TP Thermo GROUPE 13 Du 28 OCTOBRE 2021 VF JOEL

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 20

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


«E.S.U»

INSTITUT DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS


« IBT BUTEMBO »
B.PBUTEMBO

COURS DE THERMODYNAMIQUE
PROMOTION DEUXIEME DE GRADUAT SECTION BATIMENT ET TRAVAUX
PUBLICS
ORIENTATION : TRAVAUX TRAVAUX PUBLICS.

SUJET : FOUR A BOIS (FOUR A PAIN, FOUR


ALIMENTAIRE ET BRIQUE REFRACTAIRE)

Réalisé par MUMBERE JOEL Victoire

Titulaire du cours : Père KAMBALE MALULA Gaston, Assistant

ANNEE ACADEMIQUE 2020 - 202


1

SUJET : FOUR A BOIS (FOUR A PAIN, FOUR ALIMENTAIRE,


BRIQUE REFRACTAIRE)

0. INTRODUCTION :
Le cours de thermodynamique est un cours de soixante heures qui a deux parties dont
une partie théorique et une partie pratique qui est consacré à une descente sur terrain en parlant sur
17 sujets différents pour un certain nombre d’étudiants, pour notre cas, constitué de 5 étudiants ,le
groupe 13 qui a pour sujet est le fours à bois ( four en pain, four alimentaire ) et brique réfractaire.
, Il nous a été dispensé par l’Assistant père KAMBALE MALULA Gaston.
On a défini la thermodynamique comme une science expérimentale qui étudie les lois des
échanges et de la transformation de l’énergie, elle étudie également les propriétés des systèmes de
matière.
Pendant toute la période du cours de thermodynamique, on a largement vu de façon
théorique les cinq chapitres du cours dont la thermométrie, la dilatation, le travail, les principes
thermodynamiques et les machinesthermodynamiques et dynamo thermiques. Pendant la théorie
qui a été la première partie du cours ‚a été organisée la deuxième partie de celui-ci et donc la
partie pratique (des descentes sur terrain en vue de récolter les informations en rapport avec le
sujet de Travail Pratique qui nous concerne) qui ont eu lieu beaucoup de fois les après-midi des
jours ou on avait thermo sur l’horaire. Notre groupe s’est organisé de manière qu’il a rassemblé les
informations sur le sujet Four en bois et brique réfractaire.
En deuxième de graduat / G2 BTP ce cours de Thermodynamique est orienté dans le domaine
technique en vue decomprendre les améliorations des machines thermiques.
Il est question de parler sur :
 Définir le dispositif (dire de quoi il s’agit) ;
 Donner son petit historique (création, où ? quand ? qui ? évolution) ;
 Donner son mode de fonctionnement avec représentation à l’appui ( figure) ;
 Donner son rendement ;
 Donner son cycle thermodynamique ;
 Dire à quoi il est nous concerne comme ingénieur BTP en lien avec le cours.

Ce travail pratique est divisé à deux grandes parties dont les fours à bois et les briques
réfractaires.
2

Des fours à bois :


Le four à bois étant un ouvrage de Génie Civil et utilisant des matériaux de génie civil,
l’ingénieur en génie civil (BTP) doit avoir des informations suffisantes sur cet ouvrage vu
qu’avant sa mise en œuvre, il doit donner les directives sur la manière dont doit être mise en place
ce dernier. En plus c’est bien lui qui maitrise les matériaux qui doivent entrent dans la construction
des fours en bois et autres types des fours. Il doit préciser son emplacement par rapport à d’autres
ouvrages à ce sens que les fours sont responsables de la chaleur qui génère l’énergie qui peut
influencer ou gêner les conditions de vie humaine et l’environnement voir aussi d’autres ouvrages
Quant à La brique réfractaire :
La brique réfractaire étant parmi les matériaux de génie civil exploités dans la
construction des ouvrages comme four, cheminé. Sa reconnaissance et son étude sont d’une
importance capitale pour l’ingénieur en génie civil (BTP) du fait que c’est lui qui doit construire
et distinguer l’emploi des briques réfractaire de celui des briques ordinaires selon la nécessité.
1. PREMIERE PARTIE : FOUR EN BOIS
I. HISTORIQUE

La naissance des premiers fours à bois remonte aux temps les plus reculés de l'histoire
de l'humanité, ceux du début de la sédentarisation de l'homme.L'histoire du four à bois prend sa
source avec les premiers aliments que l'homme sut cuire, d'abord les céréales grillées, puis les
galettes et enfin le pain. On dit du pain qu'il serait né un peu par hasard probablement il y a 5000-
6000 ans au Proche Orient.
Depuis ce moment-là, les hommes n'ont eu de cesse, quelle que soit leur époque ou leur culture
d'améliorer les techniques de cuisson du pain, pour aboutir au four à bois que nous connaissons
actuellement.
Le four apparait en Mésopotamie il y a environ 5000 ans, il était constitué d’une
cloche en terre ou en torchis permettant à la pâte enfournée de cuire dessus et dessous. Le bois
étant le seul combustible de l’époque, cette invention s’appela le four à bois.
Les grecs ont amélioré le four égyptien en l’inclinant de sorte que l’ouverture soit à l’avant, puis
en ajoutant une sole pour faire le feu et cuire les aliments. Ils sont des maîtres de l'art et de la
boulangerie, ils inventèrent le four à bois « moderne », qui n'a presque pas changé depuis 2000
ans. Ils eurent l'idée de « coucher » le four tandur égyptien pour le placer sur le sol. Le four à pain
était ainsi plus pratique et consommait moins de bois. Bientôt, ils y rajoutèrent une sole pour y
faire le feu. Enfin on eut l'idée d'ôter le feu à la fin de la chauffe pour cuire les aliments par
3

rayonnement de chaleur.Les romains ont diffusé cette invention dans l’ensemble de la Rome
Antique. Ils ont modifié sa conception en y ajoutant la brique de terre cuite.
II. DEFINITION

Un four à bois est un four utilisant, comme combustible, le bois et dans lequel les cendres
végétales peuvent également, dans certains cas, être utilisées à des fins de glaçure. Le four à bois
est consacré à la cuisson des aliments comme le pain, le pizza, les viandes, les plats migeotés ou
encore les gâteaux.
III. FONCTIONNEMENT

Dans un four à bois, on fait le feu et la cuisine au même endroit. Qu'il soit maçonné
avec des briques réfractaires ou que la voûte soit en fonte, le principe est le même. Le feu va
d'abord sécher la chambre de cuisson. L'air chaud circule et longe la voûte. La vive chaleur du feu
est progressivement absorbée par l'ensemble du four, et il faut du temps pour réchauffer toute cette
masse. Il faut donc allumer le four de bonne heure. Une fois le feu terminé, on évacue les
dernières braises et le cendre puis on place les aliments (Pain, Pizza, tartes, poulet) à cuire. La
paroi et sole restitue la chaleur emmagasinée, ce qui permet la cuisson des aliments.
4

3. 1. ALLUMAGE DU FEU

L’allumage d’un four se réalise à 6 étapes :


Etape 1 : Posez deux boispour permettre un passage d'air sous le feu
Etape 2 : Mettez du petit bois facilement inflammable (cagettes, petit bois sec, ...)
Etape 3 : Posez quelques bûches de bois refendu. Le bois refendu s'enflamme mieux que les bois
ronds. (Voir notre prochain article "quel bois pour allumer son four à bois")
Etape 4 : Posez quelques bûches de bois refendu. Le bois refendu s'enflamme mieux que les bois
ronds. (Voir notre prochain article "quel bois pour allumer son four à bois")
Etape 5 : Laissez monter en température le feu
Etape 6 : Lorsque tout le bois est bien enflammé, à l'aide de la raclette, positionnez le feu à
l'endroit souhaitéen fonction des plats à cuisiner.
Si vous cuisinez des pizzas et si la sole n'a pas été suffisamment chauffée lors du démarrage du
four, ramenez le feu sur l'avant pour une durée d'environ 10 mn. Puis, repoussez-le au fond pour
dégager l'espace de cuisson.
Au démarrage, il y a un dégagement important de fumée, c'est normal. Ces fumées sortent par la
porte et montent dans le conduit de cheminée. Parfois, l'air froid dans le conduit peut freiner
l'évacuation des fumées. Pour éviter ce problème, chauffez le conduit d'évacuation quelques
minutes avec le chalumeau de cuisine.
3.2. LA TEMPERATURE

La température dans un four à bois était traditionnellement suivie grâce à des cônes
pyrométriques qui se penchent et s'affaissent à une température donnée. Il existe les cônes Orton et
les cônes Seger. Ils sont numérotés et fondent chacun à un niveau de température.
On utilise aujourd'hui un pyromètre et une sonde à thermocouple qui donnent une lecture
permanente et plus précise de la température.
Une autre manière est la méthode visuelle: la couleur du four commence par un rouge profond à
650 °C et finit par un blanc brillant semblable à celui du soleil à 1 280 °C et 1 300 °C.
Dans la cuisson au bois, la période la plus délicate pour le contrôle de la température est souvent le
bassinage. Si la température augmente trop rapidement, l'eau contenue dans les pièces (eau de
façonnage utilisée pour réaliser la pièce ou bien eau chimique qui lie certaines molécules dans
l'argile en train d'être cuite) peut subitement se transformer en vapeur alors qu'elle est enfermée
dans le tesson en train de cuire. La vapeur d'eau à l'état gazeux exerce alors une pression interne
qui fait exploser la pièce. Les pièces qui l'entourent sont souvent également détruites.
5

Afin d'éviter ces incidents, le conducteur de cuisson réalise, en début de cuisson, une montée en
température très progressive. Une feuille de papier journal est placée dans le four. Celle-ci
s'enflammera spontanément à partir de 177 °C. Une autre méthode consiste à placer un miroir au-
dessus de la cheminée pour voir si de la vapeur d'eau se condense sur sa surface. Dans ce cas, de
l'eau est toujours en train de s'évacuer des pièces, et la température ne peut pas être trop
augmentée.
IV. CYCLE THERMODYNAMIQUE :

A la lumière de cette graphique il est à noter que :


- 1→2 : chauffage de l’enceinte ou sole du four (isochore) ;
- 2 : Pose des plats, début de cuisson (isotherme) ;
- 2→3 : Fermeturede ladôme (adiabatique) ;

- 3→1 : Ouverture de la dôme, retirage des plats (isochore)


V. LE BILAN THERMIQUE D’UN FOUR
Il se détermine en cherchant le nombre de calories :
 Dépensées pour la chauffe du four (masse d’énergie dépensée). ;
 Utilisées réellement pour la cuisson (masse de pâte réalisée). ;
 Perdues au cours de la chauffe et de la cuisson.
a. Calcul des calories dépensées
Pouvoir calorifique des bois multipliés par la quantité de bois utilisé.
b. Calcul des calories utilisées réellement
Il faut compter 200 calories (837,36 joules) pour cuire 1 kg de pâte.
i. Calories (837,36 joules) X par la masse de pâte à cuire = calories utilisées réellement
c. Calcul des calories perdues
Calories dépensées – calories utilisées = calories perdues
6

VI. RENDEMENT D'UN FOUR :

La chaleur dégagé par le bois n’est pas totalement utilisé pour la cuisson des aliments (
pain et pizza). Il y a des pertes qui se présente, celles-ci proviennent :

 De la qualité calorifuge des matériaux de construction du four ;

 Des fumées qui s’échappent par la cheminée (convections) ;

 D’un manque d’étanchéité de la sole, de la voûte, des côtés, des ouvertures (convections) ;

 De la bouche du four (convections) ;

 Du foyer (rayonnements) ;

 Des soles non utilisées par les pâtons ou incomplètes.


a. Le calcul du rendement thermique d’un four en bois
Chaleur utilisée / chaleur produite X 100 = rendement thermique
(Cuisson du pain) / (bois utilisé) X 100 = rendement du four à bois en %
6.1. ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN FOUR EN BOIS :

Un four à pain est formé de différentes parties élémentaires qu’il faut connaitre : le
socle, la bouche du four, le dôme et la sole. Toutes les briques utilisées pendant la construction du
four à pain doivent, au préalable, être réfractaires et avoir été immergées dans de l’eau pendant
une heure. Afin de construire votre four à pain, il faudra suivre étape par étape, la construction de
chacune de ces parties élémentaires.
a. Le socle du four à pain
Le socle est la partie qui sert de support à toute la structure du four à pain. Il est
généralement construit avec une dalle en mortier de chaux ou de ciment. Le socle délimite un
espace inférieur qui est utilisé pour entreposer le bois.
b. La sole du four à pain
La sole est la partie circulaire du four immédiatement au-dessus du socle. Elle fait
environ cinq centimètres d’épaisseur. C’est sur la sole que seront posés les aliments qu’il faudra
cuire. Elle doit être assez robuste pour résister à tous les chocs mécaniques et thermiques auxquels
elle sera soumise. La sole doit être construite avec des briques réfractaires et alimentaires de forme
carrée ou rectangulaire faites avec de l’argile rouge naturelle qui ne contient aucun adjuvant.
7

c. La bouche du four à pain


La bouche du four à pain est l’ouverture qui permet d’insérer et de retirer les aliments
à cuire ou de remplacer les briques de la sole. Elle est faite avec des briques et du mortier de
chaux.
d. Le dôme du four à pain
Le dôme permet de concentrer la chaleur. Il ne doit être ni trop haut, ni trop bas et est
généralement recouvert d’un enduit isolant sur sa face extérieure.
VII. CONSTRUCTION D’UN FOUR EN BOIS :

Le principe du four à bois est assez simple. Il s’agit en fait d’une poche de maçonnerie
faite en briques (tuileaux), avec à l’avant une ouverture minimale (mais assez grande pour manier
facilement la pelle à pain).

Le four est chauffé par la combustion du bois qu’il emmagasine et qu’il restitue par la suite pour
cuire la pâte à pain.
Les dimensions du four à pain pour un particulier ne sont jamais top importantes. Plus votre four
sera grand, plus il aura besoin de calories pour atteindre une température de 250° à 280°. Le plus
important lors de la construction c’est de respecter quelques règles. La voute du four ne doit pas
être trop basse : il perdra vite sa chaleur. Ou trop haute, car là le dessous du pain sera brulé avant
qu’il ne soit complètement cuit.
Il est très important de respecter les cotes indiquées par les plans du four à bois, si
vous voulez un four plus petit (1 m minimum) ou plus grand, il faudra diminuer ou augmenter
toutes les cotes proportionnellement par une simple règle de trois.
Les dimensions du four que je vous propose sont à la base un carré de 2 m/2m et de 2m 50 de
hauteur au faîtage.
7.1. ELEMENTS PRINCIPAUX À CONSIDERER LORS DE LA CONSTRUCTION :

a) Construction des semelles et de la base du four à bois.


Délimitez un carré de 2m10 sur 2m10.
Sur le pourtour de ce carré, creusez une tranchée de 30 sur 30 cm que vous remplirez de béton
ferraillé avec des fers à semelle. Laissez sécher. Gardez à proximité le remblai. il vous servira à
combler l’intérieur.
Montez les murs avec des parpaings de 15 sur une hauteur de 0 m 80. Vous pouvez pour
l’esthétique de votre four faire les angles en pierres de pays. Laissez sécher la construction
8

plusieurs jours. Remplissez l’intérieur avec du remblai. Il est impératif de le tasser au fur et à
mesure du remplissage
b) Construction de la dalle en béton du four à bois.
Nivelez parfaitement la partie supérieure du remblai et finissez de tasser fermement
Coulez une première épaisseur de béton et posez dessus un treillis soudé à maille de 15 à 20 cm.
Faites des trous dans les parpaings pour que le béton rentre dedans. Finissez de couler le béton
pour avoir au final une dalle de 10 cm d’épaisseur. La dalle doit avoir une légère pente vers la
gueule du four pour faciliter son nettoyage.
Mise en place de la sole du four à bois.
Sur la chape en béton, faites un lit de mortier réfractaire
Avant de poser vos briques, faites-les tremper dans l’eau, elles adhéreront mieux au mortier.
Posez-les à joints décalés sur une plus grande surface que l’emprise du foyer et l’entrée du four.
Mettez-les à bouts touchants.
c) Moulage du coffrage du foyer et de la gueule du four à bois.
Déposez au centre de la sole (vous aurez auparavant tracé en son centre un cercle avec
un diamètre correspondant à la largeur du foyer), une masse d’argile ou de sable de carrière très
humide. Donner à la main une forme approximative.
Au centre de votre moulage, placer une petite tige de fer.
Fixez à cette tige de fer un gabarit (voir plan) et par un mouvement rotatif et lent mettez en forme
définitivement le coffrage.
Ôtez régulièrement les excédents pour ne pas avoir à forcer sur la tige.
Moulez la gueule du four avec une petite truelle. Vous pouvez là aussi vous aider d’un gabarit
d) Mise en place des briques ou tuileaux.
Avec des briques ou des tuileaux, montez le foyer et la gueule du four.
Les tuileaux ou les briques seront posés sur chant.
Ce travail doit être fait minutieusement en mettant le bas de tuileaux bord à bord et en les
appuyant bien sur le moulage.
Ôtez régulièrement les excédents pour ne pas avoir à forcer sur la tige.
Tout doit être fait pour qu’il n’y ait pas de coulage du mortier sur la partie inférieure des tuileaux
Recouvrez l’ensemble de mortier à la chaux, il doit à peine pénétrer les joints pour ne pas atteindre
la partie inférieure du four.
9

e) Mise en place des poutres pour tenir la hotte du four.


Continuez a monter la maçonnerie comme à l’étape n°1.
Tout en montant les murs, comblez avec du remblai sur la voute.
Placez les deux poutres qui retiendront la hotte à 20 cm au-dessus du haut de la voute.
Elles doivent pénétrer aux deux tiers dans le remblai (si c’est du bois neuf, pensez à le traiter.).
Continuez la construction jusqu’au niveau du départ de la charpente.

VIII. LES MATERIAUX UTILISÉS DANS LA CONSTRUCTION D’UN


FOUR EN BOIS :

 Du sable (≈ 0,5 m3) ;


 Du ciment réfractaire ;
 Du mélange à béton et du ciment ;
 Du coulis ;
 De la ferraille ;
 Des briques et dalles réfractaires ;
 Du polystyrène et des planches de bois pour les gabarits ;
 De la chamotte ;
 Du carton et des bâches pour protéger votre four ;
 Une membrane de polystyrène de 5 Mm pour la dilatation ;
 Des petites cales en bois ou en plastique ;
 Des tuyaux pour le conduit de cheminée
IX. LES ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN FOUR EN BOIS :

 Les prérequis => Ce qu'il faut savoir avant de commencer les travaux ;
 L'outillage => Etre bien outillé, condition indispensable pour faire du bon boulot ;
 Les matériaux => Ce dont vous allez avoir besoin en matériaux ;
 La chape => Tout savoir sur la réalisation de la chape ;
 Préparation => La chamotte pour une bonne isolation ;
 La sole => La base de votre four ;
 La première rangée => Les fondations !;
 Le cintre d'entrée, la bouche => Le seul élément visible de votre four ;
 La voute => Le dome de votre four ;
10

 L'avaloir et la cheminée => Pour une bonne évacuation des fumées ;


 Le coulis => Pour une bonne isolation de votre dome ;
 Les finitions => On termine bien le travail !;
 Le séchage => Attention avant de mettre en route votre four ;
 Dérhumage => Les premières flambées :
 Les ustensiles => La pelle à pizza, le rable, la brosse à four ;
 Les fournisseurs => Revue des fournisseurs
X. LES PREREQUIS

Construire un four alimentaire demande un minimum de préparation et de réflexion. Ne vous


jetez pas à l'eau, sans un minimum de connaissances !
C'est une opération plutôt difficile à réaliser, si l'on souhaite faire les choses dans les règles de l'art.
Cependant si vous aimez le bricolage et que vous avez un peu de temps devant vous, c'est une expérience
formidable.

La première réflexion que vous devez avoir, c'est le choix de l'emplacement de votre four.
vous devez bien avoir en tête que la cheminée à besoin d'un bon tirage pour fonctionner. Vous devez
également vous assurer que le support de votre four soit stable et très robuste pour soutenir le poids de tous
les matériaux indispensables à la construction du four, et bien sur de la chaleur.

XI. L'OUTILLAGE

 Une disqueuse, avec un disque à diamant de très bonne qualité !;


 Un maille ;
 Un mètre, un crayon de maçon ;
 Une perceuse/visseuse à batterie ou filaire ;
 Une scie sauteuse pour réaliser vos gabarits en bois ;
 Un niveau ;
 Protection pour les yeux, les oreilles et des masques pour la poussière ;
 Le nécessaire de maçonnerie (pelle, truelle, auge, seau, gants etc.).
11

XII. PREPARATION

Disposez votre lit de chamotte dans la réservationprévue à cet effet, sur maximum 5
cm de hauteur.
Conseils : prévoyez une très légère pente de l'arrière à l'avant du four pour la sole.
La chamotte (brique réfractaires concassées), va permettre de stabiliser votre sole et d'absorber la
forte chaleur dégagée par le four en action.
XIII. LA PREMIERE CHAUFFE DU FOUR

Ne faites pas un grand feu immédiatement, mais procédez par étapes.

Chauffez plusieurs fois à faible température et pendant un laps de temps assez court. Cela permet à
la maçonnerie de sécher complètement.
Il ne faut pas lésiner sur la qualité du bois. Évitez de chauffer avec de vieilles planches qui ont
souvent été traitées !
Évitez absolument les résineux et le bois humide, qui donnerait un mauvais goût au pain. Préférez
le bois de chêne, de châtaignier, de frêne, etc.
XIV. LA DIFFERENCE ENTRE FOUR À PAIN ET FOUR ALIMENTAIRE :

Le four à pain et le four alimentaire fonctionnant au feu de bois nécessitent tous les
deux un conduit de cheminée pour évacuer les fumées. La différence entre les deux fours réside
dans le positionnement de ce conduit de cheminée.

a. Four à pain

b. Four alimentaire
12

DEUXIEME PARTIE : LA BRIQUE RÉFRACTAIRE

I. DEFINITION :
Une brique réfractaire est une brique qui conserve ses propriétés mécaniques à très
haute température. La brique réfractaire permet de garder la chaleur et de la restituer : c'est le
principe du rayonnement. Par son inertie thermique, la brique réfractaire chauffe lentement et
refroidit lentement également. Isolante, elle garde et maintient une température élevée, comme par
exemple dans le foyer d'un four à pain.
Les produits réfractaires résistent, par nature, aux températures élevées et sont utilisés pour la
réalisation et la réfection de fours à bois, de hauts fourneaux, de poches métallurgiques, de
chaudières, chaufferies, brûloirs, foyers, feux ouverts, et conduits, de murs périphériques
d'installations nécessitant la conservation de chaleur et la résistance aux températures élevées,
éventuellement en parement adjacent ou non.
Les briques réfractaires sont de différentes qualités qui répondent aux besoins des industries
cimentières, céramiques,
13

II. HISTORIQUE
Les premières études des matériaux réfractaires doivent beaucoup aux fondeurs et aux
spécialistes des arts céramiques, en particulier les faïenciers et fabricants de porcelaine[1]. Au
temps de l'acier conquérant et de la brique, culminant en 1880, la définition de la haute
température caractérise le matériau réfractaire, qui résiste à 1 000 °C sidérurgiqu.
III. DIFFÉRENCE ENTRE LA BRIQUE RÉFRACTAIRE ET LA BRIQUE
ORDINAIRE.
Les briques réfractaires sont des blocs de céramique réfractaire utilisés pour recouvrir les
cheminées, les boîtes à feu et les fours. Ils se distinguent des briques de maçonnerie ordinaires en
raison de leur capacité de résister à des températures allant jusqu’à 982 degrés Celsius. La
composition chimique des briques réfractaires denses est différente de celle des briques ordinaires.
La couleur, la forme et la conductivité thermique des briques réfractaires et des briques ordinaires
sont également différentes.
IV. TEMPERATURES
Les briques réfractaires contiennent des propriétés réfractaires. Ils sont également
connus sous le nom de briques de cheminée. Ils sont utilisés dans la construction de chambres de
cuisson dans les fours à bois, les boîtes à feu et pour la création de cheminées. Ils sont également
utilisés pour le revêtement de petits ou de grands fours industriels. Ils sont lourds et ont une faible
porosité. Par contre, les briques ordinaires, ou de maçonnerie, sont plus poreuses. Les briques
ordinaires commencent à se décomposer à 0-11,111 degrés Celsius.
V. COMPOSITION
La composition chimique d’une brique réfractaire comprend 23 % d’alumine et 73 %
de silice. L’oxyde ferrique, le titane et d’autres oxydes métalliques forment la partie restante. La
composition chimique principale de la brique ordinaire est la silice, l’alumine, la magnésie, la
chaux, l’oxyde de fer et les alcalis. Si la quantité de l’un de ces composants est supérieure ou
inférieure à la quantité requise, cela peut causer de sérieux dommages à la brique. La composition
est légèrement liée dans le cas des briques ordinaires, alors que les briques réfractaires sont
beaucoup plus denses.
Couleur et forme
La brique réfractaire est naturellement blanche. Les taches sont mélangées dans la
boue pour teinter la brique pendant le processus de fabrication. Certaines des couleurs les plus
populaires sont l’espresso, le vert mousse, le rouge et le noir de jais. La couleur permet aux
14

briques de s’adapter aux applications environnantes de la même manière que les briques ordinaires
sont fabriquées dans des couleurs différentes. La couleur des briques ordinaires varie selon le type
de sol utilisé. Les briques réfractaires sont uniformément rectangulaires, tandis que les briques
ordinaires peuvent être de forme inégale.
La conductivité thermique :
La conductivité thermique des briques ordinaires est beaucoup plus élevée que celle des briques
réfractaires. Les briques réfractaires peuvent résister à des températures élevées parce que la
céramique, l’oxyde ferrique et d’autres additifs chimiques absorbent et ne transfèrent pas des
températures élevées. La faible conductivité thermique offre une plus grande efficacité
énergétique et une plus grande valeur isolante. Les briques réfractaires denses sont donc utilisées
dans des environnements soumis à des contraintes mécaniques ou thermiques extrêmes. Un four à
bois ou une fournaise sont quelques-unes des applications qui nécessitent des briques réfractaires.
Les propriétés plus denses confèrent à la brique une plus grande résistance aux dommages causés
par l’abrasion. Les briques ordinaires ne conviennent pas à ces application ses, métallurgiques, de
la construction en fumisterie.
VI. FONCTIONNEMENT
La brique réfractaire permet de garder la chaleur et de la restituer : c'est le principe de
convection . Par son inertie thermique .la brique réfractaire chauffe lentement et se refroidit
lentement également.
VII. FABRICATION
Pour fabriquer la brique réfractaire on utilise l'argile .on prend une portion d'argile
déblayées dans un site que l'on conserve dans un endroit couvert et protéger pendant 5 jours.
Après ces 5jours on passe à l'étape de la fabrication des gallates qui seront comprimés .ces
dernières étant fabriquer ils sont placé dans une presse pour augmenter plus leurs résistances .une
fois le pressage étant exécuter on passe au séchage et ce là se faire aumoins après 6mois ensuite on
passe à la cuisson. Nous pouvons résumer le paragraphe ci - haut par les cinq étapes de la
fabrication de la brique réfractaire qui sont :
1. L'argile. Tout commence avec l’argile, le matériau de base de base de la pierre réfractaire.
2. La transformation de l’argile. Dans un second temps, nous transformons l'argile brute par
broyage en brique d'argile malléable.
3. Pressage.
4. Repos.
5. Cuisson
15

VIII. REGLES DE BASE POUR LA POSE DE BRIQUES RÉFRACTAIRES


AVEC JOINTS
La pose de briques réfractaires requiert l’utilisation de matériaux spécifiques et de
techniques différentes si on la compare à d’autres types de brique. Certaines règles de base doivent
donc être respectées pour la pose de briques réfractaire, dont les suivantes :

- L’épaisseur de la brique doit être conforme aux normes de votre région. Les joints doivent
être remplis avec le matériau de joint prescrit, dans ce cas-ci avec un mortier réfractaire, lui
aussi devant pouvoir résister à de hautes températures. L’épaisseur des joints doit aussi être
respectée en tenant compte des tolérances indiquées. De plus, les joints doivent être remplis
sur toute la surface avec le mortier, afin d’éviter la formation d’espaces creux dans les joints.
- Les briques réfractaires doivent toujours être posées horizontalement à moins que la
conception de l’installation n’exige des positions ou des inclinaisons.
- La première couche réfractaire doit être installée avec un soin extrême, alignée et vérifiée
avant de faire la pose de la brique de revêtement.
IX. ATOUTS ET USAGES DE LA BRIQUE RÉFRACTAIRE :
D’abord destinée à l’art céramique, l’utilisation de la brique réfractaire s’est
diversifiée au fil des années. Cette brique rouge constitue l’alliance parfaite entre le design et la
résistance à une température élevée.
Elle suit le principe de la convection. En effet, ce type de brique possède la capacité de conserver
la chaleur et de la restituer. De par son caractère isolant, il permet de conserver haute une
température. Si le chauffage est lent, le refroidissement l’est également. Ce matériau est donc
parfaitement adapté aux constructions exposées à une source de chaleur directe ou indirecte.
Pour un usage domestique, la brique réfractaire sert à la fabrication des fours à pain ou à pizza,
ainsi que des foyers de cheminée. Elle est aussi utilisée dans la construction des barbecues fixes,
des forges ou encore des murs proches des poêles. Dans le milieu industriel, les briques sont
utilisées pour construire des fours en contact avec des matériaux en fusion, comme les aciers, les
verres ou les fontes.
16

X. MISE EN ŒUVRE DE LA BRIQUE RÉFRACTAIRE :


La brique réfractaire peut se présenter sous différentes formes, couleurs, qualités et
dimensions. Si elle n’a pas besoin d’enduit, sa pose nécessite plusieurs précautions :

 Il est nécessaire de tremper les briques dans l’eau pour bien les humidifier. En effet, elles
doivent être bien mouillées, sauf si le fabricant indique le contraire.
 Les matériaux de liaison sont choisis en fonction du type de fabrication. Le mortier
réfractaire est adapté à la conception des barbecues ou des cheminées. Le coulis, quant à
lui, est plus utilisé pour fabriquer les chaudières.
 La construction en brique réfractaire nécessite un temps de séchage d’un minimum de 10
jours.
 Pour le premier chauffage, ce type de brique doit être exposé à une température lente et
progressive afin d’enlever son humidité.

Qu’elle soit destinée à un usage domestique ou industriel, la construction en brique


réfractaire peut nécessiter des connaissances et des compétences spécifiques.
17

CONCLUSION GÉNÉRALE

En définitive, le four à bois étant un dispositif permettant à l’homme de résoudre ses


problèmes physiologique particulièrement la cuisson l’homme doit bien aménager et entretenir ce
dernier en fin de faciliter la cuisson et augmenter le rendement de cuisson .En revanche lors de la
descente sur terrain nous avons constatés que les fours à bois utilisés en ville de Butembo ne sont
pas bien aménages et ne sont pas construit selon le standard de fours à bois notamment lesnon-
respect des matériaux utilisés dans sa construction(brique réfractaire ,mortier réfractaire , et
bétonréfractaire ).Ainsi pour palier à ce problème nous conseillerons aux habitants de Butembo et
tousles utilisateurs du four à bois de faire chaque fois recours aux spécialiste dans la construction
et utilisation du four à bois avant de construire.
18

TABLE DES MATIERES

0.INTRODUCTION :.................................................................................................................................. 1
1.PREMIERE PARTIE : FOUR EN BOIS ................................................................................................. 2
I.HISTORIQUE :………………………………………………………………………………………….2
II.DEFINITION :………………………………………………………………………………………….3
III.FONCTIONNEMENT ........................................................................................................................... 3
3. 1. ALLUMAGE DU FEU ...................................................................................................................... 4
3.2. LA TEMPERATURE .......................................................................................................................... 4
IV.CYCLE THERMODYNAMIQUE : ...................................................................................................... 5
V.LE BILAN THERMIQUE D’UN FOUR ................................................................................................ 5
VI.RENDEMENT D'UN FOUR : ............................................................................................................... 6
6.1. ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN FOUR EN BOIS : ................................................................... 6
VII.CONSTRUCTION D’UN FOUR EN BOIS : ...................................................................................... 7
7.1.ELEMENTS PRINCIPAUX À CONSIDERER LORS DE LA CONSTRUCTION : ......................... 7
VIII.LES MATERIAUX UTILISÉS DANS LA CONSTRUCTION D’UN FOUR EN BOIS : ............... 9
IX.LES ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN FOUR EN BOIS : ......................................................... 9
X.LES PREREQUIS ................................................................................................................................. 10
XI. L'OUTILLAGE ................................................................................................................................... 10
XII.PREPARATION ................................................................................................................................. 11
XIII.LA PREMIERE CHAUFFE DU FOUR ........................................................................................... 11
XIV.LA DIFFERENCE ENTRE FOUR À PAIN ET FOUR ALIMENTAIRE : .................................... 11
DEUXIEME PARTIE : LA BRIQUE RÉFRACTAIRE .......................................................................... 12
I.DEFINITION :…………………………………………………………………………………………12
II.HISTORIQUE :……………………………………………………………………………………….13
III.DIFFÉRENCE ENTRE LA BRIQUE RÉFRACTAIRE ET LA BRIQUE ORDINAIRE. ................. 13
IV.TEMPERATURES .............................................................................................................................. 13
V.COMPOSITION .................................................................................................................................... 13
VI.FONCTIONNEMENT ......................................................................................................................... 14
VII.FABRICATION ................................................................................................................................. 14
VIII.REGLES DE BASE POUR LA POSE DE BRIQUES RÉFRACTAIRES AVEC JOINTS ............ 15
IX.ATOUTS ET USAGES DE LA BRIQUE RÉFRACTAIRE : ............................................................ 15
X.MISE EN ŒUVRE DE LA BRIQUE RÉFRACTAIRE : ..................................................................... 16
19

CONCLUSION GÉNÉRALE ................................................................................................................... 17


TABLE DES MATIERES ........................................................................................................................ 18

Vous aimerez peut-être aussi