Geophysique Appliquee 2015
Geophysique Appliquee 2015
Geophysique Appliquee 2015
PRINCIPES DE BASE EN
GEOPHYSIQUE APPLIQUEE
2014 – 2015
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Sommaire
• Historique de la géophysique
• Définition de la géophysique
• Notion d’échelle
• Notion de modèle
• Notion d’anomalie
• Relation entre propriétés physiques des
divers matériaux et techniques géophysiques
• Méthodologie géophysique
• Modes d’acquisition géophysique
• Bruit géophysique
Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
Historique de la géophysique
• Ce sont deux frères, Conrad et Marcel
Schlumberger, qui ont eu l’idée de
mesurer les propriétés électriques d’un
terrain afin de mieux le caractériser, et qui
donnèrent ainsi naissance à la
géophysique appliquée.
• • 19e siècle : origine interne du champ
magnétique terrestre (Gauss)
• • 20e siècle : progrès techniques,
dispositifs de mesures électroniques
– • Sismologie : structure profonde de la
Terre: graine, noyau, manteau (Oldhan
1906; Mohorovicic 1909; Lehmann
1936; )
– • Magnétisme : Tectonique des
plaques, dérives des continents
(Werner, 1929; Wilson 1968)
– • Prospection pétrolière …Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
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Branches de la Géophysique
• La géophysique interne
Les buts essentiels de la géophysique
interne sont d'arriver à une
connaissance détaillée de la structure et
de la composition de l'intérieur de la
Terre et des autres corps planétaires du
système solaire. C’est l’étude de
l’intérieur des planètes et
particulièrement la Terre.
» Sismologie
• La géophysique externe
La géophysique externe s’intéresse à ce
que l’homme a au-dessus de la tête avec
pour limite externe, la zone d’influence
des autres planètes : C’est l’étude de la
couverture atmosphérique
» géomagnétisme externe
» Aéronomie spatiale (haute atmosphère)
» Electricité atmosphérique (rayonnement
Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
cosmique
Domaines d’application de la
géophysique appliquée
– La géophysique est un outil
d’investigation qui nous donnent des
informations sur la croûte terrestre et
la subsurface dans un but pratique et
souvent économique
– Domaines d’application
• Exploration et production minière,
pétrolière
• Archéologie
• Environnement
• Génie civil
• Hydrogéologie
Exercice :
Donner un exemple pour chaque
Prof.domaine.
Dr. Ir. YALO Nicaise
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Domaines d’application
• Exploration géologique (modélisation géologique en surface et en
profondeur pour œuvres de génie civil et pour la recherche minière et
géothermique).
– Localisation de cavités naturelles ou artificielles.
• Exploration hydrogéologique (étude des sources, emplacement optimale
des puits d'eau en roche et terrain, évaluation des modèles
hydrogéologiques profondes, modèles hydrogéologiques pour l‘évaluation
des zones de protection et sauvegarde des puits et des sources).
• Evaluation environnementale du sous-sol (localisation de dépôts illégaux
de déchets, de zones contaminées, de sources de contamination).
– Analyse des bâches en plastique pour sceller les décharges, recherche de
lixiviats dans le corps de décharge.
• Levés non destructives pour recherche archéologique (localisation de
vestiges archéologiques enfouis, diagnosi des monuments).
• Diagnosi des œuvres de génie civil (vérification des murs, des structures
en ciment armé pour la localisation des tiges de renfort, analyse de
l'enrobage des tunnels, évaluation de la présence et la longueur des pieux
de fondation, etc.).
– Localisation de structures souterraines (réseaux, câbles électriques, tunnels,
réservoirs et citernes, fondations).
• Classement sismique des sols et microzonage sismique.
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Définition de l’hydrogéophysique
• Quand la prospection géophysique vise à
définir les paramètres qui sont en liaison
directe ou indirecte avec les ressources en
eaux souterraines, il s’agit de
l’hydrogéophysique. (Guérin, 2004)
Notion d’échelle
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Notion d’échelle
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Notion de modèle
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Notion de modèle
Notion de modèle
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Notion de modèle
• Modèle analogique : • Modèle numérique :
Types de modèles
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Modèles de résistivité en
tomographie électrique
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Ici, le modèle ne rend pas compte des Ici, le modèle rend bien compte des
données données (les données modélisées
reproduisent bien les données réelles)
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Notion d’échantillonnage
– Mesures acquises de façon
discrète suivant un pas ou
une grille
– Le pas (ou l’échantillonnage
spatial) dépend de l’objet
d’étude.
– Roches sont des assemblages
de minéraux et sont poreuses
: selon échelle de la mesure,
caractéristiques physiques
très différentes.
- Lors de l’échantillonnage on
détermine l’espace entre les
profils et entre les points de
mesures sur chaque profil.
Exercice d’application : Définir l’échantillonnage et expliquer une
procédure d’échantillonnage Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
Pas d ’échantillonnage
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Notion d’échantillonnage
Une règle: le théorème de l’échantillonnage de
Nyquist / Shannon
“La fréquence d'échantillonnage d'un signal doit être égale
ou supérieure au double de la fréquence maximale contenue
dans ce signal”
théorème de Nyquist-Shannon, nommé d'après Harry Nyquist et Claude Shannon,
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Profil idéal
Points chaque
10 m
Points chaque
10 m, décalés
Points chaque
2 m
Points chaque
1 m = bonne
solution
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Notion d’anomalie
Une anomalie ne peut être définie que par rapport à une norme : c’est une
perturbation de la norme. La première question que se pose le géophysicien
est donc : la structure géologique peut elle provoquer une anomalie par
rapport à la norme qui est son environnement.
Notion d’anomalie
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Notion d’anomalie
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Propriétés sismiques
• – Lorsqu’une roche est soumise à
une contrainte, un déplacement du
milieu se produit et se propage sous
forme d’une onde sismique
• – Le déplacement d’une onde est
fonction de densité (ρ), rigidité (μ),
compressibilité (κ)
• – Ondes de compression (ondes P)
• – Ondes de cisaillement (ondes S)
Propriétés gravimétriques
• – Mesure du champ
d’accélération de la pesanteur
(Force d’attraction)
• – L’accélération de la pesanteur
est fonction de la masse (et donc
de la densité) et de la distance
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Propriétés magnétiques
• – Magnétisation, aimantation
• – l’intensité magnétique
Fonction de la susceptibilité
magnétique (κ) sans unité
Propriétés magnétiques
• – Magnétisation, aimantation
• – l’intensité magnétique
Fonction de la susceptibilité
magnétique (κ) sans unité
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Propriétés électriques
• – Réaction à une injection de courant
• – La circulation du courant est fonction de la
résistivité (ρ) ou conductivité (σ) et de la
chargeabilité (M)
• – Injection d’un courant dans le sol
• • Loi d’ohm : U=RI
• – Injection d’un courant brutalement coupé
• • Temps de décharge nous donne sa Capacité
Electrique de chargeabilité (M)
Exercice d’application : Identifier sur le schéma les éléments de la loi d’ohm
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Propriétés électromagnétiques :
conductivité électrique
• – Ondes électromagnétiques (combinaison
champs magnétique et électrique)
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Propriétés électromagnétiques
• – Ondes électromagnétiques (combinaison
champs magnétique et électrique)
Propriétés électromagnétiques :
permittivité diélectrique
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Succeptibilité k P - S - S -
Densité - P - - - S
d
Résistivité ρ - - P P S -
(ohm.m)
Permittivité e - - S - P -
(F/m)
Vitesse v - - - - - P
(m/s)
Teneur en eau P
(%)
Succeptibilité k P - S - S -
Densité - P - - - S
d
Résistivité ρ - - P P S -
(ohm.m)
Permittivité e - - S - P -
(F/m)
Vitesse v - - - - - P
(m/s)
Teneur en eau P
(%)
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Méthodologie géophysique
– Définition de l’objectif
• Que cherche‐t‐on ? Quelle est la cible ? sa taille
etc ..?
– Elaboration des hypothèses
• Adoption d’un ou plusieurs modèles conceptuels
fondés sur connaissances géologiques
préexistantes (milieu tabulaire ?)
– Choix des méthodes et dispositifs, en fonction :
• du paramètre physique qui sera contraste par la
présence de la cible
• Taille, orientation et profondeur de la cible
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Méthodologie géophysique
Méthodologie géophysique
– Acquisition des données
• Epoque de l’année
• Préparation du terrain ?
• Tests
– Traitement des données
• Nettoyage
• Amélioration du rapport Signal / Bruit et
l’incertitude
• Corrections
Exercice d’application : Donner un exemple pur chaque activité
Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
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Méthodologie géophysique
– Acquisition des données
• Epoque de l’année (saison pluvieuse / sèche)
• Préparation du terrain ? (Défrisage)
• Tests (Calibrer les appareils)
– Traitement des données
• Nettoyage (Supprimer les points faux)
• Amélioration du rapport Signal / Bruit et
l’incertitude (Stacking)
• Corrections (sélection des anomalies)
Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
Méthodologie géophysique
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Méthodologie géophysique
– Modélisation
• Construire un modèle géologique ou
hydrogéologique qui vérifie les données
traitées tout en s’appuyant sur les hypothèses
– Interprétation géologique ou
hydrogéologique
• Intégration au contexte géologique et
hydrogéologique local, régional
Méthodologie géophysique
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– Sondage (1D)
– Profilage (2D)
– La 3D
– La 4D
Exercice d’application : Expliquer chaque mode d’acquisition ou technique
de mesure Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
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15/10/2015
Bruit géophysique
• Bruit affecte, pollue les données. On distingue :
• Bruit cohérent:
• – Comportement de façon systématique et
régulière
• – Sources :
• – Corrections :
• Bruit incohérent
• – Comportement Aléatoire
• – Sources :
• Correction :
Exercice d’application : Citer des sources pour chaque type de bruit et des
moyens de correction des bruits. Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
Bruit géophysique
• Bruit affecte, pollue les données. On distingue :
• Bruit cohérent:
• – Comportement de façon systématique et régulière
• – Sources : Lignes haute tension, variations séculaires
(rayonnement solaire)
• – Corrections notamment via des filtres fréquentiels
• Bruit incohérent
• – Comportement Aléatoire
• – Sources : Orages, vagues, pluie, passage d’un
véhicule
• Correction via le Stacking
– – Répéter les mesures en un même point et les
additionner
– – Amélioration du rapport S/N
Prof. Dr. Ir. YALO Nicaise
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Bruit cohérent
Bruit incohérent
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Bibliographie
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Sommaire
• Lois de l'attraction universelle
• Champ gravitationnel
• Une référence pour la terre
– Un ellipsoïde de révolution : le sphéroïde
– Le géoïde
• Densité
• Principe de mesure en gravimétrie
SI
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Champ gravitationnel
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Coordonnées géodésiques :
longitude, latitude altitude
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Latitude (φ)
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Un ellipsoïde de révolution : le
sphéroïde
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Coefficient d'aplatissement
• Pour prédire le champ gravitationnel de la terre
en tout point, sa forme et ses variations de
densité doivent être connus. A cause de sa
rotation, la terre n'est pas sphérique. Sa forme
peut être approximée par une ellipsoïde de
révolution quelques fois appelée sphéroïde et
caractérise par son coefficient d'aplatissement :
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Géoïde vs Ellipsoïde
PAR DÉFINITION, L’ELLIPSOÏDE
PAR DÉFINITION, LE GÉOÏDE
REPRÉSENTE LA SURFACE
REPRÉSENTE LA SURFACE
D’UNE ELLIPSE PARFAITE QUI
ÉQUIPOTENTIELLE DU CHAMP
NE TIENT PAS COMPTE DE LA
DE GRAVITÉ DE LA TERRE QUI
TOPOGRAPHIE (RELIEF) MAIS
COÏNCIDE AVEC LE NIVEAU
UNIQUEMENT DES RAYONS
MOYEN DES OCÉANS
POLAIRE ET ÉQUATORIAL
Continent
Ellipsoïde Ellipsoïde
Géoïde Géoïde
de référence de référence
Excès
de
masse
Océan
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Continent
Ellipsoïde Ellipsoïde
Géoïde Géoïde
de référence de référence
Excès
de masse
Déficit
Excès de masse
de
masse
Océan
La formule de gth suppose (1) que le niveau des océan est lisse et (2) que la
densité ne varie qu'en profondeur. Or, il n'en est rien. On sait que cette
surface a des bosses et des creux de plusieurs dizaines de mètres et que la
densité peut varier suivant toutes les directions. Ceci nous amène alors à
définir le concept de géoïde que l'on définit par la surface équipotentielle
correspondant à la surface des océans aux repos. Par définition, le géoïde
est partout perpendiculaire a la verticale. Le géoïde et le sphéroïde ne
coïncident pas en tout point. Il existe des cartes de la hauteur de géoïde par
rapport au sphéroïde.
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d d S 1
Pour un sol non saturé
d d S 1 S w
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La gravimétrie
• Définition : La gravimétrie est la science qui
mesure le champ de gravité de la Terre, c'est à
dire l'amplitude de l'accélération de la
pesanteur, soit l'attraction que la Terre exerce
sur les corps.
• Elle est utilisée, en géologie, pour repérer des
anomalies de répartition de masse dans la
lithosphère ou dans le manteau.
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Objet de la mesure
• La gravimétrie a pour objet la détermination du
champ de pesanteur à la surface du sol,
l'instrument utilisé pour mesurer cette force est
le gravimètre. En fonction de la mesure et suivant
le degré de précision voulue, on réalise le levé
avec le gravimètre correspondant.
• Il existe trois types de gravimètres :
– les gravimètres absolus,
– les gravimètres relatifs et
– les gravimètres supraconducteurs
Illustration du principe
• Une variation de la densité du sous-sol induit une variation
de la force d’attraction gravitationnelle
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Mesure absolue et
Mesure relative
• Les bases de mesure absolue servent pour
l'étalonnage des gravimètres. (précision des
mesures : 0.5 mgal).
• Les gravimètres de prospection ne permettent
que des mesures relatives : ceci ne modifie en
rien la mesure car seules nous intéressent les
anomalies de "g", c'est-à-dire les écarts par
rapport à une base (précision : 1/100 mgal)
Gravimètres absolus
• Les gravimètres absolus permettent la
mesure directe de l’intensité du champ
de pesanteur.
• Schématiquement, un gravimètre absolu
comprend un tube vertical, dans lequel
un vide poussé a été fait. Un objet
tombe dans ce tube, et on mesure le
temps que met l’objet pour parcourir
une hauteur prédéfinie. En général, la
chambre de chute est montée sur un
super-ressort pour éliminer les
vibrations du sol. On accède alors à
l’accélération de pesanteur par
l’équation du mouvement d’une chute
libre :
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Gravimètres relatifs
• Les gravimètres relatifs utilisent en général des
masses suspendues à des ressorts : la mesure de
l'allongement des ressorts entre deux points permet
d'accéder à la différence de l'intensité du champ de
pesanteur entre ces deux points.
• Les gravimètres à ressort peuvent prendre deux
formes : soit avec un ressort vertical (photo de
haut), soit avec un ressort oblique (photo de bas).
Cependant, le principe reste le même : une masse
est suspendue au ressort et, sous l’effet de la
pesanteur, étire le ressort. En mesurant
l’allongement du ressort (ou la position de la
masse), on en déduit la valeur de l’accélération de
pesanteur. En effet, à l’équilibre, la tension du
ressort compense la force de pesanteur (pour un
ressort vertical):
Gravimètres supraconducteurs
• Le principe du gravimètre supraconducteur
repose sur la lévitation magnétique d’une
sphère en métal. Cette lévitation est due au
champ magnétique créé par deux bobines.
Mais il y a une condition nécessaire pour
observer une lévitation magnétique : les
bobines et la sphère doivent être dans l’état
supraconducteur. Pour cela, il faut maintenir
la température de l’ensemble à 4 K, ce qui est
réalisé par un bain d’Hélium liquide.
• Lorsque la gravité change, la masse de métal
va soit s’élever, soit descendre. Une bobine
auxiliaire créée un champ magnétique de
correction pour que la sphère reprenne sa
position initiale. Par la mesure du courant qui
parcoure la bobine auxiliaire, on en déduit
l’accélération de pesanteur.
• La précision de tels appareils peut atteindre
10-12 gal.
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le gravimètre à supraconductivité
GWR C021 mesure en continu les
variations absolues de la pesanteur
avec une précision de 10-10 g.
GWR C021
FG5
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A10
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Levé gravimétrique
• Suivant le genre de levé, le numérotage des stations pose
plus ou moins de difficultés. Dans un levé local, le long de
traverses bien définies, les points de mesure portent
habituellement le numéro de la traverse et un numéro
indiquant son ordre sur celle-ci. On aurait par exemple : la
station "10N-05W" qui serait la station située à 5 unité vers
l'ouest par rapport à la station de référence (station 00-00)
sur la ligne a 10 unité par rapport a la ligne de référence
(ligne 00).
• Dans la pratique, avant chaque mesure gravimétrique, il
faut déterminer la hauteur relative de la station de mesure
par rapport a la station de base : c’est le nivellement. A
partir des deux visées obtenues avec le théodolite, la
différence de hauteur entre les deux stations est donnée
par la différence entre les deux lectures
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Nivellement
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Sommaire
• Définitions
– La loi d’Ohm
– La résistivité
• La conductibilité électrique des roches
– La conductibilité solide
– La conductibilité liquide électrolytique
• La qualité de l’électrolyte
• La quantité d’électrolyte
• La loi d’Archie
– Cas d'une roche saturée
– Cas d’une roche non saturée : notion de saturation
Définitions
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Loi d’Ohm
Les unités usuelles sont l’ohm pour les résistances et le mètre pour les longueurs.
L’unité de résistivité sera donc l’ohm*m. L’ohm*cm employé parfois vaut 0,01 ohm.m.
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• avec
V = potentiel [V]
r = résistivité du milieu [ohm.m]
I = intensité du courant [A]
r = rayon [m]
La conductibilité σ est
l’inverse de la résistivité
et s’exprime en mho/m.
En hydrogéologie on
emploie le plus souvent le
micromhos /cm ou
microsiemens/cm.
ρ (ohms*m) = 10’000 / σ
(microsiemens/cm)
= 1000 / σ
(millisiemens/m)
= 1 / σ (siemens/m)
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Roches de socle
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Pour deux pôles la forme des surfaces équipotentielles sera plus compliquée mais
elles resteront sensiblement sphériques au voisinage des prises A et B. De même,
les lignes de courant qui seraient des droites issues du pôle d’envoi si celui-ci est
unique s’incurvent progressivement pour rejoindre la seconde prise.
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Décroissance
Décroissance
Le graphique montre qu’à
une profondeur h= ½ AB la
densité de courant se monte
encore aux 38 % de la
densité en surface; pour h =
AB elle tombe à environ 9 %
de cette valeur.
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Distance
Volume
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67
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La conductibilité liquide
électrolytique
• En fait, pour la plupart des roches, la conductibilité est
presque uniquement de type électrolytique. Cela signifie
que ce sont les ions qui transportent des charges sous
l'effet du champ électrique et que les roches conduisent le
courant électrique grâce à l’eau qu’elles contiennent. La
résistivité d'une roche va dépendre de:
• La qualité de l’électrolyte, c'est à dire de la résistivité de
l'eau d'imbibition ρw et par conséquent de la quantité de
sels dissous.
• de la quantité d’électrolyte contenu dans l'unité de volume
de la roche.
• du mode de distribution de l’électrolyte.
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La perméabilité
En résumé les roches favorables lorsque l’on cherche de l’eau doivent avoir
une porosité élevée et une perméabilité grande, ces roches auront des
résistivités moyennes qui oscillent entre 150 et 400 ohms.m
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La loi d’Archie
• Cas d'une roche saturée
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La résistivité électrique
dépend de:
•La porosité F
•La teneur en eau S
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Les coefficients de
la loi d’Archie
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150
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Exercice d’application :
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Réponse: point A
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Tomographie électrique
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Mise en œuvre
Les données mesurées ra sont présentées en sections de contour
ou de couleur. L’axe vertical est une pseudo-profondeur
proportionnelle à l’écartement des électrodes. La mesure est
reportée au point:
• d’abscisse = milieu du dispositif utilisé
• d’ordonnée = pseudo-profondeur.
C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1
a a a a
n=1
n=2
n=3
n=4
Pseudo-profondeur
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Distance Wenner
a a a
C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1
a a a a
n=1
n=2
n=3
n=4
Pseudo-profondeur
Distance Wenner
a a a
C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1
a a a a
n=1
n=2
n=3
n=4
Pseudo-profondeur
82
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Distance Wenner
a a a
C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1
a a a a
n=1
n=2
n=3
n=4
Pseudo-profondeur
C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1
a a a a
n=1
n=2
n=3
n=4
Pseudo-profondeur
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Distance Wenner
a a a
C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1
a a a a
n=1
n=2
n=3
n=4
Pseudo-profondeur
Distance Wenner
a a a
C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1
a a a a
n=1
n=2
n=3
n=4
Pseudo-profondeur
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Distance Wenner
a a a
C1 P1 P2 C2
n=4
n=3
n=2
n=1
a a a a
n=1
n=2
n=3
n=4
Pseudo-profondeur
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Résistivité de quelques
matériaux
matériau min-max typique
béton 10 - 2 000 Ω.m 300 Ω.m
acier 10-8 - 10-7 Ω.m 10-7 Ω.m
eau (douce) 10 - 300 Ω.m 100 Ω.m
eau (sel) 0,2 - 10 Ω.m 5 Ω.m
air 10 000 - ∞ Ω.m ∞
asphalte 2 000 - 10 000 Ω.m 5 000 Ω.m
Cours tomographie électrique
Avril 2003
<100 élevé
>1000 négligeable
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RÉSISTIVITÉ
FONCTION DU TEMPS ET DE LA COMPOSITION
350
300
Bon
Résistivité (ohm.m)
250
200
150
B30-05
100
B30-10
50
Mauvais B15-10
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Béton
armatures
Air
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cavité
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Historique
• En 1820, le Danois Hans Christian Oersted fait une observation
extraordinaire : un fil rectiligne parcouru par un courant continu
dévie l'aiguille d'une boussole placée à proximité.
• En 1831, Michael Faraday étudie le comportement d'un courant
dans un champ magnétique et s'aperçoit que celui-ci peut produire
du travail. Oersted avait découvert qu'un courant électrique produit
un champ magnétique, Faraday découvre qu'un champ magnétique
engendre un courant électrique. Il découvre ainsi le principe du
moteur électrique et donc la conversion du travail mécanique en
énergie électrique, inventant ainsi la génératrice de courant. Dans
un article de 1852 (On the Physical Character of the Lines of
Magnetic Force), Faraday dévoile l'existence du champ magnétique
en décrivant les « lignes de force » le long desquelles s'oriente la
limaille de fer au voisinage de l'aimant.
• En 1864 James Maxwell unifie les théories antérieures, comme
l'électrostatique, l'électrocinétique ou la magnétostatique. Cette
théorie unifiée explique entre autres le comportement des charges
et courants électriques, des aimants, ou des ondes
électromagnétiques, telles la lumière ou les ondes radio…
L'électromagnétisme est né.
Domaines d’application
• Les méthodes électromagnétiques (EM) détectent les corps
électriquement conducteurs dans un environnement
résistant.
Domaines d’application des méthodes EM :
• Permafrost ;
• Détection de gravier ;
• Cartographie d’invasion saline ;
• Détection de karsts ;
• Détection et cartographie de zones polluées ou
contaminées ;
• Cartographie de la topographie du socle ;
• Cartographie de la conductivité du sol pour la mise à la
terre ;
• Détection de tuyaux et conducteurs métalliques.
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Le spectre électromagnétique
λ=c/f
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Champ électromagnétique
• le champ
électromagnétique,
constitué lui-même par la
donnée de deux champs
vectoriels, le champ
électrique , qui
s'exprime en volts par
mètre (V.m-1), et le champ
magnétique , qui
s'exprime en teslas (T).
– un champ magnétique
variable engendre un champ
électrique ;
– un champ électrique
variable est source d'un
champ magnétique.
Équations de base de
l'électromagnétisme classique
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Onde électromagnétique
C = 3. 108 m/s
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Exercice
d’application :
Calculer les
longueurs d’onde
Exercice
d’application : Qu’elle
est la gamme de
fréquence de travail
en prospection
géophysique?
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Effet de peau
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