Réseaux - Chapitre2-2021-2022

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université des Sciences et de la Technologie d'Oran - Mohamed Boudiaf

Faculté des Mathématiques et Informatique


Département d'Informatique

2ème Année Licence


Semestre 4

Matière : Réseaux

Chapitre 2: La Couche Physique

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Université des sciences et de la technologie d’Oran-Mohamed Boudiaf Matière Réseaux 2eme Année LMD / S4
Faculté Mathématiques et Informatique Responsable/support: Mme S. Ougouti
Chapitre 2: La couche physique 2
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Chapitre 2
La couche physique

2.1 Introduction

Ce premier niveau de l’architecture a pour objectif de conduire les éléments binaires à leur
destination sur le support physique. Dans cette couche, on trouve tous les matériels et
logiciels nécessaires au transport correct des éléments binaires, exemple : les jonctions, les
modems, les multiplexeurs.
Cette couche est aussi chargée de la synchronisation entre les horloges source et destination.
Elle prend en charge les liaisons synchrones ou asynchrones en fonctionnement simplex, semi
duplex ou full duplex.
Les services fournis à sa couche supérieure :
 Etablissement et libération de la connexion physique.
 Transmission série ou parallèle de bits.
 Identification des extrémités de la connexion physique (point à point ou Multi points)
 Maintien en séquence des bits émis.
La qualité de service fournie dépend essentiellement du support.
 Le débit offert
 Le taux d’erreurs
 La disponibilité

2.2 Organisation Générale d’un système de transmission

La transmission des données d’un ordinateur à un autre fait appel à un grand nombre de
composants et de méthodes. Le but de cette transmission est que les données soient bien
reçues et que les deux interlocuteurs se comprennent mutuellement.
Pendant le processus de communication, l’information subit de nombreuses transformations
avant d’être délivrée au destinataire, les plus importantes sont :
 Le codage
 La transmission
 Le stockage et le traitement.

2.3 L’information :

L’information que nous utilisons est de nature analogique ou numérique, elle peut parvenir
d’une source continue ou discontinue. Plusieurs formes existent : Texte, image, Données
numériques, musique, voix, parole et vidéo.

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Chapitre 2: La couche physique 3
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2.4 La transmission :

2.4.1 La transmission série ou parallèle

L’échange d’information entre deux équipements terminaux se fait suivant deux options
principales :

a. En série : Les bits sont envoyés les uns après les autres. Le temps est découpé en
intervalles réguliers, un bit étant émis lors de chacun de ces intervalles.
b. En parallèle : Les éléments binaires sont émis simultanément sur autant de fils que le
code utilisé comporte de bits. Le support de transmission ainsi formé s’appelle un
bus, ce mode est surtout utilisé à l’intérieur du système de traitement (Unité centrale
d’un ordinateur).
Remarque : Dans un système de télécommunication la fonction transmission se fait à
distance et s’effectue exclusivement en mode série.

2.4.2 Les modes de transmission synchrone et asynchrone

Quand il y a transmission, il faut qu’il y ait une certaine synchronisation qui permettre au
récepteur de reconnaître le début et la fin de transmission.

a. La transmission synchrone :

Dans le mode synchrone, l’émetteur et le récepteur se mettent d’accord sur un intervalle


constant qui se répète sans arrêt dans le temps. Les caractères sont émis en séquence, sans
aucune séparation. Les caractères à transmettre sont regroupés pour former des blocs, le bloc
doit être délimité par des caractères spéciaux (début et fin).

Synchronisation Commande Bloc de n Commande


8 bits 8 bits caractères 8 bits
Figure 2.1: Structure générale d’une trame synchrone

Le début d’une trame est annoncé par un plusieurs caractères de synchronisation codés
suivant le protocole utilisé. Suivent ensuite un champ de commande ou de service pouvant
contenir l’adresse de l’émetteur et du récepteur ou d’autres informations sur le type de trame
ou la structure de message (début de fichier, début ou longueur de bloc,…), un champ de
données correspondant au message, un champ de contrôle permettant la détection des erreurs
de transmission suivi éventuellement d’un on plusieurs caractères de fin de trame.

b. La transmission asynchrone :

Le mode asynchrone indique qu’il n y a pas de relations préétablies entre l’émetteur et le


récepteur, les bits d’un même caractère sont entourés de deux signaux, l’un indiquant le début
d’un caractère, l’autre la fin (bits start et bits stop). On l’utilise lorsque les transmissions sont
à faible débit et que la source produit des caractères à des instants aléatoires (clavier par
exemple).

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2.4.3 Les modes de transmission Simplex, Semi-Duplex et Duplex :

a. Le mode Simplex :

La transmission ne s’effectue que dans un seul sens, utilisée surtout dans le domaine de la
télévision et de la radio.

Emetteur Récepteur
Liaison simplex
b. Le mode Semi-Duplex :

Chaque système fonctionne alternativement comme émetteur et comme récepteur. La


transmission peut se faire dans les deux sens, mais jamais simultanément (Talkie-walkie).

Emetteur Récepteur

Récepteur Emetteur
c. Le mode Duplex-Integral

Dans une telle application, il doit y avoir une liaison qui permette la transmission de deux
canaux simultanés, cela peut se faire sur des voies distinctes (4 fils), soit sur la même voie
(Liaison 2 fils avec multiplexage, téléphone par exple).

Emetteur Récepteur

Récepteur Emetteur

2.5. Caractéristiques du support de transmission

2.5.1 Rapidité de Modulation et valence

IL y a une synchronisation du signal émis sur une horloge lorsqu’un élément binaire est
transmis. La vitesse de l’horloge donne le débit de la ligne en bauds, c'est-à-dire le nombre de
tops d’horloge par seconde (rapidité de modulation) par contre le débit binaire (noté D) est le
nombre de bits émis par seconde.
Un signal a une valence de v si le nombre de niveaux transportés dans un intervalle de temps
élémentaire est de 2v.
La capacité de la ligne en nombre de bits par seconde vaut n multiplié par la vitesse en baud.
D=R*v
Exemple: Une ligne d’une vitesse de 50 bauds avec une valence de 2 a une capacité de 100
bits/s.

2.5.2 Largeur de bande et bande passante :

La largeur de bande est la zone de fréquences utilisée par un signal. Cette largeur de bande
dépend de la façon dont le signal a été émis et de la qualité technique de la voie de
transmission qui ne laisse passer que certaines fréquences nommées bande passante.

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Exemple : Le réseau téléphonique commuté classique assure une transmission jugée correcte
des fréquences comprises entre 300 et 3400 HZ, soit une bande passante de 3100 Hz.

Remarque :
La bande passante limite la rapidité de modulation d’après le théorème de Nyquist qui a
démontré que le nombre d’impulsions par unité de temps est deux fois la bande passante.
R= 2 * W
R : rapidité de modulation
W : Bande passante
2.5.3 Vitesse de propagation

Selon les caractéristiques des matériaux traversés, le signal se propage différemment. La


vitesse de propagation est indiquée en pourcentage de la vitesse de la lumière dans le vide
soit 300000 Km/s. La vitesse de propagation varie couramment entre 6% et 85% de la
vitesse de la lumière.

2.5.4 Temps de propagation (Tp) :


Le temps de propagation (Tp) est le temps nécessaire à un signal pour parcourir un support
d’un point à un autre.
Exemple : 5µs/Km pour un réseau Ethernet
Remarque : Le temps de propagation est généralement négligeable.

2.5.5 Temps de transmission (Tt)


C’est le délai qui s’écoule entre le début et la fin de transmission d’un message sur une ligne,
ce temps est donc égal au rapport entre la quantité d’information du message et le débit de la
ligne.
délaitransmission = quantité information / débit

2.5.6 Délai d’acheminement (temps de traversée)

Il est égal au temps total mis par un message pour parvenir d’un point à un autre, c’est donc la
somme des temps Tp et Tt:
Da= Tp+Tt
Exemple :
Pour un message de 100 bits transmis à 2400 bit/s sur une paire torsadée d’une longueur de
100 Km avec un temps de propagation de 10µs/Km, on obtient :
Tt=100/2400=42ms
Tp= 10*100=1000 µs = 1ms

2.5.7 Débits nominal et utile


 Le débit nominal d’un réseau est la quantité théorique maximale d’information
pouvant être transmise par unité de temps.
 Le débit utile est la quantité d’information effectivement transmise par unité de temps.

2.5.8 Taux d’utilisation :


Le taux d’utilisation du réseau est donc le rapport du débit utile au débit nominal :
Taux d’utilisation = Débit utile / Débit nominal

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Le taux d’utilisation est inférieur à 100%. Ceci est dû entre autres aux pertes sur la voie de
communication et à l’intervalle de temps laissé entre l’envoi de deux messages.

2.6. Les différentes méthodes de transmission :


L’information binaire peut être transportée de différentes façons sur les voies de transmission.
La question à poser : Comment un émetteur peut il coder puis envoyer un signal pour que le
récepteur le reconnaisse comme un 1 ou 0.

2.6.1 La transmission en bande de base


Elle consiste à transmettre l’information sous forme numérique (digitale), l’inconvénient de
cette méthode est l’atténuation du signal sur une grande distance. C’est la méthode de
transmission la plus utilisée dans les réseaux locaux. Plusieurs codages existent pour ce mode
de transmission.

2.6.1.1 Le codage NRZ

Utilise une tension positive pour représenter un 1 binaire et une tension négative pour
représenter un 0 binaire.
Il est généralement utilisé pour des connexions sur de petites distances comme entre un
ordinateur et un modem externe, liaison Série : RS-232.
Exemple : 01100101

0 1 1 0 0 1 0 1

2.6.1.2 Le codage NRZI :

Le codage NRZI code les bits suivants la présence ou l’absence de changement de tension.
Une variation du signal d’une tension haute à une tension basse ou inversement correspond à
un 1 binaire et l’absence de variation correspond à un 0 binaire.
Ici, le signal est codé suivant les règles suivantes :
 bit de donnée à 0 -> la tension reste constante à chaque période
 bit de donnée à 1 -> la tension s'inverse à chaque période

Exemple : 00011111

0 0 0 1 1 1 1 1

Il est utilisé pour des connexions USB

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2.6.1.3 Le codage Manchester :

Une solution permettant de décaler le spectre du signal vers les fréquences plus élevées
consiste à coder les états de base par des transitions et non par des niveaux. C'est la solution
adoptée par le codage Manchester, encore appelé codage biphase.
Avec ce code, c’est le point ou le signal change qui représente la valeur du bit transmis. Cela
se traduit par les règles suivantes :
 bit de donnée à 0 -> un front montant (Transition de bas en haut)
 bit de donnée à 1 -> un front descendant (Transition de haut en bas)
Ce codage est utilisé dans les réseaux Ethernet.
Caractéristiques de ce codage :
 Bonne résistance au bruit (2 niveaux)
 Bonne adaptation aux supports à bande passante large
 Beaucoup de transitions, donc facilité de synchronisation d'horloge

Le principal inconvénient de ce code réside dans la grande largeur de son spectre, ce qui le
confine aux supports à large bande comme les câbles coaxiaux

Exemple : 11000101

1 1 0 0 0 1 0 1

2.6.1.4 Le codage Manchester Différentiel

Il y a changement de tension au début de la transmission d’un 0 et pas au début d’un 1.

Exemple : 00110100

0 0 1 1 0 1 0 0

Il est utilisé pour des réseaux Token Ring

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2.6.1.5 Le codage bipolaire
Le codage bipolaire simple est un codage sur trois niveaux. Il propose trois états de grandeur
transportés sur le support physique :
La valeur 0 lorsque le bit est à 0
Alternativement v est –v lorsque le bit est à 1.

Exemple : 11000101

1 1 0 0 0 1 0 1

2.6.1.6 Le codage Miller (Delay)


Le code de Miller s'obtient à partir du codage Manchester dans lequel on supprime une
transition sur deux. En d'autres termes, les règles d'encodage prennent la forme suivante :

 Si le bit de donnée vaut 1, alors on insère une transition au milieu de l'intervalle


significatif
 Si le bit de donnée vaut 0, alors pas de transition au milieu de l'intervalle significatif,
mais si le bit suivant vaut 0, alors on place une transition à la fin de l'intervalle
significatif

Exemple : 01100101

0 1 1 0 0 1 0 1

Les caractéristiques de ce code sont les suivantes :


 Permet des débits élevés sur support à bande passante limitée.
 Une puissance non nulle est transmise pour la fréquence nulle, ce qui peut introduire
des distorsions.
Le principal inconvénient de ce code tient en une moins grande immunité vis-à-vis du bruit
que les codes précédents.

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2.6.2 La transmission en large bande

2.6.2.1 Signalisation

Dans une transmission, la communication peut être en analogique ou en numérique. Le terme


analogique désigne les informations qui se présentent sous forme continue. Le terme
numérique désigne des informations qui se présentent sous forme discrète (des états
discrets).
Le processus par lequel un ordinateur interagit avec le support de transmission du réseau et
envoie un signal sur ce support s’appelle signalisation.

A) Les signaux utilisés

Les signaux digitaux sont difficiles à transmettre sur des longues distances, les signaux
analogiques seront alors utilisés.
Le signal analogique le plus élémentaire est l’onde sinusoïdale dont l’équation est :
a(t)= A . sin(w.t+ɸ)
 a(t) : L’amplitude à l’instant t
 A : l’amplitude maximale
 W : pulsation=2.π.F ( F exprime la fréquence en hertz) nombre de périodes par seconde.
 T : temps en seconde
 ɸ :Phase (décalage de l’onde par rapport à l’origine)

Figure 2.2: L’onde sinusoïdale

A, F et ɸ sont les trois caractéristiques fondamentales d’une onde sinusoïdale.

B) Déformation des signaux et caractéristiques des médias

Les signaux son souvent soumis à des phénomènes qui les altèrent et qui sont liés à la nature
du support qui sert pour la transmission: le média (paire torsadée, câble coaxial, fibre
optique,…).
Parmi ces phénomènes nous citons :
B.1) Affaiblissement ou Atténuation :

Le signal émis est reçu avec une moindre importance (affaiblissement). Les lignes de
transmission doivent répondre à certaines caractéristiques quand à l’affaiblissement qu’elles
apportent aux signaux. L’atténuation s’exprime en Db par unité de temps, elle traduit
l’énergie perdue par le signal au cours de sa propagation. Elle dépend de l’impédance du
câble et de la fréquence des signaux.
A= 10 log(P1/P2)
 P1 : Puissance du signal en entrée.
 P2 : puissance du signal en sortie.
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Les supports sont jugés selon qu’ils offrent ou nom une faible atténuation.

B.2) Distorsions :

Deux types de distorsions :

1) Distorsions d’amplitude : Qui amplifient ou diminuent l’amplitude normale du signal


à un instant t.
2) Distorsions de phase : Qui provoquent un déphasage de l’onde par rapport à la
porteuse.

B.3) Bruits – Diaphonie – Paradiaphonie

Bruits
Lors de la transmission, des perturbations de la ligne physique peuvent se produire. On
parle alors de bruit.
Le bruit est un processus aléatoire, décrit par une fonction b(t), si s(t) est le signal
transmis, le signal parvenant au récepteur s’écrit s(t)+b(t). Le rapport signal/bruit est
une caractéristique du canal. On l’estime par une valeur moyenne sur un intervalle de
temps exprimé en Décibel (db), il s’écrit s/b.

La capacité maximale d’un canal qui est soumis à un bruit est donnée par le théorème de
Shanon, selon la formule suivante :
C=Wlog2(1+S/B)
 C : la capacité Maximale en bit par seconde.
 W : bande passante en HZ
 S/B étant le rapport signal/bruit en puissance du signal.

Remarque: Pour avoir l'équivalent en Décibel du rapport signal/bruit (S/N), on applique


la formule suivante:

s/b (db)= 10 log10 (S/B)

Exemple: sur une ligne de téléphone dont la bande passante est de 3200 Hz pour un
rapport signal/bruit=10 db, on peut atteindre 11 kbits/s.

Remarque
Deux types de bruits existent :
 Le bruit blanc : dû à l’agitation thermique dans les conducteurs.
 Le bruit impulsif : dû aux signaux parasites extérieurs.

La diaphonie
C’est un phénomène dû au couplage inductif des paires proches, qui limite l’utilisation
de la paire torsadée à des distances relativement faibles.

La paradiaphonie
Indique l’atténuation du signal transmis sur une paire, en fonction du signal transmis sur
une paire voisine. Elle s’exprime en db.

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2.6.2.2 Techniques de Transmission en large Bande
Les recherches en transmission de signaux ont montré qu’un signal oscillant continuellement
se propageait mieux qu’un autre signal.
La plupart des systèmes de communication longue distance envoient un signal qui oscille en
permanence, les ondes sont généralement sinusoïdales pour envoyer des données par-dessus
le signal contenu, l’émetteur modifie légèrement la porteuse de manière à refléter les
informations.
Ce type de modification de la porteuse s’appelle modulation. Plusieurs types de modulations
existent :

2.6.2.2.1 La modulation d’amplitude

Dans ce type de transmission, le signal modulé s’obtient en associant à une information


logique 1 une amplitude donnée (exemple : amplitude élevée) et une autre amplitude à un 0
logique (exple : amplitude basse)

Données représentées par une modulation d’amplitude

2.6.2.2.2 La modulation de fréquence :

Cette méthode consiste à modifier la fréquence de la porteuse pour représenter les données.
Par exemple : une hausse de la fréquence peut représenter un 1 binaire et une diminution de la
fréquence un 0 binaire.

Données représentées par une modulation de fréquence

2.6.2.2 .3 La modulation de phase

Dans ce type de transmission, le signal modulé s’obtient en générant un déphasage


représentatif des 0 et 1 logiques à transmettre. Ainsi il est possible d’adjoindre au 1 logique un
déphasage de π et au 0 logique un déphasage nul par rapport à l’onde porteuse de référence.

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Chapitre 2: La couche physique 12
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Données représentées par une modulation de phase

Modulation à 4 niveaux de phase


Exemple :
 Phase de 0° pour 01
 Phase de 90° pour 00
 Phase de 180° pour 10
 Phase de 270° pour 11
La modulation de phase est la plus employée dans les modems

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