CORRECTION SUJET Droit Administratif
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SUJET 2
Moussa, se trouvait au balcon de sa maison quand il fut blessé suite aux tirs
des policiers.
Dès lors se pose le problème de droit : Sur quelle base peut-on engager la
responsabilité de l’administration pour les dommages causés aux tiers lors des
opérations de police avec usage d’engins dangereux ?
La réponse à ce problème résulte de la règle dégagée par le juge dans l’arrêt
Lecomte. Conformément à la règle dégagée dans cette espèce, la responsabilité
de l’administration pour les dommages causés aux tiers lors des opérations de
police avec usage d’engins dangereux est engagée sur la base d’une
responsabilité sans faute fondée sur le risque
En l’espèce, Moussa était au balcon de sa maison quand il fut blessé par les tirs
des policiers ; Or, il est constant que s’il est évident que la qualité de tiers de
MOUSSA est établie car ne faisant pas partir des manifestants visés par
l’opération de police, il est encore évident que les tirs des policiers traduisent par
eux l’usage d’engins dangereux.
Par conséquent, il sied de conclure que la responsabilité de l’administration
pour les dommages causés à MOUSSA est une responsabilité sans faute fondée
sur le risque.
Des faits, il ressort que DAGO fut donc rétrogradé deux jours plus tard car
accusé d’être sympathisant du PDR.
Dès lors, se pose le problème de droit suivant : La mesure de rétrogradation
édictée aux motifs que la personne concernée est accusée d’être sympathisant
d’un parti politique, est-elle légale ?
Fondement : Arrêt RIOUX CE 26 octobre 1960 ; Constitue un détournement de
pouvoir, l’acte pris par une autorité administrative dans un but politique.
Application au cas d’espèce.
Conclusion : La mesure de rétrogradation de DAGO est entachée d’excès de
pouvoir car prise dans un but politique