La Guerre Du Vietnam
La Guerre Du Vietnam
La Guerre Du Vietnam
Dès le 25 mars 1954, certains haut placés de notre armée voyaient la possibilité d’intervenir au Viêt
Nam, en utilisant des bombardiers, afin de venir en aide aux Français pris dans une bataille de la
guerre d’Indochine. Malgré le rejet de cette idée par plusieurs politiciens, comme le président Dwight
D. Eisenhower qui souhaitait une intervention indirecte des USA par soutient financier et matériel au
Vietnam du Sud, le vice-président Nixon a annoncé publiquement que les États-Unis pourraient
intervenir dans la région directement. En 1954, Eisenhower a été le premier à faire référence
publiquement à la théorie des dominos.
C’est une théorie selon laquelle le basculement idéologique d'un pays en faveur du communisme
serait suivi du même changement dans les pays voisins, donc un effet domino. Nous avons utilisé cet
exemple afin de justifier nos interventions armées au Vietnam. En effet, si l'Indochine tombait sous le
régime communiste, les pays de la région deviendraient, eux aussi, communistes. Notre but,
éradiquer la contagion du communisme en Asie.
Cette théorie a permis d’expliquer simplement une situation complexe, de justifier une quelconque
intervention en Asie du Sud-Est et d’accroître, pour la population américaine, un sentiment de peur
sur le développement du communisme. Il était en fait plus simple de persuader l’opinion publique
qu’il fallait défendre la Nation américaine plutôt que de justifier une intervention dans une autre
guerre civile.
C’est donc en 1964, que nous avons envoyé nos premières troupes au Vietnam. Équipés de porte-
avions, de bombardiers, d'hélicoptères et de missiles modernes, nous avons affronté les fusils, les
grenades, les chars et l'artillerie antiaérienne de l'armée nord-vietnamienne et des forces du Viêt-
Cong, beaucoup plus précaires. Nous avons aussi largué 7,5 millions de tonnes de bombes sur le
Nord-Vietnam. Les B-52 américains ont été au centre de nos principales opérations. L’effectif de nos
hommes est passé de 125 000 en 1965 à 510 000 en 1967. Sans compter nos flottes et
l’investissement des troupes militaires thaïlandaises, sud coréennes, et australiennes pour nous
aider. A noter que les présidents Johnson et Kennedy ont continuer d’animer le sentiment fort des
américains contre le communismes et ont augmenter les effectifs militaires. De nombreux moyens
scientifique comme le largage des défoliants chimiques et du napalm, aux effets ravageurs sur la
population.
Après la mort du président Kennedy, qui a succédé au président Johnson, le président Nixon élu en
1969, tente de désengager l’armée américaine en lançant une politique de vietnamisation du conflit,
laissant la main aux soldats du Sud, tout en multipliant les offensives aériennes contre le Nord
Vietnam. Mais le régime du Sud n’a ni les moyens ni le soutien populaire nécessaire pour remporter
la victoire. Les conversations de paix, qui ont débuté dès la prise de fonction de Nixon, en tant que
président des USA, en 1969, ont beaucoup progressé. Les accords de Paris sont signés le 27 janvier
1973 : ils sont censés signer la fin de la guerre et marquer la paix entre les USA et le Vietnam du nord.
Après cet accord, nous avions 60 jours pour enlever toutes troupes du Vietnam, donc nous retirer du
conflit. Celui-ci se terminera officiellement en 1975.
Les conséquences pour notre pays ont été assez catastrophiques : environ 3% du PIB américain, donc
des centaines de milliard de dollars utilisé pour cette guerre. Cela a entraîné des déficits, de
l’inflation et une dépréciation du dollars. Il y a eu 60 000 morts et 350 000 blessés et mutilés. Le
Vietnam a subi des destructions massives de ses villes, infrastructures et surfaces agricoles. Enfin,
plus de 3,8 millions de civils et militaires vietnamiens sont morts, sans compter les effets radioactifs
des bombes sur les populations, dont certaines qui n’ont pas encore explosés.