Rapport de SFE Sous Thème L'analyse Environnementale.
Rapport de SFE Sous Thème L'analyse Environnementale.
Rapport de SFE Sous Thème L'analyse Environnementale.
Réalisé par :
BOUHAMMI Youssef
Sous le thème :
Soutenu
Encadré parle::Pr.24ABBA
Juin El
2024
Hassan
1
Remerciement
On remercie Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté d’entamer
et terminer ce mémoire.
Ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour sans l’aide de Professeur
ABBA EL Hassan, j’aimerais remercier de tout mon cœur pour la qualité de l’encadrement
exceptionnel, pour leur patience, leur rigueur, et leur disponibilité durant ma préparation
de ce mémoire.
Mes vifs remerciements aussi au Monsieur El YAZIDI ABDELHAFID pour son accueil dans
ce stage, et aussi pour le partage de son expertise et pour la qualité de l’encadrement
exceptionnel, pour leur patience, leur rigueur, et leur disponibilité. En particulier je tiens
à exprimer ma profonde gratitude à Monsieur MEHDI MOHAMED l’organe de l’équipe
HSE pour le temps et les informations nécessaire qui m’a donnée, et pour sa disponibilité
et son soutien.
2
Résumé
Ce travail vise à maintenir le système de management environnemental ISO 14001 :2015
au sein de l'entité "Jorf fertiliser company" de l'OCP Jorf Lasfar, pour objectif de réduire
les impacts sur l'environnement. Une recherche bibliographique a été effectuée pour
comprendre les exigences de la norme. Ensuite, une analyse des procédures internes a été
réalisée pour évaluer la conformité du système par rapport aux exigences de la norme, aux
réglementations et aux exigences internes. Un plan d'action a été mis en place,
comprenant une mise à jour de l'analyse environnementale et l'identification des aspects
environnementaux significatifs. Les principaux aspects identifiés étaient la consommation
d'eau brute , la consommation de la vapeur , les émissions de gaz à effet de serre (fluoré
et phosphaté et le soufre so2 ), les eaux usées sanitaires, ainsi que les situations d'urgence
telles que les fuites des acides et les déversements de produits dangereux. Des
programmes de management environnemental, de surveillance et d'urgence ont étés
proposés pour traiter ces aspects.
3
Abstract
This work aims to maintain the ISO 14001:2015 environmental management system
within the “Jorf fertilizer company” entity of OCP Jorf Lasfar, with the aim of reduce
impacts on the environment. A bibliographic search was carried out to understand the
requirements of the standard. Then, an analysis of internal procedures was carried out to
assess the conformity of the system with the requirements of the standard, the
regulations and internal requirements. An action plan has been put in place, including an
update of the environmental analysis and the identification of significant environmental
aspects. The main aspects identified were raw water consumption, steam consumption,
emissions greenhouse gases (fluorinated and phosphated and sulfur SO2), sanitary
wastewater, as well as emergency situations such as acid leaks and product spills
dangerous. Environmental management, monitoring and emergency programs have been
proposed to address these aspects.
4
Liste des figures
5
Liste des tableaux
6
Liste des abréviations
AE : Aspect environnemental
IE : Impact environnemental
SU : Situation d’urgence
AE : analyse environnementale
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GMAO : gestion de la maintenance assistée par ordinateur
C : criticité
F: fréquence
M: maitrise
G: gravité
S: sensibilité
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Tables des matières
1. Historique : ...........................................................................................13
2. Mission : ...............................................................................................16
3. Combustion : ........................................................................................28
4. Conversion : ..........................................................................................30
5. L’absorption :........................................................................................33
I. Développement de la législation:........................................................................35
9
IV. L’analyse environnementale: ............................................................................39
Conclusion 91
Bibliographie : 92
10
Introduction générale
Dans un milieu industriel caractérisé par une compétitivité acharnée, l’entreprise se
trouve aujourd’hui, plus que jamais, dans l’obligation de satisfaire les impératifs : hygiène,
sécurité, environnement, Qualité. Consciente de ces défis concurrentiels le groupe Office
Chérifien des phosphates (OCP) veille à la mise en place d’une nouvelle politique
d’amélioration et des préservations de l’environnement au sein de tous les postes de
travail.
La situation environnementale dans les dernières années a connu une détérioration et
une dégradation suite à l’utilisation déraisonnable des ressources naturelles ainsi que le
rejet des polluants dangereux dans le milieu naturel tel que l’eau, l’air et le sol.
Afin de mieux maitriser ces aspects environnementaux et respecter ces obligations de
conformité, les entreprises ont adopté une approche systémique pour atteindre les
objectifs environnementaux fixés.
Certifier son SME par un organisme de certification accrédité renforce la confiance de
l’entreprise dans son système de management et assure une évaluation neutre et
impartiale vis à-vis les parties intéressées.
Le site de OCP-Jorf Lasfar a choisi de gérer ces aspects environnementaux via un système
formé de :
▪Un système de management environnemental formé de 12 procédures
▪ Un standard « gestion et valorisation des déchets »
▪ Un standard « gestion des produits auxiliaires »
▪ Un standard « gestion des incidents et accidents de sécurité et d’environnement »
▪ Un standard « visite d’observation de sécurité d’environnement »
▪ Une plate-forme numérique pour la veille réglementaire et légale.
L’OCP s’engage dans la mise en place de système de management environnementale. Le
groupe Office Chérifien des phosphates (OCP) est un acteur majeur de l'industrie
chimique, et son atelier sulfurique JFC V occupe une place centrale dans ses activités. Afin
de répondre aux exigences croissantes du marché et de maintenir sa position de leader,
l'entreprise se concentre sur l'amélioration continue de ses processus.
Ce mémoire est structuré en 5 chapitres :
11
Le premier chapitre sera consacré sur la présentation de l’organisme d’accueil groupe
OCP et OCP JORF LASFAR en particulier l’entité JFC V
Le deuxième chapitre présente une description détaillée du procédé de production
d’acide sulfurique
Le troisième chapitre sera consacré sur la présentation de la SME selon la norme ISO
14001 vs 2015
Le quatrième chapitre sur la mise en œuvre d’une analyse environnementale sur l’atelier
PAP (production d’acide phosphorique)
12
Chapitre1: Chapitre 1 : Présentation
d’organisme d’accueille
Le 07 Août 1920, l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) a été fondé au Maroc.
C’est à partir de cette date que naît l’un des mastodontes de l’économie marocaine. L’OCP
occupe une place particulière dans l’histoire industrielle du Maroc. C’est en 2008 que
l’Office a été transformé en une Société Anonyme (OCP SA). C’est l’un des principaux
exportateurs de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le
monde.
L’OCP compte près de 20.000 collaborateurs qui sont implantés principalement au Maroc
sur 4 sites miniers et 2 complexes chimiques, ainsi que sur d’autres sites internationaux.
L’Office détient plusieurs filiales à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc. En 2018, son chiffre
d’affaires (CA) s’élevait à 48 503 millions de dirhams.
1. Historique :
L'exploitation des phosphates au Maroc trouve son origine en 1908, lorsque des
prospections géologiques ont révélé la présence de ce minerai dans la région d'Oued Zem.
Cependant, ce n'est qu'après la Première Guerre mondiale que l'exploitation effective des
gisements a commencée, marquant ainsi le début de cette industrie. Le premier train
chargé de phosphate a été exporté depuis le port de Casablanca en juin 1921. Afin de gérer
cette industrie émergente, l'Office Chérifien des Phosphates a été créé par décret en août
13
1920 et a depuis détenu le monopole de l'industrie des phosphates et de ses dérivés au
Maroc. En 1975, l’Office Chérifien des Phosphates a donné naissance au Groupe OCP, qui
s’est fixé pour objectif de devenir un leader mondial dans l’industrie des phosphates.
Depuis lors, le Groupe OCP a connu de nombreux événements importants, notamment la
création de nouvelles usines et joint-ventures de transformation avec des partenaires
internationaux de premier plan. En 2015, le Groupe a également lancé OCP Africa pour
promouvoir le développement agricole durable sur le continent.
14
: historique d’OCP
15
2. Mission :
16
▪
3. Statut juridique :
L'OCP a été fondé en tant qu'organisme d'État. Étant donné le caractère commercial et
industriel de ses activités, le législateur a jugé nécessaire de lui donner une structure lui
permettant d'agir avec la même dynamique et la même flexibilité que les puissantes
entreprises privées avec lesquelles il est en concurrence. Il fonctionne donc comme une
société, avec l'État marocain en tant qu'actionnaire unique, et est dirigé par un président
directeur général nommé par décret. Le contrôle de l'organisation est exercé par un
conseil d'administration. En ce qui concerne la gestion financière, elle est entièrement
indépendante de celle de l'État. L'OCP établit son bilan, son compte d'exploitation et ses
revenus de la même manière qu'une entreprise privée.
1. Présentation du complexe industriel OCP Jorf Lasfar :
En 1985, le groupe OCP a entrepris la construction du complexe Jorf Lasfar sur un terrain
de 1835 hectares, situé à 24 km du site d'El-Jadida, dans le but de développer son
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potentiel. Ce complexe abrite plusieurs industries chimiques dédiées à la valorisation du
phosphate, notamment la production d'acide phosphorique de qualité engrais, d'acide
phosphorique purifié de qualité alimentaire, ainsi que la production d'engrais. Le site de
Jorf Lasfar est actuellement le pôle chimique de l'axe Nord du Groupe OCP.
Le site de Jorf contient huit entités appartenant à des périmètres juridiques différents : Il
y en a la plus grande entité qui est MP34, 5 Jorf Fertilizer Companies (JFD, JFF, JFO, JFQ, et
JFT) qui sont des filiales OCP et 2 joint-ventures (PMP et IMACID) que l’OCP a créées en
partenariat avec d’autres pays. Les Jorf Fertilizer Companies sont créées dans une
perspective d’extension de capacité et sont des éventuelles futures joint-ventures avec
des futurs partenaires. L’entité MP34 et les 5 filiales (Jorf Fertilizer Companies)
contiennent chacune quatre usines : production d’acide sulfurique, production d’acide
phosphorique 29%, production d’acide phosphorique 54% (obtenu par la concentration de
l’acide phosphorique 29%) et production des engrais. Les deux joint-ventures contiennent
quant à elles trois usines : production d’acide sulfurique, production d’acide phosphorique
29% et production d’acide phosphorique 54%. Le site contient en amont, des unités de
fusion pour la transformation du soufre solide importé en soufre liquide, il est également
alimenté par un pipeline transportant
Le complexe industriel du groupe OCP à Jorf Lasfar comporte :
➢ Usine Maroc phosphore III et VI : qui ont démarré en 1986 et qui appartiennent
totalement à l’OCP, elles sont constituées de quatre principaux ateliers :
• Atelier sulfurique.
• Atelier utilités.
• Atelier phosphorique.
18
• Atelier engrais.
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➢ Usine Euro Maroc phosphore (EMAPHOS) : Le Groupe OCP et ses partenaires
allemand (Budenheim) et belge (Prayon), lancent la construction d’une nouvelle
usine de production d’acide phosphorique purifié, par la production d’un acide à
haute valeur ajoutée : l’acide phosphorique purifié qui est destiné à l’usage
alimentaire à partir de l’acide phosphorique 54% fabriqué par Maroc phosphore
3 et 4.
➢ Usine Indou Maroc Acide (IMACID) : Constituée dans le cadre d'un partenariat
entre le Groupe OCP et le Groupe Indien Birla, la Société INDO MAROC
PHOSPHORE S.A (IMACID) a démarré en octobre 1999, avec un potentiel de
production de 0,33 million de tonnes de P2O5 acide phosphorique par an
nécessitant :
• 1,2 million de tonnes de phosphate de Khouribga.
• 0,33 million de tonnes de soufre.
➢ L’unité de Pakistan Maroc Phosphore (PAKPHOS) : Elle est réalisée en joint-
venture entre l’OCP et Fauji Fertiliser Bin Qasim Limited (Pakistan), elle a
démarré en 2008 pour la production d’acide phosphorique.
➢ L’unité de BUNGE Maroc Phosphore (BMP) : C’est un ensemble chimique
de production d'acide sulfurique, d'acide phosphorique et d’engrais. Elle
est réalisée par Maroc Phosphore en partenariat avec le groupe Brésilien
Bunge, et elle a démarré en 2009.
20
Figure3: Site de Jorf
21
Figure4: les entités de Jorf lasfar
La filiale Jorf Fertilizers Company V a initialement été le fruit d’un partenariat entre OCP et
le groupe brésilien BUNGE, qui a débouché en 2008 sur la création d’une joint-venture
dénommée Bunge Maroc Phosphore. En 2013, le groupe BUNGE s’est retiré du capital de
la société suite à une réorientation stratégique induite par un changement d’actionnariat.
Depuis, la filiale renommée Jorf Fertilizers Company V, est détenue à 100% par OCP S.A.
Cette unité industrielle intégrée est située dans le complexe chimique de Jorf Lasfar. Elle
dispose d’une capacité de production de 375 KT/an d'acide phosphorique, de 340 KT/an
d’engrais MAP (Mono-Ammonium Phosphate) et de 270 KT/an d’engrais TSP (Triple Super
Phosphate). Cette unité bénéfice du phosphate venu du pôle mine de Khouribga et le
soufre fondu et filtré par l’OCP. L’unité JFC V recevra directement le soufre liquide. L’unité
JFC V certifiée au système management environnemental ISO14001 version 2004 et au
référentiel SST OHSAS18001
22
Fiche technique de l’entité JFC V
23
Figure5: Interaction entre les ateliers de l’entité JFC V
24
Chapitre2: : Procédé de production d’acide
sulfurique :
Introduction
1. L’objectif de l’atelier :
L’atelier sulfurique a pour objectif de produire de la vapeur HP (60 bars, 500°C) ainsi que
de l’acide sulfurique H2SO4 à une concentration de 98,5 %. L’acide sulfurique est
principalement utilisé pour l’attaque du phosphate dans l’atelier phosphorique PAP, la
régénération des échangeurs dans la station de traitement des eaux douces TED et la
production d’engrais fertilisants.
25
Il s’agit d’une unité de production d’acide sulfurique utilisant le procédé à double
absorption, cette installation comprend principalement :
• Une turbosoufflante.
• Une chaudière.
• Des échangeurs thermiques.
• Un convertisseur
• Un four de combustion
• Tour d’absorption intermédiaire
• Tour d’absorption final
• Bassin de stockage d’acide sulfurique
• Filtre à gaz
• Cheminer
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2. Les étapes de production de l’acide sulfurique :
27
3. Combustion :
Le processus de combustion a lieu dans un four comme il est montré dans la figure , en
présence de deux réactifs : de l’air sec et du soufre liquide. L’air de combustion est aspiré
à travers un filtre à air, puis séché dans une tour de séchage où circule une solution
d’acide sulfurique à 98,5 %. Ensuite, il est refoulé à l’aide d’une turbosoufflante vers le
four de combustion.
Le soufre liquide est maintenu à l’état liquide grâce à la vapeur BP qui est en contact avec
la fosse et qui le conduit jusqu’au four où a lieu la combustion. Le soufre liquide réagit
avec de l’air sec au niveau du four à une température entre 900 et 1100°C. Cette réaction
est très exothermique, ce qui fait à la sortie du four à soufre, la température du gaz est
supérieure à celle requise à l’entrée du système de conversion. C’est pourquoi le gaz est
refroidi dans une chaudière de récupération de la chaleur perdue. Cette chaudière
permet de récupérer le surplus de chaleur en la transformant en vapeur saturée à haute
pression. La réaction de combustion s’établit comme suit :
S + O2⇒SO2 + Chaleur
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Figure7: Schéma de combustion de soufre et récupération de chaleur
• L’oxygène O2 atmosphérique
• Le soufre état liquide
• Le fioul qui alimente le four pour garder une température élevée qui permet le
brulage complète du soufre
• Les éléments de sorties :
• La composition volumique des gaz à la sortie des fours est la suivante :
• 12 % de SO2
• 10% d’O2
• 78% de N2
• Quantité de chaleur ( car la réaction exothermique)
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4. Conversion :
Dans l'étape de conversion, le dioxyde de soufre (SO 2) est converti en trioxyde de soufre
(SO3) par oxydation en présence de quatre masses catalytiques, figure 6, selon la réaction
exothermique suivante :
La troisième masse : Une fois converti, le gaz traverse un échangeur de chaleur froid
puis est dirigé vers un économiseur. À la sortie de l'économiseur, le gaz se dirige vers une
tour d'absorption intermédiaire où il réagit avec le trioxyde de soufre pour former de
l'acide. Cet acide est ensuite dirigé vers un bac de circulation. Pendant ce temps, le
dioxyde de soufre présent dans le gaz refroidi est acheminé à travers l'échangeur de
chaleur froid, puis à travers l'échangeur chaud, où il atteint une température d'environ
430°C avant d'entrer dans la quatrième masse du procédé de conversion. La quatrième
masse : à ce stade, le dioxyde récupéré donne naissance au trioxyde, dont le dégagement
de chaleur est récupéré au niveau du surchauffeur/économiseur. La première sortie
comprend la vapeur qui circulera par la suite dans la surchauffeur finale, tandis que la
deuxième sortie sert de chemin pour le gaz refroidi qui passera dans la tour finale pour
l'opération d'absorption. Il est à noter que la réaction de conversion est une réaction
équilibrée. Pour favoriser la réaction dans le sens directe, il est nécessaire de considérer
quatre éléments :
31
L'économiseur 3B fournit un refroidissement supplémentaire en chauffant l'eau
d'alimentation désaérée de la chaudière sortant de l'économiseur 4A. Ensuite, le gaz du
procédé entre dans le système de récupération de chaleur.
32
➢ Les éléments de sorties de la couche 3 :
5. L’absorption :
Pour l'étape d'absorption, le SO3 est absorbé afin de produire de l'acide sulfurique. Cette
réaction d'absorption se produit dans deux équipements : la tour intermédiaire et la tour
finale.
Elle consiste à hydrater l’anhydride sulfurique SO3 à l’aide de l’acide sulfurique à 98,5%
qui dans ces conditions joue le rôle d’un catalyseur, elle se fait selon la réaction suivante :
SO3+ H2O⇒ H2SO4+ Chaleur
La première absorption se produit lorsque les gaz sortant de la troisième couche du
convertisseur sont alimentés à la tour intermédiaire à contre-courant de l'acide sulfurique.
Tel que décrit précédemment, le SO3 des gaz réagit avec l'eau de l'acide sulfurique pour
produire plus d'acide sulfurique. Suite à la réaction d'absorption, l'acide sulfurique sort de
la tour intermédiaire à une concentration de 99,6%.
33
Au niveau de cette même tour d’absorption intermédiaire, du gaz SO3 monte le long de la
tour, il rencontre l’acide dilué à 98,5% et à 60°C, il se refroidit pour ensuite redescendre
suite à sa densité. Le même phénomène se produit dans la tour d'absorption finale. Le SO3
des gaz provenant de la 4ème couche du convertisseur est absorbé pour produire de
l'acide sulfurique. Après absorption, les gaz, composés principalement d’O2 et de N2, sont
évacués à l'atmosphère par la cheminée. L'acide sulfurique produit dans cette tour, à une
concentration de 98,62%, est alimenté au bac de circulation de la tour d'absorption finale
où l'acide est légèrement dilué afin d'atteindre la concentration désirée de 98,5%.
➢ Les éléments d’entrées dans la tour d’absorption intermédiaire :
• 93% SO3 et 7% SO2
• L’eau de l’acide sulfurique
➢ Les éléments de sorties de la tour d’absorption intermédiaire :
• L’acide sulfurique H2SO4 99,6%
• SO2 Non transformer
➢ Les éléments d’entrées dans la tour final :
• 96% SO3 et 4% SO2
• L’eau
➢ Les éléments de sorties de la tour final :
• 98,62% de H2SO4
• O2 et N2
34
Chapitre3: La SME selon la norme ISO 14001
versions 2015 :
I. Développement de la législation:
Selon la norme ISO 14001, un SME est un ensemble d’éléments d’un organisme qui
s’interagissent afin d’établir une politique environnementale et atteindre des objectifs
environnementaux. Ce système est utilisé pour gérer les aspects environnementaux et
satisfaire aux obligations de conformité ((AFNOR), 2015). Il est apparu après
l’accumulation des attentes sociétales pour l’environnement et la forte dégradation due à
la pression sur l’environnement. En effet, les organismes s’orientent vers l’approche de
système de management environnemental pour contribuer au pilier environnemental du
développement durable ((AFNOR), 2015) . Le système de management environnemental
a comme rôle principale de fournir des informations qui permettent d’identifier les actions
successibles d’une contribution au développement durable. Les objectifs du SME peuvent
être résumés comme suit :
o Assurance du respect de la conformité légal et règlementaire ;
o Garantie d’une -performance d’activités plus respectueuses à l’environnement
;
o Prévention des accidents environnementaux et l’assurance de la sécurité du
personnel
35
o Gagner la confiance des clients et améliorer l’image d’entreprise chez les
Parties intéressés ; Amélioration en continue l’activité de l’entreprise tout en
prenant en considération les exigences environnementales. ;
Deux référentiels d’application volontaire d’écrivant les exigences applicables aux S.M.E
existent :
« Document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit,
pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats garantissant un niveau d’ordre
optimal dans un contexte donné. » Elle aide les organismes à :
ISO 14001 s’adresse aux organismes de tous types et de toutes tailles, qu’ils soient privés,
sans but lucratif ou publics. Elle prévoit qu’un organisme doit envisager toutes les
questions environnementales liées à ses opérations, telles que:
- La pollution atmosphérique ;
- La contamination du sol ;
36
- l’atténuation des changements climatiques ;
1. La structure de la norme:
Le référentiel ISO 14001 se fonde sur 2 grands principes du management :la définition
d’une politique environnementale et la mise en place d’un système de management auto-
améliorant pour atteindre les objectifs et cibles fixés dans le cadre de cette politique. Les
différentes exigences prescrites par ce référentiel sont organisées selon la démarche
PDCA1 de la roue de Deming
Ce sont les pratiques qui font la norme, et non pas la norme qui fait les pratiques. Près de
vingt ans après sa première publication, la norme ISO 14001 est devenue la norme
environnementale la plus reconnue au monde
• Elle a été remplacée, huit ans plus tard, par la deuxième édition, qui est encore
aujourd’hui, en vigueur, que l’on nomme ISO14001:2004.
Considérée comme l’étape cruciale mais également comme la plus longue dans la mise en
place d’un SME, l’analyse environnementale sert de base à la détermination d’objectifs
d’amélioration et à un programme d’actions.
39
1. Les étapes de l’analyse environnementale
40
environnementaux significatifs sont déterminés par l’organisme en utilisant un ou
plusieurs critères.
• Impact environnemental : Modification de l’environnement, négative ou
bénéfique, résultant totalement ou partiellement des aspects environnementaux
d’un organisme.
41
site pour les installations classées pour l’environnement ont également constitué
une source d’information non négligeable dans la collecte des données. En effet,
elle permet d’obtenir des informations complémentaires sur les activités.
o Bilan entrées-sorties : Les données collectées sont présentées sous forme de
diagramme de flux afin d’avoir une vue d’ensemble sur les entrées et sorties de
chaque processus et d’en déduire les aspects environnementaux associés à
chaque activité. Les différents aspects ainsi que les activités associées sont
regroupés dans un tableau et classés par secteur d’activités ou unité d’analyse.
Les aspects et impacts sont hiérarchisés afin d’identifier les impacts significatifs, c’est à
dire ceux qui correspondent à une atteinte de l’environnement relativement importante
(selon les critères d’importance de l’impact et de la fréquence). A partir de cette grille,
chaque couple aspect / impact environnemental est noté. La combinaison, des deux
critères cités précédemment, donne une note globale qui permet d’établir une hiérarchie
entre les différents impacts environnementaux.
42
La maîtrise (M) de l’entreprise sur la gestion de l’aspect par la mise en place
de dispositifs, procédures, consignes ou formation visant à réduire ou
supprimer l’aspect ;
La criticité (C) de l’aspect ;
La conformité réglementaire (R) liée à l’aspect environnemental.
Ces critères sont cotés avec des chiffres allant de 1 à 10. Selon l’importance apportée à
certains critères comme la gravité ou la conformité réglementaire (R) liée à l’aspect, on
observera une cotation différente des autres afin de créer un impact plus significatif sur le
résultat de l’analyse environnementale.
➢ Mode de calcul :
Pour chaque aspect identifié, on détermine un coefficient de dangerosité environnemental
(CDE) qui est le produit de la criticité d’un aspect par la maîtrise de l’entreprise par rapport
à cet aspect. Il s’agit d’un outil permettant de comparer le taux de dangerosité du site avec
d’autres entreprises.
CDE = M*C
NB: Un seuil de significativité est ensuite défini pour l’identification des aspects
significatifs.
o Il présente une non-conformité (NC) ou ayant une cotation non définie (ND) à un
texte réglementaire
o L’indicateur de dangerosité environnemental nommé coefficient de dangerosité
environnemental (CDE) est supérieur ou égal au seuil fixé.
43
44
Chapitre4: L’analyse environnementale de
l’atelier de production d’acide phosphorique:
Le projet que nous entreprenons s’inscrit dans une stratégie à grande échelle visant à
faire aux problèmes environnementaux générer par des impacts lors de la production
d’acide phosphorique.
Cette démarche ou cette analyse vise spécifiquement à diminuer la criticité des impacts
des AES, sans oublier la criticité des impacts des aspects environnemental non significatif.
Pour atteindre cet objectif, notre projet mettra en œuvre une approche méthodique,
comprenant l’identification des impacts lors de chaque étape de production d’acide
phosphorique après détermination de la criticité de chaque impact en mode normal et
finalement la proposition des actions correctives pour chaque aspect.
1. Définition de la problématique :
Suite aux étapes de la réalisation d’une analyse environnemental selon la norme iso
14001 ; nous adoptons durant notre étude la démarche suivante :
45
➢ Création des plans d’action en lieu avec les AES
46
• Par voie humide (Attaque des phosphates avec l’acide sulfurique)
47
1. Les étapes de production de l’acide phosphorique :
48
2. L’épaississement de la pulpe de phosphate :
Cette étape vise à épaissir la pulpe reçue du terminal avec un taux de solide de 50%, en
éliminant l’eau par une simple sédimentation. La pulpe, étant plus dense, se décante au
fond de l’épaississeur, et l’eau monte en haut et devient de plus en plus claire. Tout ceci
est assuré par l’épaississeur qui se compose d’un racleur, un puit d’alimentation où la
pulpe est mélangée avec le floculant, un orifice de décharge pour le soutirage vers les bacs
tampons pour être transférer au réacteur et deux autres orifices qui permettent la
régulation de la densité en cas d’augmentation ou de diminution.
La réaction principale ayant lieu dans le réacteur est alors celles entre le phosphate de
calcium, les acides (phosphorique et sulfurique) et l'eau. Il s'agit de deux réactions
successives, qu’on peut résumer dans une seule réaction dite « D’attaque » :
50
Cette réaction produit de l’acide phosphorique liquide et du gypse solide, ce qui permet
de séparer le produit désiré du sous-produit de la réaction par une simple filtration.
Cependant, le minerai de phosphate brut contient beaucoup d’impuretés, ce qui
provoque plusieurs réactions secondaires :
➢ Pré-condenseur :
Le rôle de cet ouvrage c’est la récupération des gaz sortent de la cuve d’attaque puis la
filtration par une pulvérisation contrecourant par l’eau. Pour n’a pas libérées ces gaz
directement à l’atmosphère car ils sont nocifs.
52
4. Filtration de la bouillie :
La bouillie issue des cuves de maturation est pompée vers le filtre pour séparer l’acide
phosphorique des cristaux de gypse formés dans la phase d’attaque. Le filtre est divisé en
30 cellules qui sont répartis sur six secteurs : pré-secteur, secteur fort, secteur moyen,
secteur faible, secteur très faible et secteur de lavage des toiles
Pré secteur : La bouillie arrivant des cuves de maturation est acheminée jusqu’au
pré secteur par le moyen d’une nacelle qui permet sa répartition équitable sur
deux cellules du filtre, ce qui permet la formation du gâteau sur la toile filtrante
et améliorer la filtrabilité dans le prochain secteur, l’acide soutiré n’est donc pas
bien filtré, il rejoindra le circuit d’acide moyen.
Secteur acide fort : A ce niveau le filtrat a une bonne teneur en P2O5, il est
appelé acide fort et aspiré via des capillaires vers le stockage d’acide 29%.
Secteur acide moyen : Le gâteau formé à ce stade contient encore des quantités
non négligeables de P2O5, donc un lavage du gâteau est indispensable, ce lavage
53
se fait par l’acide faible ce qui donne un acide moyen d’une teneur de 18 à 20%
en P2O5 qui est recyclé vers la cuve d’attaque pour diluer l’acide sulfurique et
favoriser les réactions de production d’acide phosphorique.
Secteur acide faible : Le gâteau subit un autre lavage cette fois par l’acide très
faible. Le filtrat obtenu via les capillaires contient encore un faible pourcentage
en P2O5 et il est réutilisé dans le secteur d’acide moyen.
Secteur acide très faible : Le gâteau est lavé par l’eau gypseuse récupérée dans
un bac lors de lavage des toiles et filtré sous vide pour donner l’acide très faible
capable de réaliser le lavage de la 3ème filtration.
Extraction du gypse : Le gypse est finalement déchargé, par renversement de la
cellule basculante en position inverse, dans une trémie arrosée de l’eau de mer
servant à son évacuation vers la mer. Le décollement du gâteau de la toile est
facilité par la force de gravitation et aussi grâce à un soufflage.
54
le bouilleur par une pression de la vapeur saturante supérieur à la pression absolu (76
mmHg) régnant dans le bouilleur cela permet d’évaporer l’eau contenant dans l’acide à
une température basse d’environ 80 °C. Le niveau dans le bouilleur est maintenu constant
de telle façon que la quantité d’ACP 28 % qui rentre se concentre puis déborde dans un
tuyau alimentant la pompe d’acide concentré qui l’envoie vers le stockage de l’ACP 54 %.
55
• Gaz
Mode de fonctionnement :
Après les buées provenant de l’évaporation sont aspirées au niveau de laveur puis les
gazes sont pulvérisé par l’eau. On suite sont libérée dans l’atm à faible concentration et
l’eau est évacuer vers égouts via un bac garde hydraulique
56
Figure20: Les composants de l’échelon
57
Energie électrique
Laboratoire d’analyse
Stockage des déchets
Stockage d’acide phosphorique 54%
Nettoyage des bacs de stockage
La restauration des personnels
Activités du personnels
Activités bureautique
Activités ateliers
Livraison d’acide phosphorique à l’atelier
engrais
58
• Consommation Epuisement de Sol
d'eau brute de ressources
rivière dans la naturelles en
pulpe eau
• Récupération
Pollution du sol
d'eau brute de
par la pulpe
la pulpe de
phosphate Pollution de
pour l'eau de mer par
réutilisation l'écoulement du
dans le lavage phosphate vers
des gaz (Eau le réseau de
Down Stream) drainage des
• Fuite de la eaux pluviales et
pulpe de conséquemment
phosphate vers l'océan
Epuisement des
ressources
naturelles
59
• Fuite de la drainage des
pulpe des eaux pluviales et
conduites conséquemment
vers l'océan
dans la préparation
Epuisement de
du floculant
ressources
phosphate du eau
décanteur
Epuisement de
ressources
naturelles
60
Attaque par Pollution du sol Sol
h2SO4
Pollution Air
atmosphérique
Fuite de l'acide Eau
par les gaz
sulfurique des
fluorés et
conduites
phosphatés
Emanation des gaz
Pollution de
fluorés et
l'eau de mer par
phosphatés de la
l'écoulement de
cuve d'attaque
bouillie vers le
Fuite de bouillie de la réseau de
cuve d'attaque drainage des
eaux pluviales et
conséquemment
vers l'océan
61
Filtration de la L'utilisation de l'eau Pollution du sol Air
bouillie de mer sortie pré
Epuisement de Sol
condenseur dans
ressources
l'évacuation du Ressources
naturelles
phosphogypse
Eau
Pollution de la
Emission des gaz
mer par le
fluorés et
phosphogypse
phosphatés du filtre
rotatif Pollution du sol
par le
Fuite de bouillie du
phosphogypse
filtre rotatif
Pollution de
Consommation d'eau
l'eau de mer par
de mer pour
l'écoulement de
l'évacuation du
phosphogypse
phosphogypse
vers le réseau de
Evacuation du drainage des
phosphogypse dans eaux pluviales et
la mer conséquemment
vers l'océan
Rejet d'acide
phosphorique suite à
une mauvaise
filtration avec
l'évacuation du
phosphogypse
62
Fuite du
phosphogypse de la
conduite enterrée
Génération des
déchets solides
constitués de toiles
filtrantes
Génération des
déchets solides de
phophogypse (sous le
filtre rotatif)
Pollution de
l'eau de mer par
63
les éléments
fluorés et
phosphatés
Ressources
Consommation d'eau Pollution de
de mer pour la l'eau de mer par Air
création du vide l'écoulement
d'acide
64
Consommation d'eau phosphorique
de mer pour lavage vers le réseau de
des gaz bouilleur drainage des
évaporateur eaux pluviales et
conséquemment
Rejet des eaux de
vers l'océan
lavage des gaz
bouilleur Epuisement de
évaporateur ressources
naturelles
Emission des gaz
fluorés et Pollution de
phosphatés du l'eau de mer par
bouilleur les traces d'acide
évaporateur phosphorique
Epuisement de
ressources
naturelles en
eau
65
Pollution de
l'eau par l'acide
phosphorique
Pollution du sol
Pollution d'eau
de mer par
l'écoulement
d'acide
sulfurique vers le
réseau de
drainage des
eaux pluviales et
conséquemment
vers l'océan
66
Energie Consommation Epuisement de Ressources
électrique d'Energie électrique ressources
naturelles
67
Stockage des Stockage Pollution du sol Sol
déchets (temporaire) des par l'agent anti
Eau
fûts d'agent anti mousse
mousse à ciel ouvert
Pollution d'eau
de mer par
l'écoulement
d'agent anti
mousse des fûts
vers le réseau de
drainage des
eaux pluviales et
conséquemment
vers l'océan
68
Nettoyage des Génération des Pollution du sol Sol
bacs de stockage déchets solides de par le
Eau
phosphogypse lors phosphogypse
du nettoyage des Ressources
Pollution d'eau
bacs de stockage
de mer par
Consommation d'eau l'écoulement du
brute phosphogypse
vers le réseau de
Génération des rejets
drainage des
liquides d'acides
eaux pluviales et
phosphoriques lors
conséquemment
du nettoyage des
vers l'océan
bacs de stockage
Epuisement de
ressources
naturelles en
eau
Pollution du sol
par l'acide
phosphorique
Pollution d'eau
de mer par
l'écoulement
d'acide
phosphorique
vers le réseau de
drainage des
eaux pluviales et
69
conséquemment
vers l'océan
70
conséquemment
vers l'océan
Pollution de sol
➢ Mode de calcul :
Pour chaque aspect identifié, on détermine un coefficient de dangerosité
environnemental (CDE) qui est le produit de la criticité d’un aspect par la maîtrise
de l’entreprise par rapport à cet aspect. Il s’agit d’un outil permettant de comparer
le taux de dangerosité du site avec d’autres entreprises.
CDE = M*C
71
Table de la maîtrise
MAITRISE:
5 - Absence totale de moyens de maîtrise Techniques, Humains ou Organisationnels
4 - Faible maîtrise : Peu de moyens techniques mis en œuvre et sans surveillance systémat
3 - Maîtrise moyenne : Mise en œuvre des moyens de maitrise, sans surveillance systémat
2 - Maîtrise suffisante : Moyens de maitrise adaptés et surveillance assurée
1 - Maîtrise optimale : Moyens techniques, compétences, organisation et suivi systématiques mis en œ
Limite de significativité
Limite de significativité
Criticité 100
Significativité 100
FREQUENCE
EN MODE
NORMAL
5 - L'événement a lieu en continu
4 - L'événement a lieu au moins une
fois par jour
3 - L'événement a lieu au moins une
fois par semaine
2 - L'événement a lieu au moins une
fois par mois
1 - L'événement a lieu une fois par
an au minimum
72
Sensibilité Milieu AIR :
1 : l’air impacté est-il déjà saturé par ce polluant ?
2 : la zone impactée est-elle caractérisée par une capacité de dilution très
3 : la zone impactée a-t-elle fait l’objet sur les 3 dernières années d’une médiatisation
Ce polluant ?
5 : la zone impactée comporte-t-elle des sites ou établissements sensibles à la pol
Ce polluant ?
Économique particulier ?
Sensibilité EAU
CONSOMMEE
1 Eau de mer
73
2 Eau de rivière venant avec la pulpe de phosphate
3 Eau de mer dessalée
4 Eau douce ONEE
5 Eau déminéralisée ou déslipée
Sensibilité EAU CONSOMMEE
té Milieu SOL :
n 1 : Le sol impacté est-il perméable ?
n 2 : Existe-t-il une nappe phréatique à une faible profondeur (≤10m) ?
n 3 : Le sol impacté se trouve-t-il à proximité d’une zone résidentielle où
omique particulier ?
74
Sensibilité Milieu HOMME :
5 - Espace à faible capacité de dilution, avec présence humaine de plus
De 3 personnes en continu
4 - Espace à faible capacité de dilution, avec présence humaine de moins
De 3 personnes en continu
3 - Espace à faible capacité de dilution, avec présence humaine limitée dans le temps
75
Sensibilité Energie
2 - Energie de cogénération
3 - Electricité ONEE
76
GRAVITE
POLLUTION
AIR :
GRAVITE
POLLUTION
EAU :
3 - Polluant moyennement dangereux, étendue très large et flux moyen ou Polluant très dangereux,
77
GRAVITE
POLLUTION
SOL :
5 - Polluant très dangereux, étendue très large et flux très imp
4 - Polluant très dangereux, étendue très large et flux moy
3 - Polluant moyennement dangereux, étendue très large et flux moyen
GRAVITE
CONSOMMATION
RESSOURCE :
5 - Ressource rapidement épuisable, étendue externe et surconsommation importante
4 - Ressource rapidement épuisable, étendue externe et surconsommation moyenne
3 - Ressource moyennement épuisable, étendue externe et surconsommation moyenne à
importante
2 - Ressource moyennement épuisable, étendue interne et surconsommation faible
1 - Ressource inépuisable, étendue interne et surconsommation faible
78
GRAVITE
CONSOMMATION
ENERGIE :
5 - Energie non renouvelable, étendue externe et surconsommation
Importante
4 - Energie non renouvelable, étendue externe et
Surconsommation moyenne
3 - Energie non renouvelable, étendue externe et
Surconsommation faible
2 - Energie renouvelable, étendue interne et surconsommation importante ou moyenne
1 - Energie renouvelable, étendue interne et surconsommation faible
79
6. Matrice de l’analyse environnementale :
80
81
82
VI. Plans d’action des aspects environnementaux
significatives :
83
l'analyseure
intégration d'un
plan de
maintenance
GMAO pour
améliorer la
fiabilité des
équipements
Lavage des gaz Rejet d'eau de Pollution de l'eau 24 Eau Éviter le rejet
du Flash cooler mer du pré de mer par les direct de l'eau de
condenseur traces de fluor et précondenseur
phosphate dans les milieux
récepteurs par la
construction des
fosses septiques
installation d'une
STEP (boue
active)
Filtration de la Evacuation du Pollution de la 32 Eau Stockage dans un
bouillie d'acide phosphogypse mer par le décharge
phosphorique dans la mer phosphogypse contrôler avec
sur le filtre des revêtements
rotatif imperméables
transporter le
phosphogypse
dans des
conteneurs
appropriés pour
éviter les
déversements
84
Lavage des gaz Rejet d'eau de Pollution de l'eau 40 Eau Collecte de l’eau
du filtre rotatif lavage des gaz du de mer par les de lavage et
filtre rotatif éléments fluorés diluer leurs
et phosphatés concentrations
dans un fossé et
envoyer cette eau
vers la station de
traitement des
eaux
Lavage Rejet d'eau de Pollution d'eau de 42 Eau Construire un
hebdomadaire lavage des mer par réseau
de l'installation installations l'écoulement de d’assainissement
PAP traces d'acide pour collecter
phosphorique, l’eau. Suivie de
solides consommation de
d'entartrage des l’eau de lavage.
conduites …etc. Laver l’installation
vers le réseau de 2 fois par semaine
drainage des eaux au max.
pluviales et
conséquemment
vers l'océan
Concentration Rejet des eaux de Pollution de l'eau 47 Eau Ouverture des
d'acide lavage des gaz de mer par les vannes et
phosphorique bouilleur traces d'acide envoyer les rejets
évaporateur phosphorique de l’eau de lavage
vers les bacs a
efflue. Suivi des
analyses tel que
la conductivité
85
pour déterminer
les dangers.
Concentration Emission des gaz Pollution 48 Air Entretien et
d'acide fluorés et atmosphérique nettoyage des
phosphorique phosphatés du par les gaz fluorés équipements de
bouilleur et phosphatés laveur des gazes.
évaporateur
Concentration Consommation de Epuisement de 50 Ressource L’utilisation des
d'acide la vapeur BP ressources eaux usée traité
phosphorique naturelles en eau et générer par
l’entité GFC5 et
GFC a voisinage,
dans la
production de la
vapeur.
Production Eau de borage Epuisement des 59 Ressource Suivie de
d'acide ressources consommation,
phosphorique naturelles utilisation d’eau
de mer dessalé.
Production Laboratoire Epuisement de 61 Ressources Faire les analyses
d'acide d'analyse ressources d’une manière
phosphorique naturelles raisonnable a ne
pas perdu l’eau
dans plus de deux
essais. Formaliser
les gens de
laboratoire les
méthodes
d’échantillonnage
et de
86
manipulation
avec l’eau
Laboratoire Rejet des Pollution d'eau de 64 Eau Dilution des
d'analyse échantillons mer par l'acide échantillons
d'acide phosphorique d’acide avec des
phosphorique vers qté suffisantes
les égouts d’eau avant
déversement.
Laboratoire Rejet des Pollution d'eau de 65 Eau Collecte du reste
d'analyse solutions liquides mer par les des produits
des produits produits chimique dans un
chimiques vers les chimiques bac de dilution.
égouts Formaliser les
gens de labo de
n’a pas laissez les
produits
chimiques d’êtres
perdu.
Laboratoire Emissions des gaz Impact négatif sur 68 Homme Respecter les
d'analyse volatils des la santé du vêtements de
produits personnel laboratoire,
chimiques utilisation des
masques et des
lunettes contre
les gazes volatiles
fonctionner
chaque personne
ne respecte pas
les règles du labo
87
Les activités Consommation Epuisement des 81 Ressources Consommation
d'atelier d'eau brute ressources rationnelle des
naturelles en eau eaux, utiliser les
écogestes
minimiser le débit
au niveau des
vannes et des
robinets pour
économiser la
consommation a
l’exception des
situation urgents.
Suivi et Fuite d'acide Pollution d'eau de 83 Eau L’entretien
optimisation de phosphorique des mer par périodique des
consommation conduites l'écoulement conduites de
d'eau par des d'acide livraison pour
conteurs phosphorique vers éviter chaque
le réseau de fuite.
drainage des eaux L’utilisations des
pluviales et tubes a doublé
conséquemment enveloppes.
vers l'océan
88
7. Communication, Formation et sensibilisation :
89
Conclusion
En guise de conclusion, on peut constater que le système de management
environnemental joue un rôle important dans chaque entreprise il sert à maitriser et
réduire les impacts environnementaux quelle que soit la nature de l’activité à partir de
nombreuses exigences qui sont présentées dans la norme ISO 14001 : 2015.
Mon travail au sein de l’OCP Jorf Lasfar consiste à élaborer un autodiagnostic afin de
déterminer son niveau de conformité aux exigences de la norme et de renforcer et refaire
les procédures de la norme qui présente une conformité faible, de ce fait une analyse
environnementale a été construit et qu’elle m’a permis de dégager 86 AE dont 18 sont des
AES, et 68 sont des AE à partir de ces résultats j’ai élaboré un plan d’action pour chaque
AES.
90
Bibliographie :
o https://fr.slideshare.net/slideshow/rapport-de-stage-
environnementa(Consultéle21/05/2024)
exemple/#:~:text=Pourquoi%20r%C3%A9aliser%20une%20analyse%20
environnementale (Consultéle01/05/2024)
Analyse%20environnementale%20%3A%20exemples&text=Elle%20per
met%20de%20mani%C3%A8re%20globale,elles%20ont%20sur%20l’envi
ronnement (Consulté le02/05/2024)
o https://www.adneo-conseil.fr/les-normes/guide-analyse-
environnementale-iso-(Consultléle03/05/2024)
14001/#:~:text=L’ISO%2014001%20d%C3%A9finit%20l,d%C3%A9finir%
20des%20objectifs%20environnementaux%20pertinents (Consulté
le13/05/2024)
o https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Groupe_OCP#:~:text=Le%20groupe%2
0OCP%20(anciennement%20Office,engrais%20phosphat%C3%A9s%20d
ans%20le%20monde. (Consulté le25/04/2024)
91