Comprendre Les Francais
Comprendre Les Francais
Comprendre Les Francais
Pourquoi tu as du mal à comprendre les Français quand ils parlent (très) vite? Quelles sont les
solutions pour remédier efficacement à ce problème?
La grammaire
Pourtant, dans la langue de tous les jours, à l’oral, les Français n’utilisent presque jamais NE:
Les étudiants étrangers qui ne connaissent pas ce phénomène pourront ainsi être perturbés. On
pourrait aussi donner comme exemple l’élision du pronom personnel TU, qui est considérée comme
fautive au niveau grammatical alors qu’elle est très courante à l’oral.
Le vocabulaire
Les étudiants étrangers peuvent aussi avoir des difficultés à comprendre le français en raison du
vocabulaire employé. En effet, dans les conversations de tous les jours, on utilise beaucoup de mots
du langage familier. Voyons un exemple:
Je cherche un travail.
Cette phrase simple peut être dite de diverses façons dans le français de tous les jours:
Je cherche un boulot.
Je cherche un taf.
Je cherche un job.
La prononciation
Enfin, la prononciation des Français pose également beaucoup de problèmes aux étudiants étrangers.
Il y a la vitesse, bien sûr, qui parait d’autant plus élevée en français que l’accent tonique ne porte pas
sur chaque mot mais sur des groupes de mots, ce qui peut donner l’impression que les mots ne sont
pas bien distincts les uns des autres.
Il y a également le phénomène du E muet (ou E caduc) qui peut rendre la compréhension plus
difficile. En effet, à l’oral, certains E ne sont pas prononcés. Voyons un exemple avec cette phrase du
français standard:
Outre les phénomènes déjà décrits plus hauts (pas de NE dans la négation, mots coupés), on observe
une chute du E muet dans “je”, “ce” et “petit”. Ce phénomène est très courant à l’oral en français et
explique aussi pourquoi il peut être difficile de comprendre les Français.
Pour améliorer sa compréhension orale en français, il est bien sûr très utile d’écouter des documents
destinés spécifiquement aux étudiants de français. Cependant, je te conseille également de combiner
avec de “vrais” documents, réalisés pour un public francophone natif.
Pour les niveaux débutants et intermédiaires, cela peut être par exemple des reportages télés courts,
des documentaires ou des conférences sur des sujets simples et familiers, des livres audio, etc. Pour
les niveaux plus avancés, cela peut être des films et séries, des émissions radio, etc. L’essentiel est de
choisir du matériel qui te passionne pour prendre plaisir pendant l’écoute ou le visionnage. Il ne faut
pas hésiter non plus à se servir des sous-titres français pour faciliter la compréhension.
Il ne sert à rien de vouloir tout comprendre. Cependant, si tu vois qu’il y a des expressions ou des
mots que tu entends régulièrement et que tu ne comprends pas, il est nécessaire de les repérer et de
vérifier leur sens. Par exemple, si tu rencontres plusieurs fois le mot “dico” et que tu ne sais pas ce
qu’il signifie, il vaut mieux chercher sa signification à l’aide d’internet!
Comme nous l’avons vu plus haut, il y a souvent une grande différence entre le français qu’on apprend
à l’école et le français “réel”, tel que les Français le parlent au quotidien. C’est pourquoi il est
nécessaire de se familiariser avec certaines caractéristiques du français de tous les jours. Tu trouveras
sur notre chaine YouTube énormément de vidéos pour y parvenir: des vidéos sur le langage familier,
sur les tics de langage, sur des expressions typiques, etc. Profite de toutes ces ressources gratuites
pour améliorer ta compréhension!
Tout comprendre est une mission presque impossible! Il faut accepter de ne pas comprendre tous les
dialogues d’un film par exemple. Si tu réussis à suivre l’histoire, à comprendre l’essentiel des
dialogues, alors tu progresseras! En revanche, si tu bloques dès que tu entends un mot inconnu, que
tu mets pause pour chercher le sens de chaque expression, tu risques de perdre du temps et de
gâcher le plaisir que tu as à regarder un film.
Il ne faut donc pas avoir peur de ne pas tout comprendre. Dis-toi que même les locuteurs natifs ne
comprennent pas à 100% une conversation: il peut y avoir des malentendus, des références ou des
allusions que l’on ne connait pas, même dans notre langue maternelle. C’est normal et cela n’empêche
pas de suivre et de participer à une conversation!
De même, quand tu as l’occasion de parler avec un Français, ne panique pas! Essaie de comprendre ce
qu’il te dit, de lui demander de répéter si tu n’as vraiment pas compris et surtout, d’être attentif à ce
qu’il raconte, sans préparer à l’avance ce que tu vas lui répondre! Tu peux aussi utiliser les astuces
présentées dans cette vidéo pour parler comme les Français.
La première chose, si on veut trouver des solutions, c’est comprendre quel est le problème. Pourquoi est-ce que vous
avez du mal à comprendre, par exemple, les films français. Il faut savoir qu’un film français, on va dire normal, une
comédie par exemple, ce n’est pas facile à comprendre. C’est déjà un niveau très élevé au niveau de la
compréhension. C’est une des choses les plus difficiles à comprendre, notamment sans sous-titres. Mais la première
chose que l’on peut signaler, c’est que tout simplement, par rapport aux méthodes de langue, par rapport à des
vidéos qui sont faites exprès pour les apprenants de français, les gens parlent plus vite. Je vais vous dire une phrase
très simple et je vais la prononcer très rapidement et après, je vais la prononcer lentement. Est-ce que quand je la
prononce très rapidement, vous arrivez à tout comprendre ? Il s’agit d’un vocabulaire de niveau première année,
d’accord ?
Je ne vais pas prendre un petit-déjeuner maintenant, il est trop tard, je dois repartir au travail.
Alors, j’ai un peu exagéré, je n’ai pas trop articulé, etc. Mais vraiment, tous les mots sont hyper simples. Est-ce que
vous avez compris cette phrase ? Je pense que pas tout le monde. Je vais maintenant la dire doucement.
Je ne vais pas prendre mon petit-déjeuner maintenant, il est trop tard. Je dois partir au travail.
Donc, vous voyez que maintenant, cette phrase est très simple. Tout simplement, la première chose, c’est que quand
on parle de manière naturelle, pas toujours, ça dépend, mais souvent, on parle vite, oui.
Maintenant, il faut savoir que par rapport au français que vous apprenez peut-être dans votre académie ou dans une
méthode classique, le français, un peu comme réel de tous les jours, n’a pas les mêmes structures grammaticales.
Parfois, on utilise notamment des choses qui, théoriquement, ne sont pas correctes, mais on les utilise très souvent.
Voici une phrase toute simple : il faut que tu arrives à l’heure. Je pense que tout le monde comprend cette phrase.
Très souvent, les Français vont dire : faut que t’arrives à l’heure. Il y a deux erreurs grammaticales dans cette phrase,
c’est qu’on n’a pas utilisé le « il » parce qu’avec le verbe « falloir » comme c’est toujours « il » le sujet, souvent, on ne
le dit même pas. Donc « faut » directement, et puis on va faire l’élision, l’apostrophe si vous voulez, avec le pronom
« tu », ce qui normalement est interdit, mais que l’on fait très souvent. Donc, au lieu de dire : il faut que tu arrives à
l’heure ; on va dire : faut que t’arrives à l’heure. Et bien sûr, comme là, je le décortique, je le dis doucement, tout va
bien, mais tout ça dans un discours avec une vitesse plus haute, avec en plus des expressions que vous ne connaissez
pas, etc., ça complique les choses.
Autre exemple, les questions. Les questions, à chaque fois, dans la théorie, ce serait par exemple : pourquoi cet
oiseau ne s’envole-t-il pas ? Ça, c’est la question correcte. Si je veux utiliser la même structure, parce que je sais qu’il
y a des questions avec « est-ce que… », inversion, etc. Non, là, j’utilise la même structure. On va faire une erreur
grammaticale. On va dire tout simplement : pourquoi cet oiseau s’envole pas ? Il aurait fallu remettre le « il », on ne
l’a pas fait. Et en plus, vous avez vu que je n’ai pas mis le « ne » de la négation, chose que l’on fait très souvent. Donc
de : pourquoi cet oiseau ne s’envole-t-il pas ? On va passer à : pourquoi cet oiseau s’envole pas ? D’accord ?
j’vais pas prendre mon p’tit-déjeuner maintenant, l’est trop tard, j’dois partir au travail.
Déjà, j’ai sorti le « ne » de la négation. J’ai dit : j’vais pas prendre mon petit déjeuner, d’accord ? Ça, on en a déjà
parlé. Et regardez « petit déjeuner », regardez le E de petit-déjeuner, p’tit-déjeuner, p’tit-déjeuner, d’accord ? Au lieu
de dire « petit », on va dire « p’tit ». Ça, ça arrive très souvent avec la lettre E quand elle n’a pas d’accent et quand
elle est prononcée [ə]. Petit, p’tit. Cheval, ch'val. Ensuite, j’ai dit : il est trop tard. Mais quand on va vite, on ne va pas
dire : il est trop tard, on va dire : l’est trop tard. On entend juste : l’est trop tard. Le I de « il », on ne l’entend plus.
Vous voyez ? D’accord ? Et très important : je dois partir au travail. Qu’est-ce qui va se passer ? Encore une fois, le E
de « je » va tomber : J’dois partir. Je dois partir. J’dois partir. Donc ce E va tomber très souvent à l’intérieur des mots :
cheval ⇢ ch'val, fenêtre ⇢ f'nêtre. Mais il va aussi tomber à la fin des mots, dans les petits mots comme « je », « de »,
« le », etc. Donc, je dois partir ⇢ j’dois partir. Et ça, c’est très important. Il faut s’habituer. On va voir les solutions
après. Voyons d’autres exemples : je ne le fais pas ⇢ j’le fais pas. J’ai sorti le « ne » et en plus, je n’ai pas prononcé le E
de « je ». J’le fais pas. Je ne peux pas le dire ⇢ j’peux pas l’dire. j’peux pas l’dire. J’ai sorti le E de « je », j’ai sorti le E de
« le ». j’peux pas l’dire. Et j’ai omis le « ne ».
Et finalement, il y a aussi, bien entendu, un problème de vocabulaire. Évidemment, vous n’avez peut-être pas tout le
vocabulaire nécessaire classique, mais surtout, ce qui vous pose problème, c’est le vocabulaire un petit peu plus
familier, des expressions, des façons de dire, des expressions idiomatiques aussi. On va voir des exemples. On va vous
apprendre dans les cours de français la condition et l’hypothèse. Par exemple : si j’étais toi, je ne le ferais pas. OK ?
Tout ça, c’est très correct. Mais qu’est-ce qu’on va utiliser à la place de « si j’étais toi », on va dire : à ta place…
Peut-être que vous n’êtes pas habitués à cette formule. À ta place, j’le ferais pas. On pourra aussi, au lieu de dire, par
exemple : tu ne devrais pas le faire ; on va utiliser : tu n’as qu’à pas le faire. Et en plus, quand on va un petit peu vite,
on dit toujours : t’as qu’à pas l’faire. Ce « T’as qu’à pas », c’est terrible, je le sais. Mes étudiants, la première fois que
je l’utilise et ça me fait rigoler, ils sont toujours surpris. T’as qu’à pas ? Mais qu’est-ce que t’as dit Pierre ? T’as qu’à pas
le faire. Pour un Français, c’est hyper normal. Après, il y a tout le vocabulaire familier et Dieu sait qu’il y en a. Par
exemple, une voiture, on peut dire une caisse, une tire, une bagnole, etc. Le travail, vous connaissez certainement le
mot « boulot ». Peut-être que vous connaissez moins le mot « taf », le taf. Je vais au taf, j’ai beaucoup de taf. À la
place de « je pars », on peut dire : je me casse, je me tire, je file, je m’en vais bien évidemment et même je m’arrache
de là. À la place de la police ou un policier, on utilise très souvent un keuf, les keufs.
Et il y a aussi les fameuses coupures de mots. Je sais que vous les appréciez particulièrement. Évidemment, il y en a
des classiques comme le cinéma, on va dire le ciné. Un appartement, on dira un appart. Mais il y en a des plus subtils.
Si vous êtes étudiant et que vous arrivez en France à l’université, on vous parlera peut-être du resto U. C’est le
restaurant universitaire. Et ça, on l’utilise énormément ces coupures de mots.
Finalement, il y a plein d’expressions idiomatiques classiques que vous ne connaissez peut-être pas et qui risquent de
vous perturber un petit peu. Si tout d’un coup, dans un film, vous entendez : il faut prendre le taureau par les cornes,
vous allez peut-être vous dire mais quel taureau ? Je n’ai pas vu de taureau dans le film. Peut-être qu’ils se noieront
dans un verre d’eau ou qu’ils tourneront autour du pot. Bref, vous m’avez compris.
Alors, nous arrivons maintenant à la deuxième partie de cette vidéo : que faire ? Et avant de rentrer dans le vif du
sujet, je voulais juste vous rappeler que si vous aimez la vidéo, un petit pouce vers le haut, ça fait du bien. Alors, bien
évidemment, ce qu’il faut faire, ça parait évident, c’est d’essayer d’écouter le plus rapidement possible dans votre
apprentissage du français, dans votre parcours, du français naturel. Alors, du français naturel, il y en a pour toutes les
sauces, mais il faut qu’il soit naturel. Donc, pourquoi je vous dis ça ? Parce que les gens pensent parfois que si c’est du
N’oubliez pas évidemment qu’au début, vous pouvez aussi regarder avec les sous-titres en français, mais évitez de
mettre les sous-titres dans votre langue. C’est beaucoup plus efficace avec les sous-titres en français. Si vous êtes à
un niveau plus intermédiaire, on va dire, vous allez pouvoir commencer à regarder des films faciles ou bien des séries
faciles. Par exemple, sur Netflix, évidemment, il y en a à l’appel. À l’appel, ça veut dire beaucoup. Je vais vous laisser
des titres de films qui vont peut-être apparaitre à l’écran ou bien dans la description ou de séries. Et puis, si
finalement vous en êtes à un niveau avancé ou très avancé, il y a énormément de séries et de films très intéressants.
Là aussi, je vais vous mettre quelques exemples dans la description qui apparaitront à l’écran.
Ensuite, un autre conseil, c’est d’utiliser les sous-titres en français. Netflix est fantastique pour ça et YouTube est
extraordinaire aussi. Donc, si c’est un petit peu difficile pour vous, au lieu de vous décourager, n’hésitez pas à mettre
les sous-titres en français. C’est une option très bien. Il va falloir aussi, à un moment, écouter ou regarder des choses
sans les sous-titres, d’accord ? Mais au début, si vous trouvez quelque chose, par exemple, de très intéressant, mais
qui est à un niveau un petit peu trop avancé pour vous, comme vous le savez, je dis toujours qu’il faut prendre du
plaisir. Donc ne vous frustrez pas, regardez cette série que vous aimez tant en français, mais mettez les sous-titres en
français.
Un autre conseil, c’est d’essayer de repérer certains mots qui reviennent toujours et qui vous bloquent, qui vous
posent des problèmes. Je vais vous donner un exemple personnel pour l’anglais, parce que vous savez que je parle
l’espagnol quand même assez bien. Ça fait plus de 20 ans que je vis à Madrid et je parle pas trop mal anglais, je me
débrouille, mais je continue mon apprentissage. Et j’ai moi aussi des difficultés à comprendre les fils en anglais. Je me
suis rendu compte que quelque chose qui me posait spécialement problème, c’était les fameux phrasal verbs. Et en
fait, ça, ça me bloque énormément parce que après, ça me trouble et j’arrive plus à comprendre la phrase, etc. Donc,
en mettant les sous-titres, j’ai compris que vraiment, c’était une grosse partie du problème. Qu’est-ce que j’ai fait ?
J’ai pris un petit peu de temps à apprendre mes phrasal verbs, d’accord ? J’ai utilisé aussi ChatsGPT pour ça, qui m’a
un petit peu aidé. Je lui ai demandé de mettre une liste, de mettre des exemples de ça. Et voilà, je me suis un petit
peu focalisé là-dessus pendant un certain temps. J’ai appris davantage à de phrasal verbs parce que je connaissais le
verbe, on va dire classique, mais pas la version phrasal verb. Et ça, ça me bloquait. J’ai remarqué ça et j’ai fait un
effort là-dessus. Je suis revenu vers les films et ça allait mieux. Peut-être qu’il y a certains mots comme ça qui
reviennent très souvent. Il y en a peut-être 10, 20, 30. Si vous les apprenez, ça va peut-être vous débloquer. Donc,
avec les sous-titres, vous arriverez peut-être à mieux repérer ces quelques mots.
Bien évidemment, autre conseil, c’est qu’il va falloir aussi apprendre le français un petit peu moins théorique.
Évidemment, je vous recommande 1000 fois notre chaine YouTube puisque, comme vous le savez, on fait très
souvent des vidéos qui vous permettent de comprendre le français plus naturel, que ce soit des expressions, de
l’argot, du langage familier, que ce soit des tics de langage, que ce soit parler comme les Français. On a plein de
vidéos là-dessus et vraiment, je vous recommande de regarder ces vidéos. Je vous laisse évidemment tous les liens.
Enfin, il y a pas mal de choses. Un autre conseil, cette fois-ci à un niveau un petit peu plus subtil, on va dire un peu
plus psychologique peut-être. Je remarque que un certain nombre d’élèves se bloquent parce qu’ils ne comprennent
pas 100 % des mots. Et ça, c’est un problème. Vous pouvez parfaitement comprendre plusieurs phrases, un film, sans
avoir compris 100 %. D’accord ? Et c’est très bien, ce n’est pas mal. J’ai l’impression que ça fait stresser les élèves ou
que ils se disent : « Non, mais si je ne comprends pas 100 %, il faut que je revienne et que je comprenne tout ». À la
fin, c’est tellement ennuyant de faire ça qu’ils ne le font pas. Et même les Français, entre eux, parfois, ils se parlent et
ils n’ont pas compris peut-être quelques mots par-ci par-là. Ça n’empêche pas de se parler. Même moi, parfois, quand
je regarde certains films français, il y a certains mots qui m’échappent, mais peu importe. Donc, ne vous bloquez pas
parce que vous ne comprenez pas tout. Essayez de regarder des choses quand même où vous pouvez comprendre à
peu près 90 % parce que c’est mieux, c’est l’idéal, mais ne vous bloquez pas si vous ne comprenez pas tout. Il faut
accepter qu’il y aura des moments où on ne comprendra pas tout et il faut continuer d’avancer. Il faut absorber le
contenu progressivement et ne pas s’acharner à comprendre absolument chaque détail dès le début.
Et enfin, un tout dernier conseil, c’est que parfois, quand vous parlez à un Français, là, ce n’est pas quand vous
regardez un film, mais quand vous parlez directement avec une personne, je remarque que certaines personnes ont
tendance, au lieu d’écouter ce que dit l’autre personne, elle stresse parce qu’elle prépare à l’avance sa réponse. Donc,
au lieu d’écouter, elle est en train de construire la phrase qu’elle va dire après. Eh bien non, vous verrez ça plus tard.
Quand vous êtes en train d’écouter, vous devez écouter. En plus, la personne va le remarquer et vous allez perdre
peut-être ce contact visuel ou ça va décrocher et ça ne va pas être très agréable. Écoutez en premier la personne qui
vous parle et après, vous allez tranquillement construire votre phrase. Ne stressez pas.
Si vous avez d’autres conseils par rapport à votre expérience, n’hésitez pas à les mettre dans les commentaires, ça
aidera tout le monde. J’espère que cette vidéo vous aura été utile. N’oubliez pas qu’on a des cours de français pour
tous les niveaux, pour tous les objectifs, avec nos professeurs adorés et aussi des cours à faire de manière autonome
où je vous explique tout en vidéo, principalement avec des exercices, etc. Avec tous nos cours, vous recevrez un
diplôme à la fin. Je vous embrasse très fort, prenez soin de vous et on se retrouve dans la prochaine vidéo.