Aspersion IL

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 99

IRRIGATION

Apport artificiel d’eau aux cultures, en


complément aux précipitations naturelles;
l’objectif est de créer des conditions
favorables de production, tant au point
de vue quantitatif que qualitatif.

Cet apport peut être par simple gravité:


Irrigation gravitaire
Ou sous pression : Irrigation par aspersion
et irrigation localisée
Irrigation par aspersion
L’irrigation par aspersion est la
technique d’arrosage par laquelle l’eau
est fournie aux plantes sous forme de
pluie artificielle, grâce à l’utilisation
d’appareils d’asperseurs alimentés en
eau sous pression pulvérisant l’eau en
fines gouttelettes
Avantages et Inconvénients
Avantages:
 elle ne nécessite pas d’aménagement préalable de la surface à
irriguer ;
 elle laisse disponible pour la culture la totalité du terrain arrosable ;
 elle permet l’emploi aisé des machines ;
 elle réalise une économie d’eau importante par rapport aux
méthodes gravitaires ;
 elle permet d’irriguer à la demande.

Inconvénients:
 dans des régions très régulièrement ventées: pour des vents
supérieurs à 4 ou 5 m/s l’homogénéité de l’arrosage est
considérablement dégradée;
 avec des eaux salées sur des Plantes au feuillage sensible au sel
(risque de brûlure). Une atmosphère très sèche jointe à un
rayonnement solaire intense aggrave ce risque.
Aspersion avec rampes déplaçables

ASPERSION

Aspersion avec système enrouleur

Aspersion avec rampes automotrices


Aspersion avec rampes déplaçables

Rampe Porte rampes


1) LE SYSTÈME AVEC RAMPES DEPLAÇABLES
C’est un système d’arrosage composé d’un réseau de canalisations et
d’asperseurs. Le matériel installé peut être plus ou moins déplacé d’un
poste d’arrosage à l’autre selon le degré d’équipement décidé.
Les asperseurs
Les asperseurs sont des appareils rotatifs qui pulvérisent l’eau en assurant
sa répartition à la surface du sol.

Une buse calibrée contrôle le jet d’eau, et la tête de l’asperseur est animée
d’un mouvement rotatif permettant d’arroser la surface intérieure au cercle dont
le rayon correspond à la portée maximum du jet.

L’asperseur est caractérisé par le diamètre de sa buse, qui définit, pour une
pression déterminée, le débit de l’asperseur, la portée du jet et la répartition
de l’eau (pluviométrie) le long du jet. Il existe des asperseurs équipés d’une
seule buse (monobuse) et des asperseurs munis de deux buses (double
buses) de diamètres différents, ce qui améliore l’homogénéité de la répartition
pluviométrique sur la surface arrosée.
Asperseurs à marteau ou à batteur

Dispositif de
réglage de
Caractéristiques de quelques asperseurs
monobuses à batteur (Marque Rolland)
La pluviométrie ()

Elle représente la vitesse avec laquelle l’arroseur projette l’eau. La


pluviométrie est imposée par le sol. Elle doit être inférieure ou égale
à la vitesse d’infiltration (k) pour éviter le ruissellement de surface et les
pertes en colatures.
La pluviométrie permet également d’estimer le temps d’arrosage (t)
d’un poste ou secteur en fonction de la dose d’irrigation à apporter.
En générale on définit la pluviométrie pour un ensemble d’asperseurs en
fonctionnement à un écartement déterminé, cette pluviométrie serait le
rapport du débit de l’asperseur sur sa couverture théorique.
où : q : le débit de l’asperseur (m3/h)
q
 ( mm / h )  10 3 er : écartement des arroseurs sur la rampe (m)

er xel el : écartement des arroseurs entre rampes (m)

Les écartements (er*el) sont donnés par les fabricants dans le catalogue
de produits et estimés suite aux tests d’uniformité réalisés soit au
laboratoire, soit sur le terrain.
Nécessité de recouvrement ou de recoupement
des zones d’action des asperseurs
q  : en mm/h
  10 3
q : en m3/h
s S : en m2

R1 < R2 < R3 < R4 s1 < s2 < s3 < s4


Exemple:Débit de l’arroseur: q = 5 m3/h
Rayon du jet Surface arrosée Pluviométrie de l’arroseur
R1 = 2m  s1 = 12.57 m2  1 = 1000 x 5 / 12.57 = 397.33 mm/h
R2 = 4m  S2 = 50.27 m2  2 = 1000 x 5 / 50.27 = 99.46 mm/h
R3 = 8m  S3 = 201.06 m2  3 = 1000 x 5 / 201.06 = 24.87 mm/h
R4 = 16m   4 = 1000 x 5 / 804.25 =
s4 = 804.25 m2 6.22 mm/h
R1 < R2 < R3 < R4  s1 < s2 < s3 < s 4  1 > 2 > 3 >  4  R S  
Conclusion:
A mesure qu’on s’éloigne du centre de
l’arroseur, la surface à mouiller augmente et
en revanche la pluviométrie d’arrosage
diminue. D’où la nécessité de chevauchement
ou de recoupement des jets entre 2 asperseurs
Graphique de répartition pluviométrique d’un arroseur
Chevauchement
des arroseurs

Profil humidifié du sol Profondeur du sol


à humidifier

écartement

Répartition pluviométrique de 2 arroseurs en chevauchement


Détermination des écartements optimums: Tests d’uniformité
Coefficient d’uniformité
Pour guider le choix de l’utilisateur, il est indispensable de déterminer un
critère significatif des performances d’un asperseur. C’est ainsi que plusieurs
coefficients ont été proposés pour rendre compte de l’uniformité de
l’arrosage parmi lesquels le plus employé est le coefficient de Christiansen
Cu:
 n

  h i  h m 
Cu  100  1  i 1 
 n  hm 
 
 
Où :hm : hauteur d’eau moyenne tombée sur le dispositif
hi : hauteur d’eau recueillie sur le ième pluviomètre
n : nombre de pluviomètres
Cu Appréciation
>94 % Excellent
86-94 % Bonne
80-86 % Acceptable
70-80 % Faible
<70 % Inacceptable
Exemple de calcul de CU pour un écartement choisi de 16*16
er  n

 h i h m 
Cu  100  1  i 1 
el 

n  hm 

 

Pluviomètre 1 35
Pluviomètre 2 31
Pluviomètre 3 28 Hm= 31 mm
Pluviomètre 4 30
Σ |hi-hm| = 38 mm
Pluviomètre 5 34
Pluviomètre 6 32 Cu = 92 % (bonne uniformité)
Pluviomètre 7 27
Pluviomètre 8 28
Pluviomètre 9 34 Conclusion: Principe d’estimation des écartements
Pluviomètre 10 35 recommandés par les fabricants sur leurs catalogues.
Pluviomètre 11 31
Pluviomètre 12 28 A l’aide d’un logiciel dans lequel, on introduit les résultats
Pluviomètre 13 30 du test pluviométrique d’un seul arroseur, on déduit le
Pluviomètre 14 34 écartements à conseiller en fixant les critères
Pluviomètre 15 32 d’appréciation souhaités (bonne à excellente).
Pluviomètre 16 27
Les différents types d’installation
Le type d’installation est déterminé par le mode de mise en place des
canalisations et/ou le fonctionnement général de l’ensemble.
 Installation à couverture partielle:
Dans ce type d’installation le matériel approvisionné est strictement limité à
la mise en œuvre d’un poste d’arrosage. Elle correspond à
l’investissement le plus faible mais reste très exigeant en main d’œuvre.
Installation à couverture totale:
Dans ce type d’installation, toutes les positions de rampes sont
approvisionnées mais les asperseurs ne sont plus disposées en ligne :
chaque rampe porte un seul asperseur, et le poste d’arrosage est
cette fois constitué d’une bande d’axe perpendiculaire aux rampes.
 Installation à couverture intégrale
L’ensemble de la parcelle est couvert par des rampes semi-fixes
équipées d’asperseurs en ligne, avec une vanne de garde. Le passage
d’un poste à l’autre ne nécessite plus que des manœuvres de vannes.

Poste n° 1 Poste n° 2
Installation avec rampes souples
Pour ces équipements, la canalisation d’approche est toujours
semi fixe, mais les rampes sont souples, alimentant un seul
asperseur.

Poste n° 1 Poste n° 2
• Les canalisations
les portes rampes : ou antennes, qui relient le point d’alimentation en eau de la parcelle aux
rampes disposées sur celle-ci. Afin de faciliter leur manipulation, les portes-rampes sont
constitués d’éléments de tubes rigides à raccords rapides. Les éléments de tubes ont une
longueur de 3, 6 ou 9 m. Ils peuvent être :
• en alliage d’aluminium de 50 à 150 mm de diamètre ;
• en acier galvanisé de 80 mm à 150 mm de diamètre ;
• en polychlorure de vinyle (PVC) de 70 mm ou 100 mm de diamètre.

 les rampes : ou latérales, sont les canalisations qui portent les asperseurs. Elles sont
constituées d’éléments de tubes à raccords rapides, ou de tuyaux souples enroulables. Les
éléments de tubes ont une longueur de 3, 6 ou 9 m et sont en général :
• en alliage d’aluminium de 2 " de diamètre ;
• en polyéthylène (PE) de haute densité de 50 mm de diamètre;
• en polychlorure de vinyle (PVC) rigide de 50 mm de diamètre
Ces canalisations sont calculées pour répondre à différents objectifs tels que :
• minimiser le coût d’investissement ;
• minimiser la main d’œuvre pour le déplacement des canalisations;
• minimiser les pertes de charges sur le réseau.
 Les raccords :
Raccords à Verrouillage mécanique

allonge

Différents moyens de
raccordement de l'asperseur sur la
Arroseurs escamotables
Asperseur à marteau escamotable
Asperseur à turbine

Terrain arrosé avec


des asperseurs à
turbine
Asperseur à tuyère
Arroseur s à marteau Arroseur s à turbine

Arroseur s à turbine

Arroseur s à tuyère
2) LE SYSTÈME ENROULEUR
C’est une machine d’irrigation semi-automatique constituée d’une bobine
d’enroulement de tuyau pouvant tirer pendant l’arrosage un arroseur de
pression souvent élevée (canon) et d’un ensemble d’organes.
Pression de service: 5 à 8 bars.; Débit: 30 à 100 m3/h; Diamètre mouillé: 50 à 100 m

Alimentation d’eau
L’alimentation des
enrouleurs s’effectue
soit par raccordement
a un réseau collectif,
soit sur la ligne de
refoulement d’un
groupe de pompage.

Butée d’arrêt automatique


Pendant l’arrosage, en fi n d’enroulement,
lorsque le chariot du canon se rapproche
de l’enrouleur, cette butée déclenche
l’arrêt automatique de l’enroulement et
de l’alimentation.
Réglage de la vitesse
d’enroulement
Ce réglage agit sur le
débit d’eau passant dans
la turbine motrice. Selon
les cas, la vitesse
d’enroulement est
déterminée par la position
du sélecteur d’une boîte
de vitesses.
1000 * Q
Système enrouleur à entraînement par turbine
V( m / h ) 
Dose * E
A l’aide d’une marque faite sur le flexible et un
chronométrage, on vérifie la vitesse calculée.
Dispositif d’enroulement
Il s’agit d’un moteur hydraulique à turbine entraîné par l’énergie hydraulique
de l’eau d’alimentation (pression et débit). Cette turbine entraîne la bobine de
l’enrouleur par l’intermédiaire d’une transmission adaptée (boite de vitesses,
chaîne de transmission,...).
Système crémaillère pour
l’enroulement régulier de tuyau
Surface à irriguer (ha) * dose (mm) *10
Q( m3 / h ) 
Tour d' eau (j) * durée d' arrosage (h/j)

Canon d’arrosage
Vitesse d ’enroulement
Régulation de la vitesse d’avancement
Vitesse d ’enroulement
Perte de Perte de
charge charge

Machine avec régulateur Machine sans régulateur


Systèmes de régulation de la vitesse d ’avancement de l ’enrouleur

Q : débit d’irrigation
Qe: débit d’enroulement
Qd: débit dérivé
Etapes pour le choix du système de l’enrouleur:
a- Détermination du débit d’équipement :
Suraface à irriguer (ha) * dose (mm) * 10
Q( m3 / h ) 
Tour d' eau (j) * durée d' arrosage (h/j)
Exemple:
Le débit nécessaire pour irriguer 12 ha (600*200 m2) avec une
dose de 25 mm sur une rotation de 7 jours à raison de 10 h/j)
12 * 25 *10
Q( m3 / h )   43 m 3 / h
7 *10

b- Détermination de la catégorie d’enrouleur:


Tableau synthétique des catégories d’enrouleurs
(mm)
c- Détermination du canon d’arrosage (diamètre et pression de buse, portée):
L’exemple du catalogue suivant montre qu’un canon
fonctionnant avec une pression de 5 bars, doit être
équipé d’une buse de 22 mm pour avoir un débit de 43
m3/h et une portée du jet de 46,5 m
d- détermination de la pression nécessaire à l’amont du flexible:
Elle est fonction du parcellaire et de la perte de charge dans le tuyau
Pamont  Pcanon  hturbine (  10 m)  h flexible  Dénivelée

Pcanon

h flexible h turbine

Pamont
e- Définir l’espacement entre passage (E): (fonction de la portée et
de l’intensité du vent.
Par exemple si Pm = 46,5 m, l’écartement maximum (E) ne devra pas
excéder :
 région sans vent : 1,6 * Pm, soit E= 74,4 m
 vent gênant : 1,35 * Pm, soit E= 63 m
f- Calcul et contrôle de la vitesse d’avancement
1000 * Q
V( m / h ) 
Dose * E

Exemple: Dose à apporter =30 mm

1000 * 43
V( m / h )   21 m/h
30 * 68
A l’aide d’une marque faite sur
le flexible et un chronométrage,
on vérifie la vitesse calculée.
3) LES RAMPES AUTOMOTRICES
Ce sont des bras longs d’arrosage se déplaçant de manière automatique.
Leur mouvement peut être rotatif ou rectiligne.
Rotulage permettant la liberté
du mouvement entre 2 travées
Porte à faux
Dernière tour

Canon d’extrémité

Jeu vertical Travée


entre travées

Pentes des terrains jusqu’à 30 %


Tige
d’alignement

Boîte de
contrôle
d’alignement

Microcontact

Came solidaire
de la travée
voisine

Dispositif de contrôle
d ’alignement
Principe de l ’avancement d ’un pivot
Motoréducteur d’une tour: Boîtier de
réduction
Triple réduction de vitesse au niveau
¾ à 1 de CV à 43 tr/mn de la roue

V max de la dernière tour


1,8-3,6 m/mn
Temporisateur
de surabondance
d’arrosage

Avant dernière tour


Organes d’arrosage
Carte de busage de la rampe
e1 = e2 = e3 = e4 = e5 ; S1 < S2 < S3 < S4 < S5
Dans l’hypothèse que la perte de charge est
négligeable dans la rampe: q = q1 = q2 = q3 = q4 = q5
q q q q q
1   2   3   4   5 
S1 S2 S3 S4 S5
D1   1t  D2   2 t  D3   3t  D4   4 t  D5   5 t
Pour faire un choix qui tient compte des conditions
imposées par le mode d’arrosage, les fabricants
proposent l’une des 2 solutions pour la répartition des
organes d aspersion sur la rampe:

• Solution 1 (figure 1) : on utilise un même type


d ’asperseur, mais les espacements sont de plus en
plus serrés en s ’éloignant du pivot;

• Solution 2 (figure2): il s ’agit de la répartition


obtenue avec des asperseurs différents: buses
différentes et écartements constants
Lieu de jonction de système corner

Système corner
Temporisateur
d’avancement
2  L( dernir tour)
t min 
v max

D( mm)
T j  
Tableau de commande Bb mm / j 

t m in
Taux d ' avacement (%)  tmin: donnée du constructeur
T
Arrosage des agrumes par la rampe pivotante
Rampe frontale

Groupe de pompage
embarquée

Alimentation par bouche


d’alimentation et tuyau souple
Technique d’irrigation localisée
Terminologie
• Irrigation goutte à goutte: terme utilisé en référence à l’utilisation
d ’un type particulier de distributeur: le goutteur
• Irrigation localisée: terme choisi par l ’Organisation Mondiale pour
l ’Alimentation et l ’Agriculture (FAO) en raison des apports d ’eau
au voisinage immédiat des plantes

Caractéristiques de l’irrigation localisée


• N’arrose qu’une fraction du sol,
• Utilise de faibles doses sous de faibles pressions,
• Met en œuvre des équipements fixes et légers,
• Ne mouille pas le feuillage,
• Convient bien à l’irrigation fertilisante,
• Totalement indépendante des autres interventions sur la culture,
• Peut être contrôlée automatiquement.
Avantages de la micro-irrigation
• Economie de l’eau : 50 à 70% par rapport au gravitaire
30 % par rapport à l’aspersion
• Economie d ’engrais : 20 à 50 %
• Augmentation du rendement : 20 à 40 %
• Economie d ’énergie et de main d ’œuvre
• Adaptation aux sols très légers et sols lourds.

Inconvénients de la micro-irrigation
• Risque d ’obstruction des distributeurs
• Sensibilité des plantes en cas de rupture imprévisible de l’alimentation
• Nécessité d ’une main d œuvre qualifiée pour la gestion de l’irrigation
Alimentation en eau du réseau d’irrigation
Travaux d ’aménagement d ’un bassin de stockage
Alimentation du bassin par l ’eau du réseau collectif ou par l ’eau de la nappe
Distributeurs
Le distributeur est l’organe le plus délicat en irrigation localisée. Il se présente
sous forme d’un petit orifice de petit diamètre fixé sur la rampe.

DISTRIBUTEURS
o Débit fourni
o Principe de fonctionnement
o Dimension de la surface mouillée

MINIDIFFUSEURS/MICROASPERSEURS GOUTTEURS

Fonctionnement hydraulique Fixation de la rampe Loi débit-pression

Montés
A circuit A circuit en Intégrés Auto- Non auto-
en
régulants régulants
long court dérivation ligne
Système goutte à goutte :
• apport de l’eau de manière ponctuelle : gouttes,
• distributeurs : goutteurs,
• débit des goutteurs 1 à 8 l/h sous une pression de 1 bar,
• adapté à presque tout type de sol.
Types de goutteur selon l’installation

Entrée de l’eau

Sortie de l’eau

Principe
de la
réduction
de
pression
Goutteur intégré
Classification des goutteurs selon la variation de pression

k : coefficient de débit (l/h)


q(l / h)  k  p( m)
x
p : pression du goutteur en m
x : coefficient du goutteur
Système gaine perforée ou tube poreux :
• Rampes en plastique assurent à la
fois le transport et la distribution
• Débit : 1 à 8 l/h/m sous une pression
de 0,5 à 1 bar (gaines) et 1 à 4 l/h/m
(tubes poreux) sous une pression de Gaine perforée
0,2 à 0,3 bar.
• Utilisé pour l’irrigation des cultures
en ligne
• Irrigation par bande humide,
• Les tubes poreux sont enterrés et
les gaines sont posées sur sol. Tube poreux
• Les tubes poreux sont très
sensibles au colmatage
 Système micro-aspersif ou minidifuseur:
• mode d’irrigation intermédiaire entre le Microasperseur
goutte à goutte et l’aspersion,
• ce sont des mini-asperseurs diffusant
une pluie très fine,
• distributeurs : micro-asperseurs ou mini-
diffuseurs, Microdiffus
• débit des micro-asperseurs : 20 à 100 eur
l/h sous une pression de 1 bar,
• Portée 1 à 3 m
• utilisé pour l’irrigation intensive des
arbres, espaces verts, cultures
fourragères.
• type de sol : sol grossier et sol argileux
gonflant.
MATERIEL DE FILTRATION
Objectif : empêcher et limiter tout colmatage des distributeurs

> Obstruction des distributeurs


> Origine des colmatages et des bouchages
 Obstructions minérales (sable, limon & argile)
 Obstructions organiques (algues, bactéries & champignons)
 Obstructions chimiques (sels de calcium & sels de fer)
> Matériel de filtration
* Lutte contre les obstructions minérales
 Filtres à gravier & à tamis
 Filtres hydrocyclones
* Lutte contre les obstructions organiques
 Filtres à sable
* Lutte contre les obstructions chimiques
 chlore (eau de Javel), permanganate de potassium, composés de
l ’ammonium, cuivre et ses composés & le fer et ses composés)
Eléments pouvant contenir l’eau d’irrigation

Microorganismes Solides en suspension Minéraux dissous

• Bacteries •limon • Minéraux (Fe, Mn)


• Virus • Agile-sable • Sels (Cl, K, Ca,etc.)
• Algues
Particules
minérales

Colmatage des distributeurs et des tuyaux


Décanteurs Filtre de dégrossisement à
l’entrée du bassin

Alimentation des décanteurs Bassin de stockage

Exemple de décanteurs d’eau d’un canal avant son


déversement dans le bassin
Filtre à sable

A5 A1

A2

A4 A3

Opérations de
fonctionnement
et de nettoyage
de filtre à sable
Caractéristiques des filtres à sable
• Types :
– Polyester.
– Acier inoxydable.
– Acier peint (Epoxy)
• Dimensions. 60m3/h/m2
• Sable: silice ou quartz
– Granulométrie : 10-14 mesh (maille: 1,18-1,7 mm) pour
distributeurs peu sensibles ; 14-20 mesh (maille: 0,85-1,7
mm) pour distributeurs sensibles
• PC.- 2 mce propre, jusqu’à 5 mce (colmaté)
• Vitesse de filtration: 2 à 4,5 cm /s
• Nettoyage :
– Contre-lavage.
– remplacement de sable (2 ou 3 ans)
Filtre hydro cyclone
Cartouche du
Filtres à tamis filtre Couvercle
de la
cartouche
A1

Filtres à disques Disque / lamelle


Caractéristiques des filtres à tamis et à disques

• Types :
– Métalliques.
– En PVC.
– A position verticale, horizontale ou en “Y”
• Dimensions. Voir caractéristiques techniques.
• PC.- 1-3 mce propre, jusqu’à 5 mce (colmaté)
• Passage de tamis. 1/10 Ø distributeurs.
• Type de tamis: Nylon et acier inoxydable.
• Nettoyage :
– Eau sous pression.
– Acide et brossage.
EQUIPEMENTS DE FERTI-
IRRIGATION (FERTIGATION)
Objectif : apporter de l’engrais à l’eau d’irrigation

• Réservoirs d’engrais -dilueurs

• Injecteurs type Venturi

• Injecteurs hydrauliques ou électriques

TOUJOURS AVANT LES FILTRES À TAMIS


OU À DISQUES
Dilueurs

Très faible uniformité d’application.


Injecteurs Venturi
Injecteurs hydrauliques

Principe : Réglage à 1% ➞ 1/100 = 1 volume de Ex : Réglage à 2 % ➞ 2/100 = 2 volumes de


produit concentré pour 100 volumes d’eau. produit concentré pour 100 volumes d’eau.
Rapport ➞ 1/50.
Pompes doseuses électriques

•Types :
•Membrane et piston.
•Acier inoxydable et acier peint.
•Perte de charge nulle.
•Plages : 2-1 000 l/h.
•Très précis.
•Energie électrique nécessaire.
•Chers.
CANALISATIONS

Diamètres commercialisés de tuyaux plastiques


PE PN2,5 PE PN4 PVC PN4
Dint (mm) 13,6 17,6 21 28 35,2 44 59,2 Dint (mm) 153,6 134,4 120 105,6 86,4 71,4 59,4 47,2
Dext (mm) 160 140 125 110 90 75 63 50
Dext (mm) 16 20 25 32 40 50 63

Q max (m3/h) 0,78 Q max (m3/h)


1,25 1,87 3,32 5,25 8,2 1,86 100 76,57 61,1 27,27 31,6 21,61 1,96 9,44
à v= 1,5 m/s
à v= 1,5 m/s

PVC PN6
Dint (mm) 150,6 131,8 117,6 103,6 84,6 70,6 59,2 46,8 36,4

Dext (mm) 160 140 125 110 90 75 63 50 40

Q max (m3/h) à v= 1,5 m/s 98,5 74,5 58,6 45,5 30,2 21 14,8 9,3 5,9

PVC PN10
Dint (mm) 144,5 126,6 113 99,4 81,4 67,8 57 45,2 36 28,4 20
Dext (mm) 160 140 125 110 90 75 63 50 40 32 25
Qmax (m3/h) à v= 1,5 m/s 88,70 68,09 54,24 41,97 28,15 19,53 13,80 8,68 5,50 3,32 1,7
AUTOMATISATION DE L’ARROSAGE
> Raisons
 Fréquence élevée des arrosages
 Installation d’irrigation fixe
 Indépendance de l’irrigation avec les autres techniques culturales

> Buts recherchés


* Diminution de la pénibilité du travail
* Optimisation de la gestion de l’eau
* Sécurité de fonctionnement

> Fonctions automatisables


* Fonctionnement et arrêt de pompe d’irrigation
* Nettoyage es filtres
* Commande de la fertigation
* Commande des postes d’irrigation
> Types d’automatisation * À circuit ouvert
* À circuit fermé
Programmation électronique de la
durée

Programmation électronique du
volume

Exige :
- Compteurs avec transmission de données
- Electrovannes
- Programmateur
Programmation de la durée

Branchement du programmateur
6 sorties
6 sorties aux électrovannes

Vanne
électrique
Programmat
Automatisation
eur
d’arrosage d’un espace vert
d’arrosage

Vannes électriques

Automatisation d’arrosage d’une pépinière de 5


secteurs
HYDRO-ORDINATEUR
EQUIPEMENTS DE POMPAGE
Ce sont des appareils permettant de transformer
l’énergie mécanique en énergie hydraulique.

1- Pompe volumétrique:
Exemple: pompe à pistons manuelle

Classification des pompes


hydrauliques
Elles sont pourvues de "capacités" se remplissant et se vidangeant alternativement.

Pompe volumétrique

Principe de fonctionnement
2- Turbopompes
Elles sont pourvues de « roues » tournant dans un corps
communicant à l’eau une énergie cinétique qui est transformée
en énergie de pression.

Refoulement

ha < 8 m Aspiration
Refoulement

Moteur
Pompe
Aspiration
N.B:
Le rendement p de fonctionnement
d’une pompe doit coïncider avec la
zone des rendements optimums
(économiser l’énergie consommée)
Qr et Hn sont à déterminer par l’utilisateur de la pompe
P(W )   gQ( m3 / s ) H ( m)  9810( N / m3 ) Q( m3 / s ) H ( m)

9810 ( N / m3 ) Q( m3 / h ) H ( m ) Q( m3 / h ) H ( m ) Q( m3 / h ) H ( m ) Q( m3 / h ) H ( m )
P(W )    P( kW ) 
3600 3600 0,367 367
9810
SOLUTIONS DE GROUPES MOTOPOMPES POUR EVITER LA CAVITATION

refoulement

refoulement
POMPE
4
Aspiration CELLULES
CREPINE
D’ASPIRATI
ON
POMPE
3 MOTEU
CELLULES R

8 < ha < 60 m Aspiration Groupe immergé


Groupe à axe vertical ha > 60 m
Les pertes de charge (hpc) et la variation de pression dans les conduites (h) :

Les turbulences provoquées par le frottement de l'eau contre les parois des
conduites entraîne des pertes de pression, qui varient selon :
- La rugosité des parois intérieures de la conduite .
- La vitesse de l'eau
- Le diamètre des conduites, leur longueur
- Le débit
On distingue les pertes de charge linéaires (liées à la longueur des conduites)
et les pertes de charge locales ou singulières (vannes, coudes, etc..)
Les pertes linéaires sont calculées à partir des formules, des tableaux ou
d'abaques. On peut les exprimer en m, en m/100 m de conduite ou en
pourcentage.
Les pertes locales sont souvent indiquées par les fabricants dans leurs
catalogues de produits. A défaut on peut les évaluer à 10 % des pertes
linéaires. Ne pas oublier les variations de pression dues aux dénivelés.

h pc  Pertes de charge linéaires (h l )  Pertes de charge singulière s (h s )


 Estimation des pertes de charge singulières
Littéralement, par la sommation des pertes de charge de toutes les
singularités du réseau, connaissant leurs coefficients donnés 2par
V
les catalogues des fabricants.  hs  k
2g

Pratiquement, dans
la majorité des
calculs de projets, les
pertes singulières
sont prises en
considération en
majorant les pertes
linéaires de 10 %.
Exemple de calcul des performances d’une station de pompage
On utilise une pompe pour Pression

Hauteur géométrique (dénivelée)


refouler de l’eau dans un appareil de
fournissant le débit 6 m3/h à la Appareil
service
pression de service de 3 bars. sous
(Ps)
Les longueurs et les diamètres pression
Refoulem
des conduites d’aspiration et de ent de la
hg= 34 m
refoulement en acier sont pompe
respectivement de (7 m; 40 mm)
et (300 m; 50 mm)
En consultant le tableau des
pertes de charge des tuyaux en
H MT  ha les
acier hr  hlpertes
 hs  Ps de charge
MT  34  1,1 (à7  5l’aspiration
%  300 * 2,2%)  30
et 71au
H
linéaires ,64 m Aspiration de Station
refoulement de Q la Hpompe sont la pompe de
Pabs(kw)  MT
 pompage
estimées 367 ηp
respectivement à 5 %
et 2,26%  71 ; déterminons
,64 la hauteur
 1,67 kW
manométrique
367  0,7 totale (HMT) à
• Exemple
2
Dans le cas ci-dessus la motopompe
(rendement 70 %) doit aspirer de l'eau à
5 m de profondeur et la refouler à 25

hr mètres de hauteur. La longueur totale


de la conduite de refoulement est de
200 m et celle de la conduite
d'aspiration est de 6 m. Le débit requis
ha
est de 2 l/s soit 120 l/mn. Les pertes de
charge linéaires sont estimées à hl=
1
5,85 %. Les pertes singulières sont
considérées négligeables.
La hauteur manométrique totale et la

Hr  ha absorbée
puissance hr  hl par
hs la pompe sont:
3
hQHn 9810* 2  10 * 42,05
Pabs(kw)    1,18 kW H n  (5  25)206  (206  5,85 %)  42,05 m
p 0,7

Vous aimerez peut-être aussi