Convention Collective
Convention Collective
Convention Collective
DE
L’EDITION
____________
14 janvier 2000
(LOGO DU SNE)
2
SOMMAIRE
Adhésion 19
Apprentissage 17
Avantages acquis 9
Avenants 8
Bulletin de paie 14
Employés 21
Agents de maîtrise 39
Techniciens 40
Cadres 41
Collèges électoraux 10
Conflits collectifs 17
Correcteurs à domicile 75
Délégués du personnel 10
3
Démission 16-31-62
Dénonciation 8
Dépôt 19
Durée de la convention 8
Embauchage 10
Examens médicaux 12
Extension 19
Formation professionnelle 17
Frais de déplacement 57
Frais de représentation 58
Heures supplémentaires 28
Jours fériés 14
Langues étrangères 28
Liberté d'opinion 9
Licenciement 16-31-62
Maternité 15-30-60
Négociations de branche 9
Objet de la convention 7
Période d'essai 10
4
Promotion – avancement 13
Pourcentage 57
Remplaçants provisoires 13
Révision 8
Salaires 13-26-55
Travail en sous-sol 27
Travailleurs à domicile 75
Véhicules 28
5
Entre :
d'une part, et
d'autre part,
CLAUSES GÉNÉRALES
OBJET DE LA CONVENTION
er
Art. 1 . — La présente convention est conclue en application des articles L 133.1 et
suivants du chapitre III du titre III du livre 1er du code du travail.
Elle règle les rapports entre les maisons d’édition qui ont leur siège en France, et les
salariés titulaires de contrats à durée indéterminée ou déterminée, à l’exception des V.R.P.
statutaires.
L’application de la convention collective aux travailleurs à domicile est réglée par les
dispositions de l’annexe IV.
Cette annexe n’est pas exclusive des autres dispositions de la convention collective
pour les correcteurs à domicile dont le statut est régi par l’ensemble des dispositions de la
présente convention collective, hormis les spécificités réglées à l’annexe IV.
7
Les parties signataires s’engagent à négocier d’ici au 30 juin 2000, des dispositions
complémentaires à l’annexe IV pour l’ensemble des travailleurs à domicile, y compris les
correcteurs à domicile.
8
CHAMP D’APPLICATION
Les entreprises ou leurs établissements dont l’activité principale n’est pas l’édition au
sens de la présente convention, et qui appliquent actuellement la convention collective
nationale de l’édition, continueront à le faire tant que l’application d’une autre convention
collective, étendue ou dont le contenu correspondra aux normes requises pour obtenir un
arrêté d’extension, n’aura pas été négociée à l’intérieur de l’entreprise ou de l’établissement,
dans les conditions prévues par la législation en vigueur. Pour les salariés présents à la date
d’entrée en vigueur d’une nouvelle convention, cette négociation portera notamment sur le
maintien de certaines dispositions prévues par la convention collective nationale de l’édition
(plus particulièrement : indemnités de licenciement, indemnités de départ en retraite,
maladie-accident du travail, maternité…) et sur les modalités de ce maintien.
Cette lettre devra parvenir aux parties contractantes avant le 1er octobre, c'est-à-dire
trois mois avant la fin de l'année civile en cours, et les négociations devront s'ouvrir dans les
trente jours suivant la date d'envoi de la lettre.
AVENANTS
Art. 3. — Sous réserve du droit d'opposition des organisations syndicales tel que
défini par la loi, des avenants pourront être conclus à tout moment pour régler des questions
particulières aux diverses catégories professionnelles et aux branches connexes à la
profession. Ces avenants acquerront même valeur que la présente convention.
AVANTAGES ACQUIS
Art. 5. — L'observation des lois s'imposant à tous les citoyens, il est reconnu à tous
le droit d'adhérer librement à un syndicat professionnel constitué en vertu du livre IV du code
du travail et d'avoir leur liberté d'opinion.
Si un membre du personnel conteste le motif d'une mesure dont il est l'objet, comme
ayant été prise en violation du droit syndical, les parties s'emploieront à reconnaître les faits
et à apporter au cas litigieux une solution équitable, en recourant au besoin à la commission
paritaire prévue à l'article 30.
Tout cela ne fait pas obstacle au droit, pour les parties, d'obtenir judiciairement
réparation du préjudice causé s'il y en a un.
L'exercice du droit syndical ne doit pas avoir pour conséquence des actes contraires
aux lois.
NÉGOCIATIONS DE BRANCHE
Art. 5 bis.
2˚) Lorsque les délégués participant à des réunions paritaires nationales sont salariés
d'entreprises de l'édition :
3˚) Dans le cas où les délégués participant à des réunions paritaires nationales ne
sont pas salariés d'entreprises, le remboursement de leurs frais peut faire l'objet d'un accord
particulier.
DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Art. 6. — Les dispositions relatives aux délégués du personnel et à leur statut sont
réglées par la législation en vigueur.
Art. 7. – Les dispositions relatives aux comités d'entreprise et aux comités d'hygiène,
de sécurité et des conditions de travail (C.H.S.C.T.) sont réglées par la législation en
vigueur.
Le financement des œuvres sociales gérées par les comités d'entreprise est assuré
conformément à la loi et, éventuellement, par des accords particuliers.
COLLÈGES ÉLECTORAUX
Art. 8. — Tant pour les délégués du personnel que pour les membres des comités
d'entreprise, il sera prévu :
1˚) dans les établissements de moins de cinq cents agents, deux collèges
électoraux : a) employés, b) agents de maîtrise, techniciens et cadres ;
2˚) dans les établissements de plus de cinq cents agents, trois collèges électoraux :
a) employés, b) agents de maîtrise et techniciens, c) cadres.
La répartition des sièges entre les catégories fera l'objet d'accords entre les
entreprises et les organisations syndicales.
Toutefois, dans les entreprises, quel qu'en soit l'effectif, où le nombre des cadres est
au moins égal à vingt-cinq au moment de la constitution ou du renouvellement du comité
d'entreprise, les cadres constituent un collège séparé des agents de maîtrise et techniciens.
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EMBAUCHAGE
Art. 9. — Tout engagement fera l'objet d'une lettre ou d'un contrat d'engagement en
deux exemplaires, dont l'un est remis au salarié, l'autre conservé par l'employeur.
Tout salarié engagé par contrat à durée indéterminée reçoit, à l'issue de la période
d'essai, un exemplaire de la convention collective. Tout salarié engagé par contrat à durée
déterminée en reçoit un exemplaire au bout d'un mois de présence dans l'entreprise.
Les parties recommandent de ne pas engager, pour des postes permanents, des
personnes retraitées disposant déjà de revenus supérieurs au salaire minimum de la
profession.
PÉRIODE D'ESSAI
Art. 10. — La période d'essai a pour objet de permettre à l'employeur d'apprécier les
aptitudes professionnelles du salarié, et à celui-ci les conditions de travail et le contenu de
sa fonction.
A cet effet, une lettre d’engagement est remise au salarié dès le début de la période
d’essai fixant les principaux éléments des droits et obligations réciproques.
Toutefois, la période d’essai pourra être renouvelée une seule fois d’une période
égale au plus à sa durée initiale après notification écrite au salarié.
Lorsque la période d'essai a fait l'objet d'un renouvellement, le salarié bénéficie, sauf
faute grave de sa part, d'un préavis calculé en fonction de la durée du renouvellement :
Le congé pouvant être donné jusqu'au dernier jour de la période d'essai, la partie du
préavis qui excéderait la durée de la période d'essai restant à courir donne lieu au
versement de l'indemnité compensatrice de préavis correspondante.
EXAMENS MÉDICAUX
Art. 11. — Le temps nécessité par tout examen médical obligatoire est soit pris sur
les heures de travail des salariés sans qu'aucune retenue de salaire puisse être effectuée,
soit rémunéré comme temps de travail normal dans le cas où ces examens ne pourraient
avoir lieu pendant les heures de travail.
— Visite d'embauchage
Tout salarié doit être soumis à un examen médical avant l'embauchage ou, au plus
tard, avant l'expiration de la période d'essai qui suit l'embauchage.
— Visite de reprise
Dans les cas énumérés par l'article R 241.50 du code du travail, une surveillance
médicale particulière est exercée par le médecin du travail.
REMPLAÇANTS PROVISOIRES
Art. 12. — Tout agent appelé à occuper un poste supérieur au sien perçoit, après
une période de deux mois pour les employés, les agents de maîtrise, les techniciens et les
cadres de catégorie C1a et b, après une période de trois mois pour les autres cadres, une
indemnité égale à la différence entre son salaire réel et celui qu'il obtiendrait s'il était classé
au coefficient correspondant à ce poste dans la classification hiérarchique de l'édition.
PROMOTION – AVANCEMENT
Art. 13. — Pour toute vacance ou création d'emploi, les employeurs feront appel par
priorité, avant de recourir à des concours extérieurs, au personnel de l'entreprise, cadres,
agents de maîtrise, techniciens ou employés, ayant l'aptitude nécessaire pour remplir les
fonctions dudit emploi, les employeurs étant seuls juges de cette aptitude.
SALAIRES
Art. 14.
1°) Les salaires minima pour 35 heures en fonction de l’ancienneté sont fixés par les
articles 1, 2 et 3 de l'annexe I (employés), 1, 2 et 3 de l'annexe II (agents de maîtrise,
techniciens et cadres), 3A de l'annexe IV (correcteurs à domicile), 3B et C de l'annexe IV
(travailleurs à domicile) à la présente convention.
2°) Les salariés employés à temps partiel verront leur salaire brut calculé au prorata
de leur temps de travail.
Des dispositions transitoires pour l’application de cet article figurent à l’annexe VII.
CONDITIONS D’APPLICATION
DES BARÈMES DE SALAIRES MINIMA
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Dans le cas contraire, le salarié doit avoir un entretien avec sa hiérarchie. Cet
entretien a pour objet d’examiner sa situation au regard du niveau de sa classification, les
conditions de revalorisation de son salaire et, le cas échéant, les actions de formation
susceptibles d’améliorer la situation individuelle du salarié.
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BULLETIN DE PAIE
JOURS FÉRIÉS
Art. 18. — Les règles relatives à la maladie ou aux accidents du travail sont définies
à l'article 8 de l'annexe I (employés) et à l'article 10 de l'annexe II (agents de maîtrise,
techniciens et cadres).
MATERNITÉ
Art. 19. — Les règles relatives à la maternité sont définies à l'article 9 de l'annexe I
(employés) et à l'article 12 de l'annexe II (agents de maîtrise, techniciens et cadres).
Les agents appelés à occuper un emploi inclus dans cette liste, d'une façon
habituelle ou plusieurs heures par jour, peuvent bénéficier, après une visite médicale s'il y a
lieu, d'une indemnité ou d'un supplément de congé. La décision est prise à ce sujet par la
direction, après avis du C.H.S.C.T., ou, à défaut, du comité d'entreprise ou des délégués du
personnel.
Art. 22. — Les agents ayant quitté leur entreprise pour effectuer leur service national
ou des périodes d'exercices militaires seront repris à l'expiration du temps passé dans ce
cadre avec les mêmes avantages, notamment au point de vue de l'ancienneté et des
vacances, qu'avant leur départ, sous réserve, en ce qui concerne les agents ayant terminé
leur service national, d'un examen médical.
Les périodes de réserves obligatoires, non provoquées par les intéressés, seront
payées intégralement, sous déduction de la solde nette touchée qui devra être déclarée, et
ne seront pas imputées sur les congés annuels.
CONGÉS PAYÉS
Art. 23. — Les règles relatives aux congés payés sont définies aux articles 13 de
l'annexe I (employés), 16 de l'annexe II (agents de maîtrise, techniciens et cadres), 4 de
l'annexe IV (correcteurs à domicile).
CONGÉS EXCEPTIONNELS
Art. 24. — Les règles relatives aux congés exceptionnels sont définies aux
articles 14 de l'annexe I (employés) et 17 de l'annexe II (agents de maîtrise, techniciens et
cadres).
LICENCIEMENT – DÉMISSION
Art. 25. — Tout salarié engagé par contrat à durée indéterminée peut, dès la fin de
sa période d'essai, se prévaloir des dispositions suivantes, relatives au licenciement et à la
démission.
Cette absence est fixée à une heure par jour lorsque le salarié travaille à mi-temps ou
fraction de temps inférieure.
Ces absences, qui ne donnent pas lieu à réduction du salaire, sont fixées d'un
commun accord ou, à défaut d'accord, un jour au gré de l'employeur, un jour au gré du
salarié. Ces heures de recherche d'emploi peuvent être prises en une ou plusieurs fois si
l'employeur est d'accord.
Lorsque le salarié effectue son préavis et que l'employeur l'autorise à prendre en une
seule fois les heures de recherche d'emploi, la durée de cette absence autorisée est égale à
un quart de la durée du délai-congé.
Art. 26. — Les conditions dans lesquelles intervient la cessation d'activité sont
définies aux articles 11 et 12 de l'annexe I (employés) et 14 et 15 de l'annexe II (agents de
maîtrise, techniciens et cadres) à la présente convention.
RETRAITE ET PRÉVOYANCE
CONFLITS COLLECTIFS
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Art. 29. — Dans tous les cas de réclamations collectives, les parties contractantes
recommandent de respecter un délai de sept jours calendaires en vue de l'examen desdites
réclamations et avant toute mesure de fermeture d'établissement ou de cessation de travail.
Art. 30. — Il est constitué à Paris une commission paritaire nationale de conciliation
ainsi composée :
2˚) d'examiner les différends d'ordre individuel qui, n'ayant pas été réglés dans le
cadre de l'entreprise, pourront lui être soumis ;
Pour connaître des différends individuels qui pourraient lui être soumis, la
commission sera ainsi composée :
1˚) si le différend concerne un employé, du collège des employés et, pour les
employeurs, d'un nombre égal de membres patrons de la commission nationale tels que
désignés ci-dessus ;
Ses conclusions sont communiquées aux intéressés dans un délai de quinze jours à
dater de l'envoi de la lettre recommandée de recours.
DÉPÔT
ADHÉSION
EXTENSION
Art. 33. — Les parties contractantes conviennent de solliciter au plus tôt du ministre
du Travail l'extension prévue par les dispositions législatives et réglementaires.
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Des fonctions et des emplois nouveaux apparaissent, tandis que d'autres sont
abandonnés. Certaines fonctions et certains emplois sont modifiés de façon importante.
Les nouvelles classifications prennent en compte cet état de fait, tout en permettant
une gestion optimale du personnel des entreprises et en offrant aux salariés des
perspectives de carrière motivantes, méritées par l'expérience et l'actualisation des
connaissances, en particulier grâce à la formation permanente.
Le principe d'une classification ouverte a été choisi, capable d'intégrer à l'avenir les
fonctions et emplois nouveaux qui seront créés dans la profession.
C'est pourquoi il a été convenu d'adopter, pour l'ensemble des salariés, un nouveau
système qui utilise comme critère de classification hiérarchique le niveau objectif de l'emploi,
évalué en considération :
ANNEXE I
EMPLOYÉS
Les niveaux de base retenus pour l'organisation des classifications des employés
sont les suivants :
EMPLOYÉS :
Art. 1er
Employé débutant chargé d'effectuer, avec ou sans machine, des travaux simples.
E 2 – EMPLOYÉ 2e ÉCHELON
Employé ayant six mois d'expérience chargé d'effectuer, avec ou sans machine, des
travaux simples.
E 3 – EMPLOYÉ 3e ÉCHELON
Employé ayant une qualification professionnelle, chargé de remplir les tâches qui lui
sont confiées, suivant des instructions détaillées, ou débutant dans ses fonctions.
— Employé technique 1er échelon : employé qui exécute des travaux élémentaires
de fabrication ou d'édition sous la direction de techniciens.
— Employé technique d'édition 1er échelon : employé qui exécute des travaux
élémentaires de fabrication ou d'édition sous la direction de techniciens.
La liste des postes donnée pour chaque échelon n'est pas limitative. À titre
d'exemple, les postes suivants sont classés en fonction de l'expérience, de l'ancienneté et
de la qualification :
— hôtesse ;
— standardiste ;
— employé au courrier ;
— coursier ;
— chauffeur ;
— chauffeur-livreur ;
— livreur ;
— agent de sécurité ;
— employé de surface ;
— agent d'entretien ;
— vendeur.
SALAIRES
Art. 2. — La révision des barèmes de salaires minima peut avoir lieu à tout moment.
Cette révision donne lieu à l'établissement d'un nouveau barème complet.
Les salaires sont mensualisés pour tous les emplois de la présente annexe et pour
ceux qui sont créés par accord d'entreprise.
Le barème conventionnel ne concerne que les salaires minima et non les salaires
réels.
(Voir barème.)
NOTA 2 — Un salarié ne peut avoir gagné au cours de l'année moins que le cumul
des salaires minima de la catégorie à laquelle il appartient, multiplié par 13 et divisé par 12.
Dans le cas d'une année incomplète, la garantie sera constituée au prorata par le cumul des
minima de la période, multiplié par 13 et divisé par 12.
2°) Il est défini un barème de salaires minima à l’ancienneté par rapport au salaire
minimum d’embauche. Ce barème prévoit une progression en fonction de la date d’entrée
dans l’entreprise, après quatre ans, huit ans, douze ans et seize ans de présence du salarié.
La progression, appliquée au salaire minimum d’embauche, est de 2,5 % par palier.
Des dispositions transitoires pour l’application de cet article figurent à l’annexe VII.
3°) Au terme de ce barème de salaires minima, tout employé doit percevoir au moins
le salaire minimum de sa catégorie, compte tenu de son ancienneté telle que définie à
l’alinéa précédent.
er
Le barème à l’ancienneté applicable au 1 janvier 2000 est annexé au présent
accord ; il produira des effets sur les salaires réels dans la stricte mesure où ceux-ci se
trouveraient inférieurs aux minima ainsi déterminés.
4°) Les conditions de suivi et d’application des barèmes de salaires minima sont
définies à l’article 15 des clauses générales.
TRAVAIL EN SOUS-SOL
LANGUES ÉTRANGÈRES
Art. 5. — Lorsque les emplois définis à l'article 1er de la présente annexe exigent la
connaissance d'une ou plusieurs langues étrangères pour assurer soit la traduction
(version), soit la rédaction (thème) d'un texte, les agents chargés normalement de ce travail
reçoivent, en plus des minima fixés pour leur catégorie, un supplément d'appointements
mensuels calculé comme suit sur le barème :
Pour une même langue, les suppléments pour traduction et rédaction ne peuvent
s'additionner, mais le cumul des majorations est possible lorsqu'il s'agit de rédaction en une
ou plusieurs langues et traduction seule en une ou plusieurs langues.
Les sténodactylographes chargées, quelle que soit la catégorie dont elles relèvent,
de prendre en sténo des textes dictés en langue étrangère et de les dactylographier
correctement dans la même langue reçoivent, en plus des minima fixés pour leur catégorie,
et par langue utilisée, un supplément d'appointements mensuel de 17 % sur le barème.
HEURES SUPPLÉMENTAIRES
VÉHICULES
Ils sont versés à concurrence du quart de leur montant pendant une même période
de temps consécutive.
Après cinq ans de présence dans l'entreprise, l'employé a droit à quinze jours
supplémentaires à plein salaire et à quinze jours supplémentaires à quart de salaire par
période de cinq années de présence ou fraction de période.
Lorsqu'un même arrêt de travail chevauche deux années civiles, il n'ouvre pas droit,
au titre de la seconde année, à une nouvelle période de maintien intégral ou partiel du
salaire par l'employeur.
MATERNITÉ
— Les employées en état de grossesse ont droit à une diminution de l'horaire normal
de travail d'une demi-heure par jour à partir du début du sixième mois de grossesse et
jusqu'à leur départ en congé de maternité.
Les modalités de cet allégement d'horaire sont déterminées en commun avec le chef
d'entreprise.
Le congé conventionnel n'est dû que lorsque la date fixée par la loi pour le début du
congé légal de maternité intervient après sept mois et demi de présence dans l'entreprise.
— Les congés payés acquis au titre de la période de référence échue peuvent être
pris, sans discontinuité, en totalité ou en partie, avant ou après le congé de maternité.
L'employée avertit l'employeur un mois avant son départ, par lettre recommandée
avec accusé de réception, de la prise de son congé de maternité, de la date de son départ et
la date de son retour, en précisant si cette absence inclut, en outre, une période de congés
payés.
S'il s'agit de la mère, la demande de mise en disponibilité sans rémunération doit être
présentée à l'employeur par lettre recommandée avec accusé de réception au plus tard
quatre semaines avant la fin du congé de maternité ou des congés payés lorsque ceux-ci
sont pris à l'issue du congé de maternité.
S'il s'agit du père, cette demande doit être présentée dans les mêmes formes, six
semaines après la naissance de l'enfant.
Une nouvelle mise en disponibilité ne peut être accordée au même salarié qu'après
une reprise de travail de trois ans au moins.
LICENCIEMENT – DÉMISSION
Le délai-congé dû en cas de licenciement est d'un mois pour les employés ayant
moins de deux ans de présence dans l'entreprise, deux mois pour les employés ayant deux
ans ou plus de présence dans l'entreprise, sous réserve de dispositions du code du travail
propres aux accidents du travail et aux maladies professionnelles.
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— Sous les réserves ci-dessus, les employés licenciés se voient verser une
indemnité de licenciement lorsque celui-ci intervient après six mois de présence du salarié
dans l’entreprise. Cette indemnité est calculée de la manière suivante :
• 0,6 mois de salaire par année de présence dans l’entreprise pendant les dix
premières années ;
• 0,4 mois de salaire par année de présence à compter de la onzième année.
Elle fait l’objet d’un prorata en fonction du nombre de trimestres entiers de présence
du salarié dans l’entreprise.
En cas de suspension du contrat de travail pendant tout ou partie des douze mois
précédents, pour toute cause autre que la force majeure ou une faute de l'employé,
l'indemnité est calculée en fonction des salaires qui auraient été acquis s'il avait été présent
dans l'entreprise.
Lorsque l'employé est autorisé à ne pas effectuer de délai-congé, le calcul des douze
derniers mois s'effectue à compter de la date normale de fin du délai-congé.
Les règles ci-dessus définies ne trouvent pas application dans les cas visés aux
articles 11 et 12 de la présente annexe.
L’employé doit prévenir par écrit son employeur en respectant le délai suivant :
— un mois s’il a entre six mois et deux ans de présence dans l’entreprise ;
L’employeur doit prévenir l’employé trois mois avant la date de départ définitif.
La cessation du contrat de travail ne peut prendre effet, au plus tôt, qu’au premier
jour du mois qui suit la date à partir de laquelle l’employé remplit les conditions d’ouverture
du droit à pension vieillesse à taux plein.
Art. 12. — La cessation d’activité des employés appelés à bénéficier d’une pension
de retraite intervient dans les conditions suivantes, par dérogation à l’article 10 de l’annexe I
de la convention :
— chacune des parties doit prévenir l’autre dans les délais prévus à l’article 11 ;
— l’entreprise verse à l’employé, en même temps que son dernier salaire mensuel,
une indemnité égale à trois mois de salaire. Cette indemnité est portée à quatre mois de
salaire lorsque l’employé a vingt ans révolus de présence dans l’entreprise.
Les employés entrés dans la vie professionnelle avant le 1er janvier 1972 qui
remplissent les conditions prévues à l’article 11-2-a, mais ne bénéficient pas d’une pension
de retraite complémentaire à taux plein* – ce dont ils devront fournir la preuve à l’employeur
–, verront leur indemnité de départ en retraite majorée d’un tiers en cas de mise à la retraite
à l’initiative de l’employeur.
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CONGÉS PAYÉS
Art. 13. — Le droit à congés payés est ouvert à tout salarié justifiant avoir travaillé au
minimum un mois dans l'entreprise concernée.
Quelle que soit leur ancienneté dans l'entreprise, les jeunes travailleurs et les
apprentis, âgés de moins de 21 ans au 30 avril de l'année précédente, ont droit à un congé
de trente jours ouvrables. Les femmes ayant moins de 21 ans au 30 avril de l'année
précédente bénéficient de deux jours supplémentaires par enfanr à .charge.
Lorsque le nombre de jours ouvrables calculé pour le droit à congés n'est pas un
nombre entier, la durée du congé est portée au nombre entier immédiatement supérieur.
Sous réserve des dispositions relatives au fractionnement des congés, les employés
ont droit, chaque année, à un congé de :
• deux jours et demi ouvrables par mois de présence dans l'entreprise au-dessous
d'un an ;
• trente jours ouvrables après un an de présence dans l'entreprise ;
• trente-deux jours ouvrables après dix ans de présence dans l'entreprise.
Il est rappelé que, lors de la prise des congés, l'absence ne peut être supérieure à
vingt-quatre jours ouvrables consécutifs pour les employés ayant plus d'un an de présence
et vingt-six jours ouvrables consécutifs pour ceux ayant plus de dix ans de présence.
Pour le calcul du droit au congé, la période de référence commence le 1er juin ,pour
se terminer le 31 mai de l'année suivante.
* On considère que ne bénéficient pas d’une retraite à taux plein les employés qui n’avaient
pas cotisé à une caisse complémentaire avant le 1er janvier 1972 ou bénéficié d’une
validation des années travaillées avant cette date.
Il ne peut être effectué de retenues sur les congés pour compenser les absences
dues à la maladie et, de manière générale, à un cas de force majeure dûment justifié auprès
de l'employeur.
Les congés sont dus aux employés démissionnaires ou licenciés suivant les règles
ci-dessus édictées et au prorata du temps de travail effectif ; en cas de licenciement pour
33
faute lourde, l'indemnité compensatrice de congés payés n'est due que pour la période de
référence antérieure à celle au cours de laquelle la faute a été commise.
CONGÉS EXCEPTIONNELS
Art. 14. — Des congés payés exceptionnels, d'une durée égale à celle indiquée ci-
dessous, sont accordés aux employés à l'occasion de certains événements :
1˚) Naissance ou adoption d'un enfant : 3 jours au bénéfice du père, dans les
conditions édictées aux articles L 562, L 563 et L 564 du code de Sécurité sociale.
3˚) Décès du conjoint, du père, de la mère ou d'un enfant de l'employé : quatre jours
ouvrables augmentés, le cas échéant, du temps nécessaire au voyage aller et retour.
4˚) Décès d'un frère ou d'une sœur, d'un ascendant direct autre que le père ou la
mère, d'un descendant direct autre qu'un enfant de l'employé : un jour ouvrable augmenté, le
cas échéant, du temps nécessaire au voyage aller et retour.
5˚) Décès d'un frère, d'une sœur ou d'un enfant du conjoint : un jour ouvrable
augmenté, le cas échéant, du temps nécessaire du voyage aller et retour.
Ces congés sont pris dans les jours mêmes où ils sont justifiés par les événements
précités. Toutefois, lorsque l'un des événements mentionnés aux points 1 à 6 ci-dessus
survient au cours des congés payés, la durée du congé exceptionnel correspondant à
chaque cas s'ajoute à la durée du congé.
ANNEXE II
La diversité qui existe dans la structure et l'importance des entreprises autant que
dans la nature des fonctions occupées par les cadres, techniciens et agents de maîtrise, le
même titre pouvant recouvrir des contenus très différents, ne permet plus en effet d'établir
une énumération complète des postes.
Le principe d'une classification ouverte a été choisi, capable d'intégrer à l'avenir les
fonctions et emplois nouveaux qui seront créés dans la profession.
Art. 1er
1) AGENTS DE MAîTRISE
A) Définition
B) Classification
e
M2 –AGENT DE MAÎTRISE 2 ÉCHELON
Agent de maîtrise exerçant ses fonctions avec une part d'autonomie et d'initiative à
partir d'instructions générales.
e
M3 – AGENT DE MAÎTRISE 3 ÉCHELON
Agent de maîtrise chargé de coordonner des activités complexes avec une large part
d'autonomie et d'initiative, à partir de directives incluant notamment des règles et des
objectifs de gestion correspondant à leur niveau de responsabilité.
e
M4 – AGENT DE MAÎTRISE 4 ÉCHELON
Agent de maîtrise chargé de coordonner des activités très complexes avec une très
large part d'autonomie et d'initiative, à partir de directives incluant notamment des règles et
des objectifs de gestion correspondant à leur niveau de responsabilité.
2) TECHNICIENS
A) Définition
Sont techniciens les salariés qui remplissent des fonctions de responsabilité exigeant
une spécialisation technique, éditoriale, administrative ou commerciale.
Ils peuvent se voir confier la responsabilité du travail exécuté par des salariés placés
sous leur autorité.
36
Les connaissances techniques mises en œuvre par les techniciens peuvent avoir été
acquises :
B) Classification
er
T1 –TECHNICIEN 1 ÉCHELON
e
T2 – TECHNICIEN 2 ÉCHELON
e
T3 – TECHNICIEN 3 ÉCHELON
e
T4 – TECHNICIEN 4 ÉCHELON
3) CADRES
A) Définition
Sont cadres les salariés exerçant des fonctions d'autorité et/ou techniques dans un
secteur d'activité, supposant une formation constatée par un diplôme du second cycle de
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Les fonctions remplies par le cadre exigent du cadre des compétences techniques et
des aptitudes à participer à la gestion économique de son secteur d'activité, au sein duquel il
apporte un esprit de créativité, d'innovation ou d'initiative.
Le cadre prend des décisions propres à animer, coordonner et contrôler l'activité des
salariés qui peuvent être placés sous son autorité, qu'il a la responsabilité de former,
d'informer, de faire progresser et de faire participer à l'activité du secteur selon leurs
aptitudes.
B) Classification
Les cadres sont classés en cinq catégories hiérarchiques suivant leur niveau de
qualification, de responsabilité, d'autonomie et d'initiative dans l'exercice des fonctions qui
leur sont confiées.
er
C1 – CADRE 1 ÉCHELON a ou b
Cadre diplômé débutant non confirmé ou cadre directement issu, par promotion,
d'une autre catégorie de salariés.
Il exerce son autorité, le cas échéant, presque exclusivement sur du personnel non
cadre, reçoit de son supérieur des instructions précises et est étroitement contrôlé par lui.
C2 – CADRE 2e ÉCHELON a, b ou c
et/ou
• l'objet de son activité exige une formation appuyée sur des connaissances
générales et pratiques qu'il met en œuvre dans les domaines littéraire et rédactionnel,
artistique, technique, administratif, commercial ou de gestion.
C3 – CADRE 3e ÉCHELON a, b ou c
38
Cadre responsable d'un service, secteur ou d'un département devant un cadre d'une
catégorie supérieure.
et/ou
C4 – CADRE 4e ÉCHELON
Cadre chargé de diriger un secteur d'activité avec sous ses ordres un personnel de
niveau élevé et/ou des responsabilités majeures dans la marche de l'entreprise.
C5 – DIRECTION GÉNÉRALE
C) Les appointements des catégories C4 et C5 sont fixés par contrats et accords particuliers.
Introduction
Chaque critère ou élément d'appréciation est affecté d'une note : le total des
différentes notes détermine le niveau du poste dans l'échelle hiérarchique.
1) LES CRITÈRES
A) Responsabilité
Autonomie
(délégation de pouvoirs en matière d'initiatives et de décisions).
N.B. En ce qui concerne les agents de maîtrise et techniciens, la grille des critères
est légèrement modifiée pour tenir compte de leurs caractéristiques.
Ceci aboutit à ne pas changer l'échelle des cotations, qui va de 0 à 80, puisqu'il y à
huit critères avec un maximum de dix.
2) LA COTATION
Elle s'effectue avec cinq notes dont la signification est la même pour les agents de
maîtrise ou techniciens, comme pour les cadres. Mais il faut tenir compte de la différence de
niveau pour leur appréciation.
Par exemple : un technicien et un cadre peuvent avoir la même note (7) pour le
critère « délégation », mais :
• pour le premier, cela signifie une délégation importante dans l'exécution d'une
tâche ;
• pour le second, cela peut signifier une délégation importante dans la gestion de son
service ou même dans la conception d'un produit.
40
LES NOTES :
0 = nul
2 = peu important
4 = moyen
7 = important
10 = très important
0 2 4 7 10
Responsabilité
– commandement Coef.2...A.M.
– réalisations-études Coef.2...T.
– économique
Autonomie
– délégation
Qualification
– connaissances requises
– complexité
– cumul des fonctions
TOTAL
GRILLE CADRES
0 2 4 7 10
Responsabilité
– commandement-coordination
– réalisations-études
– économique
Autonomie
– délégation
Qualification
– connaissances
– complexité
– cumul des fonctions
– créativité
TOTAL
41
0 2 4 7 10
Responsabilité
– commandement X Coef.2...A.M.
– réalisations-études X Coef.2...T.
– économique X
Autonomie
– délégation X
42
Qualification
– connaissances requises X
– complexité X
– cumul des fonctions X
TOTAL 0 4 28 32
CLASSEMENT EN T1
0 2 4 7 10
Responsabilité
– commandement X Coef.2...A.M.
– réalisations-études X Coef.2...T.
– économique X
Autonomie
– délégation X
Qualification
– connaissances requises X
– complexité X
– cumul des fonctions X
TOTAL 0 8 28 36
CLASSEMENT EN T2
GRILLE CADRES
0 2 4 7 10
Responsabilité
– commandement X
– réalisations-études X
– économique X
Autonomie
– délégation X
Qualification
– connaissances X
– complexité X
– cumul des fonctions X
– créativité X
TOTAL 0 16 21 37
43
CLASSEMENT EN C3a
44
GRILLE CADRES
EXEMPLE N°4 : RESPONSABLE D’ÉDITION
0 2 4 7 10
Responsabilité
– commandement X
– réalisations-études X
– économique X
Autonomie
– délégation X
Qualification
– connaissances X
– complexité X
– cumul des fonctions X
– créativité X
TOTAL 0 8 35 43
CLASSEMENT EN C3b
45
AM1 moins de 20
AM2 T1 de 21 à 35
AM3 T2 de 36 à 50
AM4 T3 de 51 à 65
T4 plus de 65
— Cadres
C1 a, b moins de 20
C2 a,b,c, de 21 à 35
C3 a,b,c, de 36 à 50
C4 de 51 à 65
C5 plus de 65
46
POSTES SPÉCIFIQUES
AGENTS DE MAÎTRISE, TECHNICIENS ET CADRES
Cette liste de postes n'est pas limitative ; elle est donnée à titre purement indicatif.
Ces définitions peuvent varier en fonction de l'organisation ou de la dimension des unités
concernées et du profil particulier des personnes occupant ces fonctions.
DIRECTEUR ÉDITORIAL
À ce titre :
DIRECTEUR LITTÉRAIRE
À ce titre :
RESPONSABLE D'ÉDITION
À ce titre :
SECRÉTAIRE D'ÉDITION
À ce titre :
— établit les relations quotidiennes avec les auteurs et les services de la maison
concernés (ex. : documentation, maquette, fabrication) ;
À ce titre :
LECTEUR-CORRECTEUR
À ce titre :
• contrôle de bibliographies.
Le lecteur-correcteur bilingue effectue dans une langue étrangère les travaux définis
ci-dessus.
À ce titre :
ICONOGRAPHE
À ce titre :
— effectue dans le cadre des orientations qui lui sont données des recherches
d'illustrations ;
DOCUMENTALISTE
À ce titre :
ATTACHÉ DE PRESSE
Diffuse auprès des médias des informations sur l'entreprise et ses ouvrages en vue
du développement de sa notoriété et de ses ventes.
À ce titre :
DÉLÉGUÉ PEDAGOGIQUE
À ce titre :
— identifie lors de ses contacts les personnes susceptibles d'être auteurs et les
recommande à la Direction ;
51
DIRECTEUR DE FABRICATION
À ce titre
CHEF DE FABRICATION
À ce titre :
— lance les appels d'offre, analyse les remises de prix et recommande les
prestataires et fournisseurs à sélectionner (imprimeur, graveur, brocheur, relieur,
photograveur ou autres industries graphiques) ;
TECHNICIEN DE FABRICATION
À ce titre :
— constitue les dossiers de fabrication des ouvrages, passe les commandes aux
prestataires extérieurs (ex. : papier, impression, brochage) et contrôle la qualité de
leur travail ;
À ce titre :
MAQUETTISTE
À ce titre :
CONCEPTEUR GRAPHISTE
À ce titre :
— élabore et réalise, en collaboration avec les directeurs littéraires, les auteurs et les
traducteurs, la conception graphique des ouvrages (choix typographiques,
couvertures, illustrations) ;
À ce titre :
— suit les parutions de son entreprise afin d'identifier celles susceptibles d'intéresser
des éditeurs étrangers ;
— négocie les offres d'achats, met au point les contrats et suit les rentrées de
cessions ;
DIRECTEUR COMMERCIAL
À ce titre :
— propose les objectifs commerciaux et les budgets nécessaires pour les atteindre ;
À ce titre :
— suit les réalisations des équipes de vente et prend les mesures correctives
nécessaires, participe le cas échéant à la négociation des principaux contrats ;
À ce titre :
— suit les réalisations de son équipe de vente et propose des actions correctives,
veille au respect des procédures et conditions de vente., suit la solvabilité des clients,
apporte un support à ses commerciaux dans la négociation de contrats importants ;
À ce titre :
— prend les commandes et s'assure de leur mise en œuvre par les services
concernés ;
À ce titre :
À ce titre :
— gère le budget des études marketing avec un objectif d'optimisation des coûts.
La liste ci-dessous n'est pas limitative. Les salariés occupant ces postes sont classés en
fonction des critères définis par la présente convention.
— Secrétaire général
— directeur de la communication
— directeur financier
— responsable de la trésorerie
— directeur comptable
— chef comptable
— responsable du contrôle de gestion
— contrôleur de gestion
— responsable crédit
— directeur administratif
— cadre administratif
— responsable des services généraux
— directeur juridique et contentieux
— juriste
— directeur des ressources humaines
— chef du personnel d'une unité
— responsable de l'administration du personnel
— directeur de l'informatique
— responsable service informatique
— chef de projet informatique
— analyste programmeur
— responsable de l'exploitation informatique
— chef de produit
— chargé d'études
— responsable de l'administration des ventes
Compte tenu du caractère interprofessionnel des postes visés ci-dessus, les partenaires
ne les ont pas définis. Toutefois, on se référera notamment à celles existant dans les
publications du répertoire français des emplois, publié par le Centre d'études et de
recherches sur les qualifications.
SALAIRES
57
Art. 2. — La révision des barèmes de salaires minima peut avoir lieu à tout moment.
Cette révision donne lieu à l'établissement d'un nouveau barème complet.
Les salaires sont mensualisés pour tous les emplois de la présente annexe et pour
ceux qui sont créés par accord d'entreprise.
Le barème conventionnel ne concerne que les salaires minima et non les salaires
réels.
(Voir barème.)
NOTA 2 — Un salarié ne peut avoir gagné au cours de l'année moins que le cumul
des salaires minima de la catégorie à laquelle il appartient, multiplié par 13 et divisé par 12.
Dans le cas d'une année incomplète, la garantie sera constituée au prorata par le cumul des
minima de la période multiplié par 13 et divisé par 12.
2°) Il est défini un barème de salaires minima à l’ancienneté par rapport au salaire
minimum d’embauche. Ce barème prévoit une progression en fonction de la date d’entrée
dans l’entreprise :
— après quatre ans, huit ans, douze ans et seize ans de présence du salarié
dans l’entreprise jusqu’à la catégorie C3a incluse ;
— après quatre ans, huit ans et douze ans de présence dans l’entreprise pour
les catégories C3b et C3c.
Des dispositions transitoires pour l’application de cet article figurent à l’annexe VII.
58
4°) Les conditions de suivi et d’application des barèmes de salaires minima sont
définies à l’article 15 des clauses générales.
POURCENTAGE
Art. 4. — D'une manière générale, si un collaborateur est rétribué à la fois par des
appointements et par des pourcentages, ces deux rémunérations additionnées devront
toujours être au moins égales au minimum d'appointements prévu pour la fonction de ce
collaborateur. Ce minimum devra être de toute façon versé à l'intéressé chaque mois.
L'apurement du compte devra être établi par trimestre, sauf dans le cas de participation aux
bénéfices nets dont le règlement se fera chaque année.
Art. 5. — La durée du travail des agents de maîtrise, des techniciens et cadres est
celle prévue par les lois en vigueur. Etant donné le rôle de collaboration dévolu aux cadres,
les heures de présence ne peuvent être fixées d'une façon aussi rigide que celles des
exécutants et doivent correspondre aux nécessités de l'organisation du travail et de la
surveillance de son exécution. Dans cet ordre d'idée, les dépassements du temps de
présence de courte durée par rapport au temps légal inhérents à la fonction ne seront ni
rétribués ni compensés par un repos équivalent.
Par contre, dans le cas où par suite de nécessités particulières, il est demandé à un
agent de maîtrise, un technicien ou un cadre un travail supplémentaire, il devra lui être
assuré, à ce titre, une rétribution spéciale, mais, d'un commun accord, cette rétribution peut
être remplacée par un congé de même durée.
FRAIS DE DÉPLACEMENT
FRAIS DE REPRÉSENTATION
Art. 7. — Les parties précisent que les frais de représentation, touchés par certains
membres du personnel des cadres et destinés à couvrir les dépenses d'un caractère
fonctionnel profitable à l'entreprise, sont essentiellement facultatifs et variables avec les
titulaires d'emplois, et ne sauraient être confondus avec les appointements. Ils ne peuvent,
en conséquence, être fixés à l'origine autrement que de gré à gré et en sus des
appointements.
59
Au cas où le poste supprimé serait rétabli dans un délai de trois ans, son dernier
titulaire peut demander à en être pourvu de nouveau. Si sa demande n'est pas retenue, il
peut saisir la commission paritaire nationale prévue à l'article 30 de la convention collective
nationale de l'édition, qui délibère hors de la présence des parties en cause et formule un
avis. Si le chef d'entreprise ou la direction ne défère pas à cet avis, sa réponse doit être
notifiée par écrit.
Lorsque l'agent de maîtrise, le technicien ou le cadre licencié est repris comme il est
dit au paragraphe précédent, il a droit à tous les avantages d'ancienneté acquis au moment
de son licenciement. Toutefois, s'il a reçu alors l'indemnité de licenciement prévue à
l'article 13 de la présente annexe, il peut, à son choix, rembourser cette indemnité pour
reprendre tous ses droits anciens, ou être considéré comme un nouveau collaborateur. Dans
ce dernier cas, aucune période d'essai n'est à prévoir.
Art. 10. — La maladie ou l'accident du travail, dûment constatés par certificat médical
et contre-visite s'il y a lieu, ne rompt pas le contrat de travail.
représentation, gratification – sont intégralement maintenus pendant les six premiers mois
d'indisponibilité et versés à concurrence de la moitié de leur montant pendant les trois mois
suivants.
Lorsqu'un même arrêt de travail chevauche deux années civiles, il n'ouvre pas droit,
au titre de la seconde année, à une nouvelle période de maintien intégral ou partiel du
salaire par l'employeur.
Les paiements seront effectués, le cas échéant, sous déduction des sommes
perçues par l'intéressé, soit au titre de la Sécurité sociale ou de la loi sur les accidents du
travail, soit au titre du régime de prévoyance des agents de maîtrise, techniciens et cadres.
Art. 11. — Au retour des absences occasionnées par les maladies (y compris celles
couvertes par les « affections de longue durée » de la Sécurité sociale) ou accidents, les
intéressés, non remplacés par application des dispositions du premier paragraphe de
l'article 10 de la présente annexe et reconnus aptes à reprendre le travail par le médecin du
travail, seront réintégrés de plein droit dans leurs fonctions antérieures ou dans une fonction
de coefficient équivalent, tous leurs droits et avantages antérieurement acquis leur étant
maintenus.
Cependant, dans le cas où une incapacité partielle aurait été reconnue par les
organismes de Sécurité sociale, l'intéressé pourra être réintégré dans un poste dont la
classification pourra être inférieure sans toutefois aboutir à un changement de statut
catégoriel. Son salaire minimum correspondant à cette classification pourra être diminué du
montant de sa pension d'invalidité.
MATERNITÉ
61
— Les agents de maîtrise, techniciens ou cadres en état de grossesse ont droit à une
diminution de l'horaire normal de travail d'une demi-heure par jour à partir du début
du sixième mois de grossesse et jusqu'à leur départ en congé de maternité.
Les modalités de cet allégement d'horaire sont déterminées en commun avec le chef
d'entreprise.
Le congé conventionnel n'est dû que lorsque la date fixée par la loi pour le début du
congé légal de maternité intervient après sept mois et demi de présence dans
l'entreprise.
Les congés payés acquis au titre de la période de référence échue peuvent être pris,
sans discontinuité, en totalité ou en partie, avant ou après le congé de maternité.
— A l'issue de son congé de maternité, la mère ou le père de l'enfant peut être mis
en disponibilité, sur sa demande, sans rémunération, pendant une période d'un an de
date à date.
Cette mise en disponibilité bénéficie aux agents de maîtrise, aux techniciens et aux
cadres ayant au moins un an de présence dans l'entreprise au moment de la
naissance de l'enfant.
Une nouvelle mise en disponibilité ne peut être accordée à la même salariée qu'après
une reprise de travail de trois ans au moins.
LICENCIEMENT – DÉMISSION
— Sous réserve des dispositions du code du travail propres aux accidents du travail
et aux maladies professionnelles, le délai-congé en cas de licenciement est fixé à :
• deux mois pour les agents de maîtrise, les techniciens et les cadres des catégories
C1a et b ;
• trois mois pour les autres cadres.
Elle fait l’objet d’un prorata en fonction du nombre de trimestres entiers de présence
du salarié dans l’entreprise.
Pour les agents de maîtrise, techniciens et cadres déjà présents dans l’entreprise à la
date d’entrée en vigueur de la présente convention, le calcul de l’indemnité de licenciement
s’opère selon les dispositions de l’annexe VII.
En cas de suspension du contrat de travail pendant tout ou partie des douze mois
précédents, pour toute cause autre que la force majeure ou une faute de l'agent de maîtrise,
du technicien ou du cadre, l'indemnité est calculée en fonction des salaires qui auraient été
acquis s'il avait été présent dans l'entreprise.
Les règles ci-dessus définies ne trouvent pas application dans les cas visés aux
articles 14 et 15 de la présente annexe (agents de maîtrise, techniciens et cadres) à la
présente convention.
L’agent de maîtrise, le technicien ou le cadre doit prévenir par écrit son employeur en
respectant le délai suivant :
— un mois s’il a entre six mois et deux ans de présence dans l’entreprise ;
La cessation du contrat de travail ne peut prendre effet, au plus tôt, qu’au premier
jour du mois qui suit la date à partir de laquelle l’agent de maîtrise, le technicien ou le cadre
remplit les conditions d’ouverture du droit à pension vieillesse à taux plein.
64
— chacune des parties doit prévenir l’autre dans les délais prévus à l’article 14 ;
Les agents de maîtrise, techniciens et cadres entrés dans la vie professionnelle avant
le 1er janvier 1972 qui remplissent les conditions prévues à l’article 14-2-a, mais ne
bénéficient pas d’une pension de retraite complémentaire à taux plein* – ce dont ils devront
fournir la preuve à l’employeur –, verront leur indemnité de départ en retraite majorée d’un
tiers en cas de mise à la retraite à l’initiative de l’employeur.
* On considère que ne bénéficient pas d’une retraite à taux plein les agents de maîtrise,
techniciens et cadres qui n’avaient pas cotisé à une caisse complémentaire avant le
1er janvier 1972 ou bénéficié d’une validation des années travaillées avant cette date.
CONGÉS PAYÉS
Art. 16. — Le droit à congés payés est ouvert à tout cadre, technicien ou agent de
maîtrise justifiant avoir travaillé au minimum un mois dans l'entreprise concernée.
Quelle que soit leur ancienneté dans l'entreprise, les jeunes travailleurs et les
apprentis, âgés de moins de 21 ans au 30 avril de l'année précédente, ont droit à un congé
de trente jours ouvrables. Les femmes ayant moins de 21 ans au 30 avril de l'année
précédente bénéficient de deux jours supplémentaires par enfant à charge.
Lorsque le nombre de jours ouvrables calculés pour le droit à congés n'est pas un
nombre entier, la durée du congé est portée au nombre entier immédiatement supérieur.
Sous réserve des dispositions relatives au fractionnement des congés, les agents de
maîtrise, les techniciens et les cadres ont droit, chaque année, à un congé de :
— deux jours et demi ouvrables par mois entier de présence en dessous d'un an
dans l'entreprise ;
Il est rappelé que, lors de la prise des congés, l'absence ne peut être supérieure à
vingt-quatre jours ouvrables consécutifs pour les agents de maîtrise, techniciens et cadres
ayant moins d'un an de présence et vingt-six jours ouvrables consécutifs pour ceux ayant
plus d'un an de présence.
Pour le calcul du droit au congé, la période de référence commence le 1er juin, pour
se terminer le 31 mai de l'année suivante.
Pendant leur congé, les agents de maîtrise, les techniciens ou les cadres jouissent
de la totalité de leurs appointements ainsi que de tous les avantages dont ils bénéficient
durant les autres mois de l'année. Notamment, si la rémunération comporte un pourcentage
variable, la partie versée à ce titre pour un mois de congé doit atteindre au minimum la
moyenne des douze derniers mois précédents.
Les congés sont dus aux agents de maîtrise, aux techniciens et aux cadres
démissionnaires ou licenciés suivant les règles ci-dessus édictées et au prorata du temps de
travail effectif ; en cas de licenciement pour faute lourde, l'indemnité compensatrice de
congés payés n'est due que pour la période de référence antérieure à celle au cours de
laquelle la faute a été commise.
CONGÉS EXCEPTIONNELS
Art. 17. — Des congés exceptionnels, d'une durée égale à celles indiquées ci-
dessous, sont accordés aux agents de maîtrise, aux techniciens ou aux cadres à l'occasion
de certains événements :
1˚) Naissance ou adoption d'un enfant : trois jours au bénéfice du père, dans les
conditions édictées aux articles L 562, L 563 et L 564 du code de Sécurité sociale.
4˚) Décès d'un frère ou d'une sœur, d'un ascendant direct autre que le père ou la
mère, d'un descendant direct autre qu'un enfant de l'agent de maîtrise, du technicien ou du
66
cadre : un jour ouvrable augmenté, le cas échéant, du temps nécessaire au voyage aller et
retour.
5˚) Décès d'un frère, d'une sœur ou d'un enfant du conjoint : un jour ouvrable
augmenté, le cas échéant, du temps nécessaire au voyage aller et retour.
Ces congés sont pris dans les jours mêmes où ils sont justifiés par les événements
précités. Toutefois, lorsque l'un des événements mentionnés aux points 1 à 6 ci-dessus
survient au cours des congés payés, la durée du congé exceptionnel correspondant à
chaque cas s'ajoute à la durée du congé.
ANNEXE III
RETRAITE ET PREVOYANCE
PRÉAMBULE
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
er
Art. 1 . — La dénonciation de tout accord national relatif à la retraite et à la
prévoyance n’entraîne pas automatiquement celle du présent accord. Les contractants
pourront le maintenir en vigueur et devront adapter son application aux nouvelles
circonstances.
Dans le cas où le présent accord serait maintenu au-delà de la date d’application des
accords nationaux, les parties contractantes ne pourraient le dénoncer à moins d’un préavis
de six mois, l’accord ne pouvant, en tout état de cause, cesser de produire effet avant le
31 décembre de l’exercice en cours.
TITRE I
Les obligations des entreprises liées par la convention collective nationale de l'édition
et les droits des intéressés résultant de ce régime sont définis par les statuts et le règlement
de retraite de ladite caisse.
Le taux de cotisation contractuel est fixé comme suit au 1er janvier 1996 :
1°) 4,5 % sur le salaire tranche A des appointements, répartis comme suit :
— 3 % à la charge des employeurs ;
— 1,5 % à la charge des employés.
2°) 1,5 % sur le salaire tranche A des appointements, répartis comme suit :
— 0,9 % à la charge des employeurs ;
— 0,6 % à la charge des employés.
Tranche A Tranche B
Employeur Salarié Employeur Salarié
3,00 % 1,50 % 3,00 % —
0,90 % 0,60 % 8,00 % 4,00 %
3,90 % 2,10 % 11,00 % 4,00 %
Les obligations des entreprises liées par la convention collective nationale de l'édition
et les droits des intéressés résultant de ce régime sont définis par le règlement du fonds de
prévoyance de l’organisme visé à l’article 2 des dispositions générales.
Les cotisations fixées à 1 pour 100 des salaires se répartissent par moitié entre les
entreprises et les employés.
Tranche A Tranche B
Employeur Salarié Employeur Salarié
0,5 0,5 0,5 0,5
Art. 2. — Les employés non visés à l'article premier qui, en vertu des dispositions de
l'ancienne annexe III, ont été inscrits avant le 1er juillet 1962 au régime de prévoyance défini
à l'avenant (prévoyance des agents de maîtrise, techniciens et cadres) modifié conservent le
bénéfice de ce régime.
c) En cas de décès de l’employé, une rente éducation calculée comme suit sera
versée :
montants qui peuvent être majorés de 20 % si les enfants sont orphelins de père et de mère.
70
TITRE II
C ) RETRAITE DE L’ENCADREMENT
er
Art. 1 . — Les agents de maîtrise, techniciens et cadres ainsi que les employés
dont le salaire est supérieur à 115 pour 100 du plafond annuel moyen de la Sécurité sociale
bénéficient du régime de retraite complémentaire défini ci-après.
Art. 2. — Cotisations
Le taux des cotisations annuelles est fixé, à compter du 1er janvier 1996, comme suit
:
Cette cotisation est obligatoirement affectée à la constitution d’une retraite par répar-
tition dans les conditions prévues à l'article 6 de la convention collective nationale de
retraites et de prévoyance des cadres du 14 mars 1947.
b) 8 pour 100 sur la tranche définie au paragraphe 2 précédent, dont 4 pour 100
payés par les employeurs et 4 pour 100 payés par les salariés.
c) 13 pour 100 pour la tranche des salaires excédant la tranche B (tranche C), dont
6,5 pour 100 payés par les salariés et 6,5 pour 100 payés par les employeurs.
Le salaire servant au calcul des cotisations est le salaire brut servant de base à la
déclaration annuelle de l'employeur sur les traitements et salaires, c'est-à-dire avant
déduction des impôts et retenues pour la Sécurité sociale (article 5 de la convention
collective nationale de retraites et de prévoyance du 14 mars 1947).
3% 1,5 % 6% 2%
Art. 4. — Vieillesse
D) PRÉVOYANCE DE L’ENCADREMENT
Art. 1er. — Les agents de maîtrise, techniciens et cadres ainsi que les employés
dont le salaire est supérieur à 115 pour 100 du plafond annuel moyen de la Sécurité sociale
bénéficient du régime de prévoyance défini ci-après.
Art. 2. — Les employés non visés à l'article premier qui, en vertu des dispositions de
l'ancienne annexe III, ont été inscrits avant le 1er juillet 1962 au régime de prévoyance défini
à l'avenant (retraite et prévoyance des cadres) modifié conservent le bénéfice de ce régime.
Art. 3. — Cotisations
a) 1,50 pour 100 sur la tranche des salaires obligatoirement soumise aux assurances
sociales, cotisation payée par les employeurs destinée à compléter les prestations pour les
risques décès et maladie de cette tranche (tranche A).
b) 4 pour 100 sur la tranche B, dont 2 pour 100 payés par les employeurs et 2 pour
100 payés par les salariés.
Le salaire servant au calcul des cotisations est le salaire brut servant de base à la
déclaration annuelle de l'employeur sur les traitements et salaires, c'est-à-dire avant
déduction des impôts et retenues pour la Sécurité sociale (article 5 de la convention
collective nationale de retraites et de prévoyance du 14 mars 1947).
a) Décès
En cas de décès, les ayants droit des salariés visés à l’article 1er reçoivent, sous
déduction des prestations des assurances sociales, un capital calculé sur la totalité des
appointements de l'agent de maîtrise, du technicien ou du cadre limités au plafond fixé à
l'article 6 (tranche A + tranche B) de la convention collective nationale de retraites et de
prévoyance du 14 mars 1947.
73
Les bénéficiaires sont les personnes nommément désignées ou, à défaut, le conjoint
non séparé de corps, les enfants, les ascendants à charge et à défaut les héritiers.
c) Invalidité
d) Dépendance
e) Retraite individualisée
Les cadres des catégories C3, C4 et C5 bénéficient, à compter du 1er janvier 1996,
d’une retraite individualisée gérée par l’institution choisie par la commission paritaire pour ce
régime de retraite.
Les cotisations annuelles sont de 2 % pour les cadres de catégorie C3, 2,5 % pour
les cadres de catégorie C4 et 3 % pour les cadres de catégorie C5.
Tranche B
Employeur Salarié
C3 1,80 % 0,20 %
C4 2,25 % 0,25 %
C5 2,70 % 0,30 %
74
f) Cas particuliers
*
**
Les parties signataires sont convenues d’un réexamen de la répartition des cotisations
employeurs-salariés de ces régimes d’ici au plus tard le 30 septembre 1997.
75
ANNEXE IV
TRAVAILLEURS À DOMICILE
PRÉAMBULE
1˚) Considérant la situation des correcteurs qui effectuent des travaux à leur domicile,
situation imprécise et mal définie tant à l'égard de la Sécurité sociale qu'en ce qui concerne
le droit du travail, situation disparate également d'une maison d'édition à une autre,
particulièrement quant au mode de rémunération qui peut prendre la forme soit d'un salaire,
soit d'honoraires ;
les parties signataires ont adopté un certain nombre de dispositions concernant les
conditions de travail, de rémunération et de protection sociale des correcteurs et des
travailleurs à domicile.
2˚) Dans une volonté commune de concertation, les parties signataires conviennent
de mettre en œuvre tous moyens afin de faciliter l'application de cet accord, rappellent
l'article 9 des clauses générales de la convention collective, qui prévoit de ne pas engager
pour des postes permanents des agents disposant d'une retraite supérieure au salaire
minimum de la profession, recommandent de ne pas utiliser, particulièrement dans les
circonstances actuelles, les services d'agents disposant déjà de revenus normaux, qu'ils
soient salariaux ou non.
DISPOSITIONS
2°) Le travailleur à domicile autre que le correcteur est classé employé, technicien ou
cadre suivant les critères définis aux classifications de la présente convention (annexes I
et II).
3°) Les travailleurs à domicile sont identifiés par l’ajout de la lettre « D » à l’échelon
de leur classification sur les bulletins de salaire et les déclarations de retraite et de
prévoyance.
76
Art. 3. — Rémunération
A) Le correcteur à domicile, tel qu'il est défini à l'article 1er, est rémunéré sur la base
de 12 000 signes à l'heure pour la lecture avec copie, et de 15 000 signes à l'heure pour la
lecture sans copie pour les travaux courants, et au nombre d'heures déclarées en
conscience pour les travaux spécialisés. Sa classification est celle du correcteur à l'annexe I
des employés ; le tarif horaire minimal est égal au salaire de la catégorie E9 divisé par 152.
Ce tarif suivra les mêmes augmentations en pourcentage que le barème de la convention
collective nationale de l'édition, et il ne pourra en aucun cas être inférieur au barème en
vigueur dans l'entreprise.
B) Pour les travailleurs à domicile autres que les correcteurs, la rémunération ne peut
être inférieure au salaire mensuel garanti aux annexes I et II de la présente convention, au
prorata du nombre d’heures effectuées suivant le volume de travail confié dans le mois, et
sous réserve des barèmes en vigueur dans l’entreprise.
Art. 5.
Les correcteurs à domicile recevront une majoration du salaire minimum selon leur
temps de travail pour une maison d'édition. Le taux de cette majoration sera celui des
employés et cadres de l'édition, étant entendu qu'une année d'ancienneté s'apprécie pour
1 200 heures de travail pour une même maison ou par un travail effectué, même à temps
partiel, pendant onze mois consécutifs ou non.
A) La période d’essai des correcteurs à domicile est d’un mois. La période d’essai
des travailleurs à domicile est d’un mois, deux mois ou trois mois en fonction de la
classification qui leur est attribuée.
Si, pendant la durée du préavis, après rupture du fait de l'éditeur, celui-ci peut à
nouveau confier un travail au correcteur à domicile ou au travailleur à domicile, le contrat
n'est pas définitivement rompu et une nouvelle période de collaboration peut s'engager sans
qu'il y ait lieu, le cas échéant, de verser des indemnités de licenciement.
Dès lors qu'une des parties veut interrompre cette période de suspension du contrat
et dans la mesure où l'une des parties ne peut satisfaire à une demande ou à une offre de
travail, le préavis de rupture est ouvert.
La prime de transport doit être versée à raison de 1/25e de son montant mensuel par
journée comportant des déplacements pour la remise ou pour la livraison du travail achevé.
Lorsque l'éditeur assure la remise du travail et le fait prendre une fois qu'il est achevé, la
prime de transport n'est pas due.
79
ANNEXE V
2˚) a) Dans les entreprises d'au moins cinquante salariés, il est créé des délégués
syndicaux dont la protection sera assurée conformément à la législation en vigueur.
Sont considérés comme délégués syndicaux ceux existant actuellement, ainsi que
ceux désignés par les syndicats représentatifs dans l'entreprise. Si plusieurs syndicats
relèvent de la même confédération, ils devront s'entendre pour ne désigner qu'un seul
délégué.
3˚) Les missions de l'organisation syndicale dans l'entreprise sont celles du syndicat
dans l'organisation sociale.
5˚) Le libre affichage des communications syndicales aura lieu dans des conditions
permettant une information effective des travailleurs, avec communication simultanée à la
direction.
6˚) Dans la mesure où ce sera possible, un local sera mis à la disposition des
délégués, dans des conditions à déterminer en accord entre les délégués syndicaux et la
direction, sous réserve du respect des dispositions de l'article l 412.9 du code du travail.
7˚) Des réunions pourront être tenues, en dehors des heures de travail, dans un local
mis à la disposition par l'entreprise, et dans des conditions à déterminer en accord entre les
délégués syndicaux et la direction.
80
ANNEXE VI
1˚) d'un représentant et d'un suppléant par organisation syndicale et par catégorie de
personnel. Représentants et suppléants sont nommément désignés par leur centrale ;
Elle étudie les modalités d'information des entreprises, des comités d'entreprise et
des salariés sur les moyens de formation mis à leur disposition.
C'est elle également qui désigne ses représentants aux conseils de perfectionnement
de l'A.S.F.O.R.E.D. pour la conception détaillée des programmes.
ANNEXE VII
Une nouvelle convention collective a fait l’objet d’un accord le 14 janvier 2000. Elle
entrera en vigueur ce même jour.
Les parties signataires de cette convention sont convenues le même jour de préciser
dans le présent accord les dispositions transitoires rendues nécessaires par sa mise en
place.
A) Pour les agents de maîtrise, techniciens et cadres déjà présents dans l’entreprise à la
date d’entrée en vigueur de la nouvelle convention collective de l’édition, il conviendra
d’effectuer une comparaison entre :
L’indemnité de licenciement versée au salarié sera celle du montant retenu comme étant
le plus favorable
82
— sous réserve des dispositions du code du travail propres aux accidents du travail et
aux maladies professionnelles, les agents de maîtrise, techniciens et cadres licenciés se
voient verser une indemnité de licenciement d'un demi-mois de salaire par semestre avec un
minimum d’un mois après six mois de présence et un maximum de dix-huit mois.
Les salariés qui auraient bénéficié d’une prime d’ancienneté ou d’une revalorisation
de son taux au cours de l’année 2000, en application de la convention collective nationale de
l’édition du 6 janvier 1994, percevront effectivement cette prime, dont le montant sera intégré
à leur salaire réel.
er
BARÉMES MINIMA au 1 janvier 2001 AVEC MINIMA D’ANCIENNETÉ INTÉGRANT
UNE VARIATION DE 2,5 % TOUS LES QUATRE ANS
Une nouvelle convention collective a fait l’objet d’un accord le 28 septembre 1992.
Les parties signataires de cette convention sont convenues le même jour de préciser
dans le présent accord les dispositions transitoires rendues nécessaires par la mise en place
de la nouvelle convention collective nationale de l’édition.
Cet accord a la même valeur juridique que le texte de la convention collective durant
toute la période où ses dispositions seront en vigueur.
Des fonctions et des emplois nouveaux apparaissent, tandis que d’autres sont
abandonnés. Certaines fonctions et certains emplois sont modifiés de façon importante.
Les nouvelles classifications prennent en compte cet état de fait, tout en permettant
une gestion optimale du personnel des entreprises et en offrant aux salariés des
perspectives de carrière motivantes, méritées par l’expérience et l’actualisation des
connaissances, en particulier grâce à la formation permanente.
Le principe d’une classification ouverte a été choisi, capable d’intégrer à l’avenir les
fonctions et emplois nouveaux qui seront créés dans la profession.
C’est pourquoi il a été convenu d’adopter, pour l’ensemble des salariés, un nouveau
système qui utilise comme critère de classification hiérarchique le niveau objectif de l’emploi,
évalué en considération :
Toutefois, les modalités pratiques d’application diffèrent selon qu’il s’agit des employés ou
du personnel d’encadrement.
Les niveaux de bases retenus pour l’organisation des classifications des employés
sont les suivants :
Employés :
La diversité qui existe dans la structure et l’importance des entreprises autant que
dans la nature des fonctions occupées par les cadres, techniciens et agents de maîtrise, le
même titre pouvant recouvrir des contenus très différents, ne permet plus en effet d’établir
une énumération complète des postes.
Le principe d’une classification ouverte a été choisi, capable d’intégrer à l’avenir les
fonctions et emplois nouveaux qui seront créés dans la profession.
— cadres (C1a, C1b ; C2a, C2b, C2c ; C3a, C3b, C3c ; C4, C5).
er
Art. 1 . — Modalités de mise en place de la convention collective signée le
28 septembre 1992 dans ses dispositions relatives aux classifications
86
er
Les nouvelles classifications entreront en vigueur au plus tôt le 1 janvier 1994 et au
plus tard le premier jour suivant la fin du dix-huitième mois après la signature du présent
accord.
Il est expressément convenu entre les parties signataires que les nouvelles
classifications doivent être appliquées sans référence à l’ancien système, mais en observant
la procédure d’évaluation retenue.
En tout état de cause, une fois la classification déterminée, chaque intéressé se voit
attribuer une dénomination d’emploi correspondant à ses fonctions dans l’entreprise :
maquettiste, directeur de fabrication, directeur commercial, etc.
Les salaires réels sont acquis et ne peuvent subir une diminution du fait de la mise en
application de la nouvelle classification. La structure de chaque salaire est mise en harmonie
en fonction de ce principe.
Son secrétariat est assuré par le Syndicat national de l’édition, notamment en ce qui
concerne la convocation des parties.
Art. 4. — Extension
Art. 5.
Les entreprises ou leurs établissements dont l’activité principale n’est pas l’édition de
livres au sens de la présente convention, et qui appliquent actuellement la convention
collective nationale de l’édition, continueront à l’appliquer, tant que la mise en place d’une
autre convention collective, étendue ou dont le contenu correspondra aux normes requises
pour obtenir un arrêté d’extension, n’aura pas été négociée à l’intérieur de l’entreprise dans
les conditions prévues par la législation en vigueur.
Art. 2.
« Les entreprises ou leurs établissements dont l’activité principale n’est pas l’édition
de livres au sens de la présente convention, et qui appliquent actuellement la convention
collective nationale de l’édition, continueront à le faire tant que l’application d’une autre
convention collective, étendue ou dont le contenu correspondra aux normes requises pour
obtenir un arrêté d’extension, n’aura pas été négociée à l’intérieur de l’entreprise ou de
l’établissement, dans les conditions prévues par la législation en vigueur. »
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CONVENTION DE COLLABORATION
ENTRE
D’une part,
ET
D’autre part,
Art. 1. — Objet
— Les deux parties mobiliseront leurs moyens et leurs réseaux afin d’offrir aux
entreprises et aux salariés du secteur de l’édition et de la librairie de la région Île-de-
France un service de placement visant à :
• améliorer la convergence des offres d’emploi du secteur professionnel, leur diffusion
et leur traitement ;
• apporter leur aide aux entreprises qui sont dans l’obligation de réduire leurs effectifs
(convention de conversion, pré-bilans dans le cadre du nouvel accord
(A.N.P.E./U.N.E.D.I.C.)).
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Art. 3. — Objet
Des réunions techniques périodiques seront organisées par des représentants des
deux cosignataires, visant à la mise en œuvre concrète de la présence convention.
La présente convention prendra effet à la date du 4 mai 1992, pour une durée d’un
an renouvelable, au vu d’un bilan qui sera effectué afin d’être soumis à la Commission
paritaire emploi-formation de l’édition et au Comité régional de l’A.N.P.E.