Céréal PC1 - G2 - Niébé (Version Corrigée)
Céréal PC1 - G2 - Niébé (Version Corrigée)
Céréal PC1 - G2 - Niébé (Version Corrigée)
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AGENCE DE DEVELOPPEMENT DE
L’EDUCATION TECHNIQUE (ADET)
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UNIVERSITÉ NATIONALE D'AGRICULTURE DE KETOU (UNA)
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Group 2
Sous la supervision de :
1) AGONMAN Emmanuel
Dr. Ir. Ibouraïman BALOGOUN
2) AHONOUKOUN Steeve Ulrich Bagio
3) AHONOUKOUN Taïbatou
4) AKONDE Fifonsi Bérinda
5) AKPAKI Nourénou Foumilola
6) ALLADAYE Bidossessi Aubin
7) ALLOUNDOHOUNDE Silas
8) AMADJIVO Alain
9) AMALIN S. Patrick
10) AMOUN Expédit
11) ARIGBO Bélitos Martial
Participation des members du groupe
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PLAN
INTRODUCTION
1. Les caractéristiques
2. Mode de croissance
III- Définition et principe de la lutte intégrée dans la gestion des mauvaises herbes du
1- Méthode préventive
2- Méthode culturale
3- Méthode mécanique
4- Méthode biologique
5- Méthode chimique
CONCLUSION
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INTRODUCTION
La lutte contre les mauvaises herbes est un des plus grands problèmes qui se posent aux
producteurs agricoles au benin. Les cultures installées poussent relativement lentement et sont
de mauvais compétiteurs. Par conséquent, les mauvaises herbes envahissent rapidement les
champs et s’établissent dans les zones dénudées. Durant le cycle des cultures, les espèces de
mauvaises herbes se succèdent dans les champs, les annuelles de la première année cèdent la
place à un mélange d’annuelles et de vivaces les années subséquentes. Les pratiques de
gestion des mauvaises herbes influencent aussi le remplacement de mauvaises herbes par
d’autres dans les champs. Un bon programme de lutte contre les mauvaises herbes est
nécessaire, pour contrôler ces indésirables pendant la production. Ce programme débute de la
préparation du sol jusqu'à la récolte des cultures. Il fait appel à une panoplie de mesures de
lutte. Tout programme de lutte contre les mauvaises herbes doit s’appuyer sur les principes de
la lutte intégrée. La lutte intégrée est une stratégie de gestion intégrée des parasites qui utilise
en association des techniques préventives, culturales, mécaniques, biologiques et chimiques
pour obtenir un système de production durable qui tient compte des préoccupations relatives à
l’économie, à la santé et à l’environnement. La gestion intégrée des mauvaises herbes est
fondée sur des principes dynamiques plutôt que sur un ensemble de règles fixes, et elle peut
varier d’une ferme à l’autre ou même de champ à champ. Durant l'élaboration des
programmes de lutte contre les mauvaises herbes fondées sur les principes et les pratiques de
la lutte intégrée, on fait souvent mention de programme de lutte intégrée contre les mauvaises
herbes.
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I- Identification des mauvaises herbes du niébé
Les deux types de mauvaises herbes parasites qui attaquent le niébé sont Striga gesnerioides
et Alectra vogelii mais Striga est plus répandu que Alectra et a un effet plus dévastateur que
Alectra en Afrique de l’Ouest. Striga gesnerioides est répandu dans les zones à faible
pluviométrie et à faible fertilité des sols, conditions communes dans les zones de savane du
nord de la Guinée et du Soudan, ainsi que dans la région sahélienne.
Par ailleurs, comme mauvaise herbe du niébé on peut citer aussi le chiendent.
1. Les caractéristiques
o Striga gesnerioides et Alectra vogelii
Le parasite utilise son haustorium pour pénétrer dans la racine de la plante et saper les
nutriments de l’hôte à la plantation de Striga. Cela provoque un retard de croissance, un
flétrissement et jaunissement entre les veines des feuilles de niébé, entraînant la mort des
plantes infestées. Le problème s’aggrave lorsque l’humidité du sol est limitée.
Le chiendent appartient à la famille des poacées. Il est muni de feuilles au limbe étroit,
caractérisées par la présence d’oreillettes et d’une courte ligule située à la base du limbe. Le
chiendent possède une inflorescence formée d’épillets aplatis et placés parallèlement à l’axe
central de l’inflorescence. Le chiendent dispose d’un système racinaire très superficiel. La
répartition des organes souterrains du chiendent dans le sol dépend du travail du sol. En
l’absence de travail du sol ou avec un travail du sol inférieur à 10 cm de profondeur, les
rhizomes restent à la surface du sol. En situation de parcelle labourée, les rhizomes se situent
dans la couche labourée.
2. Mode de croissance
❖ Striga gesnerioides et Alectra vogelii
Les graines de ces parasites peuvent survivre dans le sol pendant de nombreuses années (plus
de 20ans) jusqu’à ce qu’une variété sensible soit plantée. Le Striga peut entraîner la perte
totale de la récolte si elle n’est pas contrôlée. Les mesures de luttes culturales comprennent la
rotation niébé-céréale, les engrais azotés, la germination suicidaire dans un système de culture
avec piège et la lutte contre les herbicides.
❖ Chiendent rampant
La propagation par les graines est minime, car les semences sont souvent stériles et les
germinations sont rares.
Le chiendent est une vivace de rhizomes. Une même plante peut produire jusqu'à 150
rhizomes en une année. La production de rhizomes est possible si les températures sont
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comprises entre 2°C et 30°C. Les rhizomes du chiendent possèdent des bourgeons végétatifs.
Les bourgeons terminaux, aussi appelés bourgeons apicaux, situés à l’extrémité des rhizomes,
sont les seuls bourgeons capables de former de nouvelles pousses. C’est la remontée des
rhizomes vers la surface qui permet la formation de nouvelles pousses de chiendent. Parmi les
autres bourgeons végétatifs, la majorité reste en dormance et certains produisent de nouveaux
rhizomes, permettant l’expansion du système racinaire.
Si le système racinaire est fragmenté, les bourgeons végétatifs situés sur les fragments
racinaires sortent de dormance pour produire de nouvelles pousses et permettre de reformer de
nouvelles plantes. Ce processus est appelé la « régénération » des fragments racinaires. Le
chiendent peut se régénérer à partir du stade 3-4 feuilles.
Chiendent rampant
L'herbe sorcière (Striga gesnerioides) est une mauvaise herbe paysagère non indigène
dont les origines sont inconnues. Mauvaise herbe parasite, l'herbe-sorcière parasite
principalement le niébé.
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Nom scientifique : Striga gesnériodes
Saisonnalité : Chaud
striga gesnerioides est la seule espèce à attaquer les hôtes à feuilles larges. en plus de la
préférence, la striga gesnerioides tend vers un holoparasitisme rappelant l'orobanche. Les
plantes striga gesnerioides semblent achlorophylles (incolores) bien qu'elles puissent avoir
de la chlorophylle masquée par d'autres pigments. En conséquence, les plantes sont
blanches, avec des nuances de violet et de rouge, semblables aux espèces d'orobanche. De
plus, les plantes de Striga gesnerioides ont des feuilles réduites en écailles - une
caractéristique commune à toutes les espèces d'orobanche.
➢ Alectra vogelii
Règne: Plantae
Clade: Lamiidées
Ordre: Lamiales
Famille: Orobanchaceae
Tribu: Buchnereae
Genre: Alectra
Alectra vogelii est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Orobanchaceae,
originaire d'Afrique subsaharienne.
C'est une plante herbacée annuelle, hémi-parasite épirhize, qui est toujours associée aux
cultures de légumineuses, en particulier niébé et arachide, dans les régions semi-arides
d'Afrique subsaharienne. Elle présente un port dressé, la plante émergeant à partir d'une tige
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souterraine qui naît d'un tubercule amylifère fixé sur les racines de la plante-hôte. L'espèce est
inconnue dans la végétation sauvage.
III- Définition et principe de la lutte intégrée contre les mauvaises herbes du niébé
(Striga gesnerioides et Alectra vogelii)
Le principe de la lutte intégrée est de combiner différentes méthodes de lutte contre les
organismes nuisibles de manière coordonnée et durable. Cela inclut l'utilisation de méthodes
biologiques, chimiques, culturelles et mécaniques pour maintenir les populations de ravageurs
sous contrôle, tout en minimisant les impacts sur l'environnement et la santé humaine.
L'approche intégrée vise à favoriser l'équilibre naturel et à réduire la dépendance aux
pesticides chimiques.
La lutte intégrée contre les mauvaises herbes est une approche qui combine différentes
méthodes de gestion des mauvaises herbes de manière coordonnée et durable. Cela peut
inclure l'utilisation des méthodes preventives, de méthodes mécaniques (comme le désherbage
manuel ou mécanique), culturales (rotation des cultures, densité de semis), biologiques
(utilisation d'organismes auxiliaires) et chimiques (herbicides) de manière réfléchie. L'objectif
est de maintenir les populations de mauvaises herbes à des niveaux acceptables tout en
minimisant les impacts environnementaux et en préservant la productivité agricole.
1- Méthode préventive dans la lutte intégrée contre les mauvaises herbes du niébé
(Striga gesnerioides et Alectra vogelii)
Pour prévenir le striga gesnerioides et Alectra vogelii dans les champs de niébé, plusieurs
methodes prévéntives peuvent être utilisées. Il s’agit entre autre :
Bien qu’efficace dans beaucoup de pays de la sous région comme le Burkina faso et le
Nigéria, l’utilisation de variété résistantes de niébé contre le striga au Bénin se heurte au
problème de races physiologiques qui existe à l’intérieur de l’espèce. Ainsi, 5 variétés ont été
identifiées mais a l’état actuel des recherches, aucune variété ne peut résister à la fois aux 5
souches dont la race 4 (Zakpota) se trouve être la plus redoutable. En effet, la résistance des
plantes hôtes offre une mesure de contrôle de la viabilité de Striga et Alectra. Les gènes qui
confèrent une résistance aux 2 pantes parasites ont été identifiés. Ceux-ci sont disponibles
pour de nombreuses lignées génétiques de niébé à l’IITA. Des lignées génétiques de niébé
améliorées sont à tester dans différentes localités pour la résistance aux 5 variétés de Striga et
à Alectra. Des efforts sont faits dans ce sens afin d’introduire ces gènes dans divers
backgrounds.
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• Amélioration de la fertilité du sol pour une meilleure gestion du striga
• Le Labour
Le travail du sol peut avoir des effets différents suivant sa nature et sa profondeur. Le labour
en profondeur ou de défoncement permet d’enfouir les graines de Striga de telle manière
qu’elles ne puissent plus germer. Cette technique n’est recommandée lorsque est trop sec car
elle augmente considérablement les risques de dégradation des sols par érosion.
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favorables au développement du Striga, ou par des semi-tardifs au moment où les pluies sont
régulières, ce qui permet d’éviter les périodes de sécheresses intermittentes favorisant le
parasitisme. L’ombrage de la densité de peuplement des cultures au sol réduit l’émergence du
Striga à cause de l’abaissement de la température du sol.
Les méthodes biologiques de lutte intégrée se basent sur l'utilisation d'organismes vivants
pour contrôler les mauvaises herbes du niébé de manière naturelle et durable. Cette approche
respectueuse de l'environnement favorise l'équilibre écologique tout en minimisant les
impacts négatifs sur la culture.
Des essais scientifiques dans de nombreuses cultures dont le niébé ont montré que le
champignon Fusarium oxysporum (identifié au Burkina Faso, au Mali et au Niger), transmis
par le sol, est très efficace contre la mauvaise herbe des sorcières, ou striga (Striga
gesnerioides et S.hermonthica). D’autres espèces de Fusarium (F. nygamai, F. oxysporum et
F. solani), trouvées au Soudan et au Ghana, sont également très efficaces. Ce champignon,
ayant des propriétés herbicides contre le striga, est sur le point d’être inventorié dans les
différents pays d’Afrique, afin de pouvoir être potentiellement utilisé par tous les agriculteurs
à l’avenir.
Certaines bactéries peuvent infecter les racines des espèces de striga, et ainsi bloquer la
germination des graines, voire détruire la semence. Ces bactéries des racines (appelées
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rhizobactéries) sont des agents de lutte biologique prometteurs pour l’avenir, dans la mesure
où elles peuvent être produites facilement et à moindre coût.
Elles peuvent ainsi servir d’inoculant, c’est-à-dire être ajoutées aux semences des cultures
principales afin de lutter contre le striga dès la période de semis. Par exemple, les bactéries
Pseudomonas fluorescens putida permettent d’inhiber la germination des graines de Striga
hermonthica. Cependant, bien que ces propriétés soient scientifiquement démontrées, aucun
produit stimulant la lutte biologique contre le striga n’est disponible sur le marché.
- Sélection de plantes qui ont des propriétés allélopathiques, inhibant la croissance des
mauvaises herbes. Ces plantes incluent le sorgho, le millet, le tournesol, etc. Ces cultures sont
reconnues pour leur capacité à libérer des composés allelopathiques qui peuvent entraver la
croissance des mauvaises herbes associées au niébé.
• Bioherbicides :
L'utilisation judicieuse de ces méthodes biologiques dans le cadre de la lutte intégrée offre
plusieurs avantages, tels que la préservation de la biodiversité, la réduction des risques pour la
santé humaine et la durabilité à long terme des systèmes agricoles.
4 - Méthode chimique dans la lutte intégrée contre les mauvaises herbes du niébé (Striga
gesnerioides et Alectra vogelii)
Dans le contexte de la méthode chimique de lutte intégrée contre les mauvaises herbes du
niébé, le choix des herbicides doit être soigneusement pensé pour minimiser les impacts sur
l'environnement tout en maximisant l'efficacité contre les mauvaises herbes. Voici quelques
exemples d’herbicides chimiques couramment utilisés et des considérations pour leur choix
dans une approche de lutte intégrée :
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• Herbicides de pré-émergence
Ces herbicides sont appliqués à la surface du sol après le semis, mais avant l’émergence de la
culture. Le Trifluraline, le Chlorfenac, l’Oxyflorfène se sont montrés plus. D’autres produits
tels que le 2,4-DB, le Pendiméthaline et le Méthalchlor ont montré des succès surtout quand le
sol est humecté par de la pluie ou de l’eau d’irrigation 2 à 3 semaines après le semis.
L’application de ses produits sur le sol formerait une barrière retardant l’émergence des
graines de Striga.
• Herbicides de post-émergence
D’une façon générale, les traitements chimiques réalisés en post-émergence n’ont pas un effet
immédiat sur le rendement de la culture en place car ils ne permettent que d’éviter la
production de nouvelles graines du parasite et de l’augmentation du stock de graine de parasite
dans le sol. D’excellents résultats ont été obtenus sur le Striga, après pulvérisation dirigée de
2,4-D (1à 1,5 g.m.a/ ha ) sur le S. gesnerioides parasitant le niébé au Mali et sur le S. hermonthica
parasitant les céréales. C’est le seul produit actuellement disponible dans la sous région. Des
produits comme, l’Amétryne, le MCPA, le Paraquat, le Glyphosate, le Linuron, le Fluorodifène se
sont montré aussi efficaces contre le Striga. Certains de ces produits sont également utilisés en
association : 2,4-D+ Paraquat ; 2,4-D+MCPA ; 2,4- D+ Glyphosate ; 2,4-D+ Atrazine. Ils ont été
utilisés en application foliaire, après l’émergence du Striga avec une certaine réussite. D’autre
part, la pulvérisation directe d’une solution d’urée à 20% d’urée sur la plantule de Striga permet
de réduire la production de graines en brûlant les parties aériennes du parasite.
- Sélectivité : Privilégiez les herbicides sélectifs pour minimiser les impacts sur le niébé et les
cultures non ciblées. Ceci s'aligne avec les principes de la lutte intégrée.
- Rotation des modes d'action : Alternez les herbicides avec des modes d'action différents
pour éviter le développement de résistances chez les mauvaises herbes. Cela favorise la
durabilité de la méthode chimique.
- Compatibilité avec d'autres méthodes de lutte : Intégrez les herbicides avec d'autres
méthodes de lutte, telles que la rotation des cultures, pour maximiser l'efficacité globale du
système.
- Minimisation des impacts environnementaux : Choisissez des herbicides avec des profils
environnementaux favorables. Évitez les produits persistants qui pourraient avoir des
conséquences néfastes sur les sols et les écosystèmes locaux.
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- Consultation d'experts : Recherchez des conseils auprès d'experts en agronomie ou de
services de vulgarisation pour adapter votre choix d'herbicides aux conditions spécifiques de
votre région.
En conclusion, dans une approche de lutte intégrée, la sélection d'herbicides pour le niébé
doit être basée sur une compréhension approfondie des facteurs locaux, des pratiques
agricoles durables et de la nécessité de minimiser les impacts environnementaux.
La lutte intégrée est une démarche de planification et de gestion qui utilise une variété de
méthodes de réduction des populations d’organismes nuisibles à des niveaux acceptables. Ce
type de lutte comporte des techniques de prévention et de dépistage pour établir le seuil
acceptable d’organismes nuisibles, afin de déterminer à quel moment il faut prendre des
mesures correctives par des moyens de lutte culturale et biologique, et l’application de
pesticides à risque réduit en cas de nécessité seulement.
Les stratégies de lutte intégrée sont personnalisées selon les besoins et les exigences des
particularités locales.
En milieu urbain, la lutte intégrée n’est pas seulement une approche d’intervention, elle a
également pour objectif de mettre en place l’adaptation des aménagements paysagers afin de
prévenir l’apparition de problèmes phytosanitaires. Plus globalement, la lutte intégrée en
milieu urbain introduit la notion d’intervention préventive dans la planification de
l’aménagement paysager, dans sa mise en place et son entretien. Cette approche se résume par
le principe de « la bonne plante au bon endroit ».
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Bien que la lutte intégrée contre les mauvaises herbes présente de nombreux avantages, elle
peut également présenter certains inconvénients. Certains agriculteurs peuvent trouver que la
mise en œuvre de différentes méthodes nécessite plus de main-d'œuvre et de ressources, ce
qui peut augmenter les coûts initiaux. De plus, la gestion intégrée peut demander une
expertise plus approfondie et une surveillance constante, ce qui peut représenter un défi pour
certains agriculteurs. En outre, l'efficacité de la lutte intégrée peut varier en fonction des
conditions locales, de la nature des mauvaises herbes présentes et d'autres facteurs spécifiques
à chaque exploitation agricole.
La lutte intégrée peut avoir un impact positif sur le rendement du niébé en réduisant la
dépendance aux pesticides chimiques. En combinant différentes méthodes de gestion des
ravageurs, telles que la rotation des cultures, l'utilisation d'ennemis naturels des ravageurs et
des méthodes culturales adaptées, la lutte intégrée favorise un équilibre écologique, ce qui
peut améliorer la santé globale des cultures, réduire les pertes de récolte et améliorer les
rendements. Cependant, l'efficacité de la lutte intégrée dépend de divers facteurs, notamment
les conditions locales, les espèces de ravageurs présentes et les pratiques agricoles
spécifiques.
CONCLUSION
De nombreux herbicides utilisés dans la production des cultures, ont des restrictions
prolongées en ce qui concerne la rotation des cultures, car les herbicides demeurent actifs
dans le sol. Les producteurs doivent être conscients de ces restrictions et gérer ces risques, que
ce soit dans le choix des cultures de rotation, par la mise en place de périodes de jachère, ou
en restreignant l’utilisation d’herbicides au cours de la production et à l'approche des récoltes.
Afin de minimiser les risques de dommage à la culture, il importe de ne pas dépasser la dose
recommandée et de bien comprendre et suivre les instructions écrites sur les étiquettes des
produits. Les herbicides ne peuvent pas régler tous les problèmes de mauvaises herbes.
Certains travaux de désherbage mécaniques et manuels sont nécessaires pour venir à bout des
mauvaises herbes.
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Documents consultés
USAID/ CORAF/WECARD, 2014 : Guide de formation en lutte participative contre le striga dans le
syteme de culture à base du niébé
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