Cameroun

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🇨🇲🗞️Histoire du Cameroun🇨🇲🗞️

🧩Les origines

L'histoire de ce pays remonte à plusieurs années avant notre ère. Bien avant que la région du nord ne
passe sous le contrôle de l'empire du Kanem-Bornou, le sud-ouest aurait été le berceau de la
civilisation bantoue. Le nom "Cameroun " vient de l'expression "Rio Dos Camaroes", qui veut dire
rivière des crevettes. En 1472, c'est le navigateur portugais Fernando Po qui remontait l'estuaire du
fleuve Wouri qui, après avoir été impressionné par d'énormes quantités de crevettes baptisa le
Wouri de ce nom . La région toute entière s'appela alors ainsi. De fil à aiguille, c'est le pays dans son
ensemble qui adopta ce nom.

💰Les marchands

Depuis le 15ème siècle, la plupart des européens qui vinrent au Cameroun étaient des commerçants
notamment les portugais, les espagnoles, les hollandais, les français, les anglais et les allemands. Ils
fondèrent des campagnes commerciales pour acheter de l’ivoire, du caoutchouc sans oublier les
esclaves, et pour vendre de l’alcool, des produits manufacturés, de la poudre, … Les habitants de la
région côtière leur servaient d’intermédiaires et c’est eux qui achetaient les produits aux européens
pour aller les vendre à l’intérieur aux populations du Cameroun à qui ils achetaient à bas pris les
marchandises qu’ils revendaient sur la côte aux européens. Ceux-ci payaient alors des taxes aux chefs
des pays côtiers en échange du droit d’utiliser leurs territoires comme comptoirs. Cette situation
dura jusqu’à la colonisation du Cameroun par les allemands en 1884 et le marché se faisait par le
troc.

🕍Les missionaires

Les premiers missionnaires venus au Cameroun venaient de Malabo. Il s’agissait des révérends
Joseph Merrick (fils d’ancien esclave jamaïcain) et Alfred Saker (anglais). En 1858, A. Saker et J.
Merrick plus un petit groupe d’esclaves s’installaient au Cameroun et A. Saker acheta au roi Bakweri
de Bimbia une grande propriété en bord de mer de 16 km sur 8 km. Le petit groupe bâtit une école,
une église et des bâtiments pour la mission mais ils durent aussi affronter des problèmes de santé ou
l’hostilité des populations. Ils ouvrirent des églises, des dispensaires et des centres de soins et
formèrent un grand nombre de pasteurs camerounais, des tailleurs, des cordonniers, des maçons et
aussi des charpentiers qui les aidèrent à construire l’église de Béthel en 1860; entre 1862 et 1872
Saker entreprit de traduire la Bible en langue Douala.

🥸Les explorateurs
Les premiers explorateurs arrivèrent avant 1884 par le Nord, parmi eux : Clapperton, Barth, Flegel,
Rohlfs et Gustav Nachtigal. Hugh Clapperton (anglais) explora la région du fleuve Logone, Barth
(allemand) explora le pays Haoussa jusqu’au Lac Tchad puis la Bénoué et poursuivit vers l’Ouest
jusqu’à Yola. Si les premiers explorateurs et surtout le gouvernement de leurs pays d’origine
s’intéressaient beaucoup au développement du commerce, la seconde vague d’explorateurs qui
déferla à partir de1884, s’intéressait surtout à mettre le territoire sous le contrôle de l’Allemagne
(Hans Dominik et le Dr Zintgraff ).

🇩🇪🇫🇷🇬🇪L’administration avant la colonisation

Dans la région qui allait devenir le Cameroun, les gens vivaient dans de petites sociétés bien
organisées; elles étaient sous l’autorité de chefs, de rois, de Fons, de Lamibé… L’autorité de chef de
village était surtout respectée en temps de guerre et à sa mort, les gens ne reconnaissaient pas
forcément son fils comme chef à moins qu’il n’ai aussi les qualités requises de force et de bravoure à
la guerre.

☘️🍀Les peuples de côte et de la forêt

Certains rois : William, Akwa ou Bell s’enrichirent grâce à leur main mise sur le commerce avec des
Européens. Toutefois, leurs royaumes ne furent jamais très étendu. Les chefs des peuples de la côte
et de la forêt étaient très différents de ceux des GrassFields car ils n’avaient pas autant d’épouses, de
domestiques et d’enfants. Chez les peuples de la forêt du littoral et du Centre-sud, comme les Bassa
et les Beti, le pouvoir politique était organisé dans le cadre de ce qu’on a appelé la « démocratie
villageoise », système contrôlé par les aînés des lignages et des familles et par des responsables de
confréries.

🌅Les peuples du Nord

Depuis des siècles, le Nord avait disposé de gouvernements bien organisés. La majorité vivant sous
l’autorité de chefs et de leur substitut. Dans cette société, le chef commandait l’armée, passait des
traités de commerce, de paix et si nécessaire décidait d’engager ou non son armée dans la guerre. Il
avait plusieurs femmes et nombreux serviteurs. Chaque adulte de son territoire devait lui payer
l’impôt. Lorsque les peuls (musulmans) arrivèrent au 18ème siècle, ils transformèrent les chefferies
en Lamidat. Le Lamido était en même temps chef religieux et politique. Ils faisaient la guerre à leurs
voisins pour les convertir à l’Islam. Ils avaient de nombreuses épouses et beaucoup d’enfants qui
recevaient à l’âge adulte un terrain non loin du palais pour construire leur demeure.

🪴Les Habitants des GrassFields de l’Ouest


Ce sont les Bamilékés, les Bamenda, les Bamoun. Ils étaient organisés en puissantes chefferies sous
l’autorité des Fon, de Fonte, de Fais. Le Fon était le titre le plus élevé. Celui ci était chargé de la
protection de la terre et de son peuple. Ils avait plusieurs épouses qui avaient chacune sa maison
dans le palais. Ensuite venait les Fonte qui avaient sous leur autorité de vastes groupes de gens mais
devaient régulièrement rendre hommage au Fon. Enfin, venaient les conseillers et les Ntchinda.

👲Les Bamoun avaient des croyances traditionnelles puis devinrent chrétiens avec l’arrivée des
Européens, mais sous l’influence du puissant Lamido de Banyo, une bonne partie se converti à
l’Islam. Le plus connu des souverains Bamoun est le roi NJOYA qui inventa un moulin à broyer le maïs
et mis au point un système d’écriture.

🇩🇪La colonisation du Cameroun par les Allemands

Les Européens, au Cameroun, au 19ème siècle étaient soit Allemands soit Anglais, pour la plupart des
commerçants. L’objectif des Anglais était de développer leur commerce et de mettre un terme à
l’esclavage en accentuant leur influence au Sud du Nigeria. La chose déplut aux chefs Douala qui
écrivirent à la reine Victoria en 1864-1879 pour lui demander de leur accorder la protection du
gouvernement Britannique. A la même époque, les Français et les Allemands redoublèrent d’activités
au Cameroun et le gouvernement Allemand envoya l’ancien explorateur Gustav Nachtigal. Il signa
deux traités avec les rois locaux à Douala . Le 14 Juillet 1884, il hissait le drapeau Allemand à Douala
et dès ce jour le territoire devint une colonie Allemande sous le nom de Kamerun.

🇩🇪📣La résistance Camerounaise à la colonisation Allemande

Les chefs Douala ne tenaient pas à ce que les Allemands étendent leur contrôle direct à l’intérieur du
pays car leur position privilégiée d’intermédiaires dans les transactions commerciales serait
menacée. Mais ceux-ci élaboraient des plans pour explorer l’intérieur du pays et exercer ainsi un
meilleur contrôle.

Des révoltes éclatèrent. Les Allemands eurent à mener une longue lutte non seulement contre les
Douala mais aussi contre les Bakweri et les Bassa. Les rois Lock Priso de Bonaberi, Elame de Joss et
Douala Manga Bell furent parmi ceux qui dirigèrent la résistance. Les Allemands réussirent à
s’emparer du commerce mais les Douala refusèrent de payer les impôts et de travailler dans les
nouvelles plantations.

Malgré l’opposition violente dirigée par Manga Bell et soutenu par certains Européens, les Allemands
ne renoncèrent pas. Manga Bell fut exécuté pour avoir contacté les puissances étrangères.
Lorsqu’ils essayèrent d’explorer l’intérieur en longeant les vallées de la Sanaga, les Allemands
rencontrèrent la résistance des peuples Bassa et Bakoko qui, commandé par les chefs Toko de
BonaNgan, Ngange, de Pongo et Njanje leurs livrèrent des combats acharnés avant de se rendre. Une
bonne partie des révoltes contre les Allemands avait pour cause la façon cruelle dont certains
travailleurs étaient traités dans les plantations.

Les Allemands firent également plusieurs tentatives d’exploration en direction du plateau occidental.
C’est ainsi qu’ils profitèrent de la guerre entre les Bamoun et les Foulbe pour établir leur domination.

Dans le sud Forestier, l’armée allemande s’approcha de Kribi et de grand Batanga dont elle s’empara
le 15 Octobre 1887.

En 1894, le Major Hans Dominik établit son poste militaire à Yaoundé puis des relations amicales
furent créées avec plusieurs chefs comme Charles Atangana, Nanga Eboko. A l’Est ce furent les
peuples Baya, les Maka, les Njem, les Kaka qui se battirent jusqu’en 1907 date où Dominik vint à bout
de leur résistance.

🇬🇪Le Cameroun sous mandat Britannique

La grande Bretagne reçue une superficie de 88 036 km2 pour 560 834 habitants qu’elle gouverna au
nom de la Société Des Nations (SDN). Le Cameroun britannique se divisait en deux régions
administratives (le Nord et le Sud). Le Cameroun du sud s’étendait de la côte jusqu'à Nkambe et le
nord commençait à la frontière de Nkambe jusqu’au lac Tchad. A la différence du Cameroun Français,
le Cameroun britannique n’était pas administré directement par la puissance exerçant le mandat et
ses deux zones n’avaient pas de budget propre.

En 1922, la Grande Bretagne, rattacha la partie Sud du Cameroun au Nigeria oriental. Les raisons de
ce choix étaient les suivantes:

- Le Cameroun britannique était trop petit pour constituer un Etat.

- La forme du territoire en rendait difficile l’exploitation et contrôle.

Le système du gouvernement indirect fut celui qu’employèrent les Anglais pour administrer le
Cameroun et le Nigeria mais il ne pouvait fonctionner que là où les chefs traditionnels étaient forts.
Ce système vit la mise en place des Tribunaux d’Autorité Indigènes qui étaient de 3 ordres : (a)
tribunal coutumier, (b) cour d’appel coutumière, (c) cour de district.
Le développement économique et social était beaucoup plus lent au Cameroun britannique qu’il ne
fut au Nigeria car la Grande Bretagne n’avait pas d’intérêt direct. Le développement politique fut très
lent lui aussi car la plus grande partie des habitants n’avaient reçu aucune éducation quant à leur
droit politique.

🇫🇷Le Cameroun sous mandat français

La partie du Cameroun qui fut confiée à la France était bien plus vaste que le Cameroun britannique
(431 845 km2 pour 2 millions d’habitants). Celle ci pratiqua une politique d’assimilation c’est-à-dire
avoir un mode de pensée et un comportement Français et oublier la culture traditionnelle. La où
cette politique échoua on essaya la politique d’association. Celle-ci visait à se servir d’une partie de la
culture, des lois et des coutumes camerounaises pour gouverner le pays. Une autre politique fut
également mise en œuvre : le Paternalisme qui consistait en l’exercice direct du pouvoir par la
France. Les officiers coloniaux français dirigeaient le peuple avec une poigne de fer. Ils imposaient
aux gens toutes sortes de lois et ceux qui y contrevenait étaient arrêtés, battus et gardés en prison
sans jugement. Les camerounais n’avaient pas le droit de s’organiser en syndicats sans l’autorisation
du haut commissaire Français. On appelait « indigénat » cette législation sévère que les gens
abhorraient. Sous la direction des officiers coloniaux Français le développement se fit au moyen des
travaux forcés ou prestations. Ils s’emparèrent des plantations de caoutchouc et d’huile de palme
abandonnées par les Allemands. Ils poursuivirent la construction de la ligne de chemin de fer Douala-
Yaoundé déjà commencé par Allemands et tracèrent des routes pour relier les villes entre elles. Il y
eut aussi quelques Français qui essayèrent d’apporter de l’aide à la population. Dans le domaine
médical notamment, le docteur Jamot qui découvrit la cause de la maladie du sommeil.

💰Changements économiques💰

De nombreuses routes furent construites reliant les divers centres administratifs de multiples
améliorations des équipements de chemins de fer, des aéroports furent construits à Douala,
Yaoundé, et à Garoua. Un pont très important fut construit au dessus du fleuve Wouri, reliant
Bonabéri et Douala. Le gouvernement encouragea une plus grande variété dans les productions
agricoles et si le cacao, les bananes et le palmier à huile restaient les principales productions de la
région forestière d’autres firent leur apparition : le café dans l’Ouest, le coton dans le Nord. L’élevage
et l’exploitation du bois prit une dimension nouvelle. Cette période vit aussi l’ouverture de nouvelles
écoles tant publiques que privées mais surtout plusieurs écoles secondaires apparurent dont le lycée
Leclerc qui fut le premier avec 18 élèves de 1945 –1946. On commença à envoyer les étudiants à
Dakar et en France pour suivre des études supérieures. Les grandes villes virent apparaître des
adductions d’eau et d’électricité fournit par l’Enelcam (SONEL) à Edéa.

🇨🇲Changements politiques
La période de tutelle marqua aussi le Cameroun au point de vue politique. C’est ainsi que furent élus
comme députés au parlement français Paul Ajoulat et Alexandre Douala Manga Bell tandis que
Soppo Priso devenait membre de l’union française. En 1946, fut mis en place la première Assemblée
Représentative du Cameroun (ARCAM ) et en 1952 elle changea de nom soit (ATCAM) Assemblée
Territoriale du Cameroun. En 1956, la France accorda l’autonomie interne et l’assemblée devint
Assemblée Législative du Cameroun (ALCM ). L’UPC, parti nationaliste, qui voulait l’unification du
Cameroun Britannique et du Cameroun Français mais aussi l’indépendance immédiate, se trouva
entraîné dans des mouvements de violence qui valut son interdiction en 1955. En1957, André Marie
Mbida fut choisit pour être le 1er ministre avec Ahmadou Ahidjo comme adjoint. Ruben Um Nyobé
écrivit au 1er ministre pour lever l’interdiction mais celui-ci refusa; l’UPC se lança alors dans des
activités terroristes. En1958, Mbida dut démissionner et Ahidjo le remplaça. Um Nyobé fut tué au
cours d’un combat mais aussitôt remplacé par le Dr Moumié et Ouandie Ernest. Le 1er janvier 1960,
le Cameroun sous tutelle française devenait indépendant et prenait le nom de République du
Cameroun.

Le Cameroun sous tutelle britannique

Le Cameroun britannique resta sous l’administration du Nigeria oriental jusqu’en 1954 où il se donna
sa propre capitale : Buea

Changements économiques et sociales

En 1947 fut achevée la 1ère route reliant Kumba à Manfé ; cette dernière devint un important port
fluvial sur le fleuve Manyo et un carrefour où se joignaient les routes du Nigeria, de Bamenda, de
Kumba et de Victoria (Limbé). Toutes les anciennes plantations allemandes furent rassemblées en
une seule société : la Compagnie pour le Développement du Cameroun (CDC ). L’exploitation du bois
était l’affaire de grosses sociétés du sud-ouest. Il y eut quelques bourses pour étudier au Nigeria et
en Angleterre.

Changements politiques

Cette période vit de nombreux changements politiques : En 1944, PM Kole fut l’un des membres
fondateurs du conseil National du Nigeria et du Cameroun (NCNC) avec le Dr Endeley comme député.
En 1946, le chef Manga Williams de Victoria et le Fon Galega de Bali représentaient le territoire du
Cameroun britannique. Les années 1950, virent l’apparition du Congrès National du Kamerun (KNC)
dirigé par le Dr Endeley qui devint en 1958 premier ministre pendant le « self gorvernment ».Ce
dernier s’orienta vers l’intégration au Nigeria au lieu de la réunification, ce qui irrita les hommes
comme John Ngu Foncha qui quittèrent le KNC pour fonder le Parti DémocrAtique National du
Kamerun (KNDP). En 1959, Foncha devint 2nd premier ministre du Cameroun Sud. Le Parti Populaire
du Kamerun (KPP) s’allia au KNC pour former l’opposition dont le Congrès National du Peuple
camerounais (CPNC) et qui voulait l’intégration au Nigeria tandis que le KNDP voulait la réunification.
L’ONU permis à la population de choisir par voie de plébiscité entre les deux partis. Le 1er juin 1961,
le Kamerun nord était indépendant en devenant une province du Nigeria. Le 1er octobre 1961, le
Cameroun du sud a son indépendance en joignant la république du Cameroun.

Développement économique et social

Ce fut la construction de la route de Tiko à Douala, l’ouverture du chemin de fer Yaoundé-


Ngaoundéré et Mbanga-Kumba mais aussi la construction de nombreux ponts. A Yaoundé une
université fut crée dès 1961 et la demande très importante en hydroélectricité qui conduisit à la
construction des barrages de Mbakaou et de Bamendjin.

Développement politique

Les dirigeants des deux Cameroun se mirent d’accord. Ahidjo fut le 1er président et John Ngu Foncha
le vice président. L’association des deux Cameroun devint la « République Fédérale du Cameroun »
et sa capitale Yaoundé. Le drapeau de la république du Cameroun fut conservé pour la république
fédérale mais avec deux étoiles pour montrer qu’il avait deux états fédérés. Le français et l’anglais
furent reconnus comme les deux langues officielles. Dès Avril 1962, le franc CFA devint la monnaie
officielle de l’ensemble du cameroun. Ahidjo rassembla les partis du Cameroun fédérale en un seul
parti, l’Union Camerounaise (UC). En 1965, Augustin Ngomjua succéda à Foncha et le 1er Septembre
1966 fut formé l’Union Nationale Camerounaise (UNC). En 1970, Salomon Tandeng Muna remplaça
A.N.Jua comme 1er ministre du Cameroun britannique puis fut élu vice président de la république
fédérale.

La république unie du Cameroun

Développement économique et social

En 1970, le réseau routier atteignait 30.167 km. En 1977, c’est un nouvel aéroport internationale qui
fut ouvert à Douala et une raffinerie de pétrole à été mise en place à Limbé en 1981 ou il est
maintenant possible de procéder au raffinage de pétrole brut. L’enseignement supérieur a été
décentralisé dans tous le pays et c’est ainsi que les centres universitaires dispensant un haut
enseignement technologique spécialisé ont été crées à Douala, Dschang, Buea et Ngaoundéré.

Développement politique

Suite à un référendum soumit par le président Ahidjo, le 20 mai 1972 est la fête nationale du
Cameroun appelé désormais « République Unie du Cameroun ». En 1975, à la suite d’une nouvelle
révision constitutionnelle, un poste de premier ministre fut crée et confié par le président à Paul
Biya. Le 4 Novembre 1982, Ahidjo démissionnait de ses fonctions et Paul Biya lui succédait le 6
novembre 1982. Bello Bouba Maïgari remplaçait Paul Biya, devenant ainsi le 2nd premier ministre et
le 22 août 1983, celui-ci fut remplacé par Ayang Luc au poste de 1er ministre par intérim et un an
après ce poste fut supprimé. Le 22 août 1983, Paul Biya fit passer le nombre de provinces de sept à
dix:

Province du Centre, capitale Yaoundé

Province du Sud, capitale Ebolowa

Province de l’Est, capitale Bertoua

Province du Littoral, capitale Douala

Province du Sud-Ouest, capitale Buéa

Province de l’Ouest, capitale Bafoussam

Province du Nord-Ouest, capitale Bamenda

Province de l’Adamaoua, capitale Ngaoundéré

Province du Nord, capitale Garoua

Province de l’Extrême-Nord, capitale Maroua

Le 4 février 1984, le pays prit le nom de République du Cameroun à la faveur d'une révision de la
constitution adoptée par l'Assemblée Nationale.

En mars 1984, au cours du congrès de l’UNC à Bamenda, le nom du parti national est devenu le
Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC).

S.E. Paul Biya, président de la République

Je partage avec vous cet excellent texte de Armand Noutack II

MA RÉPONSE...

Sentinelle de la République tu m'as posé une question ce matin :


Pourquoi notre guerre de libération n'est pas enseignée dans nos écoles... ?

Pour la simple raison que la guerre de libération est inachevée ,

Pour faire simple, je vais éveiller ton esprit par une question banale :

Trouves moi une preuve historique, une trace dans l'histoire qui montrent le combat de #Mbida ou
de #Ahidjo pour l'indépendance du Cameroun ? Tu ne verras jamais les noms de ces deux là dans la
lutte pour les indépendances , jamais !

Le programme de Um Nyobe était clair : réunification d'abord, indépendance après !

On l'a tué pour confier l'indépendance à ceux qui ne l'avaient jamais revendiqué .

Conséquence , contrairement à l'Algérie que tu as cité , l'indépendance a été proclamé au Cameroun


par des USURPATEURS , des MARIONNETTES DU COLON , qui pour la plupart avaient une VISION
MÉDIOCRE de la République ! En clair ils ne pouvaient pas introduire cette histoire dans laquelle ils
n'ont joué aucun rôle dans les programmes scolaires.

Voilà pourquoi, après l'assassinat de Um le 13 septembre 1958 , Moumié en 1960 , Ouandié va


poursuivre la #rébellion avec pour objectif ultime l'aboutissement de la lutte pour une VRAIE
LIBÉRATION DU CAMEROUN. Lui aussi sera assassiné par le dictateur Ahmadou AHIDJO le 15 janvier
1971 à Bafoussam !

Entre 1958 et 1991 , il était interdit de prononcer les noms des héros de notre guerre de libération .
Ceux qui nous gouvernent depuis 1960 , conscients de leur immense médiocrité , conscients qu'ils ne
sont là qu'à cause d'un accident de l'histoire , ils n'ont jamais voulu l'enseignement de la vraie
histoire du Cameroun à nos enfants !

Si l'on veut enseigner la vraie histoire de la guerre de libération du Cameroun dans nos écoles , on
n'evoquera ni le nom de Mbida , ni celui d'ahidjo le dictateur sanguinaire, ni celui de Paul Biya qui
poursuit allègrement le système #UC_UNC_RDPC !

Et puisque c'est eux qui se trouvent au pouvoir depuis 1958 , puisque c'est eux qui définissent les
programmes scolaires , puisqu'ils sont conscients d'être des GROS TRICHEURS devant Dieu et devant
l'histoire , puisqu'ils savent qu'ils n'ont jamais rien fait de #grand pour être où ils sont , puisqu'ils
savent que dans une vraie compétition claire ils perdront même devant le "dernier des camerounais"
, ils ne peuvent pas accepter l'enseignement de la guerre de libération du Cameroun à nos enfants,
au risque de fabriquer une GÉNÉRATION DE REBELLES qui pourrait les remettre à leur véritable
place : LA POUBELLE DE L'HISTOIRE !

Ils ont tué Um pour trafiquer son programme après : ils se sont précipités pour proclamer
l'indépendance du Cameroun #francophone le 1er janvier 1960 , avant même d'entrer en
négociation avec nos frères anglophones pour la négociation de la #réunification !

Conséquence , aujourd'hui notre pays est l'unique nation au monde où aucune date historique ne fait
l'unanimité ;

En France tout le monde est d'accord sur la célébration de la fête nationale tous les 14 juillet , Idem
tous les 4 juillet aux USA ... En Afrique noire tous les pays célèbrent leur fête nationale le JOUR DE
LEUR INDÉPENDANCE .

Mais au Cameroun , que représente au juste pour les camerounais :

_ le 1er janvier ?

_ le 1er octobre ?

_ le 20 mai ?

_ le 11 février ?

Si vous êtes sincères vous me répondrez PAS GRAND CHOSE !

_ à quand date l'indépendance du Cameroun ? Moi-même prof d'histoire je ne peux pas simplement
vous donner #UNE date !

_ pourquoi l'hymne national en anglais ( rédigé par le feu professeur anglophone #Bernard_Fonlon ) ,
ne regorge pas le même texte que l'hymne en français ? Je ne saurais vous répondre !
_ pourquoi on qualifie pompeusement Certains établissements d'enseignement secondaire de lycées
BILINGUES alors qu'il s'agit de la juxtaposition de deux systèmes scolaires ( anglophone et
francophone ) sur un même site ? Là encore je ne peux répondre !

_ pourquoi sur les plaques indicatives , sur les papiers et documents officiels , les inscriptions en
français se font toujours avec des polices plus grandes que les inscriptions en anglais ? Je ne peux pas
répondre .

_ pourquoi depuis la réunification de 1961 , les camerounais n'ont jamais eu le plaisir de suivre un
discours d'un président en anglais de bout en bout ? Pourquoi aucun président n'a jamais fait un
discours en anglais pour qu'il soit aussi traduit en français ? je ne sais pas .

Or le programme de l'UPC était clair RÉUNIFICATION D'ABORD, INDÉPENDANCE ENSUITE , si cette


voie avait été suivie , on ne vivrait pas cette vaste cacophonie aujourd'hui !

Malheureusement la France a confié le pouvoir aux marionnettes et elles sont encore là, pour notre
grand malheur...

Mais mais mais, 70 ans , un siècle ne représente rien dans l'histoire d'une nation !

Cette guerre de libération , les camerounais devront un jour ou l'autre la mener , on ne jongle pas
l'histoire longtemps.

Au sortir de la célébration des cinquantenaires de l'indépendance et de la réunification en 2010 , une


commission d'universitaires avait été créée pour sortir 50 noms des hommes qui ont marqué notre
histoire et paraît-il qu'en salle , Certains ont même proposé Mme #Foning ... C'est dire le long chemin
qui nous reste à parcourir.

Néanmoins en 1991 l'Assemblée Nationale du Cameroun a hissé Um Nyobe et ses amis au rang de
HÉROS NATIONAUX , mais cela reste insuffisant , il faudra bientôt se regarder dans les yeux et
affronter notre histoire !

La MÉDIOCRITÉ ne règnera pas éternellement !

Hommage à tous nos héros.


Le 9 de MK !

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