Cours Algèbre SVT-1-1
Cours Algèbre SVT-1-1
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3 Notions de matrices 22
3.1 Généralités et notions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.1.1 Définition et notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.1.2 Différentes types de matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.1.3 Opérations sur les matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1.4 Transposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.1.5 Trace d’une matrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2 Déterminant et rang d’un matrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2.1 Déterminant d’une matrice carrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2.2 Déterminant de matrices particulières . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.2.3 Inverse d’une matrice carrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.2.4 Déterminant et inverse d’une matrice carrée . . . . . . . . . . . . 29
3.2.5 Rang d’une matrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Exemple
√ 1.3 √
2 ∈Q
l F non P : 2 ∈
/Ql V
1.2.2 Conjonction
Soient P et Q deux assertions. La conjonction de P et Q notée P ∧ Q (lire P et Q).
Elle est vraie si P√et Q le sont et fausse si l’une des deux au moins l’est. Exemple : Soit
P :si x 6 0 alors x existe : v
q :x2 + 1 = 0 si x = −1
1.2.3 La disjonction
Soient P et Q deux assertions. La disjonction de P et Q notée P ∨ Q qui se lit (p ou
Q) est l’assertion qui est "vraie" si l’une des deux au moins est "vraie".
Exemple 1.4
P : 45 ∈ Q
l V.
Q : 45 ∈ N F. P ∨ Q : V
Proposition 1.1
(Règle de Morgan)
1.2.4 Implication
Soient P , Q deux assertions, l’implication de P à Q notée P =⇒ Q (se lit P
implique Q ) est l’assertion qui est "faux" uniquement si P est "vrai" et "Q" est "Faux".
NB :P =⇒ Q se lit aussi si P alors Q.
Exemple : En religion Dieu existe (V) =⇒ Q Dieu est marié. (F) P =⇒ Q : F.
Remarque 1.1
• P =⇒ Q ≡eP ∨ Q.
• Dans l’assertion P =⇒ Q est l’hypothèse et Q la conclusion. On dit que P est une
condition suffisante pour avoir Q ; et Q est une condition nécessaire pour avoir P.
1.2.5 Équivalence
L’équivalence de P et Q notée P ⇔ Q qui est "vrai" si P et Q ont les mêmes valeurs
de vérité.
Remarque 1.2
P ⇐⇒ Q ≡ P ⇒ Q et Q ⇒ P
Exemple
√ 1.5
(P ) 2x + 3x = 0 alors x = 4 F
Q : x2 + 2x + 2 = (x − 1)2 F
P ⇔ Q.
Application Compléter le tableau suivant :
P Q eP eQ P ∨ Q P ∧ Q P =⇒ Q P ⇔ Q eP =⇒ Q
V V
V F
F V
F F
1.4.3 Propriétés
Soit A, B, et C trois ensembles non vides d’un ensemble E, on a :
1. A = B ⇔ A ⊂ B et B ⊂ A
2. A ∩ B = B ∩ A ; A ∩ (B ∩ C) = (A ∩ B) ∩ C = A ∩ B ∩ C
3. A ∩ = ; A∩A=A
4. Si A ⊂ B alors A ∩ B = A
5. A ∪ B = B ∪ A ; A ∪ (B ∪ C) = (A ∪ B) ∪ C = A ∪ B ∪ C
6. A ∪ = A; A∪A=A
7. Si A ⊂ B alors A ∪ B = B
8. A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) ; A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C)
9. Si A ⊂ B alors B̄ ⊂ Ā.
10. A ∩ B = Ā ∪ B̄, A ∪ B = Ā ∩ B̄
Proposition 1.3
(Négation des quantificateurs)
∀x ∈ E, P (x) ≡ ∃x ∈ E, P (x)
∃x ∈ E, P (x)) ≡ ∀x ∈ E, P (x)
1.5 Application
1.5.1 Notions et Définitions
Définition 1.8 1. On appelle fonction de E vers F toute relation qui à tout élément
de E associe au plus un élément de F. On note :
f : E −→ F
x 7−→ y = f (x)
2. f est une application si tous les éléments de E ont une image dans F. C’est à dire
E = DF
Exemple 1.6 √
Soit f et g deux fonctions définies par f (x) = x − 2 et g(x) = x2 − 4x + 4
1. f et g sont-elles égales sur R
2. Sinon sur quel intervalle f et g sont-elles égales ?
Définition 1.9
Soient E et F deux ensembles.
i) On appelle application identité de E, l’application définie par :
IdE → F
x 7→ x
ii) On appelle fonction indicatrice de A ⊂ E, la fonction définie par :
1A : E → ( F
1 si x ∈ A
x 7→
0 si x ∈
/A
1. On appelle image directe de I par f et on note f (I), l’ensemble des images de tous
les éléments de I.
On note
f (I) = {y ∈ F : ∃x ∈ I, y = f (x)}
Exemple 1.7
l’image directe de ]−∞; 2] par une fonction f décroissante est [f (2); limx→−∞ f (x)[.
On note
f −1 (J) = {x ∈ E : f (x) ∈ J}
2. On appelle image réciproque de J par f , l’ensemble des antécédents de tous les
éléments de J
g ◦ f : E −→ G
x 7−→ y = g ◦ f
. Exemple
1 x
Soit f et g deux fonctions définies par f (x) = x
et g(x) = x−1
Déterminer g ◦ f et f ◦ g.
Remarque 1.5
i) Soient f et g deux fonctions, alors g ◦ f et f ◦ g ne sont pas toujours égales.
Exemple 1.8 √ √
Soit f et g deux fonction définies par : f (x) = x2 − 1 et g(x) = 4 − x2
Déterminer Dg◦f et (g ◦ f )(x).
Proposition 1.7
Soit f : E −→ F une application, E, F et G trois ensembles.
1. Si f est une application bijective alors il existe une application g : F −→ E tel que
f ◦g = IdE et g◦f = IdF , g est appelée la bijection réciproque de f .On note g = f −1
x
Application Soit f ]0; +∞[−→]0, 1[ ; x 7−→ x+1
.
f est-elle injective ? Surjective ? bijective ?
Exemple 1.9
Dans R on définit la relation R par : ∀x, y ∈ R,xRy ⇔ x2 − 1 = y 2 − 1
1. Montrer que R est une relation d’équivalence
2. Donner l’ensemble RR
i) On dit que deux éléments x,et y ∈ E sont comparables par R si xRy ou yRx.
ii) R est une relation d’ordre totale sur E ou E est totalement ordonné si deux
éléments quelconques de E sont comparables par R. Dans le cas contraire, R est une
relation d’ordre partielle.
ii) M est plus grand élément de A implique M est le seul élément maximal de A.
3. On appelle borne inférieur de A et on note inf (A) le plus grand des minorants de
A.
Exercice 1.1
On définit dans E, la relation R par : ∀x, y xRy =⇒ ∃k ∈ N, x = ky
1. Montrer que R est une relation d’ordre sur E. L’ordre est-elle totale ou partielle ?
2. Soit A = {0; 1; 4; 8; 10} une partie de N
Déterminer le plus grand élément, plus petit élément, éléments minimaux, éléments
maximaux, minorants majorants, la borne supérieure et la borne inférieure de A.
(x + y) + z = x + (y + z) (axiome d’associativité),
x+y = y+x (axiome de commutativité),
x+0= x (existence d’un élément neutre 0),
x + (−x) = 0 (tout élément est symétrisable)
2.1.2 Exemples
• L’ensemble des vecteurs du plan ou de l’espace est un R-espace vectoriel
• L’ensemble F(X, F ) des applications d’un ensemble X dans un espace vectoriel F
, est un espace vectoriel pour les opérations f + g et λf .
2.2.1.2 Exemples
n o
1. L’ensemble F = (x, y) ∈ R2 | x + y = 0 est un sous-espace vectoriel de R2 . En
effet :
(a) (0, 0) ∈ F ,
(b) si u = (x1 , y1 ) et v = (x2 , y2 ) appartiennent à F , alors x1 +y1 = 0 et x2 +y2 = 0
donc (x1 + x2 ) + (y1 + y2 ) = 0 et ainsi u + v = (x1 + x2 , y1 + y2 ) appartient à
F,
(c) si u = (x, y) ∈ F et λ ∈ R, alors x + y = 0 donc λx + λy = 0, d’où λu ∈ F .
2. L’ensemble des fonctions continues sur R est un sous-espace vectoriel de l’espace
vectoriel des fonctions de R dans R.
Preuve : la fonction nulle est continue ; la somme de deux fonctions continues est
continue ; une constante fois une fonction continue est une fonction continue.
3. L’ensemble des suites réelles convergentes est un sous-espace vectoriel de l’espace
vectoriel des suites réelles.
Méthodologie.
Pour répondre à une question du type « L’ensemble F est-il un espace vectoriel ? »,
une façon efficace de procéder est de trouver un espace vectoriel E qui contient F , puis
prouver que F est un sous-espace vectoriel de E. Il y a seulement trois propriétés à
vérifier au lieu de huit !
∀x ∈ R f (x) = x3 − 2x2 − 7x − 4
Proposition 2.2
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels du R-espace vectoriel E.
1. F + G est un sous-espace vectoriel de E.
2. F + G est le plus petit sous-espace vectoriel contenant à la fois F et G.
Notation.
Ce sous-espace vectoriel est appelé espace engendré par v1 , . . . , vn et est noté Vect(v1 , . . . , vn ).
On a donc
u ∈ Vect(v1 , . . . , vn ) ⇐⇒ il existe λ1 , . . . , λn ∈ R tels que u = λ1 v1 + · · · + λn vn
Exemples
1 1
1. Soient u = 1 et v = 2 deux vecteurs de R3 .
1 3
Déterminons P = Vect(u, v)
x x
y
z
∈ Vect(u, v) ⇐⇒ y = λu + µv pour certainsλ, µ ∈ R
xz 1 1
⇐⇒ y=λ 1 +µ 2
z 1 3
x
= λ+µ
⇐⇒ y = λ + 2µ
z = λ + 3µ
Nous obtenons bien une équation paramétrique du plan P passant par l’origine et
contenant les vecteurs u et v.
On sait en trouver une équation cartésienne : (x − 2y + z = 0).
2. Soient E l’espace vectoriel des applications de R dans R et f0 , f1 , f2 les applications
définies par :
∀x ∈ R f0 (x) = 1, f1 (x) = x et f2 (x) = x2 .
Le sous-espace vectoriel de E engendré par {f0 , f1 , f2 } est l’espace vectoriel des
fonctions polynômes f de degré inférieur ou égal à 2, c’est-à-dire de la forme
f (x) = ax2 + bx + c.
Méthodologie.
On peut démontrer qu’une partie F d’un espace vectoriel E est un sous-espace vectoriel
de E en montrant que F est égal à l’ensemble des combinaisons linéaires d’un nombre
fini de vecteurs de E.
Exemple
Un triplet de R3 est élément de F si et seulement si x = y + z. Donc u est élément de
F si et seulement s’il peut s’écrire u = (y + z, y, z). Or, on a l’égalité
(y + z, y, z) = y(1, 1, 0) + z(1, 0, 1).
n o
Donc F est l’ensemble des combinaisons linéaires de (1, 1, 0), (1, 0, 1) . C’est le sous-
n o n o
espace vectoriel engendré par (1, 1, 0), (1, 0, 1) : F = Vect (1, 1, 0), (1, 0, 1) .
Dans le cas contraire, on dit que la famille est liée, ou que les vecteurs sont linéairement
dépendants.
Toute sous-famille non vide d’une famille libre est libre.
Pour qu’une famille (x1 , · · · , xn ) soit liée, il faut, et il suffit, que l’un de ses éléments
soit combinaison linéaire des autres.
Remarque
Cas particuliers : une famille qui contient le vecteur 0 est liée ; deux vecteurs sont liés
si, et seulement si, ils sont colinéaires.
2.3.1.2 Bases
À On appelle base d’un espace vectoriel E toute famille libre de E qui engendre E.
Á On appelle base toute famille qui est à la fois libre et génératrice.
 La famille (e1 , · · · , en ) est une base de E si, et seulement si, tout vecteur x de E
peut s’écrire de façon unique sous la forme :
n
X
x= xi e i
i=1
Exercice 2.1
Soit E = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x + y − 3z = 0}.
1. Montrer que E = vect{u, v} ; où u et v sont à déterminer. Déterminer dim(E).
2. Soit w = (1, −1, 1) montrer que B = {u, v, w} une base de R3 .
3. Trouver les cordonnées de a = (−1; 2; 1) dans la base B
Notions de matrices
Définition 3.2
Soit M est une matrice de type n × p.
1. Si n = 1 alors M est une matrice ligne, on note M1,p (K).
4. ai,j est le coefficient de la matrice qui est sur la i ème ligne et sur la j ème colonne.
Exemple 3.1
3
2 0 1 5
−1 1 0 ∈ M3 (R).N =
M = ∈ M4,1 (C)
−6
0 1 0
−i
1. Si ai,j = 0 ∀i, j ∈ N∗ tel que i > j alors M est appelée matrice triangulaire
supérieur.
a1,1 a1,2 ... a1,n
0 ... ... ...
M =
... ... ... ...
0 ... 0 an,n
2. Si ai,j = 0 ∀i, j ∈ N∗ tel que i < j alors M est appelée matrice triangulaire
inférieur.
a1,1 0 ... 0
a ... ... ...
M = 2,1
... ... ... 0
an,1 ... an,n
3. Si ai,j = 0 ∀i, j ∈ N∗ tel que : i 6= j alors M est une matrice diagonale.
a1,1 0 ... 0
0 ... ... ...
M =
... ... ... 0
0 ... an,n
Si de plus ai,j = 1 ∀i = j, alors M est la matrice identité. On note
1 0 ... 0
0 ... ... ...
In =
... ... ... 0
0 ... 1
4. La matrice nul d’ordre n est :
0 0 ... 0
0 ... ... ...
On =
... ... ... 0
0 ... 0
5. M est une matrice symétrique si ai,j = aj,i ∀i, j ∈ N∗
Exemple 3.2
2 0 ... −4
0 3 ... 12
M =
... ... ... 1
−4 21 1 0
6. M est antisymétrique si ai,j = −aj,i
A + B = (aij + bij )
λA = (λaij )
3.1.3.4 Exemples
! !
1 3 5 6 2 −4
• Soient A = et
4 −5 7 2 3 −5
! !
7 5 1 20 12 −2
On a A + B = et 2A + 3B =
6 −2 2 14 −1 −1
! ! 1 3
1 3 5 5 −6
• Soient A = , B= et C = −2 1
4 −5 7 4 1
! !
5 4 !
−19 45 −17 1 −36 20 26
On a BA = , B2 = , AC = et CA =
8 7 27 24 −23 49 35
13 −12 26
2 −11 −3
21 −5 53
Proposition 3.1
Soient A, B, C ∈ Mn,p (K)) alors :
i) A+B=B+A
ii) A+(B+C)=(A+B)+C
iii) A + On,p = On,p + A = A
Proposition 3.2
Soient A, B ∈ Mn,p (K) et C ∈ Mp,n (K) alors :
i) (A + B) × C = A × C + B × C
ii) A × C 6= C × A
iii) si A × C = C × A alors A et C sont commutatifs.
iv) A × In,p = A et In,p × A = A
v)si λ ∈ K alors λA = (λai,j )16i6n ,16j6p
vi) Pour toutes matrices A ∈ Mpq (R) et C ∈ Mqr (R) on a
A(BC) = (AB)C
k=0
Exercice 3.1
Soient :
0 3 6 2 0 0 1 1 1
A = 1 −1 1 ; B = 2 3 1 ; C = −1 −1 −1
1 4 0 2 4 2 0 4 0
Calculer si possible D × E, E × F , D × F , F × D, A × B
3.1.4 Transposition
3.1.4.1 Définition
La transposée d’une matrice A est la matrice notée t A et dont les colonnes sont les
lignes de A dans le même ordre.
3.1.4.2 Propriétés
• ∀ A, B ∈ Mnp (R), t (A + B) =t A +t B
• ∀ A ∈ Mnp (R), ∀ λ ∈ R t (λA) = λt A
• ∀ A ∈ Mnp (R), t (t A) = A
• ∀ A ∈ Mnp (R), ∀ B ∈ Mpq (R), t (AB) =t B t A
Proposition 3.4
SoitM ∈ Mn (K)
i) Si M t = M alors M est une matrice symétrique.
ii) Si M t = −M alors M est antisymétrique.
• Pour n = 3,
a11 a12 a13
a22 a23 a a a a
A = a21 a22 a23
et det(A) = a11 − a12 21 23 + a13 21 22
a32 a33 a31 a33 a31 a32
a31 a32 a33
det(A) = (a11 a22 a33 + a21 a32 a13 + a31 a12 a23 ) − (a21 a12 a33 + a31 a22 a13 + a11 a32 a23 )
Alors les termes précédés du signe + sont données par les diagonales descendantes et les
termes précédés du signe - sont données par les diagonales ascendantes.
Remarque :On peut reporter les deux premières colonnes à droite du déterminant et
appliquer la même règle.
3.2.1.3 Exemples
!
5 −5
A= ; det(A) = 80
9 7
3 −2 1
B = −4 5 8 ; det(B) = −56
1 2 3
3 −1 6
C= −7 6 −2 ; det(C) = 0
−4 5 4
Proposition 3.5
Soit A une matrice carrée d’ordre n à coefficients dans K. Soit B la matrice obtenue de
A en effectuant des opérations sur les colonnes Ci (i=1,...,n) de A ; alors :
1. Si Ci ← λCi et λ 6= 0, alors det(B) = λdet(A)
2. Si Ci ← Ci + λCj λ ∈ K et i 6= j alors det(B) = det(A)
3. Si on permute Ci et Cj (i 6= j) alors det(B) = −det(A)
Exercice 3.2
Calculer le déterminant des matrices suivantes
1 5 2 0 1 −1
A = 1 −1 1 B = 4 1 −2
1 2 3 2 3 1
-Méthode 2 :
Soit A une matrice carrée d’ordre n. Si A est inversible alors, quelles que soient les
colonnes X et Y d’ordre n,on a
AX = Y ⇐⇒ X = A−1 Y
1. On calcule les mineurs : mi,j = det(Mi,j ). Mi,j est la matrice obtenue en suppri-
mant la i ème ligne et la j ème colonne.
2 1 −1 0
où (aij ) et (bi ),1 6 i 6 n, 1 6 j 6 p sont des réels et les xj sont les inconnues du
système
Posons
a11 a12 · · · a1p
b1 x1
a
21 a 22 · · · a
2p b
2 x2
A= .. .
.. .
.. .
..
; b = . ; X = .
. .
. . .
an1 an2 · · · anp bn xn
Alors le système (S) s’écrit matricielle ment sous la forme :
AX = b
4.1.2 Exemples
( ! ! !
2x + 3y = −5 2 3 x −5
(1) ⇐⇒ =
−5x + 7y = 8 −5 7 y 8
y + 2z = 4 0 1 2 x 4
(2) 2x + 7y = 8 ⇐⇒ 2 0 7 y = 8
5x + 6y = −12 −12
5 6 0 z
( ! x !
5x − y + 2z = 4 5 −1 2 4
(3) ⇐⇒ y =
2x + 9y − 7z = 8 2 9 −7 8
z
Définition 4.1
On dit que deux systèmes linéaires sont équivalent s’ils ont les même ensemble de solu-
tions.
On effectue des opérations sur les lignes ou les colonnes de A’ pour obtenir par exemple
une matrice triangulaire du type :
c1,1 ... c1,n
C 0 = O ... ...
0 0 cn,n
bn,n
On le resoud du bas vers le haut on trouve xn = puis successivement on détermine
cn,n
la matrice X.