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    Examen National Maths SM 2024

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    Examen National Mathématiques Sciences Maths

    A et B 2024 (4H)

    En LATEX par Marwane Farhane

    11 juin 2024 (Matin)

    Exercice 1

    Soit f la fonction numérique définie sur l’intervalle [1, +∞[ par

    1 ln(x)
    f (1) = et pour tout x ∈]1, +∞[, f (x) =
    2 x2 − 1

    Soit (C) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthogonal (O,⃗i, ⃗j).

    1. Montrer que f est continue à droite en 1.


    2. Calculer lim f (x) puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.
    x→+∞
    3. (a) Soit x ∈]1, +∞[. En posant t = (x − 1)2 , vérifier que :
    √ √
    1 − x + ln(x) − t + ln(1 + t)
    =
    (x − 1)2 t

    (b) Montrer que (∀t ∈]0, +∞[), on a :


    √ √
    1 − t + ln(1 + t) −1
    − < < √
    2 t 2(1 + t)

    (On pourra utiliser le théorème des accroissements finis sur l’intervalle [0; t])
    (c) En déduire que :
    1 − x + ln(x) 1
    lim+ = −
    x→1 (x − 1)2 2
    4. (a) Montrer que :

    f (x) − 21 ln(x) 1 ln(x) − x + 1


    ∀x ∈]1, +∞[, =− × +
    x−1 x − 1 2(x + 1) 2(x − 1)2

    (b) En déduire que f est dérivable à droite en 1 puis interpréter graphiquement le


    résultat obtenu.

    1
    5. Pour tout x ∈ [1, +∞[, on pose
    Z x 2 Z x 2
    t −1 t −1
    I(x) = 3
    dt et J(x) = dt
    1 t 1 t2
    (a) Montrer que :
    ∀x ∈ [1, +∞[, 0 ≤ I(x) ≤ J(x)
    (b) Montrer que pour tout x ∈ [1, +∞[, on a :
    x2 − 1 (x − 1)2
    I(x) = ln(x) − et J(x) =
    2x2 x
    (c) Montrer que :
    −2 I(x)
    ∀x ∈]1, +∞[, f ′ (x) = ×
    (x + 1)2 J(x)
    (d) En déduire que :
    1
    ∀x ∈]1, +∞[, − ≤ f ′ (x) ≤ 0
    2
    6. (a) Dresser le tableau de variations de la fonction f .
    (b) Tracer la courbe (C). (On prendra ∥⃗i∥ = 1 cm et ∥⃗j∥ = 2 cm)
    7. Montrer que l’équation f (x) = x − 1 admet une unique solution a dans ]1, 2[.
    8. Soit (an )n∈N la suite numérique définie par :
    a0 ∈ [1, +∞[ et pour tout n ∈ N, an+1 = 1 + f (an )
    (a) Montrer que :
    1
    ∀n ∈ N, |an+1 − a| ≤ |an − a|
    2
    (b) Montrer par récurrence que :
     n
    1
    ∀n ∈ N, |an − a| ≤ |a0 − a|
    2
    (c) En déduire que la suite (an )n∈N est convergente.

    Exercice 2

    Soit F la fonction numérique définie sur l’intervalle [0; 1] par :


    Z x
    2
    F (x) = et dt
    0

    1. (a) Montrer que F est continue et strictement croissante sur [0; 1].
    R1 2
    (b) En déduire que F est une bijection de [0; 1] vers [0; β] avec β = 0 et dt.
    2. On note F −1 la bijection réciproque de F .

    Pour tout n ∈ N∗ , on pose :


    n  
    1 X −1 k
    Sn = F β
    n k=1 n

    2
    Rβ
    (a) Montrer que la suite (Sn )n∈N∗ est convergente de limite ℓ = 1
    β 0
    F −1 (t)dt.
    R1 2
    (b) Montrer que ℓ = β1 0 ueu du.

    (On pourra effectuer le changement de variable u = F −1 (t))


    (c) En déduire que :
    e−1
    ℓ=
    2β

    Exercice 3

    Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O, ⃗u, ⃗v ). On considère dans
    C l’équation d’inconnue z :

    (Eα ) : z 2 − 2iz + α = 0 où α ∈ C

    Partie I

    1. (a) Montrer que le discriminant de l’équation (Eα ) est ∆ = −4(1 + α).


    (b) Déterminer l’ensemble des valeurs α pour lesquelles l’équation (Eα ) admet dans
    l’ensemble C deux solutions distinctes.
    2. On note z1 et z2 les deux solutions de l’équation (Eα ).

    Déterminer z1 + z2 et z1 z2 .

    Partie II

    Soient Ω, M1 et M2 les points d’affixes respectivement α, z1 et z2 .

    1. On suppose que α = m2 − 2m avec m ∈ R.


    (a) Déterminer z1 et z2 en fonction de m.
    (b) En déduire que les points O, M1 et M2 sont alignés.
    2. On suppose que les points O, M1 et M2 ne sont pas alignés.
    (a) Montrer que zz21 est un imaginaire pur si et seulement si Re (z1 z2 ) = 0.
    (b) Montrer que :
    |z1 − z2 |2 = |z1 + z2 |2 − 4 Re (z1 z2 )
    z1
    (c) En déduire que z2
    est un imaginaire pur si et seulement si |z1 − z2 | = 2.
    3. (a) Montrer que :
    (z1 − z2 )2 = ∆
    (b) Déterminer l’ensemble Γ des points Ω pour que le triangle OM1 M2 soit rectangle
    en O.

    3
    Exercice 4

     que(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire


    On rappelle   non commutatif dont le zéro est la
    0 0 1 0
    matrice O = et l’unité est la matrice I = .
    0 0 0 1

    On considère dans C × C∗ la loi de composition interne T définie par :

    ∀((a, b), (c, d)) ∈ (C × C∗ )2 ; (a, b)T (c, d) = (ad¯ + c, bd)

    ( d¯ étant le conjugué du nombre complexe d ).

    1. (a) Vérifier que (i, 2)T (1, i) = (2, 2i), puis calculer (1, i)T (i, 2).
    (b) En déduire que la loi T n’est pas commutative dans C × C∗ .
    2. Montrer que la loi T est associative dans C × C∗ .
    3. Vérifier que (0, 1) est l’élément neutre pour T dans C × C∗ .
    4. (a) Vérifier que ∀(a, b) ∈ C × C∗ , (a, b)T − ab̄ , 1b = (0, 1).
    

    (b) Montrer que (C × C∗ , T ) est un groupe non commutatif.


    5. (a) Montrer que R × R∗ est stable par la loi de composition interne T .
    (b) Montrer que R × R∗ est un sous-groupe du groupe (C × C∗ , T ).

    Exercice 5

    Soient p et q deux nombres premiers distincts et r un entier naturel premier avec p et avec
    q.

    1. (a) Montrer que p divise rp−1 − 1 et que q divise rq−1 − 1.


    (b) En déduire que p et q divisent r(p−1)(q−1) − 1.
    (c) Montrer que pq divise r(p−1)(q−1) − 1.
    2. Résoudre dans Z l’équation 2024192 x ≡ 3 (mod 221). (On donne : 221 = 13 × 17).

    FIN

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