B2 Sample Paper 2

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DIPLÔME D’ÉTUDES EN LANGUE FRANÇAISE


DELF B2

Niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues


Nature des épreuves Durée Note sur

Compréhension de l’oral
Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur deux
documents enregistrés :
- interview, bulletin d’informations, etc. (une seule écoute) 30 min environ /25
- exposé, conférence, discours, documentaire, émission de radio
ou télévisée (2 écoutes).
Durée maximale des documents : 8 minutes

Compréhension des écrits


Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur deux
documents écrits :
1 h 00 min /25
- texte à caractère informatif concernant la France ou
l’espace francophone
- texte argumentatif.

Production écrite
Prise de position personnelle argumentée (contribution à un débat, 1 h 00 min /25
lettre formelle, article critique, etc.).

Production orale
20 min maximum
Présentation et défense d’un point de vue à partir d’un court /25
Préparation : 30 min
document déclencheur

Seuil de réussite pour obtenir le diplôme : 50/100


Note minimale requise par épreuve : 5/25 Note totale : /100
Durée totale des épreuves collectives : 2 heures 30 minutes

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DOCUMENT DU CANDIDAT
ÉPREUVES COLLECTIVES

Partie 1
COMPRÉHENSION DE L’ORAL
25 points


Répondez aux questions en cochant ( ) la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée.

 Exercice 1 5 points
Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 40 environ.
Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Après l’enregistrement vous aurez 3 minutes pour répondre aux questions.
Répondez en cochant () la bonne réponse. Lisez maintenant les questions.

1. « Initiative Océane » est une opération qui vise à :


 nettoyer les plages.
 promouvoir le surf.
 lutter contre l’érosion des dunes.

2. Le nombre de personnes qui ont participé à l’opération était de :


 5 050.
 550 000.
 5 500.

3. L’an dernier cette opération s’est déroulée dans 11 pays :


 d’Europe, d’Amérique et dans les Dom Tom.
 d’Europe, d’Afrique et dans les Dom Tom.
 d’Amérique, d’Afrique et dans les Dom Tom.

4. L’opération est l’occasion de sensibiliser les bénévoles :


 aux dangers de la mer.
 au recyclage des ordures.
 aux espèces en voie de disparition.

5. On trouve le nombre le plus important de déchets dans :


 le golfe du Lion.
 la Mer du Nord.
 la Méditerranée.

 Exercice 2 20 points
Vous allez entendre 2 fois un enregistrement sonore de 3 minutes environ.
Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois l’enregistrement. Concentrez-vous
sur le document. Ne cherchez pas à prendre de notes.
Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre aux questions.
Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement.
Vous aurez encore 5 minutes pour compléter vos réponses.

1. Combien y a-t-il de langues parlées dans le monde aujourd’hui ? 1 point

2. Depuis un siècle, ce nombre : 1 point


 a diminué.
 a augmenté.
 est resté stable.

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ÉPREUVES COLLECTIVES

3. Complétez le tableau. 2 points


Organisation des Nations Unies

Nombre d’états représentés :

Nombre de langues officielles :

Sujets abordés (citez en deux)

4. Quelles sont les langues officielles des Nations Unies ? 2 points

5. Quels organes de l’ONU utilisent ces 6 langues comme langues officielles et langues de travail ? 1 point

6. Parmi ces langues, quelle est la place particulière du français et de l’anglais ? 1,5 point

7. a) Quelle est la fonction de Louis-Dominique Ouedarogo aux Nations Unies ? 1 point

b) Sur quel sujet a-t-il particulièrement travaillé ? 1 point

8. Selon lui, l’utilisation des langues dans les différentes agences de l’ONU est : 1,5 point
 cohérente.
 peu cohérente.
 on ne sait pas.

9. Quelle organisation des Nations Unies a une seule langue officielle ? 1,5 point
Nom de l’organisation :

La langue officielle est : depuis :

10. Quelle situation provoque l’étonnement de la présentatrice ? 1,5 point

11. Selon Louis-Dominique Ouédragogo, la première raison qui explique cette situation est d’ordre : 1 point
 politique
 économique
 historique et technique

12. a) Qu’appelle-t-on « interprétation consécutive » ? 1,5 point

b) À quelle autre technique d’interprétation l’oppose-t-on ici ? 1 point

13. Une deuxième raison a conduit à limiter le nombre des langues de travail ? Laquelle ? 1,5 point

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ÉPREUVES COLLECTIVES


Partie 2
COMPRÉHENSION DES ÉCRITS
25 points

 Exercice 1 14 points

Une génération inoxydable


C'est un phénomène unique dans l'histoire française, né d'une conjonction particulièrement favorable de la
démographie et de l'économie plus rare que l'on sait déjà qu'il ne pourra pas durer. Ce phénomène, c'est l'apparition
d'une génération inédite. Née entre 1936 et 1950, elle fête aujourd'hui ses 50-55 ou 65 ans et paraît en tout point hors
norme. D'abord, parce qu'elle est fort nombreuse. Ces plus de 55 ans, qui furent les petits Français babillants du baby-
boom de l'après-guerre, représentent aujourd'hui 16 millions de nos compatriotes, soit 20 % de la population ! (...)
Mais ces nouveaux seniors ne sont pas vieux, ou tout au moins ne se sentent pas âgés. Contrairement à leurs aînés,
partis à la retraite souvent usés par le travail et les problèmes de santé, les sexagénaires d'aujourd'hui ont à peine
quelques mèches grises. Ils sont en général bien portants, soucieux de leur apparence, avides de loisirs, de voyages et
de sport... (...)
Il est donc de plus en plus anachronique de ne voir en la vieillesse qu'une image morbide de rigidité, de
conservatisme et de décrépitude. Les sexagénaires sont jeunes. Et fringants. Que vont-ils donc faire ? Prendre leur
retraite, comme la loi le leur permet ? Ou s'obstiner à garder les rênes de leurs entreprises, à occuper les postes
d'administrateurs et les sièges électifs ? (...)
Et, en France, la classe politique pourrait bien ressembler, tout du moins en nombre d'années, à un « pouvoir gris ».
Plus de la moitié des sénateurs ont plus de 60 ans, l'âge moyen des maires de communes de plus de 3 500 habitants est
de 54 ans. Idem pour ceux qui les élisent. Alors qu'ils représentent 20 % de la population, les retraités forment déjà
30 % des électeurs. Bref, la démocratie a les tempes blanchies. Or, quand les papy-boomers seront à la retraite, ils
auront encore plus de temps. Ne vont-ils pas accaparer les affaires publiques à leur avantage ? Faut-il redouter une
gérontocratie à la française ? « Fantasme ! » Jean-Philippe Viriot-Durandal, maître de conférences en sociologie à
l'université de Franche-Comté, en est convaincu. Vieux ne veut pas forcément dire réac. Il en veut pour preuve deux
exemples, décortiqués dans son livre. D'abord, la dernière élection présidentielle, où le vote pour le Front national fut
autant le fait des jeunes électeurs que de leurs aînés. La preuve aussi avec l'adoption de l'euro. « Six mois après
l'introduction définitive de la monnaie unique européenne, les nostalgiques du franc étaient à peine plus nombreux chez
les plus de 65 ans que dans l'ensemble de la population – 53 %, contre 48 % », écrit le sociologue. Qui ajoute que
« l'opposition entre les jeunes générations, ouvertes sur le monde et sur l'avenir, et les anciennes, rétives au changement
et réfractaires à la nouveauté », ne serait que caricature.
(...) Ajoutons, pour parfaire ce tableau, que ces seniors ont reçu de la science la perspective d'un quart de siècle de
longévité supplémentaire traversé en relative bonne santé. « À 60 ans aujourd'hui, on a encore devant soi vingt-cinq,
voire trente années », explique Patrice Leclerc, responsable du programme personnes âgées à la Fondation de France.
Tous se disent actifs, se sentent jeunes et le sont. » Toniques, les papy-boomers sont formatés pour le changement. Leur
histoire est en effet aussi celle de la fin des certitudes. (...) Une génération décrispée pour laquelle il est devenu presque
banal de refaire sa vie largement passé l'âge de la retraite et tout aussi courant que ces nouveaux amoureux conservent
chacun son logement. Les papy-boomers sont individualistes, ce sont d'ailleurs eux qui ont mis en vogue le concept.
(...)
Alors, que faut-il attendre de cette génération si nombreuse et si peu connue ? « La société française ne s'est jamais
demandé comment accompagner le vieillissement inexorable de sa population, analyse Patrice Leclerc, de la Fondation
de France. Le vieillissement était jusqu'il y a peu une stricte affaire de famille. » Or, aujourd'hui, c'est un défi massif
lancé à notre pays. Déjà, les problèmes s'accumulent. De la prise en charge des personnes âgées dépendantes - « dans
vingt ans, il y aura 2 400 000 personnes âgées de plus de 85 ans », rappelle volontiers Hubert Falco, secrétaire d'État
aux Personnes âgées - au financement des retraites, les solutions manquent. Faute d'y avoir réfléchi, car la recherche sur
les conséquences sociales du vieillissement reste limitée. Surtout éviter d'y penser...
Pourtant, en 2006, le choc démographique sera rude. C'est l'année où les centaines de milliers de baby-boomers, nés
lors du pic des naissances de 1946, arriveront à la retraite. C'est bientôt.
Catherine Golliau et Émilie Lanez - © Le Point 03/10/03

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ÉPREUVES COLLECTIVES

1. Cochez VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse en citant un passage du texte. 3 points

VRAI FAUX

1. Les retraités sont sur-représentés dans l’électorat français par rapport aux autres tranches d’âge.

Justification :

2. Il n’est pas rare pour les retraités d’aujourd’hui de s’engager dans une nouvelle relation
amoureuse.

Justification :

3. Les anciennes générations sont beaucoup plus conservatrices que les jeunes générations.

Justification :

2. Donnez deux éléments qui permettent de penser que le pourcentage de retraités dans la classe politique française
augmentera dans un avenir proche. 2 points

3. Quel est le ton des journalistes quand elles concluent : « Surtout éviter d’y penser » ? Cochez la bonne réponse 1 point
 polémique
 ironique
 dubitatif

4. Relevez trois caractéristiques qui distinguent les papy-boomers de la génération qui les a précédés.1,5 point

5. Quels nuages pèsent sur l’horizon 2006 ? 2 points

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ÉPREUVES COLLECTIVES

6. Expliquez les expressions ou les mots soulignés 4,5 points ; 1,5 point par réponse

Une génération inoxydable

à un « pouvoir gris ».

Faute d'y avoir réfléchi

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ÉPREUVES COLLECTIVES

 Exercice 2 11 points

Le compte à rebours
Conservation ou exploitation ? Le débat n'est pas nouveau. Il commence même déjà à dater. Les éternels
affrontements entre ceux qui militent pour la protection inconditionnelle de sanctuaires naturels et ceux qui défendent
les intérêts économiques des compagnies forestières semblent même passés de mode. Une voie médiane commence à
s'imposer entre deux points de vue jugés longtemps inconciliables. Mais au rythme auquel les forêts tropicales se
dégradent, il devient urgent de traduire sur le terrain une politique propre à pérenniser les ressources forestières.
Sur le continent africain, qui recèle un cinquième des forêts tropicales du monde, il est délicat d'établir un palmarès
des risques que connaissent les zones exposées. La prolifération de la culture sur brûlis a largement dégradé la forêt
ivoirienne alors que le Gabon a plus à craindre de l'ouverture de son couvert forestier à l'exploitation industrielle du
bois. La construction de routes et d'infrastructures dans les forêts entraîne le plus souvent un afflux de population
incontrôlable, ce qui ne fait qu'accroître le déboisement.
Mais ce n'est pas là le seul effet secondaire. La chasse est également liée à l'exploitation forestière, le commerce du
gibier offrant des possibilités lucratives. Un ouvrier forestier peut doubler son salaire en braconnant un chimpanzé, et le
percement des routes permet d'écouler les produits de la chasse vers les grandes villes où un marché florissant se
développe.
L'exploitation est la plupart du temps confiée à des sociétés privées européennes ou asiatiques. En règle générale,
l'exploitation sélective qui en résulte n'entraîne pas de déboisement massif. Et une forêt bien aménagée pourra
ultérieurement fournir une nouvelle récolte de bois. Cependant dans certains cas, les exploitants veulent rentabiliser
leur concession au maximum et dans des délais beaucoup trop courts d'un point de vue écologique. Reprochant aux
autorités administratives l'absence de politique forestière à long terme, ils profitent de la durée de leurs permis pour
exploiter sans discernement tout ce qui peut se vendre afin d'accroître leurs marges bénéficiaires.
D'autre part les pays détenant une partie de la forêt tropicale en font une source de revenus optimale à court terme.
Pour ces États qui croulent sous le poids d'une dette extérieure souvent insoutenable, les revenus sylvicoles en devises
constituent une part importante de leur budget et de leur produit intérieur brut. Créatrice d'emplois, la filière permet
aussi de rééquilibrer une balance commerciale souvent désavantageuse, tout en diversifiant les activités locales. Reste
que la bonne gouvernance apparaît comme un facteur capital pour l'avenir de la forêt. Dans certains pays, la prise de
décision est aux mains d'un petit groupe de personnes ou de clans au sein du gouvernement qui considèrent les forêts
primaires comme une source de revenus personnel à court terme, ce qui entraîne la conclusion de contrats rapportant
principalement des bénéfices à l'investisseur et à certains fonctionnaires. La corruption se ressent à différents niveaux:
les salaires sont si bas que les employés sont tentés d'accepter des pots-de-vin pour approuver des plans d'exploitation
qu'ils n'ont jamais vus.
Face à cette pression du marché doublée d'une absence de contrôle rationnel, la forêt est-elle condamnée ? Pas
forcément, mais il ne s'agit pas de sous-estimer la menace. Plusieurs pays ont commencé à appliquer les principes d'une
gestion intelligente d'une ressource longtemps considérée comme inépuisable. Simultanément des forestiers se
convertissent à l'aménagement afin de procéder à une exploitation sylvicole rationnelle. Reste à faire de ces principes
une règle pour tous. Sinon le poumon de la terre continuera inexorablement à disparaître. Au rythme d'une vingtaine de
terrains de football par minute.
Jeune Afrique, 30 mai 2000

Répondez aux questions en cochant la bonne réponse.

1. L'idée principale du premier paragraphe est que : 1 point


 la conservation et l'exploitation des forêts sont incompatibles.
 le débat entre écologistes et exploitants forestiers n'a pas d'issue.
 on peut concilier la conservation et l'exploitation des forêts.
 les exploitants forestiers ne sont sensibles qu'à l'appât du gain.

2. Le deuxième paragraphe signifie que : 1 point


 les risques que connaissent les zones exposées sont les mêmes partout.
 le classement des risques selon leur gravité est indispensable.
 les pays sont classés en fonction de l'intensité du déboisement qu'ils subissent.
 les risques et leur gravité varient d'un pays à l'autre.

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ÉPREUVES COLLECTIVES

3. Dans ce même paragraphe, l'auteur estime que l'ouverture des routes : 1 point
 facilite l'aménagement des forêts.
 favorise la chasse du gibier.
 permet de vendre le gibier plus facilement.
 est une activité lucrative.

4. Dans le troisième paragraphe, la plupart des exploitants... 1 point


 ont une vision à court terme de la rentabilisation des forêts.
 préconisent une rentabilisation progressive des forêts.
 soutiennent la politique forestière locale.
 défendent une exploitation écologique de la forêt.

5. Dans le quatrième paragraphe l'auteur du texte estime que le déboisement abusif dans certains pays africains : 1 point
 est la seule responsabilité des exploitants forestiers.
 est dû au manque de vision des chefs d'État qui ne sont pas concernés par l'environnement.
 est lié à la pauvreté du pays et parfois à la corruption de certains fonctionnaires.
 contribue à accroître le déficit budgétaire de la nation.

6. D'après vous, l'auteur de l'article : 1 point


 prend position.
 reste neutre.
 se veut allusif.
 cherche la confrontation.

Justifiez votre réponse en relevant une expression du texte. 1 point

7. Répondez aux questions suivantes avec vos propres mots : 2 points par réponse

a) Expliquez le choix du titre « Le compte à rebours ».

b) Montrez en quoi certaines sociétés d’exploitation ont une position ambiguë vis à vis de
l’administration ?

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ÉPREUVES COLLECTIVES

Partie 3
PRODUCTION ÉCRITE
25 points


 Demande argumentée
Vous êtes de plus en plus nombreux dans votre entreprise à avoir des enfants en bas âge. De plus, vous souffrez du
manque d’espace dans vos bureaux.
Au nom de vos collègues, vous écrivez au directeur pour demander à ce que chacun puisse travailler chez lui.
Vous lui indiquez les avantages du travail à distance (en plus de ceux déjà cités) et le bénéfice que
l’entreprise pourrait en tirer. (250 mots environ)

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ÉPREUVE DE PRODUCTION ORALE


25 points

30 min de préparation
20 min de passation

 Consignes
Présenter et défendre un point de vue construit et argumenté à partir d’un court texte déclencheur. Débat
avec l’examinateur.

Sujet n°1
Vous dégagerez le problème soulevé par le document ci-dessous.
Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière argumentée et vous la défendrez si nécessaire.

« La crise d’adolescence n’a rien d’une fatalité » Par Michel Fize, sociologue au CNRS (Centre national de recherche scie

À qui revient cette idée folle d’inventer, un jour... la « crise » d’adolescence ? Jean-Jacques Rousseau lui-même, le philosophe pédagog
« spécialistes » estiment que non seulement la crise existe, mais encore qu’il vaut mieux la faire tôt que tard. Nous savons maintenant q

Sujet n°2
Vous dégagerez le problème soulevé par le document ci-dessous.
Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière argumentée et vous la défendrez si nécessaire.

Violence : les écrans en accusation


Une question complexe qui ne semble pas près d'être résolue
Ce n'est plus une vague mais un raz-de-marée. En Europe et aux États-Unis, les associations familiales et de
téléspectateurs, les instances de régulation voire les chaînes elles-mêmes s'inquiètent de l'impact de la
violence des films et séries télé sur les enfants. Avec chiffres et expérimentations à la rescousse. Comme cette
enquête de Columbia University expliquant qu'un enfant regardant la télé plus de trois heures par jour
risque cinq fois plus qu'un autre d'avoir un comportement violent à l'âge adulte. (...) Ou encore comme ces
tests canadiens démontrant que le degré de la violence acceptée par un jeune est plus élevé que celui d'un
adulte.
Face à certains « experts » pour qui la télévision est responsable de tous les maux, d'autres comme George
Gerbner, pionnier américain des études télé, osent rappeler que l'industrie du film et les exigences
mercantiles sont à l'origine du phénomène. « L'homme n'a pas attendu la télé pour tuer », ironise
l'universitaire canadien Richard Tremblay. Le problème, complexe, exige des réponses forcément nuancées
et la responsabilisation des familles et des parents, eux-mêmes bien souvent en crise. Et puis il y a aussi
Internet : un mal chasse l'autre...
Yves-Marie Labé Le Monde du 3 mai 2003

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DOCUMENT RÉSERVÉ AUX SURVEILLANTS

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