Pediatrie 2019-1
Pediatrie 2019-1
Pediatrie 2019-1
PLAN DU COURS
1. INTRODUCTION
CHAPITRE5 : NEUROLOGIE
0. Introduction
En Afrique, la pédiatrie est développée de manière très inégale suivant les régions :
très occidentalisée au nord (Maghreb notamment) et au sud, très erratique dans l'Afrique
subsaharienne où elle fait l'objet d'un effort particulier de la communauté internationale en
raison de deux périls particuliers (nutritionnel et infectieux) qui, avec la faible prise en charge
obstétrique en zone rurale (rôle des matrones), restent l'une des causes d'une forte mortalité
infantile (Un enfant sur quatre meurt avant 5 ans et dans certaines zones, c'est un enfant sur
deux). Ceci, sans compter les obstacles culturels, notamment la persistance et le fatalisme de
la médecine traditionnelle africaine concernant les enfants, et surtout, les guerres tribales
meurtrières.
Au niveau nutritionnel, on note en effet des affections spécifiques dans cette partie
du monde africain :
Pour bien assimiler ce cours, certains objectifs ont été fixés, notamment:
Objectif général:
Objectifs spécifiques:
Identifier les affections courantes de l’enfant et leur traitement en tenant compte des
besoins perturbés
Déceler toutes les complications des maladies de l’enfant et référer à temps pour une
bonne prise en charge.
Savoir protéger et soigner le prématuré
Donner les soins aux nouveau-nés
Donner une éducation sanitaire et nutritionnelle et assurer une hygiène individuelle à
l’enfant et surtout aux parents pour la santé de cet enfant.
Aider l’enfant à retrouver sa santé tout en favorisant son évolution physique,
psychologique et sociale.
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La coloration
- La peau du visage du bébé est le plus souvent rosée, mais elle peut aussi être très rouge
(érythrosique).
La texture
La peau du nouveau- né est souvent recouverte d’un enduit blanchâtre gras (le vernix),
qui protégeait sa peau dans l’utérus contre l’humidité du liquide amniotique. Après la
naissance, cet enduit gras continue à protéger la peau du nouveau- né, lui évitant de
desquamer ou de se fendiller. Un fin duvet, appelé lanugo, peut recouvrir les épaules et le
haut du dos du bébé ; cela se voit plus fréquemment chez le prématuré. Ce duvet disparaît de
lui- même au cours des premiers mois de la vie.
Les angiomes plans peuvent apparaitre au niveau de la nuque à la racine des cheveux, à
la racine du nez entre les sourcils, sur les paupières, inquiétant souvent les mamans, mais
disparaissent au cours de la première année de vie sans trace. On peut voir des taches
mongoloïdes. L’ictère physiologique est fréquent les premiers jours de vie chez le nouveau-
né, donnant à sa peau un aspect jaunâtre sans gravité ; il disparaît spontanément
La tête du nouveau- né présente des caractéristiques bien particulières. Nous citons les
plus fréquemment observées.
Crâne
-une bosse séro sanguine, épanchement séro hématique, située sous la peau, plus ou moins
diffuse, et qui chevauche généralement les sutures des os crâniens. Cet hématome se résorbe
au cours des semaines qui suivent la naissance.
-un céphalhématome peut également être observé. C’est un épanchement séro hématique
sous- périosté, et donc limité à un seul os du crâne, ce qui permet de le différencier de
l’épanchement précédent. Cet hématome persiste plus longtemps (2-3 mois) que le précédent.
La bosse séro sanguine et le céphalhématome sont douloureux. On peut prescrire des
antalgiques en complément des moyens non médicamenteux tels que les coussins de gel
placés sous la tête du nouveau- né et les gestes très doux lors des soins.
À la naissance, les os du crâne ne sont pas entièrement soudés. Ils sont séparés par des
sutures et des espaces membraneux appelés « fontanelles »
• la fontanelle antérieure ou « grande fontanelle » a la forme d’un losange. Elle se ferme entre
12 et 18 mois ; Elle est appelée BREGMA
• la fontanelle postérieure ou « petite fontanelle » est de forme triangulaire. Elle se ferme vers
le 2e mois. Elle est appelée LAMBDA.
Chez le nouveau- né à terme, on observe une hypertonie des membres et une hypotonie
de la tête et du tronc.
Le tronc mou
Chez le nouveau- né tenu en position assise, on observe une cyphose globale du dos (car il
y a une absence de contrôle des muscles vertébraux et lombaires).
La tête ballante
Chez le nouveau- né tenu ou tiré en position assise, la tête est ballante (car la musculature
de la nuque est insuffisante pour lutter contre la pesanteur).
La température du nouveau- né
Le nouveau- né n’ayant pas une thermorégulation très stable, il est nécessaire de contrôler
sa température plusieurs fois par jour, les deux ou trois premiers jours, jusqu’à ce que l’on
constate une stabilisation de celle- ci autour de 37 °C. Puis la température est prise en général
le matin et le soir, en axillaire, plutôt que rectale, de façon à éviter une irritation de la
muqueuse anale très fragile. En cas d’anomalie, la prise de la température doit être effectuée
à chaque change, jusqu’à normalisation.
• Une hypothermie (< 37 °C) peut avoir plusieurs causes : enfant laissé nu trop longtemps,
pièce insuffisamment chauffée, etc.
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• Une hyperthermie (> à 37,5 °C jusqu’à 6 semaines, > à 38 °C au-delà) peut être causée par
une température trop élevée de la chambre ou par un excès de vêtements. Il faut l’éviter à tout
prix.
• Ces variations de température peuvent aussi être le reflet d’une maladie de l’enfant et le
médecin doit en être averti.
C’est l’un des éléments permettant d’apprécier l’état de santé de l’enfant. À l’heure
actuelle, l’alimentation de l’enfant étant précoce, le nouveau- né perd peu de poids, et il
amorce une remontée de sa courbe pondérale dès le 3e jour de vie pour récupérer son poids
de naissance aux environs du 7e jour, parfois un peu plus tard. Il est important de noter que le
nouveau- né peut perdre jusqu’à 10 % de son poids de naissance. Son poids à la naissance est
de 3000g plus ou moins 500.
-Les selles
-Les urines
La première miction survient généralement dans les 24 premières heures qui suivent la
naissance. Le nouveau- né urine fréquemment, et lors des changes, les couches sont toujours
humides.
Il existe de nombreux réflexes, dits archaïques, chez le nouveau- né. Leur présence est
non seulement normale mais révèle également le bon état de santé neurologique du nouveau-
né. Le médecin contrôle leur présence lors du premier examen à la naissance. Citons les plus
connus :
• le réflexe de Moro (appelé aussi réflexe des bras en croix ou d’embrassement) : lorsqu’un
bruit sec se produit (par exemple : taper dans les mains), l’enfant écarte brusquement les bras,
puis les ramène dans un deuxième temps sur sa poitrine. Il peut être provoqué de diverses
façons et se manifeste aussi lors de changements de postures ;
• le réflexe des points cardinaux : l’excitation de la commissure des lèvres détermine une
rotation de la tête dans le sens de la stimulation. D’autres réflexes présents chez le nouveau-
né ne sont pas appelés à disparaître définitivement. Citons :
En somme les réflexes archaïques sont les signes « d’immaturité » mais aussi de « bonne
santé neurologique du nouveau- né »
A la naissance, les alvéoles pulmonaires se remplissent d’air et le bébé pousse son premier cri
(qui est une expiration et traduit la vitalité du nouveau- né), la circulation sanguine se met en
route :
• le rythme cardiaque est de 120 à 130 battements par minute, voire plus.
Critères Notification
0 1 2
Les autres éléments à surveiller sont : la coloration cutanée et l’ictère physiologique qui
apparait vers le 3eme jour, il est bénin et disparait vers le 10 eme jour. Il faut surveiller ou évaluer
aussi le cordon ombilical, la prise alimentaire
En salle d’hospitalisation
Le jour de la sortie, refaire au nouveau-né un examen identique à celui qui a été effectué
dans les premières 24 heures. Remplir à cette occasion le « certificat médical » (« 1er
certificat de santé » se trouvant à l’intérieur du carnet de santé)
Divers organes vont être palpés par le médecin en vue de dépister une éventuelle anomalie :
• le crâne est palpé pour rechercher un épanchement. La taille des fontanelles est appréciée ;
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• les organes génitaux sont méticuleusement observés par le médecin. Chez le petit garçon, il
recherche la présence, ou l’absence, des testicules dans les bourses ;
• avec l’examen des hanches, le médecin recherche une luxation par le « test d’Ortolani »
L’auscultation
• le rythme respiratoire (40 à 50 mouvements par minute) et de rechercher des signes de lutte
ou d’encombrement respiratoire.
L’examen neurologique
Circulation fœtale
A Avant la naissance, le sang oxygéné du placenta (saturé à 80%), retourne vers le fœtus par
la veine ombilicale. Au niveau du foie, le sang est en grande partie dérivé par le canal
veineux d'Arantius vers la veine cave inférieure (VCI).
B Le sang pénètre, après un court trajet dans la VCI, dans l'oreillette droite (OD), où il est
canalisé vers le foramen ovale et la majeure partie du courant sanguin passe directement dans
l'oreillette gauche (OG). Une petite quantité de sang reste dans l'oreillette droite où il est
mélangé avec le sang désaturé en oxygène en provenance des membres supérieurs et de la
tête par l'intermédiaire de la veine cave supérieure (VCS). Depuis l'OG, le sang va au
ventricule gauche (VG) puis à l'aorte ascendante.
C Le sang désaturé en oxygène provenant de la VCS passe par l'OD dans le VD, puis dans
le tronc de l'artère pulmonaire. Du fait des résistances périphériques élevées dans la petite
circulation (pulmonaire) au cours de la vie fœtale, la majeure partie du sang passe
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Organes génitaux : Bourse noirâtre avec Grandes lèvres Bourse vide et rouge
- Garçon testicules présents hypotrophiques Petites lèvres et
- Fille Grandes lèvres couvrent (tissu adipeux) clitoris proéminents
les petites et clitoris
- Extrémités Plis transversaux 2/3 Idem Plis transversaux 1/3
plante du pied antérieur plante du
pied
II. ETIOLOGIE :
maternelles : âge – parité – pathologies chroniques et aiguës
annexielles : providence cordonale – malformation – tumeur
fœtales : malformation – anomalie génétique
III. CLINIQUE
a) Pendant le travail
- altération du rythme cardiaque fœtal
- liquide amniotique méconial frais
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b) A la naissance
- Apgar < à la 5ème minute
- troubles neurologiques
- signe de défaillance des autres viscères
N.B. : 3 de ces signes suffisent pour établir le diagnostic
V.TRAITEMENT
1. Préventif : voir étiologie
2. Symptomatique : repos digestif pendant 48-72 heures
Cathétérisme ombilical
• G10 % 50 ml/kg + Calcium 10 % 1-2 mg/kg+ Azantac 5-10 mg/kg IV pendant 24
heures (stress)
• Aspiration gastrique
• Vitamine K1 cfr supra
• O2 par sonde ou lunettes nasales
• ventilation mécanique si apnée, convulsion
• corriger hypoglycémie et autres troubles associés
• phénobarbital 3-5 mg/kg en IV si DTR sévère
3. Etiologique : voir cause
Critère Cotation
0 1 2
III. ETIOLOGIE
Devant une DTR, il faut identifier la cause.
diffuse +bronchogramme
aérique
Inhalation L.A méconial - Suite à SFA O2 après aspiration
- Aspiration →Ag Ventilation au masque
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
• Photothérapie : elle est indiquée si le tauxde bilirubine est>100 mg% et ictère à urine
claire.
• Exsanguino-transfusion :
Indication :
- Bilirubine > 20-20,5 mg% qui ne diminue pas de 3-3,5 mg% après 4 heures
- Anémie associée
- Bilirubine du cordon > 4 mg%
- Coombs direct positif
- Bilirubine horaire > 0,5 mg/heure
- Bilirubine > 18 mg% chez prématuré< 20 mg
Choix du sang
• Si pas d’incompatibilité ABO → sang isogroupe
• Si incompatibilité Rhésus → sang compatible avec sérum/mère isogroupe de l’enfant
mais Rhésus négatif
• Si incompatibilité ABO → sang O Rhésus négatif ou positif avec la substance de
Whitebsky pour neutraliser les Ac naturels Anti-A et Anti-B.
• Si autre incompatibilité : → sang O négatif
• Quantité de sang pour exsanguino : 2 X 85 ml/kg pendant 1-1h30min
7. TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
• Si infection : antibiotique
• Si bosse sérosanguine, céphalhématome, hématome: pas de ponction, pas de
traitement sauf si céphalhématome important.
R/ Vitamine K1 et AB
• Si déficit en G6PD : pas de médicaments oxydants
• Si atrésie cholédocienne : chirurgie
1. Importance du problème
Première cause de morbidité et de mortalité néonatales en Afrique
2. Facteurs favorisants
- absence de prévention au cours de la grossesse et accouchement
- défaut des consultations systématiques des nouveau-nés à la naissance
3. Difficultés de PEC
- examens cytobactériologiques difficiles à réaliser dans notre contexte
- indisponibilité et/ou coût élevé des ATB efficaces
- pauvreté généralisée de la majorité des parents
II. DIAGNOSTIC
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1. Les signes cliniques sont polymorphes. Un de ces signes même isolé doit faire évoquer le
diagnostic d’INN probable.
• N.B. Un quelconque de ces symptômes, même isolé, doit faire évoquer le diagnostic
d’infection néonatale probable.
2.ELEMENTS CLES A RECHERCHER SYSTEMATIQUEMENT A L’ANAMNESE
1. Hyperthermie maternelle les jours d’avant, pendant, après accouchement sans preuve
de paludisme.
2. Infection néonatale connue, urinaire, vaginale
3. Rupture de la poche des eaux supérieure à 6 heures avant expulsion
4. Liquide amniotique teinté et surtout fétide
5. Accouchement septique
6. SFA inexpliquée
7. Accouchement prématuré sans cause évidente
N.B. : Ces éléments ont un rôle majeur dans le dépistage de l’infection et dans d’autres
cas où l’état clinique est quasi normal et permettent d’évoquer la possibilité d’infection.
III. TRAITEMENT
1. Préventif :
- dépistage et traitement des infections maternelles
- Limitation des techniques agressives : perfusions – cathéter
- ATBpie à l’aveugle à proscrire
2. Curatif :
- Infection possible (=anamnèse en faveur – enfant sans signes cliniques)
- Surveiller cliniquement et biologiquement sans ATBpie – Si fièvre maternelle →
démarrer ATBpie
- Infection certaine ou probable : (=signes cliniques patents avec ou sans arguments
anamnestiques).
CAT :
Prélèvements bactériologiques centraux (PL – ECBU – hémoculture)
ATBpie immédiate de première intention : une ou deux béta-lactamines
(céphalosporines G3 et/ou ampicilline ou amoxycilline) + aminosides
Réadapter le schéma dès réception dès résultat des prélèvements.
Doses et médicaments utilisés :
Céfotaxime – Ampicilline – Amoxycilline – Augmentin : 100-200 mg/kg/j 3 à 4 x/j
Ceftriaxone : 50-100 mg/kg/j IVD/IM. Attention : pas en cas d’ictère.
Gentamycine : 3-5 mg/kg/j 2 x/jour IM ou IV lente 1H
Metilmycine : - mg/kg/j en 2 x/jour IM ou IV lente
Tobramycine : 3 à 4 mg/kg/j en 2 x/jour IM ou IV lente
3. Durée de l’antibiothérapie
-10 jours pour une infection systémique et urinaire
- 15 jours pour une méningite à Streptocoque B
- 21 jours pour une méningite à E-Coli et autres bacilles gram –
- Aminoside : STOP après 5-7 jours de traitement
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Définition
C’est une toxiinfection aiguë, grave et potentiellement mortelle, due à un germe appelé
Clostridium tétani,
Epidémiologie
Le tétanos est très répandu dans les pays où l’accès aux services de santé de base est limité
par la pauvreté et autres obstacles culturels et géographiques tels qu’en Afrique, dans la
région du Pacifique occidental et dans la région de l’Asie du Sud-Est.En 2010, la RDC a
occupé la première place en Afrique avec 990 cas de décès sur 1937, soit 51% (rapport OMS
2012). En 2014: Chaque année 58 000 bébés meurent des suites de cette maladie à travers le
monde.
Etiopathogénie
Agent causal:
Clinique
Invasion:
Période d'état:
⇒ Trismus (contraction des mâchoires, mise en évidence par le signe de l'abaisse langue
captif)
⇒ Hypertonie
⇒ Position opisthotonos
⇒ Mouvements cloniques.
Le diagnostic est clinique, en cas de doute, faire une ponction lombaire. Le pronostic dépend
de la durée de l'incubation, de l'invasion de la porte d'entrée, de la présence de paroxysme, de
l'existence de la fièvre et de la tachycardie
SCORE 1 SCORE 0
Incubation < 7 jours > 7 jours
Invasion < 2 jours > 2 jours
Porte d'entrée ombilical autres
Paroxysme + --
Température > 38° < 38°
Pouls < 150 enfant et nouveau- >150
né
Score:
0, 1, 2 bénin 10 à 20 % de décès
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Complications
-Infections nosocomiales + + +
-Insuffisance rénale
-Nutrition : amaigrissement + +
-Thrombo -embolies
-Escarres de décubitus
But de prévention : réduire l’incidence du tétanos néonatal à moins d’un cas pour 1000
naissances vivantes dans les districts de chaque pays.
1. Prévention primaire
Surveillance efficace
Principe:
SNG (gavage)
Juguler l'infection
Prévenir la récidive.
Nutrition: gavage gastrique continu avec le lait de la mère frais chaque 3 heures.
Vaccination immédiate
I. CONCEPT
• Nouveau-né à terme : glycémie < 40 mg/dl
• Nouveau-né FPN : glycémie < 30 mg/dl
• Autres enfants : glycémie < 66-80 mg/dl
N.B. : Les Enfants de < 3 ans ont une faible capacité d’utiliser les lipides et protéines pour
synthétiser le glucose, d’où risque élevé d’hypoglycémie.
II. CLINIQUE
Les signes peuvent être spectaculaires ou NON. On observe :
• Apnées du nouveau-né avec ou non accès de cyanose
• Trémulations, asthénie
• Convulsions visibles ou infra-cliniques
• Lésions cérébrales
• Sueurs – agitations – céphalées – confusion - anxiété
• Léthargie – somnolence – coma – hémiplégie
• Décortication et décérébration.
III. PRINCIPES DE TRAITEMENT ET PROCEDURE
1. Principes
- Trépieds : doser glycémie: talon-doigt-veine
- Anamnèse minutieuse pour recherche étiologique
2. Traitement
Dose de charge : G10% 2 ml/kg IVD ou G50% puis G10% entretien s/0,3-0,5 ml/kg/h à la 1 re
heure (éviter effet retard)
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I. CONCEPT
Quid ? Méthode qui consiste à mettre l’enfant contre la poitrine de sa mère ou d’une autre
personne entre 2 glandes mammaires dans le but de l’aider à garder sa température adéquate
grâce à la chaleur humaine à la place de la bouillotte, incubateur, Lampe chauffante…
Avantage : surveiller les FPN stabilisés sans détresse vitale et ne nécessitant pas les soins
intensifs.
Mettre dans le berceau les autres enfants sans pathologies particulières ou de mère
décédée.
Prescrire vitamine K1 si perfusé : 2 mg IV sinon 2mg avant 1er repas.
Personnel pour encadrement (expliquer la technique et ses avantages)
III.PROCEDURE
• Mettre en position couchée, assise ou débout appuyé contre un support.
• Mettre le bébé sur la poitrine entre deux glandes mammaires.
• Faire téter l’enfant aux heures indiquées ou à la demande.
• Habiller l’enfant (voir accoutrement ci-dessus)
• Habiller l’enfant chaudement avec le kit FPN quand la mère doit se retirer pour la
toilette, le repas ou autre besoin
• Garder l’enfant le maximum de temps sur la poitrine.
• Faire une toilette limitée (essuyer avec le gant le visage et le siège)
• Peser l’enfant chaque jour.
• Sortie si :
• -courbe pondérale ascendante depuis 4-5 jours sans problème.
- enfant âgé de ≥ 37 semaines
-mère capable de s’occuper seule de l’enfant
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• R/ supplément de fer folique – poly vit – suivi 1fois tous les 15 jours, puis 1fois par
mois jusqu’à 6-24 mois.
• Suivi :
Evaluer l’alimentation –PT-PC-PB- acquisition psychomotrice -contrôle de la vue et
l’audition
I.11 Prématurés
Définition
Classification
Ceux né à plus de 32 semaines d'aménorrhée, que l'on qualifie de prématurés moyens et dont
le pronostic vital est généralement bon.
Ceux nés à moins de 32 semaines d'aménorrhée, appelés également grands prématurés, et
pour lesquels la mortalité est relativement élevée.
Prématuré normal
Étiologies
Grossesses multiples
Conditions socio-économiques défavorables
Travail et trajet pénibles pour la maman
Rupture prématurée des membranes
Pré-éclampsie
Retard de croissance intra-utérin
Anomalies du placenta
Hématome rétro placentaire (décollement du placenta)
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Clinique
aspect fragile
petit poids et taille
bien proportionné
faible agitation
peau érythrosique (fine voire transparente)
panicule adipeux sous cutané minime
tégument doux
œdèmes des extrémités
Traitement
Préparation du box
Incubateur
Matériel de réanimation
S'occuper des parents, leur expliquer, leur donner un livret d'accueil, leur donner des
nouvelles le plus vite possible.
Etiologie
Physiopathologie
Dans la plupart des cas, la croissance continue du fœtus entre 39 et 43 semaines de gestation
aboutit à un nourrisson macrosomique. Cependant, parfois, le placenta involue, il apparaît de
multiples infarctus et une dégénérescence villositaire, responsables du syndrome
d'insuffisance placentaire. Dans ce syndrome, le fœtus reçoit des nutriments et de l'O 2 en
quantité inadéquate de sa mère, le nourrisson est ainsi trop petit pour son âge gestationnel (à
cause de la fonte des tissus mous), et ses réserves en glycogène sont déplétées. Post-terme, le
volume du liquide amniotique finalement diminue (oligo hydramnios).
Complications
Les nourrissons post-matures présentent une morbidité et une mortalité plus élevées que les
nourrissons nés à terme. Pendant le travail, les nourrissons postmatures sont enclins à
développer
Anoxie
Symptomatologie
Les nouveau-nés post-matures sont vifs et semblent matures, mais la masse des tissus mous,
notamment de la graisse sous-cutanée est diminuée. La peau peut apparaître fripée aux
extrémités, souvent sèche et desquamante. Les ongles des mains et des pieds sont longs. Les
ongles et le cordon ombilical peuvent être teintés par du méconium émis in utero.
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Diagnostic
Bilan clinique
Traitement
Traitement des complications
I. Définition
II. Notions
Il existe :
a. Le gain statural
Nouveau- né : 50 cm TN
b. Le gain pondéral
Naissance PN 3,250 kg
C L’évolution de la dentition
Il est à noter que chaque enfant a son propre rythme d’apparition des dents.
Définition
L’évolution de la vision
Vers 1 mois, le nourrisson peut suivre des yeux un objet proche de lui jusqu’à un angle de
90°, et vers 2 mois jusqu’à un angle de 180°.
Vers 3 à 4 mois, le nourrisson peut tourner la tête pour suivre des yeux un objet en
mouvement. Il est captivé par ses petites mains (c’est l’âge du regard de la main : 1 ère étape
de découverte de son corps).
L’évolution de la motricité
Vers 1-2 mois : l’enfant ne maîtrise pas sa tête, son dos est mou
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Vers 4 mois : à plat ventre, l’enfant soulève sa tête de 45 à 90° du plan du lit, appuyé sur ses
avant- bras ou ses coudes.
Vers 6-7 mois : à plat ventre, l’enfant, en se relevant avec ses mains, tire la tête en arrière (il
fait le phoque). Il peut aussi rouler sur lui- même
Vers 8-9 mois : l’enfant tient assis seul et peut rouler du dos sur le ventre (et vice- versa)
Vers 10 mois : l’enfant avance à 4 pattes.
Vers 11 mois : l’enfant se met debout en se tenant à un support et fait la marche de l’ours
Vers 12 mois : l’enfant fait ses premiers pas tenu par l’adulte.
Les premiers mois de l’enfant ; l’enfant cherche une <<protection>>, il est réceptif à la
présence de l’adulte.
Vers 3mois : l’enfant sourit a l’adulte, c’est le <<1 er sourire social>> discriminatif, (qui
s’adresse à quelqu’un)
Vers 5 mois : Il utilise le <<langage du corps>> pour se faire comprendre (ses gestes sont
devenus des <<signes d’appel>>
Vers 8mois : c’est l’âge de <<l’angoisse du 8 e mois>>, l’enfant différencie sa mère des
personnes étrangères. Il est très vulnérable sur le plan affectif et pleure lorsqu’une personne
qui ne connait pas le prend dans ses bras.
L’évolution du langage
Vers 2-4 mois : vocalises, sons riches en voyelles (ex. : e, eu, a).
Vers 5-8 mois : sons riches en consonnes (ex. : R…re, G…geee, etc.). C’est l’âge des
lallations ou babillages (chaînes de syllabes).
Vers 9/12 mois : monosyllabes (ex. : Ma, Pa, Da…) puis doubles syllabes (Ma…Pa…) et
triples syllabes (Da…Da…Da…) – (Pa…Pa….Pa…). Il s’agit de sons non- significatifs
répétés à la suite.
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Vers 12 mois : c’est le premier mot significatif. L’enfant peut dire « papa » ou « mama(n) ».
GASTRO-ENTERITE
Définition :
Une gastro-entérite est une infection inflammatoire du système digestif pouvant entraîner de
la nausée, des vomissements, des crampes abdominales, des flatulences et de la diarrhée,
ainsi que de la déshydratation, de la fièvre et des céphalées. La gastroentérite est souvent
désignée par l’appellation « grippe intestinale ». Mais, en réalité, elle n’a pas vraiment de lien
avec la grippe ou l’influenza. Il s'agit d’une irritation de l'estomac et des intestins due à une
infection causée par un virus.
Causes
Épidémiologie
D'autant que chaque année, l'épidémie de gastro-entérite à rotavirus concorde souvent avec
les épidémies de bronchiolite et de grippe, pouvant mettre en difficulté les systèmes de soins
pédiatriques.
Diagnostic
Les symptômes habituels de la gastro-entérite sont : nausées, perte d'appétit, crampes
abdominales et vomissements qui apparaissent brutalement, de la diarrhée, de la fièvre et des
céphalées (maux de tête).
La gastro-entérite peut parfois déboucher sur des complications telles que la déshydratation,
pouvant même conduire à une hospitalisation.
Les signes de la déshydratation sont une sécheresse de la peau et de la bouche, les yeux et les
parties molles du crâne (chez les nourrissons) enfoncées, des faiblesses, crampes, et perte de
poids, et des urines moins fréquentes et plus foncées que d'habitude.
Si l'on suspecte une gastro-entérite d'origine bactérienne, il est possible d'effectuer une
analyse des selles au laboratoire (coproculture) à la recherche de la bactérie en cause
Traitement
Pour prévenir la déshydratation, il faut prendre une solution de réhydratation orale. Cette
solution sera absorbée même en présence de vomissements. C'est le meilleur moyen de
remplacer l’eau et les sels perdus, mais cela ne lutte pas contre la diarrhée elle-même. Cela
est indispensable pour les nourrissons et les jeunes enfants qui ont eu plusieurs selles
diarrhéiques. Les enfants allaités doivent continuer à l’être tout en prenant la solution de
réhydratation.
Les solutions de réhydratation peuvent se retrouver sous diverses formes. Dans les cas de
déshydratation très sévère, on l'administre en soluté, par voie intraveineuse, en hôpital. On en
retrouve également sous forme de liquides prêts à boire, ou sous forme de poudres en sachets
appelés sels de réhydratation orale (SRO), à mélanger à de l'eau saine, eau de source ou eau
bouillie, vendues en pharmacie sans ordonnance médicale.
Mélanger un litre d’eau stérile, six cuillerées à thé de sucre et une cuillerée à thé de
sel.
On peut remplacer le sucre par un jus de fruit non sucré, selon la recette suivante:
o 360 ml de jus d'orange non sucré,
o 600 ml d'eau stérile ou eau de source ou eau bouillie refroidie,
o 1/2 c. à thé de sel.
Se conserve 12 heures à la température de la pièce ou 24 heures au réfrigérateur.
L’administration de Zinc est très indispensable.
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Prévention
L’hygiène des mains et des surfaces : se laver les mains avant de préparer et de
prendre les repas, particulièrement en période d'épidémie (hivernale). Il faut aussi
impérativement se laver les mains après être allé aux toilettes ou avoir changé un
nourrisson.
Lors de la préparation des repas, appliquer des règles d’hygiène strictes (lavage des
mains, etc.). Les personnes malades ne doivent évidemment pas participer à la
préparation des repas. Éviter également de partager les verres d’eau ou les couverts à
table.
DOULEURS ABDOMINALES
Qu'est-que c'est?
Les douleurs abdominales sont un des symptômes les plus fréquents de l'enfant. Elles sont
souvent angoissantes mais finalement rarement graves. Les maladies pouvant s'exprimer par
des maux de ventre sont extrêmement variées et nombreuses, et n'ont pas toujours une origine
abdominale.
Pourquoi ?
Chez le jeune enfant, le ventre est le point de traduction de nombreux symptômes. Il est par
ailleurs très difficile pour un enfant de localiser précisément le lieu de sa douleur, qu'il
rapporte facilement au ventre. Des maladies pulmonaires, urinaires, articulaires, herniaires,
infectieuses, psychologiques... peuvent ainsi donner des douleurs abdominales.
On distingue généralement les douleurs aiguës des douleurs chroniques, appelées aussi
récurrentes ou récidivantes : celles-ci sont définies par la présence d'au moins 3 crises
douloureuses, d'intensité suffisante pour perturber l'activité habituelle de l'enfant, depuis au
moins 3 mois. Schématiquement, les douleurs abdominales aiguës sont généralement en
rapport avec l'atteinte d'un organe, alors que les douleurs récurrentes chez l'enfant d'âge
scolaire sont dans la majorité des cas fonctionnels, c'est à dire sans cause précise identifiée.
Depuis sa première description par le Dr Apley en 1958, le problème des douleurs
abdominales récurrentes de l'enfant d'âge scolaire reste mal compris en raison de la multitude
de facteurs impliqués.
Les symptômes sont souvent vagues et les examens ne révèlent généralement pas de maladie
sous-jacente. Une hypothèse est qu'il existe une anomalie du système nerveux de l'intestin
appelée « hyperalgésie viscérale »: L'environnement psychologique et familial semble
également jouer un rôle important. Le « modèle biopsychosocial » postule que ces douleurs
récidivantes résultent de la conjonction de facteurs biologiques, du tempérament de l'enfant et
des environnements familiaux et scolaires.
41
A. Douleur aiguë
La douleur aiguë abdominale de l'enfant a le plus souvent une origine organique, c'est à dire
qu'elle résulte d'une lésion d'un organe identifiable. Le siège de la douleur est souvent
difficile à préciser pour l'enfant qui désigne souvent l'ombilic et est peu informateur. Les
symptômes associés à la douleur abdominale sont importants et peuvent orienter vers une
maladie éventuellement urgente à prendre en charge : fièvre ou frissons, nausées ou
vomissements, diarrhée ou constipation, brûlures urinaires, boiterie, mal de gorge, teint jaune
(ictère), traumatisme récent. Le signe associé le plus préoccupant est l'altération de l'état
général : l'enfant est abattu, il ne joue plus, il est pâle. L'intensité de la douleur va également
orienter vers une cause urgente : pleurs, agitation, jambes repliées, visage décomposé par la
douleur, pâleur, refus de manger.
De nombreuses causes sont possibles, majoritairement sans gravité. Les principales causes
des douleurs abdominales aiguës de l'enfant sont : les gastroentérites, les intoxications
alimentaires, la constipation, l'infection urinaire, les infections ORL (angine, sinusite),
l'adénite mésentérique (présence de ganglions enflammés dans le ventre), les pneumopathies
(pneumonies), l'appendicite, les hernies, le diabète, les causes gynécologiques (avec en
premier lieu, les douleurs de règles), et les hépatites. La constipation, très fréquente chez
l'enfant, est souvent responsable de douleurs chroniques mais peut également entraîner des
douleurs aiguës très violentes. L'appendicite est rare avant 5 ans et se présente le plus souvent
comme une douleur violente en bas à droite, associée à des nausées ou vomissements et un
fébricule (fièvre peu élevée, autour de 38 à 38,5°).
Certains symptômes sont à l'inverse évocateur d'une cause organique : âge inférieur à 5 ans,
fièvre, perte de poids, vomissements, croissance anormale, douleurs articulaires, troubles
urinaires, douleurs nocturnes qui réveillent l'enfant, douleur éloignée de l'ombilic, sang dans
les selles.
42
Selon les cas pourront alors être évoqués : la constipation, le reflux gastro-œsophagien,
l'ulcère gastrique, l'intolérance au lactose, des maladies inflammatoires du tube digestif
(maladie de Crohn et rectocolite hémorragique), des troubles urinaires, des maladies du foie
et des voies biliaires, des troubles gynécologiques chez la jeune fille ou des malformations
anatomiques. Chez l'enfant, il existe aussi des migraines abdominales c'est à dire avec non
pas des maux de tête mais des maux de ventre. Les douleurs abdominales sont paroxystiques
associées à des nausées, des vomissements ou une pâleur ainsi qu'à des antécédents familiaux
de migraines ; elles sont amendés par les antimigraineux. Elles peuvent alterner avec des
épisodes de maux de tête. Néanmoins certaines authentiques douleurs chroniques d'origine
organique peuvent être également majorées ou déclenchées par des facteurs psychogènes
(psychologiques).
Quelques chiffres
Les douleurs abdominales aiguës constituent un des motifs les plus fréquents de consultation
aux urgences chez l'enfant (3 à 5 % des admissions aux urgences pédiatriques). La majorité
des douleurs sont en rapport avec des affections sans gravité. Seuls environ 1% des enfants
présentent une pathologie chirurgicale, dont la plus fréquente est l'appendicite.
Parmi les enfants d'âge scolaire, 10 à 15% souffrent de douleurs abdominales chroniques.
90% de ces douleurs abdominales répétées sont fonctionnelles et 10% seulement organiques.
On a recensé pas moins de cent causes responsables de maux de ventre récidivants.
Traitement
-Les traitements médicamenteux s'avèrent souvent inefficaces mais peuvent parfois être
prescrits.
-La prise en charge repose plutôt sur des techniques non médicamenteuses telles que la
relaxation, les massages, l'hypnose... Une prise en charge psychologique peut-être proposée
avec notamment une éventuelle thérapie cognitive et comportementale lorsque le
retentissement sur la vie de l'enfant est important.
La douleur empêche l'élève d'être disponible pour les apprentissages. Elle perturbe ses
capacités d'attention, de concentration et de mémorisation ; c'est aussi une cause
43
fréquente d'absentéisme scolaire. Les douleurs abdominales chroniques peuvent ainsi avoir
des conséquences majeures sur la vie quotidienne, avec un absentéisme scolaire important.
Ce n'est souvent pas tant la gravité de la cause des maux de ventre, que le vécu, le ressenti de
la douleur par l'enfant et sa famille qui en sont responsable. En cas de douleur abdominale
fonctionnelle, le retour à l'école doit être encouragé. En effet il existe certains avantages à
avoir mal : ce sont les « bénéfices secondaires »: attention parentale, évitement de tâches,
diminution des obligations, déscolarisation. Un cercle vicieux peut se mettre en place,
aggravant les symptômes. En cas de douleur abdominale d'origine organique les
conséquences vont dépendre de la maladie en cause et vont être variables selon les cas.
Hémorragies digestives
1. Définition
C’est un saignement au niveau tube digestif revêtu d’un caractère aigu ou chronique
pouvant s’extérioriser par la bouche (Hématémèse) ou par l’anus(Méléna)
A. Hématémèse
Causes exogènes : ingestion des substances toxiques telles qu’un détergent, un acide,
certains médicaments (AINS). Les ulcérations et les traumatismes abdominaux sont
aussi des causes probables.
Causes endogènes : les plus fréquentes sont : les infections extra digestives, les
troubles d’hémostase, déficit en facteur de coagulation, trouble plaquettaire, les
affections œsogastroduodénales, les affections hépatiques : affections des voies
biliaires et l’hypertension portale.
B. Méléna
3. Diagnostic
Hématémèse :
Méléna :
– Selles noirâtres, fétides ou selles noires pouvant traduire une lésion généralement
gastroduodénale.
Comme diagnostic différentiel : lors de prise de certains médicaments comme aussi en cas
d’anémie hémolytique chronique, épistaxis dégluti, autres saignements extra digestives
déglutis. Dans certaines circonstances cliniques, l’hémorragie peut ou ne pas être extériorisée
d’où il faut recourir à la reconnaissance des signes de gravité qui marque l’importance de
spoliation sanguine. Ces signes sont en faveur d’une hémorragie interne importante (pâleur,
pouls petit et filant…)
4. Conduite à tenir :
– Toute hémorragie digestive sauf si elle est moins susceptible d’être grave exige
l’étude du groupe sanguin.
– Si l’anémie grave s’est déjà installée il faut transfuser le malade du sang iso
groupe, iso rhésus, compatible et testé.
45
1. Généralités
Les pneumonies demeurent toujours la première cause de mortalité chez les enfants de
moins de 5 ans dans le monde. Les épidémies de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère en
février 2003 (due à un coronavirus, le virus SRAS-CoV), de grippe aviaire A(H5N1) en
janvier 2004, de grippe A (H1N1)pdm09 en avril 2009, d'un nouveau coronavirus MERS-
CoV en 2012 et de grippe A(H7N9) en 2013 ont rappelé la fréquence et la gravité des
infections respiratoires aiguës dans le monde. Les infections vues ici seront celles des pays en
développement (PED).
Parmi toutes les IRA, la pneumonie cause 15% du nombre total de décès des enfants de
moins de 5 ans. Elle est la première cause infectieuse de mortalité chez l’enfant. 922 136
enfants de moins de 5 ans sont morts de pneumonie en 2015. En Afrique, elle représente 21%
46
des décès. Ce taux monte à 28% si on inclut la période néo-natale de 4 semaines après
la naissance, soit près d'un tiers de la totalité des décès. La pneumonie à
pneumocoques est plus meurtrière que le paludisme, la rougeole et le sida réunis alors
que 30% seulement des malades ont accès aux traitements. La plupart des décès interviennent
dans les pays les plus pauvres et chez les enfants de moins de 2 ans. Ce fléau peut
être endigué notamment grâce à la vaccination anti-pneumococcique.
- des facteurs saisonniers et climatiques : saison froide et saison des pluies dans les pays du
Sud, influence directe du climat (température ambiante, teneur en eau de l’atmosphère) et
indirecte (mode de vie, promiscuité).
- la prématurité
2.1.3. Transmission
Les IRA sont transmises par contact direct avec les sécrétions respiratoires par le
biais des gouttelettes émises lors de la toux ou des éternuements (malades, porteurs sains).
2.2.1.1. Rhinopharyngites
-Le traitement : est symptomatique. Le traitement antibiotique est justifié, en cas des
complications avérées, supposées bactériennes (OMA purulente, sinusite purulente).
2.2.1.2. Angines
Elles représentent la première infection bactérienne de l’enfant, touchant 20% des enfants au
moins une fois par an.
Moraxella catarrhalis.
-Diagnostic : Devant toute otalgie, l’examen des oreilles est impératif : il montre une
membrane tympanique rouge et bombée. Les agents en cause sont
paracentèse est faite chez les nourrissons de moins de 3 mois et en cas d’otites
récidivantes (isolement du germe, antibiogramme). L’OMA est une surinfection fréquente au
cours de la rougeole.
Le risque chez l’enfant est l’obstruction des VAS mettant en jeu du pronostic vital dont la
sévérité de doit être estimée cliniquement par : le degré de tirage intercostal et sous-costal,
le rythme respiratoire, la fréquence cardiaque, l’augmentation de l’agitation, la somnolence,
la fatigue, l’épuisement, la cyanose qui traduit une hypoxémie sévère.
La laryngotrachéite est due aux virus : virus influenza, virus parainfluenzae, VRS,
coronavirus, entraînant une inflammation muqueuse, une augmentation des sécrétions,
surtout un rétrécissement de la région sous-glottique commandant le pronostic. Elle
atteint l’enfant de 1 à 3 ans. Elle est caractérisée par une toux aboyante, un stridor
rauque, un enrouement précédé par une fièvre et un coryza, survenant la nuit, devant
entraîner l’hospitalisation. Le traitement comporte une corticothérapie injectable, des
compresses chaudes au niveau du cou, une humidification chaude de l’atmosphère.
L'épiglottite aiguë est due à Haemophilus influenzae type b (Hib). Elle atteint l’enfant
de 3 à 7 ans avec un début brutal : fièvre, hypersalivation, dysphonie, refus
alimentaire, dysphagie, douleurs pharyngées, vomissements et une préférence pour la
station assisse. Elle nécessite intubation ou trachéotomie en urgence.
cadre la coqueluche qui est une forme de bronchite spécifique et hautement infectieuse
due à Bordetella pertussis, endémique, avec des poussées épidémiques.
2.2.2.2. Bronchiolite
Elle est fréquente chez le nourrisson de moins de 2 ans : 2 à 3% des enfants hospitalisés, 90%
entre 1 et 9 mois.
Cause : est due le plus souvent au virus respiratoire syncitial (VRS), mais aussi aux
rhinovirus humains, aux virus influenza type A ou B., ou à d'autres virus émergents :
métapneumovirus humain, coronavirus respiratoires humains, bocavirus humain.
Clinique : Elle se manifeste par un coryza, une toux sèche, une gêne respiratoire, A
l’examen, on note une tachypnée, un tirage intercostal et sous-costal, une distension
thoracique, des râles bulleux en fin d’inspiration, des sibilants à l’expiration, une
tachycardie, une cyanose ou une pâleur.
2.2.2.3 Pneumonies
Epidémiologie : La mortalité est élevée chez l'enfant de moins de 5 ans en Afrique et en Asie
du sud-est. 75% des cas de pneumonies invasives se produisent chez des enfants de moins de
2 ans. Il y a une forte prévalence des infections à pneumocoques au cours des pathologies
malignes et de l'infection à VIH/Sida.
Cause : est causée par des agents infectieux, bactériens, viraux ou champignons. Les
plus courants sont : Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae type b (Hib), le virus
respiratoire syncitial (VRS), Pneumocystis jiroveci cause majeure de pneumonie chez
l’enfant de moins de 6 mois infecté par le VIH/Sida et responsable d’au moins un quart
des décès chez les nourrissons séropositifs. La pneumonie acquise en milieu
extrahospitalier ou pneumonie aiguë communautaire est due à des bactéries, essentiellement
S. pneumoniae, qui reste toujours une cause majeure bien que la vaccination et la
baisse du tabagisme en ait diminué la fréquence, et plus rarement H. influenzae. Les bactéries
atypiques (Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae) sont les agents des
pneumonies « atypiques » chez l'enfant de plus de 3 ans, alors que 75% des
pneumococcies invasives se produisent chez les enfants de moins de 2 ans.
- vaccins antiviraux : la vaccination antigrippale est préconisée tous les ans chez tous les
enfants de 8 à 23 mois [les complications sont fréquentes chez l'enfant avec le virus
A(H1N1). Mais ce vaccin n’est pas ici en RDC.
encourage tous les Etats membres à renforcer leur surveillance des infections
respiratoires aiguës sévères, mais ne recommande pas d'appliquer des restrictions aux
voyages.
CHAPITRE5 : NEUROLOGIE
5.1Généralités :
1. Définition :
Les convulsions sont des mouvements involontaires effectués par le corps suite à une atteinte
cérébrale. Il existe les convulsions fébriles et les convulsions fébriles
2. Epidémiologie :
Afébriles :
Fébriles :
Chez le nouveau-né : Syndrome TORCH, méningiteet encéphalite virale,
neuropaludisme (rare) et abcès cérébral.
Chez le nourrisson et enfants:
-Syndrome TORCH
NB: Il existe des convulsions appelées (Convulsion épiphénomène) dues à l’ascension brutale
de la T° supérieur ou égale à 38°C sans aucun rapport avec une infection du cerveau ou de
méninge dont l’âge est compris entre 6 à 36 mois avec fréquence élevée à 18 mois.
3. Diagnostic Positif:
a. Eléments cliniques :
Crise convulsive :
- accès hypertonique ;
Le diagnostic d'une crise convulsive est essentiellement clinique et repose avant tout sur les
données de l'interrogatoire. La sémiologie de la crise dépend plus de l'âge de l'enfant que de
son étiologie, notamment chez le nouveau-né et le nourrisson.
4. Diagnostic différentiel
-Nourrisson : tous les malaises graves induits par reflux gastro-œsophagien, hypoglycémie,
mort subite manquée.
-Chez le grand enfant, les malaises vagaux, en règle provoqués par un stimulus, et les crises
névropathiques, possibles à tout âge, ne résistent pas à un interrogatoire minutieux.
5. Conduite à tenir :
-Protection de la langue
-Phéno 3mg/kg
5.4 MENINGITES
1. Définition:
C’est une inflammation et infection des méninges. La méningite aigue se définit par la
présence d’un syndrome infectieux avec plus de 10 cellules par ml dans le LCR. C’est une
urgence médicale nécessitant un diagnostic précoce, l’identification et sa susceptibilité, le
traitement précoce est approprié. Aucune raison ne doit retarder la mise en route
d’antibiothérapie car la mortalité est élevée et des complications sont nombreuses.
2. Epidémiologie :
Porte d’entrée
Tète et cou (sphère ORL), lésion cutanée, poumon (pneumonie, abcès…), cœur (endocardite
infectieuse), abdomen (appendicite, péritonite, angiocholite)
Facteurs favorisants
Facteurs locaux :
Fracture du crane
Facteurs systémiques:
3. Classification
57
Selon l’évolution :
Selon le LCR :
Selon la nature :
4. Etiologie
A) MENINGITES AIGUES
Méningite septique
Méningite aseptique
Ici, il existe des méningites décapitées, infection des foyers para méningées, tuberculose
méningée, méningite fongique, méningite à Naegleria fowleri, syphilis méningée, méningite
virale, leptospirose, méningite aigue non infectieuse (leucémie, anesthésique locorégionale ou
rachi anesthésie, lupus érythémateux disséminée)
B) MENINGITE CHRONIQUE
59
Causes infectieuses : (méningite tuberculeuse, Cryptococcose méningée, méningite fongique, syphilis, brucellose et toxoplasmose) et les causes
non infectieuses (néoplasie, maladie inflammatoire) méningite chronique idiopathique
ETIOLOGIE DE MENINGITE
M. aigue M. chronique
NNé: Strepto beta hemol M. décapitée, tuberculose, cose, fongique, syphilis, toxoplasmose
Listeria monocytogene méningée; méningite fongi- Causes non infectieuses : néoplasme, in-
Coque
60
5. Clinique
-Germes en cause
-Terrain
-La fièvre peut être modérée ou même manquer, remplacée alors par normo ou hypothermie.
-Des convulsions sans cause apparente surviennent dans 40 à 50 % des cas.
-Le bombement de la fontanelle, si évocateur quand il existe, n’est présent que dans 1/3 des
cas.
- la raideur de la nuque peut être absente et remplacée par de l’hypotonie (méningite à nuque
molle);
-les vomissements remplacés par un refus alimentaire, très suspect chez le nourrisson.
-les crises convulsives sont d’emblée évocatrices, au même titre que la somnolence ou
l’irritabilité.
61
-la tension anormale, voire le bombement de la grande fontanelle, des troubles vasomoteurs
surtout des extrémités, peuvent compléter le tableau fébrile et être immédiatement suspects.
6. Confirmation du diagnostic :
Il faut toujours en discuter l’éventualité devant une fièvre non documentée, une altération
fébrile de l’état général et surtout devant l’association fièvre-altération de l’état général
symptômes neurologiques et/ou méningés. Sa réalisation ne souffre alors aucun retard.
Cet impératif impose le transfert urgent en milieu hospitalier.Il n’est pas envisageable à
domicile.
La PL elle-même ne présente, quel que soit l’âge, aucune difficulté ni aucun danger. Seule
l’existence ou la suspicion d’une HTIC y est un obstacle.
Le LCR est trouble, avec toutes les nuances, du simple dépoli au pus franc d’écoulement
difficile. Sa pression est élevée (>> 20 cm d’eau).
Les autres examens paracliniques à faire dans le PL sont :L’analyse cyto chimique, l’analyse
bactériologique, biochimique, sérologique,
62
7. Diagnostic différentiel :
Complications locorégionales
-Hypertonie intracrânienne
-Hydrocéphalie
-Epanchement de la dure-mère,
-Abcès cérébrale
Complications systémiques
Retard psychomoteur
Mortalité et séquelles
63
9. Traitement
-Début précoce
-Identification du germe
-La mise en route du traitement face à une méningite bactérienne : ici l’antibiothérapie se
basera sur l’âge du patient et l’élément d’orientation épidémiologique
-Signe de gravité, profile ou résistance bactérienne si l’examen direct est négatif, pas
d’éléments d’orientation épidémique et pas de signe de gravité on donnera:
Les autres cas sont aussi traités selon la cause. Exemple tuberculostatiques pour la méningite
tuberculeuse, Amphotéricine B, Fluconazole pour la cryptococcose méningée.
Ces maladies peuvent être éruptives ou non éruptives. On classera donc les maladies
infantiles en deux catégories : éruptives et non éruptives
PATHOLOGIES ERUPTIVES
ROSEOLE
Signes cliniques :
Phase invasive : hyperthermie à 39, 40° pendant 3 à 4 jours puis chute brutale de la
température.
Phase d'état : éruption cutanée, sous forme de macules rosées sur tout le corps, cette
éruption est plus marquée au niveau du tronc.
RUBEOLE
Mode et période de transmission : par contact direct : sécrétions rhino pharyngées (toux
éternuements, larmes) ou les urines (rubéole congénitale) Contagion une semaine avant
éruption et jusqu’à 5 à 10 jours après contact
Signes cliniques :
Phase d'état : fièvre modérée, éruption cutanée à type de macules rouges sur tout le corps,
pâle et fugace, facial puis extensif de haut en bas, prédominant au tronc et sur les fesses et
disparaissant en 6 jours.
Traitement préventif conseillé: la vaccination (en association avec rubéole et oreillons, voir
calendrier vaccinal)
Complications et précautions : C'est une maladie qui doit être systématiquement vérifiée chez
la jeune femme (notamment au moment de la grossesse-1er trimestre), car elle occasionne
66
ROUGEOLE
Signes cliniques :
Période invasive : Hyperthermie à 39° pendant 3 à 4 jours, Yeux larmoyants, Points blancs
à l'intérieur des joues, Rhinopharyngite (toux constante, catarrhe oculo nasal, signe de
Köplik. Troubles digestifs à type de diarrhées
Phase d'état : Éruption cutanée à type de macules rouges évoluant comme suit : face -
tronc - membres, visage œdématié, Yeux larmoyants, Fièvre modérée
Traitement préventif conseillé: la vaccination (en association avec rubéole et oreillons, voir
calendrier vaccinal) dès 9 mois
SCARLATINE
Signes cliniques :
Période invasive : Début brutal avec hyperthermie à 39°, Angine rouge, Vomissements.
Phase d'état : exanthème : coloration rouge diffuse de la peau avec éruption cutanée sous
forme de plaques rouges rugueuses sans intervalles de peau saine. Cette éruption
commence d'abord par le cou. les membres et le corps. Hyperthermie. Enanthème :
coloration rouge des muqueuses, Angine rouge, avec la langue blanche puis rouge et
râpeuse (langue framboisée, car elle ressemble à une framboise).
Adénite cervicale
En principe, l'immunité acquise par cette maladie est durable. Il existe néanmoins de rares
cas de récidive éviction de la collectivité d'enfant : 10 jours à partir de l'éruption
VARICELLE
Signes cliniques :
Phase d'état : Éruption cutanée évoluant par poussées successives et caractérisées par trois
phases : macules, vésicules, croûtes. Prurit important. Fièvre
Complications et précautions :
Les complications sont rares, essentiellement liées aux lésions de grattages qui laissent des
cicatrices indélébiles
HERPES
Mode et période de transmission : Contagiosité : par contact direct avec les lésions ou des
sécrétions contaminées Le virus de l'herpès peut se retrouver dans les lésions mais aussi
dans la salive, les sécrétions nasales, les larmes
69
Signes cliniques :
Phase d'état : Gingivo stomatite, fièvre, adénopathies. Bouquet vésiculeux sur lèvres, ou
joue, ou front ou paupières
Complications et précautions :
Neurologiques
ZONA
Mode et période de transmission : 1er contact du virus puis période de latence et réactivation
du virus chez sujet immunodéprimé Peu fréquent et rare avant 2 ans
Signes cliniques :
Définition :
Maladie d'origine virale, très contagieuse mais le plus souvent bénigne, due au virus
Coxsackie A16, et parfois à l’entérovirus 71.
Transmission par contact direct et indirect avec la salive ou les selles d’une personne
infectée (propagation au contact des mains, des aliments ou d’objets infectés par la salive
ou les selles de l’enfant).
Contagiosité en phase aiguë : environ 1 semaine mais le virus peut rester présent
4 semaines dans les selles après le début de la maladie.
Période incubation :
Silencieuse
3 à 6 jours
Signes cliniques :
Traitement :
Précautions :
Complications :
71
Elles sont très rares et concernent les infections causées par l’entérovirus 71 (source la plus
rare de l’infection) et sont alors celles-ci : encéphalite, méningite lymphocytaire bénigne,
œdème pulmonaire, hémorragie pulmonaire et myocardite.
Mode et période de transmission : par contact direct : sécrétions respiratoires, sang infecté
Signes cliniques :
Phase d'état : syndrome pseudo grippal fièvre, myalgies, céphalées. Une éruption
morbilliforme (quelques jours plus tard) : Erythème facial maculaire avec aspect souffleté
du visage, Elle peut se présenter comme un coup de soleil ou en paire de claques Macules
roses des membres et des fesses en arabesque, en guirlande, Exanthème réticulé du tronc
et des extrémités (forme gant ou chaussette) Arthralgies Fièvre, asthénie, troubles digestifs
(diarrhées, vomissements), douleurs musculaires
IMPETIGO
Mode et période de transmission : par contact direct avec lésion cutanée ou indirect avec
matériel contaminé (linge) ou mains souillées
Signes cliniques :
Antibiothérapie générale : macrolides/ pénicilline selon les cas : VIT D, Cortisone, Calcium
OREILLONS
Mode et période de transmission : par contact direct avec un sujet infecté : sécrétions
respiratoires, salive
Signes cliniques :
Période invasive : elle dure 1 à 2 jours et se manifeste par une fièvre à 38, 39° et des maux
de tête.
Phase d'état : gonflements douloureux derrière les oreilles (le gonflement peut apparaître
en deux temps, c'est à dire une oreille puis l'autre). Gorge rouge. Douleur à la mastication
73
PRIMO-INFECTION TUBERCULEUSE
Définition : Maladie bactérienne due au bacille de Koch (BK); C'est une maladie à
déclaration obligatoire, elle nécessite l'isolement total de la personne infectée.
Maladie souvent sans symptômes apparents, c'est pourquoi il est difficile d'évaluer une
période d'incubation
Signes cliniques :
Évolution : en général très longue mais plutôt favorable (environ 9 mois) et la guérison
est déterminée par la disparition complète des signes cliniques
POLIOMYELITE
Définition
Symptômes
Les symptômes de la poliomyélite antérieure aiguë dans sa forme grave appelée paralysie
spinale aiguë sont les suivants :
-puis des courbatures au niveau de certains muscles inaugurant des douleurs musculaires
profondes avec atrophie de ces muscles, c'est-à-dire leur diminution de volume ;
- des paralysies irrégulières qui touchent plusieurs zones du corps évoluant vers une paralysie
définitive.
Diagnostic
75
Traitement
Si la poliomyélite antérieure aiguë est de forme bénigne comme dans la majorité des cas, le
traitement consistera en beaucoup de repos avec la prise d'antalgiques et d'antipyrétiques pour
stopper la fièvre et les douleurs. Dans les cas graves (exceptionnels, voire inexistants dans les
pays ayant développé la vaccination obligatoire), le seul traitement est une prise en charge de
symptômes associés à la rééducation post-polio. Cette rééducation permettra d'éviter les
déformations du squelette ainsi que les atrophies musculaires. Les séquelles de « polio »
pourront être alors diminuées par l'utilisation de prothèses ou de traitements orthopédiques.
Prévention
GENERALITES
1. Définition
La cyanose est une coloration bleutée des téguments et des muqueuses qui apparaît lorsque le
sang capillaire contient au moins 5g d'hémoglobine réduite pour 100 ml.
2. Cause:
3. Clinique
Cliniquement, une cyanose discrète peut être de diagnostic difficile. Elle est plus visible au
niveau des extrémités et des muqueuses (ongles des mains et des pieds, lèvres, oreilles,
langue). Elle peut être intermittente, n'apparaissant qu'à l'effort (cris, biberons chez le tout
petit). D'autre part, l'existence et l'intensité de la cyanose sont, à hypoxie égale, fonction du
chiffre globulaire : l'anémie la diminue, la polyglobulie l'augmente. En cas de doute ou en
présence d'une cardiopathie congénitale non étiquetée, il faut toujours faire des gaz du sang
artériels ou mesurer la saturation transcutanée par saturomètre pour apprécier la saturation du
sang artériel en oxygène.
Polyglobulie +++ : conséquence de l'hypoxie. Elle peut atteindre des taux très élevés,
supérieurs à 20g Hb/100ml et 8 à 10 millions GR/mm3. C'est une réaction qui dépasse son
but et est en elle-même dangereuse, car responsable d'une hyperviscosité sanguine génératrice
de thromboses, et en particulier d'accidents vasculaires cérébraux. Des saignées, compensées
par la perfusion de macromolécules sont parfois nécessaires.
Acidose métabolique, conséquence de l'anoxie tissulaire (on peut prescrire un peu d'eau
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alcaline le matin).
Il s’agit d’AVC :
- par thrombose artérielle ou veineuse,
- par abcès du cerveau (greffe de germes échappant au filtre pulmonaire),
- par endocardite infectieuse (anévrysmes mycotiques, emboles septiques).
Il peut s’agir :
-De l’association d’un obstacle et d’un shunt d'amont : l’exemple le plus typique en est la
tétralogie de Fallot
-Ou d’une erreur de cloisonnement ou de "branchement » entre les cavités cardiaques : par
exemple, la transposition des gros vaisseaux, le ventricule unique,etc…
TETRALOGIE DE FALLOT
1. Définition
1.2 - Physiopathologie
C'est le prototype de la cardiopathie cyanogène par obstacle associé à une communication
anormale, ou shunt, d'amont: il existe une surcharge de volume (par la CIV) et de pression du
VD (en raison de la sténose pulmonaire), aboutissant à une HVD et à une inversion du shunt,
qui devient D-G lorsque la pression VD devient supérieure à la pression VG.
2 - Clinique
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- Dans 1/3 des cas, crosse aortique à droite: le bouton aortique passe à droite de l'œsophage.
2.5 - Echocardiogramme
affirme le diagnostic en montrant:
- la large CIV haute, sous aortique,
- la sténose pulmonaire; il permet une étude précise de la partie proximale de l'arbre artériel
pulmonaire,
- l'aorte à cheval sur le septum I.V., au-dessus de la CIV,
-l'HVD.
3 - Evolution - Complications
4 - Traitement
- du malaise anoxique:
- O2 +++ au masque
- Avlocardyl *IVD (1 ampoule de 5 mg: injecter jusqu'à cédation du malaise).
- chirurgical:
- palliatif: anastomose de Blalock-Taussig: anastomose par tube de goretex entre artère
sous-clavière et branche de l'AP du même côté (permet d'oxygéner le sang, en court-
circuitant l'obstacle pulmonaire). Indiquée lorsque la tolérance est mauvaise dans les premiers
mois de vie, l'enfant étant trop petit pour faire une correction complète d'emblée: c’est une
situation rare de nos jours.
- Correction complète sous CEC: patch sur la CIV + valvulotomie pulmonaire et/ou
élargissement de la voie pulmonaire par patch. Âge de la correction complète: en général vers
l'âge de 6 mois à 1 an (parfois plus tôt ou plus tard en fonction de la tolérance et de la forme
anatomique). Le pronostic à long terme est bon, mais risque de troubles du rythme
ventriculaire tardifs, à l'âge adulte, particulièrement lorsqu’il existe une régurgitation
valvulaire pulmonaire importante qui dilate le VD et s’accompagne de troubles de conduction
intra-ventriculaires sévères.
1 - Définition
-La transposition complète des gros vaisseaux est une malformation dans laquelle l'aorte naît
du ventricule droit et l'artère pulmonaire du ventricule gauche, les cavités cardiaques restant
par ailleurs dans leur topographie normale.
-L'atrium droit reçoit normalement le sang veineux désaturé, qui passe dans le ventricule
droit, puis dans l'aorte. De même, l'atrium gauche reçoit le sang oxygéné des veines
pulmonaires, qui passe dans le ventricule gauche puis dans l’artère pulmonaire. Il n'y a donc
plus de circulation croisée et les 2 circulations, systémique et pulmonaire, vont fonctionner en
parallèle, totalement indépendantes l'une de l'autre.
Pour que la survie soit possible, il est donc indispensable qu'il existe des shunts
bidirectionnels entre la grande et la petite circulation, grâce à des communications entre les
cavités droites et gauches (CIV, CIA, PCA); la tolérance de la cardiopathie est d'autant moins
mauvaise que ces shunts sont plus larges.
2 - Clinique
- Signes radiologiques :
- Cœur ovoïde, en "œuf couché sur le diaphragme"
- pédicule vasculaire étroit de face, du fait de la disposition de l'aorte et de l'artère pulmonaire
l'une devant l'autre,
- poumons hyper vascularisés
- mais l'aspect est parfois peu différent de la normale.
- ECG:
il est peu caractéristique, souvent proche de la normale. Parfois, il existe une HVD.
Ne pas oublier qu'une cardiopathie gravissime, mettant en jeu le pronostic vital, peut
s'accompagner d'une auscultation cardiaque normale, d'une RP et d'un ECG peu
pathologiques.
3 - Evolution
Si le diagnostic est tardif, la cyanose s'aggrave et une acidose irréversible apparaît, évoluant
vers le décès en 2 à 3 jours.
En réalité, la malformation se résume à une sténose pulmonaire serrée (le 3ème élément de la
« trilogie » est l’HVD réactionnelle). La maladie est caractérisée par la cyanose néo-natale
intense ± insuffisance cardiaque.
Atrésie tricuspidienne
Cardiopathies complexes
Définition :
Les cardiopathies non cyanogènes sont caractérisées par le mélange de sang oxygéné à du
sang non oxygéné. Elles peuvent avoir pour conséquence une communication entre le cœur
droit et le cœur gauche, ou des malformations causées par un obstacle dans le cœur ou sur un
gros vaisseau.
Les communications entre les cavités cardiaques gauches et droites ou entre l'aorte et l'artère
pulmonaire représentent une des anomalies des cardiopathies non cyanogènes. Elles sont
aussi appelées « shunts ».
La communication interauriculaire
Communication entre les deux oreillettes, où le sang oxygéné de l'oreillette gauche passe
dans l'oreillette droite.
Intervention : boucher l'orifice avec une pièce de tissu synthétique.
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Communication interventriculaire
Communication entre les deux oreillettes et les deux ventricules. Intervention chirurgicale :
fermer les communications entre les oreillettes et les ventricules et intervenir sur les
malformations des valves.
Persistance du canal artériel
Sténoses
Le ventricule droit est forcé à se contracter plus profondément afin de pousser le sang dans
l'artère pulmonaire vers les poumons. Peu à peu, la paroi s'épaissit, et le ventricule s'affaiblit.
Traitement : dilatation de la sténose à l'aide d'une sonde.
La sténose valvulaire aortique
Le ventricule gauche est forcé à se contracter plus profondément afin de pousser le sang dans
l'aorte. Intervention : dilatation de la valve aortique.
Coarctation de l'aorte
Rétrécissement situé dans la crosse de l'aorte entraînant une forte pression artérielle dans la
partie supérieure du corps et une faible pression dans la partie inférieure.
83
Les facteurs de risque d'évolution préoccupante sont : un âge inférieur 3 mois, l'existence
d'une uropathie sous-jacente et une immunodépression.
Les facteurs de risque de sévérité constituée sont : un sepsis marqué (fièvre mal tolérée,
altération de l'état général, troubles hémodynamiques) et une déshydratation concomitante.
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Enfant hospitalisé (< 3 mois et/ou sepsis, et/ou uropathie connue sévère sous-
jacente) :
o Céfotaxime 50 mg/kg/8 h IV (sans dépasser 6 g) ;
o ou Céftriaxone 50 mg/kg/j en 1 injection IV sur 30 min sans dépasser 2 g ;
o + Amikacine 30 mg/kg/j en 1 injection IV sur 30 min.
Pour les enfants hospitalisés, le Céfotaxime devrait être privilégié par rapport à la Céftriaxone
du fait d'un moindre impact écologique escompté.
Chez l'enfant de moins d'un mois : la Céftriaxone ne doit pas être administrée avec des
perfusions contenant du calcium.
Quel que soit le traitement initial, et a fortiori s'il s'agit d'un traitement oral il faut récupérer le
plus rapidement possible le résultat de l'antibiogramme afin d'adapter le traitement au plus
tard dans les 36–48 heures en cas de souche résistante, en utilisant par ordre de préférence :
amoxicilline, cotrimoxazole, Céfixime, ciprofloxacine.
La durée totale moyenne du traitement est de 10 jours.
Sauf situation particulière, il n'y a pas lieu de prescrire une cystographie rétrograde ou une
antibioprophylaxie après une première pyélonéphrite aiguë.
Définition :
La drépanocytose, également appelée anémie falciforme (ou anémie SS), est une
maladie génétique héréditaire grave de l’hémoglobine (mutation située sur le chromosome
11), substance contenue dans les globules rouges (hématies) essentielle au transport de
l’oxygène à travers le corps et à l’élimination du dioxyde de carbone lors de la respiration.
Epidémiologie :
La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue dans le monde, touchant plus de
5 millions de personnes. Elle est apparue initialement en Afrique et en Inde mais également
en Amérique du Sud (surtout au Brésil). Depuis, et principalement suite aux mouvements de
populations, cette pathologie est devenue particulièrement fréquente dans les populations
d’origine antillaise et méditerranéenne. En Afrique centrale, 1 nouveau-né sur 30
est drépanocytaire. Aux Antilles on compte une naissance sur 280 contre 1/2000 dans les
capitales d’Europe Occidentale. En France, 441 enfants drépanocytaires ont été recensés en
2013, soit une prévalence 1/1900 naissances, variant d’une région à l’autre selon la
répartition des populations à risques (1 nouveau-né drépanocytaire sur 16 000 naissances à
Lille et 1 sur 550 à Saint-Denis en région parisienne). Cette prévalence fait de la
drépanocytose l’une des maladies génétiques les plus fréquentes en France.
La drépanocytose empêche l’infection par le paludisme.
Physiopathologie
L’hémoglobine est constituée de quatre chaînes assemblées les unes aux autres.
L’hémoglobine A est la forme majoritaire chez l’adulte. Elle est constituée de deux chaînes α
et de deux chaînes β. Dans le cas de la drépanocytose, l’anomalie des chaines β induit une
agglomération des 4 chaînes d’hémoglobine entre elles dans les globules rouges (cette
hémoglobine anormale est appelée hémoglobine S, du mot anglais « sickle » qui signifie
faucille).Les drépanocytes ont la particularité d’être plus fragile que les hématies normales. Ils
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subissent une destruction précoce (hémolyse) diminuant ainsi leur durée de vie. Elle passe
d’environ 120 jours à une vingtaine de jours seulement. Cette diminution du nombre de
globules rouges dans le sang des drépanocytaires se traduit par une anémie chronique.
Les vaso-occlusions répétées endommagent la rate des patients drépanocytaires qui est
conjointement très sollicitée pour assurer l’hémolyse des drépanocytes. Elle n’assure alors
plus correctement son rôle dans le contrôle des infections. La drépanocytose est une maladie
génétique. Elle n’est donc pas contagieuse. Chaque enfant reçoit un allèle portant le gène de
l’hémoglobine β normale (HbA) du père et un allèle de la mère afin de produire une
hémoglobine β (A) normale, la personne est donc de génotype AA.
Lorsque les parents transmettent chacun un allèle où le gène de l’hémoglobine est muté,
l’enfant produit donc une hémoglobine β anormale (HbS), il est alors de génotype SS. Les
personnes n’ayant reçu qu’un seul gène muté (de génotype AS) ne sont pas malades, ils sont
dit « porteurs sain » et peuvent à leur tour transmettre la maladie à leurs enfants. Seules les
personnes SS sont drépanocytaires. La drépanocytose se transmet autant aux hommes qu’aux
femmes.
Symptômes
La sévérité de la drépanocytose est très variable d’un patient à l’autre et l’intensité des
symptômes évolue au cours du temps pour un même patient.
Les trois principaux symptômes sont l’anémie hémolytique, les crises douloureuses et une
plus grande sensibilité aux infections. Ils peuvent se manifester dès l’âge de 3 mois et sont
bien souvent plus graves et plus fréquents au cours de la petite enfance. La drépanocytose
reste asymptomatique au cours de la grossesse et pendant les 2 premiers mois de l’enfant. À
l’âge adulte, des complications supplémentaires peuvent apparaître.
Anémies hémolytiques
L’anémie se définit par un déficit de globules rouges et se traduit par une fatigue excessive
chronique, une pâleur, et parfois même par une jaunisse (ou ictère) donnant un teint et des
yeux jaunes ainsi qu’une coloration foncée des urines. Il s’agit le plus souvent du premier
signe de la maladie. La sévérité de l’anémie peut varier au cours du temps.
En effet, en cas de séquestration splénique aiguë (destruction des globules rouges par une
hyperactivité de la rate), ou en cas d’infections à l’origine de crises aplasiques (un arrêt de
production des globules rouges, causées par le parvovirus B19, au niveau de la moelle
osseuse), l’anémie est susceptible de s’aggraver.
Les drépanocytaires sont en permanence anémiés. Ces complications étant sans conséquences
médicales graves, elles sont généralement assez bien tolérées.
Crise vaso-oclusives
Les crises vaso-oclusives se définissent par l’obturation des petits vaisseaux sanguins par les
globules rouges falciformes, entrainant des douleurs vives, parfois extrêmement violentes.
Ces douleurs peuvent être soudaines (ou aiguës) et transitoires (durer quelques heures) ou
chroniques (durer plusieurs semaines).
Les douleurs chroniques peuvent également s’ajouter à des crises brutales. La déshydratation,
le froid, l’altitude, le stress, les efforts sont des facteurs favorisant l’apparition de crises. Cette
mauvaise irrigation des organes entraîne la destruction de tout ou partie de ceux-ci. Bien que
l’ensemble des organes puissent être concernés, certains sont plus sujets aux crises vaso-
occlusives. On observe notamment :
1. Une atteinte des os et des articulations (particulièrement les os et articulations des bras et des
jambes, le dos et la poitrine) ;
2. Un syndrome pied-main ou dactylite (gonflement douloureux des mains et des pieds chez
les tout petits) ;
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-Une bonne hygiène dentaire : un brossage des dents après chaque repas pour éviter les
infections ;
-Bien s’hydrater : boire beaucoup d’eau, surtout en saison estivale (3 litres par jour) ;
-Bien oxygéner son corps ;
-Eviter les efforts physiques importants, préférer le repos ;
-Consulter régulièrement un médecin spécialiste ;
-Un soutien psychologique est recommandé pour les adolescents et les adultes.