Support Cours Management Fondamental Section C 2024
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(Section : C)
SEMESTRE 2
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Plan du cours
INTRODUCTION GENERALE
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Introduction générale
Management et Organisation sont deux termes étroitement liés, dans la pratique et en théorie.
De la qualité du management vont découler l’efficience et l’efficacité d’une organisation. Il est
donc essentiel de définir le terme « organisation » avant d’approfondir nos connaissances sur
le management.
Selon la définition proposée par Robbins : « une organisation est un ensemble de moyens
structurés constituant une unité de coordination ayant des frontières identifiables,
fonctionnant en continue en vue d’atteindre un ensemble d’objectifs partagés par les
membres participants ». Ces principales caractéristiques sont les suivantes :
Le management est ainsi à la fois la cause des échecs et des succès d’une organisation.
L’organisation regroupe un certain nombre de personnes interdépendantes qui travaillent
ensemble pour atteindre des buts communs. Le management en est l’organe moteur. Le
management, concept voisin de celui de direction ou gestion, est l'ensemble des techniques
visant à optimiser l'usage des ressources d'une organisation (entreprise, administration,
association…) en vue de la réalisation d'un objectif.
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CHAPITRE I : LE CONCEPT DE MANAGEMENT DÉFINITIONS,
EVOLUTION & RÔLES
« Manège » qui veut dire au 16e siècle : faire tourner et dresser un cheval (dans le cadre d’une
stratégie de guerre). Le terme « Ménage », substantif de ménager, donne l’idée de tenir la
maison. Le verbe manager est dans les dictionnaires de la langue Française est synonyme de
diriger, gérer, organiser.
Ainsi les définitions les plus classiques du management se rapportent toujours à des activités
ou des taches en série que doit continuellement assurer le manager : Planifier, Organiser,
Diriger, Contrôler (PODC).
Et dans le sens le plus strict, le terme de Management se définit comme étant : « L’ensemble
des techniques d’organisation et de gestion de l’entreprise ».
« La direction » signifie l’organe de contrôle de l’entreprise qui est tenu par le directeur ou le
PDG, qui exerce la prise de décision relative à l’exécution des plans stratégiques émanant du
conseil d’administration ;
Le mot « gestion » signifie l’ensemble des fonctions exercées quotidiennement par le personnel
de l’entreprise. A Titre d’exemple au sein d’une entreprise, on trouve les fonctions techniques,
les fonctions commerciales, les fonctions financières, etc.
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I.1. Management, une science ?
Le management reste une science récente parce qu’il utilise un ensemble de connaissances
scientifiques. A l'instar des avancées de l'organisation scientifique du travail (F.Taylor), la
conduite des individus au travail fait l'objet d'études et de théories permettant de nous faire
comprendre d’avantage le management. Concrètement, le manager pour bien prendre des
décisions doit maitriser un savoir-faire faisant appel à un ensemble de domaines tels que la
comptabilité, la finance, les statistiques, et l’analyse de données.
Le management est à la fois art et science parce qu’il repose sur les qualités personnelles et,
intuitives du manager, et aussi une science parce qu’il fait appel à des connaissances
scientifiques ayant recours à des outils, des méthodes et des techniques émanant de différentes
disciplines.
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Les 10 rôles du manager (Mintzberg, 1998, 2004)
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▪ Entrepreneur : Le manager cherche des opportunités et initie de nouveaux projets en
améliorant et en adaptant l’organisation à son environnement ;
▪ Négociateur : Il négocie avec toutes les parties prenantes de l’organisation, les clients,
les fournisseurs, les membres du conseil d’administration, etc.
En général, tous les rôles cités par Mintzberg sont interdépendants c.-à-d. ils sont liés les uns
des autres, et ne peuvent pas être dissociés.
En revanche, le manager ne peut pas accomplir les différents rôles qui lui incombent, s’il n’a
pas le charisme d’un vrai leader. En d’autres termes, s’il n’a pas une grande influence sur le
personnel de l’entreprise, ce qu’on appelle en mangement le leadership de dirigeant.
Le leadership signifie l’influence exercée par le dirigeant sur le personnel de l’entreprise. Cette
influence résulte de son pouvoir et de son autorité.
Le pouvoir : signifie la capacité de forcer l’obéissance des ordres qui résulte du poste de
responsabilité du dirigeant au sein de l’entreprise ;
En revanche, être un dirigeant n’est pas si simple qu’on peut le prétendre, il doit utiliser un style
de management qui lui permettra d’assoir son pouvoir et son autorité au sein de l’entreprise.
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1. Style autoritaire : Le pouvoir est centralisé. Un ensemble de règles et des modes de
contrôles sont mis en place ;
2. Style paternaliste : le manger se comporte comme un père de famille, il utilise un
système de récompenses et de réprimandes (sanctions) pour faire obéir ses ordres ;
3. Style consultatif : Le personnel donne son avis mais ne participe pas à la prise de
décision. Les relations humaines sont améliorées ;
4. Style participatif : Chacun participe à la prise de décision.
En général, le style participatif reste le plus favorable parce qu’il conduit à une réelle
participation des travailleurs à la gestion de l’entreprise. Ceci dit, il n’existe pas un style de
management idéal parce que tout simplement il est variable dans le temps et dans l’espace. Il
dépend de plusieurs facteurs tels que la personnalité du dirigeant, la taille de l’entreprise, le
secteur d’activité, et la structure du marché.
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CHAPITRE II : Définition et classification des Entreprises
A/ Définition de l’entreprise :
Tout d’abord, il faut souligner qu’il y a une diversité des termes utilisés :
• Entreprise : c’est un terme économique, non reconnu en droit, qui désigne un acteur
économique produisant des biens et des services pour d’autres acteurs en dégageant des
bénéfices ;
• Société : C’est un terme juridique qui ne retient qu’une des formes légales possibles
pour exercer et encadrer une activité économique (société anonyme, SARL, …) ;
• Firme : C’est un terme anglo-saxon, largement utilisé dans les théories micro-
économiques classiques sur les marchés ;
En économie, le service désigne toute prestation de travail directement utile pour l’usager et
sans transformation de la matière (notamment le secteur tertiaire comme le commerce, les
transports routiers, etc.)
Un bien économique est une chose reconnue apte à la satisfaction d’un besoin humain et
disponible pour cette fonction. Deux conditions doivent être remplies pour qu’il ait bien
économique :
• L’existence d’un besoin chez les individus et la possibilité pour eux de faire
la liaison entre le besoin et l’objet propre à les satisfaire ;
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ENCADRE 1 : Biens de production (BP) et biens de consommation (BC)
Les biens de production sont des biens indirects qui permettent de produire les biens
de consommation. Cette distinction est essentielle car elle est à la base de la théorie
du capital (les capitaux sont des biens indirects) de la théorie de la production (la
production d’un bien direct suppose la transformation et l’emploi de divers types
de bien indirects).
BP et BC peuvent être de 2 types :
• Périssables au premier usage (énergie électrique, pétrole)
La théorie des systèmes considère que tout système est constitué de cinq éléments :
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▪ Des inputs qui entrent dans le système : pour une entreprise, ce sont essentiellement les
matières premières qui rentrent dans son processus de production (énergie, bois, fer,
plastique, …etc.) ;
▪ Un processus, c'est à dire une suite d'opérations au cours desquelles ces inputs sont
transformés ;
▪ Des outputs, ce sont des éléments plus élaborés qui ressortent du système : ce sont les
biens et services produites par l’entreprise (voiture, avion, service bancaire, etc.) ;
▪ L'environnement. Tout système existe dans un environnement ;
▪ Des buts ou objectifs : Une entreprise cherche à atteindre un certain nombre d’objectifs
qui lui assure un profil maximum.
2. Classification des entreprises
La taille de l'entreprise nous renseigne sur l’importance de l’entreprise, et elle peut être
appréhendée avec plusieurs critères dont : les effectifs, des capitaux propres, du chiffre
d'affaires, de la valeur ajoutée, du bénéfice net.
Les effectifs :
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Le critère des effectifs est retenu pour distinguer les très petites entreprises (TPE), les petites et
moyennes entreprises (PME) et les grandes entreprises. On différencie ainsi :
Le C.A : Ce critère est mentionné souvent pour comparer les entreprises entre elles au niveau
national, continental, ou international. Il est considéré comme un critère pratique permettant
d’apprécier le poids économique des entreprises. Le code des « investissement industriels » de
1983 considère comme PME toute entreprise dont le CA ne dépasse pas 7,5 millions de
dirhams. A titre d’exemple, 4 entreprises Marocaines font partie des 50 premières
entreprises africaines les plus rentables selon le classement établi par le magazine Jeune Afrique
en 2022.
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2.2. L’activité de l'entreprise
Dans ce paragraphe on retient la classification de Colin Clark. Cet auteur décortique le système
productif en trois grands secteurs d’activité :
1-le secteur primaire qui regroupe les entreprises dont les activités sont liées à l’exploitation
des ressources naturelles. Il comprend : l’agriculture, la pêche maritime et l’extraction minière ;
2-Le secteur secondaire qui regroupe les entreprises réalisant la transformation des matières
premières en biens de production ou en biens de consommation : industrie, BTP, chimie…
3-Le secteur tertiaire englobe les entreprises de prestations de services : commerces,
banques, assurances, transport, administration.
Les principales opérations effectuées dans une entreprise peuvent être répertoriées en cinq
catégories :
1- Les entreprises agricoles : Ce sont des entreprises dans lesquelles le facteur naturel est
prédominant ;
2- Les entreprises industrielles : Réalisent des opérations de transformation de la matière en
produits finis ;
3- Les entreprises commerciales : réalisent les opérations de distribution et de
commercialisation de biens (ex : La grande distribution, …) ;
4 – Les entreprises de prestations de services (ex: agences de voyage, Assurance, locations…) ;
5- Les entreprises financières (ex: les banques, les OPCVM, les SICAV).
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On distingue classiquement les entreprises du secteur public et celles du secteur privé.
Le secteur public :
Le secteur public comprend deux catégories :
- Les sociétés publiques qui sont des sociétés qui bénéficient de la personnalité morale, et
qui appartiennent en totalité à l’Etat ayant une activité industrielle ou commerciale gérées de la
même manière que les entreprises privées (par exemple, dans le secteur de l’énergie (OCP), et
celui des transports (ONCF). Ajoutons à cela les entreprises nationales en situation de monopole
telle que l’Office National d’Electricité (ONE), l’Office National de l’Eau Potable (ONEP), et
les régies de distribution de l’eau et de l’électricité. Ci-dessous, nous présentons un exemple
d’entreprises publiques à participation directe de l’Etat sous la forme juridique de sociétés
anonymes (S.A).
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Source : Ministère des Finances, 2022
Les quasi-sociétés publiques sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics : stratégie
adoptée, niveau des prix, politique de l’emploi…etc, mais où des personnes privées participent
au financement et/ou à la gestion. Ci-dessous, les entreprises détenues conjointement par l’Etat
et les investisseurs. A titre d’exemple, l’entreprise Maroc Telecom qui est détenue par L’Etat à
hauteur de 22% et les autres actionnaires.
ACTIONNAIRE POURCENTAGE
SPT (Société de Participation dans les Télécommunications) 53%
Etat 22,00 %
RCAR 5,80 %
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Source : Ministère des Finances, 2022
Le secteur privé :
On différencie également deux catégories :
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CHAPITRE III : L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
L’entreprise est un système ouvert ; elle entretient des relations constantes avec son
environnement. L'environnement peut se définir aussi comme l'ensemble des forces extérieures
qui interagissent avec l'entreprise.
Cet environnement a des incidences sur le comportement de l’entreprise, mais cette dernière
influence également son environnement.
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1.Le macro-environnement
Cet environnement est constitué d'un ensemble de facteurs économiques (la croissance
économique, l’inflation, les politiques publiques en économie...), techniques (robotisation des
procédés de fabrication...), culturels (le niveau d'éducation, les croyances...), juridiques (la
législation existante pour la production des produits, les normes...), et démographiques (la
pyramide des âges, la population active, le taux de mortalité et de natalité du pays...) qui
s'imposent à l'entreprise en définissant ainsi son cadre d'action.
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3. Les principaux défis de l’entreprise
Actuellement les entreprises sont confrontées à plusieurs défis auxquels elles doivent
constamment être en mesure d’apporter les stratégies nécessaires à leur survie :
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4. Relations entre l’entreprise et son environnement
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4.2Les interactions entre l'entreprise et son environnement
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Par sa stratégie, par son activité, par ses produits, l’entreprise modifie son environnement, de
façon positive ou négative. On appelle ses modifications des externalités qui peuvent être soit
positives ou négatives. Par exemple, une entreprise par sa présence dans une zone géographique
donnée a des externalités positives sur son environnement : création d’emplois, formation des
salariés, diffusion de technologies…). Toutefois une entreprise peut avoir des influences plus
négatives sur son environnement : pollution (conséquences négatives sur l’environnement
écologique), licenciements massifs (conséquences négatives sur l’environnement économique
et social)…
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CHAPITRE IV L’organisation de l’entreprise : Les fonctions et les
structures de l’entreprise
La direction est un organe central qui garantit l’exécution de la stratégie émise par le conseil
d’administration en s’assurant la coordination et la synchronisation entre les différentes
fonctions et structures de l’entreprise.
Selon Fayol, les tâches qui incombent à une direction sont les suivantes : prévoir, organiser,
commander, coordonner, contrôler.
- Organiser : C’est mettre à disposition les moyens nécessaires afin d’atteindre les objectifs.
- Commander : C’est à dire donner des instructions ou des directives, établir des procédures
et des règles de façon à veiller sur le bon fonctionnement de l’ensemble des fonctions.
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- Coordonner : Consiste à synchroniser les taches et les missions des différentes structures de
l’entreprise afin d’atteindre le même but.
- Contrôler : C’est à ne pas dévier de l’objectif fixé au préalable par les instances dirigeantes
de l’entreprise.
2- la fonction financière :
▪ L’administration du personnel ;
▪ La gestion du personnel ;
▪ La gestion de l’information et de la communication ;
▪ Les conditions du travail ;
▪ Les relations professionnelles ;
▪ Le climat social.
4. La fonction approvisionnement ("commercial-achat")
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Cette fonction concerne essentiellement la réalisation des achats et la gestion des stocks. Toutes
fois, les étapes d’un processus classique d’approvisionnement sont les suivantes :
La production se base sur une répartition et exécution précises des tâches dans un but
productiviste, des services opérationnels (le service fabrication et le service expédition)
cohabitent avec les services fonctionnels (le bureau des études, le bureau des méthodes, le
bureau d’ordonnancement, le contrôle, la logistique). Tous ces services sont sous la
responsabilité de la direction de la production. De ce fait, la gestion de la production consiste
à assurer de façon opérationnelle la combinaison des facteurs de production pour réaliser les
objectifs escomptés à la fonction de production (quantité, qualité, délai, coût).
6. La fonction commerciale
Dans un contexte de mondialisation, la compétition économique repose de plus en plus sur les
capacités à innover, que ce soit au niveau international, national, ou régional. L’innovation est
devenue un facteur essentiel de la réussite économique, sociale et culturelle d’une entreprise
donnée. Et la capacité de créer, distribuer et exploiter la connaissance devient un enjeu crucial
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pour garder l’avantage comparatif. Mais aussi, contribue pleinement à la création de la valeur
ajoutée.
En effet, la possession d’un avantage compétitif relatif aux produits technologiques, évoque un
engagement approprié pour la connaissance à travers l’investissement dans la recherche et
développement (R&D). Par ailleurs, les théories économiques de la croissance endogène
insistent sur le fait que le changement technologique et le développement des connaissances
constituent le moteur d’une croissance durable, plutôt que la cumulation pure et simple des
facteurs de production.
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II. Les structures de l’entreprise
Selon Mintzberg, la structure d’une organisation peut être définie comme la « somme totale des
moyens employés pour diviser le travail entre des tâches distinctes et pour ensuite assurer la
coordination entre ces tâches ».
La répartition en fonctions et services au sein d’une entreprise apparaît dans le cadre de cette
structure. La structure d’une entreprise forme le schéma de répartition des tâches, des pouvoirs
et des responsabilités. Une structure est généralement schématisée par un graphique appelé un
organigramme. Ce dernier représente l’ensemble la structure d’une entreprise et permettant de
se rendre compte des différentes liaisons pouvant exister entre les différents services.
L’organigramme fait apparaître le processus réel de l’exercice du pouvoir, la répartition des
tâches et les liens formels entre les services.
Les six éléments clés d'une structure organisationnelle sont les suivants :
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2. La hiérarchie : L'ordre de rangement des différents niveaux de responsabilité et de
pouvoir au sein de l'organisation, depuis les dirigeants jusqu'aux employés de base.
3. L'autorité : Le pouvoir de prendre des décisions et de donner des ordres qui sont
respectés par les membres de l'organisation.
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Exemple : Structure matricielle
La structure matricielle est une structure organisationnelle qui combine des éléments de
structures fonctionnelles et de structures divisionnelles. Dans une entreprise, cela signifie que
les employés sont organisés en fonction de leurs compétences fonctionnelles, mais travaillent
également dans des équipes interdisciplinaires pour mener à bien des projets spécifiques. Voici
un exemple de structure matricielle pour une entreprise :
• Les équipes de projet interdisciplinaires sont créées pour travailler sur des projets
spécifiques, souvent en réponse à des besoins de clients ou à des opportunités de marché.
Ces équipes sont composées de membres des différents départements fonctionnels qui
ont les compétences nécessaires pour accomplir la tâche.
• Les membres des équipes de projet travaillent en étroite collaboration avec un chef de
projet qui est responsable de l'avancement du projet et de la coordination des activités
des membres de l'équipe.
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• Les membres des équipes de projet sont souvent nommés pour une durée limitée, le
temps nécessaire pour mener à bien le projet.
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