TFC Lorafene

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L’ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR , UNIVERSITAIRE ET RECHERCHES

SCIENTIFIQUES
INSTITUT NATIONAL DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
« INBTP »
B.P4731
B.P. : 4731
SECTION:BTP
Kinshasa/Ngaliema
DIMENSIONNEMENT D’UN
BATIMENT R+4-1 A USAGE
D’HABITATION
Présenté par : LORAFENE ANIKO DEBORAH
Promotion : BTP 3
Travail de fin de cycle présenté

et défendu en vue de l’obtention
du diplôme d’ ingénieur
technicien en Bâtiment et
travaux Publics
Directeur : Prof. KITOKO-DI-SOLA Jean
ANNEE ACADEMIQUE 2015 - 2016

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+4-1 A USAGE D’HABITATION. Par
1 L’étudiante LORAFENE ANIKO Deborah 3emeBTP/2015 - 2016
EPIGRAPHIE
≪ Puisqu’il m’aime, je le délivrerai ; je le protégerai,

puisqu’il connait mon nom. ≫
(PS 91 :14 )
DEDICACES
A Dieu le tout puissant, car sa présence dans notre vie, sa miséricorde et ses grâces à
notre endroit nous ont fortifiées dans la persévérance et l’ardeur au travail.
A mon très cher papa ALBERT ADROAKO et à ma chère maman BEATRICE NASASITA.
En vous, nous voyons un dévouement particulier à notre égard. Votre présence en
toute circonstance nous a maintes fois rappelé le sens de la responsabilité.
Que nulle dédicace ne puisse exprimer ce que je vous dois, pour votre bienveillance,
votre affection et votre soutien.
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce présent travail pour l’obtention du titre d’ingénieur technicien en
Bâtiment et travaux publics a été le résultat de beaucoup d’années de travail. Et comme le
savoir et la capacité s’acquièrent progressivement, il l’a fallu divers contributions tant
instructifs, moral, matériel, que financier d’innombrables personnes dont nous vous
proposons ici- bas une liste exhaustive et à qui nous exprimons nos sincères remerciements.
 En premier lieu, nous remercions l’Eternel Dieu Tout Puissant qui ne cesse de
renouveler sa bonté en notre faveur, Lui qui nous a protégés durant tout le parcours
de ce cycle de graduat pour nous faire arriver à son terme.
 Nous remercions le corps enseignant de l’institut national du bâtiment et travaux
Publics, pour cette formation dont nous avons bénéficié et nous saluons leur
dévouement.
Ces remerciements s’adressent plus particulièrement à :
MONSIEUR KITOKO DI SOLA, Professeur enseignant du cours de Stabilité de
construction à l’I.N.B.T.P pour avoir accepté de diriger ce présent travail.
MONSIEUR MBUYAMBA MUKUNDI, Professeur de résistance des matériaux à
l’I.N.B.T.P pour ses enseignements ainsi que son support de cours qui nous a
été d’une grande utilité.
MONSIEUR AZAMA NILAS, Professeur du cours de calculs des structures en
béton armé à l’ l’I.N.B.T.P pour ses enseignements et son support du cours qui
nous a été d’une grande utilité.
Baron MBINZA et Hanse MPURU, Achile MATHE Pour leurs différentes
contributions.
A mes collègues défendant en bâtiment pour les différents partage et
entretiens.
A toutes les autorités académiques.
A mes parents pour leur persévérance en notre faveur.
A tous mes amis à savoir Emmanuel KIESE, Marcel BIKWIMI et Laetitia ILUNGA
pour leurs contributions en ma faveur.
Liste des symboles et abréviations
1. Abréviations
BAEL : béton armé aux états limites
ELU : Etat limite ultime
ELS : Etat limite de service
RDC : rez-de-chaussée
INBTP : Institut National du bâtiment et travaux publics
2. Symboles
bo : Base de la poutre
b : Largeur de la table de compression
ho : Epaisseur de la dalle
ht : : Hauteur totale de la poutre
Ast : Section d′ acierstendus
Asc : Section d′ aciers comprimés
d : Hauteur utile
d’ : Enrobage supérieur.
z: Vle bras de levier
y: position de la fibre neutre par rapport à la partie comprimée.
ϕl : Diamètre des armatures longitudinales.
ϕl : Diamètre des armatures transversales.
St : espacement des cadres.
At : Section d′armatures transversales.
a et b : dimensions de la colonnes.
A et B : dimensions de la semelle.
fcj : résistance caractéristique à la compression du béton à j jours.

ftj : résistance caractéristique à la traction du béton à j jours.
fbu : contrainte de calcul du béton à l′ Etat limite ultime.
μu : le moment réduit ultime.
fe : limite d′ élasticité garantie de l′acier.
σst : contrainte de calcul de l′ acier tendu.
σsc : contrainte de calcul de l′ acier comprimé.
εbc et εst : déformations du béton comprimé et del′ acier tendu.
Mu : Moment sollicitant ultime.
Vu : effort tranchant ultime.
τu : contrainte tangentielle ultime
τu : contrainte tangentielle limite.
l : longueur ou portée
lx : le petit coté du panneau de dalle
ly : le grand coté du panneau de dalle.
Q : charges d’exploitation
G : Charges permanentes
α: paramètre de déformation
ρ: L′élancementdu panneau de dalle
Pu : charge ultime ( combinaison à l′ état limite ultime)
Nu : L′ effortnormal ultime.
Mox et Moy : Moments isostatiques dans le sens de x et y.
Mtx et Mty ∶ Moments en travée dans le sens de x et y.
Mac et Mae : Moments sur appuis continu et extreme
γs : Coefficient de securité pour l′ acier.
γb : Coefficient de securité pour béton.

0 .INTRODUCTION
La réalisation d’un ouvrage de génie civil a toujours nécessité des études très sérieuses et
rigoureuses de la part de l’ingénieur civil en vue d’un aboutissement favorable sur le plan
structurel et économique. Notre travail de fin de cycle a consisté à dimensionner un
immeuble à 5 niveaux et un sous-sol à usage d’habitation à ériger dans la commune de
KASA - VUBU. Un immeuble d’une telle envergure aurait nécessité dans les anciens temps
un grand espace de la nature mais grâce aux techniques de construction modernes avec le
béton et l’acier la rationalisation de l’espace est rendu possible avec la construction des
bâtiments à multi-étages pour toute sorte d’usage. Cependant les séries de règlementation
ont été élaborées dans le but de dimensionner convenablement les bâtiments. Nous citons
le cas du Béton armé aux états limites BAEL 91 sur la quel nous nous sommes basé pour
notre travail. Dimensionner un bâtiment revient à déterminer pour chaque poutre, chaque
poteau, chaque plancher de ce bâtiment les dimensions, les caractéristiques du béton à
utiliser, les aciers à utiliser et surtout comment allier ces deux éléments. Ce projet de fin
d’étude s’inscrit donc à juste titre à ce cadre.
0.1. Problématique
La fin du cycle de graduat à l’INBTP en sigle, est sanctionnée par le diplôme d’ingénieur
technicien après défense du TFC.
Ce diplôme est octroyé après défense d’un sujet de fin de cycle dans l’une des filières ci-
dessous:
-constructions industrielles et bâtiments (C.I.B),
-hydraulique et environnement (H.E),
-les ponts et chaussées (P.C).
Le sujet de notre travail est le dimensionnement d’un bâtiment R+4-1 à usage d’habitation.
Nous voudrions démontrer les avantages de l’utilisation des dalles pleines, d’une ossature
entièrement en Béton armé.
En effet, cette structure qui se veut solide et cohérente devra assurer à l’immeuble une
stabilité et une solidité quant à son usage et à sa durée dans le temps.
Notre travail se propose donc de répondre à toutes les interrogations relatives à ce genre
de construction, notamment comment dimensionner les murs de la cave ; faut-il prévoir un
radier ou des semelles isolées ? ;
Etant donné que ce bâtiment qui fait l’objet de notre travail respecte dans sa conception
architecturale les règles de l’art et de la construction, nous estimons que, avec le soutien de
notre directeur, notre étude répondra aux attentes de nos autorités académiques
auxquelles nous adressons tous nos remerciements.
0.2. Hypothèse
L’ingénieur de génie civil face aux problèmes que lui imposent la réalisation de son ouvrage
se trouve également en face des plusieurs solutions rendues possibles avec le
développement des techniques et méthodes constructives. Son choix se basera dans le but
de la stabilité et de l’économie raison pour la quel nous avons opté pour une structure
portante entièrement en béton armé et une fondation en semelles isolées.
0.3. Intérêt du sujet

Vu que les constructions modernes rationalisent l’espace terrestre pour exploiter l’espace
aérien avec des formes attrayantes pour une forte rentabilité et l’ornement de
l’environnement ; ce projet contribuera à la résolution de problème de logement
confortable pour ces occupants
Outre cet intérêt, ce projet apportera à l’ingénieur constructeur les méthodes de calcul les
plus rigoureuses possibles, vu les détails et les précisions qu’il peut apporter.
0.4. Méthodologie
Afin d’un bon déroulement de notre travail du début à la fin, nous avons procédé par une
méthodologie consultative c.-à-d., nous avons consulté bon nombre d’ouvrages entre
autre : Les supports des cours, et les livres et surtout ceux spécialisés sur notre projet.
0.5. Délimitation du sujet

Un immeuble à plusieurs niveaux ne procure un rendement acceptable que si son taux
d’occupation est suffisamment élevé. Ce taux ne pourra pas seulement être possible si
l’ouvrage est construit et aménagé en soignant la commodité d’utilisation mais aussi si
l’ouvrage est érigé dans un coin stratégique actif sur le plan de circulation et des activités.
Tenant compte des critères de rentabilité définis ci-dessus
Nous avons choisi la commune de KASA VUBU.

0.6. Plan du travail

Notre sujet est divisé en 7 chapitres que nous énumérons ci-dessous :
Chapitre 1. GENERALITES
Chapitre 2.CALCUL DES DALLES
Chapitre 3. CALCUL DES POUTRES LONGITUDINALES
Chapitre 4. CALCUL DU PORTIQUE
Chapitre 5. LES FONDATIONS
Chapitre 6. MUR DE SOUTENEMENT
Chapitre 7. ESCALIER
CHAPITRE 1. GENERALITES
1.1. PRESENTATION DU PROJET
1.1.1. Aspect architectural

Le Bâtiment en étude est un immeuble à 5 niveaux et un sous-sol totalement réservé
aux l’appartement s.
Il sera érigé dans la commune de KASA VUBU.
o Caractéristiques géométriques
Longueur total du bâtiment 23,95m

Largeur Total du bâtiment 14,45m
Hauteur Total du bâtiment 15m
Hauteur du sous-sol 3m
Hauteur du RDC 3m
Hauteur des étages 3m
1.1.2. Fonctionnement
Cet immeuble à usage d’appartement offre une capacité D’accueil totale de 12
familles ainsi que leur parking au niveau de sous-sol.
C’est un immeuble de plan type reparti de la manière suivante à chaque niveau :
 Une maison à trois chambre + cuisine et salles d’eaux,
 Une maison à deux chambre + cuisine et salles d’eaux,
 Un studio + d’eaux
1.1.3. Circulation
Nous distinguons la circulation verticale et la circulation horizontale.
 circulation verticale : Elle est assurée par les escaliers.
 La circulation horizontale : Elle est assurée par des couloirs dans les
appartements.
1.1.4. L’aération
L’aération est assurée en premier lieu par des ouvertures telles que les portes et les
fenêtres. En second lieu intervient des conduits de ventilation afin d’aérer les parties de
l’immeuble où l’air extérieur n’a pas la facilité de pénétrer. C’est le cas des locaux
d’appartements situés en partie centrale du bâtiment.
1.1.5. Orientation du bâtiment et éclairage

Le bâtiment de notre étude sera orienté de façon à ce que l’éclairage du soleil ne puisse
gêner la visibilité tout en produisant la lumière. Nous disposons de 2 types d’éclairage,
l’éclairage naturel et l’éclairage artificiel.
L’éclairage naturel sera assuré par le soleil pendant la journée. Pour les appartements, le
système d’éclairage choisi est celui anti-éblouissement sous plafond avec un angle de
rayonnement de 90°. Pour des salles d’eau, des toilettes et les escaliers une intensité
lumineuse de 100 lux pourra être utilisée pour l’éclairage. Toutefois les tubes ou les lampes
à incandescence peuvent être utilisées comme alternative.
1.1.6 Adduction en eau potable

L’adduction en eau potable de tout le bâtiment est favorisée par le passage des tuyaux de
ravitaillement en eau potable de la REGIDESO. A partir de cette conduite principale, se
rattache des conduites secondaires pouvant ramener de l’eau dans le bâtiment. Les
premiers tuyaux sont dirigés vers les bureaux et les autres partent vers les appartements.
Des ouvertures sont prévues (des trémies) ainsi que des espaces pouvant permettre la
gestion des eaux.
En vue d’augmenter ou de maintenir la pression de l’eau en constance, des pompes

(groupes hydrophores sont prévues). En plus de cela, des réservoirs d’eau sont prévues afin
de se prémunir contre toute coupure d’eau éventuelle.
1.1.7 Evacuation des eaux usées, eaux vannes et eaux des pluies
Les eaux de pluie provenant de la dalle terrasse seront recueillies et drainées par des
chenaux. Ces derniers vont à leur tour se déverser aux collecteurs publics à travers des
tuyaux de descente en PVC. Pour les eaux usées et les eaux vannes, chaque appartement
évacue par gravité ses eaux usées. Le comportement est tel qu’après évacuation, les eaux
provenant des appartements situés sur une même verticale sont recueillies en dessous du
1er étage juste au-dessus du parking. Et cela, grâce à des tuyaux secondaires. Il en est de
même pour tous les appartements situés sur une même verticale. Tous ces tuyaux vont
converger vers un tuyau unique principal qui va aller se déverser dans une fosse. Il est
certain que ce procédé ne permet pas le traitement d’eau, pour un éventuel réemploi.
1.1.8 Revêtements pour sols

Les sols seront constitués par une dalle, un mortier de pose et le carrelage. L’épaisseur de la
dalle devra être conséquemment choisie afin de jouer un rôle d’isolation acoustique. Les
murs seront couverts par un enduit au mortier de 2 cm d’épaisseur, y compris le plafond.
Après avoir enduit les murs, la peinture s’appliquera ensuite.
1.1.9 Présentation de la structure

La structure d’un bâtiment représente le squelette ou l’ossature qui doit résister aux actions
extérieures et qui doit connaitre moins des déformations. Nous avons une structure qui a
une ossature en béton armé où les murs joueront le rôle de rideaux ou de remplissage. Les
murs sont constitués par des blocs creux. Le choix du béton armé comme matériau pour
l’ossature se justifie par ses performances comme matériau de construction par excellence.
L’objectif de cette partie est de présenter les principales caractéristiques des

matériaux utilisés en béton armé. Le béton armé est défini comme
l’association judicieuse de deux matériaux, le béton et l’acier.
1.2. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
1.2.2 Le béton
Le béton est un matériau de construction usuel, qui s’apparente à une pierre artificielle.
Il est constitué :
-Un mélange granulaire de sable et graviers formant la squelette du

matériau
-Un liant hydraulique, le ciment (portland) de classe 45 et 45R assurant la

cohésion entre les différents grains du squelette
-Eventuellement, et en faible quantité, des produits d’addition, les

adjuvants, influençant certaines propriétés ou comportements du matériau béton
Les caractéristiques des bétons utilisés sont les suivantes :
1.2.2.1. Béton de propreté
 Masse volumique : 2400 daN/m3

 Dosage : 250 Kg/m3
1.2.2.2. Semelle en béton armé

1.2.2.3. Béton de sous pavement

1.2.2.4. Béton pour dalle, poutres, colonnes et escalier

 Masse volumique : 2500 kg/m3
1.2.2.5. Eau de gâchage

L’eau utilisée doit être propre, exempte de matières en suspension.
1.2.2.6. Matériaux de remplissage

Murs non porteurs en agglomérés creux de 20 cm d’épaisseur. Masse
volumique : 1600 daN/m3
1.2.2.7. Enduits et carreaux

Masse volumique : 2200 daN/m
1.2.3 Le béton armé
Il s’est défini comme une combinaison entre le béton et l’acier.Ces aciers étant appelés
armatures.
Caractéristiques :
 Poids volumique : 2500 daN/m3

 Résistance à la compression à 28 jours fc28 : 20Mpa pour un ciment de classe
45 et 45R
 Résistance de calcul à la compression du béton :
0,85 Xfc28
Rbc = fbu = Rbu = = 11,33MPa (γb=1,5)
γb
 Résistance du béton en traction :
ft28 = 0,6 + 0,06 fc28 = 1,8MPa
1.2.4. Acier
Caractéristiques mécaniques :
- Limite élastique : fe = 400 MPa pour les aciers à haute adhérence FeE400
- Module d’élasticité longitudinale : Ea = 200 000 MPa
- Contrainte admissible de calcul :
fe 400
σst= = = 348MPa
γs 1,15
γs =1,15
Le diagramme déformations-contraintes a l’allure suivante pour la traction et ce diagramme

pour la compression est le symétrique du premier.
Essai de traction sur un acier naturel
(fig.4)
1.3 Notions sur les états limites

1.3.1 But du calcul1
Toutes les structures ou éléments de structures doivent être calculés de façon à résister
économiquement, avec une sécurité satisfaisante, à toutes les contraintes et déformations
susceptibles d’intervenir pendant leur construction et pendant la période de service, et à
pouvoir présenter une durabilité satisfaisante durant la période d’exploitation de la
structure. Le but du calcul est de garantir de façon économique une sécurité convenable
contre "la mise hors service" de cette structure ou de ses éléments constitutifs. On admet
que cette mise hors service a lieu quand la structure a atteint un état particulier dit "état-
limite". Ainsi nous calculerons notre structure par la méthode des états-limites.
1.3.2 Définition des états limites

Un état limite est un état dans lequel se trouve une structure ou un élément de
structure et tel que, s’il est dépassé dans le sens défavorable la structure ne répond plus
aux conditions requises pour lesquelles elle a été conçue. On distingue deux états
limites :
-Les états limites ultimes où son dépassement correspond à la ruine de l’ouvrage

ou à une partie de l’ouvrage(les états limites ultimes d’équilibre statique, de
résistance, de stabilité de forme).
-Les états limites de service où le non-respect compromet la durabilité de
l’ouvrage ou contrarie les conditions d’exploitation habituelle(les états limites de
résistance de la compression, de la flèche, d’ouverture des fissures).
1 But de calcul : PROF W. MUTONDO, cours de construction métallique édition 1998. P.8.
Il sied de noter qu’aux états limites, les calculs sont menés dans
l’hypothèse d’un comportement plastique des matériaux, le domaine élastique étant
dépassé, tandis qu’aux états limites de service, les calculs sont menés dans l’hypothèse
d’un comportement élastique des matériaux.
1.3.3. Domaine d’application

L’article A.1 du BAEL 91 précise les domaines d’application ainsi que le principe des
justifications.
Cet article écarte du domaine d’application les constructions en béton non armé ou en
béton léger, les structures mixtes acier béton et les éléments soumis à des
températures s’écartant des influences climatiques normales. De plus, un dosage en
ciment de 300 kg/m3 minimum est requis
1.3.4. Hypothèses sur les actions et les sollicitations

1.3.4.1. Les actions
a. Définition : Les actions sont l’ensemble des charges(forces, couples, etc.

permanentes, climatiques et d’exploitation)appliquées à la structure ainsi que les
conséquences des modifications statiques ou d’état(retrait, variation de températures,
tassement d’appui, etc.) qui entrainent des déformations de la structure. On distingue :
-Les actions permanentes(G) : sont celles appliquées sur l’ouvrage avec à peu près
la même intensité durant toute la durée de vie de l’ouvrage(Poids propre de l’ouvrage,
Poids des autres éléments de construction)
-Les actions variables (Qi=1,…,2) :sont des actions ayant une intensité plus ou moins
constante lors de l’application, mais appliquées pendant un temps court par rapport
aux actions permanentes (charge d’exploitation, charges climatiques, charges pendant
l’exécution)
-Les charges accidentelles(Fa) : Séismes, feu, chocs de véhicules, etc. sont à

considérer si les documents publics ou les marchés les prévoient.
b. Combinaisons des actions
Les combinaisons les plus fréquemment rencontrés dans le bâtiment sont les suivantes :
-Pour les fondations : 1,35G+1,5Q
-Pour les poteaux : 1,35G+1,5Q+1,2W
-Pour les poutres : 1,35G+1,5Q (état limite ultime)

G+Q (état limite de service)
-Pour les planchers : 1,35G+1,5Q (on considère que les travées sont chargées et on est à
l’ELU)
1.3.4.2. Les sollicitations
Les sollicitations sont les efforts (effort normal N, effort tranchant T) et les moments
(moment de flexion M, moment de torsion T). Les sollicitations sont en générales
déduites des actions par des méthodes appropriées, mais peuvent parfois être déduits
des résultats d’essais sur modèles.
I.4. QUELQUES PRINCIPES DE PRE DIMENSIONNEMENT

 LA DALLE
Une dalle se définit comme étant un élément horizontal, généralement rectangulaire dont
une dimension (l’épaisseur) est petite par rapport aux deux autres (les portées lx et ly ).
Soit la dalle ci-dessous :
lx lx
On a la condition suivante : ≤ ép.≤
35 25
 LA POUTRE LONGITUDINALE
sont celles qui sont orientées dans le sens longitudinal de l’ouvrage, leur hauteur et leur
base peuvent être trouvés à partir des expressions ci-dessous :
L L
-La hauteur ht est tirée de l’inéquation ≤ ht ≤ où L désigne la portée de la poutre.
15 10
ht
-la base b =
2
 LE PORTIQUE
a. Les poutres transversales : Les poutres transversales sont celles qui sont directement
perpendiculaires aux poutres longitudinales évoquées ci-dessus. Les dimensions des
sections transversales peuvent être tirées des inégalités ci-dessous :
L L
►la hauteur ≤ ht ≤ où L ∶ portée de la poutre dans le sens transversal
15 10
ht
►la base b =
2
b. Les colonnes :
L’élancement l d’une pièce comprimée de section constance est le rapport de sa

longueur de flambement lf au rayon de giration Imin de la section de béton seul
calculé dans le plan de flambement.
lf
l= avec lf = 0,7 x lo
imin
I b x a3
imin =√ min Or Imin = et B = a x b
B 12
a√3
imin =
6
lf lf
l= = a √3
imin
6
En posant la condition de non flambement t(l<35 )’ pour le poteau on a la section
cherchée.
 LA FONDATION
Semelles isolées
Soient A et B les dimensions transversales d’une semelle de forme rectangulaire ;

respectivement sa longueur et sa largeur qui sont déterminées par les relations suivantes :
b Nu a Nu a b
B≥√ x et A ≥ √ x où A = x B et B = x A
a σsol b σsol b a
 σsol = contrainte du sol (selon les données géotechniques)

 Nu = effort normal découlant de la descente des charges
 a et b les dimensions transversales de la section de la colonne
B−b A−a
 On a d= max [ ; ]
4 4
 H sera alors égal à :h = d + 5 cm = 47,5cm + 5cm = 52,5 cm ou 0,525m
 LE MUR DE SOUTENEMENT
Ce chapitre sera abordé au chapitre 6 avec tous ces principes de pré –
dimensionnement.
 L’ESCALIER
Ce chapitre sera abordé au chapitre 7 avec tous ces principes de pré –
dimensionnement.
1.5. METHODES DE CALCUL
1.5.1 STABILITE
Afin de pouvoir armer un élément en béton armé, nous dévons connaitre la sollicitation ou
encore les éléments de réduction dans la section la plus défavorable. Ainsi, cette partie se
propose de faire voir comment évaluer les éléments de réduction qui vont nous permettre
dans la suite de placer les armatures dans différents éléments de structure.
 La dalle : Une dalle est un élément généralement rectangulaire, dont une

dimension (l’épaisseur) est faible vis-à-vis de deux autres dimensions du plan. On
appelle " panneau de dalle", les parties de dalle bordées par les poutres supports
(poutrelles ou poutres du plancher).
Soit la dalle ci-dessous :
-si α < 0,40 la dalle est dite portante dans un seul sens.
-si α > 0,40 la dalle est dite portante dans les deux sens.
lx
on calcul ensuite ρ = pour se servir des abaques de Marcus pour les calculs
ly
des Moments.
 Les poutres longitudinales2 :

 Transmission des charges des dalles aux poutres :
Nous considérons la méthode des lignes de ruptures. On admet que les lignes des ruptures
d’un panneau de dalle encastré sur son contour :
-forment un angle de 45° avec les rives des panneaux
-Sont parallèles au grand coté
2 Poutres : cours de calcul des structures I.N.B.T.P maginzi nyembo p.48

On définit des charges uniformément reparties équivalentes sur les travées des poutres : -
PM : produisant le même moment fléchissant à mi-travée de la poutre de référence que la
charge apportée par la dalle.
-Pv : produisant le même effort tranchant sur appui de la poutre de référence que la
charge apportée par la dalle.
Pour un panneau de dalle, les expressions de PM et Pv sont les suivantes :
Trapèze Triangle
Pv α p. lx p. lx
(1 − )
2 2 4
PM α2 plx
(1 − ) p. lx
3 3
3
 Méthode de calcul :
Dans cette partie, nous allons établir la procédure pour calculer les poutres continues c’est-
à-dire les poutres sur plusieurs appuis. Calculer ces poutres revient à déterminer les
éléments de réduction (M, T) et dans la suite l’armature tant longitudinale que transversale
à mettre dans ces poutres. Pour calculer les éléments de réduction dans ces poutres, nous
pouvons utiliser deux ou trois méthodes : la méthode analytique, méthode forfaitaire et la
méthode de Caquot. Comme méthode analytique, nous allons utiliser la méthode de trois
moments. (Clapeyron)
Méthodes de 3 moments
Calcul des moments
(fig.10)
On l’appelle méthode de trois moments puisque l’on considère trois appuis à la fois pour
former les équations. Ainsi, on aura autant d’équations qu’il ya d’appuis intermédiaire. Ceci
donne un système d’équations dont les inconnues sont des moments sur appuis
intermédiaires. Pour 3 appuis successifs, on a :
lAB MB l lBC l
MA +2 ( AB + ) + Mc BC = −6(φBA BC
B + φB ) (1)
EIAB E IAB IBC EI
pl3AB pl3BC
-pour le cas des charges uniformément réparties : φBA
B = et φBC
B = . L’équation
24EIAB 24EIBC
lAB MB l lBC lBC pl3AB pl3BC
(1) devient : MA +2 ( AB + ) + MC = −6 ( + ) (2)
EIiAB E IAB IBC EI 24EIAB 24EIBC
-Si le moment d’inertie I est constant, on aura :

1
MA lAB + 2MB (lAB +lBC )+MC lBC = - (pl3AB + pl3BC ) (3)
4
Calcul des efforts tranchants : pour calculer les efforts tranchants, on applique les formules
ci-dessous :
1 MB 1 MB
- Pour la travée de rive de gauche : TA = ql − TB = ql +
2 l 2 l
1 MA −MB 1 MB −MA
-Pour les travées intérieures : TA = ql + et TB = ql +
2 l 2 l
1 MA 1 MA
-Pour la travée de rive droite : TA = ql + et TB = ql −
2 l 2 l
 Portique
Méthodes des rotations
Cette méthode est utilisée pour les calculs des portiques. Ceux-ci étant définis
comme l’élément constitué des colonnes et des poutres. Le principe de la méthode
consiste à admettre pour inconnu, les déplacements des nœuds ; ceux-ci peuvent
inclure des translations et des rotations. Donc, il sera question d’établir un système
d’équations simultanées où les inconnues sont les déplacements des nœuds.
1.5.2. LE BETON ARME

1.5.2.1 Calcul des sections d’armatures
1.5.2.1.1 La dalle : La sollicitation la plus prépondérante d’une plaque est la flexion simple. La
présence des charges verticales engendreront éventuellement des efforts tranchants. C’est
ainsi que les justifications porteront sur les sollicitations suivantes :
a. La flexion :
a.1 Principe de calcul :
Nous commençons par calculer le moment réduit μu . Ce moment réduit est comparé au
moment μAB = 0,186.
-Si μu < 0,186 ; il s’agit du pivot A.
-Si μu > 0,186 ; il s’agit du pivot B.

Dans le cas du pivot B, nous devons comparer μu à μ1 .
-Si μu ≤ μ1 => armatures simples.
-Si μu > μ1 => armatures doubles.
a.2 Déroulement de calcul :
a.2.1 Données :
-Les dimensions : bxh
-La hauteur utile : d
-La nature des matériaux employés : fe et fc28 .
-Le moment sollicitant Mu .
a.2.2 Calcul des contraintes limites :

fc28
- Pour le béton fbu = 0,85
γb
fe
- Pour l’acier σst = .
γs
a.2.3 Calcul des moments réduits :

Mu
-μ= .
bd2 fbu
a.2.4 Comparaison des moments réduits :
-Si μu ≤ μ1 => armatures simples.
-Si μu > μ1 => armatures doubles
Où μ1 dépend de la nuance de l’acier utilisé. Par exemple μ1 = 0,39 pour les aciers
fe E 400 Mpa .
a.2.5 Calcul du paramètre de déformation :
α = 1.25(1 − √1 − 2μu )
a.2.6 Calcul du bras de levier :
z= d(1 − 0.4. α)
a.2.7 Calcul de la section d’aciers :

Mu
As =
z. σst
b. L’effort tranchant :
Nous admettons que les efforts tranchants sont maximaux aux milieux des cotés :
Vx Plx ly Plx
-(Petit coté) : = =
ml 2ly +lx 2+α
Vy Plx ly Plx
-(Grand coté) : = = .
ml 3ly 3
Avec P : charge par unité de surface en KN/m2.
L’effort tranchant calculé doit être inférieur à l’effort tranchant limite pour que les
armatures transversales soient négligées. L’effort tranchant calculé et limite se calculent
fcj Vu
respectivement par les formules : τuo = 0,07. et τlim = .
γb b.d
c. Dispositions constructives :
c.1 Choix de la section d’acier3 :

ho
Le diamètre maximal est choisi d’après la considération Φ ≤ où ho représente l’épaisseur
10
de la dalle.
c.2 Les espacements :
L’espacement maximal des barres de la dalle est prise égale à :
St ≤ min(3ho ; 33 cm)
c.3 Section minimale : Cette section minimale dépend de l’élancement α qui exprime le
rapport de 2 dimensions de la dalle. Ainsi nous allons exposer la section minimale à adopter
en fonction des panneaux correspondants :
-Suivant « ly » : Aymin = min (8ho pour le fe 400 ; 6ho pour le fe 500 ; 12ho ).
3−α
-Suivant « lx » : Axmin = Aymin .
2
c.4 Les arrêts des barres 4:
Pour les armatures chapeaux nous avons la disposition suivante :
3 Choix de l’acier : JEAN PERCHAT et JEAN ROUX, pratique du BAEL p. 359

4 Arrets des barres : JEAN PERCHAT et JEAN ROUX, pratique du BAE , p.361
(fig.12)
Les armatures sont placées de façon alternée et sont disposées chacune avec les longueurs :
l
l1 = max[ls ; γ. lx ] et l2 = max [ 1 ; ls ] où ls : longueur de scellement.
2
1.5.2.1.2 Le cas des poutres : Les sollicitations les plus prépondérantes étant l’effort
tranchant et le moment fléchissant, les justifications seront conduites de la manière ci-
dessous :
a. Pour le moment fléchissant : Lorsque les poutres supportent un plancher constitué d’une
dalle en béton armé, le règlement autorise de considérer qu’une certaine largeur de hourdis
fasse partie intégrante des poutres. Ainsi, on considère une section en forme de Té.
(fig.13)
La partie rectangulaire de dimension boxh est l’âme de la poutre.
h0 : Hauteur de la table de compression
b : largeur de la table de compression
b0 : Largeur de la nervure
a.1. Calcul des aciers en E.L.U.
Les données de calcul sont :
Mu : Le moment de flexion sollicitant à L’E.L.U.
b, h, h0 , b0 : Dimensions de la poutre
fc28 et fe : désignent les caractéristiques des matériaux
Nous déterminons la position de la fibre neutre en calculant:

Mu
-μ= , ∝= 1.25(1 − √1 − 24) et yu =∝. d
bd2 fbi
1er cas : h0 ≥ 0.8yu ⇒ yu ≤ 1.25h0
Dans ce cas, une partie de la table est comprimée :
2e cas : h0 < 0.8yu ⇒ 1.25h0 .
Dans ce cas, une partie de la nervure et la table sont comprimées.
a.1.1. Etude du cas où yu≤ 1.25h0
(fig.14)
La contrainte fbu est supposée répartie uniformément sur une hauteur 0.8yu≤ h0. Le calcul
est identique à celui d’une poutre rectangulaire de largeur b et de hauteur h. on calcul de ce
fait :
Mu
-μ=
bd2 fbu
−∝= 1.25(1 − √1 − 2u)
-Z= d(1 − 0.4 ×∝); σst = f(εst)
Mu
-As =
z.σst
a.1.3. Etude de cas où yu> 1.25h0 :
(fig.15)
C’est le cas qui correspond réellement à celui d’une poutre en té. Pour la détermination de la
section d’acier, nous procéderons par superposition en déterminant :
-La part de moment supportée par le débord de la table (M table)

-Puis la part de moment supportée par la poutre rectangulaire (b o x h)
a.1.3.1 Poutre à simple armatures :
-Pour équilibrer le moment de la table : Il faut As1
Mtable = fbu. (b − b0 ). h0 (d − h0⁄ )

2
Mtable
-D’où As1 = h .
(d− 0 )σst
2
-Pour équilibrer la différence (Mu − Mtable ): Il faut As2

Mu−Mtable
-On évalue : -μ=
b.d2 fbu
−α = 1.25(1 − √1 − 2μ)
Mu −Mtable
D’où As2 =
d(1−0,4.α)σst
La section d’acier à placer de la poutre est : As = As1 + As2.
b. L’effort tranchant : Cette sollicitation permet de prévoir les armatures transversales.
b.1 La contrainte tangente conventionnelle : à L’E.L.U, on considère la contrainte tangente

Vu
conventionnelle : τu =
b0. d
Avec -b0 : épaisseur minimale de l’âme ;
-d : hauteur utile ;
-Vu : effort tranchant ultime à prendre en compte à L′ E. L. U.
b.1.1 L’effort tranchant à prendre en compte au voisinage des appuis :
Pour tenir compte de la transmission directe des charges aux appuis, les efforts tranchants
sont calculés comme indiqués ci-dessous :
-Pour le calcul des armatures d’âme
-Pour la vérification de la compression des bielles

h
1. charges reparties : Les charges reparties situées à moins de du nu de l’appui sont
2
h 3h
négligées et les charges situées entre et développent un effort tranchant égal à :
2 2
q
3h +q 3 4 5
3
-B.A.E.L: Vu0 = Vumax − q + h = Vumax − qh + qh = Vumax − qh
2 2 2 6 6
5
-Simplification ; Vu0 = Vumax − q. x => X = h
6
b.2 Vérification du béton :
Il est prévu les armatures d’âmes droite si τuo < τlim .
Suivant la fissuration :
Fissuration τuo < τlim .

Peu préjudiciable fcj
Min (0,2 ; 5 Mpa )
γb
Préjudiciable ou très préjudiciable fcj
Min (0,15 ; 4 Mpa )
γb
b.3 Détermination d’armature d’âmes : Les armatures d’âme et les espacements sont tirés de
l’équation :
At fe ζu − 0.3kftj
× ≥
b0 × st γs 0.9(sin ∝ +cos ∝)
Avec : ftj : bornée supérieurement à 3,3 Mpa.
k est un coefficient qui prendra les valeurs ci-dessous suivant le cas :
k = 0: Reprise de bétonnage indentations
k =0 : fissuration très préjudiciable
k =1 : en flexion simple.
b.4. Diamètres des aciers principaux :
h bo
Φt ≤ min(∅l , , )
35 10
b.5. Pourcentage minimal d’armature :
At
× fe ≥ 0.4Mpa
b0 × st
b.6. Espacement maximale :
St ≤ min(0,9. d; 40 cm; 15 ∅′). A’≠ 0, alors elle est realisée avec des aciers de diametre ∅′l
1.5.2.3 Pour les poteaux :
La sollicitation la plus prépondérante étant la flexion composée. L’étude de la flexion

composée est relativement simple du point de vue strictement théorique, mais devient
rapidement complexe lorsque l’on veut développer les calculs justifiant les raisonnements et
les formules de travail ; pour cette raison, la présente partie se bornera à l’étude des sections
rectangulaires (ce qui est le cas le plus courant) et on exposera les principes de raisonnement
et les formules aux quelle on aboutit.
a. Sollicitation à considérer :
Une section est soumise à la flexion composée lorsqu’elle subit :
-Un effort normal N appliqué en son centre de gravité Go et un moment de flexion M G par
rapport à Go, ou bien
-Un effort normal N excentré par rapport au centre de gravité Go d’une quantité e, le
moment induit valant alors MG=N.e. Selon les cas, la section sera entièrement ou
partiellement comprimée ou tendue.
On notera dans la suite :

l: Longueur réelle de la pièce
lf : Longueur de flambement de la pièce
e1 = excentricité (dite du premier ordre) de la résultante des contraintes normale, avant
l’application des excentricités additionnelles définies ci-après.
e2= excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales (après
exécution).
ea= excentricité due aux effets du second ordre, liés à la déformation de la structure.
-Les sections soumises à un effort normal de compression doivent être justifiées vis-à-vis
de l’ELU de stabilité de forme en remplaçant l’excentricité réelle :
M.G
e 1= en flexion composée pour une excentricité totale de calcul :
Nu
e=e1 + ea + e2
l 3lf²
-Avec ea= Max {2cm; } et e2 = (2+ ∝. ∅)
250 10000h
Mperm Mu
Où ∝ = ou encore ∝ = 10 (1 − )
Mper+Mexp 1,5 Mser
∅ : Le rapport de la section déformation finale due au fluage à la déformation instantanée
sous la charge considérée; ce rapport est généralement pris égal à 2.
NB : Les excentricités additionnelles sont bien entendu à prendre dans la direction la plus
défavorable, en particulier, si le moment appliqué a comme axe, l’axe d’inertie maximale de
la section (cas général).
b. Marche à suivre :
- On calcule l’effort de compression centré maximal supportable par le béton

Nbmax=b.h.fbu
- On calcule le coefficient de remplissage ψ1 qui est égal au rapport entre l’effort normal réel
et la valeur ci-dessus :
Nu Nu
ψ1 = =
Nbmax bh fbu
- On compare le coefficient ψ1 à 0,81
►Si ψ1 ≤ 0,81 ∶ on détermine l′ excentricité critique relative ξ
2 1 + √9 − 12ψ1
pour ψ1 ≤ ∶ξ =
3 4
+ 9 − 12ψ1
3 √
2 (3ψ1 − 1)(1 − ψ1 )
pour ψ1 ≥ : ξ =
{ 3 4ψ1
-On calcule eNC = ξ xh

 Si e ≤ eNC : la section est entièrement comprimée et l’ELU n’est pas atteint : on place
un pourcentage minimal d’armature identique à celui des poteaux :
 Si e >eNC : La section est partiellement comprimée et l’ELU peut ne pas être atteint
(effort faible).
d′ d′ e
0,5− −ψ1 (0,5− − )
 ►Si ψ > 0,81 : On détermine le coefficient χ où χ = h
6 d′
h h
.
−
7 h
h e
En faisant l’approximation d’= et avec 𝛏 = le coefficient χ se simplifie en χ =
10 h
1,32 [0,4 − (0,4 − ξ)];
-Si χ ≥ 0,19 la section est partiellement comprimée

-Si 0 ≤ χ ≤ 0,19 la section est entièrement comprimée et il n’y a pas besoin d’aciers
inferieur As, mais seulement d’aciers supérieurs As’
-Si χ < 0, la section est entièrement comprimée et il y a besoin d’aciers inferieurs As et
d’aciers supérieurs.
b.1 Dimensionnement des sections entièrement comprimées

b.1.1 0≤ X ≤ 0,19
Les aciers inferieurs As sont inutiles
Les aciers supérieurs As’ se calculent de la manière suivante :
On calcule la contrainte de compression de ces aciers :
fe
Avec des HA fe=400MPa, σ′sc = = 348 MPa
γs
Avec des HA fe =500MPa,
f
Si X ≥ 0,004 ∶ σ′sc = e = 435 MPa
γs
Si X < 0,004 ∶ σ′s = 400 + 526 √x MPa
Nu−(1−x)bhfbu
As’ =
σ′s
As = 0
b.1.2 : χ < 0
On appelle σ′s2 la contrainte de compression de ces aciers inferieurs et supérieurs
correspondant à une déformation de 0 ,2% (béton au pivot c)
fe
 HA fe E400 : σ′s2 = = 348 MPa
γs
 ∀A fe E500 : σ′s2 = Es . ξ′s = 400MPa
Ces sections d’armatures valent :

h h
Nu(d− +e)−bhfbu (d− )
2 2
As’= (d−d′ )σ′s2
Nu−bhfbu
As = - As’
σ′s2
b.2. Dimensionnement des secteurs partiellement comprimées :

On calcule un moment de flexion fictif :
h h
Mufictif =Mu+Nu (d − )= Nu (e+d− )
2 2
On calcule les armatures de la section étudiée soumise à une flexion simple de moment
Mufictif, on obtient ;
 Le cas échéant une section d’aciers comprimées As’ ;
 Une section d’aciers tendus As fictive
La section réelle d’aciers comprimés est la section trouvée ci-dessous :
Nu
La section réelle d’aciers tendus vaut : As=Asfictif −
σst
Cette dernière quantité peut être négative, on prend alors comme section As la section
minimale imposée par la règle du millième et par la règle de non fragilité :
bh ft28
As ≥ Max { ; 0,23 bd }.
1000 fe
1.5.2.5 Le tirant :
0. Hypothèses5 : Un tirant est une poutre soumise uniquement à la traction centrée :

l’ensemble des forces extérieures agissant à gauche d’une section (Σ) se réduit à un effort
normal unique N de traction perpendiculaire à (Σ ) appliquée au centre de gravité G. Dans
un tirant, le centre de gravité des aciers est confondu avec celui de la section du béton
puisque le béton tendu n’intervient pas dans la résistance et que les aciers seront
évidemment placés de façon symétrique par rapport au centre de traction.
1. Dimensionnement : Le dimensionnement se fera en respectant les conditions suivantes :
1.0 La condition de résistance à l’E.L.U : La totalité de l’effort est supportée par les
armatures de section As qui subissent toutes la même contrainte (en raison de la symétrie).
fe
L’E.L.U est atteint au pivot A. La contrainte des aciers est donc σst = . L’effort normal
γs
Nu
valant Nu , il vient alors As ≥ fe .
γs
1.1 Condition de résistance à l’E.L.S : Comme précédemment, la totalité de l’effort de

traction est supportée par les armatures de section As qui subissent toutes les mêmes
contraintes qui ne doivent pas dépasser la limite admissible σ
̅st . L’effort normal de service
Nser
valant Nser, il vient As ≥ . Où en fissuration préjudiciable σ
̅st :
σ−
st
2
̅st = min ( fe ; max(24OMPa , 110√ηftj )) avec η = 1,6 pour les HA de ϕ > 6mm.
σ
3
1.2 Condition de non-fragilité : Le règlement impose que la sollicitation provoquant la

fissuration du béton ne doit pas entrainer le dépassement de la limite d’élasticité de l’acier.
Cela se traduit par la vérification de l’inéquationAs . fe ≥ B. ftj .
Nu Nser B.ftj
Ainsi en résumé, As≥ max { , , }.
γs σ−st fe
1.3 Les armatures transversales :
-en zone de recouvrement la section ainsi que l’écartement des armatures transversales
sont tirées de l’équation ci-dessous :
At
. fe = m. π. ϕ. τsu6 où m : nombre des lits des barres longitudinales
St
-En zone courante : St ≤ a 7 où a : la plus petite dimension de la pièce.
5 HYPOTHESES : JEAN PIERRE MOUGIN, BETON ARME selon les regles BAEL 91, modifiées 99 p.103.
6 Equation : JEAN PERCHAT et JEAN ROUX, Pratique du B.A.E.L p.85
7 Equation : JEAN PERCHAT et JEAN ROUX, Pratique du B.A.E.L p.86
1.5.3. ORGANIGRAMMES POUR LES CALCULS DES ARMATURES

1. DALLE (FLEXION SIMPLE)
2. POUTRE (FLEXION SIMPLE)

3. POTEAU EN FLEXION COMPOSEES

4. SEMELLES ISOLEES
CHAPITRE 2 : ETUDE DE LA DALLE

2.1. DEFINITION
Une dalle est une structure plane dont l’épaisseur (e) est de loin inférieure aux deux
dimensions (longueur et largeur).
La dalle étant horizontale, et souvent soumise à des charges verticales descendantes,
elle est toujours armée a sa partie inférieure au moyen d’un quadrillage d’armatures
constituées par deux nappes superposées et orthogonales.
Si la dalle est encastrée sur ses appuis, elle comporte a sa partie supérieure des
armatures appelées<<chapeau>>.
2.2. TYPES DE DALLES

Il existe plusieurs types de dalles utilisés dans la construction à savoir :
 Plancher-dalle;
 Plancher-dalle avec chapiteaux sur colonnes ;
 Dalle champignons;
 Dalles à nervures;
 Dalle gaufrée ;
 Dalle mixte ;
 Dalle en hourdis;
 Dalle pleine.
Pour ce qui nous concerne, nous avons opté pour la dalle pleine. Selon notre conception,
nous avons cinq planchers dont quatre sont identiques.
2.3. PLAN DE POUTRAISON
2.4. PRE DIMENSIONNEMENT DE LA DALLE

Dans notre travail, nous n’avons que les dalles rectangulaires uniformément chargées. Nous
allons pré dimensionner les panneaux le plus défavorable en termes de la géométrie et des
charges puis nous reprendrons les résultats obtenus à d’autres panneaux.
Epaisseur de la dalle
Pour pré dimensionner les dalles, nous pouvons utiliser la condition suivante:
lx lx
≤ ép.≤
35 25
1 l
455 ≤ Ép. ≤ x x455
35 25
13≤ép≤18,2
Il est conseillé de prendre l’épaisseur un multiple de 5 ou un nombre pair.D’où on adopte

ép.=15cm
2.5. EVALUATION DES CHARGES
2.5.1 CHARGE PERMANENTE (G)

a. Dalle d’habitation
Eléments Epaisseur en m Poids spécifique en KN/m3 charges en KN/m2

Poids propre 0,15 25 3,75
mortier de pose 0,02 22 0,44
Enduit 0,02 22 0,44
Mur de cloison 1
Carrelage 0,02 22 0,44
TOTAL 6,07
G = 6,07KN/m2
b. Dalle terrasse
Eléments Epaisseur en m Poids spécifique en KN/m3 charges en KN/m2

Poids propre 0,15 25 3,75
mortier de pose 0,02 22 0,44
Enduit 0,02 22 0,44
TOTAL 5,07
G=5,07KN/m2
2.5.2. LA CHARGE D’EXPLOITATION

Pour la dalle d’habitation Q= 1,5KN/m2
Pour la dalle terrasse Q= 1KN/m2
2.5.3. COMBINAISONS DES CHARGES

 Cas de la dalle d’habitation

Pu =1,35G + 1,5Q=1,35(6,07) + 1,5(1,5) =10,4445KN/m
 Cas de la dalle terrasse
Pu =1,35G + 1,5Q=1,35(5,07) +1,5(1) =8,3445 KN/m2

2.6. CALCUL DES MOMENTS DANS LES PANNEAUX AUX APPUIS ET EN TRAVEES
Dans notre étude, nous adoptons la méthode de Marcus.
1.6.1. PRINCIPE DE LA MÉTHODE

La méthode de Marcus revient à considérer chaque panneau de la dalle isolément et à
calculer les moments fléchissant positifs au milieu ainsi que les moments négatifs éventuels
en bordure du panneau, sans se préoccuper de l’influence des panneaux voisins.
On considère un panneau de dalle comme parfaitement encastré là où il est contigu avec un

autre panneau, et librement appuyé au droit des poutres de rive ou dans les murs en
maçonnerie.
Marcus a pu établir ou calculer des coefficients de réduction pour des valeurs des moments
maximums.
 Moment en travée  Moment aux appuis
Mx = kx X pu X l2x X = k‘x X pu X l2x
My = Ky X pu X l2y Y = k’y X pu X l2y
A. Cas d’habitation
a. Panneaux D1
455
=1 >0,4 : La dalle porte dans les deux sens
455
lx 455
= =1
ly 455
Nous ‘avons kx=0,027 ; ky=0,027 ; k’x=0,070 ; k’y=0,070
 Moment en travée
Mx=0,027 x 10,4445 x 4,552 =5,84KN/m
My=0,027 x 10,4445 x 4,552=5,84 KN/m

 Moment aux appuis
X=0,070 x 10,4445 x 4,552=15,14KN/m
Y=0,070 x 10,4445 x4,552=15,14KN/m
b. Panneaux D2
455
= =1 > 0,4 : La dalle porte dans les deux sens
455
lx 455
= =1
ly 455
Nous avons : kx=0,021 ; ky=0,025 ; k’x=0,055 ; k’y=0,062
Mx=0,021 x 10,4445 x4,552=4,54KN/m X = 0,055 x 10,4445 x 4,552=11,89KN/m
My = 0,025 x 10,4445 x 4,552=5,41KN/m Y = 0,062 x 10,4445 x 4,552=13,41 KN/m
c. Panneaux D3
455
=1 > 0,4 : La dalle porte dans les deux sens
455
455
=1
455
Nous avons : kx=ky=0,020 ; k’x= k’y= - 0,052
MX=My=0,02 x 10,4445 x 4,552=4,32KN/m X= Y= (-0,052) x 10,4445 x 4,552= -11,24

KN/m
TABLEAU RECAPITULATIF DES MOMENTS
PANNEAUX Mx My X Y
a 5,84 5,84 15,14 15,14
B 4,54 5,41 11,89 13,41
C 4,32 4,32 -11,24 -11,24
B. Cas de la dalle terrasse
a. Panneaux D1
455
=1 >0,4 : La dalle porte dans les deux sens
455
lx 455
= =1
ly 455
Nous avons kx=0,027 ; ky=0,027 ; k’x=0,070 ; k’y=0,070
Moment en travée X=Y=0,070 x 8,3445 x 4,552=12,09 KN/m
MX=My=0,027 x 8,3445 x 4,552=4,66KN/m
 Moment aux appuis
b. Panneaux D2
455
= =1 > 0,4 : La dalle porte dans les deux sens
455
lx 455
= =1
ly 455
Nous avons : kx=0,021 ; ky=0,025 ; k’x=0,055 ; k’y=0,062
Mx=0,021 x 8,3445 x4,552=3,63 KN/m X=0,055 x 8,3445 x 4,552=9,50KNm
My=0,025 x 8,3445 x 4,552=4,32 KN/m Y=0,062 x 8,3445 x 4,552=10,71KNm
c. Panneaux D3
455
=1 > 0,4 : La dalle porte dans les deux sens
455
455
=1
455
Nous avons : kx=ky=0,020 ; k’x= k’y= - 0,052
MX=My=0,02 x 8,3445 x 4,552=3,45KNm
X=Y= (-0,052) x 8,3445 x 4,552= -8,98 KN/m
TABLEAU RECAPITULATIF DES MOMENTS
Panneaux Mx My X Y
1 4,66 4,66 12,09 12,09
2 4,66 4,66 12,09 12,09
3 3,46 3,46 -8,98 -8,98
1.7 CALCUL D’ARMATURES
1.7.1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX

a. Béton : Fc28=20MPa : la résistance caractéristique du béton a la compression a 28 jours.
Coefficient de sécurité du béton
b. Aciers : fe =400Mpa (FeE400) : la limite élastique de l’acier de nuance FeE400
Es=200.000Mpa : Module d’élasticité de l’acier ou module d’YOUNG

0,85fc28 0,85 X 20
fbu= = =11,33Mpa
γb 1,5
NB : Pour ce qui est des unités dans le calcul, on prendra :
-Effort en KN
-Distance en cm
-Moment en KNm
-Diamètre des barres en mm
-Contraintes en Mpa
-Section d’armature en cm2
1.7.2. CALCUL DES ACIERS DANS LES SENS XX et YY

1.7.2.1. Cas d’habitation
 En travée
Mx=Mu =5,84KN/m=0,00584MNm
Calcul de moment réduit

Mu 0,00584
μu= = =0,03 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1 X 0,132
Calcul du paramètre déformation αu
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,03 )=0,04
Calcul du bras de levier Zu
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,12792m

Calcul de la section des armatures

Mu 0,00584
Au = = =0,000131188 x 104 cm2
fsuZu 348 X 0,12792
Au =1,31 cm2 = 4HA8
 Aux appuis
My = Mu = 15,14KNm=0,01514MNm

Mu 0,01514
μu= = =0,08 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1 X 0,132
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,08 )=0,1
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,1248 m

Mu 0,01514
Au = = =0,000348604 x 104 cm2
fsuZu 348 X 0,1248
Au =3,49 cm2 = 5HA10
1.7.2.2. Cas de la dalle terrasse
 En travée
Mx=Mu= 4,66 KN/m=0,00466MNm

Mu 0,00466
μu= = =0,02 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1 X 0,132
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,02 )=0,03
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,12844m


Mu 0,00466
Au = = =0,000104257 x 104 cm2
fsuZu 348 X 0,37848
Au =1,04 cm2 < 2,01 cm2 Section minimale
On adopte 4HA8 (2,01 cm2)
 Aux appuis
My = Mu = 12,09KNm=0,01209 MNm

Mu 0,01209
μu= = =0,06 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1 X 0,132
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,04 )=0,08
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,12584 m

Mu 0,01209
Au = = =0,000276076 x 104 cm2
fsuZu 348 X 0,1274
Au =2,76 cm2 < 4HA10 cm2 ; On adopte 4HA10

PLAN D’ARMATURES
1. DALLE D’HABITATION
Armatures chapeaux
Armatures de la nappe inférieures

2. DALLE TERRASSE
Armatures chapeaux
Armatures de la nappe inférieures

CHAPITRE 3: ETUDE DES POUTRES LONGITUDINALES

3.1. DEFINITION
Une poutre est un élément de structure dont l’une des dimensions, la longueur est plus
importante que les deux autres c’est-à-dire la base et la hauteur.
Lorsque les poutres supportent un plancher constitué d’une dalle en béton armé, le
règlement autorise de considérer qu’une certaine largeur hourdis (dalle) fasse partie
intégrante des poutres. La section droite de la poutre a alors, la forme d’un <Té ce qui a
l’avantage de faire une économie au niveau des aciers longitudinaux en supprimant dans la
plupart des cas les aciers comprimés.
Pour notre structure, nous avons des poutres situées à des positions intermédiaires et
extrêmes dans les sens transversal et longitudinal; mais dans ce chapitre nous allons
calculer seulement les poutres longitudinales défavorables c’est-à-dire supposées les plus
chargées. Calculer ces types de poutres, revient à déterminer les éléments de réduction
(moment fléchissant et effort tranchant) et les armatures tant longitudinales que
transversales à y mettre.
3.2. METHODE
Parmi les différentes méthodes de calcul des poutres hyperstatiques, notre choix porte sur
la méthode de trois moments (Clapeyron). Tapez une équation ici.
On l’appelle méthode de trois moments puisque l’on considère trois appuis à la fois pour
former les équations. Ainsi on aura autant d’équations qu’il y a d’appuis intermédiaires.
Ceci donne un système d’équations dont les inconnues sont des moments sur appuis
intermédiaires.
Utilisons sa formule :
l AB MA + 2MB (lAB lBC) + MC = −6(pl3AB +pl3BC )
3.3. PRE DIMENSIONNEMENT

Au stade du pré dimensionnement, nous pouvons choisir la hauteur de la poutre en

fonction de sa portée :
L L 475 475
≤h≤ → ≤h≤ → 31,67 ≤ h ≤ 47,5
15 10 15 10
On adopte h=40 cm
La largeur peut être déduite de sa hauteur

h 40
b0 = → b0 = =20 cm
2 2
Nous adoptons la base des poutres à 20 cm pour des raisons de contraintes

architecturales.b0 = 20 cm.
3.4. EVALUATION DES CHARGES ET SURCHARGES

Pour nous permettre de bien faire le calcul ; nous établissons le mécanisme de rupture ci –
après :
Le mécanisme de rupture de la dalle donne lieu à des charges sur la poutre de forme
trapézoïdale ou triangulaire. Mais ces formes peuvent être ramenées à la forme
uniformément repartie c’est – à – dire rectangulaire en multipliant la charge de la dalle par
un coefficient de report soit par la méthode de calcul des surfaces.
3.4.1. CHARGEMENTS DES POUTRES LONGITUDINALES
3.4.1.1. CAS DE LA TERRASSE
- Poids propre: 0,2 x (0,40 – 0,15) x 25 =1,25KN/m

- Enduit : 2 x [0,02 x (0,40 − 0,15)x 22] =0,22KN/m
La somme vaut : 1,47 X 1,35 = 1,9845KN/m

- Charge directement appliquée sur la poutre : pu x bp = 8,3445 x 0,20 = 1,6689KN/m

- Mécanisme de rupture
-
pu X lx 8,3445 X 4,55
q1 = = =12,66KN/m
3 3
qtotale =2 x q =25,32KN/m
La somme vaut q= 1,9845 + 1,6689 + 25,32 = 28,9734KN/m
q= 28,9734KN/m
3.4.1.1. 1. CALCUL DES ELEMENTS DE REDUCTION
 CALCUL DES MOMENTS SUR LES APPUIS
Par la méthode des 3 moments, on trouve:

1
4,75MA + 2(4,75+4,75)MB + 4,75MC =− (ql13 +ql32 )
4
1
4,75MB + 2(4,75+4,75)MC + 4,75MD =− (ql13 +ql32 )
4
1
4,75MC + 2(4,75+4,75)MD + 4,75ME =− (ql13 +ql32 )
4
1
4,75MD + 2(4,75+4,75)ME + 4,75MF =− (ql13 +ql32 )
4
Le système d’équation devient :
19MB +4,75MC =−15512,57
4,75MB + 19MC +4,75MD =-1552,57
4,75MC + 19MD + 4,75ME =−1552,57
4,75MD + 19ME == −1552,57
On sait que MA = MF =0 et après calcul on trouve
MB =-68,81KN/m
MC =− 51,61KN/m
MD =-51,61KN/m
ME =-68,81KN/m
 CALCUL DES MOMENTS EN TRAVEE ET DES EFFORTS TRANCHANTS

a. Travée AB
qu l MA+MB 28,9734 X 4,75 0−68,81

R A =TAB = + = + = 54,32KN
2 l 2 4,75
qu l MB+MA 28,9734 X 4,75 68,81 −0

TBA = + = + = 83,30KN
2 l 2 4,75
T2AB (54,32)2
Mmax = − MA = − 0 =50,93KNm
2qu 2 X 28,9734
T2BA (83,30)2
Mmax = − MB = −68,81 =50,93KNm
2qu 2 X 28,9734
TAB 54,32
X AB = = = 1,88m
qu 28,9734
TBA 83,30
X BA = = = 2,87m
qu 28,9734
X AB +X BA = 4,75m
b. Travée BC
qu l MB−MC 28,9734 X 4,75 68,81−51,61

R B =TBC = + = + = 72,43KN
2 l 2 4,75
qu l MC−MB 47,22 X 5,2 51,61−68,81

TCB = + = + = 65,19KN
2 l 2 4,75
T2BC (72,43)2
Mmax = − MB = − 68,81 = 21,73KN/m
2qu 2 X 28,9734
T2CB (65,19)2
Mmax = − MC = −51,61 = 21,73KN/m
2qu 2 X 28,9734
TBC 72,43
X BC = = = 2,50m
qu 28,9734
TCB 65,19
X CB = = = 2,25m
qu 28,9734
X BC +X CB = 4,75m
c. Travée CD
qu l MC−MD 28,9734 X 4,75 51,61−51,61

TCD = + = + = 68,81KN
2 l 2 5,2
qu l MD−MC 28,9734 X 4,75 51,61−51,61

TDC = + = + = 122,7KN
2 l 2 5,2
T2CD (68,81)2
Mmax = − MC = − 51,61 = 30,10KN/m
2qu 2 X 28,9734
T2DC (68,81)2
Mmax = − MD = −51,61 = 30,10KNm
2qu 2 X 28,9734
TCD 68,81
X CD = = = 2,375m
qu 28,9734
TDC 68,81
X DC = = = 2,375m
qu 28,9734
X CD +X DC = 4,75m
d.Travée DE
qu l MD−ME 28,9734 X 4,75 51,61−68,81

TDE = + = + = 65,19KN
2 l 2 4,75
qu l ME−MD 28,9734 X 4,75 68,81−51,61

TED = + = + = 72,43KN
2 l 2 4,75
T2DE (65,19)2
Mmax = − MD = − 51,61 = 21,73KN/m
2qu 2 X 47,22
T2ED (72,43)2
Mmax = − ME = −68,81 =21,73KNm
2qu 2 x 28,9734
TDE 51,61
X DE = = = 2,25m
qu 28,9734
TED 68,81
X ED = = = 2,50m
qu 28,9734
X CD +X DC = 4,75m
d. Travée EF
qu l ME−MF 28,9734 X 4,75 68,81 −0

TEF = + = + = 83,30KN
2 l 2 4,75
qu l MF−ME 28,9734 X 4,75 0−68,81

TFE = + = + =54,33KN
2 l 2 5,2
T2EF (83,30)2
Mmax = − ME = − 68,81 = 50,93KNm
2qu 2 X 28,9734
T2FE (54,33)2
Mmax = − ME = − 0 = 50,93KNm
2qu 2 X 28,9734
TEF 83,30
X EF = = = 2,87m
qu 28,9734
TFE 54,33
X FE = = = 1,88m
qu 28,9734
X EF +X FE = 4,75m
Diagrammes des M et T
3.4.1.2. CAS D’HABITATION
- Poids propre de la poutre : 0,20 x (0,40-0,15) x 25 = 1,25KN/m2

- Poids du mur : 0,20 x (3−0,4) x 16 = 8,32KN/m
- Poids enduit : 2[0,02 x (3-0,15) x 22] = 2,508KN/m
- La somme vaut : 12,078 x 1,35 = 16,3053KN/m
- Charge directement appliquée : Pu x bp = 10,4445 x 0,2 = 2,0889KN/m
- Mécanisme des ruptures :
-
Pu Lx 10,4445 X 4,55
q1= = = = 15,841KN/m
3 3
qtotale= 16,3053 + 2,0889 + 15,841 x 2 = 50,076KN/m
3.4.1.2.1. CALCUL DES ELEMENTS DE REDUCTION
 CALCUL DES MOMENTS SUR LES APPUIS
Par la méthode des 3 moments, on trouve:

1
4,75MA + 2(4,75+4,75)MB + 4,75MC =− (ql13 +ql32 )
4
1
4,75MB + 2(4,75+4,75)MC + 4,75MD =− (ql13 +ql32 )
4
1
4,75MC + 2(4,75+4,75)MD + 4,75ME =− (ql13 +ql32 )
4
1
4,75MD + 2(4,75+4,75)ME + 4,75MF =− (ql13 +ql32 )
4
Le système d’équation devient :
19MB +4,75MC =−2683,37
4,75MB + 19MC +4,75MD =-2683,37
4,75MC + 19MD + 4,75ME =−2683,37
4,75MD + 19ME == −2683,37
Apres résolution du système, on a :
MA = 0 KN/m
MB =-118,93KN/m
MC =− 89,20KN/m
MD =-89,20KN/m
ME =-118,93KN/m
MF = 0 KN/m
 CALCUL DES MOMENTS EN TRAVEE ET DES EFFORTS TRANCHANTS

a. Travée AB
qu l MA+MB 50,076 X 4,75 0−118,93

R A =TAB = + = + = 93,89KN
2 l 2 4,75
qu l MB+MA 50,076 X 4,75 118,93 −0

TBA = + = + = 143,97KN
2 l 2 4,75
T2AB (93,89)2
Mmax = − MA = − 0 =88,02KNm
2qu 2 X50,076
T2BA (143,97)2
Mmax = − MB = −118,93 =88,02KNm
2qu 2 X50,076
TAB 93,89
X AB = = = 1,88m
qu 50,076
TBA 143,97
X BA = = = 2,87m
qu 28,9734
X AB +X BA = 4,75m
b.Travée BC
qu l MB−MC 50,076 X 4,75 118,93−89,20

R B =TBC = + = + = 125,19KN
2 l 2 4,75
qu l MC−MB 50,076 X 4,75 89,20−118,93

TCB = + = + = 112,67KN
2 l 2 4,75
T2BC (125,19)2
Mmax = − MB = − 118,93 = 37,56KN/m
2qu 2 X 50,076
T2CB (112,67)2
Mmax = − MC = −89,20 = 37,56KN/m
2qu 2 X 50,076
TBC 125,19
X BC = = = 2,50m
qu 50,076
TCB 112,67
X CB = = = 2,25m
qu 50,076
X BC +X CB = 4,75m
c.Travée CD
qu l MC−MD 50,076 X 4,75 89,20−89,20

TCD = + = + = 118,93KN
2 l 2 4,75
qu l MD−MC 50,076 X 4,75 89,20−89,20

TDC = + = + = 118,93KN
2 l 2 4,75
T2CD (118,93)2
Mmax = − MC = − 89,20 = 52,03KN/m
2qu 2 X 50,076
T2DC (118,93)2
Mmax = − MD = −89,20 = 52,03KNm
2qu 2 X 50,076
TCD 118,93
X CD = = = 2,375m
qu 50,076
TDC 118,93
X DC = = = 2,375m
qu 50,076
X CD +X DC = 4,75m
e. Travée DE
qu l MD−ME 50,076 X 4,75 89,20−118,93

TDE = + = + = 112,67KN
2 l 2 4,75
qu l ME−MD 50,076 X 4,75 118,93−89,20

TED = + = + = 125,19KN
2 l 2 4,75
T2DE (112,67)2
Mmax = − MD = − 89,20 = 37,56KN/m
2qu 2 X 50,076
T2ED (125,19)2
Mmax = − ME = −118,93 = 37,56KNm
2qu 2 x 50,076
TDE 112,67
X DE = = = 2,25m
qu 50,076
TED 125,19
X ED = = = 2,50m
qu 50,076
X CD +X DC = 4,75m
f. Travée EF
qu l ME−MF 50,076 X 4,75 118,93 −0

TEF = + = + = 143,97KN
2 l 2 4,75
qu l MF−ME 50,076 X 4,75 0−118,93

TFE = + = + =93,89KN
2 l 2 4,75
T2EF (143,97)2
Mmax = − ME = − 118,93 = 88,02KNm
2qu 2 X 50,076
T2FE (93,89)2
Mmax = − MF = − 0 = 88,02KNm
2qu 2 X 50,076
TEF 143,97
X EF = = = 2,87m
qu 50,076
TFE 93,89
X FE = = = 1,88m
qu 50,076
X EF +X FE = 4,75m
Diagrammes des M et T
3.5. CALCUL DES ARMATURES
fc28 = 20MPa
fe = 400MPa
0,85 x fc28 0,85 X 20
fbu = = = 11,33 Mpa
γb 1,5
b0 = 20cm
h0 = 15cm
h = 40cm
d = 0,9 x h= 36cm
 Calcul de largeur de la table de compression(b)
On détermine la largeur de la table de compression par les expressions suivantes :
b −bo lt li
= min ( ; )
2 10 2
b −0,20 475 475
= min ( ; )
2 10 2
b −0,20
= min (47,5cm ; 237,5cm)
2
b −0,20
= 0,475m
2
b − 0,20 = 0,95m
b = 1,15m
Cas de la poutre terrasse
 En travée
Mx=Mu= 50,93KNm

Mu 0,05093
μu= = =0,03 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1,15 X 0,362
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,03 )= 0,04
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,35424m

Mu 0,05093
Au = = =0,00041314 x 104 cm2
fsuZu 348 X 0,35423
Au = 4,13cm2
On adopte 4HA12 (4,52 cm2 )
 Aux appuis
My = Mu = 68,81KN/m = 0,06881MNm

Mu 0,06881
μu= = =0,04 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1,15 X 0,362
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,04 )= 0,05
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,3528m

Mu 0,06881
Au = = =0,0005604 x 104 cm2
fsuZu 348 X O,3528
Au = 5,60cm2

Calcul des armatures
 En travée
Mx=Mu= 88,02KNm = 0,08802MNm

Mu 0,08802
μu= = =0,05 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1,15 X 0,362
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,05 )= 0,06
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,35136m

Mu 0,08802
Au = = =0,000719863 x 104 cm2
fsuZu 348 X 0,35136
Au = 7,20cm2
On adopte 5HA14 (7,70 cm2 )
 Aux appuis
My = Mu = 118,93KN/m = 0,11893MNm

Mu 0,11893
μu= = =0,07 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1,15 X 0,362
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,07 )= 0,09
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,34704m

Mu 0,11893
Au = = =0,000984765 x 104 cm2
fsuZu 348 X O,34704
Au = 9,85cm2
Calculs des armatures transversales
Effort tranchant
L’effort tranchant ultime : T = 122,7KN
L’effort tranchant Vu = T = 122,7KN ; d = 0,36m

𝑉𝑢 122,7
Contrainte tangentielle ultime : τu = = = 1704,17KN/m2
𝑏0 𝑋 𝑑 0,20 𝑋 0,36
Pour le cas où la fissuration est peu préjudiciable, nous avons :
Contrainte tangentielle limite :

0,20 𝑋 𝑓𝑐28 0,20 𝑋 20
𝜏̅ ≤ min ( = = 2,67MPa ; 5MPa)
γb 1,5
τu< 𝜏̅ → 1704,17KN/m2 < 2670KN/m2 : Pas des barres relevées
Dispositions constructions
Le diamètre des barres transversales :

𝑏0 20 𝑑
∅t ≤ min ( = = 2 cm ; = 1,03 cm ; ∅L = 1,2 cm)
10 10 35
∅L = 6mm
L’espacement max : St ≤ min {0,9d =0,9 x 36 = 32,4 cm et 40 cm} = 20 cm

St
Sto = = 10 cm
2
CHAPITRE 4. PORTIQUE
4.1. DEFINITION
On appelle portique, le système vertical des poutres et poteaux se croisant en des nœuds et
pouvant être chargée soit horizontalement soit verticalement.
Pour ce qui concerne l’étude, les techniques de calcul des efforts dans les barres des
portiques en acier sont décrites et examinées. Ces techniques incluent des approches de
calcul au premier et au second ordre selon des théories à la fois élastique et plastique. La
connaissance des efforts dans le poteau et l’évaluation de ces moments et passent par deux
voies dont la descente des charges ou encore la résolution du portique.
4.2. BUT DU CALCUL

Le calcul du portique transversal a pour but, la détermination des éléments de réduction de
toutes les barres dans le sens transversal tout en assurant l’équilibre des nœuds et par
conséquent l’équilibre de la structure entière, pour en déduire en suite, le ferraillage réel.
4.3. PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU PORTIQUE
4.3.1. PRE DIMENSIONNEMENT DES COLONNES

L’élancement l d’une pièce comprimée de section constance est le rapport de sa
longueur de flambement lf au rayon de giration Imin de la section de béton seul
calculé dans le plan de flambement.
𝑙𝑓
l= avec lf = 0,7 x lo = 0,7 x 3 = 2,1 m
𝑖𝑚𝑖𝑛
𝐼 𝑏 𝑥 𝑎3
imin =√ 𝑚𝑖𝑛 Or Imin = et B = a x b
𝐵 12
𝑎√3
imin = =
6
𝑙𝑓 𝑙𝑓 2,1 12,6 7,3
l= = 𝑎 √3
= 𝑎√3
= =
𝑖𝑚𝑖𝑛 𝑎√3 𝑎
6 6
En posant la condition de non flambement pour le poteau on a :
7,3 7,3
l<35 ; on a : < 35 → a > = 0,20 m ; on adopte a = 30 cm
𝑎 35
b ≥ a ; nous prenons b = 30 cm
Présentation du portique de la structure
4.4. EVALUATION DES CHARGES A APPLIQUER SUR LE PORTIQUE
4.4.1. POUTRE SOUS APPARTEMENT

-
Poids propre de la poutre : 0,20 x (0,40-0,15) x 25 = 1,25KN/m2
- Poids du mur : 0,20 x (3-0,4) x 16 = 8,32KN/m
- Poids de l’enduit : 2[ 0,02 x (3-0,15) x 22] = 2,508KN/m
- La somme des charges vaut : 12,078 x 1,35 = 16,3053KN/m
- Mécanisme des ruptures :
- q = 15,841KN/m
- qtotale = 16,3053 + 2,0889 + 15,841 x 2 = 50,076KN/m
4.4.2. POUTRE TERRASSE

- Poids propre de la poutre : 0,2 x (0,40-0,15) x 25 = 1,25KN/m
- Poids de l’enduit : 2 x 0,02 x (0,40-0,15) x 22 = 0,22KN/m
- La somme vaut : 1,47 x 1,35 = 1,9845KN/m
- Mécanisme des ruptures : = 12,66KN/m

- qu = 1,9845 + 1,6689 + 12,66 x 2 = 28,9734KN/m
4.4.3. CHARGEMENT DE LA LONGRINE

Poids propre de la poutre : 0,3 x 0,3 x 25 = 2,25KN/m
Poids du mur sur la poutre : 0,20 x (3-0,40) x 16 = 8,32KN/m
La somme des charges vaut : 10,57 x 1,35 = 14,27KN/m
Présentation du chargement du portique de la structure

4.5. DETERMINATION DES EQUATIONS D’EQUILIBRE

Ces équations sont déterminées par rapport aux nœuds:
NOEUD A: MAA0+MAE+MAB=0 NOEUD O: MOK+MOS+ MON+MOP=0
NOEUD B: MBB0+MBA+MBF+MBC=0 NOEUD P: MPL+MPT+MPO=0
NOEUD c : MCC0+MCB+MCG+MCD=0 NOEUD Q: MQM+MQU+MQR=0
NOEUD D: MDD0+MDC+MDH=0 NOEUD R: MRN+MRV+MRQ+MRS=0
NOEUD E: MEA+MEI+MEF=0 NOEUD S: MSO+MSW+ MSR+MST=0
NOEUD F: MFB+MFJ+MFE+MFG=0 NOEUD T: MTP+MTX+MTS=0
NOEUD G: MGC+MGK+MGF+MGH=0 NOEUD U: MUQ+MUY+MUV=0
NOEUD H: MHD+MHL+MHG=0 NOEUD V: MVR+MVZ+MVU+MVW=0
NOEUD I: MIE+MIM+MIJ=0 NOEUD W: MWS+MWA1+ MWV+MWX=0
NOEUD J: MJF+MJN+MJI+MJK=0 NOEUD X: MXT+MXB1+MXW=0
NOEUD K: MKG+MKO+MKJ+MKL=0 NOEUD Y: MYU+MYZ=0
NOEUD L: MLH+MLP+MLK=0 NOEUD Z: MZV+MZY+ MZA1=0
NOEUD M: MMI+MMQ+MMN=0 NOEUD A1: MA1W+MA1Z+MA1B1=0
NOEUD N: MNJ+MNR+MNM+MNO=0 NOEUD B1: MB1X+MB1A1=0
Calcul du moment d’inertie

3
Evj = 3700 x √20 = 10043345KN/m2
Pour les colonnes I1 = ab3 /12= 0,000675m4
Pour les poutres I2= bh3/12= 0,001067m4
Pour la longrine I3 = ab3 /12= 0,000675m4
4.6. CALCUL DES MOMENTS D’ENCASTREMENT PARFAIT

pl2 14,27X4,752
μ1 = = =26,83KNm
12 12
pl2 50,076X4,752
μ2 = = =94,15KNm
12 12
pl2 28,9734X4,752
μ2 = = =54,48KNm
12 12
4.7. EXPRESSIONS DES MOMENTS AUX EXTREMITES DES BARRES

2EI
MAB = (2θA + θB ) + μAB
LAB
2EI
MBA = (2θB + θA ) - μBA
LAB
Sans ignorer que les angles de rotation aux appuis encastrés sont nuls et que le moment
d’encastrement parfait est nul pour les barres non chargées.
Nous avons :
NOEUD A:
2EI1 2EI1
MAA0 = ( 2θA ) MDD0 = ( 2θD )
1,5 1,5
2 EI1 2 EI3
MAE = ( 2θA + θE ) MDC= ( 2θD + θC )+26,83KNm
3 4,75
2EI3 2EI1
MAB= ( 2θA + θB ) −26,83KNm avec MDH= ( 2θD + θH )
4,75 3
p×L2
μBA =- = −26,83KNm NOEUD E:
12
NOEUD B: 2 EI1
MEA= ( 2θE + θA )
3
2EI1
MBB0 = ( 2θB ) 2EI1
1,5 MEI= ( 2θE + θI )
3
2 EI3
MBA= ( 2θB + θA )+26,83KNm 2EI2
4,75 MEF= ( 2θE + θF ) −94,15KNm
4,75
2EI1
MBF= ( 2θB + θF ) NOEUD F:
3
2EI3 2EI1
MBC= ( 2θB + θC ) −26,83KNm MFB= ( 2θF + θB )
4,75 3
2EI1
NOEUD C: MFJ= ( 2θF + θJ )
3
2EI1
MCC0 = ( 2θc ) 2EI2
( 2θF + θE ) +94,15KNm
1,5 MFE=
4,75
2 EI3
MCB= ( 2θC + θB )+26,83KNm 2EI2
( 2θF + θG ) −94,15KNm
4,75 MFG=
4,75
2EI1
MCG= ( 2θC + θG ) NOEUD G:
3
2EI3 2EI1
MCD= ( 2θC + θD ) −26,83KNm MGC= ( 2θG + θC )
4,75 3
2EI1
MGK= ( 2θG + θK ) NOEUD L:
3
2EI1
2EI2
( 2θG + θF ) +94,15KNm MLH= ( 2θL + θH )
MGF= 3
4,75
2EI1
2EI2 MLP= ( 2θL + θP )
MGH= ( 2θG + θH ) −94,15KNm 3
4,75
2EI2
NOEUD H: MLK= ( 2θL + θK ) +94,15KNm
4,75
2EI1 NOEUD M:
MHD= ( 2θH + θD )
3
2EI1
2EI1 MMI= ( 2θM + θI )
MHL= ( 2θH + θL ) 3
3
2EI1
2EI2 MMQ= ( 2θM + θQ )
MHG= ( 2θH + θG ) +94,15KNm 3
4,75
2EI2
NOEUD I: MMN= ( 2θM + θN ) −94,15KNm
4,75
2EI1 NOEUD N:
MIE= ( 2θI + θE )
3
2EI1
2EI1 MNJ= ( 2θN + θJ )
MIM= ( 2θI + θM ) 3
3
2EI1
2EI2 MNR= ( 2θN + θR )
MIJ= ( 2θI + θJ ) −94,15KNm 3
4,75
2EI2
NOEUD J: MNM= ( 2θN + θM ) +94,15KNm
4,75
2EI1 2EI2
MJF= ( 2θJ + θF ) MNO= ( 2θN + θO ) −94,15KNm
3 4,75
2EI1
MJN= ( 2θJ + θN ) NOEUD O:
3
2EI1
2EI2 MOK= ( 2θO + θK )
MJI= ( 2θJ + θN ) +94,15KNm 3
4,75
2EI1
2EI2 MOS= ( 2θO + θS )
MJK= ( 2θJ + θK ) −94,15KNm 3
4,75
2EI2
NOEUD K: MON= ( 2θO + θN ) +94,15KNm
4,75
2EI1 2EI2
MKG= ( 2θK + θG ) MOP= ( 2θO + θP ) −94,15KNm
3 4,75
2EI1
MKO= ( 2θK + θO ) NOEUD P:
3
2EI1
2EI2 MPL= ( 2θP + θL )
MKJ= ( 2θK + θJ ) +94,15KNm 3
4,75
2EI1
2EI2 MPT= ( 2θP + θT )
MKL= ( 2θK + θL ) −94,15KNm 3
4,75
2EI2 2EI1
MPO= ( 2θP + θO ) +94,15KNm MUY= ( 2θU + θY )
4,75 3
2EI2
NOEUD Q: MUV= ( 2θU + θV ) −94,15KNm
4,75
2EI1
MQM= ( 2θQ + θM ) NOEUD V:
3
2EI1 2EI1
MQU= ( 2θQ + θU ) MVR= ( 2θV + θR )
3 3
2EI2 2EI1
MQR= ( 2θQ + θR ) −94,15KNm MVZ= ( 2θV + θZ )
4,75 3
2EI2
NOEUD R: MVU= ( 2θV + θU ) +94,15KNm
4,75
2EI1
MRN= ( 2θR + θN ) 2EI2
( 2θR + θS ) −94,15KNm
3 MRS=
4,75
2EI1
MRV= ( 2θR + θV ) NOEUD W:
3
2EI2 2EI1
MRQ= ( 2θR + θQ ) +94,15KNm MWS= ( 2θW + θS )
4,75 3
2EI2 2EI1
MRS= ( 2θR + θS ) −94,15KNm MWA1= ( 2θW + θA1 )
4,75 3
2EI2
NOEUD S: MWV= ( 2θW + θV ) +94,15KNm
4,75
2EI1
MSO = ( 2θS + θO ) 2EI2
( 2θW + θS ) −94,15KNm
3 MWX=
4,75
2EI1
MSW= ( 2θS + θW ) NOEUD X:
3
2EI2 2EI1
MSR= ( 2θS + θR ) +94,15KNm MXT= ( 2θX + θT )
4,75 3
2EI2 2EI1
MST= ( 2θS + θT ) −94,15KNm MXB1= ( 2θX + θB1 )
4,75 3
2EI2
NOEUD T: MXW= ( 2θX + θW ) +94,15KNm
4,75
2EI1
MTP= ( 2θT + θP ) NOEUD Y:
3
2EI1 2EI1
MTX= ( 2θT + θX ) MYU= ( 2θY + θU )
3 3
2EI2 2EI2
MTS= ( 2θT + θS ) +94,15KNm MYZ= ( 2θY + θZ ) −54,48KNm
4,75 4,75
NOEUD U: NOEUD Z:
2EI1 2EI1
MUQ= ( 2θU + θQ ) MZV= ( 2θZ + θV )
3 3
2EI2
MZY= ( 2θZ + θY ) +54,48KNm
4,75
2EI2
MZA1= ( 2θZ + θA1 ) −54,48KNm
4,75
NOEUD A1:
2EI1
MA1W= ( 2θA1 + θW )
3
2EI2
MA1Z= ( 2θA1 + θZ ) +54,48KNm
4,75
2EI2
MA1B1= ( 2θA1 + θB1 ) −54,48KNm
4,75
NOEUD B1:
2EI1
MB1X= ( 2θB1 + θX )
3
2EI2
MB1A1= ( 2θB1 + θA1 ) +54,48KNm
4,75
En formant le système des équations et en 𝛉𝐍 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟑

utilisant Excel pour résoudre ce système
𝛉𝐎 =0,000299
d’équation nous trouvons les valeurs
suivantes : 𝛉𝐏 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟐𝟔𝟔
𝛉𝐀 =0,000396 𝛉𝐐 =0,00𝟐𝟔𝟑𝟒
𝛉𝐁 =1,89 𝛉𝐑 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟐𝟗

𝛉𝐂 =−𝟏, 𝟗 𝛉𝐒 =0,000294
𝛉𝐃 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟒 𝛉𝐓 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟐63
𝛉𝐄 =0,003046 𝛉𝐔 =0,00𝟐671
𝛉𝐅 ==−𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟒 𝛉𝐕 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟐𝟖
𝛉𝐆 =0,000399 𝛉𝐖 =0,000277
𝛉𝐇 =−0,00305 𝛉𝐗 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟐67
𝛉𝐈 =0,002567 𝛉𝐘 =0,002457
𝛉𝐉 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟐𝟕 𝛉𝐙 =−𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟒𝟒
𝛉𝐊 =0,000267 𝛉𝐀𝟏 =0,000436
𝛉𝐋 =−0,00257 𝛉𝐁𝟏 =−0,00246
𝛉𝐌 =0,002656
Les rotations trouvées nous serviront à déterminer les moments au niveau des nœuds en
suite étudier les barres horizontales (poutres) et verticales (colonnes) comme des structures
isostatiques avec moments aux appuis. Les résultats des moments aux nœuds sont :
MAA0 =7,16KNm MBF =-1,63KNm MCD =-28,07KNm
MAE =17,35KNm MBC =-26,78KNm MDD0 =-7,16KNm
MAB =-24,51KNm MCC0 =-0,34KNm MDC =24,51KNm
MBB0 =0,34KNm MCB =26,78KNm MDH =-17,35KNm
MBA =28,07KNm MCG =1,63KNm MEA =29,32KNm

MEI =39,14KNm MLH =-36,97KNm MSO =4,01KNm
MEF =-68,46KNm MLP =-35,21KNm MSW =3,91KNm
MFB =-3,52KNm MLK =72,18KNm MSR =95,47KNm
MFJ =-4,81KNm MMI =35,61KNm MST =-103,39KNm
MFE =104,29KNm MMQ =35,91KNm MTP =-103,44KNm
MFG =-95,95KNm MMN =-71,53KNm MTX =-35,61KNm
MGC =3,52KNm MNJ =-3,91KNm MTS =-35,92KNm
MGK =4,81KNm MNR =-4,03KNm MUQ =36,05KNm
MGF =95,95KNm MNM =103,44KNm MUY =35,25KNm
MGH =-104,29KNm MNO =-95,50KNm MUV =-71,30KNm
MHD =-29,32KNm MOK =3,91KNm MVR =-3,83KNm
MHL =-39,14KNm MOS =4,03KNm MVZ =-4,47KNm
MHG =68,46KNm MON =95,50KNm MVU =103,70KNm
MIE =36,97KNm MOP =-103,44KNm MVW =95,40KNm
MIM =35,21KNm MPL =-35,61KNm MWS =3,83KNm
MIJ =-72,18KNm MPT =-35,92KNm MWA1 =4,47KNm
MJF =-4,21KNm MPO =71,53KNm MWV =95,40KNm
MJN =-3,76KNm MQM =35,82KNm MWX =-103,70KNm
MJI =103,32KNm MQU =35,88KNm MXT =-36,05KNm
MJK =-95,35KNm MQR =-71,70KNm MXB1 =-35,25KNm
MKG =4,21KNm MRN =-4,01KNm MXW =71,30KNm
MKO =3,76KNm MRV =-3,91KNm MYU =34,28KNm
MKJ =95,35KNm MRQ =103,39KNm MYZ =-34,28KNm
MKL =-103,33KNm MRS =-95,47KNm MZV =-5,19KNm
MZY =61,63KNm
MZA1 =-56,44KNm MA1Z =56,44KNm MB1X =-34,28KNm
MA1W =5,19KNm MA1B1 =-61,63KNm MB1A1 =34,28Nm
4.8 CALCUL DES EFFORTS NORMAUX, EFFORTS TRANCHANTS ET
MOMENTS EN TRAVEE
4.8.1. EFFORT TRANCHANTS ET MOMENTS EN TRAVEE DES POUTRES

Soit la poutre ci-dessous :
MA MB
Nous avons :
MA −MB qu x l
 TAB = +
l 2
MB −MA qu x l
 TBA = +
l 2
TAB 2
 Mmax = - TAB
2 x qu
Ainsi ; en appliquant ces formules, nous trouvons :
TRAVEE EFFORT TRANCHANT EN KN MOMENT EN KNm

AB 33,1417763
AB BA 34,6407237 13,97
BC 33,89125
BC CB 33,89125 13,47
CD 34,6407237
CD DC 33,1417763 13,97
EF 111,387342
EF FE 126,473658 55,42
FG 118,9305
FG GF 118,9305 45,28
GH 126,473658
GH HG 111,387342 55,42
IJ 112,372605
IJ JI 125,488395 53,90
JK 118,9305
JK KJ 118,9305 45,88
KL KL 125,488395 53,90
LK 112,372605
MN 112,212605
MN NM 125,648395 54,19
NO 118,9305
NO ON 118,9305 45,73
OP 125,648395
OP PO 112,212605 54,19
QR 112,258921
QR RQ 125,602079 54,13
RS 118,9305
RS SR 118,9305 45,76
ST 125,602079
ST TS 112,258921 54,13
UV 112,109447
UV VU 125,751553 54,19
VW 118,9305
VW WV 118,9305 45,83
WX 125,751553
WX XW 112,109447 54,19
YZ 63,0539303
YZ ZY 74,5697197 34,33
ZA1 68,811825
ZA1 A1Z 68,811825 25,27
A1B1 74,5697197
A1B1 B1A1 63,0539303 34,33
4.8.2EFFORTS TRANCHANTS ET MOMENT DES COLONNES
N° TRAVEE EFFORT TRANCHANT EN KN

AO -7,16
1 AA0 A 7,16
A -15,56
2 AE E 15,56
E -25,37
3 EI I 25,37
4 IM I -23,61
M 23,61
M -23,91
5 MQ Q 23,91
Q -23,98
6 QU U 23,98
U -23,18
7 UY Y 23,18
BO -0,34
8 BBO B 0,34
B 1,72
9 BF F -1,72
F 3,01
10 FJ J -3,01
J 2,56
11 JN N -2,56
N 2,68
12 NR R -2,68
R 2,58
13 RV V -2,58
V 3,22
14 VZ Z -3,22
CO 0,34
15 COC C -0,34
C -1,72
16 CG G 1,72
G -3,01
17 GK K 3,01
K -2,56
18 KO O 2,56
O -2,68
19 OS S 2,68
S -2,58
20 SW W 2,58
W -3,22
21 WA1 A1 3,22
D0 7,16
22 D0D D -7,16
D 15,56
23 DH H -15,56
H 25,37
24 HL L -25,37
L 23,61
25 LP P -23,61
P 23,91
26 PT T -23,91
T 23,98
27 TX X -23,98
X 23,18
28 XB1 B1 -23,18
4.8.3. EFFORTS NORMAUX

4.8.3.1. Efforts normaux des poutres
L’effort normal dans une poutre sur un nœud vaut la somme des
efforts tranchants des colonnes sur le même nœud.
Ex : NAB = TA0A + TAE
EFFORT NORMAL DES POUTRES

N
POUTRES EFFORT EN Kn
1 AB -22,72
2 EF -40,93
4 IJ -94,67
5 MN -47,52
6 QR -47,89
7 UV -47,15
8 YZ -23,18
9 BC 1,38
10 FG 4,72
11 JK 5,56
12 NO 5,27
13 RS 5,26
14 VW 5,8
15 ZA1 3,22
16 CD -1,38
17 GH -4,72
18 KL -5,56
19 OP -5,24
20 ST -5,26
21 WX -5,8
22 A1B1 -3,22
4.8.3.2. Efforts normaux des colonnes
L’effort normal dans une colonne sur un nœud vaut la somme des
efforts tranchants des poutres sur le même nœud.
NYU = TYZ
NUQ = NYU + TUV
EFFORT NORMAL DES COLONNES

N
COLONNE EFFORT EN Kn
1 Y 63,05
2 U 175,16
3 Q 287,42
4 M 399,63
5 I 512,01
6 E 623,39
7 A 656,54
8 Z 143,38
9 V 388,06
10 R 632,60
11 N 877,17
12 J 1121,59
13 F 1366,99
14 B 1435,53
15 A1 143,38
16 W 388,06
17 S 632,60
18 O 877,17
19 K 1121,59
20 G 1366,99
21 C 1435,53
22 B1 63,05
23 X 175,16
24 T 287,42
25 P 399,63
26 L 512,01
27 H 623,39
28 D 656,54
DIAGRAMMES DES EFFORTS INTERIEURS

1. EFFORT NORMAL
1. MOMENT FLECHISSANT
2. EFFORT TRANCHANT
4.9. CALCUL DES ARMATURES
4.9.1POUTRES TRANSVERSALES
Partant du calcul du portique effectué ci haut, nous remarquons que notre portique a des
moments max et des moments min sur des points qui nous permettront de calculer la
section d’armatures.
Pour la longrine
 En travée
Mmax =13,97KNm
Mmin =13,46KNm
 Aux appuis
Mmax =28,07KNm
Mmin =24,51KNm
Calcul des armatures longitudinales
Pour les moments max

Mu 13,97
μu= = =0,01 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1,15 X 0,4052
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,01 )= 0,01
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,35856m

Mu 0,05093
Au = = =
fsuZu 348 X 0,35423
AS =1,12 cm2 soit 4HA8 (2,01 cm2 )
 Aux appuis
Mmin =28,07KNm

Mu 28,07
μu= = =0,02 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1,15 X 0,4052
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,02 )= 0,03
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,355568m

Mu 28,07
Au = = = 5,60cm2 soit 4HA10 (3,14 cm2)
fsuZu 348 X O,35568
Pour les moments min
 En travée

Mu 13,46
μu= = =0,01 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1,15 X 0,4052
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,01 )= 0,01
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,35856m

Mu 0,05093
Au = = =
fsuZu 348 X 0,35423
AS =1,08 cm2 soit 4HA8 (2,01 cm2 )
 Aux appuis
Mmin =24,51KNm

Mu 24,51
μu= = =0,01 < 0,186 (PIVOT A)
fbu bd2 11,33 X 1,15 X 0,4052
αu =1,25(1-√1 − 2μu )=1,25(1-√1 − 2 X 0,01 )= 0,01
Zu = (1- 0,4αu ) d =0,35856m

Mu 24,51
Au = = = 1,96cm2 soit 4HA10 (3,14 cm2)
fsuZu 348 X O,35856
Pour l’habitation
 En travée
Mmax =55,42KNm
Mmin =45,28KNm
 Aux appuis
Mmax =104,29KNm
Mmin =68,46KNm
Calcul des armatures longitudinales
 En travée
μu =0,03
αu =0,04
Zu =0,35424
Au =4,49cm2 soit 6HA10 (4,71 cm2)
 Aux appuis
μu =0,06
αu =0,08
Zu =0,35848
Au =8,60 soit 8HA12 (9,05 cm2)
 En travée
μu =0,0 3
αu =0,04
Zu =0,35424
Au =3,67cm2 soit 5HA10 (3,93 cm2)
 Aux appuis
μu =0,04
αu =0,05
Zu =0,3528
Au =5,58 soit 6HA10 (6,79 cm2)
Pour la terrasse
 En travée
Mmax = 34,33KNm
Mmin =25,27KNm
 Aux appuis
Mmax =61,63KNm
Mmin =34,28KNm
Calcul des armatures
 En travée
μu =0,02
αu =0,03
Zu =0,35568
Au =2,77cm2 soit 5HA10 (3,93 cm2)
 Aux appuis
μu =0,04
αu =0,05
Zu =0,3528
Au =5,02 soit 5HA12 (5,65 cm2)
 En travée
μu =0,01
αu =0,01
Zu =C
Au =2,02cm2 soit 3HA10 (2,36 cm2)
 Aux appuis
μu =0,02
αu =0,03
Au =3,39 soit 3HA12 (3,39 Cm2)
Calculs des armatures transversales
Effort tranchant
L’effort tranchant ultime : T = 126,47KN
L’effort tranchant Vu = T = 126,47KN ; d = 0,36m

𝑉𝑢 126,47
Contrainte tangentielle ultime : τu = = = 1756,53KN/m2
𝑏0 𝑋 𝑑 0,20 𝑋 0,36
Pour le cas où la fissuration est peu préjudiciable, nous avons :
Contrainte tangentielle limite :

0,20 𝑋 𝑓𝑐28 0,20 𝑋 20

𝜏̅ ≤ min ( = = 2,67MPa ; 5MPa)
γb 1,5
τu< 𝜏̅ → 1756,53KN/m2 < 2670KN/m2 : Pas des barres relevées
Dispositions constructions
Le diamètre des barres transversales :

𝑏0 20 𝑑
∅t ≤ min ( = = 2 cm ; = 1,03 cm ; ∅L = 1,2 cm)
10 10 35
∅L = 6mm
L’espacement max : St ≤ min {0,9d =0,9 x 36 = 32,4 cm et 40 cm} = 20 cm

St
Sto = = 10 cm
2
4.10. POTEAUX
La structure étant composée de plusieurs poteaux, nous calculerons les armatures du
poteau le plus sollicité de chaque niveau en termes d’efforts normaux et nous
uniformiserons le résultat pour tous les autres poteaux du niveau considéré. Dans le but de
simplifier et uniformiser le calcul et bien plus encore dans le but de faciliter la mise en
œuvre.
Ainsi donc nous nous intéresserons aux efforts normaux de poutres transversales trouvées
aux portiques, aux efforts normaux engendrés par les poutres longitudinales les du poteau
considéré ainsi que le poids propre du poteau.
Ainsi donc, on résume cela par la formule suivante : N = Npl + Npt + Pp ;
Avec :
- Pp : Poids propre du poteau

- Npl : Effort normal engendré par la poutre longitudinale
- Npt : Effort normal de la poutre transversale trouvé au portique.
N.B : Pour tous les niveaux PP=0,30 x 0,3 x19,5 x 25 x 1,35 = 59,23 KN sauf le pour le Fux
dont PP=0,30 x 0,45 x 1 x 25 x 1,35 = 4,56KN
Ainsi donc nous avons pour chaque niveau :
Npt en
POTEAU Npl en kN kN pp en kN Nu en kN
POTEAU N°6 141,24 143,38 9,11 293,73
POTEAU N°5 244,12 388,06 18,22 791,64
POTEAU N°4 488,24 632,60 27,33 1289,41
POTEAU N°3 732,36 877,17 36,44 1787,21
POTEAU N°2 976,48 1121,59 45,55 284,86
POTEAU N°1 1220,6 1367 54,66 2783,5

POTEAU N°0 1464,72 1435,53 68,325 3074,19
Poteau du niveau 6
Notre poteau travail en compression simple
Nous nous ne nous n’intéresserons qu’à la colonne la plus chargée,
 Nu = 293,73 KN
 Fc28 = 20 Mpa
400
 Acier Fe400 ; = 348 Mpa
1,15
 Enrobage 2 cm
 l= 3 m
Ainsi donc
Avec lf = 0,7 x 3 m = 2,1 m
Br = (30- 4) x (30-4) = 676 cm2 = 0,0676 m2
Section calculée
√12 √12
l= 𝑥 𝑙𝑓 = 𝑥 210 = 24,25 < 50
𝑎 30
0,85 24,25 2
a= avec 𝛽 = 1 + 0,2 ( ) = 1,0960 ≈ 1
𝛽 35
0,85
a= = 0,85
1
𝑁𝑢 𝑓𝑐28 𝛾 1,43612 25 1,15
As ≥ [ – Br. ] 𝑎= [ – 0,1476. ] =- 0,9978 < 0
𝛼 0,9 𝑥 𝛾𝑏 𝑓𝑒 0,85 1,35 348
As < 0 : Le béton est surabondant, il faut prévoir une armature minimale :
4cm2/m de périmètre de B
Asmin = Max
𝐵
0,2
100
Périmètre de B = (0,30 + 0,30) x 2 = 1,2 m
→ 1,2 x 4 cm2 = 4,8 cm2
0,2 𝑥 ( 30 𝑥 30 )
= 1,8 cm2
100
D’où nous retenons 4,8 cm2 comme section d’armatures soit 6HA12 ( 6,79
cm2)
Poteau du niveau 5
Notre poteau travail en compression simple
Nous nous ne nous n’intéresserons qu’à la colonne la plus chargée,
 Nu = 791,64 KN
 Fc28 = 20 Mpa
400
 Acier Fe400 ; = 348 Mpa
1,15
 Enrobage 2 cm
 l= 3 m
Ainsi donc
Avec lf = 0,7 x 3 m = 2,1 m
Br = (30- 4) x (30-4) = 676 cm2 = 0,0676 m2
Section calculée
√12 √12
l= 𝑥 𝑙𝑓 = 𝑥 210 = 24,25 < 50
𝑎 30
0,85 24,25 2
a= avec 𝛽 = 1 + 0,2 ( ) = 1,0960 ≈ 1
𝛽 35
0,85
a= = 0,85
1
𝑁𝑢 𝑓𝑐28 𝛾 1,43612 25 1,15
As ≥ [ – Br. ] 𝑎= [ – 0,1476. ] =- 0,9998 < 0
𝛼 0,9 𝑥 𝛾𝑏 𝑓𝑒 0,85 1,35 348
As < 0 : Le béton est surabondant, il faut prévoir une armature minimale :
4cm2/m de périmètre de B
Asmin = Max
𝐵
0,2
100
Périmètre de B = (0,30 + 0,30) x 2 = 1,2 m
→ 1,2 x 4 cm2 = 4,8 cm2
0,2 𝑥 ( 30 𝑥 30 )
= 1,8 cm2
100
D’où nous retenons 4,8 cm2 comme section d’armatures soit 6HA12 ( 6,79
cm2)
Poteau du niveau 4
Sachant que :
 Nu= 1289,41kN
 Mu =4,03 kNm
 b= 0,30 m
 h= 0,30 m
 d= 0,30 – 0,02 = 0,28 m
Calculs
M 4,03
- e1 = = = 0,003 m
N 1289,41
3lf²
- e2 = (2+ ∝ ∅)avec α = 2 et θ = 0,5 et lf = 0,7. lO = 0,7.3m = 2,1 m.
10000h
3.2,12
D’où e2 = (2 + 0,5.2) = 0,011 m.
10000 x 0,30
L 300
- ea = max {2cm; } = max {2cm; } = max{2cm; 1,2 cm} = 2 cm.
250 250
Ainsi e = 0,003 m + 0,011m + 0,02 m = 3,4 Cm
Nbmax = b x h x fbu = 0,3 x 0,3 x 11330 = 1019,7 kN
Nu 1289,41
Calcul du coefficient de remplissage :ψ1 = = = 1,26 > 0,81
Nbmax 1019,7
e
D’où on calcul x ; χ = 1,32[0,4 − (0,4 − ξ)ψ1 ] où ξ =
h
0,034
Ainsi, ξ = = 0,113 par conséquent x = 1,32 x [0,4 – (0,4 – 0,113) x 1,26]= 0,05 <
0,3
0,19 ; la section est partiellement comprimée il n’y a pas besoin d’aciers inférieur As, mais
seulement d’aciers supérieur As’Les aciers supérieurs As’ se calculent de la manière
suivante: On calcule la contrainte de compression de ces aciers:
fe
Avec des HA fe=400MPa,σ′sc = = 348 MPa
γs
Avec des HA fe =500MPa

fe
Si X ≥ 0,004 : σ′sc = = 435 MPa
γs
Si X < 0,004 : σ′sc = 400 + 526√ χ MPa
Nu–(1 – χ)bhfbu
As’=
σ′sc
As = 0
As’= 8,75 cm2 soit 8HA12 (9,05 cm2)
Poteau du niveau 3
Sachant que :
 Nu = 1787,21kN
 Mu = 3,91KNm
 b= 0,30 m
 h= 0,30 m
 d= 0,30 – 0,02 = 0,28 m
Calculs
M 3,91
- e1 = = = 0,002 m
N 1787,21
3lf²
10000h
3.2,12
D’où e2 = (2 + 0,5.2) = 0,011 m.
10000 x 0,30
L 300
250 250
Ainsi e = 0,002 m + 0,011m + 0,02 m = 3,3 Cm
Nu 1787,21
Nbmax 1019,7
e
h
0,033
Ainsi, ξ = = 0,11 par conséquent x = 1,32 x [0,4 – (0,4 – 0,11) x 1,75]= –0,14 < 0,19 ;
0,3
la section est partiellement comprimée et il n’y a pas besoin d’aciers inférieur As, mais
seulement d’aciers supérieur As’Les aciers supérieurs As’ se calculent de la manière
suivante:On calcule la contrainte de compression de ces aciers:
fe
γs

fe
Si X ≥ 0,004 : σ′sc = = 435 MPa
γs
As’=17,55 cm2 soit 9HA16 (18,09 cm2)
As = 4,51 cm2 soit 4HA12 (4,52 cm2)
Poteau du niveau 2
Sachant que6 :
 Nu=2284,86KN
 Mu = 4,81KNm
 b= 0,30 m
 h= 0,30 m
 d= 0,30 – 0,02 = 0,28 m
Calculs
M 4,81
- e1 = = = 0,0021 m
N 2284,86
3lf²
10000h
3.1,8552
D’où e2 = (2 + 0,5.2) = 0,011 m.
10000 x 0,30
L 300
250 250
Ainsi e = 0,0021 m + 0,011m + 0,02 m = 3,31Cm
Nu 2284,86
Nbmax 1019,7
e
h
0,0331
Ainsi , ξ = = 0,1103 par conséquent x = 1,32 x [0,4 – (0,4 – 0,1103) x 2,24]= −0,33 <
0,30
0,19 ; la section est partiellement comprimée et il n’y a pas
besoin d’aciers inférieur As, mais seulement d’aciers supérieur As’
Les aciers supérieurs As’ se calculent de la manière suivante:
On calcule la contrainte de compression de ces aciers:

fe
γs
fe
Si X ≥ 0,004 : σ′sc = = 435 MPa
γs
As’=26,54 cm2 soit 9HA20 (28,28 cm2)
As = 9,82 cm2 soit 9HA12 (10,18 cm2)
Poteau du niveau 1
Sachant que :
 Nu= 2783,5 kN ;
 MFB = 3,52KNm
 b= 0,30 m
 h= 0,30 m
 d= 0,30 – 0,02 = 0,28 m
Calculs
M 3,52
- e1 = = = 0,0013 m
N 2783,5
3lf²
10000h
3.2,12
D’où e2 = (2 + 0,5.2) = 0,011 m.
10000 x 0,30
L 300
250 250
Ainsi e = 0,0013 m + 0,011m + 0,02 m = 3,23 Cm
Nu 2783,5
Nbmax 1019,7
e
h
0,0323
Ainsi , ξ = = 0,108 par conséquent x = 1,32 x [0,4 – (0,4 – 0,108) x 2,73]= –0,52 <
0,30

fe
γs

fe
Si X ≥ 0,004 : σ′sc = = 435 MPa
γs
As’= 35,28 cm2 soit 10HA22 (38,01cm2)
As = 15,40 cm2 soit 8HA16 (16,08 cm2)
Poteau du niveau 0
Sachant que :
 Nu= 3072,99 kNm ;

 MBB’ = 0,34KNm
 b= 0,30 m
 h= 0,30 m
 d= 0,30 – 0,02 = 0,28 m
Calculs
M 0,34
- e1 = = = 0,0001 m
N 3072,99
3lf²
10000h
3.0,72
D’où e2 = (2 + 0,5.2) = 0,011 m.
10000 x 0,30
L 100
250 250
Ainsi e = 0,0001 m + 0,011m + 0,02 m = 3,11 Cm
Nu 3072,99
Nbmax 1019,7
e
h
0,0311
Ainsi , ξ = = 0,104 par conséquent x = 1,32 x [0,4 – (0,4 – 0,104) x 3,01]= –0,65<
0,30

fe
Avec des HA fe=400MPa,σ′sc =
γs
As’= 40,06 cm2 soit 9HA20 (44,18 cm2)
As = 18,94 cm2 soit 10HA16 (20,11 cm2)
 Armatures transversales
Le rôle de ces armatures est d’empêcher le flambement des armatures

longitudinales.
Le diamètre ∅𝑡 est au moins égal à la valeur normalisée la plus proche du tiers du

1
diamètre des armatures longitudinales qu’elles maintiennent (∅𝑡 ≥ ∅𝑙 ) et ∅𝑙 = le
3
diamètre minimal des armatures longitudinales.
Leur espacement st est au plus égal à :

St ≤ min {15∅𝑙 ; 40 cm; b + 10 cm}
Elles sont disposées en cours successifs normaux à l’axe longitudinal du poteau.
 Poteaux des niveaux 0,2

Choix du diamètre
20
∅𝑙 = 20 mm → ∅𝑡 ≥ soit ∅𝑡 = 6 mm
3
𝐄𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭
St ≤ min ( 15∅𝑙 ; 40 cm ; b + 10 cm) = min (30 cm ; 40cm ; 40 cm)
D’où St = 30 cm.
 Poteaux des niveaux 1
Choix du diamètre
22
∅𝑙 = 22 mm → ∅𝑡 ≥ soit ∅𝑡 = 8 mm
3
St ≤ min ( 15∅𝑙 ; 40 cm ; b + 10 cm) = min (3,3 cm ; 40cm ; 40 cm)
D’où St = 33,3 cm.
 Poteaux des niveaux 3
Choix du diamètre
16
∅𝑙 = 16 mm → ∅𝑡 ≥ soit ∅𝑡 = 6 mm
3
D’où St = 24 cm.
 Poteaux des niveaux 4,5,6
Choix du diamètre
12
∅𝑙 = 12 mm → ∅𝑡 ≥ soit ∅𝑡 = 6 mm
3
D’où St = 18 cm.
D’où St = 15 cm.
CHAPITRES 5. CALCUL DE LA FONDATION

5.1. FONDATIONS
5.1.1 GENERALITES
5.1.1.1 Définition
Une fondation se définit comme élément d’un ouvrage qui assure la transmission et la
répartition des charges de cet ouvrage dans le sol (poids propre du bâtiment, forces
climatiques et surcharges liées à son utilisation).
Les fondations d’un bâtiment représentent un enjeu essentiel de son architecture, car elles
forment la partie structurelle qui s’oppose au tassement et aux infiltrations. Selon la
capacité portante, les forces mises en jeu et les tassements admissibles, le constructeur
choisira une solution du type fondation superficielle, semi-profonde ou profonde, qui
diffèrent par leur géométrie et leur fonctionnement.
En dernier recours, si le sol en place ne possède pas les qualités suffisantes pour qu'on
puisse y fonder l'ouvrage, des techniques de renforcement des sols sont utilisables.
5.1.1.2 Type des fondations
Les fondations varient selon la qualité du sol sur lequel le bâtiment doit être implanté, ainsi
que selon la nature et la taille du bâtiment. Il est fortement recommandé que ce sol soit de
bonne portance et peu sujet au tassement. L’ingénieur chargé de l'étude du type de
fondation et du niveau d'assise d'un ouvrage est un ingénieur géotechnicien.
Il existe quatre catégories de fondations :
• Les fondations superficielles
Lorsque les couches de terrain capables de supporter l'ouvrage sont à faible profondeur : on
a les semelles isolées sous poteaux, les semelles filantes sous murs, et les radiers.
• Les fondations profondes
Lorsque les couches de terrain capables de supporter l'ouvrage sont à une grande
profondeur : puits, pieux
• Les fondations spéciales
Colonnes ballastées : Il s'agit de colonnes de pierres ou de graves ciments que l'on intègre
dans le sol et sous des semelles isolées par exemple.
• Les fondations surfaciques ou radiers

L'emploi d'un radier se justifie lorsque la contrainte admissible à la compression du sol est
faible, que le bon sol est situé en trop grande profondeur, les autres types de fondations
transmettraient au sol des contraintes trop élevées, l'aire totale des semelles est supérieure
à la moitié de l'aire du bâtiment, les charges apportées par l'ensemble du bâtiment ne
risque pas d'entraîner des tassements différentiels incompatibles.
Le ferraillage d'un radier est particulier, les aciers tendus se situent en partie haute de la
dalle, les points d'appuis deviennent les murs, les longrines de redressement (situées au
droit des ouvertures) et les longrines.
Il existe quatre types de radiers :
-Le radier dalle plate (le plus courant)
-Le radier nervuré
-Le radier champignon sous poteaux
-Le radier voûte.
Selon la hauteur d'encastrement (D), c'est-à-dire l'épaisseur minimale des terres qui se
trouvent au-dessus de la base de la fondation, et la largeur de la base (B), on peut définir les
fondations comme étant :
-superficielle si D < 1,5.B
-semi-profondes si 1,5.B < D < 5.B
-profondes si D > 5.B
5.1.1.3. FACTEURS DE CHOIX DU TYPE DE FONDATION
Le choix à faire entre le les différents types de fondation (semelles isolées, radier général,
pieux, etc.) dépend essentiellement de la contrainte admissible du sol. Lorsque les couches
de terrain susceptibles de supporter l’ouvrage sont à une faible profondeur, on réalise des
fondations superficielles ; lorsque ces couches sont à une grande profondeur, on réalise des
fondations profondes qui peuvent prendre appui sur une couche résistante ou flotter dans
un terrain peu résistant. Nous pouvons aussi citer d’autres facteurs comme :
 La nature de l’ouvrage
 La portance du sol ;
 Le cout des fondations ;
 Le site sur lequel on doit fonder ;
 La nature du terrain.
5.1.2. PRÉ DIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE

Soient A et B les dimensions transversales de notre semelle de forme rectangulaire ;
respectivement sa longueur et sa largeur qui sont déterminées par les relations suivantes :
b Nu a Nu a b
B≥√ x etA ≥ √ x oùA = xBetB = xA
a σsol b σsol b a
-D’après les données géotechnique σsol = 0,64Mpa; On sait que Nu=3072,99KN
0,30m 3072,99KN 0,30m 3072,99KN

B≥√ x = 2,19 m et A ≥ √ x = 2,19 m.
0,30m 640KN 0,30m 640KN
m2 m2
Ainsi on fixe B = 2,2 m et A = 2,2m.

2,2−0,30 2,2−0,30
On a d= max [ ; ] ≈ 0,475m
4 4
H sera alors égal à :h = d + 5 cm = 47,5cm + 5cm = 52,5 cm ou 0,525m

5.1.3. CALCUL DES ARMATURES

Pou = Nu + V
Avec V=P où P = poids des terres et des debords de la semelle
Poids des terres=[(2,2 x 2,2) – (0,3–0,3) x 18 x 1,35 x 1,5]=176,418KN
Poids des débords de la semelle=2,2 x 2,2 x 0,3 x 25 x 1,35 =49,005KN
V= 176,418KN + 49,005KN = 225,423KN
Pou = 3072,99 KN + 225,423 KN = 3298,413 KN.
-La section parallèle au côté a :
Pou (A − a) 3298,413KN(2,2m − 0,3m)

−Asa ≥ ≥ ≥ 47,39 cm2 soit 10HA25 ( cm2 ).
8da σs 348000KN
8.0,475m.
m2
-La section parallèle au côté b :
Pou (B − b) 3298,413N(2,2m − 0,3m)

−Asb ≥ ≥ ≥ 47,39cm2 soit 10HA25 ( cm2 ).
8db σs 348000KN
8.0,475m.
m2
Chapitre 6. MUR DE SOUTENEMENT

6.1. DEFINITION
On appelle mur de soutènement un élément de construction qui est destiné à prévenir
l’éboulement ou glissement d’un talus raide.
Nous distinguons deux grandes catégories des murs :
 Les Murs Rigides ainsi que les murs souples.

Dans les catégories des murs rigides nous distinguons :
 Les murs poids qui ne résistent que par leurs propres poids.
 Les murs cantilevers en béton Armé qui résistent que par son encastrement
sur la semelle.
Dans les catégories des murs souples nous distinguons : les palplanches, les parois
modulées de grande hauteur.
Dans notre travail nous portons notre choix sur le mur cantilever en Béton
armé.
6.2. PRE DIMENSIONNEMENT

Le calcul complet d’un mur de soutènement est une œuvre assez laborieuse, le
dimensionnement de l’ouvrage et ses vérifications demandent une succession de calculs
longs et itératifs raison pour laquelle pour arriver de façon la plus rapide aux bons
résultats, nous pré dimensionnons de manière la plus juste les caractéristiques
géométriques du mur et nous ferons la vérification à la fin.
NB : Notre mur de soutènement est en Béton Armé

H 450
eo = = = 18,75 cm ; nous adoptons eo = 20 cm > 15 cm
24 24
 e1 ∈ [0,08 H ; 0,12 H] = [36 cm ; 54] ; nous adoptons e1 = 45 cm

 e2 = e1 = 45 cm
 b1 ∈ [0,08 H ; 0,2 H] = [36 cm ; 90] ; nous adoptons b1 = 70 cm
 b ∈ [0,25 H ; 0,6 H] = [112,5 cm ; 270 cm] ; nous adoptons b = 200 cm
 Etant donné que la stabilité impose la majoration de la base b.
→ b = 200 x 1,15 = 230 cm.
b2=230-70-45=115cm
6.3. CALCULS DES CONTRAINTES

π ∅
Avec ∅= 30° ; ka = tg2( - ) = 0,333
4 2
6.3.1. CONTRAINTES HORIZONTALES (𝝈𝒉 )

 Pour les charges d’exploitation : σh = kaσv = ka x 0 = 0
 Pour les terres à l’arrière du mur : σh = kaσγ = 0,333 x (18 kN/m3 x 4,50m) = 26,973
kN/m
6.3.2. CONTRAINTES VERTICALES (𝝈𝒗 )

 La contrainte due à la charge d’exploitation : q= 0 ; σv = 0
 La contrainte due au poids des terres : σV = γH = 18 kN/m3 x 4,50m = 81kN/m2.
6.4. CALCULS DES FORCES AGISSANTES

σh x H
 Poussée : ph = =60,69 kN/m
2
 Poids des terres en arriere du mur : Pt1 = b2 x H1 x γ = 83,835 kN/m
(0,7+0,9 )
 Poids des terres en avant du mur : Pt2 = x 1,05 x 18 = 15,12 kN/m
2
 Poids de la semelle : Ps = b x e2 x σb = 2,3 x 0,45 x 25 = 25,875 kN/m
e1+ e0
 Poids du voile : Pv= x H1 x γb = 32,91 kN/m
2
La somme des forces gravitaires vaut : Rv = Σ f = 157,74kN/m
6.5. CALCULS DES BRAS DE LEVIER DES FORCES AGISSANTES

4,5
 Poussée : d1 = = 1,5m
3
1,15
 Poids des terres en arrière du mur : d2 = 0,7 + 0,45 + = 1,725 m
2
0,7
 Poids de terres en avant du mur : d3 = = 0,35 m
2
0,45
 Poids du voile : d4 = 0,7 + = 0,925m
2
2,30
 Poids de la semelle :ds = = 1,15 m
2
6.6. CALCULS DES MOMENTS DES FORCES
6.6.1. MOMENT RENVERSANT

ΣM- = 60,69 x 1,5 = 91,035 kNm/m
6.6.2. MOMENT STABILISANT

ΣM+ = Pt1.d2 + Pt2.d3 + Pvd4 + P5d5 = 83,835 x 1,725 + 15,12 x 0,35 +32,91 x 0,925 + 25,875 x
1,15 = 144,61 + 5,292 + 30,44 + 29,76 = 210,102 kNm/m
6.7. VERIFICATION DE LA STABILITE STATIQUE
6.7.1. VÉRIFICATION AU NON POINÇONNEMENT DU SOL D’ASSISE

 Excentricité de Rv
∑ M+
e= – 1,15 = 0,18 m
RV
b 2,30
 Largeur du noyau central : = = + 0,38 > - 0,12
6 6
D’où Rv passe dans le noyau central
3σmax + σmin
 Contrainte de référence : σréf =
4
RV Mb RV Mb
Avec σmax = + ; σmin = - ;
S I 2 S I 2
M = ∑ 𝑀+ - ∑ 𝑀− = 210,102 – 91,035 =119,067 kNm/m

Lb3
I= , b = 2,30 , L= 1m
12
I= 1,014 m4/m ; s = 2,30 m2/m

𝟏𝟕𝟒,𝟐𝟕 129,744 x 2,30
σmax = + = 68,58 + 117,42 = 203,613 kpa/m
2,30 1,014 x 2
RV Mb
σmin = - = 68,58 -117,42 = 48,84 kpa/m
S I 2
D’où
3σmax + σmin 3x 203,613 + 48,84
σréf = = = 164,92 kpa/m
4 4
𝜎𝑟é𝑓 = 164,92 kpa/m < 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 640kpa D’où il n’ya

pas risquede poinçonnement du sol
6.7.2. Vérification au non renversement du mur

∑ M+ 210,102
Nous devons vérifier que ∑ ≥ 1,5 → = 2,31 > 1,5
M− 91,035
D’où il n’ya aucun risque de renversement
6.7.3. Vérification au non Glissement du mur

∑ RH +C.b
Nous devons avoir : ∑ PH
≥ 1,5
Avec c =o ( cohesion) ; Ph =60,69 kN/m

RH = Rvtg∅ = 157,74 tg 30° = 91,071 KN/m
91,071
Ce qui implique que = 1,501 > 1,5
60,69
D’où il n’ya pas de risque de glissement du mur
6.8. Calculs des sections d’aciers
6.8.1. Armatures du voile

Ce voile sera calculé comme une console considérée encastrée au niveau de la semelle et
recevant une charge répartie triangulaire due à la poussée des terres.
Ainsi donc , le moment d’encastrement vaut :

P H x H3 60,69x 4,05
MA = = = 81,93kNm
3 3
le moment ultime vaut : Mu = 1,35 x MA = 110,60 kNm

Mu 110,60
 Le moment réduit μu = = = 0,06 < 186 pivot A
b.d2 .f bu 1.0,4052 .11330
 Le paramètre de déformation α = 1,25(1 − √1 − 2μu ) = 0,08

 Le bras z = d(1 − 0,4α) = 0,39m.
110,60
 La section d’armatures :As = = 8,11cm2 soit 8HA12 (9,05 cm2)
348000.0,39
6.8.2. ARMATURES DE LA SEMELLE

a) Talon
Nous calculerons les armatures du talon en le considérant comme une console
encastrée sur le voile.
83,835
Pu = 1,35 x ( 1 x 0,45 x 25 + ) = 113,60 kN/m
1,15
Ainsi donc , le moment ultime d’encastrement vaut :

pu l2 113,60 x 1,152
MA = = = 75,118 kNm
2 2
Mu 75,118
b.d2 .f bu 1.0,4052 .11330

 Le bras z = d(1 − 0,4α) = 0,40m.
75,118
 La section d’armatures :As = = 5,44cm2 soit 5HA12 (5,65 cm2)
348000.0,40
b) Patin
Nous considérons la représentation ci-dessous :

L’équilibre des moments autour du nœud A donne :

𝟏𝟓,𝟏𝟐 𝐱 𝟎,𝟑𝟓
MAD + MAO + MAB - =0
𝟎,𝟕
Toute en sachant que MAD= - 75,118 kNm ; MAB = 110,60 kNm
Par conséquent MAO = 27,922 kNm

Mu 27,922
b.d2 .fbu 1.0,4052 .11330

 Le bras z = d(1 − 0,4α) = 0,40m.
12,51
 La section d’armatures :As = = 2,005 cm2 soit 4HA10 (3,14 cm2)
348000.0,40
PLAN D’ARMATURES DE LA SEMELLE

CHAPITRE 7. L’ESCALIER
a. Definition: Un escalier est un ouvrage architectural constitué d’une suite régulière des
marches permettant la circulation verticale dans un bâtiment. Il peut être fait de différents
matériaux entre autre en pierre, en bois, en métal, en béton armé, etc.
b. Terminologie
-Une Volée : est une portion d’escalier constitué des marches et comprise entre deux
plates-formes consécutives (palier)
-Un Palier : est une plate-forme ménagée à l’étage accédant aux portes palières, la plate-
forme intermédiaire s’appelle palier de repos.
-Un Jour : est l’espace vertical laissé par les volées, ou le vide central dans la cage d’escalier.
-Une Echappée : est la hauteur de passage, prise verticalement entre le nez de marche et la
partie inférieure du plancher ou de la volée au-dessus.
-Une Marche : est une surface horizontale sur laquelle on pose le pied. La marche se définit
dimensionnellement par son emmarchement, son giron et sa hauteur, la marche du bas est
la marche de départ, celle du haut est la marche d’arrivée ou marche palière.
-La marche est constituée par :
-Un Nez de marche : est la partie de la marche en saillie sur le nu de la contre marche ;
-Un Collet : est le petit côté d’une marche balancée :
-Une Contre marche : est la partie verticale entre deux marches.
-Une Paillasse : dans le cas des escaliers en béton, elle constitue la dalle en pente intégrant
les marches d’une volée.
-Un Limon : pièce d’appui, poutre qui permet de tenir les marches de l’escalier.
-Une Crémaillère : pièce d’appui, soutenant les marches et les contre marches, suivant
l’angle de l’escalier, souvent plaquée contre le mur d’appui, et se différenciant du limon par
le fait qu’elle est découpée suivant le dessous des marches et l’arrière des contremarches.
-Un Giron : est la distance horizontale entre les nez de deux marches consécutives. Dans le
cas d’escaliers balancés ; le giron se mesure sur la ligne de foudre.
- L’emmarchement : représente la largeur de l’escalier dans le cas des marches non

balancées.
-Une Hauteur de balance : est la distance verticale qui sépare deux nez de marche
successive.
7.1. PRESENTATION DE DIFFERENTES DIMENSIONS

-La cage de l’escalier : D’après la conception de notre immeuble, il a été prévu :
- 4,55m pour la longueur de la cage
- 2 m pour la largeur de la cage
-Notre escalier compte 2 volées :
-Il y a un palier de repos : - de largeur : 2m
- de longueur : 1,50m
-Dimensions pour une volée : - longueur 3,05 cm
-largeur 90 cm
-La hauteur sous plancher : 3m
-Le jour : 0,20m

3m
-La hauteur du plancher au palier de repos : = 1,50m
2
-Marches et contremarche :
-La hauteur des contremarches varie entre 14 et 18cm ; nous la fixons à 15cm ;
150
D’où le nombre de contremarches ; n = = 10 contremarches
15
-Le nombre de marches ; nm = 10˗1 = 9 marches par volée
-Giron : la formule de Blondel donnant la relation entre la hauteur de contremarche et le

giron est donné par : 2h+g = 60 à 64; fixons 60;
2h+g=60 or h=15
2.15+g=64 ⇒ g = 60 − 30 =30 cm
Ainsi pour 9 marches, on a une longueur de L=9× 30 = 270cm

h 15
-La Pente de l’escalier : tgα = = = 0,50 ⇒ α = 26°,6
g 30
-L’épaisseur de la dalle devra vérifier l’inéquation:

1 ′ 1 ′
l ≤e≤ l où l’ est la longueur rabattue. Pour nous, l’ = 270 cm
35 25
Ainsi donc, nous avons :
270 270
≤e≤
35 25
7,71cm ≤ e ≤ 10,8cm; ⇒ 𝐞 = 𝟏𝟎 𝐜𝐦
-La paillasse :
La longueur de la paillasse ; L= √2,702 + 1,502 = √7,29 + 2,25 = 3,09 m
VUE EN PLAN
COUPE
7.2. EVALUATION DES CHARGES SOLLICITANT LA DALLE

a. Surcharge d’exploitation
q= 500kg/m2 = 5kN/m = 5000N/m
b. charges permanentes
 Charge sur la paillasse

o Poids d’une marche
 Revêtement (mortier + carreaux)=0,02(0,15 + 0,30) x 1 x 22 + 0,02(0,15 +
0,30) x 1 x 19 =0,198 + 0,171 = 0,37KN
0,15 x 0,30
 Béton d’un redan :( ) x 1 x 25 = 0,56KN
2
 Dalle( paillasse) : 0,10 x 1 √0,152 + 0,302 x 25 = 0,84N

 Enduit sous paillasse : 0,02 x 1 √0,152 + 0,302 x 21 = 0,14N
D’où la charge totale sur la surface d’une marche est :
0,37KN +0,56KN +0,84KN + 0,14N = 1,91 KN
Ainsi donc, pour 7 marches, nous avons : 1,91 x 9 = 17,19KN
L 270
 La longueur non rabattue : L’ = = = 302 cm = 3,02 m
cosα cos26°,6
Ainsi donc, la charge de la dalle par mètre carré sera :
17,19
g' = = 5,69KN/m2
1m x 3,02
Ainsi, avec la surcharge d’exploitation qui est égale à 5KN/m2.
D’où la charge totale pondérée à considérer dans le calcul de la paillasse est
de l’ordre de :
p = 1,35g’ + 1,5q = 1,35 x 5,69 + 1,5 x 5 = 15,1815 KN/m2
la valeur p’ de p qui fait fléchir la dalle vaut :
p’ = p x cosα = 15,1815 x cos26°, 6 = 13,57 KN/m2
 Charge sur le palier
 Revêtement sur la dalle : 0,04 x 1 x 22 + 0,02 x 1 x 19 =0,88 + 0,38 = 1,26
KN/m
 Poids propre de la dalle : 0,08 x 1 x 25 = 2 KN/m
 Charge d’exploitation : 5KN/ m2
D’où la charge totale pondérée à prendre à considération pour le calcul est de
l’ordre de :
p = 1,35 (1,26 + 2) + 1,5 x 5 = 4,401 + 7,5 = 11,901 KN/m
la dalle étant calculée par une tranche de 1m, on aura donc le chargement suivant :
En se servant de la méthode des trois moments, nous avons :

1
MAlA + 2MB(l1 + l2) + MClC = - ( p1l13 + p2l23)
4
Sachant qu’aux appuis extrêmes les moments sont nuls ; nous avons :
1 [ p1 l3 1 + p2 l3 2 ] 1 [ 12986,50 x 2,173 + 11901 x 1,53 ]
MB =− x = x = -9,14KNm
4 2 x (l1 + l2 ) 4 2 x (2,17+ 2,83)
MA = Mc = 0
Ainsi donc nous avons :
TAB = 14,93KN ; Mmax = 8,22KNm ; xAB = 1,10m ; xBA = 1,60m
TBA = 21,70N
TBC = 15,02KN ; Mmax = 0,34KNm ; xBC= 1,26m ; xCB= 0,24m
TCB = 2,83N
DIAGRAMMES DE (M,T)
7.3 CALCUL DES ARMATURES
7.3.1. PAILLASSE
Les caractéristiques des matériaux sont :
 Béton : fc28 = 20Mpa → fbu = 11,33 Mpa

 Acier : FeE400 = fsu = 348 Mpa
 M=8,22KNm avec b = 100 cm et h= 10cm → d = 0,10m – 0,02m = 0,08 m
 calcul du moment réduit

Mu 8,22
μu = .= .= 0,11 < 0,186 (Pivot A)
bd2 fbu 1 x 11330 x 0,082
 calcul du paramètre de déformation α

α = 1,25(1 − √1 − 2μu ) = 1,25(1 − √1 − 2 x 0,11)= 0,15
 calculs du bras de levier
z = d(1 − 0,4. α) = 0,0752 m
 calcul de la section d’armatures

Mu 8,22
As = = = 3,14 cm2 ; on a 4HA10pm ( 3,14cm2)
z.fsu 0,0752x 34800
7.3.2. PALIER
 M= 0,34 KNm
 calcul du moment réduit
Mu 0,34
μu = .= .= 0,005 < 0,186 (Pivot A)
bd2 fbu 1 x 11330 x 0,082
 calcul du paramètre de déformation α

α = 1,25(1 − √1 − 2μu ) = 1,25(1 − √1 − 2 x 0, 005)=0,01
 calculs du bras de levier
z = d(1 − 0,4. α) = 8(1 − 0,4 x 0,01) = 7,968cm = 0,07968m
 calcul de la section d’armatures

Mu 0,34
As = = = 0,12 cm2 ; on a 4HA8pm ( 2,01cm2)
z.fsu 0,07968x 348000
7.3. 3. POUTRE PALIÈRE

 Evaluation des charges
l l 200 200
≤ ht ≤ = ≤ ht ≤ = 13,33 cm ≤ ht ≤ 20 cm
15 10 15 10
On fixe ht = 20 cm et bo = 15 cm ; d = 0,9 x ht =0,9 x 20 cm = 18 cm
 Poids propre
1,35 X 0,2m × 0,15m × 25KN/m3 = 1,01KN/m
 Moitié du palier de repos

KN
11,901 × 1,50m
m2
-moitié de poids du plancher de repos : = 8,93KN/m
2
 Moitié de paillasse.
13,57KN/m2 ×2,70m
-moitié du poids de paillasse ; = 18,32KN/m
2
 La charge totale
-La charge totale : pu = 1,01KN/m + 8,93KN/m + 18,32N/m = 28,26KN/m
pu = = 28,26KN/m
C.2 calcul des efforts :

28,26 x 22
-Le moment en travée ; Mmax = = 14,13KN. m
8
pl 28,26 x 2
-L’effort tranchant aux appuis ; TA = TB = = = 28,26KN
2 2
C.3 les armatures longitudinales : Données : h=20 cm, d=18 cm, b=15 cm.
𝐌𝐮 = 𝟏𝟒, 𝟏𝟑𝐍. 𝐦
Mu 14,13
μu = = = 0,26 > 0,186, Pivot B. Pas d’aciers comprimés
bd2 fbu 0,15 x (0,18)2 ×11330
∝= 1.25(1 − √1 − 2 x 0,26) = 0,38
z= 18(1 − 0,4.0,38) = 0,1526 m

Mu 14,13
As = = = 𝟐, 𝟔𝟔 c𝐦𝟐 Soit 5HA10 (3,93 cm2)
Z×σst 348000×0,1526
PLAN D’ARMATURES
CONCLUSION DU TRAVAIL
Nous voici au terme de notre travail de fin du cycle de graduat intitulé :
DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+4-1 A USAGE D’HABITATION.
Nous pensons avoir atteint l’objectif visé ; car comme nous le savons ; dimensionner une
structure revient à dimensionner tous les éléments de structures le constituant ; l’ ingénieur
qui est le garant de la stabilité de l’ouvrage doit se permettre d’utiliser toutes les méthodes
possible visant la résistance ainsi que l’économie ; c’est en effet ce que nous avons fait ; En
se basant sur différentes méthodes proposées dans les ouvrages et notes des cours, les
méthodes telles que celles de Marcus nous ont aidés pour les calculs des dalles , la
méthode de trois moments nous a aider aux calculs des poutres, la méthodes des
déformations nous a aidé à calculer le portique etc…Nous avons pu mettre un terme à
notre travail
Vu la complexité des connaissances et des expériences, nous serons heureux de recevoir

vos remarques et suggestions pour faire mieux dans l’avenir.
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages :
1. MOUGIN, Jean pierre, Béton armé, B.A.E.L 91, modifié 99 et DTU associés, 2è édition,
Eyrolles, Paris 2000, 284p.
2. LAMIRAULT, Jean et Renaud, Henri, Béton Armé, guide de calcul, Foucher, Paris 1993,143
p
3. CHARON, pierre , Calcul et vérification des ouvrages en béton Armé (théorie et

application) 6è édition, Eyrolles, Paris, 1972, 625 p.
4.PERCHAT, Jean et ROUX, Jean, Pratique du B.A.E.L 91, cours avec exercices corrigés, 2è
édition, Eyrolles, Paris 1997, 408 p.
5. GAGLIARDINI, Olivier, cours de béton armé, IUP GC3 Option OS 2004/2005, 104 p.
6. FUENTES, Albert, calcul pratique des tours en Béton Armé, 4è édition, Eyrolles, Paris
1983.
7. DAVIDOVICI, victor, formulaire de béton armé B.A.E.L 91, Eurocode 2, Règles

parasismiques 92, Volume 2, Le moniteur , paris 1995.
8. BOURAHLA, Nouredine, Résistance des matériaux de base, éd. GEOTEC
9. GAETAN, Maurain, Analyse et calcul des structures, canada, 1994, 577 p.
10. DIVERS, Marius, calcul pratique des tours en béton Armé, Action du vent, bâtiments
tours, tours à section annulaire, DUNOD, paris, 1972.
B. Cours :
11. MANGINZI NYEMBO, cours de calcul des structures en béton armé (2010-2011) inédit,
I.B.T.P,154 p.
12. M. Ir .J. KITOKO, cours de stabilité tomes I et II, 3è graduat bâtiment et travaux publics à
l’I.N.B.T.P.
C. Sites internet
www.Google.com
www.wikipédia.com
ANNEXES
TABLEAUX DES MARCUS
1.LA DALLE EST APPUYEE SUR LES 4 COTES
kx ky ws
0,5 0,094 0,06 0,119
0,6 0,091 0,011 0,102
0,7 0,078 0,017 0,085
0,8 0,056 0,023 0,071
0,9 0,045 0,03 0,058
1 0,037 0,037 0,048
1,1 0,03 0,044 0,039
1,2 0,025 0,051 0,032
1,3 0,02 0,056 0,026
1,4 0,017 0,063 0,022
1,5 0,014 0,076 0,018
1,6 0,012 0,077 0,015
1,7 0,09 0,083 0,012
1,8 0,07 0,087 0,011
1,9 0,06 0,092 0,009
2 0,05 0,095 0,008
2.LA DALLE EST ENCASTREE SUR UN COTE ET SIMPLEMENT APPUYEE SUR LES TROIS AUTRES COTES
kx ky kx' ws
0,5 0,091 0,008 -0,119 0,11
0,6 0,075 0,014 0,11 0,09
0,7 0,06 0,02 0,1 0,07
0,8 0,047 0,025 0,091 0,044
0,9 0,037 0,03 0,08 0,042
1 0,029 0,039 0,07 0,033
1,1 0,023 0,04 0,061 0,025
1,2 0,018 0,044 0,053 0,02
1,3 0,014 0,047 0,046 0,016
1,4 0,012 0,05 0,041 0,012
1,5 0,009 0,052 0,036 0,01
1,6 0,008 0,054 0,032 0,008
1,7 0,006 0,056 0,028 0,006
1,8 0,0054 0,058 0,025 0,005
1,9 0,0044 0,059 0,023 0,0043
2 0,0037 0,06 0,021 0,0036
3.LA DALLE EST ENCASTREE SUR DEUX COTES ET SIMPLEMENT APPUYEE SUR LES DEUX AUTRES COTES
kx ky k'x ws
0,5 0,081 0,009 -0,03 0,099
0,6 0,065 0,014 0,04 0,057
0,7 0,049 0,019 0,05 0,041
0,8 0,036 0,023 0,058 0,031
0,9 0,027 0,0274 0,064 0,023
1 0,02 0,031 0,07 0,017
1,1 0,015 0,034 0,074 0,013
1,2 0,011 0,036 0,077 0,013
1,3 0,009 0,037 0,079 0,01
1,4 0,007 0,039 0,081 0,007
1,5 0,005 0,04 0,082 0,006
1,6 0,004 0,041 0,0825 0,005
1,7 0,0034 0,0412 0,083 0,004
1,8 0,0028 0,0414 0,0832 0,003
1,9 0,0023 0,0416 0,0833 0,002
2 0,002 0,0417 0,0836 0,0018
4.LA DALLE EST ENCASTREE SUR DEUX COTES NON OPPOSES ET SIMPLEMENT APPUYEE SUR LES DEUX
AUTRES COTES
kx ky k'x k'y ws
0,5 0,057 0,004 -0,119 -0,021 0,055
0,6 0,051 0,007 0,11 -0,03 0,049
0,7 0,045 0,011 0,1 0,039 0,043
0,8 0,039 0,016 0,091 0,05 0,036
0,9 0,032 0,022 0,08 0,06 0,03
1 0,027 0,027 0,07 0,07 0,025
1,1 0,022 0,032 0,061 0,079 0,02
1,2 0,018 0,037 0,053 0,087 0,016
1,3 0,015 0,041 0,046 0,094 0,013
1,4 0,012 0,044 0,041 0,099 0,011
1,5 0,01 0,047 0,036 0,104 0,009
1,6 0,008 0,05 0,032 0,107 0,007
1,7 0,007 0,052 0,028 0,111 0,006
1,8 0,006 0,054 0,025 0,114 0,005
1,9 0,005 0,056 0,023 0,117 0,004
2 0,004 0,057 0,021 0,119 0,0034
5.LA DALLE EST ENCASTREE SUR TROIS COTES ET SIMPLEMENT APPUYEE SUR LE 4
kx ky k'x k'y ws
0,5 0,06 0,005 -0,114 -0,02 0,053
0,6 0,05 0,008 0,102 0,03 0,045
0,7 0,04 0,012 0,091 0,038 0,031
0,8 0,032 0,017 0,088 0,047 0,03
0,9 0,026 0,021 0,066 0,055 0,024
1 0,021 0,025 0,055 0,062 0,018
1,1 0,016 0,029 0,047 0,068 0,017
1,2 0,012 0,032 0,04 0,072 0,016
1,3 0,01 0,034 0,034 0,076 0,008
1,4 0,008 0,036 0,029 0,078 0,0073
1,5 0,006 0,037 0,025 0,08 0,0071
1,6 0,005 0,039 0,022 0,081 0,007
1,7 0,004 0,0395 0,019 0,082 0,0068
1,8 0,003 0,04 0,017 0,083 0,0044
1,9 0,0026 0,041 0,015 0,084 0,0022
2 0,0022 0,0412 0,014 0,085 0,018
6.LA DALLE EST ENCASTREE SUR LES 4 COTES
kx ky k'x k'y ws
0,5 0,041 0,002 -0,083 -0,014 0,03
0,6 0,038 0,005 0,079 -0,021 0,028
0,7 0,034 0,008 -0,074 -0,026 0,025
0,8 0,029 0,01 -0,067 0,036 0,021
0,9 0,025 0,016 0,06 0,044 0,018
1 0,02 0,02 -0,052 -0,052 0,015
1,1 0,016 0,024 -0,045 0,059 0,012
1,2 0,013 0,029 0,039 0,064 0,01
1,3 0,011 0,031 0,034 0,069 0,008
1,4 0,008 0,033 -0,029 0,073 0,006
1,5 0,007 0,035 0,025 -0,076 0,005
1,6 0,005 0,037 0,022 -0,078 0,004
1,7 0,004 0,038 0,02 -0,08 0,003
1,8 0,0035 0,039 -0,018 0,081 0,0027
1,9 0,003 0,04 0,016 -0,082 0,0022
2 0,002 0,041 0,014 0,083 0,002
DIAMETRES,POIDS ET SECTIONS DES BARRES A BETON BE 22,35,40,50,(Suivant : NBN 179)
Diametre Poids
en mm kg/m SECTIONS DES ARMATURES en cm2 (Nervures comprises)
1 pièces 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces 6 pièces 7 pièces 8 pièces 9 pièces 10 pièces
6 0,222 0,24 0,48 0,71 0,95 1,19 1,43 1,67 1,9 2,14 2,38
8 0,395 0,5 1 1,51 2,01 2,51 3,01 3,52 4,02 4,52 5,03
10 0,617 0,79 1,57 2,36 3,14 3,93 4,71 5,5 6,28 7,07 7,85
12 0,888 1,13 2,26 3,39 4,52 5,65 6,79 7,91 9,05 10,18 11,31
14 1,208 1,54 3,08 4,62 6,16 7,7 9,24 10,77 12,32 13,86 15,39
16 1,578 2,01 4,02 6,03 8,04 10,05 12,06 14,07 16,08 18,09 20,11
18 1,998 2,54 5,09 7,63 10,18 12,72 15,26 17,81 20,36 22,9 24,45
20 2,466 3,14 6,28 9,42 12,57 15,71 18,84 21,99 25,14 28,28 31,42
22 2,984 3,8 7,6 11,4 15,21 19,01 22,81 26,61 30,41 34,21 38,01
25 3,851 4,91 9,82 14,73 19,64 24,55 29,45 34,36 39,27 44,18 49,09
28 4,834 6,16 13,12 18,47 24,63 30,79 36,94 43,1 49,26 55,42 61,58
30 5,555 7,07 14,14 21,21 28,27 35,34 42,41 49,48 56,55 63,62 70,68
32 6,313 8,04 16,08 24,13 32,17 40,21 48,26 56,3 64,34 72,38 80,42
36 7,99 10,18 20,36 30,54 40,72 50,8 61,07 71,25 81,43 91,61 101,79
40 9,865 12,56 25,13 37,7 50,26 62,83 75,4 87,96 100,53 113,53 125,66
RESULTATS DES ESSAIS DE PENETRATION DYNAMIQUE
PD1
Profondeur (m) Coefficient Nombre de coups Rd(Mpa) 𝜎(MPa)

0 5,57 0 0 0
0,2 5,57 5 2,8 0,14
0,4 5,57 7 3,9 0,19
0,6 5,57 3 1,7 0,08
0,8 5,57 3 1,7 0,08
1 5,57 4 2,2 0,11
1,2 5,18 4 2,1 0,10
1,4 5,18 6 3,1 0,16
1,6 5,18 6 3,1 0,16
1,8 5,18 7 3,6 0,18
2 5,18 8 4,1 0,21
2,2 4,84 12 5,8 0,29
2,4 4,84 13 6,3 0,31
2,6 4,84 12 5,8 0,29
2,8 4,84 11 5,3 0,27
3 4,84 12 5,8 0,29
3,2 4,55 12 5,5 0,27
3,4 4,55 14 6,4 0,32
3,6 4,55 14 6,4 0,32
3,8 4,55 14 6,4 0,32
4 4,55 13 5,9 0,30
4,2 4,28 15 6,4 0,32
4,4 4,28 17 7,3 0,36
4,6 4,28 30 12,8 0,64
4,8 4,28 37 15,8 0,79
5 4,28 39 16,7 0,83
1. PLAN TYPE DU REZ DE CHAUSSEE ET DES ETAGES
2. PLAN DU SOUS-SOL
Table des matières

EPIGRAPHIE ......................................................................................................................................................... 1
DEDICACES ........................................................................................................................................................... 2
REMERCIEMENTS................................................................................................................................................. 3
0 .INTRODUCTION ............................................................................................................................................... 6
0.1. Problématique ..................................................................................................................................... 6
0.2. Hypothèse............................................................................................................................................ 7
0.3. Intérêt du sujet .................................................................................................................................... 7
0.4. Méthodologie ...................................................................................................................................... 7
0.5. Délimitation du sujet ........................................................................................................................... 7
0.6. Plan du travail ...................................................................................................................................... 8
CHAPITRE 1. GENERALITES .................................................................................................................................. 9
1.1. PRESENTATION DU PROJET ...................................................................................................................... 9
1.1.1. Aspect architectural........................................................................................................................... 9
1.1.2. Fonctionnement ................................................................................................................................ 9
1.1.3. Circulation.......................................................................................................................................... 9
1.1.4. L’aération ........................................................................................................................................... 9
1.1.5. Orientation du bâtiment et éclairage .............................................................................................. 10
1.1.6 Adduction en eau potable ................................................................................................................ 10
1.1.7 Evacuation des eaux usées, eaux vannes et eaux des pluies ........................................................... 10
1.1.8 Revêtements pour sols ..................................................................................................................... 10
1.1.9 Présentation de la structure ............................................................................................................. 11
1.2. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX .................................................................................................... 11
1.2.2 Le béton ............................................................................................................................................ 11
1.2.2.5. Eau de gâchage ............................................................................................................................. 12
1.2.2.6. Matériaux de remplissage ............................................................................................................ 12
1.2.2.7. Enduits et carreaux ....................................................................................................................... 12
1.2.3 Le béton armé .................................................................................................................................. 12
1.2.4. Acier ................................................................................................................................................. 12
1.3 Notions sur les états limites .................................................................................................................... 13
1.3.1 But du calcul ..................................................................................................................................... 13
1.3.2 Définition des états limites ............................................................................................................... 13
1.3.3. Domaine d’application .................................................................................................................... 14
1.3.4. Hypothèses sur les actions et les sollicitations ............................................................................... 14

I.4. QUELQUES PRINCIPES DE PRE DIMENSIONNEMENT .............................................................................. 15
1.5. METHODES DE CALCUL ........................................................................................................................... 17
1.5.1 STABILITE .......................................................................................................................................... 17
1.5.2. LE BETON ARME............................................................................................................................... 19
1.5.3. ORGANIGRAMMES POUR LES CALCULS DES ARMATURES .............................................................. 30
CHAPITRE 2 : ETUDE DE LA DALLE ..................................................................................................................... 35
2.1. DEFINITION ............................................................................................................................................. 35
2.2. TYPES DE DALLES .................................................................................................................................... 35
2.3. PLAN DE POUTRAISON ........................................................................................................................... 36
2.4. PRE DIMENSIONNEMENT DE LA DALLE .................................................................................................. 36
2.5. EVALUATION DES CHARGES ................................................................................................................... 37
2.5.1 CHARGE PERMANENTE (G) ............................................................................................................... 37
2.5.2. LA CHARGE D’EXPLOITATION .......................................................................................................... 37
2.5.3. COMBINAISONS DES CHARGES ....................................................................................................... 37
2.6. CALCUL DES MOMENTS DANS LES PANNEAUX AUX APPUIS ET EN TRAVEES ........................................ 38
1.6.1. PRINCIPE DE LA MÉTHODE .............................................................................................................. 38
1.7 CALCUL D’ARMATURES............................................................................................................................ 42
1.7.1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX ............................................................................................. 42
1.7.2. CALCUL DES ACIERS DANS LES SENS XX et YY ............................................................................... 42
CHAPITRE 3: ETUDE DES POUTRES LONGITUDINALES ...................................................................................... 48
3.1. DEFINITION ............................................................................................................................................. 48
3.2. METHODE ............................................................................................................................................... 48
3.3. PRE DIMENSIONNEMENT ....................................................................................................................... 48
3.4. EVALUATION DES CHARGES ET SURCHARGES ........................................................................................ 49
3.4.1. CHARGEMENTS DES POUTRES LONGITUDINALES ........................................................................... 49
3.5. CALCUL DES ARMATURES ....................................................................................................................... 58
CHAPITRE 4. PORTIQUE ..................................................................................................................................... 63
4.1. DEFINITION ............................................................................................................................................. 63
4.2. BUT DU CALCUL ...................................................................................................................................... 63
4.3. PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU PORTIQUE ...................................................................... 63
4.3.1. PRE DIMENSIONNEMENT DES COLONNES ...................................................................................... 63
4.4. EVALUATION DES CHARGES A APPLIQUER SUR LE PORTIQUE ............................................................... 64
4.4.1. POUTRE SOUS APPARTEMENT ........................................................................................................ 64
4.4.2. POUTRE TERRASSE ........................................................................................................................... 64

4.4.3. CHARGEMENT DE LA LONGRINE ..................................................................................................... 65
4.5. DETERMINATION DES EQUATIONS D’EQUILIBRE ................................................................................... 66
4.6. CALCUL DES MOMENTS D’ENCASTREMENT PARFAIT ............................................................................ 66
4.7. EXPRESSIONS DES MOMENTS AUX EXTREMITES DES BARRES ............................................................... 67
4.8 CALCUL DES EFFORTS NORMAUX, EFFORTS TRANCHANTS ET ................................................................ 73
MOMENTS EN TRAVEE .................................................................................................................................. 73
4.8.1. EFFORT TRANCHANTS ET MOMENTS EN TRAVEE DES POUTRES .................................................... 73
4.8.2EFFORTS TRANCHANTS ET MOMENT DES COLONNES ...................................................................... 74
4.8.3. EFFORTS NORMAUX ........................................................................................................................ 76
DIAGRAMMES DES EFFORTS INTERIEURS ................................................................................................. 79
4.9. CALCUL DES ARMATURES ....................................................................................................................... 82
4.9.1POUTRES TRANSVERSALES ................................................................................................................ 82
4.10. POTEAUX .............................................................................................................................................. 89
CHAPITRES 5. CALCUL DE LA FONDATION ......................................................................................................... 99
5.1. FONDATIONS .......................................................................................................................................... 99
5.1.1 GENERALITES .................................................................................................................................... 99
5.1.2. PRÉ DIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE ..................................................................................... 101
5.1.3. CALCUL DES ARMATURES .............................................................................................................. 102
Chapitre 6. MUR DE SOUTENEMENT ............................................................................................................... 103
6.1. DEFINITION ........................................................................................................................................... 103
6.2. PRE DIMENSIONNEMENT ..................................................................................................................... 103
6.3. CALCULS DES CONTRAINTES................................................................................................................. 104
6.3.1. CONTRAINTES HORIZONTALES (𝝈𝒉).............................................................................................. 104
6.3.2. CONTRAINTES VERTICALES (𝝈𝒗).................................................................................................... 104
6.4. CALCULS DES FORCES AGISSANTES ...................................................................................................... 104
6.5. CALCULS DES BRAS DE LEVIER DES FORCES AGISSANTES .................................................................... 104
6.6. CALCULS DES MOMENTS DES FORCES ................................................................................................. 105
6.6.1. MOMENT RENVERSANT ................................................................................................................ 105
6.6.2. MOMENT STABILISANT .................................................................................................................. 105
6.7. VERIFICATION DE LA STABILITE STATIQUE .......................................................................................... 105
6.7.1. VÉRIFICATION AU NON POINÇONNEMENT DU SOL D’ASSISE ....................................................... 105
6.7.2. Vérification au non renversement du mur .................................................................................... 106
6.7.3. Vérification au non Glissement du mur......................................................................................... 106
6.8. Calculs des sections d’aciers ................................................................................................................. 106

6.8.1. Armatures du voile ........................................................................................................................ 106
6.8.2. ARMATURES DE LA SEMELLE ......................................................................................................... 107
CHAPITRE 7. L’ESCALIER .................................................................................................................................. 110
a. Definition ............................................................................................................................................. 110
b. Terminologie........................................................................................................................................ 110
7.1. PRESENTATION DE DIFFERENTES DIMENSIONS .................................................................................. 111
7.2. EVALUATION DES CHARGES SOLLICITANT LA DALLE ............................................................................ 112
7.3 CALCUL DES ARMATURES ...................................................................................................................... 114
7.3.1. PAILLASSE ...................................................................................................................................... 114
7.3.2. PALIER ............................................................................................................................................ 115
7.3. 3. POUTRE PALIÈRE ........................................................................................................................... 115
CONCLUSION DU TRAVAIL ............................................................................................................................... 118
ANNEXES .......................................................................................................................................................... 119

TFC Lorafene

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

TFC Lorafene

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

TFC Lorafene

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR , UNIVERSITAIRE ET RECHERCHES

Présenté par : LORAFENE ANIKO DEBORAH

Travail de fin de cycle présenté

Directeur : Prof. KITOKO-DI-SOLA Jean

ANNEE ACADEMIQUE 2015 - 2016

≪ Puisqu’il m’aime, je le délivrerai ; je le protégerai,

Liste des symboles et abréviations

BAEL : béton armé aux états limites

ELU : Etat limite ultime

ELS : Etat limite de service

INBTP : Institut National du bâtiment et travaux publics

b : Largeur de la table de compression

ht : : Hauteur totale de la poutre

Ast : Section d′ acierstendus

Asc : Section d′ aciers comprimés

z: Vle bras de levier

y: position de la fibre neutre par rapport à la partie comprimée.

ϕl : Diamètre des armatures longitudinales.

ϕl : Diamètre des armatures transversales.

St : espacement des cadres.

At : Section d′armatures transversales.

fcj : résistance caractéristique à la compression du béton à j jours.

ftj : résistance caractéristique à la traction du béton à j jours.

fbu : contrainte de calcul du béton à l′ Etat limite ultime.

μu : le moment réduit ultime.

fe : limite d′ élasticité garantie de l′acier.

σst : contrainte de calcul de l′ acier tendu.

σsc : contrainte de calcul de l′ acier comprimé.

εbc et εst : déformations du béton comprimé et del′ acier tendu.

Mu : Moment sollicitant ultime.

Vu : effort tranchant ultime.

τu : contrainte tangentielle ultime

τu : contrainte tangentielle limite.

lx : le petit coté du panneau de dalle

ly : le grand coté du panneau de dalle.

ρ: L′élancementdu panneau de dalle

Pu : charge ultime ( combinaison à l′ état limite ultime)

Mox et Moy : Moments isostatiques dans le sens de x et y.

Mtx et Mty ∶ Moments en travée dans le sens de x et y.

Mac et Mae : Moments sur appuis continu et extreme

γs : Coefficient de securité pour l′ acier.

γb : Coefficient de securité pour béton.

-constructions industrielles et bâtiments (C.I.B),

-hydraulique et environnement (H.E),

-les ponts et chaussées (P.C).

0.3. Intérêt du sujet

0.5. Délimitation du sujet

Nous avons choisi la commune de KASA VUBU.

0.6. Plan du travail

1.1. PRESENTATION DU PROJET

1.1.1. Aspect architectural

Longueur total du bâtiment 23,95m

1.1.5. Orientation du bâtiment et éclairage

1.1.6 Adduction en eau potable

En vue d’augmenter ou de maintenir la pression de l’eau en constance, des pompes

1.1.8 Revêtements pour sols

1.1.9 Présentation de la structure

L’objectif de cette partie est de présenter les principales caractéristiques des