Informatique 2023-2024
Informatique 2023-2024
Informatique 2023-2024
Par :
ELIYA MUZALIWA
Travail de fin de cycle Présenté et défendu en vue de
l’obtention du Diplôme de licence en Santé Communautaire.
Niveau : Licencié
Directrice : CT. Msc. MAPENDO NEEMA Justine
Encadreur : Ass. Ir MUNKWA MURHEGA Innocent
OCTOBRE 2024
[I]
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Au terme de notre cycle d’études supérieures en santé communautaire, nous tenons à adresser
notre profonde gratitude à tous ceux-là qui de près ou de loin nous ont assistés d’une façon ou
d’une autre pour la réalisation et l’achèvement de ce premier cycle.
À tout seigneur, tout honneur, nous rendons grâce à Dieu le tout puissant, lui qui a voulu que
ce travail ait lieu.
À toutes les autorités et les corps professoral de l’ISAGE KB pour leur dévouement en faveur
de notre Formation.
Toute ma gratitude et reconnaissance s’adresse au Chef des Travaux DORIS
BENGIBABUYA.
[II]
AS : Air de Santé
IT : Infirmier Titulaire ;
ZS : Zone de Santé ;
[III]
% : Pourcentage.
Contenu
DEDICACE............................................................................................................................................I
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................II
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS.........................................................................................III
LISTE DES TABLEAUX.....................................................................................................................IV
TABLE DES MATIERES.....................................................................................................................V
RESUME..............................................................................................................................................VI
INTRODUCTION...............................................................................................................................VII
CHAP. I. REVUE DE LA LITTERATURE..........................................................................................X
Etapes de la gestion des déchets ménagers..........................................................................................XIV
Impacts de la mauvaise gestion des déchets sur la santé......................................................................XV
Situation des déchets ménagers dans le centre de santé de Bitobolo....................................................XV
La nature des déchets ménagers produits dans les ménages............................................................XV
La collecte des déchets dans les ménages.........................................................................................XVI
Impact des déchets ménagers sur la santé et l'environnement........................................................XVI
Impact sur la santé :...........................................................................................................................XVI
Le problème de la santé publique :..................................................................................................XVIII
CHAP. II APPROCHE METHODOLOGIQUE...............................................................................XXIII
a) Présentation de la Zone de santé de Bunyakiri.....................................................................XXIII
b) Le centre ou aire de santé de Bitobolo...................................................................................XXIV
2.3. Population d’étude..........................................................................................................XXIV
2.4. Population Cible..............................................................................................................XXIV
2.5. Méthodes et matériels.............................................................................................................XXV
[IV]
RESUME
Notre étude a été menée dans l’air de santé de Bitobolo dans la zone de santé de Bunyakiri,
district sanitaire de Kahuzi-Biega/ Sud Kivu en R.D.Congo. Ces études visées à contribuer
sur bonne gestion de déchets ménagers dans la zone de santé de Bunyakiri, c’est pourquoi les
questions suites ont été demandés, spécifiquement été de déterminer les connaissances de la
population par rapport à la gestion des déchets ménagères, Identifier les effets des déchets
sur la santé dans l’aire de santé de Bitobolo. Une enquête a été menée auprès de la
population de Bitobolo et la taille de l'échantillon était de 169 personnes. Les résultats
obtenus : dans l'air de santé de Bitobolo ont montré que 67% ont une information sur la
gestion des déchets ménagers, 39,1% Masse média s'implique dans la gestion des déchets
ménagers dans l'air de santé de Bitobolo surtout par le ramassage, Tous les répondants
(100%) connaissent que les déchets ménagers ont un impact négatif sur la santé ; celui lié au
fait d'être des vecteurs des maladies (100%).
Mot clé : gestion, déchet, aire de santé, Bitobolo
SUMMARY
Our study was undertaken in the air of health of Bitobolo in the zone of health of Bunyakiri,
medical district of Kahuzi-Biega/Southern Kivu in R.D.Congo.These studies aimed at
contributing on good management of domestic waste in the zone of health of Bunyakiri, this is
why the continuations questions were required, specifically be to determine knowledge of the
population compared to the management of waste housewives, Identifier the effects of waste
on health in the surface of health of Bitobolo.A survey was carried out near the population of
Bitobolo and the size sample was of 169 people.Results obtained:in the air of health of
Bitobolo that 67% have information on the management of domestic waste, 39,1% Mass
media showed is especially implied in the management of domestic waste in the air of health
of Bitobolo by the collecting, All the guarantors (100%) know that domestic waste has a
negative impact on health;that related to the fact of being vectors of the diseases (100%).
INTRODUCTION
Contexte, Problématique et Justification
Depuis la mondialisation des échanges, des techniques et des idées, place la question des
déchets dans la liste de préoccupation ménagère des sociétés dans ce troisième millénaire
(Guillet R ,2005). A ce titre, la problématique de la gestion des déchets s’insère dans un
contexte plus global de développement durable et est soumis à des enjeux économiques,
sociaux et environnementaux. Les déchets non contrôlés sont une source de prolifération
d’insectes, et des toxines spécifiques (Attar ,2009). Au début des années 1990, la protection
de l'environnement est devenue une préoccupation collective (Guide de gestion des déchets,
2002). La déclaration de Rio sur l’environnement, dans son article 21, affirme que la gestion
responsable des déchets est parmi les problèmes majeurs pour maintenir la qualité de
l’environnement mondial et pour réaliser un développement environnemental parfait et
durable pour toutes les nations.
Dans une étude menée par (Tini, 2003) au Niger sur la gestion des déchets d’élevage et
ménagère biodégradable a montré que dans 14,25% de cas les déchets étaient jetés dans la
rivière, dans 15,83% les déchets étaient entasses dans les coins des parcelles, dans 22,43% des
cas les déchets étaient utilisés comme engrain dans les champs ou jardins, et dans
30,34% des cas les déchets étaient incinérés à ciel ouvert.
En RDC la présence des déchets ménagers dans les voies publiques a une influence sur
l’hygiène de l’environnement, ils entrainent l’insalubrité et peuvent être facteurs des
certaines maladies dont quelques-unes peuvent être épidémiques, hébergent des
mouches, d’insectes cafards, moustiques, dégageant les odeurs malsaine (Kasangye et al,
2016). Au Sud Kivu dans la zone de santé de Bunyakiri, les rues constituent les lieux
privilégiés ou sont déversés les déchets, reste mal géré du fait de manque des installations
hygiéniques, ce qui entraine la persistance des maladies dites des mains sales. Vers les
années 2008, la zone de santé avait connu une épidémie des maladies à mains sales de
triste mémoire. L’absence d’une bonne politique de gestion de ces déchets pose des graves
problèmes touchant à la santé de la population et à l’espace qu’elle occupe.
Dans la zone de santé de Bunyakiri, la gestion des déchets reste un défis dans les ménages, les
emballages, les reste d’alimentaire, les bouteilles et déchets agricoles ou ruraux, ses déchets
occupent 85% et les déchets dangereux occupent 15%, qui sont des déchets piquant et
tranchant infectés, déchets pathologiques (produit sanguin), déchet chimique et les déchets
pharmaceutiques. (Rapport DHISD/ ZS de Bunyakiri 2024). C’est pour cette raison que dans
la zone de sante de Bunyakiri, la mauvaise gestion des déchets y cause beaucoup de maladies
tel que : le choléra, la diarrhée, la fièvre typhoïde, le paludisme, amibiase, conjonctivite,
mycose, la gale (Rapport DHISD/ ZS de Bunyakiri 2024). C’est dans ce contexte que ce
travail a été réalisé afin de connaitre la gestion des déchets ménagers dans la zone de sante de
Bunyakiri dans l’aire de sante de Bitobolo.
[2]
QUESTIONS DE RECHERCHE
- Quelles sont les connaissances de la population par rapport à la gestion des déchets
ménagers ?
- Quels sont les effets des déchets sur la santé dans l’aire de santé de Bitobolo.
OBJECTIF GANERAL
Ce travail vise à contribuer sur bonne gestion des déchets ménagers dans la zone de santé de
Bunyakiri
OBJECTIFS SPECIFIQUES
De manière spécifique, il a été question de :
1. Déterminer les connaissances de la population par rapport à la gestion des déchets
ménagères dans l’aire de santé de Bitobolo.
2. Identifier les effets des déchets sur la santé dans l’aire de santé de Bitobolo.
Justification de l’étude
Le choix de ce sujet se justifie par l’intérêt capital de la santé, malgré les différentes
contraintes auxquelles la communauté fait face qui sont des maladies causée par la
mauvaise gestion des déchets, parmi lesquelles figure les épidémiques, (fièvre typhoïde,
cholera etc..) ., Etant donné que les études ont déjà été publiées sur ces maladies et son
ignorance par les communautés, ces maladie constituent un danger pour la vie humaine au
Sud Kivu
[3]
Les déchets ménagers : ce sont les ordures et les eaux usées issues des travaux de ménage
(reste de cuisine, eaux issues de la lessive, nettoyage...) ;
Gestions des déchets : la gestion des déchets est la collecte, le transport, le traitement, la
réutilisation ou l’élimination des déchets ; habituellement, ceux produits par l’activité
humaine afin de réduire leurs effets sur la santé humaine, l’environnement, l’esthétique ou
l’agrément local.
La gestion des déchets désigne l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre
pour limiter, recycler, valoriser, ou éliminer les déchets.
Santé : Etat normal des fonctions organiques et physiques selon la définition de l’O.M.S
(1946) la santé est un Etat complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas
seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
La production des déchets commence depuis l’existence de l’homme sur la terre a cette
moment, les déchets sont encore insignifiant.
[4]
Les premiers humains alors nomades, laissent leurs détruits se détériorer seuls et lentement. A
la période de l’antiquité ; c’est la sédentarisation et l’édification des premières cité qui voient
le jour, aussi bien les déchets se multiplient et deviennent subséquemment problématique
(Huilier et Cochin, 1999).
La même source précitée montre qu’au moyen-âge, la concertation humaine dans les villes
multiplie considérablement les qualités des déchets des toutes sortes : détritus alimentaires,
excréments, eaux usées, boues. Malgré cela, les habitants des cités davantage préoccupés par
leur survie et ne croyant pas les déchets puissent être une cause de pandémie, ne se soucient
guerre de l’insalubrité de leurs villes restent insalubre pendant les siècles. Il faudra attendre la
règne de LOUI XIV pour que des reformés soient mise en œuvre le XIXème siècle, de
lumière. Voit l’avènement de l’hygiénisme, la gestion de L’immondices voit le jour ; et ceci
dans certains pays du monde.
I.I.2. L’origine de la gestion des déchets
L’avènement de la gestion des déchets commence ci parti du XIXème siècle ou l’hygiène
publique devient une préoccupation majeure, car la qualité des déchets augmentent toujours
avec la promotion de l’industrie et l’accroissement de l’espèce humaine. Les grandes
agglomérations se sont organisées pour lutter contre la prolifération des détritus
Aujourd’hui, la gestion des déchets devient de plus en plus une préoccupation, moment où
l’on a découvert que la dégradation des déchets contribue à l’émission des gaz à effet de serre.
Les gaz à effet desserre dus aux déchets présentent près de 10% des émissions nationales
(anonyme, sol). Les déchets aussi ont un rapport très étroit sur la santé humaine et de
l’environnement. Ceci étant, il est nécessaire de se préoccuper de sa bonne gestion, et surtout
encore que les ressources naturelles sont entrain de finir le recours au déchets semblent
important dans soit la réutilisation soit le recyclage pour éviter le gaspillage des ressources
naturelles quelles que soient renouvelable ou non.
Gérer les déchets signifie les traiter pour les rendre moins nocifs, moinsdésagréable pour
éviter les risque sur l’environnement et qui sont liés. Autrement dit, la gestion des déchets
consiste à sa collecté, son transport, sa réutilisation, son traitement ou élimination afin de
réduire leurs effets sur la santé humaine, l’esthétique ou l’engagement local. Aujourd’hui,
l’accent est mis sur la rédaction des effets des déchets sur la nature et l’environnement et sur
leur valorisation.
La gestion des déchets concerne tous les types de déchets qu’ils soient solides, liquides ou
gazeux, chacun possédant sa filaire spécifique les manières de gérer les déchets différents
selon qu’on se trouve dans un pays développé ou dans une zone rurale, que l’on ait affaire à
un particulier, un individu ou un commerçant.
Le principe de gérer les déchets, ceux non toxiques produits par les particuliers ou les
institutions quelle que soient publiques ou privées sont gérés par les producteurs. La
responsabilité des gestions incombe donc sur les producteurs, c’est un peu le principe de la
polluer payeur.
I.I.3. Catégories de déchets
[5]
Les déchets selon leurs catégories peuvent être classés selon leur nature, leurs origines et leurs
caractéristiques.
La nature des déchets
Par nature des déchets sont classés les déchets solides, les déchets liquides et les déchets
gazeux.
Les déchets sont ceux qui peuvent être manipulés par une pelle, chargés moyennant une pelle.
C’est pourquoi sont encore appelés les déchets palle tables.
Les déchets liquides sont ceux qui sont pompables, c’est-à-dire que l’on peut aspirer et rejeter
avec une pompe. C’est le cas des eaux, usées, pluviales, les eaux industrielles.
Les déchets gazeux sont toutes substances gazeuses, libérées par l’incinération d’un objet ou
par toute autre réaction chimique qui puisse conduire à une naissance ou une pollution.
Les déchets ultimes : qui ne sont pas susceptible d’être traites dans les conditions
techniques et économiques du moment. Eux seuls devraient encore pouvoir être
mis en décharge, après anergate le cas échéant, pour les plus dangereux (RECORD,
2002) ;
Les déchets spéciaux : sont des déchets qui entre dans la catégorie des déchets
dangereux dont font partie les déchets toxiques et les déchets radio actif ou
nucléaire qui doivent faire objet d’un traitement tout à fait particulier en raison de
leur nocivité particulière liée à la radioactivité. Ces déchets peuvent se présenter
sous la forme de boue, de liquide, de gaz ou solide. Les substances radio actives
sont dangereuses car une exposition prolongée, leur rayonnement ionisant
provoque souvent des lésions chez les organismes vivants et ses substances, restent
actives très longtemps dans l’atmosphère. Sa gestion est soumise à une
réglementation (www.ineris.fr).
Etapes de la gestion des déchets ménagers
Le conditionnement à domicile
La collecte des déchets
Le stockage
Traitement
Dans certains immeubles, l’évacuation des ordures peut se faire soit automatiquement
par voie humide ou par voie sèche, soit manuellement au moyen des poubelles.
L’évacuation par voie humide exige un broyage préalable et une installation raccordée
sur le réseau des eaux vannes de l’immeuble.
On ne peut que broyer des papiers et les matières fermentescibles ce qui implique une
élimination spéciale des autres déchets.
a. Les déchets constituent un facteur à la création des nids de production des vecteurs de
menace de la santé comme le moustique.
[7]
b. Présence des objets dangereux : les déchets ménagers regorgent des débrisde verre et
des métaux qui blessent les personnes qui les transportent et les enfants qui jouent à la
poubelle.
c. Dégagent des gaz et acides : incinération des déchets en plein air provoque le
changement des certains gaz comme : l’acide chloridrique, le dioxyde de soufre, le
sulfure d’hydrogène et du phosgène très nocif pour l’homme.
Certes, les familles sont densément peuplées. Ainsi, des ménages enquêtés ont chacun
un effectif en moyenne de plus ou moins cinq personnes : père, mère et enfants y compris.En
perspective, beaucoup de ménage a un effectif très élevé.
Les déchets solides ménagers sont d'origines végétale et/ou animale résultant de la
manutention, préparation ou de la consommation des aliments provenant des travaux de
cuisine, de nettoyage, latrines et autres.
Ils sont composés de différentes matières comme le reste de cuisine, plastiques, textiles,
feuilles d'arbres, cartons, papiers...
Les déchets liquides ménagers sont des eaux grises, eaux vannes (eaux usées issues des
travaux de cuisine, de la lessive, nettoyage, puisards, latrines, douches…)
La collecte des ordures au niveau des ménages est assurée par les membres des familles des
ménages en commençant par la mère surtout, les filles, les garçons même les pères sont donc
chargés d'acheminer les ordures vers les dépôts de transit et dans certains cas jeter à ciel
ouvert, dans l’eau ou dans des caniveaux.
[8]
Les déchets liquides sont drainés dans les caniveaux et des ravins et les collecteurs naturels,
la pluie amène le reste de l’évaporation dans l’eau.
L'aspect climatique est important est parmi les facteurs de risque pour la santé. La zone inter
équatoriale est favorable à la vie des insectes nuisibles à la santé de l'homme comme les
moustiques, mouches, cafards...En effet, ces insectes causent plusieurs maladies dont le
paludisme, la fièvre jaune, la fièvre typhoïde...
Le facteur humain :
[9]
L'homme est le maître de l'environnement, il le façonne par ses activités, ses besoins
nécessitant un aménagement ou une préservation rentrant ainsi à l'amélioration de son cadre
de vie. Le quartier n'est pas doté d'une urbanisation viable.
En effet, les données démographiques comme la taille des ménages occupent une place de
choix dans l'explication du cadre de vie. Dans certains ménages, le nombre de personnes
atteint souvent plus de 5 personnes. Toutes ces personnes utilisent les mêmes toilettes. Ce qui
expose les populations à de gros risques d'épidémies.
L'approvisionnement en eau potable est inégalement réparti et se pose avec acuité dans
certains milieux. Certains font recours aux rivières. Les sources d'approvisionnement public
en eau potable ne remplissent pas très souvent les normes d'hygiène.
Les habitudes et le poids des traditions ne condamnent pas ces pratiques. Donc ceux-ci sont
également en cause.
Un environnement malsain est propice à la prolifération des insectes nuisibles comme les
moustiques, mouches, cafards, souris...
Par apport volontaire en déchèterie, dans cette hypothèse, un broyage préalable est à
effectuer avant transport sur la plate-forme de compostage. En effet, le transport des
déchets vers bruts constitue une pratique à éviter. Compte tenu des difficultés
rencontrées pour une réalisation efficace, notamment pour le branchage (densité
faible) le broyage sur chalutier ou sur site de dépôt doit donc être privilégié
Par collecte séparative en porte à porte avec les collecteur, par substitution, par
addition ou par collecte en bonne bi compartimentées (www.environnement.gouv.fr).
La mise en œuvre d’une filière de traitement basée sur le compostage de la fraction
fermentescible est la réalisation des objectifs relatifs à la valorisation de la matière des
déchets recyclables imposent la généralisation des collectes séparatives (RECORD, 2002).
Le choix entre le développement des collectes du porte à porte ou la multiplication des points
d’apport volontaire constitue l’alternative fondamentale. Cette collecte assure une efficacité
plus grande en terme quantitatif, du tri sélectif à la source. Le transport des déchets s’effectue
des diverses manières, entre-autre par camion benne des capacités différentes dans les centres
villes animés des réseaux routiers par des dispositifs de tassement (stockage) en ville comme
dans les milieux dépourvus des réseaux routiers (www.wikipedia.org).
Le tri des déchets
Le tri des déchets ou tri sélectif est une méthode de tri des déchets qui permet de séparer les
déchets en fonction de leur composition. Il est effectué par les particuliers et les industrielles,
puis affiné dans des centres de tri spécialisé.
Valorisation des déchets
Il permet notamment de séparer les déchets recyclables des autres déchets
(www.environnement.gouv.fr.).
Traitement des déchets
Le traitement biologique et mécanique (TBM) une technique qui combine un tri mécanique et
traitement biologique de la partie organique des déchets municipaux. Le TBM est aussi
parfois appelé TMB (Traitement Mécanique et Biologique) cela pendant de l’ordre dans
lequel s’effectue les opérations (www.amorce.asso.fr/rubrique.php?id-rubrique-3).
La partie «mécanique» est souvent une étage de tri du vrac. Cela permet de retirer les
éléments recyclables du flux de déchets (tels les métaux, plastiques et verre) ou de les traiter
de manière à produire un carburant à haute valeur calorique nommé combustible dérivé des
déchets qui peuvent être utilisés dans les fours des cimenteries ou les centrales électriques. La
biologie réfère quant à elle une fermentation anaérobique ou au compostage. La fermentation
anaérobique détruit les éléments biodégradables des déchets pour produire du biogaz et du
terreau. Le biogaz peut être utilisé pour créer de l’énergie renouvelable. La parti biologique
peut aussi référence à une étape de compostage. Dans ce cas, les compostant organiques sont
traités par des micro-organiques à l’aire libre. Ils détruisent les déchets en les transformant en
dioxyde de carbone et en compost. Il n’y aucune énergie par le compostage.
En effet, on utilise trois techniques pour l’élimination des déchets, à savoir : l’enfouissement,
l’incinération et le traitement biologique des déchets biodégradables
(http://www.actuenvironnement.com/ae/news/deee-amorce-eco-organisation-medad-déchet-
4627.php4).
1°) L’enfouissement
[12]
Elle se pratique en tranchées. Les décharges contrôlées ne sont utilisées que lorsque l’on
dispose d’espace suffisant et des moyens mécanisés.
(www.novethic.fr/novethic/site/article/index.fsp?id-96992)harge
L’enfouissement est constitué à son sein de deux sortes :
a. La décharge brute : la décharge est le moyen d’évacuation le plus satisfaisant et le
plus économique, mais uniquement si le terrain approprié ne pas trop éloigné du lieu
de production, généralement le ramassage et transport représentent 75% du cout total
de la gestion des déchets solides (encyclopédie encarta, 2006)
Certain s’opposent au charge quelque soient les conditions ou le lieu. En appliquant qu’au
final le stockage en décharge laissera une planète véritablement polluée avec plus aucune
fissure ou espace sauvage. Certains futurologues ont déclarés que les décharges seront les
mines de la future : comme certaines ressources s’appauvrissent, on pourra justifier qu’il est
nécessaire de les extraire des décharges ou elles avaient été enfouies considérée alors comme
non valorisable (www.Ademe.fr/entreprise/déchlestsctivitésguideplatesformes).
b. La décharge contrôlée : les déchets bruts sont versés en couche de deux maitres
carrés environ, ils sont compactés et nivelés au moyen d’un engin dont les roués sont
équipés de lame. Le risque du milieu environnemental est lié aux paramètres
géographiques : le risque de pollution de l’aire, de l’eau, du sol et la modernisation
naturelle suite au dépôt (SHABANTU 2006).
2°) l’incinération
L’incinération est le processus de destruction d’un matériau en le brûlant. Elle connue pour
être une méthode pratique pour se débarrasser des déchets contaminés comme les déchets
biomédicaux (LA ROUSSE, 1959). Elle est une technique éprouvée et rependue en Europe
comme dans les pays envois de développement, même si elle est soumise à controverses
plusieurs raisons. Les controverses concernent généralement les problèmes environnementaux
et sanitaires liés aux incinérateurs qui ont fonctionnés dans le passé, avant l’application des
normes actuelles (www.écologie.cov.fr/IMG/doc/liste-texte- déchets.doc).
3°) le traitement biologique (compostage et méthanisation)
Cette partie de l’étude est consacré à une présentation des domaines de gestion et de
traitement des déchets ou la biodégradation à une incidence, soit recherchée comme dans le
cas du compostage ou dans la méthanisation.
- Al ‘Ouest : elle est séparée de la zone de santé de Mulungu par la rivière Luwa.
L’aire de santé de Bitobolo est située dans la zone de santé de Bunyakiri, Division Provincial
de la Santé de Bukavu (Sud-Kivu) en RDC, avec une population totale de 15571 habitants.
Limite :
Cette étude est du type évaluatif, car nous voulons évaluer comment la communauté de la
Zone Santé de Bunyakiri, Aire de Santé de Bitobolo gère leurs déchets ménagers.
L’enquête par questionnaire a visé les chefs des ménages, les personnes enquêtées devaient
être majeurs (pas moins de 18ans) mais le choix porté beaucoup sur les femmes, car ce sont-
elles qui s’en occupent et en de faux les grandes filles des ménages choisis au hasard lors que
les premières sont absents.
Critère de choix de sélection d’enquêté
La personne à enquête devait être majeure (pas moins de 18ans), pour éviter d’interrogé les
enfants qui feraient de leur travail un jeu : les ménages à enquêter ne de vont pas être trop
rapprochés pour diversifier les données ; les enquêtes lettres devront compléter eux même le
questionneur sous assistance de l’enquêteur. Les acquêtés illettrés répondaient oralement aux
questions traduites du français à langue bien comprise par eux. L’enquêteur remplissait les
questionnaires à partir des données fournies par les l’enquêtes.
[15]
L’échantillonnage
Z ¿
n= Echantillon
z= niveau de confiance estimé au seul de 5% soit (1,96)
N= Taille de la population
I= Erreur acceptable, sera de 15%
2
(1 , 96) X 15571 59817 , 55
n= 2 2
= =169
(1 , 96) +(0 , 15) ×15571−1 354,165
Matériels utilisés
Pour conduire et concrétiser notre travail de cherche, nous avons fait recours aux matériels
suivants :
- Le questionnaire
- Kob collecte
- Appareil photo numérique, cet appareil nous a aidés à acquérir des images des
différentes poubelles et différents déchets pour concrétiser les données et enregistrer
les sons que nous étions en train d’interpréter après.
Traitement des données (dépouillement)
Les données de l’enquête ont été encodées et analysées avec les logiciels Microsoft Excel
2016. L’analyse d’indépendance a été faite par les logiciels Rstudio 4.2.2 ; les résultats en
graphiques ont été générés par Microsoft Excel 2016. En fin la description des personnes
enquêtées a été exécutée par le logiciel Rstudio 4.2.2.
[16]
Les résultats du tableau 1 ont montrés que les personnes enquêtées étaient majoritairement les
femmes (70.4%) avec une faible participation des hommes (28.6%). S’agissant de tranche
d’âge, les plus enquêtés étaient ceux âgé de 29-38 ans (45,0%) et ceux plus de 39 et plus
(27.2%). En outre, la plupart de nos enquêtés ont fait l’école secondaire (55%) qui sont
mariés (73.6).
[17]
Tableau 4 :
La plupart de nos répondants avaient un âge situé entre 29-38 ans ans et en majorité de sexe
féminin. Ce résultat se rapproche de celui de Saïd et al dans son étude sur l'impact de la
dégradation de l'environnement sur la santé de la population dans la ZS d'Ibanda en 2015.
L'état civil avec une grande proportion était des mariés, et le niveau d'études secondaire
dominait. Cette même enquête relève que les ménagères étaient plus nombreuses et plus de la
moitié de nos répondants résidaient dans une famille dont la taille de ménage était de 6-10
personnes. Les femmes sont ménagères et contrôlent la production des déchets dans les
ménages, elles sont donc un facteur clé dans la gestion des déchets. Il n'y a pas une grande
différence avec les résultats de Sid et al ; 2015. Dans notre étude, plus de la moitié des
répondants avaient déjà entendu parler de la gestion des déchets 94,7%, la source
d'information la plus importante était le media, la majorité 98,8 % les répondants
reconnaissaient que les déchets sont dangereux. Ces résultats corroborent ceux de Lutula K.L.
dans le ZS de Bagira/Kasha qui parle de « L'hygiène de l'habitat » en 2017. En dépouillant les
résultats de notre recherche, cette étude affirme l'inexistence d'un dépotoir public. Cela a été
trouvé par d'autres chercheurs à l'instar de D.K. BISIMWA et al (2010)« étude sur la gestion
et l'exploration des voies de valorisation des déchets ménagers dans la ville de Bukavu, Sud
Kivu R.D.Congo ». Bien que la plupart de nos enquêtés aient une connaissance sur la gestion
des déchets et qu'ils soient d'un niveau d'étude universitaire, il reste toute fois difficile de
démontrer si cette connaissance sur papier pouvait aussi s'exprimer par des actes sur terrain.
Plus de la moitié utilisait la poubelle pour stocker les déchets et une grande partie des
répondants reconnaissaient l'existence d'un service de ramassage des déchets. Les résultats de
notre étude rapportent que la majorité des répondants utilisaient le sac comme poubelle et
plaçaient la poubelle dehors près de la maison. Les résultats rapportent que les poubelles
étaient vidées Deux fois et plus par semaine dans la plupart de cas. Ces résultats se rapportent
à ceux d'Augustin MUZUMBI MUKAMBA dans son étude sur « Assainissement urbain par
l'approche « pollueur payeur » au quartier Matonge, dans la Commune de Kalamu » en 2008.
Les déchets constituaient les vecteurs des maladies et la malaria était due aux déchets. Les
enquêtés savaient les risques des déchets. La morbidité élevée rencontrée dans les ménages
était celle de la diarrhée suivie de la cholera. Ces résultats corroborent ceux de SAIDI L.R
2018 et renforcés par ceux de LUTULA K. 2021.Les déchets contribuent à la pollution de
l'aire et à la qualité de l'eau de boisson.
Le gouvernement et les organisations tant publiques que privées ont encore beaucoup à faire
dans le sens de se conformer avec le 7ème objectif du millénaire pour le développement et en
particulier la 9ème cible « Intégrer les principes du développement durable dans les politiques
nationales et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales »
; mais aussi les objectifs pour le développement durable relatifs à la bonne santé et le bien
[21]
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
À la fin de ce travail, il est ressorti que la gestion des déchets ménagers est faite dans l'aire de
santé Bitobolo et présenterait un impact négatif sur la santé. D'où il constitue un problème de
santé publique et demande une forte sensibilisation et l'implication de tout le monde. En effet,
- La plupart soit 67% des enquêtés avaient une information sur la gestion des déchets
ménagers ; ce résultat infirme notre première hypothèse.
- A 39,1% Masse média s'impliquait dans la gestion des déchets ménagers dans l'aire de santé
Bitobolo surtout par le ramassage ; ce résultat vient infirmer notre deuxième hypothèse.
RECOMMANDATION
- A la zone de santé et aux autorités de l'aire de santé de Bitobolo : De multiplier les
campagnes de sensibilisation pour l'assainissement du milieu qui contribueraient à
réduire les maladies dues aux déchets.
- A l'Etat : D'intensifier le service de ramassage sur toute l'aire de santé.
- De vulgariser les lois existantes sur la gestion des déchets en vue de préserver un
environnement sain et vivable.
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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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