Levés Topographiques

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Ferhat Abbas- Sétif-1

Faculté de Technologie
Département de Génie Civil

COURS DE TOPOGRAPHIE 2
3 ème année licence GC
Semestre : 5

 CHAPITRE III : Systèmes de levés topographiques

Par : Dr. Gharbi Ameur


Cours de Topographie 2 Chapitre III : Systèmes de levés topographiques

Chapitre III : Systèmes de levés topographiques

III.1. Introduction

Le mot topographie vient du grec topos (le lieu) et graphein (décrire).


La topographie est l’ensemble des opérations qui permettent la représentation graphique
de la configuration du terrain avec tous les détails qui s’y trouvent.

Fig III.1 : Les opérations de la topographie


III.2. FINALITÉ DE LA TOPOGRAPHIE

On peut dire que la topographie a pour objectifs principaux de permettre l’établissement


de cartes et de plans graphiques sur lesquels sont représentées, sous forme symbolique,
toutes les informations ayant trait à la topologie du terrain et à ses détails naturels et
artificiels. Cette cartographie de données existantes permettra par exemple de s’orienter
sur le terrain ou bien d’étudier un projet de construction.
La topographie permet de mener des travaux à l’échelle d’une ville ou d’un pays en utilisant
une représentation planimétrique et altimétrique identique sur l’ensemble de son territoire. Ces
travaux peuvent être des constructions, d’autoroutes, des ponts, tunnels, etc.

III.3. COMMENT ATTEINDRE CES OBJECTIFS

III.3.1. Établissement de cartes à petite (ou à moyenne) échelle


La première idée qui vient à l’esprit est d’effectuer des prises de vue aériennes par avion ou
par satellite puis de transcrire ces informations sur papier.
La photogrammétrie est une technique cartographique, qui permet de “mesurer” tous les
éléments visibles à partir de photos aériennes du territoire. A partir d’un avion équipé
d’une caméra spéciale, des photos aériennes sont prises à intervalles très courts, de
manière à ce que 2 photos successives se couvrent à 60% dans le sens du vol. Grâce au
principe de la stéréoscopie, on peut mesurer et restituer tous les éléments situés à
l’intérieur des 60% de couverture à partir d’un couple de photos aériennes. Une relation

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entre la terre et la photo aérienne est établie par la signalisation des points connus sur le
terrain. Ces points peuvent être détectés sur la photo, ce qui permet de calculer tous les points de
la photo dans le système de coordonnées souhaité.

III.3.2. Cartographie à grande échelle


Raisonnons maintenant à partir d’un autre exemple : la préparation, l’exécution et le suivi
d’un chantier de construction. Pour un chantier, il faut disposer de plans et de cartes à
moyenne et grande échelle que la photogrammétrie ne peut pas toujours fournir, pour des
questions de précision et de coût.
Il faut donc établir cartes et plans en allant lever sur le terrain la position et la nature des
objets naturels et artificiels, cette opération peut être faite par des mesures d’angles, de
distances et de différences d’altitudes ou par des mesures GPS qui fourniront des
coordonnées dans le système général.
Pour certaines constructions de petite étendue, très isolées ou ne disposant pas à proximité
de points d’appui matérialisant le système général de coordonnées, on peut simplement
travailler dans un repère local associé à la construction. L’outil idéal pour ce type
d’opération est la station totale ou le niveau numérique en raison de leur facilité d’emploi
et de leurs possibilités de stockage des informations récupérées ensuite par un logiciel
informatique.
Ci-après, est donnée une classification des cartes en fonction de leur échelle et de leur
finalité :

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Traditionnellement, le terme de plan, est réservé aux échelles qui permettent de conserver
les formes et dimensions réelles des objets en évitant au maximum les signes
conventionnels. Les échelles varient du 1/100 (ou du 1/50 pour certains plans d’intérieur)
au 1/5 000. On parle ensuite de plans directeurs, du 1/10 000 au 1/25 000 et de cartes à
partir aussi du 1/10 000.

Echelle : l’échelle d’un plan ou d’une carte est le rapport exprimé dans la même unité
entre une longueur mesurée sur la carte et la même longueur mesurée sur le terrain.
E= P/T E : Echelle (rapport sans unité), P : Dimension mesurée sur papier ou sur
plan, T : Dimension mesurée sur le terrain avec la même unité que P.

Exemples :
a) : Si on mesure une longueur de 3.5 cm sur plan et que la distance sur le terrain est
35m, l’échelle sera : 3.5/3500= 1/1000.
b) : Si on mesure une longueur de 6.5 cm sur plan à l’échelle de 1/500, la longueur
réelle sera : 6.5x 500=32.5 m.
c) : Inversement si longueur mesurée sur le terrain est 80 m, elle sera représentée
sur plan à 1/200 par : 80/200=0.4m=40 cm.

III.4. LEVER DE DÉTAILS


Le lever de détails est l’ensemble des opérations intervenant dans un lever topographique
et consistant à déterminer la position des différents objets d’origine naturelle ou artificielle
existant sur le terrain. Le levé, nom donné au document résultant d’un lever, est destiné,
éventuellement après traitement numérique, à l’établissement de plans graphiques ou
numériques : c’est la phase de report.

III.4. 1. Principes de base


Le levé topographique a pour objectif l’établissement de plan ou de carte sur la base
d'informations recueillies sur le terrain et portant sur tous les éléments naturels ou
artificiels le constituant. Il se fait essentiellement par la mesure d’angles topographiques,
horizontaux et verticaux, et de distances, permettant d’accéder aux éléments de
planimétrie et d’altimétrie, donc sur la base de l’utilisation d’un tachéomètre positionné en
station. Effectuer un levé topographique consiste donc au départ de ce point de station en
la réalisation d’une série de mesures.
Préalablement à ces relevés de mesure, il est fondamental de procéder à l’orientation du
levé. Cette opération s’effectue soit par la création d’un système local de coordonnées en
fixant une orientation de référence, soit par intégration dans un système général existant.
Une fois le levé terminé, les données stockées dans l'appareil sont transférées dans un
ordinateur. De nombreux logiciels de topographie sont disponibles sur le marché. Sur la
base d’un levé codé via un carnet électronique, ils sont capables d’exécuter tous les calculs
de polygonales, surfaces, courbures, avec les compensations qui s’imposent, et au final de
délivrer un plan à l’échelle attendue.
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Lors d’un lever de détails, le topographe est confronté à trois problèmes principaux :

 déterminer les détails à lever ;


 définir le degré de précision ;
 l’arrêter les mesures à effectuer.
Détails à lever
Le choix des détails dépend essentiellement de deux caractéristiques : leur type et leur
taille. Les plans topographiques ont des destinations différentes et des objets nécessaires à
certains seront inutiles pour d’autres. Il faut donc effectuer une sélection en fonction du
type de plan à élaborer. La taille minimale des détails à lever est directement liée à
l’échelle du plan.
Précision du lever
La précision d’un plan est liée à celle du lever et implique directement la précision avec
laquelle les détails sont levés. Les plans peuvent être classés suivant le type de lever.
Un lever est dit régulier si la détermination des détails est effectuée avec une erreur qui,
réduite à l’échelle du levé, est inférieure ou égale à l’erreur graphique, soit un dixième de
millimètre, plus petit écart perceptible à l'oeil sur le plan. Dans le cas contraire, le lever est
dit expédié. Par exemple, pour un plan au 1/1 000, l’erreur maximale est de 10 cm sur le
terrain (0,1 mm × 1 000 » 10 cm).
Mesures à effectuer
Le principe fondamental de la topographie, qui consiste à aller de l’ensemble vers les
détails, doit être strictement respecté : les points de détail seront donc rattachés à un
canevas, même si celui-ci se compose uniquement de quelques points, d’une simple ligne
d’opération ou, à la limite, d’une façade, par exemple. Un lever correctement mené doit
assurer un maximum d’homogénéité entre les différents points de détails. Chacun sera
donc rattaché, si possible, par un minimum de mesures courtes et indépendantes, par
exemple un angle et une distance, une distance sur un alignement, deux angles, etc.). On
n’oubliera pas d’effectuer des mesures surabondantes de contrôle.

Croquis de levé

Chaque lever de détails doit s’accompagner d’un croquis de levé aussi précis, soigné et
descriptif que possible. Ce croquis est d’une aide précieuse, voire indispensable, lors de
l’établissement du plan définitif. Remarquez qu’une bonne codification peut permettre de
ne pas faire de croquis.

III.4. 2. Méthodes et moyens


Les méthodes de lever et les moyens à mettre en œuvre dépendent de plusieurs facteurs,
essentiellement :
 la destination du plan : graphique, numérique…

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 l’objet du plan : intérieur, propriété, parcellaire, alignement...


 la précision recherchée : pré-étude grossière, lever expédié, régulier, catégories...
 de la nature du terrain : relief, masques, couvert, étendue, distance des points...
 de la disponibilité du matériel dans l’entreprise ;
 du cahier des charges, du prix de revient du marché et des délais impartis.
Ces méthodes sont classées en deux catégories :
 Les méthodes traditionnelles : elles utilisent le matériel classique (ruban, fil,
théodolites, boussoles, jalons, équerres optiques...).
 Les méthodes modernes basées sur l’emploi des stations totales et du GPS.
 Levé au ruban uniquement
 intéressant pour les parties inaccessibles avec du gros matériel (par exemple levé
d’intérieur, de complément)
 on peut se servir des prolongements (Pgt) des bâtiments, murs, trottoirs, …

Fig III.2 : levé d’intérieur

 Levé par abscisses et ordonnées


Lorsque les points de détail à lever sont relativement alignés et le terrain peu accidenté,
cette méthode donne des résultats satisfaisants, par exemple, pour le lever de corps de
rues. Depuis chaque point, on abaisse, à l’aide d’une équerre optique, des perpendiculaires
sur une ligne d’opérations.

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Fig III.3 : Levé par abscisses et ordonnées


On mesure ensuite les abscisses cumulées, les ordonnées de chaque point et, pour contrôle,
les distances entre ces points.
Il faut veiller au bon alignement des pieds des perpendiculaires sur la ligne d’opérations.
L’équerre optique est un petit instrument qui permet de construire rapidement des
perpendiculaires par l’alignement de jalons.
Les mesures suivantes sont effectuées : pour ce type de lever, l’opérateur matérialise, par
exemple avec deux jalons, une ligne de base qui sert d’axe (x) et pour chaque détail levé, il
construit le pied de la perpendiculaire à l’axe (x) en alignant dans l’équerre l’image de
l’objet à lever avec les deux jalons matérialisant l’axe (x) (fig.I.4.).

Fig. III.4. : Lever à l’équerre optique

L’opérateur mesure l’abscisse cumulée OH et l’ordonnée HP du point levé qui est donc
repéré en coordonnées locales. Il mesure aussi la longueur de la façade PQ (mesure
surabondante de contrôle).

 Levés par rayonnement


On utilise un théodolite ou un niveau équipé d’un cercle horizontal pour lever la position
angulaire de chaque point. La distance horizontale du point de station au point levé est
mesurée au ruban, ou, moins précisément, par stadimétrie sur une mire.

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Il est également possible d’obtenir l’altitude du point visé par nivellement direct (niveau)
ou indirect (théodolite). Chaque point est alors connu :
 En planimétrie par ses coordonnées polaires par rapport au point de station et à la
référence angulaire choisie ;
 En altimétrie par rapport à un point de référence connu en altitude.
Le lever s’effectue par rayonnement autour du point de station de l’appareil. L’orientation
du zéro du cercle horizontal de l’appareil peut être réalisée de manière approximative,
avec une boussole pour se rapprocher du nord magnétique. Il est également possible de
s’orienter de manière plus précise si l’on dispose de deux points connus en coordonnées
générales ou locales.

Fig. III.5. Lever par rayonnement

 Méthodes actuelles

1. Levers avec station totale


La station totale est l’instrument idéal pour le lever précis d’un grand nombre de points. La
station est équipée d’un distancemètre, permet de mesurer et d’enregistrer distances et
angles en une seule manipulation. Ces données peuvent être enregistrées sur un support
informatique en vue d’un traitement par ordinateur.

Réflecteur à prisme

Fig. III.5. Station totale

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La mise en station de l’appareil puis l’entrée des informations suivantes, en mémoire du


calculateur de la station, s’effectuent comme suit :

1 - Coordonnées du point de station notées E (est), N (nord) et H (altitude). Si ces


coordonnées sont inconnues (levé local non rattaché), on peut les fixer arbitrairement à
des valeurs entières de manière à éviter les coordonnées négatives. Par exemple : 1 000, 5
000 (pour bien distinguer les abcisses des ordonnées), 100 si les visées ne dépassent pas 1
000 m de portée. On peut aussi entrer le numéro de la station.

2 - Hauteur de station (notée hi) et hauteur de voyant (notée hv).


3 - Choix des données à enregistrer (par exemple : numéro, E, N, H , code) :
4- L’orientation de la station peut être faite de trois manières :
 par un repère local pour un lever non rattaché : l’opérateur vise un point de
référence et cale l’angle horizontal de l’appareil à 0 sur ce point (ou bien on
effectue la lecture angulaire sur ce point) ;
 par un repère général pour un lever rattaché : l’opérateur vise un point connu et
affiche sur ce point le gisement de la direction station-point de manière à travailler
directement dans le repère général ;
 au moyen d’une station libre, très pratique puisqu’il est possible de stationner un
point quelconque choisi à l’endroit le plus propice pour observer un maximum de
points par station.

 Déroulement du lever
Lors du déroulement du lever, le porte-miroir y dirige les opérations.
Le porte-miroir choisit les points à lever et l’ordre dans lequel il les stationne : cela est
fonction de la codification des points et doit être pensé sur le terrain en vue d’un gain de
temps lors de la phase de report. Pour des raisons de visibilité, il peut être ponctuellement
nécessaire de modifier la hauteur de voyant. Une pratique courante est d’utiliser toujours
la même hauteur de voyant qui devient la hauteur par défaut (par exemple 1,60 m) et
d’utiliser, en cas de problèmes de visibilité, des hauteurs standard (1,2 m et 2 m) : cela peut
permettre de lever certains doutes ou de remédier à des oublis...
Il peut faire un croquis au fur et à mesure du lever. Dans un souci de gain de temps, il est
préférable qu’une troisième personne effectue ce croquis. À défaut, le porte-miroir peut
préparer un croquis du terrain pendant les temps de déplacement de station et de mise en
station ; l’opérateur reportera alors sur ce croquis les numéros des points levés.
L’opérateur installé derrière la station totale vise à chaque point le centre du miroir et
déclenche la mesure. Sur une station Leica, la touche ALL permet de déclencher à la fois la
mesure de distance et l’enregistrement des données. Il entre éventuellement un code
correspondant au type de point visé, code qui permet lors de la phase de report
d’automatiser certaines tâches du dessin. Il peut également faire un croquis du lever et y
reporter les numéros des points levés.
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Fig. III.6. Exemple d’habillage automatique

 Lever en station libre


La station libre est une mise en station de l’appareil effectuant le lever sur un point
quelconque qui n’est pas obligatoirement matérialisé au sol. Cette méthode permet de
s’affranchir des obstacles existants en choisissant une station d’où l’ensemble (ou la plus
grande partie possible) de la zone à lever est visible.
Il faut toutefois déterminer les coordonnées du point de station dans le repère dans lequel
on désire obtenir le lever. Les solutions suivantes sont envisageables :

 Si quatre points anciens connus sont visibles depuis la station, cette dernière est
calculée par relèvement en mesurant les angles sur les points d’appui. La
détermination est précise et faite avec contrôle ;
 Si trois points anciens connus sont visibles depuis la station, elle est calculée par
insertion en mesurant les distances et/ou les angles sur les points d’appui. La
détermination est également précise et faite avec contrôle ;
 Si seulement deux points d’appuis sont connus, il faut mesurer les distances de la
station à chaque point ainsi que l’angle sous lequel ils sont vus depuis la station :
cela revient à un calcul d’insertion avec un nombre minimal de données.

 Lever altimétrique
On distingue deux finalités au lever altimétrique décrites ci-après :
Lever de points isolés
Ces points sont seulement destinés à être cotés en altitude sur le plan de manière à donner
un minimum d’informations d’altimétrie. Ils seront levés par des procédés classiques, soit

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par nivellement direct au niveau, soit par nivellement indirect au théodolite. Les points
inaccessibles font partie de ces points isolés
Lever en vue de la définition d’un modèle numérique de terrain
La finalité est d’obtenir un semis de points connus en X, Y et Z de manière, par exemple, à
pouvoir tracer des courbes de niveau. Le lever est généralement effectué sur une station
avec enregistrement automatique pour sa facilité d’emploi et sa productivité.
Il faut alors organiser le lever en fonction de ce traitement ultérieur (généralement
informatisé), sachant que les logiciels de topographie interpolent un maillage du terrain à
partir du semis de points levés.
Les courbes de niveau ont été interpolées automatiquement par le logiciel.
Si l’on souhaite obtenir un modèle numérique d’un terrain sur une zone accidentée, on
lève les lignes caractéristiques de ce terrain : lignes de changement de pente, lignes de
crête et de talweg. Ce levé régulier est complété par un semis de points de complément.

Fig. III.7. Maillage du terrain levé


Sur un terrain régulier, on se contente d’un quadrillage sommaire au pas, ou établi plus
précisément avec des jalons
Si l’on désire un modèle numérique destiné au tracé d’un profil en long et de profils en
travers, on lève des points régulièrement espacés autour de l’axe du futur projet ainsi que
des points sur les perpendiculaires à l’axe.

2. Levers par GPS


Le système GPS permet aussi le lever de points de détails en mode cinématique (ou Stop
and Go). La précision centimétrique est souvent suffisante pour des levers de détail. Un
récepteur fixe étant placé sur un point connu, le récepteur mobile (fig. 8.10.) est initialisé
près du récepteur fixe pendant cinq minutes, puis se déplace de point en point.
L’opérateur stationne le récepteur mobile pendant dix secondes (ou deux époques de
mesure) puis passe au point suivant.
Son avantage par rapport aux stations est de ne pas nécessiter de pointé du miroir : nul
besoin d’intervisibilité entre point de base et mobile, aucune limite de distance, possibilité

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de travailler seul, de s’affranchir du relief et possibilité de trajectographie. L’inconvénient


est qu’il ne doit pas y avoir de rupture du faisceau issu des satellites. Par suite, le passage
sous un pont ou sous un arbre oblige à reprendre la phase d’initialisation près du récepteur
fixe.

Fig.I.8: Lever par GPS

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Cours de Topographie Appliquée Chapitre V : Implantation d’un ouvrage d’art

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