Corrigé Bac Série C Congo 2021-3

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CORRIGÉ ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES BAC C CONGO BRAZZA AUTEUR : GILDAS MBA OBIANG

PROPOSITION DE CORRIGÉ

Epreuve de mathématique baccalauréat série C Congo Brazzaville


Session Juillet 2021

BY GILDAS MBA OBIANG

Exercise 1. (4 points)

1. Résoudre dans ℂ l'équation (E) : z 2 − (1 + 2e i𝜃)z + (1 + e i𝜃)e i𝜃 = 0, 𝜃 ∈ [0, 2π].


En posant z 1 = 1 + e i𝜃 et z 2 = e i𝜃 on a z 1 + z 2 = 1 + 2e i𝜃 et z 1z 2 = (1 + e i𝜃)e i𝜃 par conséquent z 1 et z 2
sont les solutions de l'équation (E). Par suite, l'ensemble {e i𝜃;1 + e i𝜃} est l'ensemble solution de (E).

2. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O, ~u,~v).


Unité graphique 2 cm.
On considère le point A d'affixe ZA = 1. Pour tout 𝜃 ∈ [0, 2π] on désigne par M, P et Q les points
d'affixes respectives z = e i𝜃, zP = 1 + z, z Q = z 2.
a) On a OM = |e i𝜃| = 1 donc l'ensemble (𝒞) décrit par le point M lorsque 𝜃 varie sur [0, 2π] est le
cercle de centre O et de rayon 1.
b) Plaçons les points P et Q.

M
Q P
~v

~u A
O

Figure.

On a OQ = |z 2| = |z|2 = 1 et arg z Q = 2𝜃[2π] donc Q ∈ (𝒞) et ~u, OQ = 2𝜃[2π].

3. Soit B le point d'affixe zB = 1 + z + z 2 où z est l'affixe du point M.

a) On a OB = OP + OQ par suite, OQBP est un parallélogramme.


b) On a :
z B 1 + z + z 2 1 + e i𝜃 + e i2𝜃 zB
= = = e −i𝜃 + e i𝜃 + 1 = 2cos𝜃 + 1 par suite, est un nombre réel.
z z e i𝜃 z

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zB
c) On a ∈ ℝ implique que OM, OB = 0[π] par suite les points O, M et B sont alignés.

Exercise 2. (8 points)

1. a) Voir figure ci-dessous.

Figure.

b) Montrons que les droites (BI) et (AI) sont perpendiculaires.


Soit S1 la symétrie axiale d'axe (AB). On a S 1(A) = A, S1(B) = B et S 1(K) = I par suite, S1 trans-
forme le triangle AKB en AIB. Or, S1 est une isométrie de ce fait, S 1 conserve l'orthogonalité, les
droites(AK) et (KB) étant perpendiculaires, il s'ensuit que les droites (BI) et (AI) le sont également.
c) Montrons que les droites (CJ) et (AJ) sont perpendiculaires.
Soit S 2 la symétrie axiale d'axe (AC). On a S2(A) = A, S2(C) = C et S 2(K) = J par suite, S2 trans-
forme le triangle AKB en AIB. Or, S2 est une isométrie de ce fait, S 2 conserve l'orthogonalité, les
droites(AK) et (KC) étant perpendiculaires, il s'ensuit que les droites (CJ) et (AJ) le sont également.

2. a) Caractérisons la transformation ponctuelle g définie par g = S 2 ∘ S1.


Les droites (AB) et (AC) sont perpendiculaires donc g est la symétrie centrale de centre A.
b) Déduisons que A est le milieu de [IJ].
On a g(I) = S 2 ∘ S1(I) = S 2(K) = J d'où A est le milieu de [IJ].

3. Soit f la similitude plane directe de centre A qui transforme le cercle (𝒞1) et (𝒞2).
a) Soit k1 le rapport de f . On a : AC = 2AB d'où k1 = 2.
π π
b) Soit 𝜃 l'angle de f . On a : AB; AC = [2π] d'où 𝜃 = .
2 2
AK AB
4. a) D'une part dans le triangle AKC, tan C = et d'autre part, dans le triangle ABC, tan C =
AK AB CK AC
d'où finalement on obtient : = .
CK AC
b) Déduisons que CJ = IJ.
D'une part, S 2(K) = J implique que CK = CJ et S1(K) = I implique que AK = AI.
AK 1
D'autre part, on a AC = 2AB donc = par suite 2AK = CK = CJ.
CK 2
Or, A est le milieu de [IJ] et AI = AK d'où IJ = 2AK par suite CK = IJ.
c) Soit D le projeté orthonogal de C sur (BI). Montrons que CJID est un carré.

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CORRIGÉ ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES BAC C BURKINA FASO AUTEUR : GILDAS MBA OBIANG

D'une part, A, I et J alignés et (IB) perpendiculaire à (AI) donc (IJ) est perpendiculaire à (BI) par
conséquent les droites (CD) et (IJ) sont paralléles.
D'autre part, les droites (CJ) et (AJ) sont perpendiculaires donc on en déduit que les droites (CJ) et
(DI) sont parallèles.
Ainsi, on vient d'établir que CJID est un parallélogramme.
D'après, la question 4.b on a CJID est un parallélogramme ayant deux côtés consécutifs perpendic-
ulaire de même longeur.
Or, si un parallélogramme à deux côtés consécutifs égaux et perpendiculaires alors ce parallélo-
gramme est un carré.
Conclusion : CJID est un carré.

5. On désigne par E le symétrique de D par rapport à C. Soit P la parabole de foyer C passant par D et
E admet comme tangentes les droites (JE) et (JD) respectivement en E et D.
a) Montrons que les droites (JE) et (JD) sont perpendiculaires.
E est le symétrique de D par rapport à C par suite EC = CD et (JC)⊥(CE) donc il s'ensuit que CEJ
est un triangle isocèle rectangle en J d'où on a CJE = 45°. Or, on a également DJC = 45° puisque
CJID est un carré d'où finalement la relation de Chasles avec les angles nous permet d'écrire :

(JD, JE) = JD, JC + JC, JE


π π π
AD, AC = + =
4 4 2

Il en résulte que les droites (JE) et (JD) sont perpendiculaires.


b) Déduisons que (IJ) est la directrice de P.
Soit S le sommet de P.
La droite (CS) est perpendiculaire à la directrice de P. De plus, les tangentes (JE) et (JD) sont
perpendiculaires par suite leur point d'intersection J appartient à la directrice de P. De ce fait, la
directrice de P est la droite perpendiculaire à la droite (CS) passant par J donc on en déduit que c'est
la droit (IJ).
c) Traçons Γ l'arc de P. On note par S le sommet de P.

L'arc Γ de P.

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Exercise 3. (5 points)

f est la fonction numérique, dérivable sur I = [2; 3] définie par : f (x) = 1 + ln(x + 1)

1. Calculer la dérivée f ′ de f .

La fonction u : x ↦ x + 1 est dérivable sur I comme fonction polynôme de plus, pour tout x de I,
u(x) > 0 donc x ↦ ln (x + 1) est dérivable sur I de ce fait, f est dérivable sur I comme somme de
1
fonctions dérivables sur I et pour tout x de I, f ′(x) = .
x+1

1 1 1
2. On a x ∈ I ⇔ 2 ⩽ x ⩽ 3 ⇒ 3 ⩽ x + 1 ⩽ 4 d'où ⩽ ⩽ . Ainsi, on en déduit l'inégalité pour tout x
4 x +1 3
de I :
1
| f ′(x)| ⩽
3

3. Montrons que l'équation f (x) = x admet une unique solution 𝛼 ∈ ]2; 3[.

Soit h : x ↦ f (x) − x

Il est claire que h est dérivable sur I comme somme de fonction dérivable et ∀x ∈ I on a :

1 −x
h′(x) = −1=
x+1 x +1

par suite, on en déduit que h est strictement décroissante sur I.

De plus, h(2) = ln 3 − 1 > 0 et h(3) = ln4 − 3 < 0.

Puisque h est dérivable sur I alors h est continue sur I. Ainsi, h est une fonction continue et stricte-
ment décroissante sur I. Or, 0 ∈ h(I)=[ln 4 −3;ln 3 −1] donc le théorème de la bijection nous permet
d'affirmer qu'il existe un unique réel 𝛼 ∈ ]2; 3[ tel que h(𝛼) = 0 c'est-à-dire que l'équation l'équation
f (x) = x admet une unique solution 𝛼.

4. Montrons que ∀x ∈ I, on a f (x) ∈ I.

La fonction f : x ↦ ln(x + 1) est continue et strictement croissante sur I, on en déduit que :

f (I) = [ f (2); f (3)] = [ln(3); ln(4)] ⊂ I

Donc ∀x ∈ I, f (x) ∈ I

5. Soit (un)n∈ℕ la suite numérique définie par :

{{ u = 2
0

{ ∀n ∈ ℕ, u n+1 = f (un)

a) Montrons que par récurrence que ∀n ∈ ℕ, 2 ⩽ un ⩽ 3.

Soit P(n) : « ∀n ∈ ℕ, un ∈ I »

Pour n = 0. On a u0 = 2 et 2 ∈ I donc u0 ∈ I. D'où l'initialisation.

Supposons P(n) pour un certain n ⩾ 0. On a un ∈ I.

On a un+1 = f (un) et un ∈ I implique un+1 ∈ I. Ainsi, on a montré que P(n) ⇒ P(n + 1), ce qui signifie
que P(n) est hérédiatire.

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Conclusion : P(n) est vrai initialement et possède un caractère héréditaire, par le théorème de la
récurrence on en déduit que P(n) est vrai pour tout n ⩾ 0.
b) On a :
1
• si x = 𝛼 alors |x − 𝛼| = 0 = |x − 𝛼| d'où | f (x) − 𝛼| ⩽ |x − 𝛼|.
3
• sinon, d'après l'inégalité des accroissements appliquée à f entre x et 𝛼 on en déduit que :

1
| f (x) − f (𝛼)| ⩽ |x − 𝛼|
3

c) On a ∀n ∈ ℕ, un ∈ I donc d'après la question 1.b on en déduit que :

1
| f (un) − f (𝛼)| ⩽ |un − 𝛼|
3
1
c'est-à-dire |un+1 − 𝛼| ⩽ |un − 𝛼|
3
1 n
d) Pour montrer que ∀n ∈ ℕ, |un − 𝛼| ⩽ , on peut procéder par une réccurence immédiate que je
3
laisse à l'appréciation du lecteur cependant, je propose une démarche itérative :
On en déduit par itérations puis par simplification que :

1
|u1 − 𝛼| ⩽ |u − 𝛼|
3 0
1
|u2 − 𝛼| ⩽ |u1 − 𝛼|
3
⋅⋅

1
|un − 𝛼| ⩽ |un−1 − 𝛼|
3
1 n 1 n
Donc ∀n ∈ ℕ, |un − 𝛼| ⩽ |u0 − 𝛼| c'est-à-dire ∀n ∈ ℕ, |un − 𝛼| ⩽ |2 − 𝛼| or 2 − 𝛼 ⩽ 1 d'où on en
3 3
n
1
déduit que ∀n ∈ ℕ, |un − 𝛼| ⩽ .
3
e) On admet que la limite L de la suite (un)n∈ℕ appartient à l'intérieur de I.
f est continue sur I donc L est solution de l'équation f (x) = x or, on a montré que cette équation
admet une unique solution qui est 𝛼 par suite, L = 𝛼.
Autre méthode
1 n 1 n
On a pour tout n ∈ ℕ, 0 < |un − 𝛼| ⩽ et lim 3 = 0 donc par le théorème d'encadrement on en
3 n→+∞
déduit que lim (|un − 𝛼|) = 0 la continuité de la fonction x ↦ |x| sur ℝ nous permet d'en déduire que
n→+∞
L = 𝛼.
1 n0
f) terme un0 est une valeur approchée de 𝛼 à 10 −5 près dès que ⩽ 10 −3 c'est-à-dire dès que
3

ln(10 −3)
n0 ⩾ − ≃ 6.29
ln 3
donc il suffit de choisir n 0 = 7.

1. Gildas Mba Obiang email : antoinegildas@gmail.com ( pour toutes remarques et suggestions)

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