Seance 7 CHM 1120

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SEANCE 7 (12)

Objectifs : Savoir faire la classification des éléments chimiques, relier la structure électronique des
atomes avec leurs propriétés physiques et chimiques.

Consignes/Activités d’introduction : lire les notes de cours, comprendre les principes de


organisation du système périodique.

Contenu : Chapitre 1 suite Structure de l’atome. Système Périodique

Structure du système périodique, répartition des éléments chimiques selon les blocs s, p, d et f, propriétés
des éléments chimiques en fonction de leur position dans le système périodique et la structure
électronique.

Activités :

1. Comprendre les principes d’organisation du système périodique,


2. Caractérisez les éléments chimiques en fonction de leur position dans le système
périodique.

1.7. Système périodique

Les propriétés des éléments chimiques dépendent de la structure électronique des atomes
et varient périodiquement avec leurs numéros atomiques.

Le système périodique est constitué de rangées horizontales appelées périodes, dans lesquelles
sont disposés les éléments de gauche à droite selon l’ordre de leur numéro atomique Z.

I période très courte, 2 éléments ;

II et III périodes courtes, 8 éléments chacune ;

IV et V périodes longues, 18 éléments chacune ;

VI et VII périodes très longues, 32 éléments.

Deux rangés sont placés hors du tableau : les lanthanides, 14 éléments faisant suite à Lanthane
(51-74), les actinides, 14 éléments faisant suite à Actinium, parmi lesquels on distingue les
uranides (92-95) et curides (96-103).

Les colonnes verticales correspondent à des familles ou des groupes chimiques, dont les
éléments possèdent la même configuration électronique de leur couche externe.
Il est possible de considérer le tableau périodique comme un assemblage de 4 blocs
correspondant au remplissage des sous couches s, p, d, f.

Description des blocs

Bloc s

Ia métaux alcalins, présentent un seul état d’oxydation : +1, possèdent la configuration


électronique ns1, peuvent facilement céder leur électron externe et former un ion positif M+1,
sont les éléments les plus électropositif et des réducteurs énergétiques.

IIa métaux alcalino-terreux, présentent un seul état d’oxydation : +2, possèdent la configuration
électronique ns2, ont tendance à céder deux électrons externes et former un ion positif M +2, à
l’exception de Be, forment des composés ioniques.

Bloc p

Ce bloc est constitué de 6 groupes (IIIa…..VIIa et O). Les éléments de ce bloc manifestent
plusieurs degrés d’oxydation.

IIIa IVa Va VIa VIIa 0 (VIIIa)

B C N O F Ne

3 2,4 1,2,3,4,5 -2,2 -1 0

Al Si P S Cl Ar

1,3 2,4 2,4,5 -2,2,4,6 -1,1,3,4 ,5,6,7 0

Ga Ge As Se Br Kr

1,3 2,4 3,5 -2,2,4,6 -1,1 ;3,4,5,6,7 0

In Sn Sb Te I Xe

1,3 2,4 3,5 -2,2,4,6 -1,1,2,3,4,5,6 0

Tl Pb Bi Po At Rn

1,3 2,4, 3,5 -2,2,4,6 -1,1,3,5,7 0


Les éléments des groupes de gauche IIIa et IVa forment surtout des composés covalents. Les
éléments du groupe Va, qui possèdent 5 électrons de valence, forment généralement des
composés covalent AB3, ce qui leur confère la structure des gaz rares. Mais on observe déjà
l’apparition du cation M+3 pour certains d’entre eux.

Les deux groupes :chalcogènes VIa et halogènes VIIa ont tendance à former des anions par
gain respectivement de 2 électrons et 1 électron. Les éléments de ces groupes sont
électronégatifs et oxydants, surtout les halogènes.

Les gaz rares, de couche électronique externe saturée, sont très stables avec un état d’oxydation
nul. Ils sont monoatomiques. C’est à partir des années soixante que les premiers composés à
base de gaz rares ont été obtenus (XeF2, XeF4 XeF6) dans des conditions particulières.

Bloc d

Les éléments de ce bloc sont de configurations électroniques externes (n-1)dxns2 avec 1≤x≤10.
Ils sont connus sous le nom d’éléments de transition, puisqu’une fois l’orbitale ns est remplie,
la sous couche (n-1)d est progressivement occupée avant d’entamer le remplissage du niveau
np.

L’ensemble de ces éléments présente des propriétés semblables.

Tous les éléments sont des métaux et possèdent des degrés d’oxydation variables

Elément Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn

Structure d1s2 d2s2 d3s2 d5s1 d5s2 d6s2 d7s2 d8s2 d10s1 d10s2

électronique

Degrés d’oxydation 1 1

2 2 2 2 2 2 2 2 2 2

3 3 3 3 3 3 3 3 3

4 4 4 4 4 4 4

5 5 5 5 5

6 6 6

7
Les éléments de transition peuvent recevoir des doublets sur des orbitales libres et former des
complexes ou des composés de coordination.

Bloc f

Il est constitué de deux séries de 14 éléments. Les lanthanides correspondent au remplissage de


la couche 4f et les actinides à celui de la couche 5f.

L’ensemble de ces éléments présente le degrés d’oxydation usuel +II. Mais certains d’entre eux
présentent en plus le degrés +II et +IV s’il conduit à une sous couche f totalement pleine ou à
moitié remplie avec des spins parallèles.

Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy H Er T Y Lu
o m b
3, 3,4 2,3 3 2,3 2,3 3 3, 3, 3 3
4 4 4 3 2,3 2,3

Th Pa U Np Pu Am C Bk Cf Es F M No L
m m d w
3, 3,4, 3,4,5, 3,4,5, 3,4,5,6 3,4,5, 3, 3 3 ?
4 5 6 6 , 6 3,4 4 3 3 ?

1.8. Variation des propriétés physiques et chimiques des éléments du système périodique

1.8.1. Etat standard des éléments

On définit l’état standard par une température de 298.3°K et une pression de 1 atmosphère. 92
éléments sont naturellement solides, 11 sont gazeux (H2, N2, O2, F2, He, Ne, Cl2, Ar, Kr, Xe,
Rn) et 2 sont liquides (Hg, Br2) parmi 105 éléments.

1.8.2. Rayon atomique

La notion de rayon atomique est très arbitraire. Le rayon ne peut être défini que si l’atome est
engagé dans une molécule. Il dépend de la nature des liaisons et du nombre de proches voisins.
Dans les composés on appelle rayon covalent la moitié de la distance séparant les deux noyaux
liés par une seule liaison covalente simple.

Le long d’une période le rayon diminue par suite de l’augmentation de la charge nucléaire.

Le long d’une colonne le rayon augmente. Le phénomène d’augmentation de la charge est


négligeable devant l’accroissement considérable du rayon dû au passage d’une couche d’ordre
n à une couche d’ordre (n+1).

Un cation est plus petit que l’atome neutre et d’autant plus petit que la charge est élevée.

Un anion est plus grand que l’atome neutre et d’autant plus grand que la charge est élevée.

1.8.3. Energie d’ionisation

Energie d’ionisation I est l’énergie nécessaire pour arracher un électron à un atome gazeux.

A(g)→A+(g) + 1e- I>0

Le long d’une période l’énergie de la première ionisation augmente, car la force d’attraction
augmente avec la charge du noyau.

Le long d’une colonne l’énergie d’ionisation diminue. Cette variation est du à la forte
augmentation du rayon. Les électrons sont moins retenus par le noyau : effet d’écran.

1.8.4. Affinité électronique

Affinité électronique A est l’énergie mise en jeu lorsqu’un atome gazeux capte un électron :
c’est l’énergie de formation d’un anion gazeux

X(g) + 1e- → X- (g)

Une forte affinité électronique signifie que l’anion X-(g) est plus stable que l’élément X(g) .
L’affinité électronique dépend d’un nombre important de paramètres :

 la charge nucléaire qui attire l’électron,


 la taille de l’atome, la distance à laquelle se trouve l’électron ajouté,
 le nombre d’électrons de l’atome receveur qui vont faire l’écran,
 la nature de l’orbitale s, p, d, ou f où logera l’électron.
L’ensemble de ces facteurs fait de l’affinité électronique une propriété complexe.

1.8.5. Electronégativité

L’électronégativité est la mesure de l’aptitude d’un atome engagé dans une molécule à attirer
le doublet de liaison. Elle est liée à la nature des liaisons et des voisins d’un atome.

Mulliken a considéré l’électronégativité comme une moyenne arithmétique de l’énergie


d’ionisation et de l’affinité électronique :

X=1/2(I+A)

Le long d’une période l’électronégativité croit.

Le long d’une colonne l’électronégativité décroît.

L’élément fluor F est le plus électronégatif, x=4.0 et l’élément francium Fr est le plus
électropositif, x=0.86.

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