Etre Hepatant 09 Web
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Avec le soutien de
les modes de transmission des virus des hépatites
Baiser
profond
Au début de l’infection
Alimentation
pays pauvres
Si contact selles
Relations
sexuelles
Si contact selles Si échange sang
Partage
de matériel
d’injection
et de sniff
entre usagers
de drogue
Partage
objets de
toillette
Toilettes
Si contact selles
Contacts
humains
(toucher)
Grossesse
90% Si enfant 3 à 5% de risque
si enfant traité à de transmission
non traité la naissance à l’enfant
Transfusion
Avant Depuis Avant Depuis
1971 1971 1992 1992
vaccins
(pour éviter la vaccin vaccin pas de vaccin
contamination)
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3
Comment diagnostique-t-on
l’hépatite B chronique ?
Un examen de sang de routine peut signaler une infection par le VHB.
Un test spécifique de dépistage du virus permet alors de confirmer le
diagnostic d’hépatite B. Le test de dépistage du VHB peut aussi être effectué
volontairement un Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de
Diagnostic (CeGIDD) ou dans un laboratoire d’analyses médicales : dans ce
cas, s’il est effectué sur ordonnance médicale, il est remboursé à 100 % par
la sécurité sociale. Plus de la moitié des personnes atteintes par le virus de
l’hépatite B ignorent qu’elles sont infectées. Si vous ne connaissez pas votre
situation par rapport à l’hépatite B et si vous n’avez jamais été vacciné, faites
un test de dépistage. S’il est négatif, consultez votre médecin pour envisager
une vaccination.
Existe-t-il des traitements
pour l’hépatite B ?
Dès la découverte de l’hépatite, il faut éviter de boire de l’alcool. En ce qui
concerne l’hépatite aiguë qui survient après la contamination, il n’existe
pas de traitement spécifique : du repos et pas d’automédication (certains
médicaments, que l’on croit anodins, sont dangereux pour le foie). Pour les
personnes atteintes d’hépatite B chronique, l’objectif du traitement est de
bloquer la multiplication virale afin de retarder le plus possible les dégâts
causés au foie. Dans l’idéal, cela se traduit par la disparition de l’antigène et
l’apparition de l’anticorps. Si l’anticorps apparaît, on peut arrêter le traitement.
Sinon, on continue plusieurs mois ou années, car le traitement «endort» le
virus : inactif, celui-ci ne provoque pas de dommages. Le médecin met en place
une stratégie en fonction de l’importance des lésions du foie, visibles grâce à
la biopsie ou aux marqueurs non invasifs de la fibrose : fibrotest® (analyse
sanguine), fibroscan® (comparable à une échographie). Actuellement, un
traitement n’est prescrit qu’aux malades présentant une forme avancée
d’hépatite B chronique, avec des lésions importantes au niveau du foie. Selon
les cas, plusieurs traitements sont possibles. L’interféron alpha est prescrit
depuis plusieurs années : ce médicament a une action antivirale et stimule les
défenses immunitaires.
Avec un traitement par interféron d’une durée de six mois à un an, l’apparition
d’anticorps intervient dans un tiers des cas. D’autres médicaments
sont utilisés de façon plus récente : les ana-
logues nucléosidiques (lamivudine, adéfo-
vir, ténofovir, emtricitabine, entécavir...)
bloquent la multiplication du virus dans
presque 100 % des cas.
HÉ PA T IT E B
10
L’hépatite B a-t-elle des répercussions
11 sur la vie sociale, amoureuse
et familiale ?
Comme pour les autres maladies transmises par voie sexuelle, certaines
personnes atteintes d’hépatite B peuvent se sentir « coupables » d’avoir
contracté le virus. La découverte d’une l’hépatite B peut engendrer des
questionnements au sein d’un couple, à propos d’une infidélité supposée.
Or, la contamination peut avoir eu lieu vingt ans auparavant. Il est important
d’établir le dialogue ; si vous le souhaitez, proposez à votre conjoint de
vous accompagner chez votre médecin traitant. D’autre part, la crainte de
transmettre le virus à nos proches peut entraîner un repli sur soi, une absence
de vie intime ou des troubles sexuels. La vaccination de tout l’entourage
permet à la personne atteinte de retrouver sa tranquillité. Comme toute
pathologie chronique, l’hépatite B peut également provoquer un sentiment
d’injustice et des angoisses par rapport à l’avenir. Une psychothérapie visant à
accepter la maladie est souvent très positive : elle permet en outre de faire le
tri entre les problèmes liés à l’hépatite B et ceux qui étaient antérieurs.
Quelle prise en charge sociale ?
SOS hépatites réclame que toutes les personnes atteintes d’une hépatite B
chronique soient déclarées en ALD (affection de longue durée).
C’est au médecin de demander le classement de l’hépatite B en ALD : pour le
malade, c’est la garantie que tous les soins liés à son hépatite B seront
pris en charge à 100 %.
12
n contaminations possibles
n pas de contamination
@SOSHepatites
e-mail : contact@soshepatites.org
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être hépatant
Ces brochures ont été imaginées et conçues par
des membres de l’association SOS Hépatites,
c’est-à-dire par des personnes atteintes par le
virus d’une hépatite virale et leurs proches.
Le nom que nous nous sommes donné,
« hépatant », est une façon d’exprimer à la
fois notre état de santé et notre état d’esprit.
Nous voulons informer sur les hépatites B et C,
lutter pour une meilleure prise en charge de
notre maladie et contribuer à une plus grande
intégration des personnes atteintes.
www.soshepatites.org