Géométrie Euclidienne - Exo - Corrigé
Géométrie Euclidienne - Exo - Corrigé
Géométrie Euclidienne - Exo - Corrigé
Say
tout vecteur de A :
1 A⊥ = {x ∈ Rn | ∀a ∈ A, hx | ai = 0}.
kx + yk2 − kxk2 − kyk2
hx | yi =
2
1 1. Déterminer {0E }⊥ et E ⊥ .
kxk2 + kyk2 − kx − yk2
=
2
2. Soient A et B des parties de Rn .
1
kx + yk2 − kx − yk2 .
=
4 a. Montrer que A⊥ est un sous-espace vectoriel de Rn .
⊥
Exercice 2. Identité du parallélogramme [Corrigé] FFFF
F b. Montrer que A ⊂ A⊥ .
Montrer que, pour tout (x, y) ∈ R × R , on a kx + yk + kx − yk = 2 kxk + kyk . c. Montrer l’implication : A ⊂ B ⇒ B ⊥ ⊂ A⊥ .
n n 2 2 2 2
Montrer que, pour toute matrice symétrique A ∈ Sn (R), la matrice A + iIn ∈ GLn (C). 1. Montrer que la famille (e1 , e2 ) est orthogonale.
On pourra considérer le spectre de A. 2. Déterminer la matrice de la projection orthogonale p sur F dans la base canonique de R3 .
3. Montrer que la famille B définie ci-dessous est une base orthonormée de R3 :
Exercice 5. ♥ [Corrigé] FFF
Montrer les propriétés suivantes : B=
1 2 2
, , ,
2 1 2
, ,−
2 2 1
, − , ,−
!2 ! 3 3 3 3 3 3 3 3 3
n
X n
X
1. ∀(x1 , . . . , xn ) ∈ R ,
n
xk 6n x2k . 4. Déterminer la matrice de p dans cette base.
k=1 k=1
5. Calculer la distance du point A de coordonnées (1, 1, 1) au plan F .
n n
n X X 1
2. ∀(x1 , . . . , xn ) ∈ R∗+ , xk = 1 ⇒ > n2 . Exercice 10. ♥ [Corrigé] FFF
xk
k=1 k=1
1. Soit F 6= {0} un sous-espace vectoriel de Rn et soit p la projection orthogonale sur F .
Exercice 6. ♥ [Corrigé] FFF Montrer que pour tout x ∈ Rn , kp (x)k 6 kxk.
Pour chacune des matrices A ci-dessous, déterminer une matrice carrée P telle que P T AP
soit une matrice diagonale. 2. Soit f un endomorphisme de Rn vérifiant f ◦ f = f et : ∀x ∈ Rn , kf (x)k 6 kxk.
a. Montrer que pour tout y ∈ Im f, f (y) = y.
3 2 4 1 0 1 2 2 −1
A1 =
4 3
A2 = 2 0 2 A3 0 2 0 A4 = 2 −1 2 b. Montrer que le projeté orthogonal sur Ker f de tout vecteur de Im f est le vecteur nul.
3 −4 c. En déduire que f est la projection orthogonale sur Im f .
4 2 3 1 0 1 −1 2 2
1
Mathématiques Géométrie euclidienne BCPST 2 J-B. Say
Exercice 11. Étude d’une symétrie de R3 [Corrigé] FFF Exercice 15. [Corrigé] FFF
On considère l’endomorphisme s de R dont la matrice dans la base canonique est :
3
On considère la fonction suivante :
R2
6 −3 −2 f →R
1
A= −3 −2 −6 (x, y) 7→ (2x + y − 1)2 + (x − 3y)2 + (y − 1)2
7
−2 −6 3
Le but de cet exercice est de montrer que la fonction f admet un minimum sur R2 .
1. Montrer que s conserve les distances (on dit que s est une isométrie), i.e. :
1. Première méthode : géométrique euclidienne.
∀x ∈ R3 , ks (x)k = kxk .
a. Montrer que, pour tout (x, y) ∈ R2 , il existe un vecteur ux,y ∈ R3 dépendant de (x, y)
2. Déterminer l’ensemble F des points fixes de s. et un vecteur v indépendant de (x, y) tel que f (x, y) = kux,y − vk2 .
b. Identifier l’ensemble F = ux,y ∈ R3 , (x, y) ∈ R2 .
3. Déterminer l’application s ◦ s. Que peut-on en déduire ?
1 c. En déduire que f admet un minimum en un point de R2 qu’on déterminera.
4. Montrer que l’application p = (s + Id) est une projection orthogonale sur un sous-espace
2 2. Seconde méthode : étude des points critiques.
vectoriel de R3 à déterminer (en fonction de s).
a. Justifier que f est de classe C 1 .
Exercice 12. [Corrigé] FFF
Soit A ∈ Mn (R) telle que N = A + AT soit nilpotente, i.e. il existe p ∈ N tel que N p = 0n . b. Montrer que f admet un point critique qu’on déterminera.
En identifiant une matrice symétrique, montrer que A ∈ An (R), i.e. A = −A.
T c. En déduire que f admet un minimum.
A vérifie A + AT = 2In .
1. Soit A ∈ Mn (R). Montrer que S = AT A est diagonalisable et que toutes ses valeurs
propres sont positives ou nulles.
2. Soit S une matrice symétrique de Mn (R) dont toutes les valeurs propres sont positives
ou nulles. On note S ∈ Sn+ (R). Montrer qu’il existe une matrice A ∈ Mn (R) telle que
S = AT A.
2 1
3. Application : déterminer une matrice A ∈ Mn (R) telle que AT A = .
1 2
2
Mathématiques Géométrie euclidienne BCPST 2 J-B. Say
2hx | yi =
1
kx + yk2 − kx − yk2 .
Corrigé de l’exercice 4. [Énoncé]
2 Puisque la matrice A est symétrique réelle, elle est diagonalisable dans Mn (R). En parti-
On en déduit que : culier, toutes ses valeurs propres sont réelles. Puisque −i n’est pas valeur propre de A, la
matrice A + iIn est inversible, i.e. A + iIn ∈ GLn (C).
1
kx + yk2 − kx − yk2 .
hx | yi =
4 Corrigé de l’exercice 5. [Énoncé]
Corrigé de l’exercice 2. [Énoncé]
1. Soit (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn . Considérons les deux vecteurs u = (x1 , . . . , xn ) et v = (1, . . . , 1)
Pour tout (x, y) ∈ Rn × Rn , on a de Rn . D’après l’inégalité de Cauchy-Schwarz, on a hu | vi2 = kuk2 kvk2 , i.e. :
kx + yk2 + kx − yk2 = kxk2 + 2hx | yi + kyk2 + kxk2 − 2hx | yi + kyk2
n
!2 n
!
= 2 kxk2 + kyk2 .
X X
xk 6n x2k .
k=1 k=1
√ 2 √ n n
2. Puisque (2 − 1)2 + (2 − 1)2 + (1 + 2) − 1 = 4, le point A(2, 2, 1 + 2) appartient à n X X 1
∀(x1 , . . . , xn ) ∈ R∗+ , xk = 1 ⇒ > n2 .
la sphère. k=1
xk
k=1
3
Mathématiques Géométrie euclidienne BCPST 2 J-B. Say
⊥
Corrigé de l’exercice 6. [Énoncé] b. Soit x ∈ A. Montrons que x ∈ A⊥ , c’est-à-dire que x est orthogonal à tout vecteur
Après calculs, on trouve : de A⊥ . Or par définition, tout vecteur de A⊥ est orthogonal à tout vecteur de A, donc
en particulier au vecteur x.
5 0 1 3 1 ⊥
(i) A1 = P1 D1 P1T où P1T = P1−1 , D1 = et P1 = √ ; On en déduit que A ⊂ A⊥ .
0 −5 10 1 −3 c. Supposons que A ⊂ B et montrons que B ⊥ ⊂ A⊥ .
−4 Soit x ∈ B ⊥ . Montrons que x ∈ A⊥ . Soit y ∈ A. Puisque A ⊂ B, y ∈ B et ainsi
1 2
√ √
−1 0 0 5 3 5 3
(ii) A2 = P2 D2 P2T où P2T = P2−1 , D2 = 0 −2
−1 0 et P2 = 5 3√5
√ −2 1
; x et y sont orthogonaux. Puisque le vecteur x est orthogonal à tout vecteur de A, il
3
0 0 8 5 2 appartient à A⊥ .
0 √
3 5 3
On en déduit que A ⊂ B ⇒ B ⊥ ⊂ A⊥ .
d. Puisque A ⊂ Vect(A), Vect(A)⊥ ⊂ A⊥ . ’après la question précédente. Montrons
0 0 0 1 1 √0
1 l’inclusion réciproque.
(iii) A3 = P3 D3 P3T où P3T = P3−1 , D3 = 0 2 0 et P3 = √ 0 0 2 ;
0 0 2 2 −1 1 0 Soit x ∈ A⊥ . Soit y ∈ Vect(A). Il existe alors (λ1 , . . . , λn ) ∈ Rn et (a1 , . . . , an ) ∈ An
tel que y = λ1 a1 + · · · + λn an .
−1
1
√2
√ √
−3 0 0 n
−26 √15 √230 X
(iv) A4 = P4 D4 P4T où P4T = P4−1 , D4 = 0 3 0 et P4 = √ 6 5 30
. hx | yi = λk hx | ak i = 0.
0 0 3 √1 0 √5 k=1
6 30
Le vecteur x est orthogonal à tout vecteur de Vect(A), il appartient donc à Vect(A)⊥ .
Corrigé de l’exercice 7. [Énoncé] Vérifier l’égalité A⊥ = Vect(A)⊥ .
4
Mathématiques Géométrie euclidienne BCPST 2 J-B. Say
5
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1. Soit x ∈ Rn . Puisque p(x) et x − p(x) sont orthogonaux, on utilise le théorème de ks(x)k2 = (AX)T (AX)
Pythagore : 1
(6x1 − 3x2 − 2x3 )2 + (−3x1 − 2x2 − 6x3 )2 + (−2x1 − 6x2 + 3x3 )2
=
kxk2 = kp(x) + (x − p(x)) k2 = kp(x)k2 + kx − p(x)k2 > kp(x)k2 . 49
= x21 + x22 + x23
Par positivité de la norme, on obtient le résultat : pour tout x ∈ R3 , kxk > kp(x)k.
= kxk2 .
2. Soit f un endomorphisme de Rn vérifiant f ◦ f = f et
∀x ∈ Rn , kf (x)k 6 kxk . On en déduit que s est une isométrie.
a. Soit y ∈ Im f . Il existe x ∈ Rn tel que y = f (x). Ainsi f (y) = f ◦ f (x) = f (x) = y. 2. On cherche l’ensemble vecteurs x = (x1 , x2 , x3 ) de R3 tels que s(x) = x. Or :
On obtient le résultat attendu : pour tout y ∈ Im f, f (y) = y.
b. Soit p la projection orthogonale sur Ker f et soit y ∈ Im f . 6x1 − 3x2 − 2x3 = 7x1
Puisque p(y) et y − p(y) sont orthogonaux, on trouve, par le même argument qu’à la s(x) = x ⇔ −3x1 − 2x2 − 6x3 = 7x2
question précédente, −2x1 − 6x2 + 3x3 = 7x3
kyk2 = kp(y)k2 + ky − p(y)k2 .
−x1 − 3x2 − 2x3 = 0
Par hypothèse sur f , on obtient alors : ⇔ −3x1 − 9x2 − 6x3 = 0
kyk2 > kp(y)k2 + kf (y − p(y)) k2 = kp(y)k2 + kf (y) − f (p(y))k2 = kp(y)k2 + kyk2 . −2x1 − 6x2 − 4x3 = 0
6
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• p(u) ∈ F puisque F = Im p. 2. Soit x ∈ Ker f ; notons X la matrice de ses coordonnées dans la base canonique. On a
• Montrons que u − p(u) est orthogonal à tout vecteur de F . Soit v un vecteur de alors AX = 0n,1 . Remarquons alors que :
1 2kxk2 = 2X T X = X T (2 Id)X = X T (A + AT )X = X T AX + X T AT X = 2X T (AX) = 0.
F = Im p. Il existe alors w ∈ R3 tel que v = p(w) = (s − Id) (w). Notons W la
2
matrice des coordonnées de w dans la base canonique et U celle de u. On en déduit que x = 0 et ainsi que Ker f ⊂ {0}. Puisque Ker f contient toujours le
vecteur nul, le noyau de f est réduit au simple vecteur nul, i.e. f est injective (et même
1 1
hu − p(u) | vi = (s − Id) (u) | (s − Id) (w) un automorphisme de l’espace vectoriel Rn , étant de dimension finie).
2 2
1 3. Supposons que f admette une valeur propre qu’on notera λ. Il existe alors un vecteur non
= h(s − Id)(u) | (s − Id)(w)i nul x tel que f (x) = λx. En reprenant les notations et calculs de la question précédente,
4
1 T
on trouve AX = λX et :
= ((A + I3 )U ) ((A − I3 )W )
4 2kxk2 = 2X T X = X T (A + AT )X = X T AX + X T AT X = 2X T (AX) = 2λX T X = 2kxk2 .
1 T
= U (A + I3 )T (A − I3 )W Puisque x 6= 0, kxk2 6= 0 et ainsi λ = 1.
4
1 On en déduit que f admet au plus une valeur propre, qui, si elle existe, est égale à 1.
= U T (A + I3 )(A − I3 )W
4
1 Corrigé de l’exercice 14. [Énoncé]
= U T (A2 − I3 )W
4 T
= 0. 1. Puisque S ∈ Mn (R) et puisque S T = AT A = AT A, la matrice S est symétrique réelle.
Elle est donc diagonalisable en vertu du théorème spectral.
Le vecteur u − p(u) est orthogonal à tout vecteur de F . Soit λ une valeur propre de S. Il existe un vecteur non nul X ∈ Mn,1 (R) tel que SX = λX.
On en déduit que p(u) est le projeté orthogonal de u sur F . Ainsi p est la projection Soit x le vecteur de Rn dont la matrice des coordonnées dans la base canonique est X et
orthogonale sur F = Ker(s − Id). soit f l’endomorphisme de Rn dont A est la matrice dans la base canonique.
Remarquons qu’on a :
Corrigé de l’exercice 12. [Énoncé]
• d’une part X T SX = λX T X = λkxk2 ;
Puisque N T = AT + A = N , la matrice N est symétrique réelle. D’après le théorème spec-
tral, il existe une matrice diagonale D ∈ M3 (R) et une matrice orthogonale P ∈ M3 (R) • d’autre part X T SX = X T AT AX = (AX)T (AX) = kf (x)k2 .
telle que N = P DP −1 . kf (x)k2
On en déduit que kf (x)k2 = λkxk2 puis que λ = > 0 puisque x 6= 0.
Soit p ∈ N tel que N p = 0n . On a alors P Dp P −1 = 0n (cela se montre par récurrence). kxk2
Puisque P est inversible, on trouve que Dp = 0n en multipliant à gauche par P −1 et à droite On a donc bien prouvé que S = AT A est diagonalisable et que toutes ses valeurs propres
par P . sont positives ou nulles.
Si on note D = diag(λ1 , . . . , λn ), alors Dp = diag(λp1 , . . . , λpn ). On trouve alors que D = 0n .
On en déduit que N = P 0n P −1 = 0n , i.e. AT = −A. 2. D’après le théorème spectral, il existe une matrice diagonale D ∈ Mn (R) et une ma-
trice orthogonale
√ P√∈ Mn (R) telle que S = P DP T . Notons D = diag(λ1 , . . . , λn ) et
D̃ = diag( λ1 , . . . , λn ). On a immédiatement l’égalité : D = D̃2 = D̃D̃T .
Corrigé de l’exercice 13. [Énoncé]
On obtient alors :
1. Il vient que AX ∈ Mn,1 (R) puis que X AX ∈ M1 (R).
T T
S = P DP T = P D̃D̃T P T = D̃T P T D̃T P T = AT A,
Puisque toutes les matrices de M1 (R) (qu’on peut assimiler à R) sont symétriques,
X T AX = (X T AX)T = X T AT X en posant A = D̃T P T = D̃P T . Remarquez qu’on aurait pu poser A = P D̃T P T .
7
Mathématiques Géométrie euclidienne BCPST 2 J-B. Say
D’après le cours, on sait que cette borne inférieure est atteinte lorsque u est le projeté
orthogonal de v sur F , qu’on notera p(v). On en déduit que la fonction f admet un
minimum, égal à d(v, F )2 .
1 1
Un rapide calcul montre que la famille (c, d), où c = √ (2, 1, 0) et d = √ (7, −14, 5),
5 3 30
forme une base orthonormée de F .
On a alors :
1
p(v) = hv | cic + hv | did = (10, −2, 2).
9
2
On en déduit que le minimum de f sur R2 est : minf = kv − p(v)k2 = .
2 R 3
2. Seconde méthode : étude des points critiques.