Autofiction 2
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Autofiction 2
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INTRODUCTION À LA LITTÉRATURE FRANÇAISE II :
Romantisme :
- Chateaubriand, René
- Sand, La Mare au diable
Réalisme : Flaubert, L’Éducation sentimentale
Naturalisme : Zola, La Fortune des Rougon + L’Assommoir Roman de l’entre-deux-
guerres / Absurde : Camus, L’Étranger Nouveau Roman : Sarraute, Enfance
+ Duras, Un barrage contre le Pacifique + De Beauvoir, Le deuxième sexe.
d’autres époques. Il est nécessaire qu’il y ait un lien réel avec le texte étudié dans
vos remarques.
Prof. Elena Meseguer Paños
La condition essentielle pour qu´un récit puisse être qualifié d´autobiographique est que
l´auteur, personne réelle qui écrit, le narrateur, qui annonce qu´il va raconter son
histoire ou une histoire dont il a été témoin et le personnage soient incarnés par une
même personne.
1.2. La première personne du singulier
Les autobiographes tentent soit de réorganiser le passé par la conscience actuelle, soit
de le raconter comme il a été vécu. Les temps consacrés du récit y dominent, du passé
lointain de la petite enfance au passé proche de l´âge mûr. Cependant nous y trouvons
fréquemment une alternance des temps passés et présent, le narrateur n´hésitant pas
à intervenir, le récit et le discours se mêlant.
1.4. Le pacte autobiographique
Introducción a la literatura en lengua francesa II
Toute œuvre suppose un contrat de lecture, or, ici l´auteur s´engage à dire la vérité et
le public se sent autorisé à vérifier la véracité du récit. Ce pacte donne lieu à une
déclaration d´intention souvent initiale où l´auteur déclare l´autobiographie et la justifie :
il pose l´identité entre auteur, narrateur, et personnage, et annonce son souci de vérité.
Pour expliquer son geste, il a recours à des arguments qui ont valeur morale, historique
et sociale.
En marge de l´autobiographie : l´autofiction
1. La plupart des écrivains portent une réflexion plus ou moins théorique sur
l'écriture en même temps que le récit de la vie qu'ils choisissent de raconter.
Cette réflexion interrompt le récit pour dire la forme littéraire adoptée et les
raisons d´un tel choix. Ils préfèrent qualifier leurs formes d´écriture par des
expressions ou mots nouveaux qu´ils inventent (tels Doubrovsky et Ernaux).
2. Leurs textes brisent non seulement les frontières des genres littéraires mais aussi
celles qui séparent les différentes disciplines du savoir (l´autofiction est un genre
hybride, qui associe la littérature aux sciences humaines et à d'autres genres
discursifs).
5. Les vies choisies pour être racontées ne sont pas exemplaires, contrairement à
une certaine tradition occidentale qui privilégiait avant tout les expériences
d'hommes illustres. Il y a chez ces écrivains une volonté de témoigner ainsi que
le désir de sauvegarder la mémoire collective en revendiquant des expériences
qui ne sont pas prises en compte par les discours dominants.
6. Les auteurs privilégient les aspects les plus banals, quotidiens, insignifiants des
vies qu´ils évoquent. En privilégiant ces détails apparemment insignifiants, ils ne
racontent pas des vies du début à la fin ou chronologiquement mais à travers un
arsenal de procédés microscopiques : scènes, flashs, images, anecdotes,
fragments, traces, signes, moments épiphaniques, etc. Ainsi, la narration est
toujours partielle et son rythme, syncopé, ce qui pourrait être la réponse
apportée par ces auteurs à la complexité du monde moderne.
Annie Ernaux
Née en 1940, Annie Ernaux passe sa jeunesse en Normandie. Ses parents, commerçants,
tiennent un café-alimentation. Ce n´est qu´après la naissance de ses deux enfants, puis
l´obtention de l´agrégation de lettres modernes en 1971, qu´elle publie en 1974 un
premier
roman, Les Armoires vides. Le déchirement que représente l´ascension sociale permise
par la réussite scolaire est déjà dans ce premier texte. Suivront de nombreux autres
romans,
dont La Place qui paraît en 1984 et reçoit le prix Renaudaut.
Alors que les premières oeuvres d´Annie Ernaux s´apparentent au genre du roman
autobiographique, lorsqu´elle entreprend le projet d´écrire un livre consacré à son père,
elle décide d´abandonner toute fiction parce qu´elle comprend que le seul moyen juste
d´évoquer sa vie – en apparence insignifiante – est de reconstituer la réalité de cette vie
à
travers des faits précis. Le roman d´inspiration autobiographique cède ainsi la place à un
récit que la propre Ernaux qualifie d´auto-socio-biographique. La Place va donc opérer
un tournant dans l´oeuvre d´Ernaux, par le rapport nouveau à l´écriture dont il témoigne,
et par le style qui en naît.
2. Un texte hybride
Tel que nous l´avons évoqué précédemment, Annie Ernaux ne se prend plus pour le
personnage central dans ce récit, mais se présente en position de témoin de la vie de
son
père. En effet, bien que l´auteur, la narratrice et le personnage de la jeune fille ne font
qu´un, conformément au pacte autobiographique, le récit est en fait centré sur la
personne
du père. Ainsi, elle doit trouver une forme d´écriture qui rende compte de ce
décentrement.
Introducción a la literatura en lengua francesa II
Elle élabore ainsi un récit hybride, qui mêle biographie et autobiographie et dont la
complexité de la forme rend difficile sa classification générique.
3. Visée collective
Le passage décrit ensuite une scène de film qui semble captiver Suzanne. La beauté de
l'actrice et le drame amoureux qui se joue à l'écran suscitent son identification. Duras
souligne l'intensité de cette communion entre la salle et l'écran, allant jusqu'à dire "on
voudrait bien être à leur place". La description de la scène de baiser au clair de lune est
grandiose, comme une "foudre" et une "gigantesque communion". Le cinéma semble
offrir à Suzanne ce qu'elle ne trouve pas dans sa vie : l'aventure, la beauté et l'amour.
Conclusion
Bien que Duras établisse une distance critique, le cinéma apparaît comme un rêve plus
beau et plus fou que la réalité. Malgré les illusions qu'il crée, le septième art a le pouvoir
de captiver Suzanne et de lui faire vivre des émotions intenses. Le passage montre
comment le cinéma représente pour elle un moyen d'évasion et de rêve, un endroit où
elle peut fuir les difficultés de sa vie réelle. Duras reconnaît la capacité du cinéma à offrir
une beauté et une magie que la réalité ne peut égaler, et qui permettent à Suzanne de
trouver un peu de cet "ailleurs" et de cette "vraie vie" qu'elle recherche désespérément.
La Place
Introducción a la literatura en lengua francesa II
On retrouve chez Annie Ernaux la plupart des caractéristiques que nous venons de citer.
Nous suggérons donc de travailler un extrait de La Place, publiée en 1984. Cett
séquence est révélatrice parce qu´on y rencontre les problématiques essentielles que
l´auteure développera tout au long de son ouvrage.
La Place est une évocation de la vie du père d’Annie Ernaux et par extension la
représentation d’une chronique familiale dans un café-épicerie de Normandie dans la
France de l’après-guerre. L’auteure y regroupe la somme des faits et gestes du quotidien
du temps de sa jeunesse et évoque des évènements passés à la fois généraux et
personnels.
L’extrait dont nous parlerons appartient ‘a l’oeuvre Un Barrage Contre le Pacifique, écrit
par Marguerite Duras, une des auteures majeures du XXe siècle. Son écriture se caractérise
par un style épuré et elle établit l´ensemble de son œuvre autour des thèmes fondamentaux
comme l’amour, de la mémoire et de l´oubli ainsi que de la réécriture et de la destruction.
L’action se déroule en Indochine française, lieu où elle a vécu plusieurs années, cela signifie
que cette œuvre a un caractère autobiographique. Dans ce commentaire de Marguerite
Duras, nous verrons au premier partie, comment elle décrit l'univers dos des colons, la ville
blanche, et dans une deuxième partie comment Duras signale le système colonial.
Elle nos décit dans, cet extrait la ville blanche pour montrer son importance <<construite
de villas, de maisons d'habitations>>, et elle utilise des superlatifs Pour insister sur cette
idée <<la plus large, la plus aénéess. D'ailleurs, Duras mentionnee aussi « l'autre» ville qua
n'est pas décrite, mais nous pouvore déduire que c’est l'opposée à la ville blanche, où la
population est divisée en deux.
En outre, le ville coloniale se caractérise par « une impeccable propreté» de mére que pour
les colons, parce que les colons ont l'opportunité de <<se baigner tous les jours>>, mais en
revanche le reste de la population d’Indochine a l’opportunité de se baiger avec la pluie du
ciel ou grâce à des fleuves et de rivières <<se nettoyaient avec la pluie…>>
Tout au long du extrait, elle continua à décrire la ville pour insister sur cette idée
d’importance <<les rues, et les trottoirs,corchetes asphalté corchetes plantés d’arbres>>.
D’ailleurs,Duras utilise l’adjectif <<immenses>> une hyperbole, pour que le lecteur connaisse
la grande dimension de cette ville.
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…
…
Par ailleurs, le second partie du commentaire nous parlerons sur el tema de cómo la autora
denuncia el sistema colonial. Les colons s’habillent avec une costume colonial de couteur
blance, dont d’une manière ironique, Duras ajoute que celle couteur représente
Introducción a la literatura en lengua francesa II
<<l’inocence> pour dénoncer l’hypocresie des colons. Cette hypocrésie se montre dans leurs
actes, parce qu’ils sont tout le contraire àce que l’innocence représente, les colons ont un
mauvaiscomportement avec le reste de la population d’indochine, qui sont
EN CE QUI CONCERNE, Duras ajoute que la couleur blanche est facile à se suviller, <<le
balnc est en effet extrêmenement salissants, et cela nous monte l’idée que cette innocence
peut se perdre a cause des actions des colons. Ainsi que nous
trouvons la possible comparaison avec "le blanc est en effet extrêmement salissant", elle
compare l’ame de ses personnes, ses actes avec le couleur blanc, très salissant, t r è s facile a
jouiller.
De surcroît, elle établie ne autre comparaison: "aussi les blancs es découvraient-ils du jour
au lendemain plis branes que jamais, bagnes, neufs, siestant à l'ombre de leurs villas, grands
fauves à la robe ju fragile" Pour eler ils sont des fauves, qui reposent tranquilement, grâce
au Soutien des autres.
En outre, Duras continua à critiquer les colons et elle les décrit commes des >>fauves>>
parce qu’ils vivent aux dépenses des autres, de la population d’Indochine.
L’auteure dénonce beaucoup d’njustices commel’inegalité économique, <<les blanc qui
avaient fait fortunes>, les colons sont riches (grâce au soutien des autres).
Alor, que le reste de la population se “meurt de faim”.
En ce qui concerne, le comportement des colons, Duras les analyse comme des animaux,
<<un immense jardin écologique où les espèces rares des blancs veillaient sur elles-mêmes ,
et cette comparaison des animaux nous montre l’idée de qu’ils se comportement sans tenir
en compte des sentiments des autres, et qu’ils n’ont pas d’empathie, ils sont les seuls
importants en Indochine.
De plus, Duras parle qu’il y a aussi des différences dans la ville blanche (<<et dans la ville
blanche il y avait encore des diffèrences>>), et cela peut s’expliquer par les <<garçons de
café>>. Les garçons de café sont différents aux colons car ils sont des indigènes, mais ils so
<<déguisés>> en blanc. La connotation du mot <<déguisés>> nous montre comment Duras
dénonce que ces garçons ne sont que des objets pour les colons.
À la fin de cet extrait, nous pouvons apprècier une série des mots qui sont propes du champ
lexicual de s’amuser <<suçant garnord, whisky-soda…>>, et qui donnent l’idéeque les colons
sont des personnes qui vivent sans préocupation. Malgré toutes les inégalités qu’il y a en
Indochine.
Pour conclure, tout au long notre commentaire nous avons pu voir commentdans une
prèmiere parti, l’autore nous montre l’image de la ville des colons en Indochine, et dans une
deuxième partie l’influence de ces colons et les problèmes provoqués par le système colonial.
Cette extrait met en lumière les divisions sociales et économiques de la société coloniale
indochinoise, soulignant les contrastes entre les différentes classes et groupes présents dans
la ville. Cette division reflète les inégalités et les tensions au contexte colonial de l'époque,
offrant un aperçu des pouvoirs et de marginalisation du le roman de Marguerite Duras.
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