Ii. Avant-Propos

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II. AVANT-PROPOS

Le savoir-vivre nous exige de remercier ceux qui nous ont aidé de près ou de loin de réaliser
ce travail.

J’exprime ma profonde gratitude envers Dieu le créateur, le Tout Puissant pour le souffle de
vie et ses immenses grâces au quotidien.
Ma gratitude va envers mes parents biologiques ; à mon père Taylor KABANDA et à ma
mère Christine MANYONGA pour leur amour immense, leur sagesse et leur sacrifice, leur
soutien tant moral que financier qui ont contribués dans mon éducation et m’ont élevée
jusqu’à présent.

Mes remerciements vont vers notre Doyen de la faculté de Sciences Pharmaceutiques


KAHUMBA BIANGA mais aussi à tout le corps professoral notamment, le Professeur
Docteur Vianney NTABAZA, CT BIAYI Ben pour leur guide durant mon cursus académique
mais aussi pour différentes réponses apportées à mes questions particulières.

A mes frères Corneille MULANG KABAND et Franck M’TEENG KABAND pour leur aide.

C'est avec honneur et une joie immense que moi, étudiante de l'Université de Lubumbashi
faculté des sciences pharmaceutiques, je tiens à remercier tous ceux qui m'ont porté un
soutien intellectuel, matériel que financier. Je serais ingrate si j'oublie de remercier mes amis
(e) de mon groupe d'études " Cercle pharmaco scientifique " Bac 2 pharmacie pour les bons
moments de débats et des partages scientifiques qu'on a eu à faire pour aboutir à un travail
complet.

A mes amis, KALENGA WA KALENGA Juvénal pour son soutien, TAMBWE MALOBA
Hardie, KASHINDI IRAGI Jeanne, KWETE KANIKI Caleb, KAYEYE NDAYA Trésor,
pour leur esprit dynamique et scientifique à mon entourage.
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III. RESUME

La poliomyélite est une maladie très contagieuse causée par le poliovirus. Elle envahit le
système nerveux et peut entraîner des paralysies irréversibles en quelques heures. Voici un
résumé succinct

Symptômes :

Initialement, symptômes pseudo-grippaux (fièvre, fatigue, céphalées). Paralysie irréversible


(souvent des jambes) chez 1 personne infectée sur 200.5 à 10 % des patients paralysés
décèdent par asphyxie due à la paralysie des muscles respiratoires. Paralysies résiduelles avec
des handicaps variables chez les survivants.

Cause :
Le virus de la poliomyélite (poliovirus) appartient à la famille des picornavirus. Trois
sérotypes de poliovirus (1, 2 et 3) peuvent induire la maladie.

Transmission :

Exclusivement interhumaine, voie féco-orale (eau souillée, aliments contaminés), persistance


du virus dans la gorge (1 semaine) et les excréments (3 à 6 semaines)

Prevention :

Vaccins efficaces depuis les années 60. Programme mondial pour éradiquer la maladie par la
vaccination sous le contrôle de l’OMS. En résumé, la poliomyélite est une menace sérieuse,
mais la vaccination reste notre meilleure arme pour la combattre.
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1. INTRODUCTION

Mon mémoire portera sur l'impact de la poliomyélite sur les enfants âgés de zéro à 59
mois. Ce sujet a été choisi en raison de sa pertinence et de son importance dans le domaine de
la santé infantile.
Les hypothèses de ce travail de recherche sont les suivantes : la poliomyélite peut
avoir des effets dévastateurs sur le développement physique et psychologique des enfants de
zéro à 59 mois. De plus, la vaccination est un moyen efficace pour prévenir la poliomyélite
chez les enfants.
L'état de la question permettra de faire une revue de la littérature existante sur le sujet,
afin de mieux comprendre les enjeux liés à la poliomyélite chez les jeunes enfants.

L'intérêt principal de ce mémoire est d'analyser et de comprendre l'impact de la


poliomyélite sur les enfants de zéro à 59 mois, ainsi que d'évaluer l'efficacité des programmes
de vaccination. Les objectifs seront donc de sensibiliser sur les conséquences de cette maladie
et de promouvoir la vaccination pour lutter contre la poliomyélite

Le sujet sera délimité dans le temps et dans l'espace en se concentrant sur les enfants
âgés de zéro à 59 mois, en prenant en compte les différentes régions du monde où la
poliomyélite sévit encore.

Les méthodes à suivre pour mener cette recherche incluront des entrevues avec des
experts en santé infantile, des analyses de données statistiques et une revue de la littérature
spécialisée.
Les résultats attendus de ce travail de recherche sont de mettre en lumière les
conséquences de la poliomyélite sur les jeunes enfants et de proposer des recommandations
pour améliorer la prévention et la prise en charge de cette maladie.

Enfin, le plan du rapport comprendra une introduction, une revue de la littérature, une
méthodologie, des analyses des résultats et des recommandations pour la suite. Mon mémoire
portera sur l'impact de la poliomyélite sur les enfants âgés de zéro à 59 mois. Ce sujet a été
choisi en raison de sa pertinence et de son importance dans le domaine de la santé infantile.
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IMPORTANCE EN SANTE PUBLIQUE

La poliomyélite est une maladie très contagieuse provoquée par un virus qui envahit le
système nerveux et peut entraîner une paralysie flasque aigue fébrile en quelques heures.
Une infection sur 200 entraine une paralysie irréversible. Parmi les personnes paralysées, 5 à
10 % décèdent lorsque leurs muscles respiratoires cessent de fonctionner. Pour combattre
cette maladie, qui touche principalement les enfants de moins de cinq ans, seule la vaccination
existe. La poliomyélite est une maladie qui a pu être éradiquée en Belgique grâce à la
vaccination obligatoire de tous les enfants depuis 1967 et la population est aujourd’hui
protégée grâce à une couverture vaccinale élevée (98 pour la 3ème dose). La probabilité de
survenue d’un cas autochtone ou d’une épidémie est quasi nulle mais la poliomyélite reste une
priorité de santé publique tant que la maladie sévit encore dans le monde. La maladie étant
toujours présente dans certains pays, il existe un risque d’importation de cas sporadiques
isolés et une baisse de la couverture vaccinale pourrait provoquer la recirculation du virus en
Belgique. La surveillance des paralysies flasques aigues est un des piliers de surveillance de
poliomyélite.

ROLE DU MEDECIN TRAITANT ET/OU DECLARANT

Déclarer :
1. Tout cas suspect de poliomyélite sera déclaré à la cellule de surveillance des maladies
infectieuses de l’AViQ dans les 24 heures.
2. Tout cas de paralysie flasque aigue survenant chez un enfant de <15ans, quel que soit le
diagnostic, sera déclarée dans les 24 heures.
Il existe actuellement trois voies de déclaration possibles :
 Par téléphone
 Par voie électronique
 Par email
Evaluer avec l’inspecteur les mesures prises et à prendre pour le patient et son entourage.
Mesures de contrôle prises par la cellule de surveillance des maladies infectieuses
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 Lorsque survient un cas possible :


 Faire parvenir 2 échantillons de selles du patient au Laboratoire National de Référence.
Ces deux échantillons doivent être prélevés sur 2 selles émises à au moins 24 heures
d’intervalle dans les 14 jours qui suivent le début de la maladie ;
 Lorsque le prélèvement chez le patient n’est pas possible, prélever des selles chez les
personnes de l’entourage proche, même si celui-ci est correctement vacciné ;
 Evaluer la couverture vaccinale contre la poliomyélite dans l’entourage ;
 Rechercher la source.
 Lorsque survient un cas probable ou un cas confirmé, une enquête approfondie sera
menée quant aux caractéristiques du cas, de ses contacts et aux voies possibles de
transmission.
 L’enquête épidémiologique sera réalisée par les autorités sanitaires régionales et
Sciensano....
 Atteinte motrice et sensitive. L’évolution de la paralysie est plus lente (elle peut durer
jusqu’à 15 jours). La fièvre, les céphalées, les vomissements que l’on peut observer dans la
polio sont absents. Des neuropathies périphériques existent à l'EMG.
L'analyse du LCR protéinorachie élevée et pas de pléiocytose (observée en cas de polio)
 La poliomyélite aiguë transverse : Dans ce cas, la paralysie, le plus souvent est d'abord
flasque, puis devient secondairement spastique et elle s'accompagne des signes sensitifs et
d'atteinte sphinctérienne.
 Les autres diagnostics pouvant être évoqués sont: les compressions moelle épinière ou
de la queue de cheval, les paralysies traumatique liées aux injections intramusculaires), les
infections dues à d'autres virus arbovirus), les neuropathies diphtérique ou botulique (déficit
descenda l'accommodation évocateurs).

COMPLICATIONS :

Une paralysie est irréversible dans un cas sur 200. Le taux de létalité parmi les cas est
entre 2 % et 20 %, mais est plus élevé lorsqu’il y a une atteinte bulbaire.
Syndrome de post-poliomyélite non infectieux : Les adultes qui ont contracté le poliovirus au
cours de l'enfance peuvent développer, plusieurs décennies après (30 à 40 ans), un post-
poliomyélite non infectieux qui se caractérise par l'apparition de nouveaux déficits lentement
comme des faiblesses et des douleurs musculaires avec parfois une atrophie ainsi qu'une
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difficulté à respirer et à avaler. Les causes exactes du développement de ces déficits ne sont
pas actuellement bien définies : il pourrait être dû à la persistance du virus chez certains.

DIAGNOSTIC
Diagnostic biologique :
 Le diagnostic clinique est confirmé par le laboratoire. Ce diagnostic repose
principalement sur l'isolement du virus par culture ou par PCR sur les matières fécales, le
frottis de gorge. Le poliovirus peut généralement être isolé à partir d’échantillon de la gorge et
à partir des selles pendant quelques semaines après le début de la maladie.

MESURES D’HYGIENE
 Application des mesures d’hygiène générales et spécifiques aux maladies à
transmission féco-orale.
 Isolement – éviction : jusqu'à recherche virologique négative dans 2 échantillons de
selles successives, obtenus à 24 heures d’intervalle et dans les 14 jours qui suivent la paralysie.
ENQUETE ET PROPHYLAXIE
 Prélèvement de 2 échantillons de selles à 24-48h d’intervalle chez les contacts proches
pour analyse au CNR Leuven
Mesures préventives générale :
 Les vaccins existent : Le vaccin oral vivant atténué (Oral Polio Vaccine ou OPV).
 En Belgique, la vaccination de base contre la polio est obligatoire depuis 1967.
L’OPV n’est plus disponible en Belgique et c’est l’IPV qui est utilisé depuis 2001.
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2. CONCLUSION
En conclusion, la poliomyélite, maladie virale potentiellement dévastatrice, a été
l'objet d'efforts considérables de prévention et de contrôle à travers la vaccination. Grâce à la
vaccination généralisée, des progrès significatifs ont été réalisés dans la lutte contre la polio,
conduisant à une réduction drastique du nombre de cas dans le monde.
Cependant, malgré ces avancées, la poliomyélite persiste dans certaines régions où l'accès à la
vaccination peut être limité en raison de divers facteurs tels que les conflits, les catastrophes
naturelles ou les défis logistiques. Il est essentiel de poursuivre les efforts de vaccination et de
surveillance pour maintenir la maladie sous contrôle et œuvrer vers son éradication mondiale.
La lutte contre la polio est un exemple de la puissance de la vaccination dans la prévention
des maladies infectieuses et de l'importance de la collaboration internationale pour atteindre
des objectifs de santé publique ambitieux. En continuant à investir dans la vaccination, la
recherche et la sensibilisation, il est possible de surmonter les obstacles restants et de
progresser vers un monde sans poliomyélite.
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Référence Bibliographie

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2015, Kinshasa, 2011
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