Corrigé Bac Série C Congo 2021-3
Corrigé Bac Série C Congo 2021-3
Corrigé Bac Série C Congo 2021-3
PROPOSITION DE CORRIGÉ
Exercise 1. (4 points)
M
Q P
~v
~u A
O
Figure.
1
CORRIGÉ ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES BAC C CONGO BRAZZA AUTEUR : GILDAS MBA OBIANG
zB
c) On a ∈ ℝ implique que OM, OB = 0[π] par suite les points O, M et B sont alignés.
∗
Exercise 2. (8 points)
Figure.
3. Soit f la similitude plane directe de centre A qui transforme le cercle (𝒞1) et (𝒞2).
a) Soit k1 le rapport de f . On a : AC = 2AB d'où k1 = 2.
π π
b) Soit 𝜃 l'angle de f . On a : AB; AC = [2π] d'où 𝜃 = .
2 2
AK AB
4. a) D'une part dans le triangle AKC, tan C = et d'autre part, dans le triangle ABC, tan C =
AK AB CK AC
d'où finalement on obtient : = .
CK AC
b) Déduisons que CJ = IJ.
D'une part, S 2(K) = J implique que CK = CJ et S1(K) = I implique que AK = AI.
AK 1
D'autre part, on a AC = 2AB donc = par suite 2AK = CK = CJ.
CK 2
Or, A est le milieu de [IJ] et AI = AK d'où IJ = 2AK par suite CK = IJ.
c) Soit D le projeté orthonogal de C sur (BI). Montrons que CJID est un carré.
2
CORRIGÉ ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES BAC C BURKINA FASO AUTEUR : GILDAS MBA OBIANG
D'une part, A, I et J alignés et (IB) perpendiculaire à (AI) donc (IJ) est perpendiculaire à (BI) par
conséquent les droites (CD) et (IJ) sont paralléles.
D'autre part, les droites (CJ) et (AJ) sont perpendiculaires donc on en déduit que les droites (CJ) et
(DI) sont parallèles.
Ainsi, on vient d'établir que CJID est un parallélogramme.
D'après, la question 4.b on a CJID est un parallélogramme ayant deux côtés consécutifs perpendic-
ulaire de même longeur.
Or, si un parallélogramme à deux côtés consécutifs égaux et perpendiculaires alors ce parallélo-
gramme est un carré.
Conclusion : CJID est un carré.
5. On désigne par E le symétrique de D par rapport à C. Soit P la parabole de foyer C passant par D et
E admet comme tangentes les droites (JE) et (JD) respectivement en E et D.
a) Montrons que les droites (JE) et (JD) sont perpendiculaires.
E est le symétrique de D par rapport à C par suite EC = CD et (JC)⊥(CE) donc il s'ensuit que CEJ
est un triangle isocèle rectangle en J d'où on a CJE = 45°. Or, on a également DJC = 45° puisque
CJID est un carré d'où finalement la relation de Chasles avec les angles nous permet d'écrire :
L'arc Γ de P.
3
CORRIGÉ ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES BAC C CONGO BRAZZA AUTEUR : GILDAS MBA OBIANG
Exercise 3. (5 points)
f est la fonction numérique, dérivable sur I = [2; 3] définie par : f (x) = 1 + ln(x + 1)
1. Calculer la dérivée f ′ de f .
La fonction u : x ↦ x + 1 est dérivable sur I comme fonction polynôme de plus, pour tout x de I,
u(x) > 0 donc x ↦ ln (x + 1) est dérivable sur I de ce fait, f est dérivable sur I comme somme de
1
fonctions dérivables sur I et pour tout x de I, f ′(x) = .
x+1
1 1 1
2. On a x ∈ I ⇔ 2 ⩽ x ⩽ 3 ⇒ 3 ⩽ x + 1 ⩽ 4 d'où ⩽ ⩽ . Ainsi, on en déduit l'inégalité pour tout x
4 x +1 3
de I :
1
| f ′(x)| ⩽
3
3. Montrons que l'équation f (x) = x admet une unique solution 𝛼 ∈ ]2; 3[.
Soit h : x ↦ f (x) − x
Il est claire que h est dérivable sur I comme somme de fonction dérivable et ∀x ∈ I on a :
1 −x
h′(x) = −1=
x+1 x +1
Puisque h est dérivable sur I alors h est continue sur I. Ainsi, h est une fonction continue et stricte-
ment décroissante sur I. Or, 0 ∈ h(I)=[ln 4 −3;ln 3 −1] donc le théorème de la bijection nous permet
d'affirmer qu'il existe un unique réel 𝛼 ∈ ]2; 3[ tel que h(𝛼) = 0 c'est-à-dire que l'équation l'équation
f (x) = x admet une unique solution 𝛼.
Donc ∀x ∈ I, f (x) ∈ I
{{ u = 2
0
{ ∀n ∈ ℕ, u n+1 = f (un)
Soit P(n) : « ∀n ∈ ℕ, un ∈ I »
On a un+1 = f (un) et un ∈ I implique un+1 ∈ I. Ainsi, on a montré que P(n) ⇒ P(n + 1), ce qui signifie
que P(n) est hérédiatire.
4
CORRIGÉ ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES BAC C CONGO BRAZZA AUTEUR : GILDAS MBA OBIANG
Conclusion : P(n) est vrai initialement et possède un caractère héréditaire, par le théorème de la
récurrence on en déduit que P(n) est vrai pour tout n ⩾ 0.
b) On a :
1
• si x = 𝛼 alors |x − 𝛼| = 0 = |x − 𝛼| d'où | f (x) − 𝛼| ⩽ |x − 𝛼|.
3
• sinon, d'après l'inégalité des accroissements appliquée à f entre x et 𝛼 on en déduit que :
1
| f (x) − f (𝛼)| ⩽ |x − 𝛼|
3
1
| f (un) − f (𝛼)| ⩽ |un − 𝛼|
3
1
c'est-à-dire |un+1 − 𝛼| ⩽ |un − 𝛼|
3
1 n
d) Pour montrer que ∀n ∈ ℕ, |un − 𝛼| ⩽ , on peut procéder par une réccurence immédiate que je
3
laisse à l'appréciation du lecteur cependant, je propose une démarche itérative :
On en déduit par itérations puis par simplification que :
1
|u1 − 𝛼| ⩽ |u − 𝛼|
3 0
1
|u2 − 𝛼| ⩽ |u1 − 𝛼|
3
⋅⋅
⋅
1
|un − 𝛼| ⩽ |un−1 − 𝛼|
3
1 n 1 n
Donc ∀n ∈ ℕ, |un − 𝛼| ⩽ |u0 − 𝛼| c'est-à-dire ∀n ∈ ℕ, |un − 𝛼| ⩽ |2 − 𝛼| or 2 − 𝛼 ⩽ 1 d'où on en
3 3
n
1
déduit que ∀n ∈ ℕ, |un − 𝛼| ⩽ .
3
e) On admet que la limite L de la suite (un)n∈ℕ appartient à l'intérieur de I.
f est continue sur I donc L est solution de l'équation f (x) = x or, on a montré que cette équation
admet une unique solution qui est 𝛼 par suite, L = 𝛼.
Autre méthode
1 n 1 n
On a pour tout n ∈ ℕ, 0 < |un − 𝛼| ⩽ et lim 3 = 0 donc par le théorème d'encadrement on en
3 n→+∞
déduit que lim (|un − 𝛼|) = 0 la continuité de la fonction x ↦ |x| sur ℝ nous permet d'en déduire que
n→+∞
L = 𝛼.
1 n0
f) terme un0 est une valeur approchée de 𝛼 à 10 −5 près dès que ⩽ 10 −3 c'est-à-dire dès que
3
ln(10 −3)
n0 ⩾ − ≃ 6.29
ln 3
donc il suffit de choisir n 0 = 7.