Ozurdex - CT - 8620
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AVIS
17 novembre 2010
Dexamethasone
Liste I
Médicament à prescription réservée aux spécialistes ophtalmologie.
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1. CARACTERISTIQUES DU MEDICAMENT
1.2. Originalité
OZURDEX est le premier implant intra-vitréen à effet prolongé de dexaméthasone. Il est
sans conservateur
1.3. Indication
« OZURDEX est indiqué dans le traitement des patients adultes présentant un œdème
maculaire suite à une occlusion de branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine
centrale de la rétine (OCVR). »
1.4. Posologie
« OZURDEX doit être administré par un ophtalmologiste expérimenté dans les injections
intra-vitréennes.
Posologie
La dose recommandée est d’un implant OZURDEX à administrer dans le vitré de l'œil atteint.
L’administration simultanée dans les deux yeux n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 du
RCP).
Une administration ultérieure peut être envisagée chez les patients qui présentent une
réponse au traitement suivie d'une perte d'acuité visuelle et qui, selon l’avis de leur médecin,
pourraient bénéficier d’un nouveau traitement sans être exposés à un risque significatif (voir
rubrique 5.1 du RCP).
Les patients chez qui une amélioration de la vision est maintenue ne doivent pas être traités
à nouveau. Les patients présentant une détérioration de leur vision, qu'OZURDEX ne
parvient pas à ralentir, ne doivent pas être traités à nouveau.
Les données concernant une administration répétée dans un délai inférieur à 6 mois, sont
très limitées (voir rubrique 5.1 du RCP). A ce jour, dans l’occlusion veineuse rétinienne, il
n’existe pas d’expérience allant au-delà de 2 administrations.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance après l'injection pour permettre une prise
en charge précoce en cas d'infection ou d'augmentation de la pression intraoculaire (voir
rubrique 4.4 du RCP).
Insuffisance rénale
OZURDEX n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale.
Toutefois, aucune précaution particulière n’est nécessaire pour cette population.
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Insuffisance hépatique
OZURDEX n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
Toutefois, aucune précaution particulière n’est nécessaire pour cette population.
Population pédiatrique
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’OZURDEX dans la population pédiatrique en rapport avec
les œdèmes maculaires suite à une occlusion de la veine centrale de la rétine ou de la
branche veineuse rétinienne.
Mode d’administration
Implant intravitréen à usage unique avec applicateur, réservé à la voie intra-vitréenne
uniquement.
Chaque applicateur ne peut être utilisé qu’une seule fois pour le traitement d’un seul œil.
Une antibiothérapie par voie locale à large spectre devrait être administrée avant et le jour
même de la procédure d’injection. Une anesthésie locale adaptée doit être administrée.
Retirer le sachet en aluminium de la boîte et vérifier qu’il n’est pas endommagé (voir
rubrique 6.6). Puis, sur un champ stérile, ouvrir le sachet et placer délicatement l’applicateur
sur un plateau stérile. Retirer le capuchon de l’applicateur avec précaution. Une fois le
sachet ouvert, l’applicateur doit être utilisé immédiatement.
Tenir l’applicateur dans une main puis tirer sur la languette de sécurité jusqu'à ce qu'elle s’en
détache. Ne pas tordre ou plier la languette. En maintenant le biseau de l’aiguille vers le
haut, à l’opposé de la sclère, insérer l'aiguille dans la sclère sur environ 1 mm, puis la
rediriger vers le centre de l'œil dans la cavité vitréenne, jusqu'à ce que la gaine de silicone
soit en contact avec la conjonctive. Exercer une pression lente sur le bouton déclencheur
jusqu’à entendre un clic. Avant de retirer l’applicateur de l’œil, s’assurer que le bouton
déclencheur a été correctement actionné et qu’il est bloqué au ras de la surface de
l’applicateur. Retirer l’aiguille en maintenant la même position que pour l’insertion dans le
vitré.
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2. MEDICAMENTS COMPARABLES
L’efficacité et la tolérance d’OZURDEX ont été évaluées dans deux études de phase III
comparativement à des injections simulées, chez des patients atteints d’occlusion de
branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR).
3.1. Efficacité
Les deux études, de protocole similaire, ont été randomisées et ont comparé en double
aveugle 3 groupes recevant soit un dispositif implanté au niveau intravitréen contenant
700 µg de dexaméthasone (dosage d’OZURDEX), soit un dispositif implanté au niveau
intravitréen contenant 350 µg de dexaméthasone, soit une injection simulée correspondant à
l’application d’un injecteur sans injection. La durée des études a été de 6 mois avec une
période d’extension en ouvert de 6 mois supplémentaires pour étudier la tolérance de
l’implant dosé à 700 µg. Un total de 1267 patients a été inclus, dont 599 dans l’étude 008 et
668 dans l’étude 009.
Les patients inclus étaient âgés d’au moins 18 ans, avaient un œdème maculaire à l’examen
oculaire dans au moins un œil. Si les deux yeux étaient éligibles au traitement, celui ayant
l’œdème maculaire le plus récent était étudié.
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Par ailleurs, les patients devaient avoir :
- un score de meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) compris entre 34 lettres
(approximativement équivalent 20/200 sur l’échelle de Snellen ou 1/10 de l’échelle de
Monoyer) et 68 lettres (approximativement équivalent 20/50 sur l’échelle de Snellen ou
4/10 de l’échelle de Monoyer) à l’examen oculaire, mesuré à l’inclusion par la méthode
ETDRS,
- une épaisseur rétinienne ≥ 300 µm dans la zone centrale maculaire de 1 mm de diamètre
mesurée par tomographie en cohérence optique (OCT) à l’inclusion, selon l’avis de
l’investigateur.
Dans la première phase de 6 mois de l’étude, les patients ont été randomisés pour recevoir :
- soit un dispositif implanté au niveau intravitréen contenant 700 µg de dexaméthasone
- soit un dispositif implanté au niveau intravitréen contenant 350 µg de dexaméthasone
- soit une injection simulée correspondant à l’application d’un injecteur sans injection.
Par ailleurs, tous les traitements pouvant affecter l’évaluation des médicaments de l’étude
devaient être pris à dose constante. Les traitements de l’hypertension oculaire étaient laissés
à la discrétion des investigateurs, afin que celle-ci soit contrôlée. Les médicaments de
l’hypertension oculaire pouvaient être utilisés. Les anti-inflammatoires oculaires étaient
interdits dans l’œil à évaluer. Si des AINS oraux étaient pris avant l’étude, ils devaient être
poursuivis pendant l’étude.
Les médicaments suivants étaient interdits : stéroïdes intravitréens dans l’œil étudié,
corticoïdes par voie générale, dexaméthasone (toute voie d’administration) pendant les 90
premiers jours de l’étude, corticoïdes par voie péri-articulaire, tout traitement chirurgical ou
par laser de l’œdème maculaire, immunosuppresseurs, immunomodulateurs, agents anti-
métabolites, agents alkylants, AINS ou corticoïdes dans l’œil, AVK et héparine.
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Parmi les critères de jugement secondaires :
- pourcentage de patients ayant une amélioration de la MAVC avec un gain de 5 à 14
lettres après 3 et 6 mois ;
- pourcentage de patients stabilisés (variation de -5 à +5 lettres) après 3 et 6 mois ;
- pourcentage de patients ayant une dégradation de la MAVC avec une perte de 5 à 14
lettres après 3 et 6 mois ;
- pourcentage de patients ayant une dégradation de la MAVC avec une perte d’au moins
15 lettres après 3 et 6 mois.
Résultats :
Seuls les résultats du dosage retenu par l’AMM, c’est-à-dire 700 µg de dexaméthasone,
seront décrits ci-après.
Etude 008 :
Un total de 599 patients a été inclus dont 201 dans le groupe dexaméthasone 700 µg, 196
dans le groupe dexaméthasone 350 µg et 202 dans le groupe injection simulée.
Environ 95 % des patients (n = 567) de chaque groupe ont terminé les 6 premiers mois de
l’étude (phase en double aveugle).
Les caractéristiques des patients étaient similaires entre les groupes (tableau 1). Dans
environ 2/3 des cas, les patients étaient atteints d’occlusion de la branche veineuse
rétinienne et dans 1/3 des cas d’une occlusion de la veine centrale de la rétine. Dans environ
la moitié des cas, l’ancienneté de l’œdème maculaire était de 90 à 179 jours. Le score de
meilleure acuité visuelle de l’ordre de 54 lettres est une baisse d’acuité visuelle accentuée
(elle correspond à une vision de 2,5/10 qui est la limite inférieure de lecture).
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Critère de jugement principal :
Dans la population ITT, le pourcentage de patients ayant eu une amélioration de la
meilleure acuité visuelle corrigée avec un gain d’au moins 15 lettres 3 mois après le début du
traitement a été significativement plus important dans le groupe traité par dexaméthasone
700 µg (22,4 %) que dans le groupe injection simulée (12,4 %) (p = 0,008).
Après 3 mois et 6 mois, il n’y a pas eu de différence significative entre les deux groupes sur
les pourcentages de patients ayant eu un gain de 5 à 14 lettres de meilleure acuité visuelle
corrigée, de patients stabilisés (variation entre -5 et + 5 lettres), de patients ayant eu une
perte de 5 à 14 lettres ou une perte supérieure ou égale à 15 lettres (voir tableau 2)
Tableau 2 : Résultats sur le pourcentage de patients montrant un changement moyen par rapport à la
visite initiale après 3 mois et 6 mois dans les 5 catégories de la MAVC– population ITT (étude 008)
Catégories d’amélioration par rapport à la vision Déxaméthasone 700 µg Injection simulée
initiale N = 201 N = 202
J 90
(1) : gain ≥ 15 lettres 45 (22,4%)* 25 (12,4%)
(2) : gain de 5 à 14 lettres 80 (39,8%) 69 (34,2%)
(3) : stabilisation (variation entre -5 et +5 lettres) 55 (27,4%) 70 (34,7%)
(4) : perte de 5 à 14 lettres 14 (7,0%) 27 (13,4%)
(5) : perte ≥ 15 lettres 7 (3,5%) 11 (5,4%)
J 180
(1) : gain ≥ 15 lettres 39 (19,4%) 37 (18,3%)
(2) : gain de 5 à 14 lettres 70 (34,8%) 56 (27,7%)
(3) : stabilisation (variation entre -5 et +5 lettres) 59 (29,4%) 61 (30,2%)
(4) : perte de 5 à 14 lettres 22 (10,9%) 30 (14,9%)
(5) : perte ≥ 15 lettres 11 (5,5%) 18 (8,9%)
*Différence statistiquement en faveur du groupe dexaméthasone 700 µg par rapport au groupe injection simulée (p<0,001)
Etude 009 :
Un total de 668 patients a été inclus dont 226 dans le groupe dexaméthasone 700 µg, 218
dans le groupe dexaméthasone 350 µg et 224 dans le groupe injection simulée.
Environ 95 % des patients (n = 567) de chaque groupe ont terminé les 6 premiers mois de
l’étude (phase en double aveugle).
Les caractéristiques des patients étaient similaires entre les groupes (voir tableau 3) et
similaires à celles des patients inclus dans l’étude 008. Dans environ 2/3 des cas, les
patients étaient atteints d’occlusion de la branche veineuse rétinienne et dans 1/3 des cas
d’une occlusion de la veine centrale de la rétine. Dans environ la moitié des cas, l’ancienneté
de l’œdème maculaire était de 90 à 179 jours. Le score de meilleure acuité visuelle était de
l’ordre de 54 lettres.
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Tableau 3 : Caractéristiques démographiques de patients de l’étude 009 – population ITT
Note : Dans cette étude, il aurait été souhaitable de disposer d’une évaluation à 3 mois. En
effet, une absence de différence significative à 6 mois peut être due à l’épuisement de la
dexaméthasone dans l’implant intra-vitréen.
Après 3 mois et 6 mois, aucune différence significative n’a été observée entre les deux
groupes sur le pourcentage de patients ayant eu un gain de 5 à 14 lettres de meilleure acuité
visuelle corrigée, de patients stabilisés (variation entre -5 et + 5 lettres) ou de patients ayant
eu une perte de 5 à 14 lettres.
Après 3 et 6 mois, le pourcentage de patients ayant eu une perte supérieure ou égale à 15
lettres a été moindre avec la dexaméthasone 700 µg comparativement à l’injection simulée
(différence statistiquement significative, voir tableau 4).
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Tableau 4 : Résultats sur le pourcentage de patients montrant un changement moyen par rapport à la
visite initiale à 3 mois et 6 mois dans les 5 catégories de la MAVC– population ITT (étude 009)
Catégories d’amélioration par rapport à la vision Dexaméthasone 700µg Injection simulée
initiale N = 226 N = 224
J 90
(1) : gain ≥ 15 lettres 48 (21,2%)* 31 (13,8%)
(2) : gain de 5 à 14 lettres 102 (45,1%) 83 (37,1%)
(3) : stabilisation (variation entre -5 et +5 lettres) 58 (25,7%) 67 (29,9%)
(4) : perte de 5 à 14 lettres 10 (4,4%) 25 (11,2%)
(5) : perte ≥ 15 lettres 8 (3,5%)** 18 (8,0%)
J 180
(1) : gain ≥ 15 lettres 53 (23,5%) 38 (17,0%)
(2) : gain de 5 à 14 lettres 79 (35,0%) 64 (28,6%)
(3) : stabilisation (variation entre -5 et +5 lettres) 61 (27,0%) 64 (28,6%)
(4) : perte de 5 à 14 lettres 18 (8,0%) 31 (13,8%)
(5) : perte ≥ 15 lettres 15 (6,6%)*** 27 (12,1%)
* Différence statistiquement en faveur du groupe traité par rapport au groupe injection simulée (p= 0,039)
** Différence statistiquement en faveur du groupe traité par rapport au groupe injection simulée (p= 0,041)
*** Différence statistiquement en faveur du groupe traité par rapport au groupe injection simulée (p= 0,048)
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Quatre patients sont décédés au cours de cette phase (3 dans l’étude 008 et 1 dans l’étude
009). Aucun décès n’a été jugé imputable au traitement.
Tableau 5 : Etudes 008 et 009 combinées – Effets indésirables observés au cours des 6 premiers
mois chez plus de 2% des patients – population d’analyse de la tolérance
Libellé de des événements indésirables Dexaméthasone 700 µg injection simulée
(selon la classification MedDRA) N=421 N=423
Investigations
Elévation de la PIO* 106 (25,2%) 5 (1,2%)
Troubles oculaires
Hémorragie conjonctivale 85 (20,2%) 63 (14,9%)
Douleur oculaire 31 (7,4%) 17 (4,0%)
Hyperémie conjonctivale 28 (6,7%) 20 (4,7%)
Maculopathie 19 (4,5%) 23 (5,3%)
Hémorragie rétinienne 19 (4,5%) 11 (2,6%)
Hypertension oculaire** 17 (4,0%) 4 (0,9%)
Cataracte 15 (3,6%) 7 (1,7%)
Détachement vitréen 13 (3,1%) 10 (2,4%)
Flotteurs vitréens 13 (3,1%) 8 (1,9%)
Sensation de corps étranger 11 (2,6%) 11 (2,6%)
Hémorragie vitréenne 10 (2,4%) 12 (2,8%)
Exsudation de la rétine 10 (2,4%) 14 (3,3%)
Œdème conjonctival 9 (2,1%) 7 (1,7%)
Œdème maculaire 9 (2,1%) 8 (1,9%)
Diminution de l’acuité visuelle 7 (1,7%) 9 (2,1%)
Cataracte corticale 7 (1,7%) 9 (2,1%)
Irritation de l’œil 5 (1,2%) 9 (2,1%)
Néovascularisation rétinienne 3 (0,7%) 11 (2,6%)
Infections
Grippe 9 (2,1%) 2 (0,5%)
Troubles du système nerveux
Migraine 14 (3,3%) 7 (1,7%)
Troubles vasculaires
Hypertension 17 (4,0%) 15 (3,5%)
*différence statistiquement significative entre les groupes dexaméthasone 700 µg et placebo (p<0,001)
**différence statistiquement significative entre les groupes dexaméthasone 700 µg et placebo (p=0,004)
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3.3. Conclusion
L’efficacité et la tolérance d’OZURDEX (implant de dexaméthasone dosé à 700 µg) ont été
comparées à celles d’une injection simulée dans deux études randomisées, en double
aveugle, de protocole similaire, chez des patients adultes atteint d’un œdème maculaire
consécutif à une OBVR ou une OVCR, ayant entraîné une baisse d’acuité visuelle. La durée
des études a été de 6 mois avec une période d’extension en ouvert de 6 mois
supplémentaires pour étudier la tolérance de l’implant. Tous les patients inclus dans la phase
d’extension, qu’ils aient eu à J0 une injection d’OZURDEX ou une injection simulée, ont eu
une injection d’OZURDEX à J180. Un total de 1267 patients a été inclus, dont 599 dans
l’étude 008 et 668 dans l’étude 009.
Dans l’étude 008, le pourcentage de patients ayant eu une amélioration de la meilleure
acuité visuelle corrigée avec un gain d’au moins 15 lettres 3 mois après le début du
traitement (critère de jugement principal de l’étude) a été significativement plus important
dans le groupe traité par dexaméthasone 700 µg (22,4 %) que dans le groupe injection
simulée (12,4 %) (p = 0,008). Cette différence entre les groupe n’était plus présente après 6
mois, (19,4 % avec dexaméthasone 700 µg versus 18,3 % avec injection simulée).
Dans l’étude 009, 6 mois après le début du traitement (critère de jugement principal), les
groupes dexaméthasone 700 µg et injection simulée n’étaient pas différents pour le
pourcentage de patients ayant eu une amélioration de la meilleure acuité visuelle corrigée
avec un gain d’au moins 15 lettres (23,5 % versus 17,0 %, p = 0,087).
Les effets indésirables les plus fréquemment observés (chez plus de 2% des patients) ont
concerné l’œil étudié, tels qu’une augmentation de la PIO, des hémorragies conjonctivales,
des douleurs oculaires, des hyperémies conjonctivales, des maculopathies, des hémorragies
rétiniennes, des hypertensions oculaires ou des cataractes. La majorité de ces effets
indésirables a été d’intensité légère à modérée.
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700 µg ne semble pas avoir d’impact sur l’acuité visuelle et, en l’absence de
données, l’impact en termes de qualité de vie n’est pas quantifiable.
La transposabilité des résultats des essais à la pratique n’est pas assurée
(incertitudes sur le nombre d’injection optimal, sur les critères de retraitement et sur
le respect de la procédure d’injection).
Cependant, en l’absence d’autres alternatives ayant l’AMM dans cette indication, la
spécialité OZURDEX 700 µg pourrait toutefois être en mesure d’apporter une
réponse partielle au besoin de santé publique identifié.
En conséquence, un intérêt de santé publique est attendu pour la spécialité
OZURDEX 700 µg. Cet intérêt est faible.
Le service médical rendu par OZURDEX 700 µg, implant intra-vitréen avec applicateur est
important.
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sont le développement d’une cataracte (survenant de façon quasi obligatoire après deux
injections) et le risque d’une hypertonie oculaire, 1/3 des patients environ ayant une
hypertonie dans les suites de l’injection intra-vitréenne de triamcinolone.
- Photocoagulation au laser pan rétinienne dans les formes ischémiques et maculaire
dans les formes oedémateuses datant d’au moins 3 mois
- Traitements chirurgicaux pour la prise en charge de l’œdème maculaire : vitrectomie,
neurotomie radiale optique, anastomose veineuse choriorétinale, gainotomie
adventielle artérioveineuse. Ces traitements n’ont pas été évalués dans le cadre
d’une étude clinique.
Taux de remboursement : 65 %
Médicament d’exception :
La commission recommande de donner à OZURDEX 700 µg un statut de médicament
d’exception. Une fiche d’information thérapeutique précisera le périmètre de remboursement
1 Klein R., Klein BEK., Moss SE., Meuer SM. The epidemiology of retinal vein occlusion – the Beaver
Dam Eye Study. Tr Am Ophth Soc 2000; 898:133-43
2 Klein R, Moss SE., Meuer S. The 15-year cumulative incidence of retinal vein occlusion. Arch
Ophthalmol 2005; 123:807-14
3 Population de 43 ans et plus en France au 1 janvier 2010 : 29 453 771 (source : http://www.insee.fr)
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et la posologie correspondante de même que les conditions de mise sous traitement, de
suivi des patients et d’arrêt du traitement par OZURDEX 700 µg
Demande d’étude :
La Commission de la transparence souhaite disposer de données complémentaires, à
moyen et long termes, en vue de la réévaluation d’OZURDEX 700 µg, sur les points
suivants (voir justificatif en annexe) :
- les caractéristiques des patients pris en charge pour occlusion veineuse rétinienne avec
ou sans OZURDEX 700 µg
- les caractéristiques des médecins (mode d’exercice, formation éventuelle avant
utilisation du produit, etc…)
- les modalités de la prise en charge de ces patients (conditions de réalisation de l’acte,
différents traitements entrepris, nombre de retraitement éventuels et délai de
retraitement)
- les effets indésirables des patients traités par OZURDEX 700 µg avec la fréquence des
arrêts de traitement et leurs motifs,
- évolution de l’acuité visuelle et de la qualité de vie.
La durée de suivi des patients devra être justifiée et suffisante pour répondre à la demande
de la Commission de la Transparence.
Des données devront être disponibles au moment de la réévaluation d’OZURDEX 700 µg.
Si les études prévues ou en cours, notamment dans le cadre du Plan de Gestion des
Risques européen, ne peuvent répondre à l’ensemble des questions posées par la
Commission de la Transparence, une étude spécifique devra être réalisée. »
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ANNEXE
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