Cours - OUTILS D'AIDE A LA DECISION
Cours - OUTILS D'AIDE A LA DECISION
Cours - OUTILS D'AIDE A LA DECISION
Abdeljalil CHEMAA
CHAPITRE I - DECISION ET PROCESSUS DECISIONNEL
• Une décision est le résultat d’un processus comportant le choix conscient entre
plusieurs solutions, en vue d’atteindre un objectif.
• Améliorer l’habilité à prendre des décisions, c’est faire usage à des ressources dont
dispose l’entreprise.
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• La technostructure est l'ensemble des cadres dirigeants ou subalternes, des
techniciens et des spécialistes qui participent à la prise de décision en groupe dans
les grandes entreprises.
• Les fonctionnels de support : l'ensemble des acteurs qui assurent des fonctions
d'accompagnement au bénéfice du centre opérationnel ou d'autres catégories
d'acteurs. Par exemple, des services de logistique, de courrier, d'informatique, etc.
Dans son ouvrage "Concevoir des organisations efficaces", Henri Mintzberg développa
une théorie sur la structuration des organisations. Cinq parties principales forment
une organisation : le cœur d'exploitation, le sommet stratégique, la ligne hiérarchique,
la technostructure et le personnel de soutien.
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des suites de la Première Guerre mondiale. Les étapes du processus IMC évoquées par
Herbert Simon sont les suivantes :
• Définir le problème
Cependant, elles ne rendent pas compte de la manière dont s’opèrent les choix dans
les organisations. En effet, rien ne prouve que ce qui est vrai pour un individu soit
transposable pour un groupe d’individus organisé et orienté vers la poursuite d’objectifs.
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• La prise de décision (decision making) : où on adopte une procédure de traitement de
l’information avec de nombreuses itérations (boucles de rétroaction) avec des outils
de traitement de l’information.
• Non structurée (sense making) : les décisions se développent au fur et à mesure que
les actions prennent sens pour les acteurs. Les outils sont ceux de la gestion et du
management.
La principale critique qu’on puisse lui adresser repose sur la confrontation des
hypothèses avec la réalité; abstraction de la sagesse supposée de celui qui prend la
décision ou encore la stabilité de ses préférences…etc.
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La théorie du décideur politique :
Cyert et March montrent que, seuls les individus ont des buts. Les objectifs
d’une organisation résultent alors de négociations ou de compromis entre des
coalitions d’individus qui mènent une stratégie conforme à leurs propres intérêts au
sein même de l’organisation. C’est la structure de l’organisation qui régule la
confrontation des stratégies particulières, au travers de jeux de pouvoir et d’influence.
• La rationalité locale : chaque unité privilégie ses propres objectifs dans le choix de ses
décisions tout en tentant d’éviter l’affrontement;
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En général, le processus général d’extraction de connaissances à partir de
données peut être résumé sous la forme du tableau suivant :
• …. Recherche de données
• ….. Projet
Le niveau stratégique :
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même, la conception de l’évolution du produit, la localisation et l’aménagement des
unités productives l’évolution des moyens technologiques et du marché font partie de
ce niveau de décision. Ces décisions relèvent généralement du sommet de la hiérarchie
décisionnelle.
Le niveau tactique :
Le niveau opérationnel :
On distingue souvent entre le court terme et le très court terme qui se mesure
en minutes ou en heures. A ce niveau décisionnel, on peut avoir à répondre de façon
instantanée à une demande dynamique. On parle alors de gestion en temps réel d’un
système. Il faut identifier pour chaque problème :
- le niveau de décision
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CARACTERISTIQUES DE LA DECISION/LES ENJEUX DECISIONNELS :
Lors de la prise d’une décision, il faut identifier les facteurs qui interviennent ou
qui influencent la décision. Parmi les informations requises à la prise de décision,
certaines sont :
• Subjectives,
Contexte déterministe :
Contexte incertain :
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Contexte inconnu :
le service,
la distribution,
la promotion,
les prix,
le coût de capital,
le capital de l’entreprise,
et la ligne de financement.
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Décision stratégique pour la fonction Production:
l’organisation du travail,
Analyse Morphologique :
Brainstorming :
Cadrage matriciel :
Provocation :
Le DO IT :
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CHAPITRE II - APPROCHES A LA CREATIVITE
La pensée latérale considère que nos cerveaux sont des systèmes qui ne
fonctionnent pas comme des ordinateurs. Cela prend des années de formation avant
que nous apprenions à faire l’arithmétique simple, quelque chose que les ordinateurs
traitent facilement.
D’autre part, nous pouvons immédiatement identifier des modèles tels que des
visages, langue et écriture. Les seuls ordinateurs qui commencent à pouvoir faire ces
choses-là font en modélisant la manière dont les cellules du cerveau humain
fonctionnent.
2. Faire une liste de quelques solutions existantes, même si elles ne sont pas aussi
élégantes qu’on le désire.
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4. Répéter 2. et 3. jusqu’à ce qu’on ait imaginé un nombre raisonnable de solutions.
Règles à suivre :
1. Maintenir une attitude positive à l’égard des concept ou idées originales sortant de
l’ordinaire.
2. Ne pas évaluer ou analyser les idées émises durant une séance de recherche
d’idées, et éviter d’en discuter le bien-fondé
4. Générer le plus grand nombre d’idées possibles. Plus il y a d’idées émises plus on a
de chance de voir se dessiner une solution sortant de l’ordinaire.
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• Les personnes qui ont l’habitude de cette méthode seront à l’aise dans un groupe
nombreux. Il en va tout autrement pour celles qui ne sont pas habituées.
• Il a également la responsabilité de dresser une liste de toutes les idées émises ou les
écrire sur un tableau blanc.
Règles à suivre
1. Aucune critique ou évaluation des idées proposées n’est permise. L’évaluation des
idées viendra plus tard. Procéder maintenant émousserait la génération.
2. Les participants doivent avoir un comportement décontracté les idées folles sont les
bienvenues.
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L’objectif le plus fréquent des études Delphi est d’apporter l’éclairage des
experts sur des zones d’incertitude en vue d’une aide à la décision.
C’est une étape fondamentale dans la réalisation d’un Delphi. En effet, dans
une méthode d’experts, l’importance de la définition précise du domaine
d’investigation est d’autant plus grande qu’il faut être bien certain que les experts
recrutés ont tous la même notion de ce domaine.
Cette étape est d’autant plus importante que le terme d’expert est ambigu.
Le questionnaire est envoyé aux experts (une centaine au moins car il faut tenir
compte des non-réponses et des abondons : le groupe final ne doit pas être inférieur
à 25).
Il est bien sûr accompagné d’une note de présentation précisant les buts,
l’esprit du DELPHI, ainsi que les conditions pratiques du déroulement de l’enquête
(délai de réponse précisé et anonymat garanti).
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De plus, pour chaque question, l’expert doit évaluer son propre niveau de
compétence (s’auto- évaluer).
Des questionnaires successifs sont envoyés afin de diminuer la dispersion des opinions,
et de préciser l’opinion consensuelle médiane.
Au cours du deuxième tour, les experts, informés des résultats du premier tour, doivent
fournir une nouvelle réponse et surtout sont tenus de la justifier si elle est fortement
déviante par rapport au groupe.
Enfin, cette méthode peut s’utiliser dans tous les domaines, de la gestion, de
l’économie, la technologie que dans celui des sciences sociales.
Les interactions possibles entre les hypothèses considérées ne sont pas prises
en compte et est par construction évitée, et ce qui a conduit les promoteurs de la
méthode DELPHI à développer des méthodes d’impacts croisés probabilistes.
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METHODE DE DELPHI / AMELIORATIONS :
DELPHI est sans doute la technique qui, depuis une quarantaine d’années a fait
l’objet du nombre le plus important d’applications dans le monde entier. Ainsi, le mini-
DELPHI propose une application en temps réel de la démarche : les experts sont
ensemble dans le même lieu et débattent de chaque question avant d’y répondre. Plus
généralement, l’utilisation de nouveaux modes d’interaction avec les experts comme
le courrier électronique, tend à se développer et à rendre la procédure plus souple et
plus rapide.
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CHAPITRE III : CYCLE DE VIE DECISIONNEL
(planification et gestion d’un projet)
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La planification aborde la définition et l'étendue du projet de l'entrepôt, y compris
l'appréciation du niveau de maturité de l'organisation face à ce type d'approche. Elle
se concentre sur les besoins en terme de ressources et de niveau de qualification,
couplés aux affectations des tâches, à leurs durées et à leur séquencèrent. La
planification dépend bien évidemment des besoins. Donc, il est essentiel de bien
comprendre les utilisateurs et leurs besoins, sinon l'entrepôt deviendra rapidement un
exercice vain de la part de l'équipe des concepteurs et les besoins une fois définis,
constituent le point de départ de trois trajectoires parallèles qui sont la technologie,
les données et les interfaces utilisateurs. C'est la définition des besoins qui détermine
quelles sont les données requises pour répondre aux besoins d'analyse des utilisateurs.
Le résultat de cette analyse entraine le modèle dimensionnel. Ce dernier est identifié
par :
• Extraction
• Transformation
• Chargement
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La définition de l'architecture technique globale à mettre en œuvre nécessite la
prise en compte :
• des besoins
• de l'environnement existant
• SGBD
• Outils d'extraction
• Outils de restitution
Une fois les produits évalués et sélectionnés, ceux-ci doivent être installés et testés
méticuleusement afin de garantir une intégration adéquate d'un bout à l'autre de
l'environnement de l'entrepôt.
• la technologie,
• les données,
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• la formation des utilisateurs,
• le support utilisateur,
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