Geophysique Appliquee 2015

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15/10/2015

PRINCIPES DE BASE EN
GEOPHYSIQUE APPLIQUEE
2014 – 2015

Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise


Maître de Conférences CAMES

Chapitre Ier : Notions fondamentales sur la


méthode d’étude en géophysique
• Objectifs : l’apprenant va maitriser quelques
notions fondamentales de la physique qui lui
serviront de prérequis pour la compréhension
des méthodes géophysiques. Comprendre les
relations entre les problèmes pratiques
rencontrés et les phénomènes physiques
mesurables associés.
• Objectifs : l’apprenant sera capable de définir une échelle,
un modèle, une anomalie; d’établir une relation entre les
paramètres mesurés et les méthodes géophysiques; décrire
la méthodologie géophysique et caractériser le bruit.

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Sommaire
• Historique de la géophysique
• Définition de la géophysique
• Notion d’échelle
• Notion de modèle
• Notion d’anomalie
• Relation entre propriétés physiques des
divers matériaux et techniques géophysiques
• Méthodologie géophysique
• Modes d’acquisition géophysique
• Bruit géophysique
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Historique de la géophysique
• Ce sont deux frères, Conrad et Marcel
Schlumberger, qui ont eu l’idée de
mesurer les propriétés électriques d’un
terrain afin de mieux le caractériser, et qui
donnèrent ainsi naissance à la
géophysique appliquée.
• • 19e siècle : origine interne du champ
magnétique terrestre (Gauss)
• • 20e siècle : progrès techniques,
dispositifs de mesures électroniques
– • Sismologie : structure profonde de la
Terre: graine, noyau, manteau (Oldhan
1906; Mohorovicic 1909; Lehmann
1936; )
– • Magnétisme : Tectonique des
plaques, dérives des continents
(Werner, 1929; Wilson 1968)
– • Prospection pétrolière …Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

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Branches de la Géophysique
• La géophysique interne
Les buts essentiels de la géophysique
interne sont d'arriver à une
connaissance détaillée de la structure et
de la composition de l'intérieur de la
Terre et des autres corps planétaires du
système solaire. C’est l’étude de
l’intérieur des planètes et
particulièrement la Terre.
» Sismologie
• La géophysique externe
La géophysique externe s’intéresse à ce
que l’homme a au-dessus de la tête avec
pour limite externe, la zone d’influence
des autres planètes : C’est l’étude de la
couverture atmosphérique
» géomagnétisme externe
» Aéronomie spatiale (haute atmosphère)
» Electricité atmosphérique (rayonnement
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cosmique

Domaines d’application de la
géophysique appliquée
– La géophysique est un outil
d’investigation qui nous donnent des
informations sur la croûte terrestre et
la subsurface dans un but pratique et
souvent économique

– Domaines d’application
• Exploration et production minière,
pétrolière
• Archéologie
• Environnement
• Génie civil
• Hydrogéologie
Exercice :
Donner un exemple pour chaque
Prof.domaine.
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Géophysique : outil d’investigation du


sous-sol

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Domaines d’application
• Exploration géologique (modélisation géologique en surface et en
profondeur pour œuvres de génie civil et pour la recherche minière et
géothermique).
– Localisation de cavités naturelles ou artificielles.
• Exploration hydrogéologique (étude des sources, emplacement optimale
des puits d'eau en roche et terrain, évaluation des modèles
hydrogéologiques profondes, modèles hydrogéologiques pour l‘évaluation
des zones de protection et sauvegarde des puits et des sources).
• Evaluation environnementale du sous-sol (localisation de dépôts illégaux
de déchets, de zones contaminées, de sources de contamination).
– Analyse des bâches en plastique pour sceller les décharges, recherche de
lixiviats dans le corps de décharge.
• Levés non destructives pour recherche archéologique (localisation de
vestiges archéologiques enfouis, diagnosi des monuments).
• Diagnosi des œuvres de génie civil (vérification des murs, des structures
en ciment armé pour la localisation des tiges de renfort, analyse de
l'enrobage des tunnels, évaluation de la présence et la longueur des pieux
de fondation, etc.).
– Localisation de structures souterraines (réseaux, câbles électriques, tunnels,
réservoirs et citernes, fondations).
• Classement sismique des sols et microzonage sismique.
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Définition de la géophysique appliquée


La géophysique appliquée est une branche de la géophysique qui
utilise des méthodes pour mesurer les propriétés physiques du sous-
sol terrestre, afin de détecter ou de déduire la présence et la position
des concentrations de minerais, d’aquifères et d'hydrocarbures. La
géophysique : étude du sous-sol par le truchement de ses propriétés
physiques.
Le géophysicien lui aussi va essayer de déterminer l’architecture du
sous-sol caché en mesurant certaines propriétés physiques à partir
de la surface. Il existe de nombreuses méthodes géophysiques,
chacune fournit des indications sur la nature du sous-sol par le biais
de l’étude de la variation d’un paramètre physique.

Exercice d’application : Interpréter l’équation ci-dessus

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Définition de la géophysique appliquée


La géophysique appliquée est une branche de la géophysique qui
utilise des méthodes pour mesurer les propriétés physiques du sous-
sol terrestre, afin de détecter ou de déduire la présence et la position
des concentrations de minerais, d’aquifères et d'hydrocarbures. La
géophysique : étude du sous-sol par le truchement de ses propriétés
physiques.
Le géophysicien lui aussi va essayer de déterminer l’architecture du
sous-sol caché en mesurant certaines propriétés physiques à partir
de la surface. Il existe de nombreuses méthodes géophysiques,
chacune fournit des indications sur la nature du sous-sol par le biais
de l’étude de la variation d’un paramètre physique.

La réponse (mesure) géophysique est fonction du contraste de


propriété physique et la position dans l’espace de ces variations.

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Définition de l’hydrogéophysique
• Quand la prospection géophysique vise à
définir les paramètres qui sont en liaison
directe ou indirecte avec les ressources en
eaux souterraines, il s’agit de
l’hydrogéophysique. (Guérin, 2004)

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Notion d’échelle

Exercice d’application : Définir une échelle


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Grande et petite échelles

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Notion d’échelle

Exercice d’application : Préciser la taille du milieu d’étude et les moyens de


transport au moment de l’étudeProf.utilisés pour chaque échelle
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Echelle  milieu d’étude  Type de levé

Microscopique  Echantillon  géophysique


1/1ème
Pas centimétrique
(laboratoire)
Mésoscopique  local géophysique au sol
1/1000ème
Pas métrique
(voiture, à pied)
Macroscopique  Régional géophysique
1/100000ème aéroportée, navale
Pas kilométrique
(avion, bateau)
Mégascopique  Global  géophysique satellitaire
1/1000000ème
Pas plurikilométriques
(fusée, satellite)

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Notion de modèle

Exercice d’application : Représenter un modèle du globe terrestre et


comparer le à la planète Terre. Prof.
EnDr.déduire la définition d’un modèle.
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Notion de modèle

Définition : Un modèle est une représentation simplifiée de la réalité en


vue de faciliter les calculs Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

Notion de modèle

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Notion de modèle
• Modèle analogique : • Modèle numérique :

Modélisation Modélisation des vitesses


structurale d’une zone sismique d’une zone de
de subduction subduction
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Types de modèles

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Différentes grilles de modélisation


Grille physique : les marges
possèdent des mailles dont la
taille augmente en s’éloignant
de la zone d’étude pour réduire
les effets de bord.

Grille numérique équivalente à


la grille physique. Les mailles
possèdent toutes la même taille
ce qui va accentuer les effets de
bord.

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Grille physique de modélisation


Pseudo profondeur

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Modèles de résistivité en
tomographie électrique

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Propriétés d’un modèle


• Une première propriété du modèle, à savoir, qu’il est améliorable,
autrement dit, qu’il n’a pas une structure définitive.
• La deuxième question est de savoir si un modèle est unique: existe-
t-il une solution différente, qui rendrait aussi complètement
compte des observations? La réponse à cette question est oui, il en
existe même une infinité (en théorie) qui pourraient rendre compte
des observations. Cette propriété est désignée sous le terme de
non-unicité du modèle.
• Une troisième propriété est la liaison du modèle à un ou plusieurs
paramètres physiques de la structure. En effet, la géométrie d’une
certaine variation d’un paramètre (densité, aimantation
conductivité électrique, etc.) peut être différente d’un paramètre à
l’autre. Lorsque l’on trouve une géométrie semblable des variations
de différents paramètres, on a alors un modèle multiparamètre

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Cadrant du haut : en rose les données réelles, en rouge


les données modélisées - Cadrant du bas : le modèle

Exercice d’application : Lequel des modèles représente au mieux la réalité?


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Cadrant du haut : en rose les données réelles, en rouge


les données modélisées - Cadrant du bas : le modèle

Ici, le modèle ne rend pas compte des Ici, le modèle rend bien compte des
données données (les données modélisées
reproduisent bien les données réelles)

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Notion d’échantillonnage
– Mesures acquises de façon
discrète suivant un pas ou
une grille
– Le pas (ou l’échantillonnage
spatial) dépend de l’objet
d’étude.
– Roches sont des assemblages
de minéraux et sont poreuses
: selon échelle de la mesure,
caractéristiques physiques
très différentes.
- Lors de l’échantillonnage on
détermine l’espace entre les
profils et entre les points de
mesures sur chaque profil.
Exercice d’application : Définir l’échantillonnage et expliquer une
procédure d’échantillonnage Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

Pas d ’échantillonnage

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Notion d’échantillonnage
Une règle: le théorème de l’échantillonnage de
Nyquist / Shannon
“La fréquence d'échantillonnage d'un signal doit être égale
ou supérieure au double de la fréquence maximale contenue
dans ce signal”
théorème de Nyquist-Shannon, nommé d'après Harry Nyquist et Claude Shannon,

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Application pratique: un profil géophysique au


dessus d’un tuyau métallique enterré: exemple de
la méthode électromagnétique

Exercice d’application : Déterminer le pas d’échantillonnage sur le profil


EM nécessaire à la reproduction du
Prof. Dr. Ir.signal.
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Profil idéal

Points chaque
10 m

Points chaque
10 m, décalés

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Points chaque
2 m

Points chaque
1 m = bonne
solution

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Notion d’anomalie
Une anomalie ne peut être définie que par rapport à une norme : c’est une
perturbation de la norme. La première question que se pose le géophysicien
est donc : la structure géologique peut elle provoquer une anomalie par
rapport à la norme qui est son environnement.

La meilleure méthode est celle qui fournit :


•Une norme aussi stable que possible
•Une anomalie bien marquée
La qualité du contraste entre l’anomalie et la norme
varie aussi avec:
•La nature des structures
•La nature du terrain environnant
•La méthode employée
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Notion d’anomalie

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Notion d’anomalie

Exercice d’application : Identifier les anomalies sur chaque profil.


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Notion de précision de la mesure

– Une mesure est toujours entachée d’erreurs :


appareillage, positionnement, lecture de la
mesure, bruits du signal …
– Une mesure n’a d’intérêt que si l’on connait la
marge d’erreur dans laquelle elle se situe
Par exemple : 120 mGal +‐ 2mGal
– La somme des erreurs permet de procéder au
calcul de l’incertitude et donc de la précision du
résultat.
– Pour améliorer l’incertitude : répétition des
mesures
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Notion de précision d’appareillage

Exercice d’application : Attribuer Justesse, Exactitude ou Fidélité à chaque


cercle. Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

Notion de précision d’appareillage

La fidélité est l'aptitude d'un appareil de mesure à donner des mesures


exemptes d'erreurs accidentelles. Il s’agit d’erreur systématique
La justesse est l'aptitude de l'appareil à donner des
résultats qui ne sont pas entachés d'erreur.
Un instrument de mesure est d'autant plus exact que les
résultats de mesure qu'il indique coïncident avec la
valeur vraie (par définition théorique) que l'on cherche à
mesurer. Un appareil est exact s'il est à la fois juste et
fidèle.Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

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Types d’erreurs d’appareillage


• Erreur provoquée par les grandeurs
d'influences (température, pression etc.…),
• Erreur de référence ou d'étalonnage,
• Erreur d'hystérésis (déformation),
• Erreur de finesse
• Etc ….

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Types d’erreurs de mesures


Considérons l’exemple simple de la mesure de la
longueur d’un objet avec une règle. Supposons
que cette règle soit graduée en cm et mm, la
mesure sera faite au mm près.
• L’erreur aléatoire :
C’est l’erreur inévitable liée à l’ajustement de l’objet
devant la règle, à la vision de l’expérimentateur et
à la précision de l’instrument.
• L’erreur systématique :
Dans l’expérience de lecture sur une règle, ce peut
être une erreur due à la parallaxe liée à une
observation en biais de la graduation. Cette
erreur fera décaler systématiquement la mesure
d’une graduation à chaque fois.
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Exercice d’application : Identifier les types d’erreurs (aléatoire ou


systématique) dans chaque casProf. Dr. Ir. YALO Nicaise

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Représentation graphique de la précision


de mesure

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Propriétés physiques des


matériaux
– Méthodes géophysiques et Propriétés physiques
associées:
• Gravimétrie : Densité
• Flux thermique : Conductivité thermique et Chaleur
volumique
• Magnétisme: Susceptibilité magnétique
• Sismique: Elasticité vitesse des ondes
• Electriques: Résistivité, capacitances électriques
• Electromagnétisme: Conductance, inductance,
permittivité
• Résonance magnétique des protons : Teneur en eau
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Propriétés sismiques
• – Lorsqu’une roche est soumise à
une contrainte, un déplacement du
milieu se produit et se propage sous
forme d’une onde sismique
• – Le déplacement d’une onde est
fonction de densité (ρ), rigidité (μ),
compressibilité (κ)
• – Ondes de compression (ondes P)
• – Ondes de cisaillement (ondes S)

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Propriétés gravimétriques
• – Mesure du champ
d’accélération de la pesanteur
(Force d’attraction)
• – L’accélération de la pesanteur
est fonction de la masse (et donc
de la densité) et de la distance

Exercice d’application : Comparer la densité de la


sphère par rapport à celle de l’encaissant
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Propriétés magnétiques
• – Magnétisation, aimantation
• – l’intensité magnétique
Fonction de la susceptibilité
magnétique (κ) sans unité

Exercice d’application : Identifier la nature des anomalies de la croute


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océanique

Propriétés magnétiques
• – Magnétisation, aimantation
• – l’intensité magnétique
Fonction de la susceptibilité
magnétique (κ) sans unité

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Propriétés électriques
• – Réaction à une injection de courant
• – La circulation du courant est fonction de la
résistivité (ρ) ou conductivité (σ) et de la
chargeabilité (M)
• – Injection d’un courant dans le sol
• • Loi d’ohm : U=RI
• – Injection d’un courant brutalement coupé
• • Temps de décharge nous donne sa Capacité
Electrique de chargeabilité (M)
Exercice d’application : Identifier sur le schéma les éléments de la loi d’ohm
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Propriétés électromagnétiques :
conductivité électrique
• – Ondes électromagnétiques (combinaison
champs magnétique et électrique)

Exercice d’application : Identifier les composantes de l’onde EM


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Propriétés électromagnétiques
• – Ondes électromagnétiques (combinaison
champs magnétique et électrique)

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Propriétés électromagnétiques :
permittivité diélectrique

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Propriétés physiques des roches et techniques géophysiques


(P et S = effet prépondérant, respectivement secondaire sur la réponse géophysique – =
aucun effet)

Propriétés Magnétisme Gravimétrie Electromag. Résistivité Radar Sismique RMP


physiques

Succeptibilité k P - S - S -

Densité - P - - - S
d

Résistivité ρ - - P P S -
(ohm.m)

Permittivité e - - S - P -
(F/m)

Vitesse v - - - - - P
(m/s)

Teneur en eau P
(%)

Exercice d’application : Remplir le tableau


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Propriétés physiques des roches et techniques géophysiques


(P et S = effet prépondérant, respectivement secondaire sur la réponse géophysique – =
aucun effet)

Propriétés Magnétisme Gravimétrie Electromag. Résistivité Radar Sismique RMP


physiques

Succeptibilité k P - S - S -

Densité - P - - - S
d

Résistivité ρ - - P P S -
(ohm.m)

Permittivité e - - S - P -
(F/m)

Vitesse v - - - - - P
(m/s)

Teneur en eau P
(%)

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Méthodologie géophysique
– Définition de l’objectif
• Que cherche‐t‐on ? Quelle est la cible ? sa taille
etc ..?
– Elaboration des hypothèses
• Adoption d’un ou plusieurs modèles conceptuels
fondés sur connaissances géologiques
préexistantes (milieu tabulaire ?)
– Choix des méthodes et dispositifs, en fonction :
• du paramètre physique qui sera contraste par la
présence de la cible
• Taille, orientation et profondeur de la cible
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Méthodologie géophysique

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Méthodologie géophysique
– Acquisition des données
• Epoque de l’année
• Préparation du terrain ?
• Tests
– Traitement des données
• Nettoyage
• Amélioration du rapport Signal / Bruit et
l’incertitude
• Corrections
Exercice d’application : Donner un exemple pur chaque activité
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Méthodologie géophysique
– Acquisition des données
• Epoque de l’année (saison pluvieuse / sèche)
• Préparation du terrain ? (Défrisage)
• Tests (Calibrer les appareils)
– Traitement des données
• Nettoyage (Supprimer les points faux)
• Amélioration du rapport Signal / Bruit et
l’incertitude (Stacking)
• Corrections (sélection des anomalies)
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Méthodologie géophysique

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Méthodologie géophysique
– Modélisation
• Construire un modèle géologique ou
hydrogéologique qui vérifie les données
traitées tout en s’appuyant sur les hypothèses
– Interprétation géologique ou
hydrogéologique
• Intégration au contexte géologique et
hydrogéologique local, régional

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Méthodologie géophysique

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Modes d’acquisition géophysique


– Forage

– Sondage (1D)

– Profilage (2D)

– La 3D

– La 4D
Exercice d’application : Expliquer chaque mode d’acquisition ou technique
de mesure Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

Modes d’acquisition géophysique


– Forage
• • Appareil placé dans le trou d’un forage
• • Diagraphies, logs sonics ..
– Sondage (1D)
• • Sondage indirect
• • En un point fixe on effectue plusieurs
mesures qui sondent a différentes
profondeurs
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Modes d’acquisition géophysique


 – Profilage (2D)
• • Dispositif déployé et déplacé de façon répétitive en
surface le long d’un profil rectiligne
• • Permet de tracer courbe ≪ Distance vs valeur
mesurée ≫
• • Intermesure définit le pas d’échantillonnage
• • Orientation des profils en fonction de la cible pour
maximiser les contrastes.
 – La 3D
• • Idem que profilage mais avec plusieurs profils
longitudinaux et transversaux à différentes
profondeurs
 – La 4D
• • Idem que 3D mais répéter à intervalles réguliers dans
le temps (suivi de l’évolution temporelle)
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Modes d’acquisition géophysique

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Bruit géophysique
• Bruit affecte, pollue les données. On distingue :
• Bruit cohérent:
• – Comportement de façon systématique et
régulière
• – Sources :
• – Corrections :
• Bruit incohérent
• – Comportement Aléatoire
• – Sources :
• Correction :

Exercice d’application : Citer des sources pour chaque type de bruit et des
moyens de correction des bruits. Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

Bruit géophysique
• Bruit affecte, pollue les données. On distingue :
 • Bruit cohérent:
• – Comportement de façon systématique et régulière
• – Sources : Lignes haute tension, variations séculaires
(rayonnement solaire)
• – Corrections notamment via des filtres fréquentiels
 • Bruit incohérent
• – Comportement Aléatoire
• – Sources : Orages, vagues, pluie, passage d’un
véhicule
• Correction via le Stacking
– – Répéter les mesures en un même point et les
additionner
– – Amélioration du rapport S/N
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Bruit cohérent

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Bruit incohérent

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Bibliographie

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Chapitre II : Principes de base de


la gravimétrie
• Objectifs : l’apprenant pourra citer les
paramètres mesurables en gravimétrie ;
schématiser la forme physique de la
circonférence de la Terre ; décrire la
répartition de l’accélération de gravité à la
surface du sphéroïde ; expliquer la différence
entre un sphéroïde et un géoïde et calculer la
densité d’une roche poreuse et d’un sol.

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Sommaire
• Lois de l'attraction universelle
• Champ gravitationnel
• Une référence pour la terre
– Un ellipsoïde de révolution : le sphéroïde
– Le géoïde
• Densité
• Principe de mesure en gravimétrie

Lois de l'attraction universelle

SI

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1ère loi de Newton ou principe de


l’inertie
Deux corps quelconques s'attirent
en raison directe de leur masse et
en raison inverse du carré de la
distance de leurs centres de
gravité

Dans un référentiel galiléen, le


centre d’inertie G d’un solide
soumis à un ensemble de forces
dont la somme vectorielle est nulle
est soit au repos, soit animé d’un
mouvement rectiligne et uniforme
(le vecteur vitesse demeure
constant).

Lois de l'attraction universelle : 2ème loi de


Newton ou principe fondamental de la
dynamique de translation
Dans un référentiel galiléen, la somme
vectorielle des forces appliquées à un
objet ponctuel est égale au produit de
la masse de l’objet par son vecteur
accélération

Exercice d’application : Comment différencier le g de deux corps ayant g1 =


9,81m/s2 et g2 = 9,81 m/s2

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Troisième loi de Newton ou


principe des actions réciproques
• « L'action est toujours égale à la
réaction ; c'est-à-dire que les actions de
deux corps l'un sur l'autre sont toujours
égales et dans des directions
contraires »
• Tout corps A exerçant une force sur un
corps B subit une force d'intensité
égale, de même direction mais de sens
opposé, exercée par le corps B. A et B
étant deux corps en interaction,
la force (exercée par A sur B) et
la force (exercée par B sur A) qui
décrivent l'interaction sont directement
opposées :

Champ gravitationnel

Exercice d’application : Comment varie la norme du vecteur a ?

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Coordonnées géodésiques :
longitude, latitude altitude

Transfert des coordonnées

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Latitude (φ)

Arctic Circle: 66° 33′ 39″ N


Tropic of Cancer: 23° 26′ 21″ N
Equator: 0° Latitude
Tropic of Capricorn: 23° 26′ 21″ S
Antarctic Circle: 66° 33′ 39" S

Gravité de référence go pour un point


de latitude j

Exercice d’application : Dans quelle partie du globe le g est minimal ?

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15/10/2015

Variation en latitude de la gravité


• La valeur de la gravite ainsi obtenue est celle qui serait
observée au niveau de la mer sur une terre de forme
sphéroïdale (approximant de près sa forme réelle) et
dont la densité ne varie qu'en profondeur et non pas
latéralement.
• La différence de 5170 mgals entre la valeur aux pôles
et à l‘équateur est causée par :
1. L'effet de la rotation de la terre : Plus on approche du pôle,
plus la force centrifuge est faible, donc g est maximum.
2. La différence entre le rayon équatorial et le rayon polaire,
i.e. par la différence entre la vraie forme de la terre et une
sphère.
• La différence de 5170 mgals se repartie environ 2/3
pour la force centrifuge et 1/3 pour l'aplatissement.

Un ellipsoïde de révolution : le
sphéroïde

42
15/10/2015

Coefficient d'aplatissement
• Pour prédire le champ gravitationnel de la terre
en tout point, sa forme et ses variations de
densité doivent être connus. A cause de sa
rotation, la terre n'est pas sphérique. Sa forme
peut être approximée par une ellipsoïde de
révolution quelques fois appelée sphéroïde et
caractérise par son coefficient d'aplatissement :

• où Req est le rayon de la terre a l‘équateur


(6378.139 km) et Rpo le rayon de la terre au pôle

Le géoïde est en réalité une surface de


référence d’un équipotentiel de gravité (g=cte)
Géoïde : surface équipotentielle du champ
de pesanteur

43
15/10/2015

Géoïde vs Ellipsoïde
PAR DÉFINITION, L’ELLIPSOÏDE
PAR DÉFINITION, LE GÉOÏDE
REPRÉSENTE LA SURFACE
REPRÉSENTE LA SURFACE
D’UNE ELLIPSE PARFAITE QUI
ÉQUIPOTENTIELLE DU CHAMP
NE TIENT PAS COMPTE DE LA
DE GRAVITÉ DE LA TERRE QUI
TOPOGRAPHIE (RELIEF) MAIS
COÏNCIDE AVEC LE NIVEAU
UNIQUEMENT DES RAYONS
MOYEN DES OCÉANS
POLAIRE ET ÉQUATORIAL

Effet des excès et déficit de masse sur le géoïde

Continent
Ellipsoïde Ellipsoïde
Géoïde Géoïde
de référence de référence

Excès
de
masse

Océan

Exercice d’application : Quand peut – on parler d’excès ou de déficit de


masse ?

44
15/10/2015

Effet des excès et déficit de masse sur le géoïde

Continent
Ellipsoïde Ellipsoïde
Géoïde Géoïde
de référence de référence
Excès
de masse

Déficit
Excès de masse
de
masse

Océan
La formule de gth suppose (1) que le niveau des océan est lisse et (2) que la
densité ne varie qu'en profondeur. Or, il n'en est rien. On sait que cette
surface a des bosses et des creux de plusieurs dizaines de mètres et que la
densité peut varier suivant toutes les directions. Ceci nous amène alors à
définir le concept de géoïde que l'on définit par la surface équipotentielle
correspondant à la surface des océans aux repos. Par définition, le géoïde
est partout perpendiculaire a la verticale. Le géoïde et le sphéroïde ne
coïncident pas en tout point. Il existe des cartes de la hauteur de géoïde par
rapport au sphéroïde.

Altitude référencée à l’ellipsoïde

Nécessité de créer un « Ellipsoïde de


référence », un « référentiel géodésique » :
• WGS-84
• IGN-72
• RGNC-91
• NZGD2000

45
15/10/2015

Calcul de la surface topographique

Mesure de la densité approchée d'une roche


• On utilise une technique simple qui se fonde sur le fait que la masse
volumique d'une roche est égale à sa densité par rapport à l'eau. On pèse
donc précisément une roche (M) puis on estime son volume en la
plongeant dans l'eau dans une éprouvette graduée (V). La valeur M/V
exprimée en grammes par centimètre cube correspond à la masse
volumique de la roche. La densité s'exprime sans unité.
d

46
15/10/2015

Propriété physique de la Gravimétrie : Densité


Pour une roche poreuse et saturée

Pour une roche poreuse non saturée

Pour les milieux superficiels du sous-sol, la densité de la fraction solide est


toujours très proche de ds =2,67. De ce fait, pour un sol saturé on aura :

d  d S 1     
Pour un sol non saturé

d  d S 1     S w

Tableau des densités des roches

47
15/10/2015

48
15/10/2015

La gravimétrie
• Définition : La gravimétrie est la science qui
mesure le champ de gravité de la Terre, c'est à
dire l'amplitude de l'accélération de la
pesanteur, soit l'attraction que la Terre exerce
sur les corps.
• Elle est utilisée, en géologie, pour repérer des
anomalies de répartition de masse dans la
lithosphère ou dans le manteau.

49
15/10/2015

Objet de la mesure
• La gravimétrie a pour objet la détermination du
champ de pesanteur à la surface du sol,
l'instrument utilisé pour mesurer cette force est
le gravimètre. En fonction de la mesure et suivant
le degré de précision voulue, on réalise le levé
avec le gravimètre correspondant.
• Il existe trois types de gravimètres :
– les gravimètres absolus,
– les gravimètres relatifs et
– les gravimètres supraconducteurs

Illustration du principe
• Une variation de la densité du sous-sol induit une variation
de la force d’attraction gravitationnelle

50
15/10/2015

Mesure absolue et
Mesure relative
• Les bases de mesure absolue servent pour
l'étalonnage des gravimètres. (précision des
mesures : 0.5 mgal).
• Les gravimètres de prospection ne permettent
que des mesures relatives : ceci ne modifie en
rien la mesure car seules nous intéressent les
anomalies de "g", c'est-à-dire les écarts par
rapport à une base (précision : 1/100 mgal)

Gravimètres absolus
• Les gravimètres absolus permettent la
mesure directe de l’intensité du champ
de pesanteur.
• Schématiquement, un gravimètre absolu
comprend un tube vertical, dans lequel
un vide poussé a été fait. Un objet
tombe dans ce tube, et on mesure le
temps que met l’objet pour parcourir
une hauteur prédéfinie. En général, la
chambre de chute est montée sur un
super-ressort pour éliminer les
vibrations du sol. On accède alors à
l’accélération de pesanteur par
l’équation du mouvement d’une chute
libre :

51
15/10/2015

Gravimètres relatifs
• Les gravimètres relatifs utilisent en général des
masses suspendues à des ressorts : la mesure de
l'allongement des ressorts entre deux points permet
d'accéder à la différence de l'intensité du champ de
pesanteur entre ces deux points.
• Les gravimètres à ressort peuvent prendre deux
formes : soit avec un ressort vertical (photo de
haut), soit avec un ressort oblique (photo de bas).
Cependant, le principe reste le même : une masse
est suspendue au ressort et, sous l’effet de la
pesanteur, étire le ressort. En mesurant
l’allongement du ressort (ou la position de la
masse), on en déduit la valeur de l’accélération de
pesanteur. En effet, à l’équilibre, la tension du
ressort compense la force de pesanteur (pour un
ressort vertical):

avec m la masse de l’objet au bout du ressort, k la


raideur du ressort, z[eq] la hauteur de la masse à
l’équilibre et z[0] la longueur à vide du ressort.

Gravimètres supraconducteurs
• Le principe du gravimètre supraconducteur
repose sur la lévitation magnétique d’une
sphère en métal. Cette lévitation est due au
champ magnétique créé par deux bobines.
Mais il y a une condition nécessaire pour
observer une lévitation magnétique : les
bobines et la sphère doivent être dans l’état
supraconducteur. Pour cela, il faut maintenir
la température de l’ensemble à 4 K, ce qui est
réalisé par un bain d’Hélium liquide.
• Lorsque la gravité change, la masse de métal
va soit s’élever, soit descendre. Une bobine
auxiliaire créée un champ magnétique de
correction pour que la sphère reprenne sa
position initiale. Par la mesure du courant qui
parcoure la bobine auxiliaire, on en déduit
l’accélération de pesanteur.
• La précision de tels appareils peut atteindre
10-12 gal.

52
15/10/2015

le gravimètre à supraconductivité
GWR C021 mesure en continu les
variations absolues de la pesanteur
avec une précision de 10-10 g.

GWR C021

FG5

Le gravimètre absolu FG5#202 déterminant la


valeur absolue de la pesanteur avec une
précision de 10-9 g.

53
15/10/2015

Gravimètre absolu LaCoste A10.

A10

Cet appareil, basé sur le


principe de la chute libre dans
le vide d'un objet (coin de cube
en céramique), permet de
mesurer la valeur réelle de
l’accélération de la pesanteur
en n’importe quel point.

Gravimètres relatifs CG5 et CG3M

Les gravimètres relatifs à ressort Scintrex CG5 et CG3M sont


des instruments de terrain qui mesurent les variations relatives
de pesanteur avec une précision de 10 -8 de g

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15/10/2015

Levé gravimétrique
• Suivant le genre de levé, le numérotage des stations pose
plus ou moins de difficultés. Dans un levé local, le long de
traverses bien définies, les points de mesure portent
habituellement le numéro de la traverse et un numéro
indiquant son ordre sur celle-ci. On aurait par exemple : la
station "10N-05W" qui serait la station située à 5 unité vers
l'ouest par rapport à la station de référence (station 00-00)
sur la ligne a 10 unité par rapport a la ligne de référence
(ligne 00).
• Dans la pratique, avant chaque mesure gravimétrique, il
faut déterminer la hauteur relative de la station de mesure
par rapport a la station de base : c’est le nivellement. A
partir des deux visées obtenues avec le théodolite, la
différence de hauteur entre les deux stations est donnée
par la différence entre les deux lectures

Numérotage des stations

55
15/10/2015

Nivellement

Chapitre III : Principes de base de la


résistivité électrique
• Objectifs : l’apprenant sera capable définir la
résistivité des roches, de même que la
conductivité électronique et électrolytique. Il
doit pouvoir caractériser le type d’eau à partir
du résidu sec et calculer la résistivité des
formations à partir de la loi d’Archie.

56
15/10/2015

Sommaire
• Définitions
– La loi d’Ohm
– La résistivité
• La conductibilité électrique des roches
– La conductibilité solide
– La conductibilité liquide électrolytique
• La qualité de l’électrolyte
• La quantité d’électrolyte
• La loi d’Archie
– Cas d'une roche saturée
– Cas d’une roche non saturée : notion de saturation

Définitions

• La loi d’Ohm avec


R : Résistance en Ohm,
V : voltage ou la différence de potentiel en
volts et I : intensité du courant en ampère
• La loi exprime la relation entre la différence de
potentiel V, l’intensité du courant I et la
résistance R du milieu dans lequel le courant
circule.

57
15/10/2015

Loi d’Ohm

Propriété physique de la résistivité :


Résistivité
Définition: La résistivité ρ d’un milieu est la propriété
physique qui détermine la capacité de ce milieu à laisser
passer le courant électrique. La résistivité est la résistance
ohmique d'un cylindre de section et de longueur unitaire.

avec : R = résistance (ohms) et


ρ = résistivité (ohms*m)

Les unités usuelles sont l’ohm pour les résistances et le mètre pour les longueurs.
L’unité de résistivité sera donc l’ohm*m. L’ohm*cm employé parfois vaut 0,01 ohm.m.

58
15/10/2015

Mesure de la résistivité des terrains dans


un demi espace homogène
• Dans un milieu homogène isotrope le potentiel V
dû à une source ponctuelle décroît
proportionnellement à la distance r, il est, d'autre
part proportionnel à l'intensité I du courant
envoyé et à la résistivité du milieu. Si l'on assimile
le terrain à un demi espace homogène infini, le
coefficient de proportionnalité sera égal à ½ p ; et
en appliquant la loi d'Ohm (V = RI) à l'espace
séparant deux équipotentielles entre lesquelles
existe une tension V on obtient :

Mesure de la résistivité des terrains dans


un demi espace homogène

Calculer R et V pour une demi sphère de rayon r


• avec
V = potentiel [V]
r = résistivité du milieu [ohm.m]
I = intensité du courant [A]
r = rayon [m]

59
15/10/2015

Mesure de la résistivité des terrains dans


un demi espace homogène

• avec
V = potentiel [V]
r = résistivité du milieu [ohm.m]
I = intensité du courant [A]
r = rayon [m]

Calcul de la conductivité à partir de la résistivité

La conductibilité σ est
l’inverse de la résistivité
et s’exprime en mho/m.
En hydrogéologie on
emploie le plus souvent le
micromhos /cm ou
microsiemens/cm.
ρ (ohms*m) = 10’000 / σ
(microsiemens/cm)
= 1000 / σ
(millisiemens/m)
= 1 / σ (siemens/m)

Exercice :Calculer les conductivités correspondantes en


S/m.
120 Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

60
15/10/2015

Calcul de la conductivité à partir de la résistivité

121 Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise

Résistivité vs conductivité (S/m)

61
15/10/2015

Résistivité vs conductivité (mS/m)

Roches de socle

Propagation du courant à partir d’une Source


ponctuelle
Equipotentielles et des filets de courant pour une source unique
Envoyons un courant continu à l'aide d'une
électrode ponctuelle A. L'écoulement du
courant se fera par filets rectilignes
rayonnant autour de A et produira des
variations de potentiel dans le sol à cause
de la résistance ohmique de celui-ci. La
répartition du potentiel peut être
représentée par des demi-sphères
centrées sur A

62
15/10/2015

Potentiel généré par une électrode


dans un demi-espace

Répartition du potentiel (source A et B)


Principe de superposition
• En fait dans la pratique, il existe deux électrodes
d’émission. Le courant envoyé par A+ sera recueilli par
B-, mais d’après le principe de superposition, le
potentiel en un point M sera le même si l’on envoie
indépendamment un courant +I par A ou un courant -I
par B.
• Par ailleurs, les lois qui régissent la propagation des
phénomènes électriques sont linéaires, ce qui signifie
que l’on peut additionner algébriquement les
potentiels créés par différentes sources. Le potentiel
total en un point sera Vtot = V1 + V2 pour deux pôles
d’envoi de courant :

63
15/10/2015

Propagation du courant à partir de


deux Sources en A et B

le signe +/- est déterminé par le


signe des électrodes
V = potentiel [V]
r1 et r2 = rayons [m]
= résistivité du milieu
[ohm.m]
I = intensité du courant [A]

Pour deux pôles la forme des surfaces équipotentielles sera plus compliquée mais
elles resteront sensiblement sphériques au voisinage des prises A et B. De même,
les lignes de courant qui seraient des droites issues du pôle d’envoi si celui-ci est
unique s’incurvent progressivement pour rejoindre la seconde prise.

Densité du courant électrique à travers un


cylindre
A strictement parler la loi d’Ohm n’est valable que pour les
conducteurs métalliques qui n’ont pas de dimension, pour
les gaz et les électrolytes elle n’est qu’une approximation.
En considérant la circulation du courant électrique dans la
terre, nous devons considérer la circulation du courant
électrique dans un volume fini. En considérant un cylindre
de longueur L et de section A qui conduit un courant
d’intensité I, la densité du courant est :

La résistance est donc fonction de L et A

64
15/10/2015

Décroissance

Exercice d’application : Expliquer la décroissance du courant

Décroissance
Le graphique montre qu’à
une profondeur h= ½ AB la
densité de courant se monte
encore aux 38 % de la
densité en surface; pour h =
AB elle tombe à environ 9 %
de cette valeur.

65
15/10/2015

Calcul de la densité du courant en


fonction de la profondeur
On montre aisément qu’au point O, à mi-distance
entre les électrodes d’émission A et B, la densité
du courant vaut :

Exercice d’application : Soit un résistivimètre qui fournit un courant de


1000 A. Calculer l’intensité du courant qui arrive en surface puis à une
profondeur de 10m pour L=30m .

Transport du courant électrique par des


charges à travers un cylindre
• Le courant électrique peut être transporté par un
certain nombre de charges n de type q qui
bougent sous l’effet du champ électrique (E).
• Prenons un cylindre de longueur L et de section A
dans lequel circule un courant électrique.

Distance

Volume

Charge totale traversant le cylindre Intensité du courant

66
15/10/2015

La conductibilité électrique des


roches
• La conductibilité solide
• Le passage du courant se fait
par déplacement d’électrons.
On parle de conductibilité
électronique ou métallique car
c'est une conductibilité
analogue à celle des métaux.
• Le courant est transporté par un
nuage d’électrons qui peut
facilement se déplacer entre les
ions du métal avec une très
faible résistivité (~ 1.6 10-8 Ωm)

Relation entre résistivité et quantité


de pyrite dans du gabbro

Exercice d’application : Interpréter le graphe

67
15/10/2015

Relation entre résistivité et quantité


de pyrite dans du gabbro
Relation entre la résistivité et la quantité de pyrite et de pentlandite présente
dans un gabbro. Les nombres entre parenthèses indiquent le nombre de
mesure qui ont été moyennée et représentée en un seul point. La résistivité
de ces minéraux conducteurs est de l’ordre de 0,01 ohm.m. Ils commencent
par modifier la résistivité de la roche à 5% de concentration.

La conductibilité électrique des


roches
La conductibilité liquide électrolytique:
les roches conduisent le courant électrique
grâce à l’eau qu’elles contiennent. Dans les
liquides les ions peuvent se mouvoir
librement. Ainsi la résistivité diminue avec la
concentration de la salinité du liquide.
TDS Total de Sels Dissous en g/litre
(Block, 2001)

L’eau de mer contient environ 30g/l de TDS


Exercice d’application : Calculer la résistivité de l’eau de mer

68
15/10/2015

La conductibilité liquide
électrolytique
• En fait, pour la plupart des roches, la conductibilité est
presque uniquement de type électrolytique. Cela signifie
que ce sont les ions qui transportent des charges sous
l'effet du champ électrique et que les roches conduisent le
courant électrique grâce à l’eau qu’elles contiennent. La
résistivité d'une roche va dépendre de:
• La qualité de l’électrolyte, c'est à dire de la résistivité de
l'eau d'imbibition ρw et par conséquent de la quantité de
sels dissous.
• de la quantité d’électrolyte contenu dans l'unité de volume
de la roche.
• du mode de distribution de l’électrolyte.

Mobilité des ions


Ions Vitesses (m/s)
SO4- 8.3 10-8
Na+ 5.2 10-8
Cl- 7.9 10-8
H+ 36.2 10-8
Une eau avec la même concentration en poids de sels dissous aura une
résistivité différente selon les ions en présence.

Avec : C1 = concentration en ion 1 et V1 = mobilité de l.ion 1

Exercice d’application : Laquelle des solutions de NaCl ou de H2SO4 aura la


conductivité la plus élevée?

69
15/10/2015

La quantité d’électrolyte liée à la


porosité
• La porosité totale Øt
– Porosité totale = Volume des vides/ volume totale
• La porosité efficace ou effective Øe

Porosité texturale (primaire) et structurale


(secondaire)

70
15/10/2015

La perméabilité

En résumé les roches favorables lorsque l’on cherche de l’eau doivent avoir
une porosité élevée et une perméabilité grande, ces roches auront des
résistivités moyennes qui oscillent entre 150 et 400 ohms.m

71
15/10/2015

72
15/10/2015

La loi d’Archie (1942)


La loi d’Archie, applicable seulement pour les terrains
saturés non argileux
• Cas d'une roche saturée
– Dans le cas d'une roche saturée, « ARCHIE » a établi une
relation expérimentale liant la résistivité de la roche à la
porosité et à la résistivité de l'eau d'imbibition.
• On a l'habitude de regrouper sous le terme de facteur
de formation F = a Ø -m.
• Dans la pratique on admet pour les formations
meubles , sables et grès , la formule de « HUMBLE » :
F = 0,62. Ø -2,15
et pour les roches bien cimentées: F = 1. Ø -2
• En définitive nous obtenons pour la loi d'Archie :

La loi d’Archie
• Cas d'une roche saturée

Avec : ρw = résistivité de l’eau d’imbibition ; Ø = porosité ;


a = facteur qui dépend de la lithologie et qui varie entre
0.6 et 2 (a < 1 pour les roches à porosité intergranulaires
et a > 1 pour les roches à porosité de fracture) ;
m = facteur de cimentation (Il dépend de la forme des
pores, de la compaction et varie entre 1,3 pour les sables
non consolidés à 2,2 pour les calcaires cimentés).

73
15/10/2015

La loi d’Archie modifiée

La résistivité électrique
dépend de:
•La porosité F
•La teneur en eau S

•La résistivité de l’eau rw


•La résistivité de la matrice
(argiles influent beaucoup)
•La température
•La forme des grains
(tortuosité) Méthodes de résistivité: prospection
électromagnétique fréquentielle - FEM
147

74
15/10/2015

Les coefficients de
la loi d’Archie

149

Le calcul du degré de saturation


Influence de la saturation (Ussher et al, 2000; Glover et al, 2000)

SI LE TERRAIN N’EST PAS SATURE,


IL FAUT PRENDRE LA LOI D’ARCHIE MODIFIEE:

Avec le « facteur de formation »


En général, on prend n=2
Et S s’exprime en %: 10% > S= 0.1

150

75
15/10/2015

Le calcul du degré de saturation

Exercice d’application :

Vous savez que vous êtes dans une zone


géologique avec des terrains sableux, saturés

Vous connaissez, grâce à des forages,


la conductivité de l’eau de la nappe, 100 µS/cm

Vous mesurez, au point A, la résistivité : 500 ohm.m


Au point B, 700 ohm.m

Sur quel point aurons-nous la plus forte porosité, A ou B?


(prenez les coefficients d’Archie a= 1 et m= 2)

152

76
15/10/2015

a) Calcul de la résistivité de l’eau: 100µS/cm = 10000 µS/m


= 100 ohm.m

b) au point A, la résistivité : 500 ohm.m:


500= 100 x 1 x 1/ (F²)
F ² = 1/5=> F = 0.44 , donc porosité= 44%

c) Au point B, = 1/7, donc 0.37, 37%

Réponse: point A
153

Résistivimètre Terrameter SAS et Syscal Pro

77
15/10/2015

Méthodes de résistivité: prospection 155


électrique à courant continu

Mise en œuvre des mesures

78
15/10/2015

Mise en œuvre des mesures

Mise en œuvre d’un profilage

79
15/10/2015

Mise en œuvre d’un sondage

Tomographie électrique

80
15/10/2015

Mise en œuvre
Les données mesurées ra sont présentées en sections de contour
ou de couleur. L’axe vertical est une pseudo-profondeur
proportionnelle à l’écartement des électrodes. La mesure est
reportée au point:
• d’abscisse = milieu du dispositif utilisé
• d’ordonnée = pseudo-profondeur.

Résistivité apparente observée

Principe d’acquisition des données


Distance Wenner
a a a

C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1

a a a a

n=1

n=2

n=3

n=4

Pseudo-profondeur

Animation d’après A/ Legchenko, cours de géophysique paris 6, 2004


Tomographie de résistivité
162
électrique

81
15/10/2015

Distance Wenner
a a a

C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1

a a a a

n=1

n=2

n=3

n=4

Pseudo-profondeur

Animation d’après A/ Legchenko, cours de géophysique paris 6, 2004


Tomographie de résistivité
163
électrique

Distance Wenner
a a a

C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1

a a a a

n=1

n=2

n=3

n=4

Pseudo-profondeur

Animation d’après A/ Legchenko, cours de géophysique paris 6, 2004


Tomographie de résistivité
164
électrique

82
15/10/2015

Distance Wenner
a a a

C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1

a a a a

n=1

n=2

n=3

n=4

Pseudo-profondeur

Animation d’après A/ Legchenko, cours de géophysique paris 6, 2004


Tomographie de résistivité
165
électrique

Méthode de résistivité électrique : panneau électrique


(pseudo-coupe de résistivité apparente)
Distance Wenner
a a a

C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1

a a a a

n=1

n=2

n=3

n=4

Pseudo-profondeur

Animation d’après A/ Legchenko, cours de géophysique paris 6, 2004


Tomographie de résistivité
166
électrique

83
15/10/2015

Distance Wenner
a a a

C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1

a a a a

n=1

n=2

n=3

n=4

Pseudo-profondeur

Animation d’après A/ Legchenko, cours de géophysique paris 6, 2004


Tomographie de résistivité
167
électrique

Distance Wenner
a a a

C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1

a a a a

n=1

n=2

n=3

n=4

Pseudo-profondeur

Animation d’après A/ Legchenko, cours de géophysique paris 6, 2004


Tomographie de résistivité
168
électrique

84
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Distance Wenner
a a a

C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1

a a a a

n=1

n=2

n=3

n=4

Pseudo-profondeur

Animation d’après A/ Legchenko, cours de géophysique paris 6, 2004


Tomographie de résistivité
169
électrique

Le résultat d’une acquisition par panneau électrique est en fait une


combinaison de traînés et de sondages. On obtient une coupe de la
résistivité apparente en fonction de l’écartement des électrodes

On ne connaît toujours pas la vraie distribution de la


résistivité au sein du terrain!!
Tomographie de résistivité électrique 170

85
15/10/2015

Résistivité de quelques
matériaux
matériau min-max typique
béton 10 - 2 000 Ω.m 300 Ω.m
acier 10-8 - 10-7 Ω.m 10-7 Ω.m
eau (douce) 10 - 300 Ω.m 100 Ω.m
eau (sel) 0,2 - 10 Ω.m 5 Ω.m
air 10 000 - ∞ Ω.m ∞
asphalte 2 000 - 10 000 Ω.m 5 000 Ω.m
Cours tomographie électrique
Avril 2003

Résistivité du béton et taux de


corrosion (RILEM TC154-EMC)
Résistivité (Ω.m) Risque de corrosion

<100 élevé

100 - 500 modéré

500 - 1000 faible

>1000 négligeable

Cours tomographie électrique


Avril 2003

86
15/10/2015

RÉSISTIVITÉ
FONCTION DU TEMPS ET DE LA COMPOSITION

350

300

Bon

Résistivité (ohm.m)
250

200

150

B30-05
100
B30-10
50
Mauvais B15-10

0
0 100 200 300 400 500 600 700 800

Bon: 30 MPa (e/c: 0.46) Temps (heure)

Mauvais: 15 MPa (e/c: 0.80)

Cours tomographie électrique


Avril 2003

Épaisseur de la dalle et armatures

Béton
armatures
Air

Cours tomographie électrique


Avril 2003

87
15/10/2015

Image du défaut (vide) dans la


dalle de béton

cavité

Cours tomographie électrique


Avril 2003

Chap. IV : Principes de base de


l’électromagnétisme

88
15/10/2015

Historique
• En 1820, le Danois Hans Christian Oersted fait une observation
extraordinaire : un fil rectiligne parcouru par un courant continu
dévie l'aiguille d'une boussole placée à proximité.
• En 1831, Michael Faraday étudie le comportement d'un courant
dans un champ magnétique et s'aperçoit que celui-ci peut produire
du travail. Oersted avait découvert qu'un courant électrique produit
un champ magnétique, Faraday découvre qu'un champ magnétique
engendre un courant électrique. Il découvre ainsi le principe du
moteur électrique et donc la conversion du travail mécanique en
énergie électrique, inventant ainsi la génératrice de courant. Dans
un article de 1852 (On the Physical Character of the Lines of
Magnetic Force), Faraday dévoile l'existence du champ magnétique
en décrivant les « lignes de force » le long desquelles s'oriente la
limaille de fer au voisinage de l'aimant.
• En 1864 James Maxwell unifie les théories antérieures, comme
l'électrostatique, l'électrocinétique ou la magnétostatique. Cette
théorie unifiée explique entre autres le comportement des charges
et courants électriques, des aimants, ou des ondes
électromagnétiques, telles la lumière ou les ondes radio…
L'électromagnétisme est né.

Domaines d’application
• Les méthodes électromagnétiques (EM) détectent les corps
électriquement conducteurs dans un environnement
résistant.
Domaines d’application des méthodes EM :
• Permafrost ;
• Détection de gravier ;
• Cartographie d’invasion saline ;
• Détection de karsts ;
• Détection et cartographie de zones polluées ou
contaminées ;
• Cartographie de la topographie du socle ;
• Cartographie de la conductivité du sol pour la mise à la
terre ;
• Détection de tuyaux et conducteurs métalliques.

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15/10/2015

Le spectre électromagnétique

Fréquence des ondes électromagnétiques

Unité de temps= nanoseconde (ou microseconde)


GPR - M2P ES 179

λ=c/f

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15/10/2015

Champ électromagnétique
• le champ
électromagnétique,
constitué lui-même par la
donnée de deux champs
vectoriels, le champ
électrique , qui
s'exprime en volts par
mètre (V.m-1), et le champ
magnétique , qui
s'exprime en teslas (T).
– un champ magnétique
variable engendre un champ
électrique ;
– un champ électrique
variable est source d'un
champ magnétique.

Équations de base de
l'électromagnétisme classique

• Les équations de Maxwell peuvent être


facilement mises sous formes intégrales

91
15/10/2015

Interprétation des équations de base


de l'électromagnétisme
une variation du flux magnétique génère une
circulation du champ électrique. Ceci permet
d'expliquer les phénomènes d'induction électrique
c'est à la fois la variation du flux du champ
électrique et le passage du courant
électrique (i.e. le déplacement des charges)
à travers (S) qui génère une circulation du
champ magnétique
Elle implique aussi l'inexistence de "charges
magnétiques", par contraste avec la forme intégrale de
l'équation de Maxwell-Gauss

où Qint est la charge intérieure contenue dans le volume


délimitée par la surface fermée (S).
Cette relation traduit le caractère non-conservatif du flux du
champ électrique (sauf dans le vide de charge), par contraste
avec le cas du champ magnétique, dont le flux est toujours
conservatif.

Onde électromagnétique

C = 3. 108 m/s

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15/10/2015

Caractéristiques des ondes EM

Exercice
d’application :
Calculer les
longueurs d’onde

Caractéristiques des ondes EM

Exercice
d’application : Qu’elle
est la gamme de
fréquence de travail
en prospection
géophysique?

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15/10/2015

Caractéristiques des ondes EM


Le VLF détecte les
ondes
électromagnétiques
de très basse
fréquence (de 15 à
25 kHz). Le GPR
peut être utilisé avec
des fréquences
allant de 20 MHz à
1500 MHz
permettant des
profondeurs de
pénétration de
plusieurs dizaines de
mètres à seulement
quelques
centimètres.

Principe du système dipolaire


fréquentiel
• Un courant alternatif
circule dans une bobine
émettrice (Tx), un champ
magnétique primaire Hp
est généré.
• Soit un corps conducteur
soumis à Hp,
– des courants de Foucault
sont générés dans ce
corps ;
– il devient la source d’un
champ secondaire Hs.
• La bobine Rx mesure Hp
et Hs.

94
15/10/2015

Principe du système dipolaire


fréquentiel

Principe du système dipolaire fréquentiel


P Champ primaire
P R  PS S Champ secondaire
R Champ résultant
R

190

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15/10/2015

Principe du système dipolaire fréquentiel

•Un courant alternatif circule dans une


bobine émettrice (Tx), un champ
magnétique primaire Hp est généré.
•Soit un corps conducteur soumis à Hp,
des courants de Foucault sont
générés dans ce corps ; il devient la
source d’un champ secondaire Hs.
•La bobine Rx mesure Hp et Hs.

Principe du système dipolaire


fréquentiel

192

96
15/10/2015

Mesure en dipôle horizontaux

Exercice d’application : Indiquer l’orientation du champ magnétique


(dipôle) 193

Mesure en dipôles verticaux

Exercice d’application : Indiquer l’orientation du champ électrique


194

97
15/10/2015

Rapport des champs

Effet de peau

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15/10/2015

Résolution verticale en fonction de la


profondeur de pénétration des EM

Exercice d’application : Calculer la pénétration des ondes EM.

Résolution verticale en fonction de la


profondeur de pénétration des EM

Exercice d’application : Calculer la pénétration des ondes EM.

99
15/10/2015

Réponse instrumentale : contribution


d’une couche à Hs

Réponse instrumentale : contribution


à Hs en fonction de la profondeur

Exercice d’application : Calculer la


contribution du champ
secondaire pour z = s.

100
15/10/2015

Réponse instrumentale : contribution


de plusieurs couches

Réponse instrumentale de plusieurs


couches

Exercice d’application : Calculer la


contribution du champ
secondaire pour z = s.

101
15/10/2015

Calcul des contributions

102

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