Cour 1à5 - Technique de Laboratoire-2
Cour 1à5 - Technique de Laboratoire-2
Cour 1à5 - Technique de Laboratoire-2
TECHNIQUES DE LABORATOIRE
Présentation de l’enseignante :
Mlle NJENOU NJEUMEN Rosine Tatiana
Licence en Biochimie
Master en Chemical Pathology (Biochimie clinique)
Étudiante en doctorat en Biochimie à l’Université de Buéa
Objectifs de l’UE
À la fin de cette unité l’étudiant doit :
Contenu de l’UE
1. Introduction
2. Termes utiliser dans le laboratoire
3. Description du microscope et entretien
4. Notions élémentaires sur les techniques de prélèvements (sécurité, fiabilité)
5. Prélèvements sanguins ; prélèvements de selles ; prélèvement d’urine ;
6. Prélèvements des sécrétions (bronchiques, vaginales, pus) et des liquides biologiques
(pleuraux, digestifs, ascite, liquide céphalo-rachidien – LCR, épanchements)
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7. Techniques de laboratoire réalisables par les infirmiers : cross-match, glycémie, taux
d’hémoglobine, groupe sanguin, albumine et sucre
8. Les examens qui concourent au diagnostic ou à la surveillance du patient
9. Notions de démarche qualité et principes de contrôle des infections
10. Séances de pratique
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I. INTRODUCTION
Le laboratoire est défini comme un lieu d’exercice de chercheurs où sont réalisées des
observations ou expériences, ainsi que toute autre activité scientifique. Dans une
infrastructure sanitaire, le laboratoire joue un rôle essentiel en procurant un fondement
scientifique pour un diagnostic et une prescription approprié. Le laboratoire est également
essentiel dans la surveillance, la prévention, le contrôle, le diagnostic et la gestion des
maladies de grandes importances en santé public. Un autre rôle important du laboratoire est
l’amélioration de la qualité, l’efficacité, la rentabilité, la planification et la gestion d’un centre
de santé. Un laboratoire de biologie médicale, ou, anciennement, laboratoire d'analyses
médicales, est un lieu où sont prélevés et analysés divers fluides, secrétions et tissues
biologiques d'origine humaine sous la responsabilité des biologistes médicaux, qui en
interprètent les résultats dans le but de participer au diagnostic et au suivi de certaines
maladies.
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Ne consommez pas d'alcool et ne prenez pas de médicaments non prescrits qui pourraient
interférer avec vos performances professionnelles pendant les heures de travail du
laboratoire ou lorsque vous êtes en garde d'urgence.
Utilisez correctement les équipements et la vaisselle de laboratoire et ne gaspillez pas les
réactifs ou autres fournitures de laboratoire.
Efforcez-vous d'améliorer les compétences et les connaissances professionnelles et adoptez
les avancées scientifiques qui profitent au patient et améliorent l'obtention des résultats des
tests.
Remplissez de manière fiable et complète les conditions de votre emploi.
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II. TERMES UTILISER DANS LE LABORATOIRE
Les termes qui décrivent le laboratoire et qui sont fréquemment utiliser dans le laboratoire
sont les suivant :
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7. Centrifuger : C’est lorsqu’on place des tubes (de sang par exemple) dans une
centrifugeuse afin de séparer les éléments selon les poids. Ceci permet d’obtenir le sérum
ou plasma (en surface) et les granules (en bas du tube)
8. Aliquoter : Séparer une substance en aliquots (en plusieurs échantillons identiques) pour
permettre son utilisation en plusieurs fois.
9. Control qualité : C’est une évaluation externe ou interne de la qualité des examens de
biologie médicale réalisée au niveau du laboratoire. Il consiste en la comparaison des
résultats d’un examen de biologie médicale, réalisé sur un même échantillon.
Cette comparaison permet de vérifier la qualité de des résultats. Elle permet également :
d’apprécier le niveau d’harmonisation des résultats obtenus par l’ensemble des
laboratoires médicale pour éviter que des résultats ne conduisent à des interprétations ou
des décisions médicales différentes ou contradictoires
10. Spécificité : probalité d’un test à identifier correctement un vrai négatif en identifiant
l’agent pathogène auquel on est intéressé. La spécificité est déterminée sur une
population de patients dont le statut non malade est connu. C’est la probabilité du résultat
négatif de test (T-) chez les patients définis comme non malades (M-) appelée également
taux de vrais négatifs. Spé= p(T-/M-)
11. Sensibilité : La sensibilité est déterminée sur une population de patients dont le statut
« malade » est connu grâce au test de référence. C’est la probabilité (p) du résultat positif
du test (T+) chez les sujets porteurs de la maladie (M+) telle qu’elle est définie par le
gold standard appelée également taux de vrais positifs. Se =p(T+/M+)
12. Répétabilité : C'est le degré d'accord entre des mesures successives effectuées sur le
même échantillon dans les mêmes conditions.
13. Reproductibilité : C'est le degré d'accord entre des mesures successives effectuées sur le
même échantillon dans des conditions différentes.
14. Précision : il s'agit de la proximité entre plusieurs mesures d'un même échantillon.
15. Exactitude : il s'agit de la proximité d'une mesure (ou de la moyenne de plusieurs
mesures) par rapport à une valeur réelle.
16. Coloration : Colorer à l’aide de certains réactifs afin de permettre de mettre en évidence
les propriétés de la paroi du micro-organisme et d’utiliser ces propriétés pour les
distinguer (forme) et les classifier. (par exemple coloration de Gram pour identifier les
bactéries de gram positifs ou gram négatifs).
17. Pipetter : Prélever avec une pipette pour obtenir un volume particulier.
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18. Ensemencer : inoculer de germes de microorganismes dans un milieu de culture pour
permettre leur multiplication.
19. Culture : action d’élevage et développement des cellules d’origine végétales,
bactériennes ou animales, afin de mieux identifier.
20. Étalement : Le fait de mettre un échantillon sur une lame pour l’observer au microscope.
21. Fixation : action de laisser sécher à l’air ou sur une plaque chauffante ou en passant au
travers d’une flamme.
22. Autoclaver / stériliser : Passer à l’autoclave qui est un appareil de stérilisation des
matériels ou substance avec de l’eau, la pression et température élevées.
23. Unité de mesure : Le technicien de laboratoire a affaire à des grandeurs aussi bien qu'à
des unités de mesure, et il importe de comprendre la différence qui les sépare. On désigne
sous le terme de grandeur toute propriété physique mesurable. Dans la terminologie
scientifique, hauteur, longueur, vitesse, température et courant électrique sont autant de
grandeurs, qui se chiffrent en unités de mesure. Le nom unité de mesure a été changé en
système international d’unités ou unités SI et le sigle international est SI. Le travail de
laboratoire oblige constamment à mesurer des grandeurs et à utiliser, pour exprimer les
résultats, des unités de mesure. Etant donné que la santé- voire la vie- d'un malade peut
dépendre du soin avec lequel on procède à ces mesures et de la façon dont on note les
résultats, il est essentiel de comprendre à fond (a) les grandeurs que l'on mesure, (b) les
noms attribués à ces grandeurs et (c) les unités utilisées pour les mesurer.
Longueur Mètre m
Masse Kilogramme kg
Temps Seconde s
Température Kelvin k
thermodynamique
Dérivés
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Volume mètre cube m3
Fréquence Hertz Hz
Force Newton N
Autres
Heure 3,600s H
Jour 86,400s D
Si l'on ne disposait que des unités SI de base et des unités SI dérivées, certaines mesures
seraient difficiles, car ces unités sont souvent trop grandes ou trop petites. Ainsi, le mètre est
une unité beaucoup trop grande pour permettre de mesurer commodément le diamètre d'une
hématie. Pour tourner cette difficulté, le SI comporte une série de préfixes SI qui permettent
de former des multiples et des sous-multiples décimaux des unités SI.
Atto A 10-18
Femto F 10-15
Pico P 10-12
Nano N 10-9
Micro µ 10-6
Milli M 10-3
Centi C 10-2
Deci D 10-1
8
Deka Da 101
Hecto H 102
Kilo K 103
Mega M 104
Giga G 109
Tera T 1012
Peta P 1015
Exa E 1018
Exemple d’applications
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III. DESCRIPTION DU MICROSCOPE ET SON ENTRETIEN
Les maladies dites transmissibles sont transmises par des micro-organismes qu'on peut
souvent retrouver au microscope dans les prélèvements opérés sur les malades. Tout
laboratoire se doit donc d’avoir un microscope et qui soit bien entretenu.
COMPOSITION DU MICROSCOPE
Les différentes parties du microscope peuvent être classées
en 4 systèmes:
a) Système de support
b) Système de grossissement
c) Système d'éclairage
d) Système de réglage.
A. SYSTEME DE SUPPORT
Il comprend:
1. Le pied
2. La potence
3. Le revolver porte-objectif
4. La platine
5. Le chariot qui permet de déplacer lentement la lame
de verre avec sa préparation.
B. SYSTEME DE GROSSISSEMENT
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1) OBJECTIFS
i. Grossissement : Il est indiqué, pour chaque objectif, par
un chiffre gravé sur la monture:
- l'objectif 10 x – grossit 10 fois
- l'objectif 40 x – grossit 40 fois
- l'objectif 100 x – grossit 100 fois (il s'utilise à
l'immersion dans l'huile.)
ii. Numéro d'ouverture numérique : C'est un autre chiffre
gravé à côté du grossissement, par exemple:
- 0,30 pour un objectif 10 x
- 0,65 pour un objectif 40 x
- 1,30 pour un objectif 100 x
Le pas de vis de tous les objectifs est standard, c'est-à-dire que les objectifs du revolver porte
objectif sont interchangeables.
iv. Distance frontale d'un objectif : C'est la distance entre la lame et la lentille frontale de
l'objectif lorsque l'image est nette. Plus le pouvoir
de grossissement augmente, plus la distance
frontale diminue.
Objectif 10 x: distance frontale 5 à 6 mm
Objectif 40 x: distance frontale 0,5 à 1,5 mm
Objectif 100 x: distance frontale 0,15 à 0,20
mm
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v. Pouvoir séparateur : Plus le pouvoir
séparateur de l'objectif est grand, plus l'image
est nette, et mieux il permet de voir
séparément et distinctement deux points très
rapprochés. Le pouvoir séparateur maximal
d'un bon microscope de laboratoire médical est
d'environ 0,25µm. Alors que le pouvoir
séparateur de l'œil humain normal est de 0,25 mm. L'huile à immersion augmente le
pouvoir séparateur en empêchant les pertes de lumière dues à la diffraction que l'on
constate avec les objectifs à sec.
2) OCULAIRE
i. Grossissement : Le grossissement est indiqué sur l'oculaire.
Un oculaire 4 x : grossit 4 fois l'image produite par l'objectif
Un oculaire 6 x : grossit 6 fois
Un oculaire 10 x : grossit 10 fois.
Pour connaître le grossissement de l'objet observé, il suffit donc de multiplier les valeurs de
grossissement de l'objectif et de l'oculaire. Les microscopes utilisés au laboratoire médical
grossissent de 50 à 1000 fois.
Les microscopes monoculaires (1 seul oculaire) sont plus lumineux, ils sont recommandés
pour 1'utilisation des objectifs 100 x à immersion avec, comme éclairage, la lumière du jour.
Les microscopes binoculaires (possédant 2 oculaires mais n'utilisant qu'un seul objectif à la
fois) permettent des examens prolongés sans fatiguer la vue. Mais un éclairage électrique
devient alors indispensable pour utiliser l'objectif 100 x.
C. SYSTEME D'ECLAIRAGE
1. Source lumineuse : De préférence la lumière
électrique qui permet un réglage plus facile. Elle est
fournie par une lampe incorporée à l'intérieur du
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microscope, au-dessous de la platine, ou par une lampe extérieure, placée devant le
microscope. Sinon, la lumière du jour. Le microscope ne doit jamais être utilisé ni placé
directement à la lumière du jour. Il doit être bien éclairé mais employé sous une source de
lumière tamisée. Si le soleil est vif, on peut le placer derrière une bouteille, ou un ballon
rempli d'eau qui atténuera l'éclairage.
2. Miroir : Le miroir sert à renvoyer la lumière sur la
préparation à examiner. Il a une face plane et une
face concave. Cette dernière constitue un condenseur
de faible puissance et ne doit donc pas être utilisé si
l'appareil possède un condenseur.
3. Condenseur : Il sert à concentrer les rayons de la
lumière et à la diriger sur la préparation à examiner. Il
est donc situé entre le miroir et la platine. On peut le
monter (éclairage maximal) ou l'abaisser (éclairage
minimal). Il doit être centré et réglé correctement.
4. Diaphragme : Il est placé dans le condenseur; il sert à
diminuer ou à augmenter l'angle, et, par conséquent, à
modifier la quantité de lumière qui passe dans le
condenseur. Plus le diaphragme est large, plus
l'angle est ouvert, plus grand est le numéro
d'ouverture numérique, et plus les détails perçus
sont petits, mais moins l'image est contrastée.
5. Filtres : Certains microscopes comportent, au-
dessous du condenseur, des filtres colorés
(notamment des filtres bleus) qui peuvent être laissés ou retirés selon le type de préparation
examinée.
D. SYSTEME DE REGLAGE
Il comprend:
1. La vis de mise au point rapide : C'est la vis la plus grande. On l'utilise en premier pour
obtenir un réglage approximatif.
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2. La vis micrométrique (mise au point fine) : Avec un
mouvement beaucoup plus lent elle permet de parfaire la
netteté.
3. La vis de montée/descente du condenseur : Elle permet de
monter le condenseur pour augmenter l'intensité de
l'éclairage ou de l'abaisser pour la diminuer.
4. Les vis de centrage du condenseur : Le microscope peut
comporter 3 vis disposées autour du condenseur: une de
front, une à droite, une à gauche; elles servent à centrer
exactement le condenseur par rapport à l'objectif.
5. La barrette du diaphragme : C'est une petite tige fixée sur
le condenseur; on la tire pour fermer ou ouvrir le
diaphragme et augmenter ou diminuer ainsi à la fois l'angle
et l'intensité de l'éclairage.
6. Les vis du chariot : Elles servent à déplacer la lame porte-
objet sur la platine: une vis pour la déplacer d'avant en
arrière, et une vis pour la déplacer de gauche à droite.
1. Emplacement du microscope :
Sur une table solide – plane (vérifier au niveau d'eau)- pas trop haute, suffisamment grande.
Si l'éclairage est électrique, placer le microscope à l'ombre, loin d'une fenêtre. Mettre dessous
un carré de feutre, ou, un morceau de tissu épais.
Visser les objectifs sur le revolver porte-objectif, en suivant le sens des aiguilles d'une montre,
dans l'ordre suivant: objectif 3 ou 5 x; objectif 10 x ; objectif 40 x ; et objectif 100 x (à
immersion). Les pas de vis sont standards. Placer
l'oculaire (ou les 2 oculaires). Fixer le condenseur
au-dessous de la platine. Fixer le miroir à la base
du pied.
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Si 1'éclairage est électrique, placer la lampe à 20 cm en avant du microscope, face au miroir
incliné à 45°. Mettre sur le miroir un carré de papier. Fixer la position de la lampe, de telle
manière que le rayon lumineux tombe au centre du miroir. Si la lampe est munie d'une lentille
on peut observer les filaments de l'ampoule sur la feuille de papier placée sur le miroir- ce qui
permet un centrage plus rigoureux du rayon lumineux. Pour certaines lampes, il faut tourner
l'ampoule électrique jusqu'à l'obtention d'une image nette du filament.
Fixer la position du miroir de telle manière que l'image de 1'ampoule se trouve exactement au
centre du cercle lumineux (ou, si l'on travaille à la lumière du jour, à l'endroit le plus éclairé).
5. Réglage du condenseur :
Ceci est très important et est trop souvent négligé. Donc si l'on dispose d'un modèle réglable,
ce réglage ne doit pas être oublié.
a) Placer une lame avec une préparation sans lamelle sur la platine.
Abaisser le condenseur. Ouvrir le diaphragme. Examiner avec
l'objectif à plus faible grossissement (3, 5 ou 10 x). Regarder dans
l'oculaire et mettre au point.
b) Fermer le diaphragme. On voit dans le champ un disque lumineux
flou entouré d'un anneau sombre.
c) Monter lentement le condenseur jusqu'à ce que les bords de ce disque
lumineux soient bien nets.
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d) Le cas échéant, modifier légèrement la position du miroir pour que
le disque de lumière se trouve exactement au centre du cercle clair
dessiné par la zone d'ombre ou superposé à celui-ci.'
e) A l'aide des vis de centrage du condenseur, centrer exactement le
cercle lumineux au milieu du champ. Répéter l'opération avec les
autres objectifs.
6. Réglage du diaphragme :
Ecart des binoculaires : Sur les microscopes binoculaires, chacun peut adapter l'écart entre les
deux oculaires en fonction de la distance entre les yeux.
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abaissé le plus bas possible, jusqu'à sa butée, on ne parvient pas à voir une image nette.
C'est que la vis micrométrique est à bout de course. Il suffit alors de la faire tourner jusqu'à
l'autre bout de course et de procéder à nouveau à la mise au point en remontant l'objectif.
Remonter un peu le condenseur si l'éclairage est insuffisant.
2) Objectif à fort grossissement (40 x) : Placer le
condenseur à mi-course. Abaisser l'objectif juste au-
dessus de la préparation (la distance frontale est très
courte – environ 0,5mm). Avec la vis rapide remonter
l'objectif très lentement jusqu'à apercevoir l'image floue
du champ microscopique. Parfaire la mise au point avec
la vis micrométrique. Remonter le condenseur jusqu'à
obtenir un éclairage suffisant. Si le microscope n'a pas
de condenseur, utiliser la face concave du miroir.
3) Objectif à immersion (110 x) : Utiliser des lames
colorées parfaitement sèches. Placer une petite goutte
d'huile à immersion sur la partie à examiner (utiliser
des huiles synthétiques qui ne sèchent pas, plutôt que
de l'huile de cèdre qui sèche vite). Remonter le
condenseur à fond et ouvrir le diaphragme au
maximum. Abaisser l'objectif 100 x pour le mettre en contact avec l'huile, le plus près
possible de la lame sans toutefois l'écraser (les objectifs modernes sont dotés d'un
amortisseur). Regarder dans l'oculaire, faire varier, très lentement, la vis micrométrique
jusqu'à voir l'image nette. Si l'éclairage n'est pas suffisant, procéder comme indiqué pour
l'objectif 40 x avec le côté concave du miroir.
Attention: Dans la plupart des microscopes, ce n'est pas le tube porte-objectif qui est mobile,
mais la platine qui dépend des vis de réglage rapide et micrométrique. Le mouvement des vis
est alors inversé pour les mises au point.
Profondeur de champ L'image est vue avec sa profondeur quand on utilise un objectif à faible
grossissement. La profondeur du champ vu avec netteté est moins grande lorsqu'on utilise des
objectifs puissants (40 x, 100 x). Ce qui accroît l'impression globale de relief, et il faut faire
varier la vis micrométrique pour voir tous les détails dans la troisième dimension (par
exemple les différents noyaux à l'intérieur d'un kyste sphérique d'amibe).
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4) Images vues au microscope : Rappelons que le disque de
lumière vu dans l'oculaire est appelé "le champ
microscopique".
Comment situer les objets : On peut situer les objets dans
le champ par rapport à un cadran de montre. Par exemple,
ici, l'œuf de schistosome est à "2 heures".
Inversion des images : Les images vues sont inversées à
cause des lentilles:
Les objets vus en bas du champ sont, en fait, en haut
Les objets vus à droite du champ sont, en fait, à
gauche.
Déplacement des objets : Si on déplace la lame vers la
droite, l'objet examiné va vers la gauche. Si on déplace la
lame vers l'avant, l'objet examiné va vers l'arrière.
Changement d'objectifs : Les microscopes modernes sont
conçus de telle manière que, lorsqu'on passe d'un objectif
moins puissant à un objectif plus puissant pour observer le
même objet, la netteté de l'image reste à peu près bonne.
Si ce n'est pas le cas, remonter le tube porte-objectif avant de passer à un objectif plus
puissant, puis remettre au point. (Pour garder un objet dans le champ lorsqu'on change
d'objectif, il faut le placer bien au centre du champ microscopique.)
ENTRETIEN DU MICROSCOPE
Cet entretien doit être quotidien, car c'est de lui que dépend le maintien en bon état du
microscope et donc la qualité des examens de laboratoire. Dans les zones chaudes et humides,
il exige des soins particulièrement assidus.
1. Matériel nécessaire
i. Des morceaux de tissu usagé et un mouchoir fin et doux, déjà lavé
ii. Du papier spécial pour nettoyage des lentilles ou, à défaut, du papier absorbant blanc
(papier hygiénique)
iii. Un chiffon non pelucheux
iv. Un petit flacon de xylène (ou de toluène)
v. Une housse en plastique
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vi. Une petite poire en caoutchouc et, si possible, un pinceau à poils fins (ou un pinceau
spécial pour nettoyage des lentilles)
vii. Dans les régions chaudes et humides :
Objectifs à sec : Souffler sur la lentille et l'essuyer avec un linge doux, d'un mouvement
transversal, et non circulaire.
Objectifs à immersion : Essuyer l'huile avec du papier à lentille (ou absorbant). S'il s'agit de
traces anciennes d'huile synthétique ou d'huile de cèdre, utiliser d'abord un papier très
légèrement imbibé de xylène (ou de toluène), puis essuyer de nouveau avec un papier sec.
Tous les soirs, avant de ranger le microscope, enlever la poussière des objectifs en insufflant
un jet d'air à l'aide de la poire en caoutchouc et parfaire éventuellement le nettoyage à l'aide
du pinceau fin.
Le condenseur est nettoyé, comme les objectifs, avec un linge fin ou un mouchoir en papier
imbibé de xylène.
La platine peut être nettoyée à fond avec un papier absorbant imprégné de vaseline.
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PRÉCAUTIONS SUPPLÉMENTAIRES À PRENDRE DANS LES ZONES CHAUDES
a. Climats chauds et humides
Dans ces zones, si aucune précaution n'est prise, des champignons risquent de se développer
sur le microscope, surtout à la surface des lentilles, dans les rainures des vis, sous le vernis,
rendant vite l'appareil inutilisable.
Que faire?
Par exemple:
L'idéal serait de faire venir au laboratoire tous les trois mois un spécialiste qui démonterait le
microscope et qui se chargerait:
- d'inspecter toutes les surfaces des lentilles et du prisme, pour y déceler dès le début la
présence de champignons
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Dans ces zones, c'est la poussière qui est le plus à craindre. Elle peut s'infiltrer dans les pas de
vis ou sous les lentilles.
Que faire?
ATTENTION
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Bécher
Tubes à hémolyse
Boîte de pétri
Pinces
Etc…
23
Equipements
Immuno-
Bactériologie Biochimie Hématologie Parasitologie
sérologie
24
IV. LES TECHNIQUES DE PRELEVEMENTS
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Acheminer les échantillons prélevés, ainsi que les bulletins de demandes d’analyses,
de la salle de prélèvement jusqu’au laboratoire de façon prudente et sécuriser dans un
portoir ou une glacière (lorsqu’il faut référer à un laboratoire externe).
Repartir (dispatcher) les échantillons au laboratoire sur les différentes palliasses selon
le type d’examen sollicité.
Nettoyer les mains après le prélèvement et désinfecter la table de prélèvement.
TYPES DE PRELEVEMENTS
Les types d’échantillons prélevés au laboratoire médical sont divers selon l’analyse à faire :
- Le sang
- L’urine
- La selle
- Les sécrétions tels que : le pus, sécrétion vaginale, sécrétion urétral, sécrétion
bronchique (crachat), etc.
- Les liquides biologiques : pleuraux, digestifs, ascite, liquide céphalo-rachidien – LCR,
épanchements, fluide amniotique, etc.
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Solution : Rappel des indications des préconisations à respecter et nouveau
prélèvement si nécessaire.
Ex : Echantillon sanguin : Inadéquation entre le type de tube choisi et l’examen
demandé. Solution : Si examen impossible, demander un nouveau prélèvement.
5. Non-respect des conditions de conservation et de transport (c.a.d température non
respectée, délai d’acheminement non respecté, obscurité non respectée). Solution :
Demander un nouveau prélèvement.
6. Volume non respecté. Solution : Demander un nouveau prélèvement.
7. Sang hémolysé due au garrot maintenu pour longtemps ou un mauvais prélèvement.
Solution : Reprélever un nouveau échantillon.
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V. DEMARCHE QUALITE ET PRINCIPES DE CONTROLE DES INFECTIONS
Lorsque les analyses sont pratiquées, il existe toujours un certain degré d’inexactitude. Le défi est de
réduire autant que possible le niveau d’inexactitude, en tenant compte des limites des systèmes
d’analyse. Un niveau d’exactitude de 99% peut apparaître à première vue comme acceptable, mais le
1% d’erreur qui découle peut devenir important dans un système dans lequel de nombreux
événements se produisent, comme dans un laboratoire d’analyse.
La qualité au laboratoire peut être défini comme la justesse, la fiabilité et l’à propos (pertinence ou
adéquat) des résultats d’analyses.
Les résultats de laboratoire doivent être aussi justes que possible, tous les aspects des activités de
laboratoire doivent être fiables et le rendu des résultats doit être correct afin d’être utilisé à des fins
cliniques ou de santé publique.
Si des résultats inexacts sont rendus, les conséquences peuvent être très graves :
- Traitements inutiles
- Complications du traitement
- Traitement inapproprié
- Retard dans l’établissement d’un diagnostic correct
- Analyses supplémentaires et inutiles
- Contamination du personnel par des infections ou échantillons infectés.
Le laboratoire est un système complexe, impliquant plusieurs étapes dans la réalisation des activités
ainsi qu’un grand nombre de personnes. Donc, tous les processus et procédures qui sont effectués au
laboratoire doivent être exécuté de la meilleure façon possible (correctement) afin d’atteindre le plus
haut niveau d’exactitude et de fiabilité. Par conséquent, un modèle de système de gestion de la qualité
englobant le système dans son ensemble est primordial afin d’assurer un bon fonctionnement du
laboratoire.
Un système de gestion (management) de la qualité peut être défini comme les actions coordonnées
permettant de diriger (ou orienter) et de contrôler les activités d’une organisation en matière de
qualité. Ceci est intimement lié à la définition du système qualité « ensemble de structures
organisationnelles, ressources, processus et procédures nécessaires à la mise en place de la gestion de
la qualité ».
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Les groupes internationalement reconnu comme des organisations de normalisation pour les
laboratoires sont :
Dans un système de gestion de la qualité, tous les aspects de l’activité du laboratoire (incluant la
structure organisationnelle, le processus, et les procédures) doivent être étudiés pour assurer la qualité.
De nombreux processus et procédures sont mis en œuvre dans un laboratoire et chacun d’entre eux
doit être exécuté correctement afin d’assurer la justesse et la fiabilité des analyses. Une erreur
survenant dans n’importe quelle partie du cycle peut entraîner un résultat de laboratoire médiocre. Une
méthode de détection des erreurs à chaque phase de l’analyse est nécessaire pour s’assurer de la
qualité. Les normes ISO regroupent les processus dans les catégories :
- Processus préanalytiques
- Processus analytiques
- Processus post-analytiques
LE CHEMINEMENT DU SPECIMEN
L’ensemble des activités qui ont lieu lors des analyses est appelé le cheminement du spécimen. Ce
cheminement commence avec le patient et se termine par le rendu des résultats et leur interprétation.
Le concept de cheminement du spécimen doit être pris en compte lorsque des pratiques qualité sont
développées.
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Par exemple :
De nombreux facteurs doivent être pris en compte pour assurer la qualité au laboratoire. Certains de
ces facteurs sont :
- L’environnement du laboratoire
- Les procédures du contrôle qualité
- Les communications
- L’archivage
- Du personnel compétent possédant de solides connaissances
- Des réactifs et du matériel de bonne qualité
Lorsque toutes les procédures de laboratoire et tous les processus sont organisés de manière
exploitable et compréhensible, la probabilité de s’assurer que tout est géré de façon appropriée
augmente. Le modèle qualité utilisé ici organise toutes les activités du laboratoire autour de douze
points essentiels du système qualité. Ces points essentiels sont un ensemble d’activités coordonnées
qui servent de base pour la gestion de la qualité. Chacun d’entre eux doit être pris en compte si l’on
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veut améliorer la qualité du laboratoire dans son ensemble. Ce modèle de système de gestion de la
qualité a été développé par le CLSI et est totalement compatible avec les normes ISO.
1) Organisation : La structure et gestion du laboratoire doivent être organisés de telle sorte que des
politiques qualité puissent y être établies et mises en œuvre afin d’obtenir un système de gestion de
la qualité qui fonctionne. Donc il doit y avoir une importante structure organisationnelle sur
laquelle s’appuyer ainsi qu’un mécanisme pour la mise en œuvre et le contrôle.
2) Personnel : Le système de gestion de la qualité prend en compte de nombreux éléments parfois
négligés de la gestion du personnel, et rappelle l’importance des encouragements et de la
motivation afin d’avoir un personnel compétent et motivé (ce qui est une ressource important au
laboratoire pour un bon travail).
31
3) Equipement : Différents types d’appareils sont utilisés au laboratoire, et chacun d’entre eux doit
fonctionner correctement. Choisir le bon matériel, l’installer correctement, s’assurer que les
nouveaux appareils fonctionnent bien et développer un système de maintenance font partie du
programme de gestion du matériel au sein du système de gestion de la qualité.
4) Approvisionnement et gestion des stocks : La gestion des réactifs et des consommables au
laboratoire est souvent une tâche difficile. Quoi qu’il en soit, une gestion rationnelle des achats et
du stock permet de faire des économies et de s’assurer que les réactifs et consommables seront
disponibles en cas de besoin. Les procédures appartenant à la gestion des achats et des stocks sont
développées afin de s’assurer que tous les réactifs et consommables sont de bonne qualité, et qu’ils
sont utilisés et stockés de manière à préserver leur intégrité et leur fiabilité (et qu’il n’y est pas de
contamination).
5) Contrôle des processus : Le contrôle des processus prend en compte différents facteurs importants
pour s’assurer de la qualité des processus d’analyse au laboratoire. Ces facteurs comprennent le
contrôle qualité des analyses, la gestion appropriée des échantillons, incluant le prélèvement et le
traitement, et les méthodes de vérification et de validation. Les techniciens de laboratoire sont
familiers du contrôle des processus ; le contrôle qualité a été une des premières démarches qualité
utilisée au laboratoire et continue de jouer un rôle vital pour assurer la justesse des analyses.
6) Gestion de l’information : Le produit fini du laboratoire est l’information, principalement sous la
forme de comptes rendus de résultats. L’information (les données) doit être gérée soigneusement
pour assurer la justesse et la confidentialité des résultats ainsi que leur accessibilité pour le
personnel du laboratoire et le personnel de soin. L’information peut être gérée et transmise soit
sous forme papier soit sous forme informatisée.
7) Documents et registres : Les documents sont nécessaires pour indiquer comment les choses
doivent être faites, et les laboratoires possèdent toujours de nombreux documents. Les registres
doivent être gérés méticuleusement pour assurer leur justesse et leur accessibilité (et peuvent aider
pour faire des statistiques mensuel/annuel).
8) Gestion des problèmes : Une erreur de laboratoire est un évènement qui n’aurait pas dû se
produire. Un système est nécessaire pour détecter ces problèmes ou erreurs, pour les gérer de façon
appropriée, pour apprendre des erreurs et prendre des mesures afin que cela ne se reproduise pas.
9) Evaluation : Le processus d’évaluation est un outil pour examiner la performance du laboratoire et
la comparer aux normes ou aux repères existants, ou encore à la performance d’autres laboratoires.
L’évaluation peut être interne (mise en œuvre au sein du laboratoire en utilisant le personnel du
laboratoire), ou elle peut être externe (menée par un groupe ou une agence extérieure au
laboratoire). Les normes de qualité du laboratoire représentent une importante partie du processus
d’évaluation, servant de repères pour le laboratoire.
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10) Amélioration des processus : Le premier objectif d'un système de gestion de la qualité est
l’amélioration continue des processus du laboratoire. Ceci doit être fait de manière systématique. Il
existe plusieurs outils utiles pour l’amélioration des processus.
11) Service aux clients : Il est important de noter que le laboratoire est une entreprise de service ;
par conséquent il est primordial que les clients du laboratoire reçoivent ce dont ils ont besoin. Le
laboratoire devrait savoir qui sont ses clients, devrait évaluer leurs besoins et devrait utiliser les
réponses des clients pour entreprendre des améliorations.
12) Bâtiments et sécurité : Différents facteurs doivent être pris en compte dans la gestion de la
qualité des bâtiments et de la sécurité :
- Sûreté — processus qui permet d’éviter que des risques et des dangers non désirés n’entrent
au laboratoire.
- Confinement — processus qui cherche à minimiser les risques et à éviter que la communauté
ne soit exposée à des dangers qui proviendraient du laboratoire.
- Sécurité — lignes de conduite et procédures visant à prévenir tout risque de nuisance au
personnel, aux visiteurs et à la communauté.
- Architecture et aménagement — adaptation des installations et du matériel afin de permettre
des conditions de travail saines et sûres au laboratoire.
Dans le modèle du système de gestion de la qualité, les douze points essentiels doivent être pris en
compte afin d’assurer la justesse, la fiabilité et la pertinence des résultats du laboratoire et la qualité au
travers de toutes les activités du laboratoire. Il est important de noter que les douze points essentiels
peuvent être mis en œuvre dans l’ordre qui convient le mieux au laboratoire. Les approches utilisées
pour la mise en œuvre varieront selon la situation locale. Les laboratoires qui ne mettent pas en œuvre
un bon système de gestion de la qualité peuvent être sûrs que de nombreuses erreurs et problèmes
surviendront et ne pourront pas être détectés.
Mettre en œuvre un bon système de gestion de la qualité ne garantit pas un laboratoire sans erreur mais
permet d’avoir un laboratoire de haute qualité capable de détecter les erreurs et d’éviter qu’elles ne se
reproduisent.
Le contrôle qualité (CQ) est un composant du contrôle des processus et est un élément majeur du
système de gestion de la qualité. Il contrôle les processus liés à la phase analytique et permet de
détecter les erreurs du système d’analyse. Ces erreurs peuvent être dues à :
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Le CQ permet au laboratoire d’être confiant dans l’exactitude de la fiabilité de ses résultats avant
qu’ils ne soient rendus au patient.
Les analyses qualitatives sont celles qui mesurent la présence ou l’absence d’une substance, ou
évaluent des caractéristiques cellulaires telles que la morphologie. Les résultats ne sont pas exprimés
sous forme numérique, mais avec des termes descriptifs ou qualitatifs tels que « positif », « négatif »,
« réactif », « non réactif », « normal », « anormal ». (Exemples d’analyses qualitatives :
examens sérologiques pour la recherche de la présence ou non d’antigènes et d’anticorps, certains
examens microbiologiques et certaines techniques moléculaires).
Les analyses semi-quantitatives sont similaires aux analyses qualitatives. L’analyse semi-
quantitative ne mesure pas une quantité précise d’une substance. La différence est que les résultats
sont exprimés par une estimation de la quantité présente de la substance mesurée. Cette estimation
peur être rendue sous forme de chiffre et les résultats peuvent être exprimés par les termes : « traces »,
« quantité modérée », ou « 1+, 2+,3+ » ou positif à 1:160 (titre ou dilution). (Exemples : bandelettes
urinaires, examens sérologiques par agglutination).
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Comme pour les analyses quantitatives, il est important de vérifier que les résultats des analyses
qualitatives et semi-quantitatives sont corrects avant que les résultats ne soient rendus au personnel
soignant.
Quelques concepts importants pour la qualité qui s’appliquent aux tests qualitatifs et semi-
quantitatifs :
- La gestion de l’échantillon est importante pour toutes les analyses du laboratoire. Les examens qui
dépendent d’un organisme vivant présent dans l’échantillon ont besoin d’être contrôlés.
- Les étuves, les réfrigérateurs, les microscopes, les autoclaves et tout autre équipement doivent être
maintenus en bon état et contrôlés soigneusement.
- Des contrôles positifs et négatifs doivent être utilisés pour contrôler l’efficacité des procédures
d’analyse utilisant des colorants spécifiques, des réactifs, ou des tests tels que les tests
d’agglutination, le changement de couleur ou d’autres résultats non numériques.
- Les réactifs doivent être stockés selon les instructions du fabricant, étiquetés avec leur date
d’ouverture et d’utilisation, et doivent être mis de côté quand ils sont périmés.
- La conservation des enregistrements de tous les processus de contrôle de qualité et des mesures
correctives est nécessaire pour améliorer continuellement le système qualité au laboratoire.
- Lorsque des problèmes surviennent, il faut investiguer, corriger et refaire l’analyse du patient.
Si les résultats du CQ ne sont pas ceux attendus, ne rendez pas les résultats au patient
N.B : La mise en place d’un système de gestion de qualité ne garantit pas un laboratoire sans erreur,
mais plutôt ce système permet de détecter les erreurs qui peuvent se produire et les empêcher de se
reproduire. Un laboratoire qui manque l’implémentation d’un système de gestion de la qualité garantit
des erreurs non-détectés.
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