Thermochimie
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∆r H 0 (298K)=-890,4 kJ.mol−1 . L’enthalpie molaire standard de vaporisation de l’eau est Lvap = 43,84 kJ.mol−1 .
Valeurs des Cp0 en J.K−1 .mol−1 : Cp0 (CO2 )= 44,16+9.10−3 T ; Cp0 (N2 )= 27,88+4,27.10−3 T ; Cp0 (O2 )= 29,97+4,18.10−3 T ;
Cp0 (H2 Og )= 30,01+10,71.10−3 T ; Cp0 (H2 Ol )= 75,47
Le vanadium est extrêmement explosif et sa poudre brule très facilement dans l’air :
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2V(s) + O2(g) V2 O5(s)
2
On enferme dans un calorimètre parfaitement isolé, de volume invariable, de capacité thermique C = 836 J.K−1 ,
0,2 mol de vanadium et 2 mol d’air à Ti = 300 K et Pi =2 bar. On amorce la réaction et on suppose qu’elle se
produit totalement.
Calculer la pression et la température finale. Commenter.
Données : ∆f H ◦ (V2 O5(s) )= -1255 kJ.mol−1 indépendant de la température.
Espèce V(s) V2 O5(s) N2(g) O2(g)
Cp0 en J.K−1 .mol−1 26,3 122 29,1 29,4
0
Les Cp sont supposés indépendants de la température.
+ −
H(aq) + OH(aq) → H2 O(l) ∆r H 0 (298K) = -56,2 kJ.mol−1
1. On suppose que le système réactif { acide + base versée } évolue à enthalpie constante. Justifier cette
hypothèse.
2. La réaction est supposée totale. Déterminer l’avancement ξ en fonction du volume v de base versé avant
l’équivalence. En déduire la variation d’enthalpie ∆H1 du système si les produits restaient à la température
initiale Ti .
3. Déterminer la température T du système après agitation, avant l’équivalence, en fonction du volume v et
des données. Justifier l’allure de la première partie de la courbe.
4. Comment évolue la température après l’équivalence ? En déduire le volume de base versé à l’équivalence et
la concentration cA de l’acide chlorhydrique.
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Exercice Thermochimie 4 Température de flamme
Calculer la température de flamme d’un brûleur alimenté sous un bar en mélange gazeux pris à 25 ◦ C constitué
de monoxyde de carbone et d’air (1 volume de CO pour 5 volumes d’air). On supposera que les gaz sont parfaits
et leurs mélanges idéaux.
Données :
2CO + O2 → 2CO2 ∆r H 0 (298K) = -293kJ.mol−1
Valeurs des Cp0 en J.K−1 .mol−1 :
Cp (CO2 )= 44,22+8,79.10−3 T-8,62/T2
0
Données à 298K :
3
kJ.mol−1 . Déterminer l’enthalpie standard de réaction en fonction de la température.
Données à 298K :
Le ciment de Portland est élaboré par réaction, dans un four chauffé à 1700 K d’un
mélange de calcaire (CaCO3 ) et d’argile (constitué de SiO2 et Al2 O3 ).
1. Le constituant principal de ce ciment non hydraté est le silicate de calcium Ca3 SiO5 formé selon la réaction
totale suivante, notée (1) :
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d’Ellingham).
2. On souhaite évaluer le transfert thermique Qp à fournir pour transformer une tonne de CaCO3(s) selon la
réaction (1) effectuée à 1700K sous la pression P 0 =1 bar.
(a) Ecrire la relation entre Qp et ∆r H10 .
(b) Calculer Qp .
3. L’énergie précédente peut être apportée par la réaction totale (2) de combustion du méthane :
CH4(g) + 2O2(g) → CO2(g) + 2H2 O(g)
L’enthalpie standard de cette réaction vaut ∆r H20 =-830 kJ.mol−1 à 298 K.
(a) On effectue la combustion sous P 0 , d’une mole de CH4(g) avec la quantité stœchiométrique d’air, initia-
lement à 298 K. Quels sont les constituants présents en fin de réaction et leurs quantités respectives ?
(b) Effectuer une estimation de la valeur de la température TF atteinte à la fin de la combustion en consi-
dérant les hypothèses suivantes :
— La chaleur libérée par la réaction (2) n’a pas le temps de s’évacuer vers le milieu extérieur,
— Les capacités thermiques molaires standard sont indépendantes de la température.
(c) On veut utiliser pour effectuer la réaction (1) l’énergie thermique fournie à pression constante par le
retour à 1700 K des constituants obtenus à l’issue de la réaction (2). Quelle masse de méthane faut-il
brûler par la réaction (2) pour transformer une tonne de CaCO3 selon la réaction (1) ?
Données
Espèce H C O Ca
Masses molaires (g/mol−1 ) 1 12 16 40
On considère ici que la pile est un système fermé en évolution monobare mo-
notherme réversible, pour lequel les transferts énergétiques reçus sont, pour une
mole d’eau produite :
— un travail électrique utile Welec
— un travail des forces de pression Wp
— un transfert thermique Qp
Les espèces chimiques composant la pile sont dans leur état standard.
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1. Calculer l’enthalpie libre standard ∆r G◦ à 298 K correspondant à la réaction de fonctionnement de la pile.
2. Donner une relation entre les transferts énergétiques reçus par la pile et l’enthalpie standard de réaction.
3. Quelle est dans les conditions de fonctionnement de la pile la relation entre ∆r G◦ et Welec . En déduire le
transfert thermique Qp que la pile doit échanger avec l’extérieur pour maintenir sa température constante.
Quel serait le sens de variation de la température si la pile évoluait de façon adiabatique ? Qu’en conclure
quant aux difficultés technologiques inhérentes ?
4. On définit un rendement théorique maximal η de la pile par :
∆ r G◦
η=
∆r H ◦
Justifier cette expression et la calculer à 298 K. Commenter.
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Données : On rappelle que M (H) = 1,00 g.mol−1 et M (O) = 16,0 g.mol−1 .
L’enthalpie standard de formation de H2 O(g) est ∆f H ◦ (H2 O(g) ) = -241,8 kJ.mol−1 .
0 (H O )=30,54+10,29.10−3 T J.K−1 .mol−1 ; C 0 (H
Cpm −3 −1 −1
2 (g) pm 2(g) )=27,28+3,26.10 T J.K .mol
Les ergols (carburant H2 et comburant O2 ) sont vaporisés et réchauffés à environ T1 = 298 K avant d’être mélangés.
1. On note x0 la fraction molaire initiale de comburant. Calculer x0 .
2. Ecrire l’équation bilan de la réaction de combustion entre les ergols. Lequel est en excès ?
3. Donner un ordre de grandeur des enthalpies standard de formation de H2(g) et O2(g) . En déduire l’enthalpie
standard de la réaction de combustion à 298 K.
Par la suite, on note n0 la quantité totale initiale (comburant et carburant).
On note Tf la température finale. On admet que l’air extérieur n’intervient pas lors de la combustion. La
transformation est supposée isobare à la pression P ◦ et adiabatique.
4. Donner la composition du gaz résiduel dans l’état final.
5. Déterminer la variation d’enthalpie du système entre les états initial et final.
6. En déduire la température de flamme adiabatique due à ce mélange.
7. Evaluer la puissance moyenne du moteur Vulcain.
2 Potentiel chimique
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A 298 K les potentiels chimiques standard du carbone graphite et du carbone diamant sont tels que :
µ◦ (diams) − µ◦ (gr) = 2850 J.mol−1 .
Le volume molaire du graphite est Vm (gr) = 5,21 cm3 .mol−1 et celui du diamant est Vm (diams) = 3,38 cm3 .mol−1 .
1. Sous quelle variété allotropique le carbone est-il stable à 25 ◦ C ?
2. Quelle pression minimale faut-il appliquer sur un échantillon de la variété la plus stable pour le transformer
en l’autre variété à 25 ◦ C ? On suppose les volumes molaires invariables avec la pression.
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1. Etablir une relation liant les potentiels chimiques du soluté dans chacune des solutions lorsque l’ensemble
est à l’équilibre.
2. Ecrire les expressions des potentiels chimiques de ce soluté dans chacune des solutions en fonction des
concentrations c(A)e et c(A)b .
c(A)b
3. Montrer qu’on a alors c(A)e = k où k est une constante qui ne dépend que de la température.
4. Le phénol A = C6 H5 OH peut se dissoudre partiellement dans l’eau (e) et le benzène (b), l’eau et le benzène
étant non-miscibles. On agite du phénol dans un mélange eau-benzène et on détermine les concentrations
du phénol dans chacune des solutions. Une expérience a donné les résultats suivants : c(A)e = 0,1013 mol/L
et c(A)b 0,0705 mol/L.
(a) Déterminer k.
(b) En déduire µ◦ (A(e)) − µ◦ (A(b)) à 298 K.
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3 Déplacement d’équilibre chimique
On introduit dans une enceinte initialement vide de volume V = 200 L, 1 mole de M gO à 820◦ C. On ajoute
suffisamment lentement pour que l’équilibre éventuel soit réalisé du CO2 gazeux. Tracer en fonction de n (nombre
de moles de CO2 ajoutées) P , nCO2 , nM gO et nM gCO3 sur le même graphique.
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Exercice Thermochimie 21 Chlorure d’hydrogène
A 490◦ C, on envoie un mélange de chlorure d’hydrogène gazeux et d’oxygène sur du chlorure cuivrique qui catalyse
la réaction en phase gazeuse :
4HCl + O2 2Cl2 + 2H2 O
On appelle x le coefficient de dissociation de HCl à l’équilibre, PO2 la pression partielle de O2 à l’équilibre et K ◦
la constante de cet équilibre.
1. Donner la relation entre x, PO2 et K ◦ dans le cas d’un mélange de départ équimolaire.
2. On part d’un mélange de HCl et O2 équimolaire. La pression est fixée à 1 bar. On mesure x = 0,75.
— Calculer la variance du système. Commenter.
— Calculer K ◦ .
3. On porte la pression à 1,025 bar.
— Prévoir le sens d’évolution.
— Calculer la nouvelle valeur de x à l’équilibre.
— Calculer la variance de cet équilibre et commenter. Que devient la variance si on part de N iCO3 seul ?
— Dans une récipient initialement vide de volume V = 2,00 L maintenu à 298K on introduit 0,010 mole de
N iCO3(s) . Calculer la pression à l’équilibre dans le récipient ainsi que la quantité de chacun des solides.
Quel volume faudrait-il donner au récipient pour que tout le carbonate de nickel disparaisse ?
2. La deuxième étape consiste en la réduction de l’oxyde de nickel par le dihydrogène selon la réaction :
On réalise cette réaction à T = 623 K sous une pression de P = 1,00 bar. Déterminer la composition (en
fraction molaire) à l’équilibre du gaz en contact avec les deux solides. Quelle serait l’influence sur cet état
d’équilibre
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— d’une augmentation isotherme de pression ?
— d’une élévation isobare de température ?
— d’une introduction isotherme et isobare d’un gaz inactif ?
Données à 298K :
N iCO3(s) N iO(s) CO2(g) H2 O(g)
∆f H0 (kJ.mol−1 ) -239,8 -241,8
∆f G0 (kJ.mol−1 ) -615,0 -211,8 -394,4 -228,6
1. Calculer ∆r H0 , ∆r S0 . Commenter.
2. Calculer la constante d’équilibre à 298K.
3. Calculer l’avancement à l’équilibre.
4. Calculer la variation d’enthalpie du système puis la variation d’enthalpie libre. En déduire la variation
d’entropie et l’entropie créée.
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Exercice Thermochimie 27 Sens d’évolution spontanée des systèmes
Prévoir le sens d’évolution spontanée des systèmes suivants :
Par le calcul, étudier l’effet de l’ajout, à température et pression constantes, d’une petite quantité de : N2(g) , H2(g) ,
N H3(g) .
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2. Comment évolue le rendement lors d’une augmentation de pression à température constante ? Calculer alors
le rendement de la synthèse à la pression de 1 bar et à température de 730K, qui sont les conditions de
synthèse industrielle.
3. A partir de l’état d’équilibre du (1), il se produit une entée d’air : 0,010 mole de O2 et 0,040 mole de N2 à
température et pression constantes. Quel est le sens d’évolution du système résultant de cette entrée d’air
sur la valeur du rendement ?
Une masse m d’oxyde de mercure (II) est introduite dans un récipient vide de volume constant V = 1,00 L, porté
ensuite à 500◦ C. A l’équilibre, la pression totale vaut p = 3,90 bar.
1. Déterminer la variance du système siège de l’équilibre.
2. Montrer que l’équilibre ne s’établit que si m est au moins égal à une valeur m0 que l’on calculera. On donne
M (Hg) = 200,6 g.mol−1 et M (O) = 16 g/mol.
3. Un système contient HgO(cr) , Hg(g) et O2(g) en équilibre. Préciser l’évolution de ce système après introduc-
tion à l’équilibre, la température et le volume étant constants de :
— HgO
— O2
— Mercure liquide en excès (à l’équilibre, le système contient du mercure liquide et gazeux)
— Calculer la variance du système dans ce dernier cas.
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4. Calculer pCO2 à 1100 K.
5. Calculer la température d’inversion de cet équilibre.
6. Dans un récipient initialement vide de volume constant V = 10,0 dm3 , une quantité n de CaCO3 est
introduite. La température est maintenue constante et égale à 1100K.
— Déterminer la composition du système dans son état final, et calculer son enthalpie libre de réaction
∆r G1 lorsque n = 0,010 mol. Conclure.
— Déterminer la composition du système dans son état final, et calculer son enthalpie libre de réaction
∆r G2 lorsque n = 0,10 mol. Conclure.
— Lorsque l’état d’équilibre précédent est atteint, on ajoute n0 = 0,10 mol de CO2 . Déterminer l’enthalpie
libre de réaction ∆r G3 du système juste après cet ajout : que peut-on en déduire ? Calculer alors
l’enthalpie libre de réaction ∆r G4 dans l’état final.
— Même question si on ajoute non pas du dioxyde de carbone mais 0,10 mol d’oxyde de calcium.
7. On introduit 0,1 mol de carbonate de calcium dans un récipient de volume V variable maintenu à tempé-
rature constante T = 1100 K. Tracer la courbe p = f (V ).
8. On prend les conditions du (6) mais on introduit en plus 0,2 mol de carbone graphite. Simultanément un
second équilibre s’établit :
C(cr) + CO2(g) 2CO(g)
A l’équilibre, les trois solides sont présents et la pression totale vaut p = 2,25 bar.
— en déduire la constante de ce deuxième équilibre.
— Calculer la quantité minimum de carbonate de calcium qu’il a fallu introduire pour que les deux équilibres
coexistent.
Données à 298 K :
espèces CO2(g) CaO(cr) CaCO3(cr)
∆f H ◦ (kJ.mol−1 ) -394,0 -634,0 -1207,0
Sm◦ (J.K−1 .mol−1 ) 214,0 40,0 90,0
Cp◦ (J.K−1 .mol−1 ) 46,0 48,0 111,0
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