Dictée Corrigée.
Dictée Corrigée.
L’école était l’avant dernière maison en allant vers la plage. La rentrée ! Le matin, de bonne
heure, les enfants débouchaient de tous les côtés, de tous les coins, de toutes les ruelles avec
des sacs sous les bras, des cerceaux en mains. L’école bruyante, mouvementée, animée,
revivait. Elle faisait penser le retour des tisserins dans les palmiers (….) partout des chants,
des appels, des cris. Les anciens se saluaient joyeusement tandis que les nouveaux, dépaysés
cherchaient un maintien (…) .
Voilà le Directeur, un homme grand, à la démarche calme. A son approche, les bruits
cessaient.
Bernard B. DADIE.
QUESTIONS
Chez nous, quand le mil est mûr et prêt à être récolté, un homme se déguise et met un
masque.
Sur sa tête, il coiffe un bonnet rouge. Sa figure est couverte par le masque. Il tient une lance
badigeonne de poudre rouge. Autour de ses hanches, il a attaché des rameaux qu’il agite en
chantant. Lorsqu’ il arrive, les hommes se groupent autour de lui et chantent. Ensuite ils vont
se promener dans les champs de mil pour remercier le dieu qui leur a donné la récolté.
Abba DAOUDOU
QUESTIONS
IV. Conjugue les verbes suivants au présent de l’indicatif avec les sujets
tu et ils : se promener dans les champs, tenir une lance.
I. les hommes du village organisent cette danse de masque pour manifester leur joie,
remercier le dieu qui leur a donné la récolte.
II. Explications :
le masque : Quelque chose dont on se sert pour cacher son visage, sa figure.
Se déguise : se rendre méconnaissable (avec un masque), se masquer
la récolte : la moisson, le fait de recueillir les épis de mil, maïs….
IV. Conjugaison
Se promener dans les champs au présent de l’indicatif : tu, ils.
Tu te promènes dans les champs ; ils se promènent dans les champs.
Tenir la lance au présent de l’indicatif : tu, ils.
Tu tiens la lance ; ils tiennent la lance
Calmann LEVY.
QUESTIONS
II. Dans le texte relève le passage dans lequel l’auteur fait le portrait du marchand de lunettes.
II. le passage dans lequel l’auteur fait le portrait du marchand de lunettes est :
C’était un petit homme tout à fait chauve avec un crâne informe, des yeux sombres et
enflammés, des joues pâles et un long barbe d’un noir bleu.
Robert.
QUESTIONS
1. Explique les mots et expressions suivants : hauts fourneaux, barbelés, clous, étriers.
3. Conjugaison : Fabriquer
Je fabriquerai Je fabriquais
Tu fabriqueras Tu fabriquais
QUESTIONS
Nazi BONI.
QUESTIONS
I. Ecrivez deux phrases dans le texte qui montre que c’est le début de l’hivernage.
I. Les Deux phrases dans le texte qui montrent que c’est le début de l’hivernage sont: on
s’engage sur une piste humide et glissante. Il faut préparer le terrain pour les prochaines
semailles.
A.ADOGNON.
QUESTIONS
1. A partir de ce texte, construis trois phrases qui montrent qu’il fait très froid dans ce village.
2. Explique les mots suivants puis emploie-les dans une phrase : concession, méchanceté.
4. Mets les verbes conjugués de la phrase suivante au passé composé et au passé simple
« Trois fois de suite la coche de l’école avait tinté, mais bien après huit heures, la classe
n’était pas pleine. »
1. Trois phrases montrant qu’il fait très froid dans ce village sont: Ce matin il faisait tellement
froid que les gens ne voulaient pas sortir de chez eux. Dans certaines cours les adultes et
enfants encerclaient le feu. Et beaucoup d’élèves avaient peur du froid, ils sont partis en
retard à l’école.
2. Explication et emploie des mots suivant
Concession : maison, habitat. Notre concession fait face à la mosquée
méchanceté : cruauté, ici extrême rigueur. Sa méchanceté dépasse les limites.
3. Analyse des mots suivants
régnait : verbe régner, 1er groupe, conjugue à la 3eme personne du singulier, à
l’imparfait de l’indicatif, voix active, à pour sujet ‘‘Le froid’’
Sa : adjectif possessif, féminin singulier, détermine ‘‘ méchanceté’’.
Plusieurs : adjectif indéfini, féminin pluriel, détermine ‘‘concessions’’
aucun : adjectif indéfini, masculin singulier, détermine ‘‘cri’’
huit : adjectif numéral cardinal, féminin pluriel, détermine ‘‘heures’’
4. La phrase suivante : « Trois fois de suite la coche de l’école avait tinté, mais bien après
huit heures, la classe n’était pas pleine. »
Au passé composé : « Trois fois de suite la coche de l’école a tinté, mais bien après
huit heures, la classe n’est pas pleine. »
Au passé simple : « Trois fois de suite la coche de l’école tinta, mais bien après huit
heures, la classe ne fut pas pleine. »
Dictée : A l’infirmerie
QUESTIONS
1. le petit garçon rêve de se réveiller à l’infirmerie parce qu’il souffre d’avance de la triste de
grammaire. A l’infirmerie il se sent triste. Il était volé, oublié, écœuré des tisanes fades, au lit
moite et des heures sans visage.
Jean de la FONTAINE.
QUESTIONS
Tout n’était que lumière, poussière, joie, tumulte ; les uns dépensaient, les autres gagnaient,
les uns et les autres étaient également joyeux. Les enfants se suspendaient aux jupes de leurs
mères pour obtenir quelque bâton de sucre ou montaient sur les épaules de leurs pères pour
voir un escamoteur éblouissant comme un dieu. Et partout circulait, dominant tous les
parfums, une odeur de friture qui était l’encens de cette fête.
Baudelaire.
QUESTIONS
5. a- A quel temps et quel mode sont conjugués les verbes de cette dictée ?
b-Conjugue la première phrase au présent et futur simple de l’indicatif.
Dictée : La danse.
DICTEE CORRIGEE/ 2 CYCLE FONDAMENTAL/ Mr. B SIDIBE 10
Appel du « Sabar » retentissait loin dans le bourg.
Le tam-tam commença de résonner, les battements de mains rythmèrent sa cadence et le
« Sabar » invita les petites à danser. Ne passaient-elles pas habituellement tout leur temps à
s’exercer, à imiter les déhanchements, les esquives, les lentes évolutions et les poses de leurs
aînés ? Maintenant, elles allaient danser pour de bon la vraie danse des grandes. Une fillette
bondit, se donne le spectacle, elle lève une jambe puis une autre, déplie son bras en avant,
marche par lentes foulées. Ses épaules roulent, son corps fléchit par saccades, s’affaisse,
marque des envies de se détacher pour courir, tantôt à droite, tantôt à gauche. Le griot, étourdi
par cette avalanche de danseuses, ne savait de quel côté aller. Il battait éperdument son tam-
tam.
Abdoulaye SADJI.
QUESTIONS :
I. Explique et emploie les mots suivants dans une phrase : retentissait, cadence, éperdument,
bourg.
III. Conjugaison :
b) Donne l’infinitif de tous les verbes du troisième groupe se trouvant dans le texte.
c) Conjugue le verbe battre à la 1ere personne du singulier et du pluriel à tous les quatre
temps simples de l’indicatif.
IV. Trouve le suffixe du mot fillette et forme trois mots avec le suffixe -ette.
III. Conjugaison
b-L’infinitif des verbes du troisième groupe se trouvant dans ce texte : allait : aller,
savait : savoir, battait : battre.
c- Le verbe battre aux temps simples de l’indicatif, avec comme sujets : Je, Nous, Vous.
IV. Le suffixe du mot fillette est –ette (suffixe) ; trois mots formés avec ce suffixe même :
cadette, oreillette, pochette
Marie NOEL
QUESTIONS
1. Explique et emploi les mots suivants dans une phrase : la baguette, alentour, traire.
4. Recense et classe tous les verbes du texte selon qu’ils soient du 1er, 2eme ou 3emegroupe.
5. Conjugue les verbes Vouloir et faire à l’imparfait, au passé simple de l’indicatif avec les
sujets « je et nous »
QUESTIONS
1. Aïcha a décidé d’allez chez la coiffeuse parce qu’elle songe à se faire belle en prévision de
la fête du mouton.
4. A-Construction de phrases :
S+ V+ COD : Nous regardons le match.
S+ V+ COI : Binta téléphone à son oncle.
S+ V+ COD+ COI : il demande les renseignements à son ami.
Dictée: La circoncision
Camara LAYE.
QUESTIONS
1. Pourquoi l’auteur voulait-il cacher sa peur ? (exprime ton idée par tes propres phrases).
2. Explique les mots et expressions suivants : une anxiété, un beau père, perdre la face.
1. l’auteur voulait cacher sa peur parce que parmi les gens qui leurs regardaient il y aurait par
hasard son futur beau père.
2. Explication des mots et expressions
une anxiété : inquiétude, un beau père : le père de sa femme,
perdre la face : avoir son honneur, sa dignité mis à mal, ici perdre l’estime.
3. Analyse des mots soulignés
notre : adjectif possessif, féminin singulier, détermine ‘‘fatigue’’
grandissait : verbe grandir, 1er groupe, conjugué à la 3emepersonne du singulier,
à l’imparfait de l’indicatif, sens intransitif, voix active, à pour sujet ‘‘anxiété’’
Nous : pronom personnel complément, masculin pluriel, complément d’objet direct
de ‘‘observaient’’
4. Conjugaison : la phrase suivante au présent et passé simple de l’indicatif :
Au présent de l’indicatif : « Parmi ces hommes qui nous font face, se trouve peut être mon
beau père, un parent futur ; ce n’est pas l’heure de perdre la face. »
Au passé simple de l’indicatif : « Parmi ces hommes qui nous firent face, se trouva peut être
mon beau père, un parent futur ; ce ne fut pas l’heure de perdre la face. »
A mes yeux c’est à l’école que les enfants prennent la mesure du monde et de la société. Ce
qui me paraissait essentiel, c’est de leur ouvrir l’esprit à la vie, de leur faire comprendre que
la terre est ronde, infinie et diverse et que chaque individu qu’il soit blanc, noir ou jaune a le
droit et le devoir de penser et décider par lui-même. Je ne leur ai jamais caché que tous autant
qu’ils étaient, ils n’échapperaient pas à la réalité sociale et que, au bout du compte, ils
devraient travailler pour gagner leur vie.
Emile CARLES
QUESTIONS
I. Explique et emploie les mots suivants dans une phrase: gosse, infinie, devoir.
II. Analyse les mots soulignés dans le texte : prennent, ronde, ils (devraient).
QUESTIONS
III. a- Transforme la phrase suivante : « Le plus grand monarque est moins enviable. » en une
phrase déclarative, emphatique et exclamative.
b- Construit deux phrases simples et une phrase complexe
IV. Mets cette phrase : « Il peut prendre cent formes de vie. » au passé simple de l’indicatif,
au conditionnel et subjonctif présent.
III. a- Transformation
Phrase déclarative : Le plus grand monarque est moins enviable.
Phrase emphatique : Le monarque, le plus grand est moins enviable.
Phrase exclamative : comme le plus grand monarque est moins enviable. !
La pluie tombait inlassable, obstinée. La terre vomissait l’eau au fur et à mesure qu’elle la
buvait et l’eau emplissait les rizières où les oiseaux aquatiques s’abattaient par bandes. La vie
du cultivateur n’est pas du tout repos : semer, sarcler, buter, puis attendre la récolte. Mais
lorsqu’il a la joie de voir son travail achevé, son champ mûrir sous ses yeux, sa semence se
dresser devant lui, caressée par le vent ou couchée sous la rosée, on oublie sa fatigue, on
regrette de n’avoir pas donné davantage sa force et l’orgueil et la joie vous pénètrent le cœur.
Oui, la vie, cette vie de laboureur est une belle vie.
SEMBENE Ousmane.
QUESTIONS
I. Compréhension :
a-L’auteur résume la vie du cultivateur en quatre mots : lesquels ?
b-Quels sentiments le cultivateur éprouve-t-il en voyant le champ mûrir ?
II. Emploie chacun des mots suivants dans une phrase : inlassable, rizières,
rosée, s’abattaient par bandes.
IV. Construis :
a-Dans la deuxième phrase du texte, retrouve les différentes propositions,
puis donne la nature de chacune d’entre elles.
b-La dernière phrase du texte est une phrase déclarative. Transforme-la en
une phrase emphatique.
I. Compréhension
a-L’auteur résume la vie du cultivateur en quatre mots : semer, sarcler, buter,
puis attendre la récolte
b- Les sentiments que le cultivateur éprouve en voyant son champ mûrir sont
le sentiment de joie de voir son travail achevé, aussi le sentiment de regret de
n’avoir pas donné davantage sa force
IV. Construction
Et
[L’eau emplissait les rizières] [Où les oiseaux aquatiques s’abattaient par bandes]
P.P P.S. Relative, C.C de lieu.
Cette phrase est une phrase complexe formée deux propositions subordonnées liées par la
conjonction de coordination et, la 1ere est une Proposition Subordonnée Conjonctive
Complément Circonstanciel de Condition et la seconde Proposition Subordonnée Relative
Complément Circonstanciel de Lieu.
b-La dernière phrase du texte : « Oui, la vie, cette vie de laboureur est une belle vie.» en
phrase emphatique : Oui, c’est une belle vie, cette vie de laboureur.
Des mois, des années durant, la terre se consume sous un ciel inaltérable. Au ras du sol, tout
plie et s’accroupit sous le vent sec et les souffles brûlants. Les plantes se couvrent de nœuds
épineux, les animaux deviennent avares de leurs mouvements.
Un jour pourtant, venu on ne se sait d’où, un vent léger et humide se lève. Des nuages
s’amassent rapidement dans le ciel, une à une, les premières gouttes de pluie s’écrasent sur le
sol, aussitôt bues par le sable. En quelques heures le ciel va déverser l’eau d’une année…
l’eau se répand partout, arrache les terres meubles, noie les sables et transforme le désert en
lac. Mais avant que le sol puisse être profondément imprégné, brusquement la pluie s’arrête
et le ciel vire au bleu. Le sable avale d’un trait ce qui reste d’eau.
QUESTIONS
I. Relève dans le texte les passages qui montrent l’état désastreux du désert.
Le corps arqué, les bras tendus, les deux lutteurs se menacent du regard, semblables à deux
béliers qui vont s’affronter. Ils tournent l’un autour de l’autre, avançant la main, la retirant
furtivement, cherchant à s’aborder dans une prise avantageuse.
Founeynou fonce comme une sagaie, les deux adversaires se prennent à bras-le-corps ; de
savanes attaques, d’adroites esquives. Après deux minutes de lutte brutale ; mais souple et
pleine de calculs, Pâté déclenche son coup redoutable, son djinn dont lui seul détient la
technique infaillible ; son adversaire s’écoule. Des cris de triomphe jaillissent et c’est un
brouhaha immense mêlé aux notes délirantes du tam-tam qui salue le vainqueur.
Ousmane SOCE.
QUESTIONS
I. De quel sport s’agit-il dans le texte ? Qui remporte la victoire ? Comment la réussite-il ?
III. Explique les mots et expressions suivants : l’arène, adversaire, infaillible, des cris de
triomphe.
I. le sport dont il s’agit est la lutte. C’est Pâté le vainqueur, il a réussi grâce à l’aide
de son djinn dont lui seul détient la technique infaillible.
[Le corps arqué], [les bras tendus], [les deux lutteurs se menacent du regard], [semblables à
deux béliers qui vont s’affronter]. La première phrase est une phrase complexe formée de trois
propositions indépendantes et d’une proposition subordonnée relative explicative. Les deux
premières sont elliptiques.
Le petit écran commence d’envahir le monde civilisé. Pacifique conquête qui de nation à
nation, de foyer à foyer, change la structure de nos loisirs ! Conquête décisive.
La technique de la télévision représente une étape nouvelle et décisive dans cette conquête du
public oisif par les techniques de diffusion. Elle se présente à nous à la fois comme une
récapitulation de ce qui l’avait précédée et comme une avancée percutantes […] Elle utilise,
lorsqu’elle le veut, à la fois l’image, le son, et si cela lui est nécessaire, l’écrit. Elle prend
place triomphalement au premier plan des loisirs modernes. Elle met à la disposition de
chaque foyer qui la possède un journal permanent, omniprésent, un cinéma, une scène de
théâtre, des périodiques spécialisés, une salle de concert, une université en image.
QUESTIONS
V. Trouve deux mots de la même famille que Nation et emploi-les dans une phrase.
Rien ne peut la remplacer, ni le cours parlé, ni l’image projetée n’ont même le pouvoir
éducatif. Le livre est un moyen d’instruction, de distraction mais aussi de dépassement.
Aucun homme n’a assez d’expérience personnelle pour bien comprendre les autres, ni pour
bien comprendre lui-même. Nous nous sentons tous solidaires dans ce monde immense et
fermé. Nous en souffrons. Nous sommes choqués par l’injustice des choses et des difficultés
de la vie.
Les livres nous apprennent que d’autres plus grands que nous ont souffert et cherché comme
nous.
Nous vivons en un temps ou les hommes ont des droits égaux. Cette puissance du peuple
qu’est la démocratie exige que les masses soient instruites de tous les grands problèmes.
J’entends bien qu’elles reçoivent de plus en plus un enseignement dans les écoles mais cet
enseignement ne peut pas être complet si la bibliothèque ne devient pas l’auxiliaire de l’école.
André MAUROIS.
QUESTIONS
V. Construis une phrase contenant une subordonnée de temps et une subordonnée de cause.
REPONSES AUXQUESTIONS
I. Les expressions qui montrent l’importance de la lecture sont : Le livre est un moyen
d’instruction, de distraction mais aussi de dépassement
II. Explication des mots et expressions
image projetée : une image envoyée sur une sur surface, un écran,
un moyen d’instruction : qui permet de s’instruire,
choqués : blessés intérieurement, gênée, l’auxiliaire : adjoint, compagnon.
IV. La phrase suivante : «Le livre est un moyen d’instruction, de distraction mais aussi de
dépassement »
Au plus-que-parfait
[Avant que vous n’arriviez de nos randonnés], [je me suis mis à manger], [parce que j’avais
trop faim.] sub de temps P.P sub de cause
Dictée: Le silence.
Thierry MAULNIER.
QUESTIONS
II. Que signifie les mots suivants : intoxiqué, imperméable, stupéfiant, angoisse.
IV. a- Relève dans le texte une phrase complexe formée de deux propositions
indépendantes juxtaposées.
Dictée : Conseils
Quoique vous fassiez, vous aurez à étudier. Je vais vous donner quelques conseils.
Pour bien étudier, il faut deux instruments : un livre et un maître. Un livre sans maître est
souvent une lettre morte parce que le livre ne s’explique lui-même dans les endroits obscurs.
QUESTIONS
I. Pour bien étudier, certains instruments sont nécessaires. Lesquels ?
II. Explique : endroits obscurs, consigne, aimer avec passion, parfait.
III. Analyse grammaticale des mots et expressions soulignés :
IV. Construis une phrase avec « sous prétexte que », une phrase avec « si bien que » ;
puis analyse les logiquement dans un tableau.
REPONSES AUX QUESTIONS
II. Explication :
endroits obscurs : parties contenant des idées abstraites ou confuse.
consigne : rapporte par écrit. aimer avec passion : tenir sans faille,
manifester un amour intense et exclusif, parfait : sans défaut.
Construction.
Analyse logique.
QUESTIONS
I. Explique la phrase suivante : « nous sommes un, car nos frères c’est nous et nous
c’est nos frères. »
II. Explique les mots et les expressions suivants : dépouillé, languit, sève.
IV. Relève dans le texte une phrase interrogative : mets les réponses données à la forme
négative.
I. « nous sommes un car nos frères c’est nous et nous c’est nos frères. » :
être un et indivisible, faire mains dans la main pour progresser l’ensemble.
II. Explication des mots et expressions
dépouillé : ôté, enlevé. Languit : souffre, se morfond.
Sève : ici l’énergie, la vigueur.
III. Analyse grammaticale des mots soulignés
force : nom commun, féminin singulier, complément d’Objet direct ‘‘fait’’
ses : adjectif possessif, féminin pluriel, détermine ‘‘feuilles’’
puissance : nom commun, féminin singulier, complément du nom ‘‘le vent’’
convoitise : nom commun, féminin singulier, complément du nom ‘‘l’ardeur’’
qui : pronom relatif, féminin singulier, sujet de ‘‘nourrit’’
IV. La phrase interrogative du texte et les réponses données à la forme négative.
« Combien êtes-vous ? » « Nous ne sommes qu’un, car nos frères, ce ne sont que nous et
nous ne sommes que nos frères. »
QUESTIONS
-une foule enthousiaste, une inhumation, la souveraineté, les mânes des ancêtres.
IV. Transforme la phrase suivante en une phrase interrogative au registre soutenu puis en une
phrase interro-négative.
« Ces cérémonies ont lieu le soir ».
I. la foule était plus bavarde, plus enthousiaste, cette fois-ci puisqu’il ne s’agit pas d’une
inhumation mais plutôt des cérémonies marquant l’entrée officielle en fonction du nouveau
chef.
Elle ressemble à une jolie brute. Grande, vigoureuse comme un automate, les yeux vides
comme ceux des statues, le geste pourtant languissant mais la voix rauque et le pas large, elle
incarne en ce temps de force et de jeunesse la paysanne type de cette espèce en voie de
disparition. Si ses reins sont si cambrés, ses bras si musclés, c’est parce que depuis qu’elle a
pris le chemin des champs, elle a connu la vie au milieu de l’effort. Elle n’a jamais songé à un
moment de répit ; sous la chaleur torride ou la pluie diluvienne, ses journées entières sont
écoulées, cernées par le décor de la jungle qui lui a fermé horizon et l’a abêtie. Le soir, elle
est rentrée jour après jour au village pour couper du bois.
QUESTIONS
L’ombre descend sur Ségou. C’est l’heure de la quatrième prière, cet instant privilégié où les
bruits prennent une autre densité dans la fraicheur bienfaisante du soir, où l’activité
redoutable avant l’opacité de la nuit. A l’ouest, le soleil se noie en flanques chatoyantes
parmi les rondeurs dorsales des timides hippopotames à l’odorat subtil qui attendent
l’obscurité pour aller, sur la rive opposée, brouter la savane. Des lavandières attardées
remontent vers la berge, une main retroussant le pagne au dessus des jambes éclaboussées de
gouttelettes, l’autre soutenant la calebasse en équilibre sur la tête haute. Sous les pagaies,
l’eau clapote. Les ‘‘bozos’’ amarrent leurs pirogues et en sortent les masses et le filet puants
où tranchent sur le menu fretin les ventres argentés des capitaines.
D’un minaret proche dégringolent les modulations du muezzin qui invite chaque musulman
au recueillement.
Génévière BELLY
QUESTIONS
III. Trouve deux mots de la même famille que proche et utilise chacun des
mots trouvés dans une phrase.
I. la phrase justifiant le titre : C’est l’heure de la quatrième prière, cet instant privilégié
où les bruits prennent une autre densité dans la fraicheur bienfaisante du soir, où l’activité
redoutable avant l’opacité de la nuit.
Il y a des hommes qui, sans cesse exposés au soleil, à la pluie… labourent la terre, déposent
dans son sein avec la semence qui fructifierait une portion de leur force et de leur vie, en
obtiennent ainsi la nourriture nécessaire à tous. Ces hommes-là sont des hommes du peuple.
D’autres exploitent les carrières, les forêts, les mines, descendent à d’immenses profondeurs
afin d’extraire le sel, la houille, le minerai, tous les matériaux indispensables aux métiers, aux
arts. Ceux-ci vieillissent comme les premiers dans un dur labeur, pour procurer à tous, les
choses dont tous ont besoin. Ce sont encore des hommes du peuple….
Ainsi tous ceux qui se fatiguent et qui se peinent pour produire et répandre les productions,
tous ceux dont l’action tourne au profit de la communauté, voilà le peuple.
QUESTIONS
II. Explique les mots suivants puis emploie-les dans une phrase : le labeur,
la communauté, le peuple.
I. titre et justification.
Titre : le Peuple. Justification : « tous ceux dont l’action tourne au profit de la communauté,
voilà le peuple. »
Jamais saison froide a été aussi mordante, plongeant villages et alentours dans un brouillard
opaque au lever du jour ! Jamais saison chaude si rude, imposant aux hommes et aux bêtes
des rigueurs extrêmes !
Comme de présages elles avaient devancé l’hivernage qui s’installait avec furie. Ne butant
contre aucun obstacle naturel, les eaux de ruissellement, aidées en cela par des vents
violents, arrachaient et transportaient les arbustes, les toitures des maisons, des débris divers
surtout des tonnes de poussière et de cailloux. Ces eaux se chargeaient de boue arrachée au
sol, tourbillonnaient sur elles-mêmes dans des excavations, lessivaient le sol et laissaient
après elles l’écorce terrestre complètement nue. Herbes, buissons et arbustes, vastes champs
de culture et habitations étendues des villages, rien n’échappait la force destructrice de
l’érosion.
Quand enfin les eaux et les vents se calmèrent, le spectacle qu’ils laissèrent était celui de la
désolation, de la ruine et de l’apocalypse. L’environnement se trouvait dégradé par l’érosion
et la survie des espèces hypothéquée par les méfaits de celui-ci.
QUESTIONS
II. Explique les mots et expressions suivants : « rigueurs extrêmes », « s’installait avec furie »,
« lessivaient », « l’environnement ».
III. Fais l’analyse grammaticale des mots et expressions soulignés dans le texte : (rude, se
chargeaient, nue, ruine, dégradé).
IV. a- Tourne la phrase suivante au plus-que-parfait de l’indicatif : « Quand enfin les eaux et
les vents se calmèrent, le spectacle qu’ils laissèrent était celui de la désolation, de la ruine et
de l’apocalypse. » ;
b- fais l’analyse logique de la dernière phrase du texte.
I. Titre et justification : Ce texte peut avoir comme titre : les méfaits climatiques ;
justification : les saisons froide et chaude sont devenues plus insupportable et pour les
hommes et pour les bêtes, et rien n’a pu échapper la force destructrice de l’érosion (Herbes,
buissons et arbustes, vastes champs de culture et habitations étendues des villages, rien
n’échappait la force destructrice de l’érosion.) pendant également la saison des pluies.
II. Explication des mots et expressions
rigueurs extrêmes : une situation délicate, dure, sévère.
S’installait avec furie : s’installait avec force, n’annonçait difficile.
Lessivaient : balayaient, nettoyaient, lavaient.
L’environnement : la nature, le cadre de vie, le milieu naturel.
«Quand enfin les eaux et les vents s’étaient calmés, le spectacle qu’ils avaient laissé a été
celui de la désolation, de la ruine et de l’apocalypse. »
La dernière phrase du texte est une phrase complexe formée d’une proposition indépendante
et d’une proposition elliptique coordonnées par la conjonction de coordination et
« L’environnement se trouvait dégradé par l’érosion [et] la survie des espèces hypothéquée
par les méfaits de celui-ci. »
La rue était maintenant déserte et silencieuse. Les lampadaires étaient allumés depuis un
instant seulement. Le ciel demeure à l’horizon. Un imperceptible vent passa. Le chat noir
aussi.
Le mendiant, assis dos au mûr d’un immeuble sombre et vétuste, s’étira et bailla. D’un regard
circulaire, il embrassa la rue étroite et maintenant calme du marché. Il tira à lui sa petite
cuvette de bois et compta les pièces de monnaie qui s’y trouvaient ; puis il fourra sa main
dans une poche de son boubou… et en retira d’autres pièces de monnaie qu’il compta aussi
avant de tout mettre dans un minuscule sac de toile. Il resta aussi un moment, pensif ; c’est
une pièce que lui avait donnée la dame au foulard. Elle lui en donnait tous les matins en
ressortant du marché et c’était son seul bon moment de la journée… tous les matins, il guetta
sa venue. Tous les matins sauf le dimanche. Elle ne venait jamais les dimanches ; c’est pour
cela que le mendiant n’aimait le dimanche, même si les gens lui donnaient beaucoup plus
d’argent ce jour-la.
QUESTIONS
-A quel moment de la journée le mendiant compte-t-il les pièces de monnaie qu’il a reçues ?
II. Explique les mots et expressions : vétuste, regard circulaire, minuscule sac.
III. Analyse les mots soulignés dans le texte : ciel, passa, bon (bon moment), tous (les matins).
V. Construis :
I. le mendiant n’aime pas le Dimanche parce que la généreuse dame qui lui donne de l’argent
tous matins ne vient jamais les Dimanches. Le mendiant compte les pièces de monnaie qu’il
a reçues le petit matin.
V. Construction
a-Proposition subordonnée conditionnelle :
Setou te dira la vérité à condition que tu lui promettes la discrétion.
-Proposition subordonnée finale :
j’aimerai beaucoup étudier afin que je puisse rendre service à mon pays.
b- Analyse logique des subordonnées obtenues :