Corrigé Examen - MB2 - SR - 21 - 22

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École Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologies

Session : Rattrapage Mathématiques de base 2 Semestre : 2

Classes : 1ère Année Documents et calculatrice Non autorisés Nombre de pages : 3

Date : 29/06/2022 Heure : 10h.30 Durée : 1h.30

QCU : (3 points)
Cocher la bonne réponse (Aucune justification n’est demandée) :
1. (1 pt) Soit f une fonction de classe C ∞ définie sur R, qui admet un développement limité à l’ordre 2 au
voisinage de 0 donné par : f (x) = 1 + x + x2 + x2 ε(x) avec lim ε(x) = 0, alors :
x→0

A) f (2) (0) = 1 √
C) f (2) (0) = 2 .
1
B) f (2) (0) = . D) f (2) (0) =0
2

2. (1 pt) Soit f une fonction de classe C ∞ définie sur R, qui admet un développement limité à l’ordre 3
1 1
au voisinage de 0 donné par : f (x) = x − x3 + x3 ε(x) avec lim ε(x) = 0. On note par Cf la courbe
2 12 x→0
représentative de f et par T la tangente à Cf au point d’abscisse 0, alors :


A) Cf est située au dessous de T C) le point (0, 0) est un point d’inflexion .
1
B) Cf est située au dessus de T D) le point (0, ) est un point d’inflexion
2
∞ 1 ′
3. (1 pt) Soit la fonction f de classe C définie sur R telle que, f (1) = , f (1) = 3 et f (2) (1) = 2, alors
2
le développement limité de f à l’ordre 2 au voisinage de 1 est donné par :

1 √
A) + 3(x − 1) + (x − 1)2 + (x − 1)2 ε(x) avec lim ε(x) = 0 .
2 x→0
1 3 1
B) + (x − 1) + (x − 1)2 + (x − 1)2 ε(x) avec lim ε(x) = 0
2 2 2 x→0
1
C) + 2(x − 1) + (x − 1)2 + (x − 1)2 ε(x) avec lim ε(x) = 0
3 x→0
1 1
D) + (x − 1) + (x − 1)2 + (x − 1)2 ε(x) avec lim ε(x) = 0
2 2 x→0

Exercice 1 : (5.5 points)


Le but de cet exercice est de calculer l’intégrale suivante :
Z 0
x−1
I= 2
dx.
−1 x + x + 1

1
1. (2 pts) Calculer les intégrales suivantes :
Z √1 Z 1

3 t 3 1
A= 2
dt B= dt.
−1
√ t +1 −1
√ t2 +1
3 3

Z 1
√ Z √1 √
3 t 1 3 2t 1 2 1/ 3
A= dt = dt = [ln(t + 1)] √ = 0.
−1
√ t2 + 1 2 −1
√ t2 + 1 2 −1/ 3
3 3

Ou bien directement sans faire du calcul : on dit A est l’intégrale d’une fonction impaire sur un intervalle
symétrique donc A est nul.
Z 1
√ Z √1 √
3 1 3 1 1/ 3
B= 2
dt = 2 dt = 2[arctan(t)]0 = π/3.
−1
√ t +1 0 t2 + 1
3

 2 
3 2 1
2. (1 pt) Montrer que : x2 +x+1= √ (x + ) +1 .
4 3 2

1 2
    
1 1 1 3 3 4 1 2 3 2
x + x + 1 = (x + )2 − + 1 = (x + )2 +
2
= (x + ) + 1 = √ (x + ) + 1
2 4 2 4 4 3 2 4 3 2

2 1
3. (1.5 pts) En effectuant le changement de variable suivant t = √ (x + ), montrer que :
3 2
Z √1 √
3 t − 3
I= 2
dt.
−1
√ t +1
3

2 1 √
t = √ (x + ) x = 32dx
3 2
√ √
3 3
dt = dt ⇒ dx = dt
2 2
1
x = −1 → t = − √
1/ 3
1
x=0→t= √
3
√ √ √
√1 3 Z √1
2 t − 1/2 − 1 3 3 t −
Z
3 3
I= dt = dt
−1
√ 3/4(t2 + 1) 2 −1
√ t2+1
3 3

4. (1 pt) Déduire la valeur de I.


R √13 t √ R √13 1 √
I=A= √ −1 2
dt − 3 √−1 2
dt = A − 3B = − √π3 .
3 t + 1 3 t + 1

Exercice 3 : (4 points)
Soit l’ensemble F = {(x, y, z) ∈ R3 tels que ; 2x + y + 2z = 0}.

2
1. (1 pt) Montrer que F est un s.e.v de R3 .
L’équation de F est sous la forme ax + by + cz = 0, donc F est un s-e-v de R3 .
2. (1 pt) Donner une famille génératrice de F .
Soit (x, y, z) ∈ F alors
 (x, y, z) =(x, −2x
 − 2z, z) = x(1, −2, 0) + z(0, −2, 1)
1 0
⇒ F = vect{u1 = −2 , u2 = −2}
0 1
⇒ B = {u1 , u2 } est une famille génératrice de F.
3. (1 pt) Déduire une base de F .
 α, β ∈ R tel que αu1 + βu2 = 0
Soient
α = 0

⇒ 2α − 2β = 0 ⇒ B = {u1 , u2 } est une famille libre dans F,

β=0

ainsi B = {u1 , u2 } est une base de F (génératrice + libre ).
4. (1 pt) Compléter cette base de façon à obtenir une base de R3 . On complète la base B par e1 :
1 0 1
−2 −2 0 = −2 ̸= 0 ⇒ B ′ = {u1 , u2 , e1 } est une base de R3
0 1 0

Exercice 4 : (7.5 points)


On considère la fonction f définie par :
f (x) = 1 + ln(x).
1. (2 pt) Étudier les variations de f .
f est dérivable sur ]0, +∞[ et f ′ (x) = 1
x > 0 ∀x ∈ Df ⇒ f est strictement croissante sur ]0, +∞[ .
2. (1 pt) Montrer que J = [1, +∞[ est un domaine stable par f .
f (J) = f ([1, +∞[) = [f (1), limx→+∞ f (x)[= [1, +∞[⊂ J ⇒ J est stable par f .
3. Soit (un )n∈N la suite définie par : (
u0 = e
un+1 = f (un )
(a) (1 pt) Montrer que (un )n∈N est bien définie.
u0 = e ∈ J qui est stable par f ⇒ la suite (un )n est bien définie.
(b) (1 pt) Montrer que un ≥ 1, ∀n ∈ N.
u0 = e ≥ 1, donc par récurrence on montre que un ∈ J ainsi un ≥ 1, ∀n ∈ N.
(c) (1 pt) Étudier la monotonie de (un )n∈N .
f est strictement croissante, donc on compare u0 et u1 :
u1 = f (u0 ) = 1 + log e = 2 < u0 = e ⇒ (un )n est une suite décroissante.
(d) (1.5 pt) En déduire que (un )n∈N est convergente et donner sa limite.
(un )n∈N est décroissante minorée par 1 ⇒ (un )n∈N est convergente vers une limite l qui est un point
fixe de f et comme f (1) = 1 alors l = 1.

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