Generalites Sur Les Roches Sedimentaires

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GENERALITES SUR LES ROCHES SEDIMENTAIRES

1.1. Introduction

Les roches sédimentaires proviennent de l’accumulation des sédiments


qui se déposent le plus souvent en couches ou lits appelés strates. Elles résultent
de l’accumulation des sédiments divers c’est-à-dire d’éléments solides (clastes en
morceau de fragments de roches, minéraux, débris, coquilles…) et/ou des
précipitations à partir des solutions qui sont constitutives ou à l’origine des
ciments, souvent intercalaires entre grains particules ou clastes. On ressemble
sous le nom de diagenèse l’ensemble des processus par lesquels les dépôts issus
de l’érosion sont transformées en roche sédimentaires.
Les principales catégories des roches sédimentaires sont les roches
détritiques, les plus abondantes, les roches biogènes ou physico-chimiques
mettant en jeux les équilibres chimiques dans des conditions de température et
pression externe, que ce soit à la surface de continent ou au fond des mers ou
océans.
Les roches sédimentaires exposées à la surface de la terre sont
aujourd’hui principalement constituées :
 Des mudrocks (~60%),
 De volcanoclastites (~17%),
 De grauwacks (~2,6%),
 D’Arkoses (~5,3),
 De grès de quartz (~7,5%),
 Calcaires et dolomies (~6%),
 Et évaporites (~1,0%).
Avec les produits d’altération des roches ignées, ils forment la source des
sédiments fournis aux cotes du monde pour les écoulements fluviaux et glaciaires.
Elles sont dites roches exogènes, c'est-à-dire qui se forment à la surface
de la croûte terrestre. Parmi celles-ci, les roches sédimentaires se distinguent des
roches résiduelles formées localement à partir des roches existantes, auxquelles
les eaux ont enlevé des éléments en solution (argiles résiduelles, bauxite,
paléosols...).
Les roches sédimentaires affleurent dans 73 % des cas de la surface des
continents, mais en considérant l'ensemble de la croûte terrestre (depuis la surface
jusqu'à 35 km de profondeur sous un relief plat), elles ne constituent plus que 8
% de son volume total.
Elles demeurent très variées, du fait du grand nombre de facteurs
affectant leur genèse : nature des matériaux désagrégés et altérés, mode et type
d'altération et d'érosion, mode de transport, zones de dépôts ou bassin
sédimentaires, modalités de la diagenèse...
1.2 Classification des roches sédimentaires
Le classement génétique est le suivant :
a. Les roches détritiques ou clastiques.

Les roches détritiques sont des roches formées de détritus, mais pas
n’importe lesquels ; des détritus d’autres roches. En d’autres termes les roches
détritiques se sont formées à partir de la destruction d’autres roches. Leur nature
va donc d’abord dépendre de la nature des roches originelles. Mais elle va aussi
dépendre de la résistance des minéraux originaux. Elles se forment à la surface de
la Terre et non dans les profondeurs du globe. Ce sont des roches sédimentaires.

Par exemple, prenons un granite (roche formée en profondeur dite


plutonique). C’est une roche formée essentiellement de quartz, de feldspath et de
mica. Lorsque le granite s’altère à la surface de la Terre, le minéral qui se détruit
en premier est le feldspath, puis ensuite les micas et enfin le quartz qui est très
résistant. On peut donc obtenir plusieurs roches détritiques. Si du feldspath est
préservé avec le quartz on obtient une arkose. S’il ne reste que du quartz on obtient
du sable qui en se cimentant donne du grès.

Elles nous renseignent sur :

 La provenance des éléments qu’elle contient. Par exemple une arkose qui
contient du feldspath aura une provenance proche car le feldspath s’altérant
vite il ne peut pas être transporté sur de longue distance. A contrario un grès
quartzique pur dont les éléments sont bien roulés pourra provenir de très loin.
 La façon dont les éléments ont été transportés ; glace, eau, vent
 L’énergie nécessaire au transport ; torrent de montagne ou courant marin par
exemple.
 Les caractéristiques de l’endroit où elles se sont sédimentées ; rivière, lac, mer
 Et bien d’autres chose encore.

b. Les roches détritiques terrigènes


Elles proviennent de l'accumulation de fragments de minéraux et de
roches préexistantes continentales, comme le grès, le sable, le limon, le lœss,
l'argile. Les constituants (sédiments) de ces roches ont d'abord été transportés par
les cours d'eau jusqu'aux bassins sédimentaires, mers et océans dont ils tapissent
ensuite le fond. (Ex : silicoclastiques [précision nécessaire)
On distingue notamment :

 Grès permiens : Roches sédimentaires détritiques terrigènes composées


d'au moins 85% de grains fins de quartz dont la taille est comprise entre 2
mm et 16 mm ; grains soudés par un ciment siliceux rouge riche en oxydes
de fer.
 Pélite : Roches sédimentaires détritiques terrigènes à grains fins formées de
boues argileuses consolidées par compaction (30 à 75% de minéraux
argileux + quartz + feldspath + micas)
 Psammites : Roches sédimentaires détritiques terrigènes ou grès à ciment
argileux riches en micas détritiques groupés en lits minces provoquant un
débitage en plaquettes ou en dalles ou plus généralement une roche
sédimentaire détritique dont les éléments ont la taille d'un sable.
 Arkoses : Roches sédimentaires détritiques terrigènes contenant des grains
de quartz, de feldspath et des micas mal classés à stratification irrégulière.
Le ciment est surtout composé d'argiles.

c. Les roches pyroclastiques

Provenant de l'accumulation de débris projetés par les volcans, parfois


puissamment remaniés par les eaux courantes, par exemple les cendres, cinérites,
lapillis, tufs...
Les éruptions volcaniques se caractérisent par des dégagements gazeux
et par l'émission de matériaux presque toujours silicatés plus ou moins fluides.
Ceux-ci peuvent s'écouler sous forme de laves ; ils peuvent aussi être dissociés
sous l'effet de l'expansion des gaz, en donnant des produits très variés que l'on
groupe sous le terme général de roches pyroclastiques, ou, plus brièvement, sous
le nom de pyroclastites. Ces produits, une fois émis, peuvent s'agglomérer, être
consolidés par un ciment ou demeurer sous forme de débris meubles, plus ou
moins vulnérables vis-à-vis de l'altération météorique.

d. Les roches biogènes ou physico-chimiques :


Elles comprennent les roches organogènes ou biogènes : elles sont liées
à l'activité des organismes vivants et proviennent de l'accumulation et de la
transformation de matière organique. Exemples : le charbon, le pétrole ;
Mais aussi les roches biochimiques : elles sont aussi liées à l'activité des
organismes vivants mais proviennent de l'accumulation de certains des éléments
minéraux qu'ils synthétisent (coquilles, tests, os). Ces squelettes minéralisés
peuvent être fragmentés pour former des bioclastes (débris de squelette
d'organisme). Il peut y avoir transport mais il existe aussi des organismes
constructeurs qui construisent eux-mêmes la roche, comme les récifs coralliens
ou des micro-organismes qui contribuent à la précipitation de certains minéraux.
Il est souvent difficile de faire la part du vivant et du chimique dans l'élaboration
de ces roches sédimentaires, d'où l'appellation de roches biochimiques.
Exemples : le calcaire, la craie ;
Mais il est préférable de distinguer :
 Les roches carbonatées
 Les roches siliceuses
 Les roches carbonées
 Les roches évaporitiques ou roches salines
 Les roches phosphatées
 Les roches ferrugineuses
 Les roches glauconieuses
 Les roches alumineuses, dont les bauxites...
La difficulté de ce type de classement mixte réside dans le fait qu'il
existe des roches silicoargilo-carbonatées d'origine détritique et biochimique à la
fois. De plus, toutes les formes intermédiaires entre les différents critères de
classement se rencontrent dans les affleurements naturels.
 Selon leur nature un classement minéralogique minimal peut être :
 Les roches siliceuses ;
 Les roches carbonatées ;
 Les argiles ;
 Les roches salines ou évaporites ;
 Les roches carbonées ;
 Les roches phosphatées ;
 Les roches ferrifères.
Du fait de leur formation, les roches sédimentaires se présentent
généralement impures et en plusieurs couches.
Nous avons déjà vu que la nature des grains permet d’attribuer des noms
aux roches formées. Mais pour les roches détritiques le critère principal pour le
classement est la taille des grains et la consolidation (sable -> grès). Le tableau
ci-dessous présente cette classification. Remarquons d’abord que toute roche
détritique dont les grains mesurent plus de 2 mm fait partie de la catégorie des
cailloutis ou graviers si elle est non consolidée ou des microconglomérats ou des
conglomérats si elle est consolidée. (Remarque : attention 2 mm ce n’est pas gros
on passe vite aux conglomérats)

Tableau 1 : Diamètres de différentes particules


Diamètre Classe Eléments Sédiments Sédiments
des meubles consolidés
particules
> 2 mm Rudite Blocs
Galets
Cailloux Cailloutis Conglomérat
Graviers Gravier Microconglomérat

Gravelles

De 2 mm à Arénite
63 µm Grains Sable Grès
< 63 µm Lutite De De 63
Particules 63 Silt µm à 4 siltite
fines µm à µm
4
µm

<4 Argile < 4 µm argilite


µm

Les blocs, galets, cailloux, graviers et gravelles peuvent être regroupés


sous le terme de clastes.
 Les argiles et argilites (lutite)
Le terme argile désigne le minéral. Le terme argilite désigne la roche
formée de minéraux argileux. Les argiles se forment essentiellement par
décomposition des feldspaths ou d’autres minéraux tels les amphiboles et les
pyroxènes. Il existe trois grandes familles d’argiles selon
Leurs structures cristallines (un mot savant : elles appartiennent à la
famille des phyllosilicates). A l’échelle atomique, elles forment des feuillets. Elles
sont imperméables à l’eau et sont utilisées entre des palplanches pour faire des
barrages à l’eau sur les chantiers de constructions. Dans la vie courante, les
géologues utilisent le terme argile à la place du terme argilite et souvent parlent
de roches argileuses. Les roches argileuses ne sont pas toujours pures. On trouve
des argiles sableuses, silteuses, carbonatées, micacées…
 Les silts et les siltites (lutite)
Le terme silt désigne le sédiment non consolidé. Le terme siltites qui
désigne la roche consolidée est peu utilisé. Le terme de silt définit un sédiment
dont la taille des grains varie de 0.004 mm à 0,063 mm Dans la nature, les silts
sont souvent constitués de quartz. Remarquons cependant un silt particulier
appelé lœss. Le lœss est un limon* éolien, souvent calcaire, qui s'est déposé
pendant une période glaciaire. *Le mot limon est un synonyme du mot silt
 Les sables et grès (arénite)
Les sables (meubles) et les grès (consolidés) au sens strict sont
constitués de grains de quartz. Si les constituants sont des débris de calcaires, on
parle de calcarénites. Par définition la taille des grains est comprise entre 0.063 et
2 millimètres.
 Les cailloutis et conglomérats (Rudite)
La taille des éléments est supérieure à 2 mm. Les éléments constitutifs
sont variés et dépendent des roches qui leurs ont donné naissance.
1.3. Propriétés
Les différentes caractéristiques des roches sédimentaires permettent de
définir un faciès, correspondant à des conditions particulières de dépôt.
1.3.1. Structures sédimentaires

La structure d'un sédiment est issue du processus et des circonstances de


la sédimentation.
Présence de lits sédimentaires, de traces de paléo-courants...Elles
peuvent être des structures d'érosion, de dépôt (stratification croisée, laminations,
rides de courant, fentes de dessiccation, gradation...).
Ces couches successives ont une composition, une taille des particules,
une couleur qui varient dans le temps selon la nature des sédiments apportés. C'est
ce qui fait que les dépôts sédimentaires sont stratifiés et qu'on appelle les couches
distinguables par ces changements de caractéristiques des strates.
Les limites des strates ne sont horizontales que si le plan de
sédimentation est plat, horizontal et dans un milieu calme. Dans le cas d'un plan
courbe (lit de rivière, bord du plateau continental), alors les limites des strates
seront également courbes.
Dans le cas de milieux tumultueux, la stratification présentera des
dépôts perturbés.
1.3.2. Couleur

La couleur des roches sédimentaires est due ordinairement à la présence


des éléments accessoires. Sans eux, elles seraient généralement de teinte
blanchâtre, puisqu'elles sont formées essentiellement de trois éléments qui, à l'état
pur, sont incolores ou blancs : le quartz, le kaolin, la calcite. Une roche pâle est
donc pauvre en minéraux accessoires colorés. Parmi les roches colorées, les plus
fréquentes sont les roches noires, vertes, jaunes, rouges ou violettes.
La teinte noire ou grise résulte généralement de la présence de carbone
d'origine organique. Les roches noires les plus fréquentes sont les roches
argileuses, les schistes et certains calcaires ; un sédiment formé en eau agitée, où
l'oxydation est facile, renferme ordinairement peu de matières charbonneuses.
Dans un environnement marin anoxique riche en matière organique, il se forme
des minéraux authigènes caractéristiques de ce milieu réducteur, les sulfures de
fer (pyrite en milieu neutre, donnant des niveaux jaune-soufre dans la roche ;
marcassite en milieu acide, donnant une teinte bleuâtre lorsqu'il est réparti dans la
masse sédimentaire en grains microscopiques). Dans un environnement marin
oxygéné riche en matière organique, il se forme des minéraux authigènes vert
bleu, la glauconie et la verdine. La teinte grise ou gris verdâtre plus ou moins
foncée peut résulter de la présence de grains de roches éruptives telles que des
basaltes à olivine.
L'élément le plus important dans la coloration des roches sédimentaires
est le fer. Suivant l'état dans lequel il se trouve, il leur donne la teinte verte, jaune
ou rouge ; si des traces du cation manganèse Mn2+ accompagnent le fer divalent
Fe2+, le rouge passe au violet. Les teintes rouges, rouille, pourprées ou ocre jaune
sont dues essentiellement à la présence de minéraux d'Oxy-hydroxydes de fer
(hématite, goethite, limonite dans les dépôts sédimentaires sous forme de ciment,
croûte ou d'oolithes dites ferrugineuses, issues de l'altération de minéraux
ferromagnésiens par oxydation et hydratation, altération variable selon l'humidité
du milieu) ou de carbonates de fer (sidérite, ankérite). Sur les continents, où il y a
plutôt tendance à l'oxydation, comme partout où l'eau a peu de profondeur (zone
néritique), ces colorations subsistent. Si ces matériaux détritiques colorés sont
entraînés à grande profondeur dans un milieu à tendances réductrices, les
minéraux d'Oxy-hydroxydes de fer sont réduits, du moins en partie, et les roches
prennent une teinte verdâtre devenant noirâtre si la proportion de matières
organiques est suffisante. Si la réduction est totale, la roche devient entièrement
verte, cette couleur étant due à la présence de glauconie, chlorite, illite, minéraux
formés selon le climat, l'eau et la nature de la roche-mère ; si elle est partielle et
répartie irrégulièrement, la roche est bigarrée de vert et de rouge.
1.3.3. Texture

La texture d'une roche sédimentaire est conditionnée par sa taille, la


forme et l'orientation de ses clastes. Cette texture est une propriété à petite échelle
d'une roche, mais détermine une grande partie de ses propriétés à grande échelle,
telles que la densité, la porosité ou la perméabilité.
Une roche sédimentaire peut être constituée de grains (particules) de
taille plus ou moins importante, allant pour celles dont l'origine est détritique de
l'argile (diamètre de l'ordre du micromètre) aux blocs (de l'ordre du mètre) en
passant par les sables (taille millimétrique à centimétrique). Il est aussi possible
d'étudier leur granoclassement, c'est-à-dire l'agencement des grains les uns par
rapport aux autres ; en général, une strate verra les grains les plus gros à sa base
et les grains les plus fins à sa limite supérieure, et des grains comportant peu
d'espace entre eux, si celle-ci est bien classée. La morphologie des grains peut
aussi être un indicateur important pour les sédimentologues ; si ceux-ci sont plutôt
sphériques et bien polis, on peut considérer qu'ils ont été transportés sur une
longue distance et été beaucoup érodés avant d'être déposés, contrairement à des
grains plus allongés et surtout anguleux. L'orientation des grains quant à elle peut
être indicatrice de la direction du courant au moment du dépôt, voire de sa vitesse.
1.4. Affleurement des roches sédimentaires

Les roches sédimentaires sont portées en surface dans le cadre des grands
mouvements tectoniques qui affectent l'écorce terrestre. Le choc des plaques
continentales a entraîné l'émergence des fonds marins, qui apparaissent,
aujourd'hui, sous forme de bassins ou de formations d'altitude.
Lors de ces mouvements tectoniques, ces roches ont pu être soumises,
localement, à des pressions très fortes et à de très hautes températures. Il en est
résulté une transformation de ces roches en roches métamorphiques. Les calcaires
se métamorphisent en marbres et les argiles en schistes, voire en gneiss.
Les régions sédimentaires sont riches en ressources minérales, en
particulier en charbon, pétrole et fer. Le charbon formé par décomposition de
forêts au fond des marécages et le pétrole formé de vies marines ensevelies au
fond des mers, et certains minerais de fer formés par précipitation en présence
d’oxygène, sont généralement piégés entre des couches d'argiles ou de calcaires.
Références bibliographique

1. Les roches détritiques, Laurie Bougeois, ST3 - Polytech’ Paris UPMC 10 avril 2015

2. MASON (1966) POMEROL C. et RENARD M. Eléments de géologie.

3. A.-Y. HUC, Le pétrole, Éditions du Pommier, collection Graines de sciences, (sous presse).

4. M. MELLO et B. KATZ, Petroleum Systems of South Atlantic Margins, in American


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5. X. BOIS de la TOUR, Le Pétrole, une épopée, Collection Explora, Press Pocket, 1993.

6. Alain-Yves HUC, 01 mai 2003, l'IFP-énergies nouvelles. Énergie Le pétrole des


profondeurs océaniques. POUR LA SCIENCE N° 307

7. - Pierre Cirac - Hervé Gillet - Sébastien Zaragosi - Karine Charlier - Loïc Lavelle - Bernard
Martin, (2008), Atlas pétrologique des roches sédimentaires par l’association des
sédimentologistes français et l’université Bordeaux 1.

8. Maurice LELUBRE, Alain WEISBROD, « ROCHES (Formation) - Pétrologie », Encyclopædia


Universalis [en ligne], consulté le 15 juillet 2022. URL : https://www.universalis.fr/e
encyclopédie/roches-formation-pétrologie

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