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II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
Vous présenterez le document puis vous comparerez la situation économique des 18-29 ans
aux autres tranches d’âge.
(1) Le niveau de vie correspond au revenu disponible du ménage en tenant compte de sa taille.
(2) Au seuil de 60 % du revenu médian.
Champ : France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif
ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
« Les niveaux de vie en 2011 », INSEE Première, septembre 2013
Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points)
À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les variations de la
demande globale sont un facteur important des fluctuations économiques.
DOCUMENT 1
Croissance économique et évolution de la demande globale en France (en %).
OCDE, 2013.
DOCUMENT 2
Évolution des contributions (en points de pourcentage)
à la croissance du PIB en volume (en %) en France.
Choc pétrolier « Crise » de 1993 « Crise » de 2008
1974 1975 1976 1992 1993 1994 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Dépenses de consommation finale 2,6 2,0 3,8 1,3 0,7 0,9 1,7 0,4 0,7 1,4 0,5 0,2
Formation brute de capital fixe 0,7 -1,4 0,5 -0,4 -1,2 0,3 1,3 0,1 -2,3 0,3 0,6 -0,2
Solde extérieur des biens et services 1,2 1,2 -1,7 0,9 0,8 0,0 -0,9 -0,3 -0,5 0,0 0,0 1,0
Variation de stocks 0,3 -3,0 1,8 -0,3 -1,0 1,0 0,2 -0,2 -1,2 0,1 1,1 -0,8
Produit intérieur brut 4,7 -1,1 4,4 1,5 -0,7 2,2 2,3 -0,1 -3,1 1,7 2,0 0,0
INSEE, 2013.
Note : l'addition des contributions peut différer du chiffre de la croissance en raison des arrondis.
DOCUMENT 3
Malgré des controverses théoriques persistantes, il semble clair que les actions de la banque centrale
peuvent influer sur la croissance. En effet, le niveau des taux d'intérêt a des conséquences sur la demande
de crédits […]. De plus, des taux d'intérêt bas font baisser le taux de change de la monnaie, ce qui rend les
produits nationaux moins chers que les produits importés et favorise les exportations. Les ventes mondiales
des entreprises s'améliorent donc. C'est ainsi que la baisse actuelle du dollar dope la Bourse américaine, qui
anticipe une accélération de la croissance. La politique monétaire peut donc contribuer à soutenir la
croissance ou, inversement, si elle est trop stricte, la freiner.
Mais il ne faut pas sous-estimer les inconvénients qui résulteraient d'une absence de préoccupation
vis-à-vis de l'inflation. […] Par ailleurs, les agents qui ne parviennent pas à protéger leurs revenus contre
l'inflation perdent du pouvoir d'achat. Ainsi, l'inflation des années 70 a fait perdre des dizaines de milliards
de francs de l'époque aux petits épargnants qui avaient placé leurs économies sur des comptes d'épargne.
Enfin, au sein de la zone euro, les pays à forte hausse des prix perdent des parts de marché face aux autres,
car ils deviennent moins compétitifs.
Arnaud Parienty, « A quoi servent les banques centrales », Alternatives Economiques n°263, 2007
TESL - Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire
Document 2
Depuis le 1er janvier 2015, un salaire minimum de 8,50 euros bruts de l’heure s’applique en Allemagne. Une
première dans un pays où l’Etat fédéral a toujours laissé syndicats et organisations patronales négocier les questions
salariales.
Le débat fait rage sur l’impact de cette mesure. La fédération des chambres de commerce craint que ce
surenchérissement du coût du travail n’entraîne la disparition de 200000 emplois. Certaines enquêtes ont même parlé
de la disparition d’un million de postes. Les économistes pointent le risque que les salariés les moins qualifiés aient
encore plus de mal qu’avant à trouver un emploi. Un sondage montre que les entreprises concernées par ces hausses
de salaire ont prévu des mesures pour les compenser : augmentation des prix pour les entreprises de la restauration,
les coiffeurs, les taxis ; licenciements ou diminution du temps de travail dans le commerce ; baisse des primes dans
l’industrie. D’un autre côté, quatre millions de salariés verront leur pouvoir d’achat augmenter et consommeront plus
qu’avant. Les effets macroéconomiques sont donc difficiles à évaluer.
Angela Merkel, elle, ne voulait pas du salaire minimum fédéral par crainte d’une perte de compétitivité des produits
allemands à l’export. Mais les secteurs exportateurs ont recours à une main d’œuvre qualifiée et mieux payée que
8,50 euros de l’heure. Le secteur agroalimentaire devrait être le seul vraiment touché. Ce qui réjouit déjà les
industriels et producteurs français de ce secteur, confrontés à la forte concurrence allemande.
Source : Cécile Maillard, L’usine nouvelle, janvier 2015.
Document 3
Document 4
Proportion
de
salariés
rémunérés
sur
la
base
du
Smic
dans
le
secteur
privé
non
agricole
« Les emplois rémunérés sur la base du Smic en 2010 », DARES Analyses n°95, 2012