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1-Expliquez le principe de réciprocité des contraintes tangentielles ?


Nous n’avons représenté, dans la figure précédente, que trois faces du parallélépipède (dx, dy,dz),
pour une raison de clarté.
En réalité, il est composé de 6 faces. Supposons que les contraintes varient de façon continue
entre deux faces opposées, nous pouvons calculer les valeurs des contraintes sur ces faces
opposées en appliquant le théorème de Mac-Laurin –Taylor (formule des accroissements finis).

Le parallélépipède dx, dy, dz est en équilibre sous l’action de 6  et de 12 .


Ecrivons les conditions d’équilibre des moments des forces autour des axes Gx, Gy, Gz.
Avec G, le centre de gravité du parallélépipède.

Equilibre autour de Gz, d’où  M (F) = 0


Gz S’écrit :

Après développement et élimination des infiniment petits d’ordre supérieur à 3, il reste :


xy =yx

Par le même raisonnement autour de Gx et Gy, il reste : yz = zy et zx = xz .

1
On peut donc conclure que :
Les contraintes tangentielles normales à l’arête commune de deux facettes orthogonales sont
égales et simultanément dirigées vers cette arête ou opposées à celle-ci.

C’est le principe de réciprocité des contraintes tangentielles.

Remarque :
Nous devons toutefois préciser le signe de ces actions tangentielles. On convient de mesurer une
contrainte tangentielle positivement lorsque, par rapport à un point intérieur O, elle tend à faire
tourner la facette sur laquelle elle agit dans le sens des aiguilles d’une montre. Elle est négative
dans le cas contraire.

En introduisant cette convention, on constate que dans les deux


contraintes tangentielles agissant sur deux facettes orthogonales, l’une
est positive et l’autre est négative. On écrira donc, en grandeur et en
signe.

xy = - yx; yz = -zy; zx = - xz

Ces trois égalités peuvent se résumer dans le principe de réciprocité des contraintes tangentielles

« Sur deux facettes orthogonales, les composantes des contraintes tangentielles normales à
l’arête commune sont égales et simultanément dirigées vers cette arête ou opposées à celle- ci
».

Analytiquement, l’état de contrainte au point O (point quelconque) du corps est caractérisé


par les neufs composantes σx , …, τxy,…,τyz, des trois vecteurs - contraintes tx, ty, tz agissant sur les
trois faces du trièdre o,x, y, z.

Il y a souvent intérêt à considérer cet état comme un modèle mathématique unique, appelé
« Tenseur contrainte ».

2
On voit qu’en vertu du principe de réciprocité des contraintes tangentielles, la matrice de
ce tenseur est symétrique par rapport à sa diagonale principale.

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2-Expliquez et démontrez la recherche des relations générales entre les contraintes normale
et tangentielle de l’état plan de contrainte. Comment obtenez-vous les facettes principales et
les contraintes principales ?
Soit un point O intérieur à un corps solide. Prenons-le comme origine d’un système d’axes
Oxyz. Envisageons toutes les facettes appartenant au faisceau d’axes Oz.

La contrainte tangentielle 𝜏 sur ces facettes varie généralement avec l’angle 𝛼 que fait cette
facette avec le plan de référence Oxy (plan vertical). Un cas se présente fréquemment dans
la pratique, c’est celui où les contraintes 𝜏 agissant sur les facettes appartenant au faisceau
d’axes Oz, sont toujours dans le plan Oxy. C’est l’état plan de contrainte.
Donc, en conclusion, on peut dire que toutes les contraintes en un point aux facettes
caractéristiques relatives à ce point sont coplanaires.

Relation générale entre les  et les  de l’état plan de contraintes.

Dans le plan de contrainte considéré (plan


Oxy),supposons connues :
-y, xy agissant sur la facette OEDA ;
-x, yx agissant sur la facette OABC.

Recherchons les valeurs de 𝛼 et 𝜏 conjuguées à


la facette DECB faisant un angle 𝛼 avec le plan
Oyz, angle que nous retrouvons dans la figure
ci-contre.

4
Coupons le prisme de longueur unitaire par
un plan parallèle au plan Oxy.
Nous obtenons le schéma ci-contre.
Il nous faut maintenant exprimer l’équilibre du
prisme sous l’action des forces:

x .dy.1 est le produit de la contrainte par


l’aire de la facette conjuguée à x.
y .dx .1
 . ds .1
Idem pour les .E
Ecrivons l’équation d’équilibre des forces
agissantsur les faces du prisme.

F = 0

Projetons les forces sur la direction de .


.ds −  x .dy.cos −  y .dx.sin − yx .dy.sin − (−) xy .dx.cos = 0
 .ds = x .dy .cos  + y .dx .sin  + yx .dy .sin  - xy .dx
.cos .(car xy est négatif, selon convention)
Or: dy=ds.cos
dx =ds.sin

 .ds =x .ds cos2 +y .ds .sin2 +yx.ds .sin .cos-xy.ds.sin cos

Divisons les deux membres par ds;


Or, xy = -yx , selon le théorème de réciprocité des contraintes tangentielles.
 =x .cos2 + y .sin2 + 2.yx .sin  .cos 

Et finalement :  =  .cos  +  .sin  +  .sin 2

5
C’est + sigma.Y.dx.cosalpha+ et pas -

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 est maximum en:  = 0 →  = 1

 est minimum en:  = 0+ 2  →  = 2

Il existe dans l’état plan de contrainte deux facettes correspondant à  = 0 et  = 0 + 2 


pour lesquelles la contrainte tangentielle est nulle et les contraintes normales sont maximale
et minimale. Ces facettes sont appelées facettes principales et les contraintes normales
correspondantes 1 et 2 sont appelées contraintes principales de l’état plan.

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3-En partant des équations des contraintes sur une facette quelconque en fonction des
contraintes principales, démontrez la formule donnant le cercle de Mohr. Expliquez la
représentation graphique du cercle de Mohr ?
Equation des contraintes sur une facette quelconque :

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4-Expliquez la notion de tricercle de Mohr pour une traction ou une compression simple
suivant 3 directions perpendiculaires.

Une de ces contraintes, σ1, est maximum ; une autre, σ3, est minimum par rapport à toutes
les valeurs que σ peut prendre sur toutes les facettes au point O. La troisième, σ2, a
nécessairement une valeur intermédiaire quelconque (σ1≥ σ2 ≥ σ3). La construction
graphique de Mohr s’étend elle aussi au cas général à trois dimensions. Prenons les
directions principales comme axes coordonnés σ1, σ2 et σ3.

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Considérons d’abord les facettes passant par l’axe σ3. Elles sont sous l’influence des
contraintes principales σ1 et σ2 uniquement et la distribution des contraintes sur ces
facettes est la même que dans l’état plan caractérisé par les valeurs σ1 et σ2. Ces
contraintes sont donc représentées dans le plan (σ, τ) par le cercle de diamètre AB. De la
même manière, les contraintes sur les facettes passant par σ1 seront représentées par le
cercle de diamètre BC, et celles sur les facettes passant par σ2 par le cercle de diamètre AC.
On démontre que, pour toute facette inclinée sur les trois axes 1, 2 et 3, les composantes σ
et τ sont les coordonnées d’un point situé dans l’aire hachurée de la figure ci-dessus. C’est le
« tricercle de Mohr ».
Conclusions :

1) La contrainte tangentielle maximale est représentée par le rayon du plus grand des trois
cercles et est donnée par la relation :
𝜎1 −𝜎3
𝜏𝑚𝑎𝑥 = ; elle agit sur la facette passant par l’axe σ2 et bissectant les axes σ1 et σ3.
2

2) L’état plan de contraintes étudié précédemment correspond au cas particulier où l’une


des contraintes principales est nulle. Il ne faut cependant pas perdre de vue que cette
contrainte a une influence sur la valeur de la contrainte tangentielle maximale.

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5-Expliquez et démontrez la notion de modèle élastique linéaire et la notion de dilatation
cubique.
A l’exception du béton, les matériaux de construction usuels présentent un diagramme
(σ, ε)qui débute par une partie linéaire appelée droite de Hooke, le long de laquelle les
déformations sont réversibles.
Dans la plupart des constructions et des machines, les matériaux travaillent
effectivementdans cette zone élastique linéaire pour laquelle on peut écrire : σ = E. ε

Où : E est, rappelons-le, le module


d’élasticité longitudinal (ou module
de Young) du matériau considéré.
Cette loi estsouvent appelée loi de
Hooke.
Dans cette zone, la contraction
latérale est également
proportionnelle à la dilatation ε
et on a :
εy = εz = - η.εx. avec η, le
coefficient dePoisson.

Reprenons la notion de tricercle de Mohr. Dans le modèle élastique linéaire, les


déformations impliquent généralement un changement de volume. Considérons par
exemple un cube élémentaire de dimensions initiales dx, dy, dz qui, une fois déformé, prend
de nouvelles dimensions. On obtient les équations des allongements unitaires suivant les
axes x, y et z en combinant les effets de Nx, Ny, Nz, ceci de la même façon que dans le cas de
la traction ou de la compression suivant deux directions perpendiculaires. Considérons une
des directions axiales, soit ox. Proposons-nous de calculer la dilatation (ou le
raccourcissement) du parallélipipède dans cette direction

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6-Expliquez et démontrez le calcul de l’angle de glissement et du module de glissement dans
le cas du cisaillement pur. Comparez les sollicitations de traction, compression et cisaillement
!
Pour ce faire, on se place en état de cisaillement pur. Cet état a lieu lorsque le cercle de Mohr est
rapporté à ses axes de symétrie.

Définition et étude.

Considérons un cas particulier important de l’état plan de


contrainte, celui où les contraintes principales 1 et 2 sont
égales et de signe contraire. Le cercle de Mohr
correspondant se présente comme ci-dessous. Le point D de
la circonférence représente les contraintes sur la section
droite bc inclinée à 45° sur les axes ox, oy et le point D1
représente les contraintes sur la section droite bd
perpendiculaire à la première. Nous voyons que la
contrainte normale  sur chacune de ces facettes est nulle
et que la contrainte tangentielle  vaut :  = 1 = -2. On en
conclut qu’un élément de corps abcd supposé détaché du
corps, est en équilibre sous l’action des contraintes tangentielles uniquement. Cet état de contrainte
s’appelle CISAILLEMENT PUR. C’est l’état obtenu en soumettant le matériau à la traction 1 selon ox
et à la compression 2 selon oy.

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Les sollicitations de traction, de compression et de cisaillement sont toutes des forces qui
agissent sur un objet ou une structure.

• La traction est une force qui agit dans le sens de l'allongement et qui tend à étirer un
objet. Elle s'oppose à la compression, qui est une force qui agit dans le sens de la
contraction et qui tend à réduire la longueur d'un objet.
• Le cisaillement est une force qui agit sur un objet en le faisant pivoter autour d'un
axe. Elle peut être causée par des forces qui agissent de façon parallèle à l'axe de
rotation, mais dans des directions opposées.

Il est important de comprendre comment ces forces agissent sur un objet ou une structure,
car cela peut entraîner des conséquences sur sa résistance et sa durée de vie. Par exemple,
un objet soumis à de fortes sollicitations de traction peut se rompre s'il n'est pas assez
solide, tandis qu'un objet soumis à de fortes sollicitations de cisaillement peut se déformer
ou se tordre s'il n'est pas assez rigide.
La compression est une force qui agit dans le sens de la contraction et qui tend à
réduire la longueur d'un objet. Elle s'oppose à la traction, qui est une force qui agit
dans le sens de l'allongement et qui tend à étirer un objet.

La compression peut être causée par des forces qui agissent sur l'objet de façon
parallèle à sa longueur, mais dans des directions opposées. Par exemple, si vous
appuyez sur les deux extrémités d'une barre métallique, vous lui infligerez une
sollicitation de compression.

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Il est important de comprendre comment la compression agit sur un objet ou une
structure, car cela peut entraîner des conséquences sur sa résistance et sa durée de
vie. Par exemple, un objet soumis à de fortes sollicitations de compression peut se
rompre s'il n'est pas assez solide, tandis qu'un objet soumis à de faibles sollicitations
de compression peut se déformer s'il n'est pas assez rigide.

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7-Expliquez et démontrez la mesure des contraintes et des déplacements par jauges de
contraintes.

Le facteur de jauge est donc le rapport entre la variation de sa résistance électrique et le


taux de changement de sa longueur. On peut également dire que la représentation
graphique de cette expression est une droite dont le coefficient angulaire vaut K. Ce
coefficient peut aussi être défini comme étant la tangente de l’angle au pied de cette droite

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8-Expliquez et démontrez la notion de flexion d’une plaque suivant une surface cylindrique.
Qu’en est-il de la rigidité de flexion ?
Supposons qu’une plaque rectangulaire, d’épaisseur uniforme « e », soit fléchie suivant une
surface cylindrique. Dans ce cas, il suffit de prendre uniquement une bande de longueur
unitaire, telle que AB, et de la considérer comme une poutre de section rectangulaire et de
longueur « l ».
Par raison de continuité, la section de la bande,
durant la flexion, ne doit pas présenter de
distorsion.

Dans ces conditions, une fibre longitudinale de


la bande, telle que « ss’ », est soumise non
seulement à une contrainte de traction
longitudinale 𝜎𝑧 , mais encore à une contrainte
de traction latérale σz qui doit avoir pour effet
d’annuler la contraction transversale de la fibre.

Supposons que les sections de la bande restent planes durant la flexion.


On obtient l’allongement s’s1 d’une fibre, située à une distance y de la surface neutre, en
traçant une ligne n1s1 parallèle à mn.

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Soit r le rayon de courbure de la ligne moyenne déformée de la poutre. Par la relation des
similitudes des triangles no’n1 et s1n1s’, c’est-à-dire par l’utilisation duthéorème de Thalès,
l’allongement de la fibre ss’ est :

On remarquera que les déformations des fibres longitudinales sont proportionnelles à la


distance les y séparant de la surface neutre et inversement proportionnelles au rayon de
courbure
Nous pouvons dire que l’allongement unitaire selon l’axe z vaut : 𝜀 z = 0 (2).

Pour obtenir les contraintes correspondantes dans les directions x et z considérées, on se


ramènera au cas d’une traction exercée suivant deux directions perpendiculaires.
𝜎
L’allongement unitaire suivant l’axe x, dû à la traction σx, est égal à : 𝐸𝑥.

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9-Expliquez et démontrez la notion de combinaison de flexions pures suivant deux directions
rectangulaires. Quel est l’effet de l’encastrement d’une plaque sur sa rigidité ?

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Conclusion :
On obtient une telle déformée sphérique pour une plaque de forme quelconque lorsque, les
moments de flexion M sont uniformément répartis suivant sa lisière.
Nous avons supposé dans l’étude ci-dessus que les longueurs des fibres de la surface
moyenne ne varient pas, c’est-à-dire que cette surface est la surface neutre de la plaque
fléchie.
Cette condition ne peut être rigoureusement satisfaite que si la surface de la plaque fléchie
est une surface développable. Pour les surfaces non développables, l’hypothèse précédente
n’est suffisamment approchée que si la déformation de la plaque est faible
comparativement à son épaisseur « e ».
Rappelons que M1 et M2 sont des moments par unité de longueur !

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10-Expliquez et démontrez la notion de contrainte thermique dans les plaques minces.
L’équation obtenue page 44, relative à la déformation suivant une surface sphérique est
particulièrement intéressante pour le calcul des contraintes thermiques produites dans une
plaque par échauffement non uniforme. Désignons par Δt, la différence de température
entre les faces supérieure et inférieure de la plaque et α le coefficient de dilatation linéaire
du matériau. Supposons que la variation de température suivant l’épaisseur de la plaque
s’effectue suivant une loi linéaire. Les dilatations correspondantes suivent la même loi et si
la lisière de la plaque est libre, ces dilatations donnent lieu à une déformation sphérique. On
suppose que les déformations sont faibles comparativement à l’épaisseur « e » de la plaque.
La différence entre la dilatation maximum et la dilatation à la surface moyenne est égale à ;

La courbure résultant de cette dilatation non uniforme est donnée par l’équation :

D’où, le rayon de courbure de la plaque :

Cette flexion de la plaque ne produit aucune contrainte, pourvu que les lisières soient libres
et que la déformation soit faible comparativement à l’épaisseur. Lorsque toutefois, la lisière
de la plaque est encastrée, l’échauffement donne naissance à des moments de flexion le
long de la lisière. La valeur de ces moments est telle qu’elle annule la courbure résultant de
l’échauffement non uniforme, car ce n’est que de cette manière que l’on peut satisfaire à la
condition d’encastrement à la lisière.

Si on note que M agit sur une aire rectangulaire de largeur unitaire et d’épaisseur « e », on
voit que la contrainte de flexion maximum correspondante est égale à :

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Conclusion :
Cette contrainte est proportionnelle au coefficient de dilatation thermique α, à la différence
de température ∆t des deux faces de la plaque et au module d’élasticité. La différence de
température ∆t croît apparemment avec l’épaisseur de la plaque. On doit donc s’attendre à
des contraintes thermiques plus élevées dans les plaques épaisses que dans les plaques
minces.
Cette équation établie pour les plaques planes, reste également valable, avec une précision
suffisante, dans le cas des coques sphériques et cylindriques.

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11-Expliquez et démontrez les notions de contraintes méridienne et circonférentielle dans les
coques à paroi minces soumises à pression intérieure.
Nous nous limiterons à la considération des récipients
en forme de surface de révolution soumis à une
pression intérieure continue d’intensité « p ». Cette
pression n’est pas nécessairement uniforme, mais elle
est répartie symétriquement par rapport à l’axe de
révolution 0-0, lorsque l’épaisseur de la paroi est faible
comparativement au rayon de courbure et que les
méridiennes ne présentent pas de discontinuité telles
que des variations brusques de courbure, on peut
obtenir les contraintes avec une précision suffisante en
négligeant la flexion de la paroi du récipient, c’est-à-
dire en supposant que les contraintes de traction dans
la paroi sont uniformément réparties suivant
l’épaisseur. La grandeur des contraintes peut se
calculer aisément par les relations de la statique.

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12-Expliquez et démontrez les notions de contraintes maximales dans les réservoirs coniques.

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13-Quels sont les modes de destruction de l’avion ? Quelles sont les contraintes engendrées
dans la structure ? (Compromis charges-sécurité).
Rupture sous charge excessive
Rupture d’un des trains d’atterrissage principaux lors du touché de l’avion sur la piste.
L’avion sort directement de l’alignement de la piste ! On imagine les conséquences dans de
telles circonstances ! Le train sera soumis dans ce cas à une sollicitation en flambage !
Rupture par déformation prohibitive
a) Encastrement d’une gouverne : le pilote sort les flaps à une vitesse trop importante, ce
qui entraîne un accroissement des efforts aérodynamiques. La conséquence qui en ressort
est que les galets de guidage rentrent dans les rails de guidage. Ce problème peut provoquer
la rupture de la charnière ! Moment d’encastrement important !
b) Perte de manœuvrabilité à cause d’une distorsion. Quand on descend un aileron, il y a
création d’un moment de torsion. L’effort sur l’aileron tend à tordre le bout de l’aile. La
conséquence qui en résulte est que l’angle d’incidence diminue et donc la portance diminue.
Il en résulte donc une augmentation de traînée « drag ». Dans ce cas, il y a donc lieu
d’effectuer une vérification à l’aide du théodolite en posant l’avion sur trois points (sur
chandelles ou sur jacks).
c) Rupture de canalisations hydraulique, électrique ou pneumatique. Exemple : rupture d’un
conduit de dégivrage. A ce moment, on envoie de l’air chaud sur des fils électriques, ce qui
peut provoquer des court - circuits et entraîner le FEU A BORD !
Rupture par phénomène de « Flutter »
Ce phénomène est appelé aussi flottement ! C’est un phénomène aéroélastique.
a) statique : à la suite d’une rafale de vent, l’incidence de l’aile augmente. Il s’ensuit que la
composante aérodynamique augmente et donc la résultante des efforts avance vers le bord
d’attaque de l’aile. L’aile étant considérée comme immobile, elle se tord jusqu’à la rupture.
b) dynamique : vibration en flexion et en torsion. Tous ces phénomènes aéroélastiques ne
peuvent se produire que pour une vitesse supérieure à la vitesse maximale admise par
l’enveloppe de vol
Rupture par fatigue
Les performances élevées des avions et l’augmentation de la vie des cellules avec un niveau
de sécurité accru ont imposé une connaissance plus approfondie du phénomène de fatigue
des matériaux et de l’ensemble que constitue la structure. Soumise à des efforts répétés et
variables en vol et au sol dus aux manœuvres et aux rafales, aux cycles de pressurisation du
fuselage, aux vibrations produites par les systèmes propulseurs, la structure « FATIGUE »
La résistance à la fatigue de la structure doit permettre un temps d’utilisation de 30000
heures, le facteur de sécurité doit courir les risques de rupture par fatigue. Dans ce but, on
doit :

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-estimer les charges appliquées (effort moyen /effort alterné, fréquence).
-connaître le comportement des matériaux et des éléments de structure à des niveaux de
charges moyennes et alternées variées, sur un étalement de cycles des charges appliquées ;
par de tels essais on pourra estimer la résistance à la fatigue ou la probabilité de rupture de
la structure (Voir courbes de Wöhler-1Aéro).
Pour obtenir de telles qualités, on doit :
-abaisser le niveau général des contraintes et éviter leur concentration ;
-choisir des matériaux ayant une bonne résistance à la fatigue ;
-élaborer une conception structurale saine ;
-adapter les procédés de fabrication et soigner les détails de construction ;
-favoriser l’usinage en pleine masse.
Rupture par fluage
A la température ambiante, la théorie de l’élasticité représente le comportement de la
plupart des matériaux. Cette théorie ne s’occupe en principe que des déformations
élastiques, c’est-à dire des déformations qui disparaissent entièrement et dans un temps
très bref après cessation de l’effort. On admet que ces déformations sont des fonctions bien
déterminées des fatigues pour un matériau donné.
A température élevée, pour des niveaux de contraintes importants, cette théorie n’est plus
valable. Le comportement du matériau est nettement différent et les déformations
devenant permanentes, la théorie de la plasticité entre en jeu. De nouvelles relations
contraintes déformations doivent alors être utilisées.
Rupture par corrosion sous contrainte
La corrosion sous contrainte est un mécanisme de rupture qui résulte de l’action simultanée
d’un milieu corrosif en présence de contraintes qui peuvent être soit externes, soit internes
(contraintes résiduelles).
La tenue à la corrosion des alliages d’aluminium à haute résistance est un facteur qui
préoccupe au plus haut point les constructeurs aéronautiques.
Pour le métallurgiste, le comportement à la corrosion sous contrainte est un paramètre
primordial qui intervient à plusieurs titres :
- composition de l’alliage ;
- processus d’élaboration ;
- traitement thermique.
Pour les alliages d’aluminium, les améliorations les plus importantes ont été obtenues par
l’étude des traitements thermiques

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Contraintes engendrées dans la structure
Compromis poids de la structure-sécurité
Charges
Sollicitations des ailes
Sollicitation du fuselage
Sollicitation de l’empennage
Compromis poids de la structure- sécurité.
Un avion doit décoller, évoluer et atterrir sans subir de déformations permanentes. Cette
exigence est impérative au point de vue de la sécurité. L’ordre de grandeur du poids des
éléments, dont le rôle essentiel est de résister aux forces appliquées (voilure, fuselage, bâtis
moteurs, empennage et train d’atterrissage) est de +/- 30% du poids total. Ils constituent la
part morte du devis de poids. Il y a donc un intérêt primordial à réduire ce poids. Il faut donc
calculer les éléments de l’avion pour obtenir au poids le plus réduit une sécurité convenable.
Pour atteindre ce résultat :
-Une réglementation établie par les services officiels FAR PART 25 définit les cas types de
calculs, applicables aux avions de ligne.
-Pour un type particulier, le constructeur évalue les charges résultant de chaque cas de
calcul et dimensionne les éléments résistants en fonction des charges appliquées

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14-Que savez-vous au sujet de la sollicitation des ailes, du fuselage et de l’empennage ? Dans
quels domaines utilisez-vous l’acier, le titane et l’aluminium ? Valeurs remarquables !
Sollicitation des ailes
La voilure étant l’élément sustentateur, est soumise en vol en palier, à des charges
aérodynamiques orientées de bas en haut. Ces charges possèdent une faible composante
située dans le plan de l’aile. Une part de ces charges aérodynamiques est équilibrée
directement par les forces de masse de l’aile.
On désigne souvent ces forces comme étant des efforts de délestage. La présence de
carburant dans la voilure est un élément favorable. Les cas de charge avec réservoirs de
voilure vides sont souvent plus sévères qu’avec plein complet, même si le poids total est plus
faible ! Ceci explique certaines consignes dans l’ordre de vidange des réservoirs et
l’importance de la limitation « poids maximum à vide de carburant » (maximum zero fuel
weight).
Pour le Boeing 737, le MZFW est de 43090 kg, à comparer avec le poids maximum au décollage
de 52740 kg
Limitation du poids sans carburant. (ZERO-FUEL-WEIGHT)
Soient : Pt : le poids total de l’avion ;
Ps : le poids de la structure de l’aile ;
Pc : le poids du carburant contenu dans l’aile ;
n : le facteur de charge.

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Remarque :
La dénomination « poids maximum sans carburant » est incorrecte. Il faudrait dire « poids
maximum sans carburant dans la voilure ». En effet, dans le calcul précédent, seul le carburant
dans la voilure intervient. S’il y a du carburant dans le fuselage, il doit être considéré comme
de la charge marchande.
Considérations.
La majorité des charges reste néanmoins à transmettre au fuselage pour assurer son soutien
et équilibrer ainsi ses forces de masse qui constituent la majeure partie de celles de l’avion
complet.
Tous les types de structure de voilure reviennent donc à constituer un élément longitudinal
résistant, orienté dans le sens de l’envergure. Cet élément constitue une poutre, soumise à
des charges réparties et éventuellement concentrées (groupes propulseurs), prenant des
réactions d’encastrement sur le fuselage (Aile Cantilever).
Cette poutre travaille donc en flexion dirigée de bas en haut et plus faiblement en flexion
agissant dans le plan de l’aile. Comme le centre de poussée se déplace le long de la corde (en
fonction de l’incidence, du nombre de Reynolds, du nombre de Mach), l’élément longitudinal
doit posséder une rigidité en torsion qui, aux vitesses élevées, doit être importante. Voir
aéroélasticité !
La voilure peut également être soumise à des charges dissymétriques provenant de l’action
des ailerons ou des atterrisseurs latéraux.
Pour déterminer les efforts dans les différentes sections des ailes, on décompose la résultante
des forces aérodynamiques suivant la corde du profil et la perpendiculaire à celle-ci.

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Remarque :
Cc est maximum négatif pour α maximum. On peut montrer ainsi que les points extrêmes du
diagramme définissant le domaine d’évolution correspondent bien aux charges maximums
pour diverses parties de la structure.

Soit le point A (dans le diagramme d’évolution le point A correspond à 𝑉𝑆 . √𝜂𝑚𝑎𝑥 ) ;

L’incidence est maximum, donc les contraintes de compression vont s’ajouter dans la partie
AB du profil.
(-) : compression
(+) : traction
Lorsque l’avion est au sol, les contraintes de compression agissent aux fibres inférieures de
l’aile. Les fibres supérieures étant tendues. Lorsque l’avion est en vol, les contraintes de
traction agissent aux fibres inférieures de l’aile. Les fibres supérieures étant comprimées.

Sollicitation du fuselage.
Le fuselage est soumis à des forces de surface, d’origine aérodynamique, relativement faibles
; il est soumis cependant à des forces concentrées très importantes telles : les réactions des
ailes et de l’empennage ; la charge payante crée également des forces d’inertie importantes.
Le système de pressurisation créant une surpression intérieure, la paroi du fuselage doit
pouvoir résister à ces forces de pression.
La fixation des tôles sur les lisses se fait par une opération de rivetage ! Il faudra placer un
nombre de rivets suffisants pour résister à la pression interne de la cabine.
On remarquera également que la pressurisation a pour effet de raidir la structure de la cabine
! Le fuselage se comporte principalement comme une poutre encastrée sur la voilure !

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Sollicitation de l’empennage.
La sollicitation est analogue à celle de la voilure. Cependant les charges sont en général de
même grandeur dans chaque sens. L’empennage est déporteur pour une grande incidence et
porteur pour une faible incidence.

Domaine d’utilisation d’acier titane et aluminium

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15-Que savez-vous au sujet de la construction de la cellule ? (Modes de constructions
conception Safe-life et Fail-Safe).
Classification des structures.
Premier groupe : structures à âmes minces (semi-monocoques).
Le revêtement est lié rigidement à des membrures concentrées. Il n’est pas raidi suffisamment
dans le sens longitudinal pour assumer seul la résistance à la flexion mais il participe à celle-
ci.
Le revêtement constitue un élément de triangulation entre les membrures concentrées. Il
assure par cisaillement le transport des efforts tranchants et la mise en charge longitudinale
de ces éléments concentrés appelés semelles.
Exemples ;
-voilure « mono longeron » avec caisson de torsion ;
-voilure « bi longeron » avec caisson de torsion intermédiaire.
Deuxième groupe : structures monocoques.
Le revêtement suffisamment épais ou suffisamment raidi longitudinalement assure par lui-
même la transmission des efforts normaux et tangentiels de flexion.
Exemples ;
-caissons de voilure
-fuselages (certains du moins).

Les différents types de structures.


a) Des structures usinées aussi appelées structures intégrales. Ce procédé de construction
consiste à usiner dans la masse les éléments principaux de la structure tels que longerons,
nervures et panneaux de revêtement de voilure. On adapte l’épaisseur des pièces aux efforts
qu’elle doit supporter. On peut enlever l’excédent de matière par attaque chimique ou par
usinage.
Les principaux avantages sont :
-meilleure répartition de la matière et gain de poids considérable que l’on peut obtenir grâce
à une disposition judicieuse du métal et à la suppression d’un grand nombre de liaisons ;
-amélioration considérable de l’état de surface : suppression des boursouflures entre les
têtes des rivets, du dépassement de ceux-ci et de l’aplatissement local des tôles dû au
martelage lors du rivetage ;
-amélioration de la résistance à la fatigue par la suppression des trous de boulons ou de
rivets

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b) Des structures sandwich ou nids d’abeilles (NIDA) (Honeycomb). Le matériau de
remplissage peut être de l’aluminium, de la fibre de verre ou de la mousse de PVC (chlorure
de polyvinyle). Le revêtement peut être en fibre de verre ou en alliage d’Al qui est collé ou
soudé au « Nida ».
Le gain de poids que l’on peut réaliser par l’utilisation de ces structures sandwich peut
atteindre 30 %.
c) Des revêtements collés. (Bonded Skin).
Les panneaux de revêtement sont collés sur les raidisseurs. Du point de vue de la résistance
à la fatigue, jusqu’à 10^4 cycles le joint collé présente un avantage très net sur les joints
rivés. Mais la limite d’endurance des deux joints est équivalente.
Les constructions collées permettent de réaliser facilement des assemblages plus
aérodynamiques en supprimant les têtes de rivets ou les creux de la soudure par points. Les
constructions classiques appliquées à des métaux très éloignés dans la série électrochimique
favorisant la corrosion grâce au contact électrique ainsi établi. Au contraire, les colles
forment une couche isolante entre les métaux assemblés.
La résistance au cisaillement et la stabilité des constructions collées est supérieure à celles
des constructions rivées, car la contrainte est répartie uniformément sur toute la surface en
contact, tandis que dans une construction rivée elle est concentrée dans quelques points.
Lorsque toute la surface de recouvrement nécessaire pour réaliser un rivetage est utilisée
par collage, on obtient une résistance d’environ 3 daN/mm² et 1,44 daN/mm² lorsque
l’assemblage est réalisé par rivetage. La résistance en est donc doublée !
Lorsqu’on a de grandes dimensions à assembler, le prix relatif d’une construction collée est
inférieur à celui des constructions rivées ou soudées par points.

Conception « Safe-life » :
La conception d’une structure peut être du type « Safe-life ». Celle-ci admet que la vie d’un
élément de la structure est terminée lorsqu’une fissure s’y produit. On admet que la durée
de vie des pièces est prévisible et que la pièce peut être enlevée, remplacée ou réparée
avant l’expiration de celle-ci. La durée de vie est déterminée expérimentalement par des
essais de fatigue en laboratoire effectuée en vraie grandeur et dans les conditions les plus
réalistes possibles.
La période « Safe-life » choisie correspond à la durée de vie déterminée expérimentalement
ou divisée par un coefficient de sécurité.

Conception « Fail-Safe » ;
Une autre méthode dite « fail-Safe » ou « damage tolérant » consiste à concevoir les structures
de manière à pouvoir tolérer des fissures causées par la fatigue ou des dégâts similaires tout

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en gardant une résistance suffisante jusqu’au moment où le défaut est découvert lors d’une
inspection de routine. La durée pendant laquelle la pièce reste sûre peut aller d’un vol, si le
défaut est immédiatement apparent, jusqu’à des années si le défaut est minime ou peut être
surveillé aisément.
L’expérience montre qu’il est vain d’espérer, qu’à long terme, une piqûre de corrosion, la trace
du choc d’un corps étranger (grêlon, oiseaux), ne provoque l’apparition d’une fissure.
La conception « fail-safe » tolère donc temporairement des pièces endommagées, tout en
prenant des précautions vitales :
-soit en s’assurant que la fissure progresse lentement et ne puisse atteindre la dimension
critique requise pour une rupture rapide (slow crack growth structure).
-soit en prévoyant une deuxième pièce destinée à reprendre la sollicitation, limitant ainsi la
contrainte à l’endroit endommagé et évitant la destruction de l’ensemble (multiple load path
fail-safe structure).
-soit en conservant la structure de manière à arrêter une progression rapide dans une zone
bien déterminée (crack arrest fail-Safe structure).

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16-Que savez-vous au sujet des efforts appliqués à la voilure et au fuselage lorsque l’avion
est au sol et en vol ? Tracez les diagrammes des T et des M représentatifs ! Expliquez !

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17-Définissez la notion de travail et d’énergie. Déduisez-en le théorème de Clapeyron.
Expliquez et démontrez les notions de travail et d’énergie en traction pure.

Lorsqu’on soumet un corps à des forces, elles effectuent un travail, que nous appelons
travail extérieur, qui, en général, est dépensé pour déformer le corps, produire de l’énergie
cinétique, et produire éventuellement de l’énergie calorifique.
Cette énergie calorifique trouve son origine dans des frottements au niveau des appuis, ou
dans la nature du corps déformé.
On dit alors qu’un tel corps est dissipatif parce qu’il dissipe de l’énergie en chaleur au cours
de sa déformation. Considérons une poutre posée sur deux appuis simples d’extrémités

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18-Expliquez et démontrez les notions de travail et d’énergie en flexion.

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19-Expliquez et démontrez les notions de travail et d’énergie en cisaillement et en torsion
dans un arbre circulaire soumis à la torsion.

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Rajouter slide 12 et 13 du chap 7

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20-Définissez le théorème de Castigliano et appliquez-le à une poutre sur deux appuis
d’extrémités avec charge au milieu.
Dans le cas d’un solide, en équilibre statique, sollicité par plusieurs forces extérieures ou par
plusieurs couples, le déplacement du point d’application de l’une quelconque de ces forces,
ou la rotation de l’un quelconque de ces couples, peut être déterminé à l’aide du théorème
suivant :
« La projection du déplacement du point d’application d’une force sur la direction de cette
force ponctuelle (ou la rotation d’un couple) est égale à la dérivée partielle de l’énergie de
déformation par rapport à cette force (ou à ce couple) ».

Remarque importante : s’il n’y a pas de charge ponctuelle à l’endroit où on veut calculer la
flèche, on en place une fictive qu’on annulera dans l’expression finale.
Exemple :
On sait que dans ce cas, si p=0 (pas de charge uniformément répartie ou le poids de la
poutre est négligeable).

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21-Expliquez le théorème de Ménébréa (méthode de calcul).
La notion d’énergie de déformation est fréquemment utilisée pour la détermination des
réactions d’appuis des systèmes hyperstatiques. Le théorème de Castigliano nous permet de
déterminer la déformation d’un système. En effet la dérivée partielle de l’énergie de
déformation par rapport à une force quelconque du système en équilibre est égale à la
projection du déplacement du point d’application de cette force suivant sa ligne d’action.
Théorème :
Dans le cas où l’on considère l’action de contact d’un appui, le déplacement de cette action
est NUL, ou bien ce déplacement est perpendiculaire à la ligne d’action (appui simple à
rouleau). On en conclut que : la dérivée partielle de l’énergie de déformation par rapport à
cette action de contact (réaction d’appui) est nulle.
Méthode de calcul :
Considérons un portique à double poteau, supportant
deux charges localisées d’intensité connue. Les appuis
font apparaître les inconnues suivantes :

Les sens de ces forces et moments sont choisis à priori.


Les signes de la solution nous donneront les sens réels.
Résoudre ce portique impose la détermination de 6
inconnues :

Or, le système étant plan, la statique ne nous fournit que 3 équations. Le système matériel
est par conséquent HYPERSTATIQUE, nous avons 3 inconnues surabondantes. On dit que
l’hyperstaticité est d’ordre 3 ou aussi que le degré d’hyperstaticité est de 3.

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On exprime alors l’énergie interne du système en fonction des forces connues et les
inconnues surabondantes MA – RAv – RAh exclusivement.
Si dans l’expression de l’énergie interne, il y avait les termes RDv – RDh ou MD, on devrait les
remplacer par leurs valeurs calculées en fonction des données et des inconnues choisies
comme surabondantes (RAv – RAh – MA).
Seules les forces données F1 et F2 et les inconnues surabondantes doivent figurer dans
l’expression de l’énergie de déformation. (F1 et F2 dans le cas choisi).

(Page 136 pour l’exemple)

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