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Cours Chapitre 1+2

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LAI1

UNIVERSITE DE MONASTIR
INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE DE MAHDIA
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Electricité – Électronique

SUPPORT DU COURS
Réalisé par :
YASSER BEN SALAH, Ph.D.

2018 / 2019
ELECTRICITE – ELECTRONIQUE LAI 1

Chapitre 1

CHAPITRE 1 : NOTIONS DE BASE DE L'ELECTRICITE

1.1. Introduction
Ce chapitre définit les notions de base des circuits électriques composés des trois éléments passifs (résistance
« R », inductance « L » et condensateur « C »), linéaires et des sources de tension et de courant. On traite ces circuits
avec les lois élémentaires de l'électricité puis on développe une série de méthodes de simplifications qui permettent une
analyse aisée des courants, tensions et puissances. Quelques circuits particuliers classiques sont présentés.
1.2. Le circuit électrique
Un circuit électrique est un ensemble de composants électriques interconnectés d’une manière quelconque par
des conducteurs.
 Un composant électrique est :
o Dans le cas le plus simple un élément à deux bornes (on dit aussi un dipôle). Représenté par ;

Les bornes a et b servent à la connexion avec d’autres composants. Dans cette catégorie on trouve par exemple
les résistances, bobines, condensateurs, diodes, piles, etc.) ;
o Dans certains cas un élément à plus de deux bornes (transistor 3, transformateur 4 quadripôle ..
 Un conducteur est constitué d’un matériau transportant bien le courant électrique. Un bon conducteur électrique
est également un bon conducteur thermique (conducteur de chaleur). Les métaux sont conducteurs d’électricité.
Les meilleurs étant l'argent, le cuivre et l'or (couteux et rarement utilisés) (protéger de la corrosion).

Conducteurs cuivre entouré d’isolant plastique Résistances Transistor

• Un dipôle est un composant électrique limité par deux bornes.


• Un nœud est un point commun à plus de deux dipôles.
• Une maille est une partie d’un circuit électrique formant un contour fermé.

YASSER BEN SALAH, PhD. 1


Chapitre 1 : Notions de base de l’électricité 2018 / 2019

• Une branche est une suite de dipôles entre deux nœuds consécutifs.
Soit le circuit suivant qui constitué des dipôles D1,
D2, D3, D4, D5 et D6 reliés par des fils de jonction :
Nœuds : B et E.
Mailles : ABEFA constituée des dipôles D2, D6, D5 et D1.
BCDEB et ABCDEFA.
Branches : BD6E, BD3CD4DE et ED5FD1AD2B.

1.3. Courant, tension, puissance


1.3.1. Courant électrique
Un courant électrique est un déplacement d’ensemble ordonné de charges électriques (électrons [porteurs de
charges négatives]), dans un conducteur. On le caractérise par une grandeur, l’intensité souvent notée I.
L’intensité de courant est le débit de charges électriques dans le conducteur. Elle s’exprime en ampère (A).
Quand, pendant un temps dt, il passe dq Coulombs, l’intensité vaut :
𝑞 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑜𝑚𝑏 (𝐶)
𝑑𝑞
𝐼= { 𝑡 𝑒𝑛 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒 (𝑠)
𝑑𝑡
𝐼 𝑒𝑛 𝑎𝑚𝑝è𝑟𝑒 (𝐴)

L’unité de charge électrique est le Coulomb (symbole C). Par exemple, un électron porte une charge élémentaire négative,
notée e, et valant e = -1,6 10-19 C.

Le courant dans le schéma d’un circuit électrique est représenté par une flèche. Il est à noter que du fait de la définition de
l’intensité (I = +dq/dt) et de la charge de l’électron (charge négative), le sens de déplacement effectif des électrons est
l’opposé du sens positif du courant.
On représente un courant électrique par une flèche sur un conducteur, indiquant le sens positif.

1.3.2. Différence de potentiel (tension)


La valeur de la différence de potentiel est appelée la tension, et son unité est le
Volt (V). Tout dipôle électrique de bornes A et B placé dans un circuit électrique
présente entre ses bornes une différence de potentiel :
𝑊 𝑒𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒 (𝐽)
𝑊
𝑈𝐴𝐵 = 𝑽𝑩 − 𝑽𝑨 = {𝑞 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑜𝑚𝑏 (𝐶)
𝑞
𝑈 𝑒𝑛 𝑣𝑜𝑙𝑡 (𝑉)

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ELECTRICITE – ELECTRONIQUE LAI 1

1.3.3. Energie, puissance


L’application d’une différence de potentiel aux bornes d’un conducteur permet de mettre en mouvement les
charges électriques libres qu’il renferme. Ce faisant, on leur a communiqué de l’énergie cinétique en apportant de l’énergie
électrostatique (sous la forme de la différence de potentiel) imposée. En se ramenant à une unité de temps, on peut
introduire une puissance électrique.
Puissance électrique = tension * (le flux de charges / unité de temps)
Puissance électrique = tension * intensité
1V.1A=1(J/C).1(C/s)=1(J/s)=1W.
𝑊 𝑒𝑛 (𝐽)
𝑊𝐴𝐵
𝑃= { 𝑡 𝑒𝑛 (𝑠)
𝑡
𝑃 𝑒𝑛 (𝑊𝑎𝑡𝑡)
𝑊𝐴𝐵 𝑈𝐴𝐵 .𝐼.𝑡
L'expression de P peut aussi s'écrire : 𝑃 = = = 𝑈𝐴𝐵 . 𝐼
𝑡 𝑡

Si P est exprimée en watt et t en heure, WAB est exprimée en Wattheure (Wh), 1 Wh = 3600 J.
1.3.4. Conventions générateur/récepteur
Il est possible de « raffiner » cette notion de puissance électrique en distinguant les composants «générateurs» de
puissance de ceux qui se «contentent» de la recevoir. On distinguera l’existence des dipôles «passifs» et d’autres «actifs».
 Un dipôle récepteur passif est un dipôle qui consomme de l’énergie électrique et qui transforme toute cette énergie
en chaleur. Exemple : résistance, ampoule, réchaud électrique, fer à repasser….
 Un dipôle est actif dans le cas contraire (voir paragraphes suivants)
1.4. Lois de Kirchhoff
1.4.1. Loi des nœuds
Dans la théorie des réseaux de Kirchhoff, un nœud est un point de convergence de plusieurs conducteurs.
La somme des courants qui rentrent à un nœud est égale à la somme des courants qui en sortent.
Exemple:
I1 + I2 = I3 + I4 + I5 + I6

Dans un nœud, la somme algébrique des courants est nulle:

∑𝑖 = 0

≠ Série 1 – Ex1
1.4.2. Loi des mailles
Cette loi découle de la remarque selon laquelle entre deux points quelconques, la différence de potentiel est bien
définie.
Considérons trois points A, B et C. On mesure entre A et B la tension UAB = VB - VA, entre A et C la tension U1 et entre C
et B la tension U2 :

YASSER BEN SALAH, PhD. 3


Chapitre 1 : Notions de base de l’électricité 2018 / 2019

Par définition de U1, on a U1 = VC -VA et de même pour U2, U2= VB -VC.


Il s’ensuit que U1 + U2 = (VC -VA) + (VB -VC) = VB - VA = UAB.
Dans la théorie des réseaux de Kirchhoff, une maille est une « chaîne » de conducteurs et de composants électriques,
partant d’un point, et arrivant à ce même point, par exemple :

La loi des mailles stipule que la somme algébrique des différences de potentiel dans une maille doit être nulle, soit

∑ 𝑈𝑖 = 0

≠ Série 1 – Ex2
1.5. Les dipôles passifs « récepteurs »
1.5.1. Les dipôles passifs linéaires
Un dipôle passif est linéaire si la caractéristique courant-tension U(I) est une droite qui passe par l’origine.
Exemple : Résistance
 La loi d'Ohm s'écrit :
U = R.I

R est appelée résistance du résistor, et s’exprime en Ohms (Ω).


L'inverse de la résistance est la conductance, souvent notée G, et s’exprime en Siemens (S) : G = 1/R.
1.5.2. Les dipôles passifs non linéaires
Un dipôle passif est non linéaire si la caractéristique courant-tension U(I) n’est pas une droite.
Exemple : ampoule, diode …

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ELECTRICITE – ELECTRONIQUE LAI 1

1.5.3. Loi de Joule et résistivité


❖ Loi de Joule
Par définition, la résistance traduit la « difficulté » avec laquelle les électrons peuvent circuler dans le matériau. Cette
difficulté s’accompagne d’un échauffement. C’est ce qu’on appelle l’effet Joule.
Cet échauffement, du point de vue du circuit électrique, est une perte d’énergie par dissipation thermique.
Pour une résistance R, parcourue par un courant I et aux bornes de laquelle on mesure la tension U, cette puissance perdue
PJ est égale à :
𝑈2
𝑃𝐽 = 𝑈. 𝐼 = 𝑅𝐼 2 =
𝑅
Par exemple, une résistance R = 10 Ω parcourue par un courant de I = 0.5 A dissipe 2.5 W.
❖ La résistivité
La résistivité d'un matériau, généralement symbolisée par la lettre grecque rho (ρ), correspond à la résistance d'un tronçon
de matériau de 1 m de longueur et de 1 m2 de section et est exprimée en Ohm-mètre (Ω.m).
La résistivité dépend de la température.

𝑅 ∶ 𝑟𝑒𝑠𝑖𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛 (Ω)
𝐿 𝑅. 𝑆 𝑆 ∶ 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑒𝑛 (𝑚²)
𝑅=𝜌 ⇒ 𝜌=
𝑆 𝐿 𝐿 ∶ 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 (𝑚)
{ 𝜌 ∶ résistivité 𝑒𝑛 (Ω𝑚)

Résistivité du cuivre est 17×10-9 Ωm pour une température de 27°C.


1.5.4. Association des récepteurs

• Deux éléments sont en série lorsqu’ils sont parcourus par le même courant.
• Ils sont en parallèle (//) dans le cas où ils sont branchés aux mêmes bornes (même tension).
1.5.4.1. Association des résistances
❖ Association en parallèle

𝑛 𝑛
1 1
=∑ ⟹ 𝐺𝑒𝑞 = ∑ 𝐺𝑖
𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑖
𝑖=1 𝑖=1

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Chapitre 1 : Notions de base de l’électricité 2018 / 2019

• Démonstration pour n=3

𝑈𝐴𝐵 𝑈𝐴𝐵 𝑈𝐴𝐵 1 1 1


𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 = + + =( + + ) . 𝑈𝐴𝐵
𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅1 𝑅2 𝑅3
1
⟹ 𝑈𝐴𝐵 = 𝐼. = 𝐼. 𝑅𝑒𝑞
1 1 1
( + + )
𝑅1 𝑅2 𝑅3
1 1 1 1
⟹ = + +
𝑅𝑒𝑞 𝑅1 𝑅2 𝑅3
𝑹 ∗𝑹
• Pour n=2 ⟹ 𝑹𝒆𝒒 = 𝑹 𝟏+𝑹𝟐
𝟏 𝟐

❖ Association en série

En effet, pour n=3;


𝑈𝐴𝐵 = 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 = 𝑅1 . 𝐼 + 𝑅2 . 𝐼 + 𝑅3 . 𝐼 = (𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3 ). 𝐼
D’après le montage équivalent. ; 𝑈𝐴𝐵 = 𝐼. 𝑅𝑒𝑞 Par identification ; ⟹ 𝑅𝑒𝑞 = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
𝑛

𝑅𝑒𝑞 = ∑ 𝑅𝑖
𝑖=1

≠ Série 1 – Ex3
❖ Pont diviseur de courant
Un diviseur de courant est un montage électronique simple permettant d'obtenir un courant proportionnel à un
autre courant. Le circuit est constitué de branches parallèles.
• Cas de 02 résistances en //
𝑅𝑒𝑞 .𝐼
𝑈𝐴𝐵 = 𝑅1 . 𝐼1 𝐼1 =
1 𝑅 𝑅1 . 𝑅2
{𝑈𝐴𝐵 = 𝑅2 . 𝐼2 ⇒ { 𝑅𝑒𝑞 .𝐼 avec 𝑅𝑒𝑞 = 𝑅1 + 𝑅2
𝑈𝐴𝐵 = 𝑅𝑒𝑞 . 𝐼 𝐼2 = 𝑅
2

𝑮𝟏
𝑰𝟏 = 𝑮 . 𝑰
𝒆𝒒
Donc on a : { 𝑮𝟐
𝑰𝟐 = 𝑮 . 𝑰
𝒆𝒒

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ELECTRICITE – ELECTRONIQUE LAI 1

𝑹𝟐
𝑰𝟏 = .𝑰
𝑹𝟏 +𝑹𝟐
ou encore : { 𝑹𝟏
𝑰𝟐 = 𝑹 .𝑰
𝟏 +𝑹𝟐

Les deux relations précédentes ne sont valables que pour ce simple montage (02 résistances en // ). Pour des montages
plus compliqués, il faut toujours utiliser la formule générale ;
𝐺𝑖
𝐼𝑖 = 𝑛 .𝐼
∑𝑖=1 𝐺𝑖

❖ Pont diviseur de tension


Le diviseur de tension est un montage électronique simple qui permet de diviser une tension d'entrée. Le circuit
est constitué de deux résistances en série.
En utilisant la loi des mailles puis la loi d'Ohm avec les
tensions UAB et U2, on a :
𝑈𝐴𝐵
𝑈𝐴𝐵 = 𝑅𝑒𝑞 𝐼 = (𝑅1 + 𝑅2 )𝐼 ⇒ 𝐼 =
(𝑅1 + 𝑅2 )
𝑅2
Or 𝑈2 = 𝑅2 . 𝐼 ⇒ 𝑈2 = (𝑅 𝑈𝐴𝐵
1 +𝑅2 )

Formule générale :
𝑅𝑖
𝑈𝑖 = 𝑈
∑𝑛𝑖=1 𝑅𝑖

1.5.4.2 Association des condensateurs


Le Condensateur est un composant électronique élémentaire, constitué de deux armatures conductrices (appelées
« électrodes ») et séparées par un isolant polarisable (ou « diélectrique »).
Le condensateur est caractérisé par le coefficient de proportionnalité entre charge
et tension appelé capacité électrique, notée C et exprimée en farads (F).

La charge stockée sur sa borne positive est donnée par : 𝑄 = 𝐶. 𝑈


Q s'exprime en coulombs (As) ; U est la tension aux bornes du condensateur (V).
C est la capacité électrique du condensateur (F).
❖ Association en série

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Chapitre 1 : Notions de base de l’électricité 2018 / 2019

Lorsque des condensateurs sont en série, donc soumis au même courant, il en résulte que la charge stockée par chacun
d'eux est identique.
𝑄1 = 𝑄2 = 𝑄3 = 𝑄 = 𝑈1 . 𝐶1 = 𝑈2 . 𝐶2 = 𝑈3 . 𝐶3

𝑄 𝑄 𝑄 1 1 1 1 1 1
𝑈 = 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 = + + = 𝑄. ⇒ = + + + ⋯+
𝐶1 𝐶2 𝐶3 𝐶𝑒𝑞 𝐶𝑒𝑞 𝐶1 𝐶2 𝐶3 𝐶𝑛

Formule générale :
𝑛
1 1
=∑
𝐶𝑒𝑞 𝐶𝑖
𝑖=1
❖ Association en parallèle

Lorsque deux condensateurs sont placés en parallèle, donc soumis à la même tension, le courant à travers cet ensemble est
la somme des courants à travers chacun des condensateurs.  La charge électrique totale stockée par cet ensemble est la
somme des charges stockées par chacun des condensateurs qui le composent :
𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 et 𝑄 = 𝑄1 + 𝑄2 + 𝑄3
𝑄1 = 𝑈1 . 𝐶1 ; 𝑄2 = 𝑈2 . 𝐶2 ; 𝑄3 = 𝑈3 . 𝐶3
𝑄 = 𝑈. 𝐶1 + 𝑈. 𝐶2 + 𝑈. 𝐶3
⇒ 𝐶𝑒𝑞 = 𝐶1 + 𝐶2 + ⋯ + 𝐶𝑛
= (𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 ). 𝑈
= 𝐶𝑒𝑞 . 𝑈
Formule générale :
𝑛

𝐶𝑒𝑞 = ∑ 𝐶𝑖
𝑖=1

1.5.4.3. Association des bobines


Une bobine est constituée d'un enroulement de fil conducteur éventuellement autour d'un noyau en matériau
ferromagnétique.
𝑑𝐼 1
𝑈=𝐿 ; 𝐼 = ∫ 𝑈𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝐿

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ELECTRICITE – ELECTRONIQUE LAI 1

❖ Association en parallèle

1 1 1 1
𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 ⇒ ∫ 𝑈𝑑𝑡 = ∫ 𝑈𝑑𝑡 + ∫ 𝑈𝑑𝑡 + ∫ 𝑈𝑑𝑡
𝐿𝑒𝑞 𝐿1 𝐿2 𝐿3
𝑛
1 1
=∑
𝑳𝑒𝑞 𝑳𝑖
𝑖=1
❖ Association en série

𝑑𝐼 𝑑𝐼 𝑑𝐼 𝑑𝐼
𝑈 = 𝐿𝑒𝑞 = 𝐿1 + 𝐿2 + 𝐿3
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑛

𝑳𝑒𝑞 = ∑ 𝑳𝑖
𝑖=1

Faites un tableau pour résumer toutes les associations RLC précédents (série et parallèle).
Remarques :
 Un circuit électrique est supposé linéaire si ses composants sont supposés linéaires (relations linéaires
entre courants et tensions),
 Tous les circuits étudiés seront supposés linéaires.
1.6. Les dipôles actifs
Dans les dipôles actifs, la caractéristique U(I) ne passe pas par l’origine. Un dipôle actif n’est pas
symétrique et il faut distinguer ses deux bornes : il y a une polarité. Exemple : pile, dynamo (dipôles générateurs)
Les sources de tension idéales ont une résistance (ou impédance) interne nulle.
Les sources de courant idéales ont une résistance interne infinie.

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Chapitre 1 : Notions de base de l’électricité 2018 / 2019

❖ Grandeurs caractéristiques d'un générateur de tension


La loi d’Ohm pour un générateur :
E ∶ f. e. m
U = E - r.I avec { r: résistance interne
r. I: chute de tension

❖ Caractéristique U=f(I)
En court-circuit (U = 0 V) : I = Icc
Icc est le courant de court-circuit :
Icc = E/r
A vide (I=0 A) : U = E
E : tension à vide
Autrement : I = Icc-U/r

❖ Bilan des puissances


𝑈 = 𝐸 − 𝑟. 𝐼 ⇒ 𝑈. 𝐼 = 𝐸. 𝐼 − 𝑟. 𝐼 2 ⇒ 𝑃𝑢 = 𝑃𝑎 − 𝑃𝑝 
𝑃𝑢 : 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
𝐴𝑣𝑒𝑐 { 𝑃𝑎 : 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
𝑃𝑝 : 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
❖ Rendement du générateur
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑈
𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = ⇒ 𝜂= 
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒 𝐸
❖ Groupement des générateurs
o Groupement en série (générateurs identiques)

En effet,
𝑈 = 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3
𝑈 = (𝐸1 − 𝑟1 . 𝐼) + (𝐸2 − 𝑟2 . 𝐼) + (𝐸3 − 𝑟3 . 𝐼)
𝑈 = (𝐸1 + 𝐸2 + 𝐸3 ) − (𝑟1 + 𝑟2 + 𝑟3 ). 𝐼
⇒ 𝐸𝑒𝑞 = 𝐸1 + 𝐸2 + 𝐸3 + ⋯ + 𝐸𝑛 
𝑈 = 𝐸𝑒𝑞 − 𝑟𝑒𝑞 . 𝐼 
⇒ 𝑟𝑒𝑞 = 𝑟1 + 𝑟2 + 𝑟3 + ⋯ + 𝑟𝑛 




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ELECTRICITE – ELECTRONIQUE LAI 1

o Groupement en parallèle (générateurs identiques)

𝐸1 −𝑈
𝐼1 = 𝑟1
𝑈 = 𝐸1 − 𝑟1 . 𝐼1 𝐸 𝐸 𝐸
𝐸2 −𝑈
{ = 𝐸2 − 𝑟2 . 𝐼2 ⇒
𝑈 𝐼2 = 𝑒𝑡 𝑈 = 𝐸𝑒𝑞 − 𝑟𝑒𝑞 . 𝐼 ( 1 + 2 + 2) − 𝐼
𝑟1 𝑟1 𝑟2 𝑟3
𝑈=
𝑈 = 𝐸3 − 𝑟3 . 𝐼3 𝐸3 −𝑈 1 1 1
( +
{𝐼3 = 𝑟1 𝑟1 𝑟2 + 𝑟3 )

𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 Si 𝐸1 = 𝐸2 = 𝐸3 = ⋯ = 𝐸𝑛 = 𝐸
et 𝑟1 = 𝑟2 = 𝑟3 = 𝑟𝑛 = 𝑟
𝐸1 − 𝑈 𝐸2 − 𝑈 𝐸2 − 𝑈
𝐼= + +
𝑟1 𝑟2 𝑟3
𝒓
𝐸1 𝐸2 𝐸2 1 1 1 Alors ; 𝑬𝒆𝒒 = 𝑬 et 𝒓𝒆𝒒 = 𝒏
= ( + + ) − ( + + ).𝑈
𝑟1 𝑟2 𝑟3 𝑟1 𝑟2 𝑟3

≠ Série 1 – Ex4 Ampèremètre (parfait) / Voltmètre (parfait)


1.7. Résolution des circuits électriques
Un réseau électrique, outre que les composants électriques, contient des nœuds, des branches et
des mailles.
Exemple du réseau électrique :
• Nœuds : A, B, C, D
• Branche (partie du circuit électrique comprise
entre deux nœuds), AR R E B, AR B, DR C
2 1 1 3 6

• Mailles: 1 - AR R E BR CR DE A,
2 1 1 4 6 2

2 - AE DR CR BR A
2 5 4 3

Résoudre un réseau électrique consiste à déterminer les intensités de courant dans les différentes branches lorsque
toutes les f.é.m., f.c.é.m. (force contre-électromotrice) et résistances sont connues.
On peut résoudre un réseau électrique par l'une des méthodes suivantes :
 Méthode de Kirchhoff.
 Méthode de superposition.
 Méthode de Thévenin.
 Méthode de Norton.

YASSER BEN SALAH, PhD. 11


Chapitre 1 : Notions de base de l’électricité 2018 / 2019

1.7.1. Méthode de Kirchhoff


La résolution du circuit électrique va être faite avec les Loi de Kirchhoff énoncées auparavant.
Pour l’application de la loi des mailles, on choisit un sens arbitraire de circulation et ensuite on effectue le bilan
des différentes tensions que nous recentrons en tenant compte des signes.
≠ Série 1 – Ex5 Résolution des circuits électriques // Application des lois de Kirchhoff ;
Soit le circuit suivant. On se propose de déterminer les intensités de
courants dans les trois branches en appliquant les lois de Kirchhoff.
Avec : R = 2 Ω, R = 5 Ω, R = 10 Ω, E = 20 V, E = 70 V
1 2 3 1 2

1.7.2. Méthode de superposition


❖ Principe de superposition
Soit le circuit électrique ci-contre. D’après la loi d’Ohm généralisée :
E1 −E2 E1 E2
I= = − (vérifiable par loi des mailles)
R1 +R2 R1 +R2 R1 +R2

On peut alors imaginer deux circuits indépendants tel que :


 I1 correspond au courant qui circule dans un circuit (1).
 I2 correspond au courant qui circule dans un circuit (2).
circuit (1) circuit (2)

Le courant réel est donné par : I = I1 – I2


𝐸1 −𝐸2
Avec: E1 = 12V, R1 = 1.5, E2 = 8V, et R2 = 0.5. ⇒ 𝐼 = = 6 − 4 = 2𝐴
𝑅1 +𝑅2

❖ Théorème de superposition
Dans un circuit électrique linéaire comprenant plusieurs sources indépendantes, l'intensité de courant électrique dans une
branche est égale à la somme algébrique des intensités produites dans cette branche par chacune des sources indépendantes
prises isolément, les autres sources étant court-circuités (remplacées par leurs impédances interne).

YASSER BEN SALAH, PhD. 12


ELECTRICITE – ELECTRONIQUE LAI 1

≠ Série 1 – Ex6 Résolution des circuits électriques // Méthode de superposition ;


Soit le circuit ci-contre, on se propose de déterminer les intensités des courants dans les trois branches par la méthode de
superposition.
E1= 20 V ; R1=2  et E2= 70V ; R2=5 ; R3=10

≠ Série 1 – Ex7 Résolution des circuits électriques // Méthode de superposition


Calculer la tension V en utilisant la méthode de superposition du circuit suivant.
On donne : E = 20V, I0 = 2A et R = 5.

1.7.3. Méthode de Thévenin


Les deux méthodes précédentes permettent de calculer tous les courants dans le réseau alors que ceci n'est pas
toujours nécessaire. Souvent on est appelé à connaître le courant dans une seule branche, pour cette raison on se propose
d’utiliser la méthode de Thévenin.
Toute association de dipôles linéaires, actifs on non, peut se modéliser par un générateur équivalent dit
« générateur de Thévenin ». Ce générateur possède une source de Thévenin (ETh) en série avec une résistance (RTh).

𝐸𝑡ℎ
𝐼=
𝑅𝑡ℎ + 𝑅𝑢

ETh , RTh ??
 La valeur de la source de Thévenin ETh (UAB) est donnée par la mesure ou le calcul de la tension de sortie à vide
(la charge étant débranchée).

YASSER BEN SALAH, PhD. 13


Chapitre 1 : Notions de base de l’électricité 2018 / 2019

 La valeur de la résistance interne RTh est mesurée ou calculée vues des bornes de sorties A et B, avec les conditions
suivantes ;
o La résistance de la charge est débranchée
o Court-circuiter les générateurs de tension, en gardant les résistances internes.
o Débrancher les sources de courants.
≠ Série 1 – Ex8 Résolution des circuits électriques // Méthode de Thévenin

On considère le circuit électrique donné par la figure suivante:


On donne : E1 = 8 V ; R1 = 4Ω ; R2 = 12Ω ; R3 = 9Ω
Calculer I qui traverse la résistance R3 en appliquant le théorème de Thévenin.

≠ Série 1 – Ex9 Résolution des circuits électriques // Méthode de Thévenin


Appliquons le théorème de Thévenin pour calculer le courant I du circuit suivant :
On donne : E = 20V ; E = 70V ; R = 2Ω ; R = 10Ω et R = 5Ω
1 2 1 2 3

1.7.4. Méthode de Norton


Le théorème de Norton va nous permettre de réduire un circuit complexe en générateur de courant réel. Ce
générateur possède une source de courant (IN) en parallèle avec une résistance interne (RN).

𝑅𝑁
𝐼= 𝐼
𝑅𝑁 + 𝑅 𝑁
(Pont diviseur de courant)

 Le courant de Norton IN est obtenu par calcul ou par une mesure après avoir court-circuité les bornes A et B.
 La résistance interne RN s'obtient de la même façon que celle du théorème de Thévenin (RN = RTh).

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ELECTRICITE – ELECTRONIQUE LAI 1

≠ Série 1 – Ex10 Résolution des circuits électriques // Méthode de Norton


On considère le circuit électrique donné par la figure suivante :

On donne : E = 8 V ; R1 = 4 Ω ; R2 = 12 Ω ; R3 = 9 Ω.
Calculer le courant I qui traverse la résistance R3 en appliquant le théorème de Norton.

YASSER BEN SALAH, PhD. 15

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