Institutions Administratives

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Institutions administratives (07/09)

Examen : QCM, 10 - 20 questions, 1 h ( connaitre son cours et le comprendre )

Chapitre introductif
Introduction :
Etudier les institutions administratives c’est étudier l’ensemble des organes qui constituent ce
qu’on appelle l’administration publique. Ces organes il faut les étudier sous divers plans, dans
leur agencement, dans leur forme, et dans les rapports qu’ils établissent entre eux. On va tenter
de cerner ce que représente le concept d’administration pour pouvoir par la suite décrire très
généralement les procédés d’organisation administratives.

Section 1 : le concept d’administration


Pour comprendre ce concept il faut parvenir à dé nir l’administration.

Paragraphe 1 : La dé nition de l’administration

En réalité il y’a deux dé nitions, il existe une dé nition que l’on dit fonctionnelle et une dé nition
organique.

Fonctionnelle : l’administration c’est l’ensemble des activités qui, sous l’autorité ou le contrôle du
gouvernement, tendent au maintien de l’ordre publique et à la satisfaction de besoin qui ont un
intérêt générale.

Cette dé nition doit immédiatement être complétés par l’aspect organique.

Organique : l’administration c’est l’ensemble des personnes qui accomplissent un besoin


administratif.

Au travers de ces deux dé nitions, on comprend bien que l’administration c’est l’ensemble des
personnes qui se consacrent à rendre possible la vie en société. Pour rendre possible cette vie en
société, l'administration va utiliser des réglementations complexe comme par exemple la police
administratives. L’administration c’est aussi l’ensemble des personnes qui se consacrent à
pourvoir au besoin d’intérêt publique par le procédé du service publique. Les institutions
administratives vont être confrontés au intérêt privé mais ces intérêts privé sont considérés
comme inférieur. D'ailleurs parfois les institutions administratives béné cient de pourvoir spéciaux
qu’on appelle des prérogatives exorbitantes du droit commun. Toutefois, les institutions
administratives sont étroitement soumises aux législateurs. Le législateur peut seul, poser des
règles générale que l’administration doit appliquer. Les institutions administratives agissent au
sein du pouvoir exécutif, autrement dit, elles sont sous la direction du gouvernement.

Paragraphe 2 : la fonction administrative

Pour comprendre la fonction administrative, il faut partir des fonction de l’Etat. En e et l’Etat
rempli deux fonctions essentielle dans une nalité d’intérêt générale :

- La première grande fonction : l’Etat légifère, sa veut dire que l’Etat réglemente la conduite des
membres de la société par des prescriptions impératives. Les membres doivent se soumettre à
ces prescriptions. Et de cette grande fonction légiféré s’en suit, l’Etat établi cette
règlementation et l’Etat veille à l’exécution des règles qui la édité.

- Deuxième grande fonction de l’Etat : l’Etat fourni aux membres de la société des services ou
des biens. On dit que l’Etat fourni des prestations. Cette intervention de l’Etat prend des formes
variées. En e et, l’Etat peut rendre des services que l’on dit immatériel : maintien de l’ordre
public, la sécurité des biens et des personnes, la salubrité, l’hygiène, la tranquillité publique >
des terres qui permettent de justi er la police administratives. Et l’Etat peut aussi rendre des
services matériel : participe à l’entretien de routes nationales, rendre des dans le domaine de
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l’assistance > quand l’état rend ces services on dit qu’il rend des services publiques. L’État a
pour nalité, la poursuite et la réalisation d’objectif qui ont un intérêt générale. Et dans cette
mesure on peut dire que la fonction administrative prolonge la fonction politique.

L’administration participe à toute les fonctions de l’Etat. En e et, elle participe à la réglementation
de l’activité des particuliers. L’élaboration de la loi échappe à l’administration, en France
l’élaboration de la loi est réservé au parlement mais c’est quand même l’administration qui assure
la publication et l’exécution de la loi. L'administration est amenée à prendre des mesures
juridiques dans le prolongement des textes de loi puisque les lois ne peuvent pas prévoir tout les
détails d’application. Ces mesures d’application prisent par l’administration vont consister en
règlement c’est-à-dire des décisions générale et impersonnelle prisent par l’autorité
administratives donc ce sont des règles ( centrale, locale comme un maire qui met un arrêts
interdisant le stationnement sur la voie publiques) applicables anonymement à un nombre
indéterminés de personnes. Ces mesures d’applications consiste aussi en des décisions
individuelles quand il s’agit d’un ordre, déterminés, adressés, à un individu ( par exemple un
maire qui édite un arrêtés ordonnant la démolition d’un immeuble menaçant de ruine ). Ces
mesures administratives peuvent se cumuler. L’administration qui a la prérogatives d’exécuter la
loi a aussi, en cas d’opposition à cette exécution, le droit d’employer la contrainte. Attention, la
contrainte matérielle sera le plus souvent utilisé à l’appui d’une décision de justice. Par exemple,
l’administration pourra avoir le concours de la police dans le cas d’une expulsion de locataire
mais qui aura été ordonné par une décision d’un tribunal. Toutefois, il arrive dans certain cas que
l’administration exerce elle même un acre matériel d’exécution, c’est-à-dire en vertu de sa propre
décision et s’en avoir à s’adresser à un tribunal, mais c’est rare, c’est ce qu’on appelle l’exécution
forcée en droit, c’est un privilège qui appartient a l’administration. Par exemple, en cas de
réquisition de logement et elle a le droit de l’imposer.

L’administration participe à la fourniture de services et de biens. Dans le cadre de cette activité,


l’administration va utiliser son pouvoir de réglementation mais son rôle ne va pas se borner à
l’énoncer et à l’exécution de certaines règles. Son rôle va prendre la forme non seulement d’un
contrôle de l’activité d’autrui mais aussi d’une intervention directe, par exemple, administration
dans le domaine de la santé, va prendre des réglementations mais elle va aussi œuvrer
directement pour maintenir la santé publique, par exemple, en organisant une aide médicale
gratuite a n d’entrer dans une politique sanitaire. L’administration va elle même assurer une vrai
fourniture de biens et de services.
Lorsqu’elle assure une fourniture de biens et de services, elle peut faire à titre exclusif ou à titre
non exclusif.

Titre exclusif : Elle entend se réserver l’activité et l’interdire aux particuliers > l’administration
exerce un monopole = la sécurité sociale par exemple

Titre non-exclusif : Les particuliers peuvent exercer en concurrence avec l’administration, une
activité parallèle = dans le domaine des transports et services privés par exemple.

Paragraphe 3 : les organismes de l’administration

L’administration est une sorte d’abstraction qui recours une réalité juridique complexe. Elle
comprend un ensemble de personnes qui comprend une existence juridique propre. Ces
personnes peuvent prendre des décisions, posséder un patrimoine et elles peuvent agir en justice
( la capacité juridique) . Il y’a des personne physique et des personnes morales. Les personnes
physiques concours au tâches administratives, ce sont des autorités publiques, par exemple, on
peut citer le président de la république, les membres du gouvernement, les maires,…
Mais l’administration s’incarne aussi dans des organismes administratifs qui ont des personnes
morales au sens juridique. Pour dé nir généralement une personne morales c’est un groupement
disposant de la personnalité juridique et titulaire de droit et d’obligations. Ces personnes sont
gérées par des organes internes à chacune d’elles. Les personnes morales ne sont pas propre au
droit public. En droit privé, il y’a par exemple des sociétés commerciales qui sont des personnes
morales et elles ont donc la capacité juridique ( elles ont un patrimoine, elles peuvent agir en
justice).
L’ensemble de l’administration est composé de personnes morales de droit public.
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- Personnes morale : Il y’a d’abord, au sommet la plus importante personnes morale de droit
public qui est l’Etat, L’Etat n’est pas seulement une institution administrative puisqu’il assume
aussi la fonction législative et la fonction juridictionnelle. En e et, il a le pouvoir de faire les lois
dans le cadre du parlement et de rendre des décisions de justice dans le cadre des tribunaux,
ensuite il y’a des personnes morales à caractère territoriale, à la di érence de l’Etat, elles sont
investis de pouvoir purement administratifs, leur division est géographique et les principaux sont
les régions, les départements et les communes. Ces personnes morales ont bien un patrimoine
propre, un ensemble de ressources et de dépenses, prendre des décisions et agir en justice, elles
ont donc la personnalité juridique et elles ont une autonomie de gestion et des compétences. La
personnalité administrative est reconnu à des institutions qui ne sont pas fondées exclusivement
sur une décisions territoriales, ce sont les établissements publiques. A la di érence des
communes et des départements, dont l’objet est toujours identiques, c’est-à-dire l’administration
d’une certaine parti de territoires, les établissements publiques quand à eux ont la plupart des
fonctions variés, autrement dit chaque établissement étant spécialisés dans une activité
particulière par exemple, un établissement publique comme une université, ou un hôpital. Les
établissements publiques se sont nalement des fractions de services publiques auquel la
personnalité juridique a été reconnu.

Paragraphe 4 : l'extension de l’administration

L’administration prise dans son ensemble à considérablement évoluer et a pris progressivement


de l’importance. On peux comprendre l’importance qu’elle a prise par l’accroissement de l’activité
et le renforcement des pouvoirs.

1) Accroissement des activités administratives

Cet accroissement des activités se véri e au travers de l’augmentation du personnelle de


l’administration. Cela s’explique par l’augmentation de la population française qui a eu pour
conséquence une nouvelle répartition du peuplement. Et de ce fait, les villes ont étés amenées à
résoudre de nouveaux problèmes administratifs, des problèmes qui ont été posé par les migration
des rivaux dans les centres urbains. De nouveaux besoins sont né des besoins qui sont lié au
procès technique ainsi qu’a l’élévation du niveau de vie. Ils ont donc imposé un e ort a
l’administration dans di érents domaines, ce qui a généré des e ort de la part de l’administration.
L’État et l’administration, ont été appelés a prendre en charge la garantie des risques socio. On
peut aussi mesurer l’accroissement des activités dans la mesure ou l’État et les collectivités
interviennent couramment dans l’économie. Soit pour se substituer à l’activité insu sante des
particuliers, soit pour encadrer une activité économique ou la stimuler par exemple. En n
augmentation de l’activité, car l’état Schengen, on imposé la multiplication des textes (lois,
réglementaires). Et par conséquence cela a imposé l’accroissement des services qui aide a la
rédaction des textes, et a l’application de ces textes.

2) Le renforcement des pouvoirs de l’administration

L’importance croissante de l’administration va être complétées par l’évolution de sa place dans la


structure de l’Etat. On s’aperçoit que simple s’est aussi bien traduite en période de stabilité
ministérielle qu’en période d’instabilité ministérielle. En e et, si on s’intéresse au période
d’instabilité en France, il y’a eu des crises ministérielles sous les 3 et 4 ème république, qui ont
entrainés une certaine mobilité des ministres. Et on s’aperçoit que ces crises, ont renforcés les
pouvoirs des agents d’administrations des fonctionnaires, qu’on appelait à l’époque les grand
commis de l’administration. Ces agents nalement, assuraient la permanence des politiques
administratives à l’intérieur de chaque ministère en dépit du changement du titulaire du porte
feuille ministérielle. Ça explique le rôle essentielle joué par les bureaux à la fois dans la prise des
discussions et dans l’exécution de ces décisions. Si on prend l’exemple de la 5 ème république,
il y’a stabilité ministérielle et ça n’a pas modi é le pouvoir de fête des structures de la haute
administration. Par rapport au 3 et 4 eme république, les personnalité du gouvernement demeure
plus longtemps a la tête d’un ministère. Mais on remarque assez souvent que les membres du
gouvernement proviennent de la haute fonction publique et que de ce faire ils partagent l’optique
des hauts fonctionnaires de leur ministère.

Paragraphe 5 : le régime juridique des institutions administratives


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A l’époque moderne, on dit que l’administration est soumise au droit. Il y’a un principe
fondamentale dénommé principe de légalité qui veut dire que l’administration est soumises au
droit.
Mais on peut considérer que le régime juridique de l’administration comporte deux séries de
règles :
-les règles juridiques de droit commun, sachant que le droit commun est celui qui s’applique en
particuliers.
-des règles particulière à l’administration, elles sont quali ées de règles exorbitantes du droit
commun.

Il y’a un certain temps une présentation traditionnelle englobait seulement cette seconde
catégories de règles. Et dans cette présentation, quand l’administration était soumises au droit
commun, on considérait qu’on était plus en présence du droit administratifs mais en présence du
droit privé. C’est une a rmation qui s’avère fausse aujourd’hui, elle n’est plus d’actualité. Depuis
plusieurs années l’administration est soumises pour un nombres croissant d’activités a un régime
juridique de droit privé. De plus, une même activités administratives est rarement soumises a une
seule série de règle juridique. Par exemple, pour certaine activités, les relations de l’administration
avec ses usagers obéissent au droit privé. Et pour d’autre activités, le régime de droit privé va être
exclu, notamment quand il s’agit des voies d’exécutions qui peuvent être utilisé contre
l’administrations.

Le droit administratif c’est l’ensemble des règles juridiques applicables à l’administration.

Section 2 : Les procédés d’organisation administratives

Paragraphe 1 : la centralisation et la déconcentration

A- La centralisation

La centralisation est un système d’administration reposant sur l’attribution de pouvoir de


décisions à des autorités politiques et administratives centrales.
Il y’a donc unité et concentration du pouvoir de décisions. Il y’a une structure hiérarchique et un
principe d’obeîssance. Autre élément, la décision du centre s’applique de manière uniforme sur
un ensemble territoriale. Dans un système de centralisation « pur » il n’y a pas de vie
administratives en dehors des organes centraux. En e et, ces organes centraux, sont les seuls
habilités à prendre des décisions administratives pour toute l’étendu du territoire. Les décisions
sont imputées à l’état, état qui est alors la seule personne juridique reconnu. Pourtant, dans un tel
système rien n’empêche les autorités centrales d’adapter leur actions a chaque parti du territoire
en installant des fonctionnaires dans des portions de territoire. Cette installation est destinée à
faciliter les contacts entre administrations et administrés. Mais ça n’atténue en rien la rigueur de la
centralisation. Ces administrateurs, sont bien sur soumis au pouvoir hiérarchique des organes
centraux, dont ils ne font que recevoir des instructions. Autrement dit, il n’ont aucun pouvoir de
décisions, ils recueillent des dossiers qu’ils transmettent aux institutions centrales qui sont les
seules capables de trancher. Dans l’absolue, un tel système de centralisation pur, n’est pas
praticable, il est même presque absurde car c’est un système qui va engorger les administrations
centrales, a aire tout a fait secondaire. On dit qu’en droit l’unité est réalisé mais en fait il y’a un
risque d’arriver à l’anarchie. C’est pourquoi, la centralisation s’accompagne, le plus souvent,
d’une déconcentration.

B- La déconcentration

La déconcentration est un système d’administration qui consiste à con er des pouvoirs de


décisions a des autorités administratives reparties sur le territoire, et placer à la tête de
circonscription.

Ces autorités restent soumises au pouvoir hiérarchique des autorités centrales. La


déconcentration ne doit pas être confondu vie la décentralisation. La déconcentration c’est
simplement un aménagement de la centralisation. La déconcentration permet d’alléger le centre
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en con ant des responsabilités a des autorités administratives qui représente l’Etat. Finalement, la
déconcentration rapproche les administrations des administrés. Exemple : le préfet ( autorités
déconcentrée). La déconcentration permet un processus de décisions plus rationnelle, dans la
mesure ou les agents de l’Etat sont installés sur place et ils statueront en tenant compte des
nécessités locales. On peut dire que le système reste centralisés puisque les décisions sont
prises au nom de l’Etat par des agents nommés par l’Etat, et sur lequel l’Etat dispose du pouvoir
hiérarchique. En France , la déconcentration va connaitre plusieurs évolutions. Dans les années
1992, la déconcentration a été a l’honneur, elle constitue un des objectifs des reformes de l’Etat.

Deux textes sur la politique de déconcentration :

- loi du 6 février 1992 sur l’administration territoriale de la république


- décret du 1 er juillet 1992 portant charte de la déconcentration > ces deux textes visent a
mieux repartir les compétence entre l’administration centrales et l’administration déconcentrés
et qui visent a mieux organiser le fonctionnement de l’administration. En 2004, une ré exion sur
la révision générale des politiques publiques qui sera mise en oeuvre en 2006-2007, elle a pour
objet de mieux organiser l’état et de rende l’administration plus e cace et les politiques
publiques plus performante. En 2012, suite aux élections législative, le gouvernement lance la
modernisation de l’action publique. C’est une réforme qui consiste d’abord à la mise en place
d’un comité interministérielle pour la modernisation de l’action publique. L’objectif de départ
était la stabilisation de l’organisation territoriale de l’Etat pour concentrer les énergies sur la
modernisation du pilotage et l’amélioration concrète du fonctionnement de l’administration
déconcentrés et cela va déboucher sur 2 textes : la loi du 27 janvier 2014 et sur le décret du 7
mai 2015 portant charte de la déconcentration et remplaçant celui de 2012.

- En 2020-2021, la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat est lancée avec 2 décret du 9


décembre 2020, elle a pour objectif de toujours clari er les compétences entre l’Etat et les
di érentes administrations et elle va chercher a réorganiser les services déconcentrés, elle va
chercher a gagner en e cacité et c’est une réforme qui cherche a donner plus de pouvoir de
gestion au responsable déconcentrés.

Paragraphe 2 : la décentralisation

Avec la décentralisation c’est complètement di érent. Il y’a apparition de nouvelles personnes


publiques autonomes a ressort territoriales ou a compétences limites. Il s’agit des collectivités
territoriale et des établissements publiques. La décentralisation repose sur des idées d’une
gestion par les administrés des a aires qui les concerne plus directement. On comprend donc
que la décentralisation permet d’associer les administrés à la prise de décisions qui les touche le
plus immédiatement. On constate que l’intérêt est plus importants pour les décisions locales que
pour les décisions nationales a cause de la proximité du cadre de vie. Donc on peut dire que la
décentralisation permet d’amorcer la participation politique du citoyens.

A- Les formes de décentralisation

Il y’a deux formes de décentralisation, il y’a la décentralisation territoriale et la décentralisation


technique.

1 - la décentralisation territoriale

En cas de centralisation territoriale, il y’a des collectivités territorial qui sont des personnes
publiques gérées par les citoyens vivant sur leur territoire. A partir de la, il y’a apparition d’a aire
locales qui se distinguent des a aires nationales. On conclut que la naissance d’une personne
publique locale marque la volonté d’individualiser des a aires locales dont la gestion va être
remise aux habitants intéressés. Les actes accomplit le seront aux noms de cette personne
publique, de cette collectivités territoriale. Cette personne dispose de bien propre d’un budget
particuliers et elle va pouvoir agir en justice pour défendre ces prérogatives. La décentralisation
suppose une certaine autogestion locale, donc une autonomie et le meilleur moyen assure
l’autonomie locale, c’est de permettre l’élections par la population de la collectivité de
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représentant chargés d’administrés les a aires locales. Mais, toute les autorités locales chargés
d’administrés la collectivités ne sont pas toujours réélus. Il peut arriver, que le pouvoir centrale
mettent certains agents à la disposition de la collectivités. Toutefois, il n’y a pas de
décentralisation véritable si toute les attributions de la collectivités dont con ées a des agents
dépendants du pouvoir centrales.

L’étendue de la décentralisation se mesure d’après di érents critères :

- Le volume des a aires dont la portée locale est reconnue.


- Le mode de désignation des représentants a savoir élection que nomination par le pouvoir
centrales.

- Le pouvoir reconnue aux autorités locales sur les a aires locales, autrement dit, il s’agit de
décisions, elles ne seront pas simplement consultées.

Quand on annonce ces éléments, on s’aperçoit que ces éléments dépendent de considération
plus de nature politique qu’administratives. La décentralisation territoriale, est lié aux libéralismes.
Autrement dit, elle permet d’assurer les libertés locales qui feront contre poids au pouvoir de
l’état. La décentralisation, permet la naissance d’unités autonome en réalisant une démocratie
locale. Et donc le 28 mars 2003, le parlement français a voté en congrès le projet de loi
constitutionnel relatifs à l’organisation décentralisés de la république. C’est un texte, qui
succèdent aux lois de décentralisation de 1982. Et on peut dire que c’est un nouveau processus
de décentralisation qui s’inscrit dans une logique de remise en cause de l’état centrale et dune
évolutions libérale. La grande nouveauté par rapport aux lois de 1982-1983, c’est la révisions
constitutionnel. Et puis l’acte 3 de la décentralisation, va permettre l’édictions de plusieurs lois en
proposant une réforme profonde des collectivités avec la loi du 27 janvier 2004 de modi cation de
l’action publique territoriale et avec la loi du 7 aout 2015 portant nouvelles organisation territoriale
de la république. Et puis il y’a dorénavant une nouvelle étape a venir pour permettre la liaisons
des autorités concentres et décentralisés avec la loi des 3 DS (décentraliser, di érencier, et
simpli er).

2- la décentralisation technique

Avec la décentralisation technique, la personnalité morale est con ée à un service déterminé. Ce


service ce trouve détaché de la masse des services de l’Etat et il y’a alors création d’un
établissement publique. L’établissement publique suppose l’existence d’a aires administratives
qui sont remises à une nouvelle personne morale. Cet établissement publique peut être le cadre
d’une certaine auto gestion grâce aux personnes intéressé aux fonctionnement du service et qui
sont associé a sa gestion. Mais en principe comme l’établissement publique est un
démembrement de l’administration, il suppose l’existence d’un contrôle de tutelle. En tous cas, la
décentralisation technique correspond le plus souvent aux exigences d’une répartition
harmonieuse des fonctions entre di érentes branches de l’administration. Alors que la
décentralisation territoriale elle correspond a une répartition des a aires administratives sur un
territoire commandé par la diversité sociale et politique. Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’il
y’a un parallélisme des procédé entre la décentralisation territoriale et la décentralisation
technique dans le régime juridique de l’établissement publique.

Point communs :
- En e et, il y’a bien existence d’une personnalité morale,
- il y’a une spécialité, la spécialité de l’établissement publique est beaucoup plus limité que celle
d’une collectivité territoriale car au fond la spécialité de l’établissement publique elle se réduit
par la gestion d’un service publique,
- un contrôle qui est exercé sur le fonctionnement de l’établissement publique par les autorités
dont il dépend.

L’organisation du contrôle est plutôt variable suivant les établissements, et bien plus variable que
dans la décentralisation territoriale. Certain établissements publiques vont béné cier d’une
économie très poussé et d’autre qui vont avoir une économie plus modeste. Elle est en principe
admises mais elle a donne lieu cette notion a des divergences. Certains auteur ont pu estimé que
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ça n’existaient pas la décentralisation technique. d’Autres tueurs vont réduire le champs
d’application a l’existence de certains critère par exemple, Leon Duguit, va dire que ça existe si
les dirigeants de l’établissements sont élus. Quoi qu’il sens sot, la décentralisation service ou
technique, comme la décentralisation territoriale c’est une notion complexe et multiple.

B- les limites à la décentralisation

Deux types de limites :


- une limite qu’on va apprécier
- Il existe toujours un contrôle
La limite par rapport au fédéralisme :

La situation d’une collectivité territoriale, se distingue bien de celle d’un état membres, par
exemple, un état fédéral. On quitte la décentralisation pour entrer dans le fédéralisme quand le
lien entre le pouvoir central et les pouvoirs locaux atteint un certain degré de relâchement et aussi
quand le pouvoir locale devait une certaine nature. Le fédéralise touche à la structure même de
l’Etat. Il y réalise un démembrement du pouvoir dans des matières déterminés.

Remarque :

- l’Etat membre de l’état fédéral béné cie d’une compétence qui lui est propre et on le sait cette
compétence propre lui est conféré par une constitution sur laquelle l’état fédéral n’exerce pas
beaucoup de contrôle.

- Les compétences réservé de l’état membre di èrent profondément des a aires locale d’une
collectivité décentralisés. En e et, elles sont di érentes de deux points de vue, de par leur
nature et de part leur origine. En e et, les a aires locales, sont uniquement d’ordre
administratifs, alors que l’état membre possède toute la gamme des compétences étatiques :
Compétences constituantes parce qu’il se donne sa constitution, compétences législatives,
compétences administratives, compétences juridictionnels. Des compétences qui di èrent du
point de vue de leur origine. Les compétences de l’état membres di èrent des a airent locale,
car les a aires locales sont prévues par la loi, elles sont donc à la merci de l’état. Alors que
dans le fédéralisme, la répartition des compétences entre l’état fédéral et l’état membre, fait
l’objet de disposition qui gurent dans la constitution fédéral. Ainsi, les compétences des états
membres sont garanties parce que dans les états fédéraux, la constitution ne peux être
modi ées qu’au moyen d’une procédure à laquelle participent les états membres en tant que
tel.

- A la tête de l’état membre d’un état fédéral, on trouve plus que de simple autorités locales. On
trouve un véritable appareil gouvernementale qui comprend un législatif, un exécutif et un
système de tribunaux. On comprend bien que le fédéralisme apparaît comme un phénomènes
politiques alors que la décentralisation apparait comme un phénomène administratif.

- Le pouvoir du contrôle auquel est toujours soumis dans la décentralisation la gestion des
a aires locales n’existe pas dans le fédéralisme. En e et, dans le cadre de l’exercice de leur
compétences, les états membres échappe au contrôle du pouvoir fédéral.

2 ème limites : La décentralisation et le contrôle du pouvoir central

La décentralisation classiquement, on dit que c’est une forme d’autonomie mais pas
d’indépendance. L’autorité décentralisée est soumise a un certain contrôle. Et ce contrôle est
exerce sur elle, par le pouvoir central et souvent par les représentants locaux du pouvoir central.
Mais, ce contrôle ne doit pas être trop strict sinon on aurai pu dire que le groupe locale
s’administre lui même.

Remarque :
- il existe deux types de contrôles qui permettent de bien distinguer la déconcentration de la
décentralisation. Le premier contrôle, est celui qui est exercé par le pouvoir central sur les
autorités déconcentrées, c’est le contrôle hiérarchique. Et le deuxième, qui est beaucoup
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plus léger, moins strict, est celui qui est exercé sur les autorités décentralisées, c’est celui
qu’on appelle contrôle de tutelle. Le contrôle de tutelle, se distingue du contrôle hiérarchique
parce que le contrôle de tutelle n’existe que la ou il est prévu par un texte et dans les limites
de ce texte. Il ‘ya en droit une formule : pas de tutelle sans texte. Au contraire, la
compétence hiérarchique, s’exerce avec tout ses attributs du seul fait de la situation du
supérieur par rapport à son subordonné. Ce pouvoir s’étend à l’ensemble de l’activité du
subordonné. Le contrôle de tutelle se distingue du contrôle hiérarchique car le contrôle de
tutelle n’est qu’un pouvoir d’approuver ou d’empêcher. Dans le cadre de la décentralisation,
l’initiative st forcément celle de l’autorité sous contrôle et l’autorité qui contrôle ne peux pas
prendre normalement cette initiative à sa place. Et c’est la même considération qui conduit a
poser en principe que le contrôle de tutelle repose exclusivement sur une appréciation de la
légalité, c’est a dire une appréciation de la régularité juridique de l’acte ou du comportement
controlé. A l’inverse, le pouvoir hiérarchique comprend non seulement l’appréciation de la
légalité mais aussi l’appréciation de l’opportunité de l’acte.

- Dans le droit positif, les rapports du pouvoir central avec les autorités décentralisées ne sont
pas toujours exclusivement organisées selon le principe du contrôle de tutelle. Il faut prouver
cette a rmation. Dans le rapport entre états et collectivités ou établissements publiques, on
rencontre des éléments qui relèvent du pouvoir hiérarchique ou du contrôle hiérarchique. Il
s’agit de technique de mise en oeuvre qui caractérisent les schémas de déconcentration. Par
exemple : la technique de l’approbation, la technique de la suspension ou encore la
technique de la substitution. Cependant, les procédés emprunter aux pouvoirs hiérarchique
n’ont quand même qu’une place résiduelle, qu’une plaque limitée, dans la décentralisation.
On constate d’ailleurs, que les emprunte aux contrôles hiérarchique sont plus importants et
plus manifeste dans le contrôle de agents des collectivités que dans le contrôle porté sur les
actes.

- Le contrôle sur les établissements publiques est généralement plus strictes et il fait place
a des instruments de types hiérarchique plus fréquemment que pour le contrôle des
collectivités territoriale. S’agissant des établissements publiques, il y’a une hétérogimité
des établissements publiques et il y’a aussi de établissements publiques locaux qui
peuvent relever du même contrôle que les collectivités. Il y’a aussi un élément très
important. Le contrôle de tutelle apparait nalement comme une composantes naturelles
nécessaire mais non exclusive de la décentralisation parce que le contrôle peut ne pas
être réalisé par des procédés administratifs c’est à dire aux moyens d’actes administratifs.
En e et, une autorité administratives ( de tutelle ) contrôle et émet un acte administratif
pour constater la régularité ou l’irrégularité juridique. En e et, la loi du 2 mars 1982, pose
le principe d’un contrôle par le juge et non plus par les autorités administratives, pour les
actes des collectivités territoriales. C’est en raison de ce contrôle exercé par le juge, que
la loi utilise la formule : suppression de la tutelle. Cependant, le contrôle sur les
établissements publiques, reste administratif et non juridictionnel. De plus, il apparait que
s’agissant du contrôle des actes de collectivités, le représentant de l’état est quand même
destinataire des actes locaux. Ce représentant de l'état est armé du pouvoir de saisir le
juge de façon particulièrement e cace. Ce représentant de l’état, est en situation
d’exercer dans les faits une sorte de contrôle dissuasifs souvent e cace. Le conseil
constitutionnel, a considéré que la transmission systématique des actes locaux aux
préfets répondaient aux exigences de l’article 72 de la constitution. Selon cet article, le
représentant de l’état est chargé du contrôle administratif. Le conseil constitutionnel
estime donc conforme à la constitution de la loi, alors que la loi ne laisse au préfet que le
droit de saisir le juge.
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De l’administration
décentralisées par les
collectivités territoriales
La notion de décentralisation s’applique aux autorités locales et aux collectivités
territoriales. Créé des collectivités décentralisées, c’est les organisées de manière a ce
quelle s’administre par elle même, tout en restant intégrées à l’état. Donc l’idée d’une
certaine autonomie locale est a la base de la décentralisation. Pour qu’une collectivité
locale, puissent être considérés comme une collectivités décentralisées, il faut quelle est
une personnalité juridique propre, il faut qu’elle est des a aires propre et il faut quelle
gare ses a aires grâce a des organes. Ces organes étant soumis a un contrôle allégé d
pouvoir centrale. S’agissant de la réforme territoriale, il y’a eu di érentes étapes.

En 2008, il y’a eu création d’un comité pour la réforme des collectivités locales. Ce
comité avait pour objectif de mettre à l’étude et de mettre une réforme de l’administration
locales. Cela a débouché sur la loi du 16 décembre 2010, loi. Des reformes des
collectivités territoriale et c’est cette loi qui avait créé une nouvelle catégories d’élus, le
conseil territoriale. Après les élections présidentielle de 2012 va s’ouvrir un nouveau
chantier de décentralisation avec notamment la remise en cause du conseiller territoriale.
La loi du 17 mai 2013, supprime le conseil territoriale et la loi du 17 mai2013 dé nit un
nouveau mode de scrutin pour les élus du départements. On aura donc, un premier volet
de réformes en janvier 2014, qui va déboucher sur la loi de modernisation de l’action
publique territoriale et d’a rmation des métropoles c’est la loi du 27 janvier 2014. Puis un
deuxième volet de la reforme, qui vise a réduire le nombre de région qui passe de 22 à 13
avec la loi du 16 janvier 2015. En n, un troisième volet de reforme qui va déboucher sur la
loi du 7 aout 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la république, c’est la
loi NOTRe a n notamment de clari er les compétences des di érents échelons
territoriaux. Et puis on en arrive a la loi future relative à la di érenciation, la
décentralisation, la déconcentration et pourtant diverses mesures de simpli cation de
l’action publique locale, la loi 3 D s qui devrait être prochainement promulguée.

Chapitre 1 : la commune
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