Guide Randonnée Subaquatique Module 2

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Cursus Guide de Randonnée Subaquatique

Module 2

Thème ORGANISER L’ACTIVITE


DE RANDONNEE SUBAQUATIQUE
Organiser une activité RANDOSUB,
c’est à la fois savoir …

➢Savoir choisir un site adapté


➢Mettre en place l’activité
➢Sécuriser l’activité
➢Et adapter le matériel
1 / Choisir un site adapté
Choisir un site adapté

Il convient en premier lieu de choisir un site adapté à la pratique à savoir :


➢ Site autorisé à la pratique (dont règlementation particulière type réserve)
➢ Site adapté au public (accès, mise à l’eau et sortie de l’eau en particulier)
➢ Commodités éventuelles selon public (pour se changer, vestiaires, douches, WC)
➢ Météo favorable permettant l’activité en toute sécurité
Choisir un site adapté

Il convient également de prendre en compte les attentes et motivations du public.


Le choix du site dépend aussi du nombre et du niveau des pratiquants, mais aussi des
équipements disponibles, dont le type de support surface (bateau ou points d’appuis réguliers ou
flotteurs de randonnée palmée).
L’analyse de ce contexte permet de prévoir un site approprié.
Choisir un site adapté

Concernant les informations relatives au site, il convient de :


- S’informer sur les sites accessibles et autorisés à partir de cartes marines et/ou auprès de
personnes pouvant les connaître (affaires maritimes, pilote du bateau, mairies, etc.).
- Connaître la nature des informations dont le directeur d’activité a besoin et être capable de les
exploiter de façon judicieuse à savoir les bulletins météo, les annuaires des marées, les vents
dominants, et courants éventuels
- S’informer sur la fréquentation du site, les profondeurs accessibles, et bien sur les points
d’intérêt (reliefs, faune, flore,…)
Choisir un site adapté

Une fois sur place, il convient d’analyser les conditions environnementales sur le site
et s’y adapter en tenant compte en particulier :
➢ Des conditions de vent, houle, visibilité en surface
➢ Du trafic maritime, des courant(s), et de la visibilité en immersion
➢ De la température de l’eau et du matériel adapté pour les pratiquants
➢ De l’adéquation des conditions sur site avec le niveau de chaque randonneur.
Choisir un site adapté

Il faut connaître les particularités des réserves et sentiers sous-marins car :

- Un règlement intérieur permet de définir les règles de pratiques (à consulter)


- Certaines réserves sont intégrales (interdites à toute pratique)
- D’autres réserves autorisent la randonnée subaquatique mais pas la plongée
- Des encadrements dédiés ou normes spécifiques peuvent être imposés
- Des normes d’accès avec une charte à signer en préalable (Port Cros)
- Des contingents d’effectifs peuvent être définis (et donc limitatifs)
- Des interdictions spécifiques peuvent être imposées (pas de lampes, etc. .. )
- Des zones d’activités délimitées (matérialisation par des bouées, etc. .. )
- Des interdictions ponctuelles par saison peuvent exister (période de reproduction)
Choisir un site adapté

Dans tous les cas de figure, afin d’organiser une pratique


subaquatique respectueuse, le directeur d’activité et ses
guides de randonnée subaquatique doivent s’informer,
respecter les contraintes règlementaires liées :
- Aux arrêtés municipaux, et contraintes locales
- Aux normes environnementales protégeant certaines
espèces (Natura 2000 par exemple)
- Aux conditions d’accès et de pratique sur les sentiers sous-
marins
- Aux conditions d’accès et de pratique dans les réserves
naturelles
Choisir un site adapté
… Quoi retenir …

Le site doit être :

➢ Autorisé à la pratique, accessible, sécure


➢ Adapté au public et à ses attentes
➢ Adapté en profondeur, et en fréquentation
➢ Avec des points d’intérêts (biotope,
environnement)
➢ Exploré respectueusement en particulier s’il y
des contraintes règlementaires, avec des
normes spécifiques de pratique.
2 / Mettre en place l’activité
Mettre en place l’activité

Une fois sur site, il faut en premier organiser l’espace en terrestre à savoir :

- Créer un espace de vie pour le matériel et les effets personnels en se positionnant le long d’un mur, dans
un angle de plage, en utilisant une particularité du relief du site
- Déposer les affaires des pratiquants de manière organisée (sur une bâche par exemple, où dans les sacs
des pratiquants ou cagettes dédiées en portant une attention particulière aux lunettes avec les risques de
casse, et aux téléphones portables aussi)
- Organiser un espace dédié au matériel de sécurité et au coin ravitaillement éventuel (grignotage, point
d’eau)
- Prévoir si possible un coin d’ombrage et un site adapté pour le briefing (le soleil dans le dos des
pratiquants, et selon debout en demi-cercle par exemple, ou bien assis selon public et contexte)
Mettre en place l’activité

Si l’activité se déroule au départ d’un bateau, il convient de :

➢ Sécuriser et ranger le matériel à bord avec des consignes claires


➢ Prévenir des dangers de la navigation (houle, mal de mer éventuel)
➢ Organiser les espaces de vie des pratiquants (rangement des vêtements, etc.)
➢ Ranger les objets sensibles (boite à lunettes, consignes pour les téléphones..)
➢ Donner des consignes particulières de mise à l’eau, et de sortie de l’eau
➢ Expliquer et organiser l’activité en cas de pratique mixte (randonnée, plongée)
Mettre en place l’activité

Il convient ensuite de vérifier que les conditions de pratique sont favorables à savoir :

- Avoir de bonnes informations avec l’affichage éventuel sur les plages ou sites surveillés
- Vérifier la température de l’eau, la visibilité, la turbidité
- Vérifier les courants, et les pollutions éventuelles
- Tenir compte des dangers éventuels tels que les méduses
- Valoriser les particularités locales et attraits environnementaux
Mettre en place l’activité

Il convient ensuite de présenter le site, à savoir :

- Décrire la ou les zones de randonnée subaquatique avec les centres d’intérêt, le milieu, et les
espèces à découvrir et rappeler la façon d’y évoluer sans perturber le milieu
- Utiliser différents types de communication verbale (Parler, répéter, faire participer) et non
verbale (Tableau si possible avec le schéma du parcours)
- Rappeler les conditions de pratique (visibilité, courant, etc.) et informer sur les dangers
éventuels et les conseils d’usage en matière de sécurité
- Expliquer l’organisation des palanquées, le positionnement du guide et des pratiquants, la
distance entre les randonneurs, l’utilisation des points d’appuis
Mise en place de l’activité
… Quoi retenir ….

➢ A terre, organiser l’espace avec un coin matériel de


plongée, un coin matériel de sécurité, et un espace
pour se changer et effets personnel et si possible
avec un coin d’ombrage
➢ Après avoir vérifié les conditions d’accès, décrire le
parcours en utilisant différents types de
communication (oral, tableau, images, affichage ..)
➢ Si l’activité se déroule en bateau, il convient de
donner des consignes sécuritaires pour le matériel,
et d’organiser les espaces de vie pour prévenir des
incidents.
3 / Sécuriser l’activité
Sécuriser l’activité

Définir un parcours adapté en fonction du public en apportant :

➢ Un visuel simple pour les pratiquants (exemple : longer la côte jusqu’à tel
point remarquable, ou encore partir de cette bouée à la pointe de la baie et
revenir en longeant la côte)
➢ Des consignes claires sur le déroulé (palanquée, timing)
➢ Un zoom sur points remarquables à explorer et les dangers éventuels
Sécuriser l’activité

Mettre en place des moyens pour assurer la sécurité et le confort des


pratiquants à savoir :

➢ Utilisation de flotteurs de randonnée palmée en tant que repère, mais aussi


en point d’appui, et en espace d’échange en cours de randonnée
➢ Mise en place éventuelle d’autres repères tels que des pendeurs et un
parcours matérialisé en cas d’enseignement de l’apnée et techniques
d’immersion.
➢ Mise en place de points d’appuis réguliers avec des lignes de vie et flotteurs
si public jeune en espace sécurisé.
Sécuriser l’activité
Concernant le public, il convient de tenir compte des particularités, à savoir :

➢ L’âge des pratiquants avec une attention particulière sur les jeunes qui se refroidissent plus
vite, et qui ont une sphère ORL plus fragile.
➢ Questionner sur les éventuelles restrictions d’ordre médical (asthme par exemple, et dans ce
cas connaître les protocoles individuels)
➢ Questionner sur les traitements médicaux éventuels et leurs effets médicamenteux (par
exemple l’incidence du soleil sur certains médicaments) voir commentaires
➢ Questionner sur les particularités des personnes en situation de handicap accueillies (ce
qu’ils peuvent faire, les points d’attention, les adaptations raisonnables permettant la pratique
inclusive ou une pratique individuelle adaptée selon le cas)
Sécuriser l’activité

Concernant le public, il convient également de :

➢ Prévenir et informer sur le refroidissement, sur l’équipement des randonneurs en


conséquence (Shorty et/ou combinaisons adaptées)
➢ Prévenir et informer sur les éventuels dangers du milieu (anémones, méduses, oursins
par exemple.
➢ Prévenir et informer sur la nécessité de s’hydrater, de manger pour être en bonne
condition pour pratiquer
Sécuriser l’activité
… Quoi retenir …
➢ Organiser un parcours simple, visuel, avec des points
remarquables à explorer en donnant des consignes sur
les dangers éventuels
➢ Conseil d’utilisation de flotteurs, repères et points
d’appui existants ou à créer
➢ Informer sur le froid, l’hydratation, les soucis de santé
potentiels nécessitant information au guide RANDOSUB
➢ Tenir compte des particularités du public, selon l’âge, les
conditions physiques, et toute information utile recueillie
lors du briefing nous amenant à nous adapter.
3 / Adapter le matériel
Adapter le matériel

Rappel sur le matériel de sécurité


Sur tout site de RANDOSUB (R322-4)
• Une trousse de secours destinée à apporter les premiers soins en cas d’accident.

Pour les activités de RANDOSUB organisées dans l’espace 0 à 6 mètres


• Un plan de secours qui est un document écrit, adapté au lieu et à la plongée pratiquée,
régulièrement mis à jour et porté à la connaissance des organisateurs et des pratiquants.
Il précise notamment les modalités d'alerte en cas d'accident, les coordonnées des
services de secours et les procédures d'urgence à appliquer en surface à la victime.
• Un moyen de communication permettant de prévenir les secours. Une VHF est
nécessaire lorsque la randosub se déroule en mer au départ d'une embarcation support
de l’activité ;
• Des fiches d'évacuation selon un modèle type en annexe III-19 du Code du sport
Adapter le matériel

Rappel sur le matériel de sécurité

Pour les activités de RANDOSUB avec des immersions au-delà des 6 mètres
En sus du matériel imposé sur tout site de RANDOSUB et dans l’espace 0 à 6 mètres :
• De l'eau douce potable ;
• Un ballon auto-remplisseur à valve unidirectionnelle avec sac de réserve d'oxygène et
trois masques (grand, moyen, petit) ;
• Un masque à haute concentration ;
• Un ensemble d'oxygénothérapie médicale normobare d'une capacité suffisante pour
permettre, en cas d'accident, une prise en charge adaptée à la situation jusqu'à l'arrivée
des secours médicaux, avec manodétendeur, débit-litre et tuyau de raccordement au
ballon auto-remplisseur à valve unidirectionnelle ou au masque à haute concentration ;
• Une couverture isothermique
Adapter le matériel

Balisage et points d’appui

Lorsque la randonnée est organisée sur un site qui n’est pas spécifiquement équipé et balisé
(comme peut l’être un « sentier sous-marin ») ou sur une zone délimitée et balisée par le
responsable technique, il est souhaitable qu’en fonction du niveau des randonneurs et des
conditions d’évolution, chaque groupe de randonneurs soit équipé d'un support flottant qui
permette :
• Soit de prendre appui (bateau, canoé, planche de randonnée palmée..)
• Soit simplement de signaler la présence du groupe (bouée de signalisation par exemple).
Adapter le matériel

Préconisation en matière d’équipement

• Il est préconisé que les randonneurs subaquatiques autonomes soient équipés d’un
vêtement en néoprène adapté aux conditions climatiques ou d’un gilet de flottabilité
adapté.
• En l’absence éventuelle de vêtement en néoprène, le port d’un tee-shirt ou de tout autre
type de sous-vêtement de plongée est recommandé.
• Si les randonneurs subaquatiques utilisent un lestage, celui-ci doit permettre de
conserver une flottabilité́ positive en surface.
Adapter le matériel

Quelques conseils

L’équipement nécessaire pour une randonnée subaquatique n’a rien


de technique ni de compliqué !

L’utilisation du masque, tuba, des palmes et même d’un Néoprène


léger semble très accessible.

Pourtant, avec un peu d’expérience et en variant les publics, le guide


de randonnée réalise bien vite que pour un néophyte, ce n’est pas
aussi simple !
Adapter le matériel

Quelques conseils
La sensation d’oppression que l’on peut avoir en portant un vêtement
Néoprène, la gêne que peut occasionner le simple fait de ne pas pouvoir
inspirer avec le nez, l’acceptation d’un élément intrusif dans la bouche, ou la
perte de repère que peut générer le port de palmes, sont autant d’éléments
qui ne font pas partie du quotidien et qui ont parfois du mal à être acceptés.
Si ce n’est pas le cas de tous, certains équipements restent indissociables de
l’activité, la nature et le choix du matériel proposé prennent de fait une part
importante dans le confort ressenti par le randonneur.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le néoprène

Les qualités d’un vêtement de randonnée subaquatique


doivent être la protection thermique, la facilité d’enfilage,
l’aisance.
Une attention particulière pour ne pas occulter les sens,
l’ouïe notamment.
La possibilité d’être utilisé sans lestage tout en apportant
une aide à la flottabilité constitue également un atout
important.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le néoprène


Les vêtements protégeant l’ensemble du corps sont préférables, ils sont
aussi plus rassurants lorsqu’il y a quelques méduses…
Les combinaisons monopièces avec fermeture à glissière devant sont plus
simples à enfiler seul et donc plus appréciées. Si les conditions du milieu le
permettent, il est parfois judicieux, pour des publics seniors par exemple,
de privilégier l’autonomie et la facilité d’enfilage à la thermicité, en
proposant une taille au-dessus. Disposer de vêtements fins superposables
en couche, permet de faciliter l’équipement en s’adaptant à la température
de l’eau.
Sauf en cas d’eau très fraîche, la cagoule est facultative pour l’activité,
Car on privilégie ainsi la qualité d’écoute.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le masque


Le masque constitue avec le vêtement Néoprène le deuxième équipement
indispensable pour une randonnée subaquatique. Se protéger et voir sous l’eau
sont les deux ”incontournables” de l’activité. Très peu de personnes savent
positionner et utiliser correctement un masque, y compris beaucoup de celles qui
pensent savoir. Cheveux ou partie de la cagoule sous la jupe, sangle trop serrée
et ou mal positionnée, préparation inadaptée pour éviter la buée, sont autant
d’éléments que le guide devra corriger. Généralement, celui qui ne sait pas écoute
et respecte les consignes assez bien. Souvent, celui qui croit savoir pose plus de
difficultés car il est difficile de faire changer une habitude que l’on croit bonne !
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le masque


Quelques informations qu’il est utile de rappeler :
- tous les masques font de l’eau quand on sourit, avec la déformation du visage,
- serrer un masque mal positionné ne le rendra pas étanche,
- souffler par le nez favorise la buée,
- saliver dans un masque sec est bien plus efficace que s’il est mouillé pour éviter la buée,
- le masque se rince au dernier moment, juste avant de le mettre…

- Apporter une aide au positionnement du masque lors de la mise à l’eau, montrer comment le
vider s’il prend un peu d’eau et demander de ne plus le retirer sera souvent la meilleure façon de
procéder. Enfin, le guide montre l’exemple et garde son masque sur le visage quand il parle,
sans quoi beaucoup de randonneurs auront tendance à le retirer par mimétisme !
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le masque


De nombreuses entrées de gamme en silicone font l’affaire. Le débutant préfère souvent une
jupe transparente pour sa clarté, le randonneur aguerri favorisera une jupe sombre qui limite
en surface les interférences avec les rayons lumineux et facilite les observations fines.

Préparation

La ”préparation” des masques neufs est indispensable pour éviter la buée, avec un traitement
au dentifrice ou à l’antibuée.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le masque

Hygiène

À noter que, comme tout matériel en contact avec le nez ou la bouche, lorsque le masque est
utilisé par plusieurs personnes, il est impératif de prévoir un rinçage avec un produit
antibactérien et antifongique qui peut, au fil du temps, laisser une microcouche légèrement
grasse dessus. Ne pas hésiter à renouveler le traitement antibuée plusieurs fois dans la
saison. Un masque embué est synonyme d’activité ratée !
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le tuba

S’il est préférable d’arriver à utiliser le tuba en surface, pour réaliser certains types
d’observations qui demandent une attention suivie (et contrairement à ce que beaucoup peuvent
penser) dans le cadre d’une activité de découverte sa maîtrise n’est pas indispensable.

Lorsqu’une personne fait la démarche de réaliser une randonnée subaquatique guidée mais
qu’elle exprime des craintes sur ses capacités, sa peur du milieu, son manque d’aisance,
d’éventuelles appréhensions quant à son utilisation.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le tuba


Les tubas les plus simples sont souvent les plus efficaces. Le débutant sera rassuré
par un matériel simple, le randonneur régulier pourra demander une soupape. On
disposera donc des deux modèles pour les proposer. Un traitement antibactérien et
antifongique est essentiel de même qu’un renouvellement des embouts dégradés :
chacun y est très sensible. Il est indispensable d’adapter la taille du tuba à la
corpulence et l’âge du pratiquant, c’est une question de sécurité.
Si un adulte peut utiliser un tuba enfant, le contraire n’est pas vrai. Pour un enfant,
l’augmentation des volumes morts liée à l’utilisation d’un tuba trop grand pose un
problème d’efficacité de la ventilation et de sécurité.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Le flotteur


On retrouve encore ici la notion de progressivité avec une
adaptation individuelle à la personne pour lui procurer du
confort sans perturber l’activité pour le reste du groupe.
Le flotteur est à la fois un outil de balisage, un élément
d’aide et de sécurité ainsi qu’un point de regroupement. Il
facilite grandement les observations collectives au fond et
en surface.
Rester appuyé, parfois accroché à ce flotteur n’est donc pas
une contrainte pour le randonneur qui ne manquera rien de
l’activité.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Les palmes

Les palmes sont très utiles dans l’eau et leur utilisation reste la règle pour une randonnée
subaquatique traditionnelle.
Cependant leur usage peut occasionner des contraintes et/ou de l’inconfort lors de la mise à
l’eau et pendant l’activité en modifiant fortement les repères d’appuis des pieds.
L’observation des usagers en bord de mer montre d’ailleurs que s’ils sont nombreux à porter
un masque, très peu utilisent les palmes.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Les palmes


Le port de palmes peut en effet occasionner une contrainte supplémentaire et
superflue sur le milieu ou pour certains randonneurs peu à leur aise dans l’eau au point
qu’il sera plus judicieux d’envisager la façon d’aider au déplacement plus que
d’apprendre à palmer correctement !
Les palmes occasionnent une modification de l’encombrement du corps dans l’eau
souvent mal perçue et/ou mal maîtrisée. La spécificité de l’activité de randonnée qui
propose des haltes d’observation collectives favorise le regroupement des pratiquants
et, par là même, les coups de palmes involontaires entre randonneurs et/ou sur le
fond.
Adapter le matériel

Quelques conseils – Les palmes


Avec souvent peu de distance parcourue lors d’une randonnée découverte, l’efficacité du
déplacement n’est généralement pas une priorité. Privilégier des palmes courtes semble
judicieux, elles limitent l’encombrement et les contacts involontaires avec le fond.
Privilégier un chaussant qui sera confortable les pieds nus et facile à mettre et à enlever.
Les palmes, avec l’ensemble du contour de la voilure protégé par une partie souple,
limiteront les effets particulièrement désagréables dans l’eau des coups de palmes
involontaires.
Adapter le matériel

Quelle règlementation sur le matériel


• Pour la plupart des équipements, notamment les palmes, le tuba, le vêtement Néoprène et le lestage :
il n’existe pas de contrainte juridique qui impose l’utilisation d’un type de matériel. Toutefois le Code de
la consommation impose une obligation de prudence en estimant que les produits proposés doivent
être dans des conditions normales
• Pour le masque de plongée mis à disposition du public dans un établissement d’APS qui propose la
randonnée subaquatique, le Code du sport (articles R322-27 à R322-38) considère que le masque de
plongée est un EPI SL (équipement de protection individuelle utilisé en sport et loisirs) et à ce titre va
imposer à l’exploitant de l’établissement d’utiliser des masques en conformité avec la réglementation
sur les Epi, de s’assurer de leur bon usage en fonction de la notice du fabricant, de les entretenir et de
les maintenir en état de conformité. Il doit notamment établir pour chaque produit une fiche de gestion.
• Par ailleurs, un article du Code du sport (A.322-81) qui s’applique aux centres proposant l’apnée et la
rando subaquatique, impose que les matériels utilisés par les pratiquants soient ”régulièrement vérifiés
et correctement entretenus”, et que les tubas mis à disposition soient désinfectés avant chaque
changement d’utilisateur.
Adapter le matériel
… Quoi retenir …
➢ Le vêtement néoprène est très utile pour les pratiquants
car il est facile d’usage, il protège du froid et il fait flotter
(sécurité).
➢ Le masque du pratiquant doit être préparé (traitement
anti buée) et ajusté méthodiquement par le guide
RANDOSUB (sangle, jupe)
➢ Le tuba est optionnel au début pour certains, mais il est
fortement utile et donc nécessite un enseignement
adapté
➢ Les palmes sont chaussantes, courtes et souples
➢ Les masques sont des EPE SL et le matériel doit être
normé CE et en bon état.
Et maintenant, place au QCM

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