Bac Pro

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Bac Pro MI – S1.2 – Analyse de circuits à courant alternatif
Chapitre I : analyse de circuits à courant alternatif

I. Grandeurs électriques :
1. Électricité :
Énergie de déplacement des porteurs de charges.
Porteur de charge : dans un solide ils sont les électrons et les trous (Charge positive des Cations), dans un
liquide ils sont les Ions (Cations et Anions).
2. Tension (V ou U) :
Différence de potentiel (ddp) entre deux points a et b (U = va – vb).
Potentiel (v) : Nombre de charges dans un point du circuit.
L’unité est le Volt (V)
3. Courant (I) :
Le nombre de charges qui passent dans une section (S) du conducteur pendant une seconde
Par convention le sens du courant est celui de déplacement des trous (charges positives), il est contraire au
sens de déplacement des électrons
L’unité est l’Ampère (A)
- Il existe deux types fondamentaux de courants électriques :
 Courant continu, désigné par « DC », direct curent, symbole (─)

 Courant alternatif, désigné par « AC », alternatif curent, symbole (~)
Bac pro MI ISTA- SOUK SEBT [2023/2024] Issam CHTAITIF

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4. Dipôle :
Composant électrique qui a 2 pôles (polarisé ou non) et qui est traversé par un courant électrique, il peut être
un générateur ou un récepteur.
Si I et U en des sens opposés Si I et U en le même sens

Le courant qui traverse un dipôle ne change pas de valeur entre l‘entrée et la sortie de celui-ci
II. Caractéristiques d’un courant alternatif sinusoïdal

1. La période :
La période représente la durée minimum après laquelle une grandeur alternative reprend les mêmes
valeurs. La période est exprimée en seconde et on la symbolise par T.
2. La fréquence :
La fréquence représente le nombre de périodes par seconde. On désigne la fréquence par f et on
l’exprime en hertz (Hz).
La relation entre la période et la fréquence d’un courant alternatif ou n’importe quel autre signal
alternatif est :
1 1
f= T Hz = s
Un courant alternatif présente deux alternances :
Une alternance positive, représentée au-dessus de l’axe du temps, qui correspond à un certain sens du
courant,
Une alternance négative, figurée au-dessous de l’axe horizontal, qui correspond au sens opposé de
circulation du courant.
3. L'amplitude :
Représente la plus grande valeur atteinte par le courant alternatif au cours d'une période. Elle peut
être positive
4. La valeur efficace :
Soit IM l’amplitude du courant alternatif sinusoïdal. On définit pour toute onde sinusoïdale une valeur
efficace :
5. Déphasage
Lorsqu’on a deux grandeurs alternatives sinusoïdales de même fréquence on peut mettre en évidence
le décalage entre les deux ondes qui les représentent. Ce décalage est appelé le déphasage.
Le déphasage entre deux grandeurs sinusoïdales peut être identifié facilement lorsqu’on représente
les deux grandeurs sur le même système de référence.
L’origine du déphasage peut être :

- Un décalage du temps ;
- Un décalage d’amplitude.

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Exercice d’application :
Déterminer pour chaque signal les caractéristiques suivantes : Umax, U, T et f

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III. Caractéristiques des composantes de circuit à courant

alternatif.
1. Résistance (R) :
L’Opposition d’un conducteur au passage des charge .L’unité est l’Ohm (Ω)
a- Association des résistances en série

On dit que des dipôles sont en série si :
 Chaque deux de ces dipôles sont uniquement liés entre eux par un seul pôle en commun
 Traversé par le même courant I mais la tension V n’est pas la même aux bornes de tous les dipôles
 L'intensité du courant à travers plusieurs dipôles en série est la même : I = I1 = I2 = I3

 La tension totale aux bornes de plusieurs dipôles en série est égale à la somme des tensions aux
bornes de chacun des dipôles. U = U1 + U2 + U3
 Résistance équivalente :
La résistance équivalente à plusieurs résistances en série est égale à la somme des résistances de ces
résistances.
R = R1 + R2 + R3
b- Association des résistances en parallèle :

On dit que des dipôles sont en parallèle si :
 Les 2 pôles de chaque dipôle sont liés au 2 pôles du dipôle suivant.
 La tension V est la même aux bornes de tous les dipôles mais ils ne
sont pas traversés par le même courant I
 Résistance équivalente :
L'inverse de la résistance équivalente à plusieurs résistors en parallèle est égal à la somme des inverses des
résistances de ces résistors

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2.Condensateurs
Un condensateur est un composant constitué par 2 conducteurs parallèles, appelés armatures séparées sur
toute l’étendue de leur surface par un milieu isolant de faible épaisseur
Le symbole de la capacité est C et son unité de mesure est le Farad, symbolisé par la lettre F.
Le Farad étant une unité trop grande, il s’avère nécessaire d’utiliser ses sous-multiples : le microfarad (µF)
et le picofarad (pF).
a- Association des condensateurs en série :

Le branchement des condensateurs en série revient à une augmentation del’épaisseur de l’isolant,ce
qui pour effet la diminution de la capacité équivalente. La capacité équivalente( Ceq) d’un groupement série de
condensateurs est calculée avec la formule suivante :
b- Association des condensateurs en parallèle :

Lorsqu’on branche des condensateurs en parallèle on augmente la surface plane,ce qui a pour effet une
augmentation de la capacité de l’ensemble. Ainsi la capacitéd’un groupement parallèle est supérieure à la plus
grande capacité qui compose l’ensemble
3. Inductances
L’inductance est définie comme la propriété d’un circuit de s’opposer à toute variation du courant qui le traverse.
Le composant fabriqué de manière à posséder la propriété d’inductance s’appelle inductance, bobine ou
encore bobine d’inductance ou selfs.
a- Association en série b- Association en parallèle
Exercice 1 :
Trouver l’expression de la résistance équivalente pour les circuits suivants , et calculer sa valeur pour
R1=R2=10kΩ et R3=R4=6kΩ :

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Exercice 2 : Déterminer la valeur la capacité et l’inductance équivalente dans ces montages
IV. Lois de base :

1. Conformité des unités :
Tous les termes d’une Somme ou d’une Soustraction dans une équation doivent avoir la même unité
Egalité des potentiels :
Tous les pôles liés entre eux (directement = par file) représente un même point, et porte le même potentiel
électrique.
2. Lois D’Ohm :
Permet de relier le courant (I) à la tension (V) et la résistance (R), elle s’écrit :
3. Les Lois de Kirchhoff :

a. Loi des nœuds :
En un Nœud, il n’y a pas d’accumulation ni de perte des
charges électriques, la somme des courants entrant est égale à la
somme des courants sortants.
b. Loi des mailles :

En parcourant la maille, la somme des tensions au sens du parcours
est égale à la somme des tensions au sens contraire à celui du
parcours.
4. Les diviseurs
a- Diviseur de tension
Dans une branche en série, Le diviseur de tension s’écrit :
VS1= U . R1 / Req
Où U est la tension entière
Ri la résistance pour laquelle on calcule la tension
Req est la somme des résistances dans cette branche

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b- Diviseur de courant :
Dans une branche en parallèle, le diviseur de courant
s’écrit :
I 1 = I . R 2 / R1 + R 2
Ou I1 est le courant principal
Ri la résistance pour laquelle on calcule le courant
R’ la résistance en parallèle à Ri
Exercice 1 : Déterminer la valeur de I4 pour tous les schémas suivant ;
Déterminer la valeur de U2 pour tous les schémas suivants ;
Exercice 2 : Etude de quelque circuit
Exercice 3
R1 = 12 Ω R2 = 8 Ω R3 = 4 Ω E = 48 V
Calculer :
- La résistance équivalente.
- Le courant circulant dans le circuit.
- Les tensions aux bornes de chacune des résistances.

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Exercice 4
R1 = 12 Ω R2 = 8 Ω R3 = 4 Ω E = 48 V
Calculer :
- La résistance équivalente.
- Le courant fourni par la source.
- Le courant dans chaque branche du circuit.
V. Représentation instantanée et vectorielle d’une tension

alternative
1. L’expression mathématique d’un courant sinusoïdal
L’expression mathématique d’une onde (ou bien grandeur) sinusoïdale est :
Où les symboles ont les significations suivantes :

I(t) : la valeur instantanée du courant, correspondant au moment de temps quelconque t.
IM : l’amplitude, appelée aussi valeur de crête de la grandeur. C’est la plus grande valeur que puisse
atteindre l’onde sinusoïdale.
ωt +ϕ : la phase du courant exprimé en radian.
Φ : la phase initiale ; elle comprend la valeur du temps t = 0, c’est donc la phase à l’origine du temps, au
début de l’onde. La phase s’exprime en radian, symbole rad.
Ω : la pulsation du courant exprimé en radian par seconde (rad/s).
Une onde sinusoïdale est une grandeur périodique, donc chaque onde sinusoïdale a sa période (T) et
sa fréquence (f).
La pulsation de l’onde sinusoïdale s’exprime en fonction de la période par la formule :
Exemple : Chapitre 2
Prenons le cas d'une tension alternative sinusoïdale ayant l'expression
- La valeur de crête est UM = 60V

- La pulsation est ω = 200rad
- La période est calculée d'après la formule :
- La fréquence est : f = 1/T = 100𝐻𝑧
- La phase initiale : φ = π/ 3.

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Exercices d’application :
 Un générateur délivre une tension alternative sinusoïdale de fréquence 50 Hz. Calculer sa période
et sa pulsation.
 Un générateur délivre une tension alternative sinusoïdale de période 4 ms. Calculer sa fréquence et sa
pulsation.
 Un générateur délivre une tension alternative sinusoïdale de valeur instantanée :
u(t) = 170 sin (100πt). Calculer :
f = T = U=
2. Représentation vectorielle de Fresnel :

u = U √ 2 sin (ωt+ φ u)
⃗
U :module Uet phase ϕu ⟶⃗ U (U, ϕu)
i= I √ 2 sin (ωt+ φ i)
⃗
I : module Iet p h ase ϕi ⟶ ⃗I (I, ϕi)
si I⃗ référence ϕi = 0 ⇒ ϕ = ϕu - ϕi =
ϕu
VI. L’impédance
1. Définition d’impédance
- L’impédance Z est une grandeur qui est pour le courant alternatif ce que la résistance est pour le
courant continu. Son unité est l’ohm
On appelle alors impédance le rapport U/ I. Cette nouvelle grandeur est généralement notée Z.
Z=U/I
2. Impédances des éléments passifs
a. Cas d’une résistance pure R

- Dans ce cas l’impédance Z se confond avec la résistance R :
- La tension est en phase avec le courant : φ = 0

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b. Cas d’une inductance pure L

- C’est une inductance dont la résistance est nulle
- C’est un cas parfait vue qu’une inductance est fait par un fil conducteur qui présente une certaine
résistance.
- La tension est en avance de phase par rapport au courant de π / 2 ; φ = + π / 2
c. Cas d’une capacité

- Un bon condensateur se comporte comme une capacité pure
- La tension est en retard de phase par rapport au courant de π / 2 ; φ = - π / 2 ;

Exercice 1
Calculer les impédances d’une inductance pure 1mH et d’une capacité pure de 1 F pour une fréquence
de 1000Hz.
Exercice 2
Calculer les impédances d’une inductance pure de 10mH et d’une capacité pure de 0.1 F pour les
fréquences suivantes :
50Hz - 500Hz - 5000Hz - 500KHz - 5MHz
Exercice 3
Pour déterminer la capacité d’un condensateur, on branche ce dernier sur un réseau qui fournit une
tension sinusoïdale à la fréquence 50Hz en mettant en série un ampèremètre et aux bornes un voltmètre
Les lectures sont : 0.35A et 120V
Calculer la valeur de l’impédance de la capacité de ce condensateur.
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Exercice 4
Calculer l’impédance d’une résistance R = 10 Ω en série avec une inductance pure L=10mH pour
f=50Hz
Exercice 5
On applique une tension sinusoïdale de valeur efficace 10V aux bornes d’un condensateur de 0.1 F
Calculer le courant qui le traverse pour les fréquences : 10 Hz - 1 KHz - 100 KHz
Exercice 6
On applique une tension sinusoïdale de valeur efficace 10V aux bornes d’une inductance
pure de 100mH
Calculer le courant qui traverse l’inductance pour les fréquences : 10Hz –1KHz –100KHz.
d. Circuit R-L-C série :
Soit un circuit constitué d’une résistance de valeur R, d’une bobine d’inductance L et d’un condensateur
de capacité C associés en série et alimentés avec une tension alternatif de valeur efficace U et de
fréquence f. Un courant alternatif de valeur efficace I s’établit dans le circuit. Les tensions aux bornes de
chaque composant seront UR, UL et UC
Les valeurs efficaces de ces tensions ont pour l’expression :
UR = R I :la tension efficace aux bornes de la résistance.
UL = XL I :la tension efficace aux bornes de la bobine avec
XL : la réactance inductive de la bobine, où XL=L ω , et ω =2π f
UC = XC I :la tension efficace aux bornes du condensateur, avec
XC : la réactance capacitive du condensateur, ou XC= 1/Cω et ω =2π f
Le vecteur représentant la tension U est donné par la somme vectorielle des

vecteurs : UR, UL et UC (la loi des mailles pour un circuit en série). On
obtient graphiquement le vecteur U en traçant le diagramme vectoriel du
circuit.
L’impédance du circuit R - L - C série (définie comme le rapport entre la tension et le courant aux
bornes du circuit) :
e. Circuit R-L-C parallèle

Les expressions des valeurs efficaces des courants à travers chaque élément sont :
Le vecteur I représentant le courant principal du circuit est donné par la somme vectorielle des
vecteurs IR, IL et IC.
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On obtient graphiquement le vecteur I en rassemblant les représentations des

vecteurs tensions et courant pour chaque composant du diagramme vectoriel ci-
dessous :
Et l’admittance du circuit R-L-C parallèle définie comme le rapport entre le

courant effectif et la tension effective aux bornes du circuit :
L’impédance du circuit qui est l’inverse de l’admittance a pour l’expression :
L’angle de déphasage ϕ entre la tension et le courant est compris entre –90° et 90°. Il peut être exprimé tel
que :
On
peut
facilement déterminer aussi le facteur de puissance du circuit en fonction de ses caractéristiques :
f. Tableau Récapitulatif
VII. La puissance en circuit alternatif :

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1. Puissance en régime continu :

En courant continu, les choses sont simples et claires. Tous les
récepteurs se comportent de la même façon : P = U . I
2. Puissance en alternatif :
D’une manière générale, un moteur, une lampe un transformateur… sont des éléments qui possèdent
de l’inductance (ou parfois de capacité), le courant est déphasé par rapport à la tension.
De ce fait, le courant d’alimentation peut généralement être décomposé
en une grandeur dite « active» Iact et une composante « réactive» Ir .
Alors nous avons : Iact = I . cos φ et Ir = I . sin φ
Si, dans ce triangle des courants, on multiplie les courants par la tension
appliquée aux bornes du circuit, on obtient le triangle des puissances.
On Obtient alors trois types de puissance :
a. La puissance calculée par la produit S = U . I , s’appelle
la « puissance apparente» S , exprimée en: VA (volts-ampères).
b. La puissance associée au courant actif Iact s’appelle « puissance active» P et vaut :

P = U . I . cos φ exprimée en W (watts). (cos φ s’appelle ‘facteur de puissance’)
C’est la puissance qui sera enregistrée par votre compteur électrique, c’est la puissance
réellement consommée, d’où son appellation de puissance active.
c. La puissance associée au courant réactif Ir s’appelle : « puissance réactive» Q et vaut :

Q = U . I . sin φ exprimée en VAR (volts-ampères réactifs).
Correspond à la puissance qui caractérise l’échange d’énergie non utilisée.
Remarque : S² = P² + Q² => S = √ P ²+Q ² et tan φ = Q / P
d. Tableau Récapitulatif
Nature du Impédance φ (u ;i) P(W) Q(VAR) S(VA)

circuit
Résistance R 0° UI 0 UI
Inductance L Lω 90° 0 UI UI
Capacité 1/cω - 90° 0 -UI UI

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3. Théorème de Boucherot :
Les puissances active et réactive absorbées par un groupement de dipôles sont respectivement égales
à la somme des puissances actives et réactives absorbées par chaque élément du groupement.
PT = ∑ P i et QT = ∑ Q i
Remarque : Ce théorème ne s'applique pas aux puissances apparentes.
(la puissance apparente est une somme complexe, de composantes pas forcement en phase)
Exercice 1 :
Un générateur délivre une tension alternative sinusoïdale de fréquence 50 Hz. Calculer sa période et
sa pulsation.
Exercice 2 :
Un générateur délivre une tension alternative sinusoïdale de période 4 ms. Calculer sa fréquence et
sa pulsation.
Exercice 3 :
Une bobine est vendue avec les caractéristiques suivantes : R = 6,8 Ω; L = 0,23 H.
Calculer son impédance Z si on l’utilise sous une tension alternative sinusoïdale de fréquence 50
Hz.
Exercice 4 :
Au bornes d’une bobine d’inductance L = 0,12 H et de résistance R = 12 Ω,on applique une tension
de valeur instantanée u(t) = 170 sin (100πt).
Déterminer pour cette tension :
1) sa fréquence f = ……………………………………………………………………………..……
2) sa période T= …………………………………… ………………………………………………
3) sa valeur efficace à l’unité près. U= ………………………………………………….. ………….
4) Déterminer l’impédance de la bobine Z = ………………………… ……………………………..
Exercice 5 :
Un atelier comporte 3 récepteurs en parallèle. Il est alimenté par le réseau : U=230V - 50Hz.
• Récepteur 1 : Moteur inductif de puissance utile Pu1= 600W, et de facteur de puissance
cos φ1= 0,8.
• Récepteur 2 : Récepteur capacitif (Q < 0) d'impédance Z2= 110 Ω .
• Récepteur 3 : Un four électrique absorbant P3= 0, 8 KW.
Calculer les puissances active et réactive consommées par l'ensemble et le courant total.
Exercice 6 :
Un moteur a une puissance utile de 2.2 KW et un rendement de 0.92. Son cos φ= 0.75. Calculer :
1– ses puissances active, apparente et réactive,
2– l’intensité absorbée sous 230 V -50 Hz.

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Chapitre II : Système triphasé

I. Présentation :
Les réseaux triphasés sont très répandus dans le monde industriel en raison de leurs nombreux avantages :
 Lors du transport de l’énergie électrique, les pertes sont moindres en triphasé.
 Au niveau production (alternateur) ou conversion (moteur), les machines triphasées fournit des
puissances de plus de 50% supérieures aux machines monophasées de même masse.
II. Tensions simple et composée :
1. Définitions
Dans un secteur triphasé, on distingue deux types de tensions :
 Tensions simples : elle représente la différence de potentiel entre fil de phase et neutre V.
 Tensions composées : elle représente la différence de potentiel entre deux fils de phase U.
 Un système triphasé est un réseau à trois grandeurs sinusoïdales de même fréquence et
déphasées, les unes par rapport aux autres de 2π/3 .Le système est équilibré si les grandeurs
sinusoïdales ont la même valeur efficace.
U=V√3

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2. Couplage en triphasé
- En triphasé, pour assurer l’alimentation d’un récepteur, il existe deux types de couplage : Etoile « Y » ou
Triangle « D »
a. Récepteurs triphasés équilibrés :

Récepteurs triphasés : ce sont des récepteurs constitués de
trois éléments d’impédance Z.
Equilibré : car les trois éléments sont identiques.
b. Couplage Etoile :
- Un récepteur triphasé est dit équilibré lorsque ces trois phases « résistances, bobines, … » sont
identiques
Puisque le récepteur est équilibré, donc Z1 = Z2 = Z3 = Z, par suite les courants I1 = I 2 = I 3 = I ; ainsi
que le déphasage entre les tensions simples V1, V2, V3 et les courants correspondants I1, I 2, I 3 sera le
même φ1= φ2= φ3 = φ
c. Couplage Triangle
I1 = J12 – J31
I2 = J23 – J12 → I1 + I2 + I3 = 0
I3 = J13 – J23
- Chaque récepteur se trouve alimenté par la tension composée U et parcouru par le courant J
- Le récepteur Z1est alimenté par la tension U12, parcouru par le courant J12
- Le récepteur Z2 est alimenté par la tension U23, parcouru par le courant J23
- Le récepteur Z3 est alimenté par la tension U31, parcouru par le courant J31
I = J.√ 3

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d. Charge triphasée équilibrée

Si la charge est équilibrée, les trois impédances sont identiques, donc :
V1 = V2 =V3 = V et I1 = I2 =I3 = I et φ1=φ2= φ3= φ
La puissance active est : P = 3 V I cos φ Or P = √ 3 U I cos φ
La puissance réactive est : Q = 3 V I sin φ U=V√ 3 Q = √ 3 U I sin φ
La puissance apparente est : S = √ P2+ Q2 = 3 V I S = √3 U I
3. Mesure de puissance en triphasé
1. Système à 4 fils :
Circuit équilibré : Il suffit de mesurer la puissance consommée par une
phase et de multiplier par trois. Un seul Wattmètre est nécessaire :
P = 3 P1N
2. Système à 3 fils : Méthode des deux Wattmètres :
Le montage des deux wattmètres que le système soit équilibré ou non :
P = P13 + P23
Si le système est équilibré : Q =√ 3 (P13 - P23)
Exercice 1 :
Une source triphasée de 220V/phase alimente une charge de 120 Ω branchée en étoile,
et une autre charge de 60 Ω branchée en triangle.
1. Construire le schéma triphasé
2. Déduire les tensions aux bornes des deux charges.
3. Calculer les courants de ligne I.
4. Calculer les courants qui traversent les charges.
Exercice 2 :
On branche sur le réseau 220/380V 50Hz trois récepteurs monophasés

Identiques inductifs (bobines) d’impédance Z=50Ω et de facteur de
puissance 0,8.
1. Les impédances sont couplés en triangle avec neutre.
1.1. Compléter le schéma de câblage suivant.
1.2. Calculer les courants en ligne et les puissances active et réactive.
2. Les impédances sont couplées en étoile sur le réseau.

2.1. Compléter le schéma de câblage suivant.
2.2. Calculer les courants en ligne et les puissances active et réactive.
2.3. Calculer le rapport des puissances actives : P∆ /PY et conclure.

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Exercice 3 :
Exercice 4 :

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Chapitre III : Régime de neutre

I. Nécessite de la liaison à la terre :
L’énergie électrique, bien qu’utile, est dangereuse pour l’homme. Si un courant traverse le corps humain, il
y a risque de lésions voir de mort. Il est donc nécessaire de protéger les personnes contre de tels dangers.
La protection des personnes dépend des Schémas de Liaison à la Terre (SLT) ou régime des neutres (RDN)
qui sont liés à la position du neutre par rapport à la terre et la position des masses des récepteurs par rapport
à la terre ou au neutre.
II. Les trois regime de neutre:
Chaque régime de neutre est identifié grâce à deux lettres :
La première lettre indique la situation du neutre du transformateur par rapport à la terre :
 T : pour neutre raccordé à la terre.
 I : pour neutre isolé de la terre.
La deuxième lettre indique la situation des masses du récepteur :
 T : pour masse reliée à la terre.
 N : pour masse reliée au neutre.
III. Régime TT :
Les deux lettres qui définissent ce schéma TT signifient :
T : Le neutre du transformateur relié à la terre. T : Les masses métalliques reliées à la terre.
Tension limite de sécurité : UL = ………. (local

sec)
Déterminer le courant Id et la tension Ud :
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
10 Ω 10 Ω …………………………………………………………
………………..........
La coupure de l’installation est obligatoire dès l’apparition du défaut
La protection est assurée par un disjoncteur différentiel à courant résiduel (DDR).
La sensibilité de ce DDR dépend de la tension limite de sécurité et de la résistance
de la prise de terre de l’installation (Ra) : I∆N = Ulimite / Ru
Une bonne prise de terre doit avoir la résistance la plus faible possible. Cette
résistance dépend de la nature du sol.
Toute installation TT doit être protégée par un dispositif différentiel résiduel placé à
l’origine de l’installation.
IV. Régime TN :
Les deux lettres qui définissent ce schéma TN signifient :
T : Le neutre du transformateur relié à la terre N : Les masses métalliques reliées au neutre

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Il existe deux types de schéma TN

 Le TNC où le neutre et le conducteur de protection (PE) sont confondus.
 Le TNS où le neutre et le conducteur de protection (PE) sont séparés.
Les prises de terre du neutre et des masses sont interconnectées.

En cas de défaut, un courant Id circule dans le conducteur PE ou PEN.
Danger potentiel et principe de protection :
Un défaut d’isolement se traduit par un court-circuit.
Le courant de défaut dépond de la résistance des conducteurs (phase et protection):
0 , 8 .V 0 ,8 . V
I défaut= =
Rph+ Rpe ρ. l ρ . l
+
Sph Spe
La protection est assurée par :
 Un disjoncteur : Imag < Idéfaut (Imag: courant de fonctionnement du déclencheur magnétique).
 Un fusible : Ifusion < Idéfaut (Ifusion: courant de fusion du fusible).
Temps de coupure normalisé :
Les dispositifs doivent répondre dans un temps très court :
V. Régime IT :
Les deux lettres qui définissent ce schéma IT signifient :
I : Le neutre du transformateur est isolé T : Les masses métalliques reliées à la terre
Boucle du Premier défaut : Lors d’un défaut d’isolement, un courant de

défaut circule par la terre Id = V/Ztotal.
Id = …………………………………………….
Ud = …………………………………………...
⇒Tension non dangereuse pour les
personnes
Le défaut doit être détecté par le contrôleur

permanent d’isolement
(CPI).
Cet appareil signale

l’apparition du 1er défaut
(Sou forme d’alarme)

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Boucle du deuxième défaut

Si un deuxième défaut apparaît avant
l’élimination du premier défaut, un courant de
court-circuit s’établit entre phases ou entre
phase et neutre (Ud dangereuse).
⇒ Coupure automatique obligatoire.
La coupure est assurée :
 Par disjoncteur différentiel si les masses

sont séparées
 Par fusible ou disjoncteur (mag, ther..) si
les masses sont communes
Exercice 1 :
Rn= 22 Ω, l'impédance de l'homme vaut 1000 Ω.
Le défaut électrique de la machine M2 est franc (la
carcasse est directement reliée à la phase).
1. Tracer le schéma électrique de la maille dans
laquelle circule le courant de défaut.
2. Déterminer le courant de choc supporté par
la personne.
3. Déterminer la tension de contact de la
machine M2 par rapport au sol.
4. La personne est-elle en danger ?
Exercices 2 : Soit les deux schémas ci-dessous :
1. Donner le type de schéma de liaison à la terre et leur signification pour chaque schéma
2. Pour les deux schémas, sur un défaut franc se présentant entre la carcasse et la phase 1, représenter le
circuit du courant de défaut et calculer ou déterminer la valeur du courant de défaut.
3. Calculer la valeur de la tension de défaut.
4. Le déclenchement se fait-il au premier ou au second défaut
5. Quel dispositif doit se déclencher afin d'éliminer ce défaut ?

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Chapitre IV : Transformateur Monophasé

I. Présentation du transformateur
Le transformateur est un convertisseur d’énergie réversible. Il transfert, en alternatif, une puissance
électrique d’une source à une charge, sans changer la fréquence, mais en adaptant la valeur de la tension ( ou
du courant ) au récepteur.
Remarque : si U1 et U2 sont les valeurs efficaces de u1 et u2
· Si U2 > U1, le transformateur est élévateur de tension abaisseur de courant .

· Si U2 < U1, le transformateur est abaisseur de tension et élévateur de courant .
· Si U2 = U1, le transformateur assure l’isolement électrique ( isolation galvanique ) entre la source et la
charge.
II. Description et symboles

Le transformateur monophasé est constitué d’un circuit magnétique fermé sur lequel on a bobiné deux
enroulements électriquement indépendants.
L’enroulement du L’enroulement du
primaire comporte N1 secondaire comporte N2
spires et l’indice ‘1’ est et l’indice ‘2’ est affecté
affecté grandeurs du Pour toutes les du
primaire secondaire.
1. Symbole
2. Conventions
On adopte la convention récepteur pour le circuit primaire ( qui reçoit la puissance de la source ).
la convention générateur pour le circuit secondaire.
3. Rôle
Un transformateur est une machine électrique statique permettant un changement de tension alternative avec
un excellent rendement. Il peut être utilisé en abaisseur de tension (par ex.pour des raisons de sécurité) ou en
élévateur de tension (transport de l'énergie électrique).

23
4. Formule de BOUCHEROT
u1 = N1 dΦ/dt = N1. jω Φ = N1. jω . B . S
Alors en valeur efficace : U1 = ω . N1. B . S = ω /√ 2 . N1. Bmax . S = 2π.f /√ 2 . N1. Bmax . S
Alors la formule de Boucherot s’écrit : U1 = 4,44 . f . Bmax . N1. S f : fréquence S : section du ferro.
De même pour U2 : Bmax : champs maximale. (Tesla)
U2 = 4,44 . f . Bmax . N2. S N1 : nombre de spires primaire
N2 : nombre de spires secondaire
5. Rapport de transformation
Nous appelons m, le rapport de transformation du transformateur. Cette grandeur est, par définition, le
rapport entre le nombre de spires au secondaire par rapport au nombre de spires au primaire, soit :
m = N2 / N1 = U2 / U1 = I1 / I2
6. Relation entre les puissances
· Puissance apparente:
S1 = U1 I1 = U2/m * m I2 = U2 I2
· Puissance active ( avec φ1 = φ2 ) :
P1 = U1.I1.cosφ1 = S1.cosφ1 = S2.cosφ2 = P2
· Puissance réactive :
Q1 = U1.I1.sinφ1 = S1.sinφ1 = S2.sinφ2 = Q2
· En conclusion, il y a transfert de toutes les puissances du primaire vers le secondaire.
EXERCICE 1
Un transformateur monophasé porte les indications suivantes sur sa plaque signalétique :

Sn = 2 200 VA , Primaire V1n =220 V, Secondaire V2n =110 V
1) Calculer le courant primaire nominal : I1n
2) Calculer le courant secondaire nominal : I2n
3) Calculer le rapport de transformation m= U2 / U1
EXERCICE 2
Un transformateur monophasé porte les indications suivantes sur sa plaque signalétique :
Primaire V1n =220 V, I1 = 2A
Secondaire V2n =110 V
1) Calculer le rapport de transformation m= U2 / U1
2) Calculer le courant secondaire nominal : I2
2) Calculer la puissance apparente S
EXERCICE 3
La puissance apparente d’un transformateur monophasé 5 kV/230 V ; 50 Hz est S = 21 kVA. La
section du circuit magnétique est S = 60 cm² et la valeur maximale du champ magnétique B = 1,1T
1) Quel est le type de ce transformateur.
2) Calculer le nombre de spires N1 au primaire.
3) Calculer le nombre de spires N2 au secondaire.
4) Calculer le rapport de transformation m et vérifier est ce que N2/N1 = U2/U1
5) Quelle est l’intensité efficace du courant secondaire I2 ?

24
Exercice 1 :
Exercice 2 :

25
Exercice 3 :
Exercice 4 :

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Bac Pro MI – S1.2 – Analyse de circuits à courant alternatif

Chapitre I : analyse de circuits à courant alternatif

- Il existe deux types fondamentaux de courants électriques :

 Courant continu, désigné par « DC », direct curent, symbole (─)

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Si I et U en des sens opposés Si I et U en le même sens

II. Caractéristiques d’un courant alternatif sinusoïdal

L’origine du déphasage peut être :

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III. Caractéristiques des composantes de circuit à courant

a- Association des résistances en série

 L'intensité du courant à travers plusieurs dipôles en série est la même : I = I1 = I2 = I3

b- Association des résistances en parallèle :

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a- Association des condensateurs en série :

b- Association des condensateurs en parallèle :

a- Association en série b- Association en parallèle

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Exercice 2 : Déterminer la valeur la capacité et l’inductance équivalente dans ces montages

IV. Lois de base :

3. Les Lois de Kirchhoff :

b. Loi des mailles :

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Exercice 1 : Déterminer la valeur de I4 pour tous les schémas suivant ;

Déterminer la valeur de U2 pour tous les schémas suivants ;

Exercice 2 : Etude de quelque circuit

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V. Représentation instantanée et vectorielle d’une tension

Où les symboles ont les significations suivantes :

- La valeur de crête est UM = 60V

- La fréquence est : f = 1/T = 100𝐻𝑧

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2. Représentation vectorielle de Fresnel :

2. Impédances des éléments passifs

a. Cas d’une résistance pure R

- La tension est en phase avec le courant : φ = 0

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b. Cas d’une inductance pure L

- La tension est en avance de phase par rapport au courant de π / 2 ; φ = + π / 2

c. Cas d’une capacité

- La tension est en retard de phase par rapport au courant de π / 2 ; φ = - π / 2 ;

Le vecteur représentant la tension U est donné par la somme vectorielle des

e. Circuit R-L-C parallèle

On obtient graphiquement le vecteur I en rassemblant les représentations des

Et l’admittance du circuit R-L-C parallèle définie comme le rapport entre le

L’impédance du circuit qui est l’inverse de l’admittance a pour l’expression :

facilement déterminer aussi le facteur de puissance du circuit en fonction de ses caractéristiques :

VII. La puissance en circuit alternatif :

1. Puissance en régime continu :

b. La puissance associée au courant actif Iact s’appelle « puissance active» P et vaut :

c. La puissance associée au courant réactif Ir s’appelle : « puissance réactive» Q et vaut :

Remarque : S² = P² + Q² => S = √ P ²+Q ² et tan φ = Q / P

Nature du Impédance φ (u ;i) P(W) Q(VAR) S(VA)

Capacité 1/cω - 90° 0 -UI UI

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