Réduction
Réduction
Réduction
1 . . .
.. ..
. . n−1
CP := 0 . . . . .
. .
.
n
X
ak X k .
. . . . où P (X) := X +
.
. .. .. k=0
. . . 0 −an−2
0 ··· 0 1 −an−1
On pourra utiliser sans démonstration la relation χCP = P .
Le but de ce problème est de démontrer un théorème résolvant le problème de la réduction des endomor-
phismes et d’appliquer ce résultat à l’étude du commutant de u 1 .
II Endomorphismes cycliques
On dit que u est cyclique s’il existe x ∈ E \ {0E } tel que Vu,x = E.
4. Montrer que u est cyclique si et seulement s’il existe une base β de E et un polynôme unitaire P de
degré n de K[X] tel que Matβ (u) = CP .
5. Montrer que les assertions suivantes sont équivalentes :
(i) u est cyclique ;
(ii) πu = χu :
(iii) πu est de degré n.
6. (a) A quelle condition un endomorphisme diagonalisable de E est-il cyclique ?
(b) A quelle condition un endomorphisme nilpotent de E est-il cyclique ?
1. Ces résultats ont été en substance découverts par Frobenius à la fin du dix-neuvième siècle.
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III Dualité
7. (a) Si V est un sous-espace de E, il est clair que :
V ⊥ := {µ ∈ E ∗ | ∀x ∈ E , µ(x) = 0}
est un isomorphisme d’espaces vectoriels. En déduire l’existence d’une base de E dont (µ1 , ..., µn )
est la duale.
(b) Si W est un sous-espace de E ∗ , il est clair que :
W ◦ := {x ∈ E | ∀µ ∈ W , µ(x) = 0}
8. Soit :
u⊤ : E ∗ −→ E ∗
λ 7−→ λ ◦ u
Vérifier que u⊤ est un endomorphisme de E ∗ . Si V est un sous-espace de E, montrer que V est stable
par u si et seulement si V ⊥ est stable par u⊤ .
(b) Justifier que {P (u⊤ )(µ) , P ∈ K[X]} est un sous-espace de E ∗ stable par u⊤ ; calculer sa
dimension.
(c) Conclure.
10. (a) Montrer que l’on peut trouver r ∈ N∗ , des vecteurs x1 , ..., xr ∈ E \ {0E }, des polynômes de
K[X] unitaires et non constants P1 , ..., Pr tels que :
r
M
(i) E = Vu,xi ;
i=1
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(ii) Si 1 ≤ i ≤ r, πu|Vu,x = Pi ;
i
(iii) Si 1 ≤ i ≤ r − 1, Pi+1 | Pi .
D’après les questions 2 et 10.(a), on obtient en juxtaposant les familles
pour i ∈ {1, ..., r} une base de E. Déterminer la matrice de u dans cette base et exprimer χu
en fonction de P1 , ..., Pr .
11. On se propose de montrer que r et les Pi sont déterminés de façon unique par u. A cet effet, on
suppose qu’il existe s ∈ N∗ , des polynômes Q1 , ..., Qs unitaires de K[X] non constants, des vecteurs
y1 , ..., ys ∈ E \ {0E } tels que :
r
M
(i) E = Vu,yi ;
i=1
(ii) Si 1 ≤ i ≤ r, πu|Vu,y = Qi ;
i
(iii) Si 1 ≤ i ≤ r − 1, Qi+1 | Qi .
∀i ∈ {1, ..., j − 1} , Pi = Qi .
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