Quel Est Le Type de Fréquentation Qui Prépare À Un Mariage Réussi?

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Quel est le type de fréquentation qui prépare à un mariage réussi?


Résolue3.79K vues4 juin 2019Vie familialeFréquentation mariage
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Omobonike1.22K Publiée le 4 juin 2019

Quel est le type de fréquentation qui prépare à un mariage réussi?


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Staff AdventDesk7.66K Publiée le 4 juin 20190 Commentez

La fréquentation qui prépare à un mariage réussi


Nancy L. Van Pelt
Bill et Nina se sont rencontrés à l’église. Ensuite, ils sont allés déjeuner ensemble. « Nous avons discuté des heures, raconte
Nina. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un avec qui je puisse me découvrir aussi rapidement des atomes crochus. Ce
premier soir, je l’ai mieux connu que tous les autres garçons avec qui j’étais déjà sortie. Je lui ai raconté à mon sujet des
choses que je n’avais jamais partagées avec personne. Nous sommes sortis ensemble tous les soirs pendant une semaine, puis
Bill m’a demandé ma main. Je savais que c’était le bon choix, et j’ai accepté. »
Bill aussi se souvient de cette première semaine : « Nina était la fille la plus intelligente et la plus belle que je n’aie jamais
rencontrée. Il m’était presque impossible de la quitter des yeux. Je voulais la toucher, la tenir. Elle avait un charme vraiment
sensuel. Nous nous sommes vus tous les jours. J’étais mordu. Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je l’ai aimée. Je savais
que c’était l’idéal. Il fallait qu’on se marie. »
Bill et Nina se sont mariés un mois après leur rencontre. Quatre mois plus tard, ils se sont séparés et ont demandé le divorce.
Qu’est-ce qui a dérapé ? Deux personnes bien, honnêtes dans leurs sentiments réciproques, se marient puis se retrouvent avec
un mariage en miettes, des espérances qui se sont effondrées. Pourquoi ? Elles ne se connaissaient tout simplement pas depuis
assez longtemps et ont été les victimes d’une tragique déficience de leur fréquentation.
Réfléchissez avant de franchir le pas
La plus grave erreur que l’on puisse commettre quand on sort ensemble est de se marier avant d’avoir maîtrisé l’ouragan des
premiers sentiments – les plus torrides – et de se retrouver marié à une personne totalement incompatible. La société voit là
un « échec matrimonial » de plus, alors qu’il s’agit en réalité d’un « échec de la fréquentation ».
Rien qu’aux Etats-Unis, on compte chaque année plus d’un million de divorces. La plupart des couples américains se marient
dans les sept mois suivant leur rencontre. Ces unions durent en moyenne sept ans, la moitié d’entre elles, environ, se
désintègrent dans les trois ans. Pourtant, il n’est pas un de ces couples qui ne se soit présenté devant l’autel, les yeux
scintillants de joie, se promettant amour et fidélité éternels, sans jamais songer qu’ils commettaient la plus grande erreur de
leur vie. Que sont donc devenus leurs chuchotements, les yeux dans les yeux, leurs tendres promesses, tous ces regards
caressants, ces enlacements passionnés, ces baisers brûlants et ces paroles d’amour ?
On se met à suivre le rythme des émotions plutôt que celui du bon sens et on se précipite pour prendre des engagements qui
risquent de donner des regrets par la suite. Or la relation d’amour instantanée, cela n’existe pas. Il faut pour des rapports
solides et durables un long rodage sur le thème « apprendre à te connaître ». C’est pour cela que j’insiste sur la nécessité
d’aller doucement et de prendre soigneusement la mesure des choses avant de faire le grand saut du mariage.
Sortir ensemble : les stades d’un processus
Quand on sort ensemble, on passe par sept stades. Chacun a sa fonction et son objet propres permettant de fonder une bonne
base de relation. Si l’on passe trop vite, ou pas du tout, par l’un de ces stades, il y aura une carence dans le développement de
la relation, et des problèmes à la clé.
Stade no 1 : l’amitié. Pendant cette période d’amitié, vous apprenez à vous connaître tout en prenant part à des activités non
sentimentales – sociales, récréatives, spirituelles et intellectuelles. La majeure partie d’entre elles est focalisée sur le groupe
et non sur le couple. C’est une étape plus insouciante et moins riche en émotions que celles qui vont suivre, puisqu’elle est
dénuée de toute nuance amoureuse ou sexuelle.
L’amitié cause moins de stress lorsqu’on sort ensemble, parce que ces deux relations ne sont pas semblables et qu’en amitié,
on n’a nul besoin de jouer le moindre jeu. Il est fréquent que des amis soient plus honnêtes l’un envers l’autre que ne le sont
des amoureux et il leur est possible de ressentir une intimité affective plus forte que ce qu’éprouvent les amoureux.
Nombre de bonnes raisons plaident pour que l’on soit amis avant de nouer des relations amoureuses. Si vous tombez
amoureux trop vite et que cela ne marche pas, il est rare que vous puissiez redevenir amis. Si vous prenez le temps
d’apprendre à connaître quelqu’un, avant tout dans un cadre d’amitié, et que vous laissez l’amour grandir lentement et
progressivement, il y a plus de chance que vous deveniez amis pour la vie, que vous épousiez ou non la personne en question.
De plus, les amours qui surgissent du jour au lendemain s’étiolent en général tout aussi vite. Il est d’ailleurs probable que
vous serez alors plutôt jugé sur des qualités superficielles, comme votre « look » ou votre physique, qu’en fonction de votre
personnalité.
Il est plus difficile de rester amis que de rester amants. Rien de plus facile, quand on rencontre quelqu’un qui nous attire, que
de passer à la vitesse supérieure, d’appuyer à fond sur l’accélérateur et de foncer. En l’absence de courbes, de déviations et
autres barrages, il est infiniment plus difficile de lever le pied et d’avancer lentement. Mais emprunter un chemin rapide et
aisé permet rarement de construire une relation durable car lorsque surviennent les conflits, on tend à choisir la solution de
facilité : abandonner le terrain.
Stade no 2 : sortir ensemble, avec insouciance. Il y a maintenant deux amis qui s’écartent du groupe pour des activités dont
ils savent désormais qu’ils aiment les pratiquer ensemble. Le niveau de leur engagement affectif restant faible, chacun est
libre de sortir avec d’autres. Ils ne se considèrent pas amoureux l’un de l’autre. Ils ont en commun de bons moments ainsi
qu’une amitié peut-être prometteuse pour l’avenir.
Il faut qu’un couple demeure de six à douze mois au stade de l’amitié et des sorties ensemble sous le signe de l’insouciance.
C’est la période qui permettra de connaître les goûts et ce qui plaît moins, l’environnement, les habitudes et le comportement
de chacun. Si ce que ces deux personnes apprennent à ce rythme tranquille correspond à leurs attentes, elles peuvent passer
en douceur au troisième stade. Il est possible de rester amis pendant des mois, voire des années, sans devenir amoureux.
Stade no 3 : sortir ensemble, de façon spéciale. C’est une étape intermédiaire. Les liens affectifs croissent au sein du
couple, mais on n’est pas encore parvenu à l’engagement nécessaire pour une relation sérieuse. Tous deux passent plus de
temps ensemble, mais ce n’est pas encore régulier.
Stade no 4 : sortir ensemble sérieusement. On est arrivé au stade où un accord tacite entre les deux personnes veut qu’elles
ne sortent plus avec d’autres. Elles se rencontrent plus souvent que quand elles sortaient ensemble avec insouciance. Pour la
première fois, elles font appel à des mots comme « promesse » et « personne d’autre ». Cette période sérieuse leur donne
l’occasion de s’examiner mutuellement avec soin, sans s’engager en vue du mariage. Elle permet aussi de mettre leur relation
à l’épreuve de manière approfondie. C’est alors que l’on verra si les deux personnes concernées sont capables de maintenir
leur engagement envers une seule et unique relation – question vitale à résoudre absolument avant d’envisager le mariage.
Arrivés à ce stade, les deux membres d’un couple peuvent penser qu’ils sont amoureux, mais ne pas en être encore certains.
Or, ce moment leur offre la possibilité d’apprendre à faire confiance et à se confier à une personne du sexe opposé sur une
période prolongée. De nombreux traits de leurs personnalités peuvent alors être observés – le sens de l’humour, la capacité
d’écoute, les manières, l’attention aux autres, la fiabilité, la dimension spirituelle et la maturité, la façon de traiter les
divergences d’opinion et l’aptitude à bien communiquer.
Sortir ensemble sérieusement constitue une période d’essai concrète durant laquelle un couple peut prendre des décisions
intelligentes en ce qui concerne leur compatibilité. Cela implique aussi l’intensification des sentiments amoureux, le couple
passant plus de temps seul. Les pulsions sexuelles risquent de culminer et de se manifester à un rythme insurmontable. Cette
dimension va brouiller les cartes affectives et compliquer le processus de distinction entre engouement et amour vrai. Il faut,
à ce stade, faire preuve de renoncement, de patience et de discipline -– autant de traits qui contribuent grandement à
l’élaboration d’une relation durable. Ce stade fait naturellement le pont vers les pré-fiançailles et vers des fiançailles
officielles.
Stade no 5 : les pré-fiançailles. Les pré-fiançailles sont l’étape où un couple commence à discuter du mariage comme d’une
possibilité. Tous deux parlent de mariage, « un jour ». « Un jour, quand nous aurons fini nos études, quand tu auras eu ta
promotion, quand nous en aurons les moyens ou quand les circonstances seront devenues favorables… » Toutes ces
discussions, tous ces plans, sont provisoires, mais le couple lui-même est plus assuré d’être faits l’un pour l’autre. Plutôt que
finale et obligée, leur compréhension est d’ordre privé et personnel.
A ce stade, les membres d’un couple peuvent encore se demander, de manière approfondie, si leurs styles de vie respectifs et
si leurs personnalités sont suffisamment compatibles pour fonder un mariage. La plus grande part de ce que dont on ne
discutait, dans le passé, qu’au stade des fiançailles officielles est ici étalée en vue d’un examen minutieux. Une telle approche
doit donner plus de poids aux fiançailles formelles tout en permettant de réduire le nombre de fiançailles rompues.
Comme une communication efficace est le facteur le plus important contribuant à un mariage stable et satisfaisant, la tâche la
plus cruciale que doit se donner tout couple parvenu au stade no 5 consiste à évaluer et à améliorer ses aptitudes
relationnelles. C’est aussi pour chacun la dernière opportunité de rompre la relation sans que cela soit invivable pour toutes
les personnes concernées.
Stade no 6 : les fiançailles officielles. Les fiançailles officielles succèdent aux discussions sans jalon temporel déterminé,
propres au stade no 5. Leur apport réside dans un sentiment profond d’engagement et d’appartenance réciproques qui ne
caractérise pas la période où l’on sort sérieusement ensemble ni celle des pré-fiançailles. Plusieurs points, d’ailleurs,
distinguent les fiançailles officielles des pré-fiançailles. En premier lieu, l’annonce de fiançailles officielles sert de
notification publique, à l’intention des amis et des familles, qu’un couple entend se marier. Cela donne à tout l’entourage
l’opportunité de s’accoutumer au fait qu’une nouvelle unité familiale sera bientôt constituée et qu’un membre nouveau
rejoindra chacune des deux familles élargies. L’annonce publique consolide aussi le processus de fiançailles : plus il y aura
de gens qui seront au courant des fiançailles, plus il y aura de chances pour que le couple y donne suite et se marie. Ainsi
donc, des fiançailles secrètes ne sont pas de vraies fiançailles.
En second lieu, le futur marié offre un cadeau à sa future épouse pour attester de la solennité des fiançailles. Il y a là un
symbole de leur engagement l’un envers l’autre, engagement qui s’en trouve encore renforcé.
En troisième lieu, on fixe la date du mariage et on commence à en élaborer le programme. Se fiancer n’est pas une fin en
soi : c’est s’engager à se marier. Par conséquent, il faut qu’on prépare le programme du mariage. Des fiançailles où l’on
n’envisage aucune date de mariage perdent toute valeur.
Pendant les fiançailles, les manifestations d’affection seront plus intenses car le couple est en transition entre sa relation
préconjugale et le mariage. A cause de cette exigence d’assouvissement du désir naturel de passer à une intimité sans
restriction, la durée idéale des fiançailles est plutôt brève : de trois à six mois. Si un couple a consacré deux ans à se connaître
l’un l’autre avant les fiançailles, celles-ci n’ont pas besoin de durer longtemps.
Ce stade représente la dernière occasion d’observer son ou sa futur(e) partenaire avant la promesse définitive pour toute la
vie. C’est le moment ou jamais d’amener à la surface toutes les divergences demeurées en suspens ou de révéler les secrets
encore cachés, de vérifier et revérifier les évaluations réciproques.
Les fiançailles ne constituent pas un acte notarié unissant pour toujours les destins des membres du couple. Il est toujours
possible à un couple fiancé de décider de ne pas se marier – ce phénomène n’est pas rare : jusqu’à 40 à 50 % des fiançailles
aboutissent à la rupture. Aussi dur à vivre que cela puisse être, des fiançailles rompues valent mieux qu’un mariage brisé.
Etablir le programme des noces n’est pas la tâche la plus importante à accomplir pendant les fiançailles. Ce qui compte le
plus c’est de suivre une préparation préconjugale dispensée par un pasteur qualifié ou par un conseiller conjugal
professionnel. Tous les couples devraient bénéficier d’au moins six séances d’accompagnement avant de se marier.
Stade no 7 : le mariage. Le mariage diffère des six étapes précédentes car c’est l’acte ultime, source d’obligations et que
seuls les procédures judiciaires et les tribunaux peuvent dissoudre dans le cadre du divorce. Ce doit être la poursuite de la
phase sentimentale du stade préconjugal, dont l’affection, le respect, la courtoisie et le partage des bons moments, sont les
caractéristiques.
La charrue avant les bœufs
Malheureusement, bien des couples franchissent ces stades dans le désordre. Ils tiennent tellement à trouver l’amour qu’ils
négligent les préliminaires et se jettent tête baissée dans des idylles. Mais aucune panoplie affective n’engendrera
nécessairement un amour durable si l’on ne fonde pas tout d’abord une amitié vraiment solide.
La plupart des couples ont tendance à agir avec précipitation et à se marier trop vite. Or, tous les couples ont besoin de sortir
ensemble pendant deux ans avant de se fiancer. Dans l’idéal, ce sont douze bons mois qu’il faut consacrer en tout aux stades
nos 1, 2 et 3, donnant priorité à la lente et soigneuse maturation de l’amitié.
Pour conquérir l’amour et le respect de leur partenaire, la plupart des gens ne présentent que leur meilleur aspect et
s’efforcent de dissimuler leurs défauts et leurs limites. Ils croient que si l’autre personne vient à connaître leurs défauts ou
leurs habitudes particulières, ils sembleront alors insuffisamment « bons » ou insuffisamment dignes d’amour. Alors, ils
jouent un rôle, se comportant comme si ces défauts ne faisaient pas partie d’eux-mêmes et ils ne permettent, pour le moment,
à celui ou celle qu’ils aiment de ne les voir que sous leur meilleur jour. Une telle attitude se ramène en fait à porter un
masque, ni plus, ni moins.
Un grand nombre de personnes peuvent fort bien parvenir à dissimuler pendant tout un an des tendances négatives. Il est rare
qu’un tel jeu puisse durer plus longtemps. Donc, lorsqu’un couple se lance trop vite dans le mariage, il ne s’est pas donné
assez de temps pour que tombent les masques. Chacun des deux épouse alors une personne quasiment étrangère, quelqu’un
qui s’avérera probablement bien plus étrange que l’autre n’ait jamais pu le croire. L’accélération rapide du développement
des relations est si excitante que les sentiments passionnés demeurent intenses alors même qu’ils devraient commencer à
s’estomper. L’euphorie augmentant, l’exaltation ressentie du fait qu’on est deux et que l’on fait ensemble tant de choses
agréables aveugle le couple et lui cache la réalité. Un mariage hâtif, contracté sans avoir pris assez de temps pour bien
examiner l’autre personne, revient à foncer dans une relation basée sur des présupposés. Or, les présupposés sont d’affreux
partenaires conjugaux.
Des chercheurs de l’Université d’Etat du Kansas ont découvert « une forte corrélation… entre la durée du temps passé à sortir
ensemble avec l’époux ou l’épouse actuelle et le niveau actuel de satisfaction conjugale ». Ils ont remarqué que « les couples
qui étaient sortis ensemble pendant plus de deux ans obtenaient un score régulièrement élevé en matière de satisfaction
conjugale, alors que les scores des couples qui n’étaient sortis ensemble que sur des durées plus brèves étaient bien plus
variés, allant du très élevé au très bas*. »
Bill et Nina auraient peut-être pu préserver leur mariage s’ils étaient sortis ensemble pendant deux ans. Rien ne met plus
rapidement mon attention en éveil qu’un couple parlant mariage alors que les deux personnes sortent ensemble depuis peu. Ils
se préparent à s’engager « jusqu’à ce que la mort nous sépare » tout en ayant gravement sous-estimé le besoin d’établir une
relation solide et de disposer des aptitudes relationnelles requises pour surmonter des crises financières, des périodes de
maladie et des malentendus en tout genre.
Cette « règle des deux ans » s’applique aussi à ceux qui ont vécu un mariage antérieur. Certains des plus grands échecs
conjugaux concernent des personnes ayant déjà été mariées et qui pensent que puisqu’elles ont « de l’expérience », elles
peuvent se passer de toutes ces « gamineries ». « Après tout, proclament-elles, nous ne sommes pas des adolescents. »
Tous les couples, sans exception, et quels que soient leurs âges, leur situation ou leur expérience, doivent consacrer deux
années complètes à se demander dans quelle mesure ils sont tout à fait prêts pour le mariage. En procédant ainsi, la
probabilité de faire un bon choix sera significativement supérieure. Le plus crucial des conseils que je donne aux couples se
ramène à trois petits mots : « Prenez votre temps ! »
Trouver le bon rythme
Quand une relation progresse trop vite, cela donne deux problèmes. Premièrement, il est fort possible que le couple ne sache
pas ralentir suffisamment le rythme pour se doter des aptitudes nécessaires à préserver une relation sur la longue durée. Les
aptitudes relationnelles – exemples : communication, résolution des conflits ou gestion des rapports interpersonnels – ne
seront probablement pas mises à l’épreuve. Les couples manquant de maturité ont tendance à résoudre leurs conflits en
faisant l’amour, surtout si cette manière de faire n’est pas nouvelle pour chacun d’eux. Leur relation est superficielle et le
moindre soupçon de difficulté est révélateur d’une grave menace.
Deuxièmement, le développement d’une relation avec une personne du sexe opposé est si électrifiant qu’il est nécessaire
d’étaler dans le temps l’approfondissement de l’intimité pour disposer de vraies bases solides. Le désir compulsif de passer
ensemble autant de temps que possible propulse immédiatement le couple en direction de l’intimité physique et de
l’engagement définitif.
Quand un couple ressent une puissante attraction sexuelle, les deux partenaires supposent qu’ils sont amoureux l’un de l’autre
et s’épousent sur la seule base de l’excitation sexuelle. Ils négligent les faits, montrant ainsi que leurs valeurs, leurs buts et
leurs systèmes de convictions respectifs ne correspondent pas. Après s’être mariés, ils découvrent qu’ils n’ont que bien peu
de centres d’intérêt en commun et que leurs personnalités sont incompatibles. Leurs opinions divergent sur bien des aspects
de la vie, de ce qu’il faut faire pendant un jour férié jusqu’à la manière de dépenser l’argent du couple. Dans un pareil chaos,
ils s’aperçoivent que leur attirance sexuelle faiblit, elle aussi. Et quand leurs yeux se dessillent et qu’ils prennent conscience
de ce que tout un chacun pouvait voir dès le début, ils divorcent. Ils n’étaient pas en proie à l’amour mais la proie du seul
désir sexuel.
Parvenir à l’intimité physique donne plus d’excitation et moins de labeur que le même cheminement au plan affectif, spirituel
et amical, ce qui rend l’intimité physique plus difficile à contrôler. Pourtant, on peut la contrôler si l’on choisit avec
précaution les activités auxquelles on s’adonne quand on sort ensemble. Certaines sont propices à la construction lente et sure
des relations au plan amical ; d’autres projettent les deux partenaires vers l’intimité physique. Un après-midi de découverte
d’une ville historique est plus constructif qu’une journée passée à se câliner sur le sable d’une plage.
Dans la bande dessinée Cathy, le personnage de Cathy Guise déclare : « Je suis belle, géniale, charmante, pleine de talents et
prête à partager ma vie avec quelqu’un, Charlène ! Je veux rêver avec quelqu’un… faire des plans avec quelqu’un… je veux
être là pour quelqu’un et que quelqu’un soit là pour moi ! » Et Charlène de répondre : « Mon mari a un copain vraiment
mignon qui… » « Argh ! ! hurle Cathy. Une rencontre arrangée ? Je ne veux pas de rencontre arrangée ! Je suis prête pour le
mariage, pas pour sortir avec quelqu’un. »
Tant de gens sont comme Cathy. Le mariage est leur but, mais ils ne veulent pas passer par le processus préalable à la
réalisation réussie de cet objectif. Ils veulent la médaille du vainqueur mais n’ont guère envie de faire les efforts nécessaires à
son obtention.
Soyez plus malins que ces gens-là. Plutôt que de vous trouver engagés sur le plan sexuel et de tenter ultérieurement de
construire votre amitié, progressez dans votre relation, n’y allez pas en commençant par la fin. Et prenez votre temps !
Nancy L. Van Pelt est conseillère conjugale et familiale, auteur de 22 ouvrages. Cet article est tiré de son livre Smart
love (Grand Rapids, Michigan : Fleming H. Revell, 1997), dont la recension est parue dans Dialogue 11 :1 (1999), p. 32.
Adresse de Mme Van Pelt : 493 Timmy Avenue ; Clovis, California 93612-0740 ; U.S.A. E-mail : vanpelt5@juno.com. Site
web : heartnhome.com.
Note

 Cité par Neil Clark Warren, Finding the love of your life (Colorado Springs, Colorado : Focus on the Family,
1992), p. 9.

© Comité pour les étudiants et diplômés universitaires adventistes (CEDUA), 2014 – 2019 | Confidentialité
Source : Revue « Dialogue Universitaire »
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