Guide Randonnée Subaquatique Module 2
Guide Randonnée Subaquatique Module 2
Guide Randonnée Subaquatique Module 2
Module 2
Une fois sur place, il convient d’analyser les conditions environnementales sur le site
et s’y adapter en tenant compte en particulier :
➢ Des conditions de vent, houle, visibilité en surface
➢ Du trafic maritime, des courant(s), et de la visibilité en immersion
➢ De la température de l’eau et du matériel adapté pour les pratiquants
➢ De l’adéquation des conditions sur site avec le niveau de chaque randonneur.
Choisir un site adapté
Une fois sur site, il faut en premier organiser l’espace en terrestre à savoir :
- Créer un espace de vie pour le matériel et les effets personnels en se positionnant le long d’un mur, dans
un angle de plage, en utilisant une particularité du relief du site
- Déposer les affaires des pratiquants de manière organisée (sur une bâche par exemple, où dans les sacs
des pratiquants ou cagettes dédiées en portant une attention particulière aux lunettes avec les risques de
casse, et aux téléphones portables aussi)
- Organiser un espace dédié au matériel de sécurité et au coin ravitaillement éventuel (grignotage, point
d’eau)
- Prévoir si possible un coin d’ombrage et un site adapté pour le briefing (le soleil dans le dos des
pratiquants, et selon debout en demi-cercle par exemple, ou bien assis selon public et contexte)
Mettre en place l’activité
Il convient ensuite de vérifier que les conditions de pratique sont favorables à savoir :
- Avoir de bonnes informations avec l’affichage éventuel sur les plages ou sites surveillés
- Vérifier la température de l’eau, la visibilité, la turbidité
- Vérifier les courants, et les pollutions éventuelles
- Tenir compte des dangers éventuels tels que les méduses
- Valoriser les particularités locales et attraits environnementaux
Mettre en place l’activité
- Décrire la ou les zones de randonnée subaquatique avec les centres d’intérêt, le milieu, et les
espèces à découvrir et rappeler la façon d’y évoluer sans perturber le milieu
- Utiliser différents types de communication verbale (Parler, répéter, faire participer) et non
verbale (Tableau si possible avec le schéma du parcours)
- Rappeler les conditions de pratique (visibilité, courant, etc.) et informer sur les dangers
éventuels et les conseils d’usage en matière de sécurité
- Expliquer l’organisation des palanquées, le positionnement du guide et des pratiquants, la
distance entre les randonneurs, l’utilisation des points d’appuis
Mise en place de l’activité
… Quoi retenir ….
➢ Un visuel simple pour les pratiquants (exemple : longer la côte jusqu’à tel
point remarquable, ou encore partir de cette bouée à la pointe de la baie et
revenir en longeant la côte)
➢ Des consignes claires sur le déroulé (palanquée, timing)
➢ Un zoom sur points remarquables à explorer et les dangers éventuels
Sécuriser l’activité
➢ L’âge des pratiquants avec une attention particulière sur les jeunes qui se refroidissent plus
vite, et qui ont une sphère ORL plus fragile.
➢ Questionner sur les éventuelles restrictions d’ordre médical (asthme par exemple, et dans ce
cas connaître les protocoles individuels)
➢ Questionner sur les traitements médicaux éventuels et leurs effets médicamenteux (par
exemple l’incidence du soleil sur certains médicaments) voir commentaires
➢ Questionner sur les particularités des personnes en situation de handicap accueillies (ce
qu’ils peuvent faire, les points d’attention, les adaptations raisonnables permettant la pratique
inclusive ou une pratique individuelle adaptée selon le cas)
Sécuriser l’activité
Pour les activités de RANDOSUB avec des immersions au-delà des 6 mètres
En sus du matériel imposé sur tout site de RANDOSUB et dans l’espace 0 à 6 mètres :
• De l'eau douce potable ;
• Un ballon auto-remplisseur à valve unidirectionnelle avec sac de réserve d'oxygène et
trois masques (grand, moyen, petit) ;
• Un masque à haute concentration ;
• Un ensemble d'oxygénothérapie médicale normobare d'une capacité suffisante pour
permettre, en cas d'accident, une prise en charge adaptée à la situation jusqu'à l'arrivée
des secours médicaux, avec manodétendeur, débit-litre et tuyau de raccordement au
ballon auto-remplisseur à valve unidirectionnelle ou au masque à haute concentration ;
• Une couverture isothermique
Adapter le matériel
Lorsque la randonnée est organisée sur un site qui n’est pas spécifiquement équipé et balisé
(comme peut l’être un « sentier sous-marin ») ou sur une zone délimitée et balisée par le
responsable technique, il est souhaitable qu’en fonction du niveau des randonneurs et des
conditions d’évolution, chaque groupe de randonneurs soit équipé d'un support flottant qui
permette :
• Soit de prendre appui (bateau, canoé, planche de randonnée palmée..)
• Soit simplement de signaler la présence du groupe (bouée de signalisation par exemple).
Adapter le matériel
• Il est préconisé que les randonneurs subaquatiques autonomes soient équipés d’un
vêtement en néoprène adapté aux conditions climatiques ou d’un gilet de flottabilité
adapté.
• En l’absence éventuelle de vêtement en néoprène, le port d’un tee-shirt ou de tout autre
type de sous-vêtement de plongée est recommandé.
• Si les randonneurs subaquatiques utilisent un lestage, celui-ci doit permettre de
conserver une flottabilité́ positive en surface.
Adapter le matériel
Quelques conseils
Quelques conseils
La sensation d’oppression que l’on peut avoir en portant un vêtement
Néoprène, la gêne que peut occasionner le simple fait de ne pas pouvoir
inspirer avec le nez, l’acceptation d’un élément intrusif dans la bouche, ou la
perte de repère que peut générer le port de palmes, sont autant d’éléments
qui ne font pas partie du quotidien et qui ont parfois du mal à être acceptés.
Si ce n’est pas le cas de tous, certains équipements restent indissociables de
l’activité, la nature et le choix du matériel proposé prennent de fait une part
importante dans le confort ressenti par le randonneur.
Adapter le matériel
- Apporter une aide au positionnement du masque lors de la mise à l’eau, montrer comment le
vider s’il prend un peu d’eau et demander de ne plus le retirer sera souvent la meilleure façon de
procéder. Enfin, le guide montre l’exemple et garde son masque sur le visage quand il parle,
sans quoi beaucoup de randonneurs auront tendance à le retirer par mimétisme !
Adapter le matériel
Préparation
La ”préparation” des masques neufs est indispensable pour éviter la buée, avec un traitement
au dentifrice ou à l’antibuée.
Adapter le matériel
Hygiène
À noter que, comme tout matériel en contact avec le nez ou la bouche, lorsque le masque est
utilisé par plusieurs personnes, il est impératif de prévoir un rinçage avec un produit
antibactérien et antifongique qui peut, au fil du temps, laisser une microcouche légèrement
grasse dessus. Ne pas hésiter à renouveler le traitement antibuée plusieurs fois dans la
saison. Un masque embué est synonyme d’activité ratée !
Adapter le matériel
S’il est préférable d’arriver à utiliser le tuba en surface, pour réaliser certains types
d’observations qui demandent une attention suivie (et contrairement à ce que beaucoup peuvent
penser) dans le cadre d’une activité de découverte sa maîtrise n’est pas indispensable.
Lorsqu’une personne fait la démarche de réaliser une randonnée subaquatique guidée mais
qu’elle exprime des craintes sur ses capacités, sa peur du milieu, son manque d’aisance,
d’éventuelles appréhensions quant à son utilisation.
Adapter le matériel
Les palmes sont très utiles dans l’eau et leur utilisation reste la règle pour une randonnée
subaquatique traditionnelle.
Cependant leur usage peut occasionner des contraintes et/ou de l’inconfort lors de la mise à
l’eau et pendant l’activité en modifiant fortement les repères d’appuis des pieds.
L’observation des usagers en bord de mer montre d’ailleurs que s’ils sont nombreux à porter
un masque, très peu utilisent les palmes.
Adapter le matériel