Éducation À La Nouvelle Citoyenneté
Éducation À La Nouvelle Citoyenneté
Éducation À La Nouvelle Citoyenneté
INTRODUCTION
I.a. Objectif du cours
1. Débout
2. Congolais
3. Unis
4. par le sort.
5. Unis dans l’effort
6. l’indépendance
7. Dressons
8. nos fronts
9. Longtemps courbés
10. pour de bon
11. prenons le plus bel élan
12. dans la paix
13. O ! Peuple ardent
14. Par le labeur
15. Nous bâtirons
16. un pays plus beau qu’avant
17. Dans la paix
18. Citoyens
19. Entonnez
20. L’hymne sacré
21. de notre solidarité
22. Fièrement
23. Saluez
24. L’emblème d’or
25. notre souveraineté
26. Don béni
27. Des aïeux
28. O pays
29. Bien-aimé
30. Nous peuplerons ton sol
31. nous assurerons ta grandeur !
32. Trente juin
33. O doux soleil
34. Trente juin du trente juin
35. Jour sacré de l’immortel
36. Jour sacré de l’immortel
37. Serment de liberté
38. Que nous léguons
39. à notre postérité
40. Pour toujours …
Debout
Du verbe « bouter » ; mettre quelque chose debout, c’est la placer
dans le sens de la hauteur, de façon qu’elle ne repose que sur un bout.
1. Debout !
C’est un ordre qu’on donne qui signifie lève-toi levez-vous, ou levons-
nous pour la cause impérative. Ne dormons pas, ne demeurons pas distraits, veillons,
faisons attention, soyons toujours prêts, surveillons, soyons tous sentinelles de notre
pays.
2. Unis
Un, une en latin, unus
De la même famille que : unanime, unir ; quantité qui est exactement
égale à l’unicité indiquée.
a. Unis
La convention proclame la République une et indivisible, c'est-à-dire qui
forme un seul tout. C’est qui est unique.
Que l’on s’y prenne comme ceci ou comme cela, c’est tout un = la
même chose, c’est pareil.
b. Ne faire qu’un
Veut aussi dire que ne constituer qu’une seule et même chose ou en
parlant des amis, être parfaitement unis. Ne faire ni une ni deux.
c. L’unicité de la RDC
C’est le fait qu’il est unique.
b. Le drapeau
Une pièce d’étoffe attachée à une hampe, portant les couleurs d’une
nation, d’un parti, etc.
Etoffe
La hampe
Se draper = s’envelopper
= s’enorgueillir
= Se prévaloir de
= Se draper dans sa dignité
b) Le rouge
= de la couleur du sang, l’une des sept couleurs du spectre.
= qui a le visage coloré par l’émotion, l’effort, le froid.
Quand on est appelé sous les drapeaux, il faut se dire que l’on est
héros.
Notre sang doit couler pour l’honneur de notre Nation. Raison pour
laquelle, les soldats et les forces de l’ordre ne paient pas d’impôts. Leur sang est
pour la défense de la Nation. Leur sang est le don de leur courage. Mourir sous les
drapeaux, en verser leur sang est une cause juste. Mourir sous les drapeaux est de
l’honneur, la meilleure façon de mourir des militaires. Les soldats doivent mourir pour
une cause juste, ils sont des héros (c’est l’héroïsme, c’est l’amour de la patrie)
c) Bleu
= couleur du ciel sans nuage.
= couleur symbolisant la nature verdoyante, bleuâtre.
= couleur des eaux.
Les trois-quarts de la terre sont occupés par les eaux.
L’eau est le signe de la vie.
Le bleu symbolise l’eau, symbolise la vie.
Tout cet espace bleu doit être protégé, sécurisé, défendu, surveillé et
doit faire objet de notre conscience, notre méditation.
Raison pour laquelle l’emblème national est associé à notre chant
patriotique, l’hymne national : Debout congolais.
Actuel drapeau
(1877-1960) (1960-1963)
Drapeau de l’Association Drapeau de la République du
Internationale africaine, de l’Etat Congo-Léopoldville
Indépendant du Congo Belge
(1963-1966) (1966-1971)
République du Congo-Kinshasa République Démocratique
du Congo
Un armorial
= un recueil d’armoiries ; livre où sont décrites les armoiries de familles
nobles, ou des villes d’un pays, ou d’une province.
Les armoiries sont des symboles.
Tête de léopard
Une lance
Pointe d’ivoire
Une pierre
c. Signification
a) Tête le léopard
= les dents pour saisir et déchirer apparaissent.
= les dents sont un moyen de défense
c) Une pierre
= matière dure et solide, dont la composition minérale varie selon
l’origine.
= symbole de pierre précieuse : diamant, émeraude, saphir, pierre
angulaire de tout édifice, cet édifice est le pays, la nation.
Héraut (héraldique)
Héros (héroïque = héroïsme)
En 1787 aux USA : qui pour la 1ère fois nous ont donné la constitution
écrite.
d. Corps de la constitution
Dans la constitution, nous trouvons :
Le statut des gouvernements
Les libertés fondamentales
Les droits humains
Le type de société que l’on veut organiser dans un pays :
les symboles qui distinguent ce pays des autres pays ;
la forme de l’Etat (unitaire ou fédéral), Etc.
e. Historique
La RDC a connu plusieurs constitutions. Ces dernières se présentent de
la manière suivante :
1) E.I.C (1885-1908)
L’Etat Indépendant du Congo n’avait pas une constitution. Le Congo
était un domaine privé du Roi Léopold II. Seul le Roi qui avait le pouvoir avec un
système autoritaire (domanialisation des terres. Art.53 LF).
2.2. La Patrie
a. Définition
- la patrie est la terre des ancêtres (pater, patres, père, ancêtres,
aïeux) c’est le territoire par les citoyens d’un pays qui ont le
sentiment d’appartenir à une même communauté nationale.
- La patrie : signifie Père. Elle évoque l’idée d’une source d’où l’on
vient et à laquelle on est inséparablement attaché. Cette idée qui
exprime la participation et l’assimilation de l’homme dans une
communauté humaine à laquelle on est liée à sa situation non par
acceptation volontaire mais par naissance.
b. Le patriotisme
C’est le sentiment naturel d’attachement profond à sa patrie.
Les compatriotes ont des devoirs envers leur patrie. Ils doivent
l’honorer, l’aimer et la servir partout et pour toujours. Dans les états modernes par
exemple, le drapeau représente la nation, la patrie. Il faut adopter une attitude de
respect et de dignité à son égard. Le statut du drapeau n’est rien d’autre que
l’honneur que les nationaux rendent à leur patrie, représentée symboliquement par
le drapeau.
Les citoyens d’un doivent aimer leur patrie, parce qu’elle leur appartient
totalement. Leur patrie les a vu naître et grandir. Leur patrie les verra aussi mourir,
c'est-à-dire rejoindre les ancêtres auxquels ils sont profondément liés d’appartenance
au sol.
a.1. Origine
(Art.10 de la constitution) stipule que la nationalité congolaise est une
et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec une autre nationalité.
Ainsi la double nationalité n’est pas autorisée par la loi congolaise.
a) La naturalisation
La naturalisation est l’acquisition d’une naturalité autre que celle
d’origine. Le texte accordant la naturalisation est délibéré en Conseil de Ministre, et
signé par le Président de la République après avis conforme de l’Assemblée
Nationale.
Ne peut bénéficier de la naturalisation que l’étranger qui a rendu des
services éminents à la République ou celui dont la naturalisation présente un intérêt
réel à impact visible.
b) Option
Peuvent acquérir la nationalité par l’effet de l’option les personnes
suivantes :
- L’enfant né au Congo au Congo ou à l’étranger des parents dont l’un
a eu la nationalité congolaise ;
- L’enfant adopté légalement par un congolais ;
- L’enfant dont l’un des parents adoptifs a acquis ou recouvré
volontairement la nationalité congolaise.
c) L’adoption
La possibilité d’acquérir la nationalité par l’effet de l’adoption est
ouverte à :
- L’enfant mineur légalement adopté par un congolais ;
- L’enfant mineur dont le parent adoptif est devenu congolais ;
- L’enfant légalement adopté par un congolais peut renoncer à la
nationalité congolaise dans le six mois qui suivent sa majorité.
d) Effet du mariage
L’étranger qui a un conjoint congolais de nationalité congolaise peut
acquérir la nationalité après sept (7) ans de mariage à condition qu’il y ait une
communauté de vie. L’avis conforme de l’Assemblée Nationale est indispensable.
e) La naissance et de la résidence en RDC
Tout enfant né en RDC, des parents étrangers, peut à partir de 18 ans
accomplis, acquérir la nationalité congolaise à condition qu’il en manifeste par écrit la
volonté et qu’à cette date, il justifie d’une résidence permanente en RDC.
2. Le pouvoir législatif
Lex, legis ;
Législation, légiférer, légal, légalité.
= la loi, de la loi
= pouvoir qui vote les lois
= pouvoir qui légifère
Le parlement congolaise est bicaméral, c'est-à-dire il a deux chambre, à
savoir :
- La Chambre Basse (Assemblée Nationale)
- La Chambre Haute (Sénat)
3. Le pouvoir exécutif
C’est le Gouvernement.
3.1. Le Gouvernement est composé :
- du Premier ministre,
- de ministres,
- de Vice-ministres
Et, le cas échéant,
- de Vice-premier ministres,
- de ministres d’Etat,
- de ministres délégués.
3.3. La Police
Du grec politeia, qui signifie organisation politique de ‘‘polis’’ de la ville.
Administration, force publique qui veille au maintient de la sécurité
publique. C’est aussi l’ensemble des agents de cette administration qui assurent la
sécurité des personnes et de leurs biens.
Elle connaît des recours contre les arrêts rendus par la Cour de
cassation et le Conseil d’Etat, uniquement en tant qu’ils se prononcent sur
l’attribution du litige aux juridictions de l’ordre judiciaire ou administratif. Ce recours
n’est recevable que si un déclinatoire de juridiction a été soulevé par ou devant la
Cour de cassation ou le Conseil d’Etat.
La Cour constitutionnelle est juge de l’exception d’inconstitutionnalité
soulevée devant ou par une juridiction.
Toute personne peut saisir la Cour constitutionnelle pour
inconstitutionnalité de tout acte législatif ou réglementaire.
La Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la
République et du Premier ministre pour des infractions politiques de haute trahison,
d’outrage au Parlement, d’atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que pour les délits
d’initié et pour les autres infractions de droit commun commises dans l’exercice ou à
l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Elle est également compétente pour juger
leurs co-auteurs et complices. En cas de condamnation, le Président de la République
et le Premier ministre sont déchus de leurs charges. La déchéance est prononcée par
la Cour constitutionnelle. Pour les infractions commises en dehors de l’exercice de
leurs fonctions, les poursuites contre le Président de la République et le Premier
ministre sont suspendues jusqu’à l’expiration de leurs mandats. Pendant ce temps, la
prescription est suspendue.
Assemblée provinciale
L'Assemblée provinciale est l'organe délibérant de la province. Elle
délibère dans le domaine des compétences réservées à la province et contrôle le
Gouvernement provincial ainsi que les services publics provinciaux et locaux. Elle
légifère par voie d'édit.
Ses membres sont appelés députés provinciaux.
Gouvernement provincial
Le Gouvernement provincial est l'organe exécutif de la province.
Le Gouvernement provincial est composé d'un Gouverneur, d'un Vice-
gouverneur et des ministres provinciaux.
Le Gouverneur et le Vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq
ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de
l'Assemblée provinciale. Ils sont investis par ordonnance du Président de la
République.
Les ministres provinciaux sont désignés par le Gouverneur au sein ou
en dehors de l'Assemblée provinciale.
La composition du Gouvernement provincial tient compte de la
représentativité provinciale et de la femme. Le nombre de ministres provinciaux ne
peut dépasser dix.
Les membres du Gouvernement provincial peuvent être, collectivement
ou individuellement, relevés de leurs fonctions par le vote d'une motion de censure
ou de défiance de l'Assemblée provinciale.
Le Gouverneur de province représente le Gouvernement central en
province.
Il assure, dans ce cadre, la sauvegarde de l'intérêt national, le respect
des lois et règlements de la République et veille à la sécurité et à l'ordre public dans
la province.
Dans les matières relevant de la compétence exclusive du pouvoir
central, le Gouverneur de province coordonne et supervise les services qui relèvent
de l'autorité du pouvoir central.
Ici, un mot sur le domaine foncier nous importe le plus pour illustration.
L’article 10 de la Loi Foncière dit « les biens de l’Etat qui sont affectés à
un usage ou à un service public sont hors commerce, tant qu’ils ne sont pas
régulièrement désaffectés » et l’article 55 de la même loi ajoute : « Le domaine
foncier public de l’Etat est constitué de toutes les terres qui sont affectées à un
usage ou à un service public… ces terres sont inconcessibles »
En termes clairs, par domaine foncier public, l’on entend des terres
appartiennent à l’Etat congolais, ces terres en principes, ne peuvent pas être aliénées
(vendues). Mais avant d’être cédées, il faut une procédure administrative de
désaffectation de ces terres par le Ministère compétent relevant de celle-ci.
A ce titre, tous les ministères de l’Etat disposent chacun des terres qui
répondent de sa mission particulière d’intérêt général en tant que service public.
Ainsi par exemple :
1) Le Ministère de la Défense nationale a des terres pour construire
des camps militaires (soldats en activités) et autres camps des
Anciens Combattants (soldats en retraite), champs de tirs, de
manœuvres militaires, hôpitaux et autres infrastructures militaires.
Que voyons à Kinshasa ? Les camps Kokolo, Loano, Badiadingi,
Lufungula, Bumba, etc. sont spoliés par la population et les
militaires eux-mêmes.
2) Le Ministère de l’EPSP ; mêmement a des concessions à Kinshasa et
à travers le pays. Mais ces concessions sont aussi envahies par des
inciviques avec la complicité des autorités scolaires de la place.
Les instituts (Athénées) de la Gare, de la Gombe et tant d’autres à
Kinshasa sont également spoliés par des constructions dites
anarchiques au profit de certaines personnes dépourvues d’esprit
patriotique. Et les exemples sont légions (terrains de RVA, LAC,,
etc.) sans oublier même certains immeubles publics de l’Etat sont
vendus à Kinshasa et dans l’arrière-pays en provinces.
L’Assemblée Générale
Le Conseil Economique et Social