J Jacque

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 51

1

INTRODUCTION GÉNÉRALE

1. PRÉSENTATION DE L'OBJET DE RECHERCHE

La condition de l'enfant dans le monde en raison de son manque de maturité


physique, intellectuelle et émotionnelle qui demande une protection de l'enfant de la rue.
L'enfant surdoué à droit à une protection de l'Etat de manière à favoriser l'éclosion de
toutes ses facultés.

En République démocratique du Congo, la n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant


protection de l'enfant, les enfants de la rue; sont une population particulièrement
vulnérables, exposés à des nombreux risques et dangers pour leurs vies, sur le plan
éducationnel, sociaux et culturels, pour leurs loisirs et épanouissement.

Notamment, nous trouvons les enfants de la rue qui sont auteurs d'utilisation ou
de consommation de la drogue, parmi ces substances auquel ces enfants peuvent être
confronté à plusieurs problèmes, la colle est l'une de plus courante cause qui facilitent
les enfants de la rue d'avoir l'accès et de sa faible coût.

En effet, ces actes sont à la base de la commission des manquements qualifié a


la loi pénal d'infraction, que l'on trouve les enfants de la rue être présumée ou victimes
des actes illicites; tels que le vol, le viol, la mendicité, l'accomplissement des actes
déviant.

Ce pendant la consommation de la colle est souvent utilisé par les enfants de la


rue comme une forme de drogue, car elle provoque des effets hallucinogènes et
euphorisant. Cet état de pratique présente des nombreux risques pour les enfants de la
rue, notamment ; le trouble respiratoire, les lésions cérébrales et des troubles mentaux.

Face à cette réalité, ce phénomène est le plus remarqué en République


démocratique du Congo, qui est Impact a l'égard des enfants de la rue, car ils n'ont
d'abri et ne savent pas où aller, qui nécessite une protection spéciale en leurs faveur
par l'État congolais1.

1
Article 63 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RDC.
2
2. OBJECTIF VISES PAR LA RECHERCHE

L'objectif visés est celui basé sur la protection des enfants de la rue, cas qui sont
exposés à la drogue en conflit avec la loi, étant donné que les membres de la famille
vivant en République démocratique du Congo, dont la majorité sont victimes des actes
illicites posés par les enfants qui passe jours et nuits dans la rue, telle est la raison
pour laquelle, que nous envisageons cette situation, pour que le législateur congolais
puisse inséré les dispositions légales de protection des enfants de la rues, qui pour
établir l'ordre dans la discipline au niveau de l'environnement.

La protection des enfants de la rue fait référence aux mesures prises par l'État
congolais , de protéger les enfants de la rue pour leurs garantire les droits et intérêt, en
particulier les mineurs et les personnes vulnérables, cela peut inclure la nomination
d'un organe créé par l'État, pour représenter les enfants et de trouver leurs mises en
place de protection votre la violations, ou octroie de mesure, de soutien, de visé la
sécurité pour le bien-être des enfants de la rue, afin d'assurer le respect de leurs droits
fondamentaux.

2.1. Sur le plan social

Ce présent travail constitue une pierre apportée à la construction de cette étude


sociologique. Le droit est une arme puissant du faible pour résister aux assauts des
forts. L'intérêt réside dans le fait qu'il peut aider les enfants de la rue à mieux améliorer
leurs droits et obligations. Afin de prendre une notification en société.

2.2. Sur scientifique

Notre souci est aussi celui de permettre aux autres chercheurs du domaine
juridique d'avoir des connaissances efficaces et efficience de capacités d'acquérir les
autres chercheurs qui leurs permettront de prendre en considération les droits de
l'enfant avec toutes les cas d'enfants, ainsi que les autres aspects nouveaux que notre
étude naura peut-être pas développer ou analyser.
3
3. PROBLÉMATIQUE DE LA RECHERCHE

Selon Aimé BANZA ILUNGA, la problématique pour une recherche juridique, est
une étape de travail d'étude qui consiste à construire le problème ou dégager les
constats des problèmes liés au sujet et ensuite formuler des questions y relatives au
regard des théories, principes et concets juridiques en présence2.

Après une longue observation faite par nous dans les milieux ruraux et urbains de
la République démocratique du Congo en général, et particulièrement dans la ville de
Lubumbashi, il se marque une recrudescence de la population congolaise victime des
actes illicites posés par les enfants mineurs d'âge et les moins âgé de14 ans qui se
livrent aux actes déviant, tél que : la consommation de la drogue et de la bièrre, des
trouble d'ordre public, le vol, le viol, les injures public et porte atteinte à l'ordre public, la
population subit plusieurs formes des dégâts causés par les genres des enfants en
cette situation.

La conséquence, qui met leurs vies en danger et qui engendre des problème au
regard des leurs responsables ou leurs titulaires qui n'assume pas leurs responsabilités,
parfois ces actes est de privation de leur droits à l'éducation, dont le taux de
l'analphabétisation est tellement plus élevé en République démocratique du Congo
alors que la constitution du 18 février 2006 dispose dans son article 43 que : << toute
personne a droit à l'éducation scolaire >>3.

En effet, cette préoccupation fait référence a une protection spéciale des enfants
qui sont auteurs de consommation de la drogue, c'est pourquoi face à tout cela, nous
nous sommes posés un tant de questions fondamentales qui auront des réponses
dans notre développement :

 Quelles sont les causes qui est à la base découlant des actes déviant poser par
les enfants qui se livrent à la drogue ?

 De quelle manière, les enfants d'utilisation de la drogue peuvent être protégées ?

2
Aimé BANZA ILUNGA, méthodologie de recherche juridique, Université de Lubumbashi, faculté de Droit,
licence2 LMD, édition 2023. p179.
3
Article 43 de la constitution congolaise du 18 février 2006 telle que modifiée et complété à cès jours.
4
4. HYPOTHÈSES DE RECHERCHE

RONGERE Le concept hypothèse vient du grec << hypotheïs >> qui signifie
( supposition, principe). Le terme hypothèse est définit comme la proposition des
réponses provisoires aux différentes questions que l'on se pose à propos de l'objet de
recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent former
ses réponses4.

L'ignorance de parents d'élèves leurs enfants dans l'éducation et de les assister


dans tous les cas, ou circonstances, les abandons d'enfants, les exclusions des enfants
en famille, les accusations de la sorcellerie de l'enfant, la mort des parents d'enfants et
le laisser aller ; laissé faire des enfants qui se trouvent en libertinage et
L'analphabétisation d'enfants vivant en République Démocratique du Congo.

En revanche, cette situation est relle particulièrement a Lubumbashi, d'où nous


trouvons des nombreuses familles ont abandonnés les enfants dans la rue à cause de
comportements antisociales d'enfants, ou de sa mauvaise conduite, ou pour toutes
autres raisons qui résulte du fait que la majorité d'enfants qui se trouvent dans ces
situations, ne sont pas assister.

Pour protéger les enfants de la rue qui se livrent aux mauvais actes ou
implicitement illicites ; les parents de l'enfant ou tuteurs ou encore toutes personnes
qui exercent de l'autorité parentale sur lui, doivent prendre en compte et en pratique
leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants, car cette catégorie d'enfants n'ont
jamais voulu neutres pour être en vie.

En fin, les autorités Administratives au niveau de toute l'étendue du territoire


national, provincial, régional, local et urbaine, même communautaire, doivent mettre en
place la procédure de poursuites judiciaires au regard des parents irresponsable vis-à-
vis de leurs enfants, en plaçant les enfants victimes dans le quartier spéciale, pour
suivre la procédure d'interpeller leurs civilement responsabilités, afin de les obliger de
prendre leurs charges, de cette mesure ; si l'enfant de la rue n'a pas un parent ou une
autre personne sous sa responsabilité, ce dernier doit être attribuée à un tutaire
légalement, dans le but de lui protège et d'améliorer sa vie.

4
RONGERE, méthodologie de recherche, études scientifiques, p116.
5
5. MÉTHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE
5.1. Méthode
GRAWITZ et PINTOR, la méthode se définit comme un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et les vérifie5

5.1. La méthode sociologique


La méthode sociologique quant à elle, consiste quant à elle à définir
rigoureusement les phénomènes étudiés et à rechercher les causes dans les faits
sociaux antérieurs6.

Le recours à cette méthode, nous a permis de comprendre les phénomènes


sociaux et culturels dans le temps passer et présent pour avoir une connaissance
approfondie sur notre étude.

5.2. Techniques utilisées


La technique est un moyen ou un instrument dont on se sert pour couvrir les
étapes d'opérations des recherches, qui veut dire un moyen servant à récolter les
données dans la recherche, les choix des techniques tiennent compte de particularités
des problèmes et d'autres contraintes des recherches, ces choix sont aussi
commander par une nature de données à rassembler et a étudié :

5.1. Technique documentaire : Elle est la plus adaptée pour étudier des phénomènes,
des évènements historiques, des politiques publiques, des tendances démographique,
elle se concentre sur la collecte et l'analyse de données documentaires pour
documenter et étudier des faits et des informations7.

5.2. Technique d'observation : La technique d'observation est celle qui met l'enquêteur
ou le chercheur face à son informateur, elle est basée sur une observation visuelle sans
passer par intermédiaire, elle consiste à recueillir le comportement au moment où ils
sont produits sans intermédiaire de documents ou des témoignages8.

5
GRAWITZ et PINTO R, méthode de sciences sociales, quatrième édition Dalloz, Paris 2001, p139.
6
Émile Durkheim, principaux ouvrages , le suicide, les règles de la méthode sociologique, 1895, p10.
7
Aimé BANZA ILUNGA , op.cit . p120.
8
Idem.
6
6. APPORTS ET LIMITES DE L’ETUDE

Comme tout travail scientifique, notre travail mérite d'être limité dans le temps et
dans l'espace, mais compte tenu de la diversités de nos recherches juridique, nous
avons préféré limité cette étude uniquement dans l'espace c'est-à-dire notre travail se
borne au et d'autres parts d'autres borne au sein de la République démocratique du
Congo.

1. Dans le temps
La manière de présenter notre thème est vaste, en faisant l'analyse de notre sujet
d'étude, nous nous sommes proposé de considérer la période allant de 2006 à nos
jours pour la simple raison que c'est à partir de cette dernière année que la loi n°09/001
du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo qui avait modifiée et
complété la loi n°87-010 du 01 août 1987 portant code de la famille, constaté en
désuétude pour l' effectivité et de l'applicabilité au regard des enfant et dans les
tribunaux pour enfants.

2. Dans l'espace
Par rapport à la délimitation spécial de notre champ d'étude, nous pensons que
l'espace d'étude dans lequel se limiter en République Démocratique du Congo par
rapport à ce travail est tout étendue de la République Démocratique du Congo.

7. STRUCTURE DU TEXTE

Hormis l'introduction et la conclusion générales, notre étude est subdivisée en


trois chapitres : le chapitre premier sera consacré au cadre conceptuel et théorique, le
chapitre deuxième s'articulera autour de cadre empirique de notre recherche et le
chapitre troisième sera consacré aux résultats de la recherche.
7
CHAPITRE PREMIER. DU CADRE CONCEPTUEL ET THÉORIQUE
Dans ce chapitre, nous examinerons notre étude par le cadre théorique où nous
définissons les concepts de bases de l'étude dans cet ordre d'idée nous allons
appliquer la notion de la protection spéciale de l'enfant en Droit congolais, cas des
enfants de la rue en République Démocratique du Congo.

Section 1. Définition de concepts clés de l'étude

 Protections sociale

 Enfant.

1.1. Protections spécial


La protection sociale est l’œuvre des structures sociales publiques et privées et
est assurée aux enfants en situation difficile au sein même de la communauté. Cette
modalité de protection spéciale est plus importante que la protection judiciaire, car elle
est de nature à favoriser l’objectif de la réinsertion sociale de l’enfant9.

La protection spéciale vise des mesures individuelles, qui concernent chaque


enfant selon sa situation de vie. Il y a, cependant, lieu de préciser que la loi de 2009
prévoit plus d’articles sur la protection judiciaire que sur la protection sociale10.

En cela, le législateur de 2009 a ainsi judiciarisé la protection de l’enfant en


renforçant la protection spéciale de type judiciaire (38 articles sur la protection sociale
ordinaire et spéciale contre 59 articles sur la protection judiciaire) au lieu de
déjudiciariser la protection spéciale en renforçant plus la protection au niveau social et
communautaire11.

La protection spéciale se réalise à travers les mécanismes de tutelle de l'Etat tels


que prévus par la loi, le placement social et autres mécanismes de prise en charge
appropriés. Le placement social s'effectue par l'assistant social en prenant en compte
l'opinion de l'enfant selon son degré de maturité et son âge. L'assistant social fait

9
J. IDZUMBUIR ASSOP et R. KIENGE- KIENGE INTUDI, L‘enrôlement des enfants et leur participation aux
conflits armés. État actuel des dispositions juridiques, Kinshasa. EUA, 2000. p13.
10
KITENGE KITENGE INTUDI, Droit de l'enfant, op.cit.p14.
11
Article 59 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
8
rapport immédiatement au juge pour enfants qui homologue ce placement social. Si
l'enfant intéressé est entre les mains de ses parents ou tuteur, la décision de
placement social est prise par le juge pour enfants sur requête de l'assistant social.

Un arrêté du ministre ayant les affaires sociales dans ses attributions réglemente
le placement social en veillant spécialement à la régularité de son inspection et aux
normes minimales de prise en charge des enfants12.

En effet, au de là de cette étude, la loi portant protection de l'enfant, a defini la


protection de l'enfant congolais à trois niveaux, à savoir : sur le plan : << sociale,
judiciaire et pénale ainsi que la protection spéciale >> en République démocratique du
Congo ;

a) La protection pénale : est une protection de l'enfant avant sa naissance et après sa


naissance, il est connue de tous en Droit, l'enfant conçu est considéré comme vivant
chaque fois qu'il s'agit de ses intérêts.

b) La protection judiciaire : est l'action de protéger ce qui est relatif à la justice et a son
administration, dans le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire par la police judiciaire
dans le but de protéger et de garantir les droits fondamentaux d'un être humain.

c) La protection sociale : est une atitude ou un comportement qui consiste à mettre à


l'abri quelqu'un ou chose contre un danger inhumain ou réel contre les mauvaise
influence de la société.

d) L'enfant surdoué à droit à une protection spéciale de l'Etat de manière à favoriser


l'éclosion de toutes ses facultés. L'enfant a droit à un environnement sain et propice à
son épanouissement intégral; il a notamment droit aux activités sportives, culturelles,
manuelles et récréatives, l'Etat garantit la jouissance de ce droit par l'aménagement, la
promotion et la protection des espaces appropriés13

L'enfant a des devoirs envers ses parents, sa famille, la société, l'Etat, la


communauté internationale, ainsi que vis-à-vis de lui-même14.

Le code judiciaire à son article 84 du titre premier livre III, article 30 dispose les
12
Article 63 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
13
Article 44 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
14
Article 43 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
9
modalités des protections à l'égard d'enfant du fait que ; l'enfant a droit au respect de
sa vie privée, sans préjudice des droits et responsabilités de ses parents ou des
personnes exerçant sur lui l'autorité parentale, la loi sur la protection de l'enfant a
notamment soustrait l'enfant de la même juridiction que les adultes pour le soumettre
à la compétence du tribunal pour enfants15.

Les règles générales du code de la famille à son article 298, dans cette
disposition énumére les régimes de protection des personnes handicapées, des
infirmes et des prodigues lorsque les facultés mentales d'un mineur émancipé
conformément à l'article 289 qui dispose que : le mineur ayant atteint l'âge de 15 ans
accomplis peut, dans son intérêt supérieur être émancipé par le tribunal pour enfants,
sur requête présenté par ses père et mère ou, à leur défaut, par le tuteur, dans cette
dernière hypothèse, le conseil de famille est entendu >>.

La présente loi, sont durablement altérées par une maladie, une infirmité ou un
affaiblissement dû à l'âge, il est pour vu à ses intérêts par l'un des régimes de
protection prévu au présent au les même régimes de protection sont applicable à
l'altération durable des facultés corporelles, si elle est susceptible d'empêcher
l'expression de la volonté et même mentale constaté par le juge pour enfants16.

Selon KITENGE KITENGE INTUDI, La mise en œuvre des droits de l’enfant


nécessite un ensemble d’acteurs qualifiés dans le domaine de la protection de l’enfant.
Il s’agit, notamment, des travailleurs sociaux spécialisés et des juges des enfants. La
loi congolaise de protection de l’enfant exige que le juge des enfants soit un magistrat
de carrière pécialisé dans le domaine de l’enfance17.

Mais il s’avère que l’insuffisance de la formation au regard de la spécificité de


l’enfant, de ses droits et de la justice particulière qu’il convient de lui assurer reste un
véritable défi pour la mise en œuvre de cette loi.

Les séminaires de formation de quelques jours donnés aux magistrats n’arrivent


pas à répondre à cette exigence de formation spécialisée des acteurs intervenant dans

15
Article 30 du code judiciaire. livre III, du titre premier.op.cit. p105 sur 133.
16
Articles 298, 289, code de la famille, op. cit. pp73-74.
17
Article 88 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant.
10
le domaine des droits de l’enfant. Par ailleurs, la recherche de gains facile par les
magistrats fait que très peu de magistrats manifestent de l’intérêt à œuvrer au sein des
tribunaux pour enfants et à être des véritables acteurs de la protection des droits de
l’enfant.

En définitive, la récupération par l’État de l’initiative privée qui fut à la base de


l’adoption de la loi de protection de l’enfant n’a pas eu comme conséquence
l’engagement effectif du gouvernement dans les actions postérieures pour la mise en
œuvre des droits de l’enfant.

L’installation des tribunaux pour enfants est réalisée sous perfusion des
organismes et partenaires internationaux de protection des droits de l’enfant. Les
agents affectés par l’État ne reçoivent pas de frais de fonctionnement et ont des
salaires misérables ; ce qui amène les organismes internationaux à suppléer
moyennant l’allocation des primes à ces agents.

Lorsque ces primes cessent être accordées, ces agents développent des
mécanismes de résilience pour obtenir des moyens nécessaires à leur subsistance.
Tout cela disqualifie l’État et sa justice comme acteur de protection effective des droits
de l’enfant, mais l’engagement des organismes non gouvernementaux ne manque non
plus d’ambigüité18.

Par ailleurs, comme partout dans le monde, en Droit congolais, la famille subit
des pressions et des mutations socioculturelles. De nos jours, la stabilité de la famille
congolaise est menacée par des situations qui compromettent gravement son
épanouissement. Les tensions sociopolitiques se répercutent de manière insidieuse
sur la cellule familiale.

La famille est influencée par la civilisation contemporaine, marquée par


l’utilitarisme, l’individualisme et la cupidité ; la gratuité qui fait que l’essence de l’amour

18
KiENGE KIENG NTUDI, illustration dans son rapport au Comité de droit de l’enfant de l’ONU de janvier
2017, la ministre congolaise des droits humainsindiquait que 18 tribunaux pour enfants, dotés de 63
juges, et 21 comités de médiation sont installés sur toute l’étendue du pays. Pourtant, la RDC compte 26
provinces plus grandes que certains États. Cinq de ces tribunaux, quatre de ces comités de médiation
ainsi que le plus grand nombre des magistrats sont concentrés dans la seule ville de Kinshasa. Et la loi
de protection de l’enfant prévoit l’installation d’au moins un tribunal pour enfants dans chaque ville et
dans chaque territoires, op.cit.p391.
11
s’effrite au bénéfice du profit. Les valeurs familiales traditionnelles telles que le
dialogue, la solidarité, la générosité, etc., sont remises en cause.

Des situations sexuelles autrefois marginales voudraient se voir reconnues,


authentifiées et légalisées. La crise de l’éducation affecte un bon nombre de familles,
d’où l’affaiblissement de l’autorité parentale, débouchant sur l’irresponsabilité vis-à-vis
des enfants à la merci de la rue.

Aujourd’hui, la famille congolaise se présente sous de multiples formes : nous


avons ainsi plusieurs types de familles à savoir : la famille nucléaire, élargie,
recomposée, monoparentale et polygamique. Cette famille est chapeautée par le chef
qui n’est pas nécessairement le père ou le mari19.

1.2. Enfant
Selon la constitution Congolaise du 18 février 2006 telle que modifiée et
compléter à ces jours, prévoit à son article 41 alinéa premier que: un enfant est toute
personne mineure protégée par la loi, l'enfant congolais est toute personne sans
distinction de sexe, qui n'a pas encore atteint l'âge de 18 ans révolus20.

Aux termes de la présente loi, on entend par père ou mère la personne liée par un
lien de paternité ou de maternité à l'individu désigné par les termes fils, fille ou enfant.
On entend par fils, fille ou enfant la personne liée par un lien de filiation au père ou à la
mère. Considérés dans leur rapport entre eux, ces fils, fille ou enfant sont appelés frère
ou sœur21.

L'enfant dont l'un des parents-le père ou la mère- est congolais ; tout individu
appartenant aux groupes ethniques et nationalités dont les personnes et le territoire
constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la République Démocratique
du Congo22.

19
Aimé BANZA ILUNGA, Revue Africaine des Réflexions Juridiques et Politiques African Journal of Law
and Political Reflexions ISSN : 2958-1567, p23.
20
Article 41 de la constitution congolaise du 18 février 2006 telle que modifiée et complété à cès jours à
son alinéa premier.
21
Article 699 de la lOI N° 87.010 du 1er août 1987 portant code de la famille.
22
Loi N° 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise, livre Premier de la nationalité,
Ed. Kinshasa 17 novembre 2004.
12
Au sens de la présente loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de
l'enfant, prévoit qu' il faut entendre par : enfant : toute personne âgée de moins de dix-
huit ans dont il jouit de tous ses droits, tous les enfants sont égaux devant la loi et ont
droit à une égale protection23.

SECTION 2 ÉTAT DE LA QUESTION.

Au regard de notre sujet basé sur la protection spéciale de l'enfant de la rue en


Droit congolais, KIENGE KIENGE NTUDI, KATAMEA NDANDI VALENTIN, et Aimé BANZA
ILUNGA, nous sommes d'accord avec leurs idées d'intérêt supérieur de l'enfant en
matière de la protection spéciale de l'enfant en Droit congolais, donc voici leurs points
de vues :

KIENGE KIENGE NTUDI, son point de vue sur la protection spéciale résulte par ; «
l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d'une
protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d'une protection juridique
appropriée, avant comme après la naissance»24

On y souligne plus particulièrement « la responsabilité fondamentale qui incombe


à la famille pour ce qui est des soins et de la protection ». On réaffirme enfin « la
nécessité d’une protection juridique et non juridique de l’enfant avant et après la
naissance, l’importance du respect des valeurs culturelles de la communauté de
l’enfant, et le rôle vital de la coopération international pour faire des droits de l’enfant
une réalité »25.

Contrairement à la protection générale, qui vise l’ensemble de la population


infantile sans distinction, la protection spéciale couvre des mesures à caractère
individuel destinées aux enfants dont la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation
sont mises en danger du fait soit de certains handicaps physiques, soit du contexte
familial ou social de vie.

Aussi sont-ils généralement appelés des enfants en danger ou en situation

23
Article 4 du Journal Officiel - Numéro spécial - 25 mai 2009.
24
KIENGE KIENGE NTUDI, FACULTE DE DROIT, 204 KINSHASA XI, DEPARTEMENT DE DROIT PENAL ET DE
CRIMINOLOGIE, DROIT DE LA PROTECTION DE L’ENFANT, Notes de cours à l’intention des étudiants, de troisième
graduat - Option Droit privé et judiciaire, Année académique 2018-2019, op.cit, p76.
25
Convention relative aux droits de l’enfant, résumé officieux des principales dispositions, préambul
13
difficile ou encore des enfants nécessitant des mesures spéciales de protection. On
pourrait ranger dans cette catégorie les enfants privés temporairement ou
définitivement de leur famille comme les orphelins sans famille, les enfants
abandonnés ou vivant séparés de leurs familles soit dans la rue, soit au marché et
appelés schegués ou phaseurs; les enfants réfugiés ou déplacés de guerre; les enfants
souffrant d’handicaps physiques ou mentaux, ou drépanocytaires ;

Les enfants soldats ayant participé précocement aux conflits armés devant être
démobilisés et sortis des forces et groupes armés ; les enfants expulsés de la famille
pour sorcellerie (dits enfants sorciers), les enfants se livrant habituellement à la
prostitution ou abusés sexuellement; les enfants accusés ou reconnus en conflit avec
la loi pour avoir commis un manquement qualifié d’infraction à la loi pénale26.

KATAMEA NDANDI VALENTIN, en principe, les mineurs sont soumis au régime


de protection le plus complet ; celui de la représentation, c’est là pour eux, le régime de
droit commun, mais certains mineurs, les mineurs émancipés, bénéficient du système
plus souple l’assistance.

La protection de la personne de l’enfant est assurée par l’autorité parentale aussi


longtemps que subsiste cette autorité. C’est à défaut des père et mère que la
protection de l’enfant est assurée par la tutelle. Quant aux biens du mineur, l’autorité
parentale confère à celui qui l’exerce, la charge de les administrer27.

L’autorité parentale a beaucoup évolué. La patria potestas » romaine avait, en


effet, une portée très vaste. Elle exprimait la souveraineté domestique du « pater » sur
toute une famille patriarcale, et, cette souveraineté domestique était forte par son
contenu et par sa durée.

La « patria potestas » était perpétuelle. Ce n’était pas exactement un droit du père


sur ses enfants mais un pouvoir du plus ancien ascendant sur toute sa descendance.
Les majeurs étaient soumis à l’autorité du « pater » aussi bien que les mineurs et la
puissance paternelle s’exerçait sur tous les descendants fussent-ils à leur tour mariés

26
Voir à ce sujet J. IDZUMBUIR ASSOP et R. KIENGE- KIENGE INTUDI, L‘enrôlement des enfants et leur
participation aux conflits armés. État actuel des dispositions juridiques, Kinshasa. EUA, 2000.op.cit.p13.
27
KATAMEA NDANDI VALENTIN, Cours de Droit de la famille, université de Lubumbashi, faculté de Droit,
licence2, édition 2023.p53.
14
et eussent-ils eux-mêmes des enfants.

Quant à son contenu, seul le « pater » avait une véritable personnalité juridique et
des biens, les fils de famille n’ayant pas de patrimoine et ne pouvant acquérir que pour
le compte du chef de famille. Le père avait sur ses enfants le droit que le propriétaire a
sur les choses qui lui appartiennent. Mais la réaction contre l’omnipotence du père fut
extrêmement vive.

Peu à peu, cette autorité va aller en s’amenuisant. Dans le code Napoléon, le


législateur parlait de la puissance paternelle, mais cette conception va évoluer dans le
de la protection de l’enfant.

A l’heure actuelle, le législateur souhaite surtout l’alliance du père et de la mère


pour pouvoir donner à leurs enfants une éducation et une instruction suffisante pour
aborder les difficultés de la vie. Aussi, le code civil congolais faisait-il allusion à
l’autorité paternelle plutôt qu’à la puissance paternelle. Celle-ci dure jusqu’à la majorité
ou l’émancipation de l’enfant28.

Aimé BANZA ILUNGA, Le chef de famille ou de la communauté c’est le titulaire


de l’autorité domestique. Il peut donc être : Le père ou père juridique qui exerce sur
l’enfant l’autorité parentale ; La mère seulement en cas du décès du père, ou
simplement en cas de famille monoparentale, laquelle famille prend de plus en plus de
l’ampleur en RD Congo avec le phénomène de filles mères ; L’oncle, les grands-parents
ou tout autre membre de famille qui exerce sur l’enfant.

L'autorité tutélaire, Cependant, il convient de signaler que, selon le système


d'organisation desvstructures familiales traditionnelles congolaises, il n'est pas
concevable de parler de l'ouverture de la tutelle d'un mineur.

Celle-ci n'a pas de raison d'être dans les coutumes du fait que l'autoritébpaternelle
ne disparaît jamais. La tradition en la matière prévoit qu'à la mort d'un père, ou lorsque
sensce dernier manifeste une indisponibilité dans la prise en charge de son enfant, son
descendant.

Ainsi, dans l'immédiat dans la parenté lui succède tout naturellement dans ses

28
Article 239 du code civil congolais.
15
droits et devoirs. La majorité de la population congolaise partage cette tradition et
continue à fonctionner en se référant à des registres de légitimité propres et
endogènes, Il s'ensuit que, sur le terrain, les mœurs priment sur le droit.

Très peu de demandes d'ouverture de tutelles sont adressées au tribunal. Il faut


envisager une contestation sur la personne prédisposée tuteur, l'existence d'un
patrimoine très important échecs au mineur ou enfin, dans le cas où celui qui doit
accéder à la fonction de tuteur est trop jeune pourn remplir pareille charge, pour que
cette désignation intervienne par voie judiciaire.

Sinon, près de 90% des tutelles qui s'organisent à travers le pays échappent au
circuit judiciaire, faisant ainsi de la tutelle coutumière « le principe » et celle judiciaire «
l'exception ». Mais, la loi prévoit elle- même les cas qui peuvent donner lieu à l'ouverture
de la tutelle familiale ou ordinaire.

Les parents célibataires (grand-frère par exemple) ou tout autre membre de


famille célibataire qui vit avec des enfants et aliénés mentaux sous son autorité
domestique (petits frères ou sœurs, neveux ainsi de suite) le parent adoptif qui exerce
sur l’enfant l’autorité parentale.

Le Conseil d'Etat dans son arrêt du 6 juin 1986, répondra en affirmant que les
actes territoriaux sont subordonnés au respect du principe général en vertu duquel " la
nation assure à la famille les conditions nécessaires à son développement et garantit
notamment à l'enfant et à la mère, la sécurité matérielle " d'une part et au respect du
principe de non rétroactivité des actes, d'autre part 133129. Et pour ce dernier n
nonobstant le caractère matériellement législatif de la délibération litigieuse.

Il s'agit là de principes de valeur législative qui s'imposent donc à l'organe


territorial Ceci explique que le contrôle de la légalité " est souvent mal ressenti par les
autorités territoriales.

Certaines de ses manifestations perçues comme des atteintes à l'autonomie


interne, conduisent même parfois à dénoncer une sorte de jacobinisme juridictionnel
"(1333). On comprend qu'alors, l'irrespect de la spécialité des T.O.M. par le législateur

29
.M. AZIBERT & M. DE BOIDEFFRE Chronique générale de jurisprudence administrative française,
A.J.D.A. 1986, p. 423.
16
30
soit aussi mal ressenti .

En résumé ces auteurs ont annoncé le problème de la Protection sociale et


pénal de l'enfant en Droit congolais, nous admettons leurs avis car leurs idées visent à
contribuer au mode de protection sociale de l'enfant, à la différence que notre étude
est celle liée à la protection spéciale de l'enfant en Droit congolais.

SECTION 3. THEORIES EXPLICATIVE DE LA RECHERCHE

La protection spéciale de type social est l’œuvre des structures sociales


publiques et privées et est assurée aux enfants en situation difficile au sein même de la
communauté. Cette modalité de protection spéciale est plus importante que la
protection judiciaire, car elle est de nature à favoriser l’objectif de la réinsertion sociale
de l’enfant.

La protection spéciale de type judiciaire, tandis que la protection judiciaire est


assurée dans le cadre judiciaire, soit par une juridiction spécialisée pour la jeunesse
(tribunal pour enfants), soit par un juge ordinaire au sein d’une juridiction répressive9,
appelé juge des enfants. Cependant, s’agissant de la protection des jeunes dits
délinquants, ou accusés d’être en conflit avec la loi, il y a lieu d’observer que le concept
de protection paraît ambigu.

La protection spéciale vise des mesures individuelles, qui concernent chaque


enfant selon sa situation de vie. Il y a, cependant, lieu de préciser que la loi de 2009
prévoit plus d’articles sur la protection judiciaire que sur la protection sociale.

En cela, le législateur de 2009 a ainsi judiciarisé la protection de l’enfant en


renforçant la protection spéciale de type judiciaire (38 articles sur la protection sociale
ordinaire et spéciale contre 59 articles sur la protection judiciaire) au lieu de
déjudiciariser la protection spéciale en renforçant plus la protection au niveau social et
communautaire.31

La déjuridiciation est « l’opération qui consiste à soustraire aux autorités

30
Aimé BANZA ILUNGA, article réalité sociale, op.cit.p39.
31
Articles 38 contre l'article 59 de la protection sociale de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de
l'enfant en RD-Congo.
17
judiciaires normalement compétentes le règlement d’un litige né d’une infraction pénale
». Dans la justice pénale, le règlement extrajudiciaire d’une affaire, poursuit le même
auteur, « peut être effectué par des procédés divers : admonestation policière,
médiation, transaction.

Ainsi que, ce qui est essentiel, c’est la mise hors circuit de la justice pénale et,
dans certains cas, de la police elle-même (règlement par un service social) »32.

En de termes plus simples, il s’agit d’éviter qu’une affaire concernant un enfant


accusé d’être en conflit avec la loi, soit traitée nécessairement par la voie judiciaire, en
raison du fait que l’intervention judiciaire cause souvent du tort à l’enfant concerné.
L’objectif de la déjudiciarisation dans la justice pour mineurs constitue une priorité
dans l’ensemble des règles minima des nations unies concernant l’administration de la
justice pour mineurs33.

Mais sa réalisation dans la loi congolaise de protection de l’enfant,


particulièrement en ce qui concerne la protection judiciaire des enfants en conflit avec
la loi est encore trop faible. Elle se réalise pour l’instant uniquement au moyen de la
médiation.

Il y a lieu d’encourager les acteurs de la protection judiciaire de l’enfant à


mobiliser la médiation, entant que mesure extrajudiciaire de protection de l’enfant
prévue dans la loi de 2009, pour rendre l’objectif de la déjudiciarisation effectif dans la
justice pour enfants en République Démocratique du Congo. Car, on a constaté que les
tribunaux pour enfants envoient peu de dossiers au comité de médiation.

La Convention relative aux droits de l’enfant est un document qui a transformé la


situation juridique de l’enfant : d’objet de protection, il est devenu sujet ou titulaire des
droits.

Dans le préambule de la Convention, on réaffirme le fait que les enfants ont


besoin d’une protection et une assistance particulières en raison de leur vulnérabilité :
« l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin

32
R. GASSIN, Précis de criminologie, 2e éd., Dalloz, Paris, 1990, p. 636.
11 Ibidem, op.cit.p764.
33
R. GASSIN, Précis de criminologie, 2e éd., Dalloz, Paris, 1990, p. 636.
18
d'une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d'une protection juridique
appropriée, avant comme après la naissance»34.

On y souligne plus particulièrement « la responsabilité fondamentale qui incombe


à la famille pour ce qui est des soins et de la protection ».

On réaffirme enfin « la nécessité d’une protection juridique et non juridique de


l’enfant avant et après la naissance, l’importance du respect des valeurs culturelles de
la communauté de l’enfant, et le rôle vital de la coopération international pour faire des
droits de l’enfant une réalité »35.

Section 4. Question de recherche et démarche à suivre


4.1. Question de recherche
Dans cette étude fondé sur la protection spéciale de l'enfant de la rue qui se
livrent aux activités de la drogue, en République Démocratique du Congo et plus
particulièrement dans la province du Haut-Katanga au restaurant, nous cherchons à
comprendre notre préoccupation au regard de

Après une longue observation faite par nous dans les milieux ruraux et urbains
de la République démocratique du Congo en général, et particulièrement dans la ville de
Lubumbashi, il se marque une recrudescence de la population congolaise victime des
actes illicites posés par les enfants mineurs d'âge et les moins âgé de14 ans qui se
livrent aux actes déviant, tél que : la consommation de la drogue et de la bière, des
trouble d'ordre public, le vol, le viol, les injures public et porte atteinte à l'ordre public, la
population subit plusieurs formes des dégâts causés par les genres des enfants en
cette situation.

L'ignorance de parents d'élèves leurs enfants dans l'éducation et de les assister


dans tous les cas, ou circonstances, les abandons d'enfants, les exclusions des enfants
en famille, les accusations de la sorcellerie de l'enfant, la mort des parents d'enfants et
le laisser aller ; laissé faire des enfants qui se trouvent en libertinage et
L'analphabétisation d'enfants vivant en République Démocratique du Congo.

34
Convention relative aux droits de l’enfant, résumé officieux des principales dispositions, préambule.
35
Idem.
19
En revanche, cette situation est relle particulièrement a Lubumbashi, d'où nous
trouvons des nombreuses familles ont abandonnés les enfants dans la rue à cause de
comportements antisociales d'enfants, ou de sa mauvaise conduite, ou pour toutes
autres raisons qui résulte du fait que la majorité d'enfants qui se trouvent dans ces
situations, ne sont pas assister.

Pour protéger les enfants de la rue qui se livrent aux mauvais actes ou
implicitement illicites ; les parents de l'enfant ou tuteurs ou encore toutes personnes
qui exercent de l'autorité parentale sur lui, doivent prendre en compte et en pratique
leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants, car cette catégorie d'enfants n'ont
jamais voulu neutres pour être en vie.

La conséquence, qui met leurs vies en danger et qui engendre des problème au
regard des leurs responsables ou leurs titulaires qui n'assume pas leurs responsabilités,
parfois ces actes est de privation de leur droits à l'éducation, dont le taux de
l'analphabétisation est tellement plus élevé en République démocratique du Congo
alors que la constitution du 18 février 2006 dispose dans son article 43 que : << toute
personne a droit à l'éducation scolaire >>.

En fin, les autorités Administratives au niveau de toute l'étendue du territoire


national, provincial, régional, local et urbaine, même communautaire, doivent mettre en
place la procédure de poursuites judiciaires au regard des parents irresponsable vis-à-
vis de leurs enfants, en plaçant les enfants victimes dans le quartier spéciale, pour
suivre la procédure d'interpeller leurs civilement responsabilités, afin de les obliger de
prendre leurs charges, de cette mesure ; si l'enfant de la rue n'a pas un parent ou une
autre personne sous sa responsabilité, ce dernier doit être attribuée à un tutaire
légalement, dans le but de lui protège et d'améliorer sa vie.
20
4.2. Démarche à suivre

Pour récolter les données nécessaires à notre étude, a travers les informations
et des échanges aux prés des autorités judiciaires et les praticiens du droit de l'enfant,
et universitaire. Nous avons effectué nos recherches sur les terrains dans la commune
annexe et a la commune de la Kenya précisément au tribunal pour enfants de
Lubumbashi.

Également, nous avons visité la bibliothèque de l'université de Lubumbashi, de la


faculté de Droit, dont nous avons y a consulter quelques ouvrages qui obtiennent les
informations relatives à notre étude qui nous a permis de comprendre certaines
situations et crise liée à notre étude en difficulté total des enfants de la rue.

En effet, nous avons été avec les enfants en conflit avec la loi, et échangea avec
eux dans le but de le posé quelques questions en rapport avec leurs manières de vivre,
afin que cela nous permet de comprendre le phénomène éradiquer dans la ville de
Lubumbashi et partout ailleurs des enfants de la rue.

Nous avons échangé avec ou posé des questions avec Monsieur le professeur
NFUMU NGOY KADIAMBILA Daniel , notre maître spécialiste en Droit de l'enfant, leurs
explications nous a été bénéfique à notre étude, car il nous a donné l'éclaircissement
dans notre étude.

Nous avons était au tribunal pour enfants de Lubumbashi, où nous avons trouvé
reçu plus d'explications au pré du juge pour enfants MADAME SYLVIE MBUYI en
rapport avec les cas des enfants de la rue et en conflit avec la loi, informatique est que
il y a des enfants qui sont abandonnés et les autres qui sont exclus des leurs familles
par rapport au dégât qu'ils créé des dommages en leurs familles.

Pour terminer notre recherche juridique, nous avons visité la prison centrale de
KASAPA, le Quartier spéciale, où nous trouvons toutes les catégories d'enfants qui sont
mise en Pavilion et garder par la police nationale congolaise, pour toutes leurs mise en
garde et d'éviter le nombreux risques d'enfants en situation difficile et ceux de la rue
car ce phénomène est devenu plus vieux dans la ville de Lubumbashi.
21
CHAPITRE DEUXIÈME. CADRE EMPIRIQUE

Dans ce chapitre nous allons présentons le champ d'étude, nous décrivons la


méthode et technique de production, ainsi que les traitements des données avec les
difficultés rencontrées.

Section.1. Description du champ de l'étude


2.1. Présentation du tribunal pour enfants de Lubumbashi
2.1.1. Situation géographique
Le tribunal pour enfants de Lubumbashi est une juridiction spéciale, située au
n°4 de l'avenue circulaire coin basilique dans la commune de la Kenya dans la ville de
Lubumbashi au niveau de la province du haut-Katanga en Republique démocratique du
congo.

2.1.2. Situation juridique

Par l'importance de la justice au sein de la société congolaise, le tribunal pour


enfants de Lubumbashi est une juridiction spéciale, institué par la loi n° 09/001/ du 10
janvier 2009 portant protection de l'enfant en général en République démocratique du
congo.

Pour le moment, le tribunal pour enfants de Lubumbashi, au premier degré, le


juge naturel pour enfants siège toujours unique, ainsi au second degré les juges siègent
à trois, cette juridiction à deux chambres ; dont nous avons : la chambre de première
instance où siègen un juge unique et la chambre d'appel où les juges siègent toujours à
trois tel que souligné ci-haut36.

2.1.3. Historique du tribunal pour enfants de Lubumbashi


Les tribunaux pour enfants, ont était organisées et institués par la loi n° 09/001
du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en République Democratique du
Congo, en son article 84 dispose : << qu'il est crée dans chaque territoire et dans
chaque ville une juridiction spécialisée dénommé tribunal pour enfant, conformément à
l'article 145 alinéa 5 de la constitution congolaise.

36
Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009, portant protection de l'enfant, article 145 alinéa 5.op.cit.p35.
22
Le tribunal pour enfants de Lubumbashi, a commencé à fonctionner
effectivement le 24 avril 2011, dont le siège ordinaire de son ressort est situé dans la
ville de Lubumbashi, installé dans la commune de la Kenya, qui sont fixés par le décret
du premier ministre et dans le cas pratique, le décret n° 11/01 du 05 janvier 2011 qui a
fixé les sièges ordinaires et ressorts des tribunaux pour enfants même celui de
Lubumbashi.

Toute l'étendue de la République démocratique du Congo, les tribunaux pour


enfants ont réellement existés en phase d'expérimentation au nombre de sept
tribunaux, dont nous avons aussi le tribunal pour enfants de Lubumbashi en date du 21
avril 2011, mais ils n'ont pas couvert toute l'étendue de la république, qui compte 26
provinces.

Le tribunal pour enfants de Lubumbashi est une juridiction spécialisée dans ses
compétences qui lui est reconnues, est considéré au même titre que les juridictions de
Droit commun telles que ; les tribunaux de commerce, de travail mais supérieur aux
tribunaux de paix, ils connaissent plusieurs matières dont nous avons les matières de
l'enfant en conflit avec la loi et en matière civile et d'autre part en matière de famille.

2.1.4. Organisation du tribunal pour enfants

L'organisation et la compétence du tribunal pour enfants de Lubumbashi, sont


fixées par la loi organique n°13/011-B du 11 avril 2013, portant organisation et
fonctionnement de l'ordre judiciaire, en particulier le tribunal pour enfants par la loi n°
09/001 du janvier 2009, portant protection de l'enfant37.

Le tribunal pour enfants de Lubumbashi, est compétent de connaître ; toutes les


matières civiles, liées aux différentes situations d'enfance en conflit avec la loi et même
en matières pénale, dans la qualification des infractions, << manquement >> où l'enfant
peut être interpellé par la justice.

Tous les juges qui siègent au tribunaux de paix, par rapport à la défense et la
promotion de l'intérêt supérieur de l'enfant, ainsi que les juges naturel pour enfants
sont spécialisées en matière d'enfance et de manifester cet intérêt dans le domaine de
l'enfance en rapport avec les mesures prises pour protéger les enfants en conflit avec

37
Loi n°13/011-B du 11 avril 2013, portant organisation et fonctionnement de l'ordre judiciaire,
23
la loi.

2.1.6. Organisation administrative du tribunal pour enfants

La juridiction tribunal pour enfants de Lubumbashi, dans sa structure


administrative, nous avons les acteurs attachés avec leurs missions dans
l'administration de la justice pour enfants ,tels que; le juge président du tribunal pour
enfants de Lubumbashi, l'officier du ministère public, les greffiers et les assistants
sociaux ainsi que les auxiliaires de justice: les avocats et les défenseurs judiciaires.

Le décret du Premier ministre, délibéré en conseil des ministres, fixe


l'organisation et le fonctionnement de l’établissement de garde et d'éducation d'enfants
par l'Etat.

2.6.7. Siège et ressor


Les tribunaux pour enfants sont fixés par le décret du premier ministre et dans le
cas pratique, le décret n° 11/01 du 05 janvier 2011. qui a fixé les sièges ordinaires et
ressorts des tribunaux pour enfants38.

2. Siège secondaire

Les sièges ordinaires du tribunal pour enfants peuvent être créés un ou plusieurs
sièges secondaire par arrêté du ministre ayant la justice dans ses attributions, il existe
déjà, à ces propos un ministère qui était pris au même moment que le décret qui crée le
siège ordinaire.

Le tribunal pour enfants de Lubumbashi comprend deux sièges dont; le siège


secondaire à compétence personnelle, matériel et le siège ordinaire à compétence
territoriale limitée.

3. Composition du siège

Elle varie selon qu'il s'agit du premier degré ou du degré d'appel, la chambre de
première instance siège à juge unique alors que celle d'appel siège à trois juges, a
l'exclusion de celui qui a connu l'affaire au premier degré, dans tous les cas, le tribunal
siège avec le concours du ministère public et l'assistance d'un greffier

38
Décret n° 11/01 du 05 janvier 2011.
24
Conformément à l'article 85 de la loi portant protection de l'enfant, un arrêté du
ministre ayant la Justice dans ses attributions peut regrouper deux ou plusieurs
ressorts des tribunaux pour enfants en un seul pour les mesures de garde, d'éducation
et de préservation prévues par la présente loi.

Il peut être créé dans le ressort d'un tribunal pour enfants un ou plusieurs sièges
secondaires dont les ressorts sont fixés par arrêté du ministre ayant la justice dans ses
attributions.

2.1.8. Compétence du tribunal pour enfants


1°) Compétence personnelle

Le tribunal pour enfants est compétent à l'égard des personnes ayant moins de
dix-huit ans, sans distinction de sexe, le tribunal pour enfants de Lubumbashi, connaît
plusieurs matières ; évidemment en matière civile et en matière pénale.

En matière d'enfants en conflit avec la loi ; le tribunal pour enfants de Lubumbashi


traite tout les cas des enfants en conflit avec la loi âgé de moins de dix-huit ans, celà
veut dire que ; c'est sont des enfants âgés de 14 ans à 18 ans non accomplis.

Lorsque les mêmes faits sont commis par un mineur et un adulte, le juge dis joint
les poursuites afin que l'adulte soit jugé par un tribunal ordinaire, l'âge à considérer est
celui du moment de la commission de fait, les enfants, tels que la loi les définies, sont
classés en deux catégories, à savoir : ceux ayant moin de 14 ans et ceux dont l'âge
varie de 14 ans moin de 18 ans.

Pour la première catégorie, le juge applique l'article 96 de la loi portant protection


de l'enfant qui dispose que << lors que l'enfant déféré devant le juge a moins de 14 ans,
celui-ci le relaxe comme ayant agis sans discernement, sans préjudice de la réparation
du dommage causé à la victime >>.

En ce qui concerne les enfants dont l'âge va de 1ans à moins de 18 ans, le juge
prend dans sa décision l'un des mesures prévues à l'article 113 de la loi sus visée.

Il s'agit notamment de: reprimender l'enfant et le rendre à ses parents aux


personnes qui exerçaient sur lui l'autorité parentale leur enjoignant de mieux le
survenir;le confier à un couple de bonne moralité ou à une institution privée agréé à
25
caractère social pour une période dépassant pas sa dix-huitième année d'âge39.

Le remettre dans une institution publique à caractère social pour une période ne
dépassant pas huitième année d'âge : et dans tous les cas, les parents sont ou tuteurs
sont civilement responsables du préjudice causé par l'enfant.

2°) Compétence matériel

Le tribunal pour enfants est seul compétent pour connaître des matières dans
lesquelles se trouve impliquées l'enfant en conflit avec la loi. La même loi prévoit que
<< le tribunal pour enfants seul compétent pour connaître des matières dans lesquelles
se trouvent impliqué l'enfant en conflit avec la loi.

Il ressort de l'analyse de cette disposition que peut importe la gravité des faits
commis par l'enfant ou le taux de la peine que la loi prévoit pour ces faits, le tribunal
pour enfants reste Compétent pour autant qu'il s'agisse d'un enfant, en d'autres termes,
un enfant peut avoir commis un meurtre, un vol ou un viol compagnés par les
circonstances aggravantes, il ne répondra de ces faits que devant le tribunal pour
enfants.

3°) Compétence territoriale

Conformément à la loi portant protection de l'enfant en son article 101, elle nous
détermine les compétences, sur le plan territoriale, plusieurs tribunaux pour enfants
sont concurremment Compétent pour connaître des manquements qualifiés
d'infraction à la loi pénale qui se serait commis par l'enfant, il s'agit : du tribunal de la
résidence actuelle de ses parents ou son tuteur celui du lieu où l'enfant réside s'il a
commis des manquements est civilement responsables .

La juridiction du lieu où l'enfant a été trouvé, après la matière se rapportant à


l'identité de l'enfant, par: la capacité, la filiation, l'adoption, la parenté, telle que définie
par la loi, commissions des faits sous celui du lieu où l'enfant a été placé en famille
d'accueil, institution privée ou publique, l'établissement de la garde d'enfant.

C'est le tribunal du lieu de la résidence ou domicile du défendeur qui est


compétent mais cela pose problème dès lors que par exemple le débiteur d'une

39
Article 113 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant.
26
pension alimentaire se trouvera à Kisangani, alors que la créance ( enfants se trouvent
à Lubumbashi nous avons estimé pour notre part qu'il était important que le législateur
pense sur cette question afin que la vie de l'enfant soit à une bonne condition de vie.

4°) Compétence personnelle

Le tribunal pour enfants est seul compétent pour connaître des matières dans
lesquelles se trouve impliquer l'enfant en conflit avec la loi, il connaît également des
matières se rapportant à l'identité, la capacité, la filiation, l'adoption et la parenté telles
que prévues par la loi, le tribunal pour enfants de Lubumbashi, connaît plusieurs
matières ; évidemment en matière civile et en matière pénale.

Le tribunal pour enfants de Lubumbashi est constituée de deux chambres ; la


chambre de grande instance et la chambre d'appel, le tribunal pour enfants de
Lubumbashi comprend :

 Le greffier divisionnaire

 Le greffe d'enfants en conflit avec la loi

 Le greffe civile

 Le greffe d'exécution

 Le corps des assistants sociaux.

Le greffier du tribunal pour enfants de Lubumbashi, a prêtent les dossiers, fait


une lecture de l'extrait de rôle étant mention où est inscrite les noms des parties et la
cause principale, assiste le juge, actée les déclarations de toute les parties, certifient
les décisions cas du greffier divisionnaire, signifie toutes les parties avec les décisions
définitives, notifient les différents dossiers40.

40
Article 48 de Dispositions générales du titre , tribunal pour enfants live III, du code judiciaire en son aminea 9 éme
de la loi portant protection de l'enfant en République Démocratique du Congo.
27
Section 2. Justification des méthodes et techniques de collecte et
analyse des données

2.2 . justification des méthodes

2.2.3. Méthode de recherche


Selon GRAWITZ et PINTOR, la méthode se définit comme un ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie41.

2.1. La méthode sociologique

La méthode sociologique quant à elle, consiste quant à elle à définir


rigoureusement les phénomènes étudiés et à rechercher les causes dans les faits
sociaux antérieurs42.

Cette méthode sociologique, nous a permis de comprendre les phénomènes


sociaux criminels des enfants de la rue, au niveau de la communauté locale dans le
ressort de la province du haut Katanga en République Démocratique du Congo et
culturels à l'air actuelle de toute les manifestations réaliser par les personnes et
présent pour avoir une connaissance approfondie sur notre étude.

Cette méthode consiste à éclairer le texte à partir du contexte sociologique de


leur naissance et celui de leur application. Le terme « sociologique » est pris ici dans
une acception très large, comme désignant tout ce qui fait l’état d’une société à un
moment donné : les courants idéologiques,nles besoins sociaux, l’état des mœurs et de
la culture, la conception des rapports économiques.

Elle peut exiger au chercheur de faire recours aux enquêtes sociologiques,


révélatrices de l’état actuel de la société. Par exemple, on peut chercher à savoir dans
quel contexte la loi de 2006 sur les violences sexuelles faites est née et interpréter ses
dispositions en fonction de ce contexte.

Même si certains auteurs considèrent encore que les sciences du Droit ne

41
GRAWITZ et PINTO R, méthode de sciences sociales, quatrième édition Dalloz, Paris 2001, p139.
42
Émile Durkheim, principaux ouvrages , le suicide, les règles de la méthode sociologique, 1895, p10.
28
sauraient être que des sciences normatives et non des sciences empiriques et
causales.

2.2. Techniques utilisées

La technique est un moyen ou un instrument dont on se sert pour couvrir les


étapes d'opérations des recherches, qui veut dire un moyen servant à récolter les
données dans la recherche, les choix des techniques tiennent compte de particularités
des problèmes et d'autres contraintes des recherches, ces choix sont aussi
commander par une nature de données à rassembler et a étudié.

2.3. Technique documentaire

Elle est la plus adaptée pour étudier des phénomènes, des évènements
historiques, des politiques publiques, des tendances démographique, elle se concentre
sur la collecte et l'analyse de données documentaires pour documenter et étudier des
faits et des informations43 .

Cette technique à part l’aspect de collecte des données du travail, la recherche


documentaire en général est utile dans une recherche pour l’élaboration de la
problématique et du cadre théorique, pour la conceptualisation, pour la rédaction de
l’état de la littérature, pour la discussion des résultats Raison pour laquelle, la
recherche documentaire a fait l’objet d’un long commentaire au chapitre deuxième (voir
identification des documents papier et document internet).

2.4.Technique d'observation

La technique d'observation est celle qui met l'enquêteur ou le chercheur face à


son informateur, elle est basée sur une observation visuelle sans passer par
intermédiaire, elle consiste à recueillir le comportement au moment où ils sont produits
sans intermédiaire de documents ou des témoignages44.

Ce sondage nous a guidé d'aller plus particulièrement ici d’enquêtes menées


par questionnaire, composé pour l’essentiel de questions fermées et administrées par
voie téléphonique, par courriel, en présentiel ou par Internet auprès d’une population ou

43
Aimé BANZA ILUNGA , op.cit . p120.
44
Idem.
29
d’un échantillon tiré aléatoirement de cette population : habitants congolais,
justiciables, praticiens, personnel, policiers, politique, juges, tout type d’acteur
susceptible de jouer de près ou de loin un rôle dans la définition, dans l’interprétation,
l’application ou la mise en œuvre du Droit (donc auprès des personnes juristes et non
juristes).

Procédure de la recherche

 Définir le cadre de la recherche

 Effectuer une revue de la littérature

 Identifier les sources d'information

 Définir les méthodes et techniques de recherche

 Collecter et analyser les données

 Rédiger le rapport de recherche

 Diffuser les résultats.

Section 3. Difficultés rencontrées


Dans notre parcours de la recherche Juridique, nous avons constaté et trouver
plusieurs Difficultés rencontrées par les enfants de la rue ainsi que d'autres catégories
d'enfants, telles sont les suivantes :

 Les difficultés est que les enfants de la rue, n'ont pas d'abri, c'est-à-dire à que ils
n'ont pas les soutiens social, car la majorité de trouvent dans la rue parcequ'ils
était abandonnés.

 L'Etat congolais, ne disponibilise plus les écoles ou les établissements scolaires


ou éducatives pour les enfants de la rue, car en réalité en République
Démocratique du Congo particulièrement dans la province du haut Katanga pour
la ville de Lubumbashi ; il n'y a pas des écoles gratuite dosponibiliser par l'État
congolais.
30
 Les enfants de la rue subissent plusieurs formes des discrimination, et des cas
des ignorants au regard de passagers et de l'environnement où ils se trouvent,
car ils peurt de l'espoir, pour leurs vies future.

 Les enfants de la rue et d'autres catégories d'enfants, ne sont pas contrôle par
les services publics à mission de sécurité environnementale ne les identifient
même pas, car il y a ceux qui en grosse les uns toujours dans la rue et les unes
qui donne naissance dans la rue, de ce fait, le nombre de natalité et de
croissance augmente du jour au mois, mais fort heureusement les autorités
judiciaires, Administratives, au niveau urbains, de la ville, ou du territoire n'arrive
pas à contrôler ces enfants, car ils necessite de l'aide sur le plan social et
financier afin de changer l'état de la vie quotidienne.

 Les enfants de la rue sont les plus en plus victimes des arrestations arbitraires,
car beaucoup sont toujours accusé des actes déviants commis, et les autres
qualifié des enfants en conflit avec la loi, les unes ou les uns sont en situation
difficile, qui se trouvent en des considérations entant que les être humain qui
correspondent aux droits civiques et obligations, qui jouissent aussi de certaines
prérogatives.
31
CHAPITRE TROISIÈME. LES RÉSULTATS DE LA RECHERCHE

Cette présente étude, est basé sur la protection spéciale de l'enfant de la rue
qui se livrent à la drogue. cas, il s'agit de tout les faits à travers des actes déviants posé
par ce dernier appeler manquement qualifié d'infraction à la loi pénale, qui peut faire en
sorte que l'enfant peut se voir être auteur de l'acte punissable par la loi pénal
congolaise.

Pour ce faire, nous avons constaté le genre des catégories d'enfants que nous
avons explicité ci-haut classés dans leurs répartitions de cas réalisés et leurs modèles
ou leurs difficile de vivre pour les actes posés ultérieurement par les enfants vivants en
République Démocratique du Congo. plus particulièrement dans la ville de Lubumbashi.

En effet, les lignes suiventes, il convient de parler dans ce niveau, nous allons
faire une présentation et analyse de résultats au (section1) dans lequel sera explicité
successivement les causes à la des enfants de la rue au ( point1), ainsi que les normes
selon la loi portant protection de l'enfant n° 09/001 du 10 février 2006 (point 2),en
(section 2), en suite de la discussion et l'interprétation de résultats au regard de l'état
de la question, en fin l'énumération des pistes de solutions pour notre étude.

Section 1. Présentation de résultats .

Maria Montessori dans le cadre de son approche pédagogique, à mis en


avant l'idée que chaque enfant a besoin d'un environnement adapté et sécurisé pour se
développer pleinement. Selon Montessori45.

La protection spéciale pourrait être comme étant la mise en place d'un


environnement éducatif qui répond aux besoins spécifiques de chaque enfant, en
tenant compte de ses particularités, de ses capacités et de son rythme d'apprentissage.
Cette approche vise à assurer le bien-être et le développement optimal de chaque
enfant, en lui offrant les conditions nécessaires pour s'épanouir et progresser à son

45
Maria Montessori, n'a pas directement abordé la question de la [protection spéciale] dans le contexte
du droit ou des droits de l'homme. dans le cadre dans l'approche pédagogique, Maria Montessori a mis
en avant l'esprit que chaques individus a besoin d'un environnement adapté et sécurisé pour se
développer pleinement. Selon Montessori, la protection spéciale pourrait être interprétée comme étant la
mise en place d'un environnement éducatif qui répond aux besoins spécifiques de chaque enfant, en
tenant compte de ses particularités, de ses capacités et de son rythme << d'apprentissage>>.
32
propre rythme.

Augustin Nkenda, la protection spéciale c'est le fait de se livré et traité des


différentes mesures de protection spéciale mises en place par le Droit congolais pour
garantir les droits et la sécurité des personnes les plus vulnérables, telles que les
enfants, les personnes âgées ou handicapées.

L'auteur analyse également les dispositifs juridiques et les institutions chargées


de mettre en œuvre cette protection spéciale au Congo46.

Conformément à la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de


l'enfant, en son article 43 alinéa premier : récréatives ainsi qu'à la préparation à l'emploi,
de sorte qu'il mène une vie pleine et décente, dans les conditions qui garantissent sa
dignité, favorisent son autonomie et facilitent sa participation aux activités de la
collectivité. L'Etat appuie les parents dans la mise en œuvre de ce droit47.

L'enfant surdoué à droit à une protection spéciale de l'Etat de manière à


favoriser l'éclosion de toutes ses facultés. L'enfant a droit à un environnement sain et
propice à son épanouissement intégral; il a notamment droit aux activités sportives,
culturelles, manuelles et récréatives,

L'Etat garantit la jouissance de ce droit par l'aménagement, la promotion et la


protection des espaces appropriés, l'enfant a des devoirs envers ses parents, sa famille,
la société, l'Etat, la communauté internationale, ainsi que vis-à-vis de lui-même, l'enfant,
selon son âge, ses capacités, et sous réserve des restrictions contenues dans la
présente loi, a le devoir de :

 obéir à ses parents, respecter ses supérieurs, les personnes âgées et celles de
son âge en toute circonstance, les assister en cas de besoin d'aller à l'école

 Respecter les droits, la réputation et l'honneur d'autrui, les lois et les règlements
du pays,

 Respecter son identité, les langues et les valeurs nationales;

46
Augustin Nkenda et son ouvrage est << La protection spéciale en Droit congolais>>. pp24-26.

47
Article 43 alinéa 1 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 pourtant protection de l'enfant.
33
 Respecter l'environnement, les biens et lieux publics et promouvoir la qualité de
vie pour tous;

 œuvrer pour la cohésion de sa famille et pour le bien de la communauté et de la


nation dans la mesure de ses capacités;

 œuvrer au respect des droits humains et des droits de l'enfant;

 œuvrer à la sauvegarde de la santé et de la moralité publiques;

 contribuer à la préservation et au renforcement de la solidarité de la


communauté et de la nation;

 contribuer en toutes circonstances et à tous les niveaux à la promotion des


valeurs citoyennes et démocratiques, notamment la culture de la paix, la
tolérance, le dialogue, l'unité et l'indépendance nationale;

 saisir toutes les opportunités positives qui lui sont offertes par ses parents, sa
famille, sa communauté, l'Etat ainsi que la communauté internationale pour son
développement intégral.

Tout enfant a droit à l'éducation, les parents ont l'obligation d'envoyer leurs
enfants à l'école sans aucune discrimination48.

L'Etat garantit le droit de l'enfant à l'éducation en rendant obligatoire et gratuit,


l'enseignement primaire public. Il organise les différentes formes d'enseignement
secondaire et professionnel.

Il intègre l'enseignement des droits humains, en particulier des droits et


devoirs de l'enfant, ainsi que l'initiation à la vie à tous les niveaux du système éducatif49.

La protection spéciale se réalise à travers les mécanismes de tutelle de l'Etat


tels que prévus par la loi, le placement social et autres mécanismes de prise en charge
appropriés.

Le placement social s'effectue par l'assistant social en prenant en compte

48
Articles 43-44 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.

49
Article 36 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
34
l'opinion de l'enfant selon son degré de maturité et son âge. L'assistant social fait
rapport immédiatement au juge pour enfants qui homologue ce placement social.

Si l'enfant intéressé est entre les mains de ses parents ou tuteur, la décision de
placement social est prise par le juge pour enfants sur requête de l'assistant social. Un
arrêté du ministre ayant les affaires sociales dans ses attributions réglemente le
placement social en veillant spécialement à la régularité de son inspection et aux
normes minimales de prise en charge des enfants50.

Points 1. Les causes à la base de délinquance d'enfance .

Nous avons constaté qu'un grand nombre d'enfants en République


Démocratique du Congo, particulièrement dans la province du haut Katanga
précisément dans la ville de Lubumbashi.

En effet, nous avons les enfants de la rue, les enfants dans la rue, les enfants
en conflit avec la loi, les enfants dit sorcier, les enfants abandonnés, les enfants en
rupture familiale et les enfants qui se livrent aux actes déviants, et les enfants qui se
livrent aux stratégies de la mendicité.

Ainsi, les causes ayant pour objet de délinquance sont :

 Les abandons d'enfants dans la rue

 La pauvreté

 L'exclusion familliale

 L'ingnorance des parents.

A) Les Abandons d'enfants dans la rue

L'abandon est un facteur d'habitude réaliser dans les lieux de la ville de


Lubumbashi, mais non remarqué par les membres de la famille dans cette province du
haut Katanga, si nous retrouvons de nombreux enfants abandonné, en situation difficile,
en rupture familiale qui subissent, plusieurs formes des discrimination et des
maltraitance.
50
Article 63 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant.
35
Les enfants de la rue et ceux qui sont dans la rue, fait de changement de
situation socio-économique, dont ils s'y trouvent en diverses difficultés et en
désespérance par de mauvaise foi et manque de volonté de parents, vis-à-vis des leurs
enfants, pour accomplie leurs devoirs et respecté leurs droits, car ils ne pensent pas à
l'intérêt supérieur de l'enfant51.

B) La pauvreté

Cette cause est un facteur qui joue le rôle majeur, qui permet aux enfants de
la rue et d'autres types de catégorie, de poser les actes déviant, en perdant de l'espoir
pour la vie quotidienne comme nous l’avons démontré à travers quelques faits, telles
que : la prostitution, la mendicité, le vol, le viol, les injures public, les propos malsain,
l'administration de coups et blessures graves, les tentatives de meurtres, ou des
empoisonnement, leurs limitations aux filles et garçons moins âgés de 18 ans, de se
retourner dans la rue.

Cette négligence est parfois total des parents. vu le moyen financièr pour
les parents manque, pourtant désireuses de poursuivre avec les études secondaires et
ou universitaires mais à cause de la pauvreté qu’éprouvent leurs familles, se trouvent
contraintes à se marier même avant l'âge normal de se marier, or qu'en Droit positif
congolais le mariage des mineurs est préjudiciable.

Cette pauvreté expriment les silences de leurs sentiments personnels, de


fait les unes se trouvent être seule dans la rue, qu'il n'ont pas d'abri, et ne sont pas
contraintes par les parents pour cause d'incifisence de moyen de faire ou de ne pas
faire tel acte ou autre ainsi de suite52.

C) L'exclusion familliale

Cette cause est a la primoté d'exagération de vagabondage des enfants,


abandonné dans la rue de la ville de Lubumbashi, vu qu'ils n'ont point où aller et passer
jour et nuit, sans espoir, ils ne refuse souvent a se donner à des actes illicites, contraire
au vie et aux bonnes mœurs, dont la plupart des filles comme les garçons.
51
MFUMU NGOY KADYAMBILA Daniel, Droit portant protection de l'enfant, université de Lubumbashi,
faculté de Droit, licence 2 LMD, année 2023, op.cit, p10.
52
MFUMU NGOY KADIAMBILA Daniel, op.cit.p14.
36
De ce fait, par la suite ils commenceront à essayer de posyé ces actes qui
les impliquerait ces enfants problématique d'être en conflit avec la loi53.

D) L'ingnorance des parents

La négligence de parents, c'est un facteur plus remarqué que réalisée, mais


non examinable aux yeux des membres de familles du père ou de la mère de l'enfant en
difficulté ou de l'enfant abandonné dans la rue par les membres de la famille dans la
ville de Lubumbashi, c'est pour cela que nous avons beaucoup d'enfants dans la rue et
les autres qui fuient les domiciles de leurs parents ou tuteurs54.

Tel que le cas de l'enfant en situation difficile, en rupture familiale que


subissent, plus des maux et des frappe même moralement sa moralité détruite par sa
manière de vivre dans un groupe de délinquants ou d'association de malfaiteurs.

Les enfants dans ce Cadre du fait de stratégie socio-économique, les


enfants s'y trouvent en difficulté total et des espérances par de manque d'assistance
social par ses pères et mères manque de volonté de parents, vis-à-vis des leurs enfants,
pour accomplie leurs devoirs et respecté leurs droits, car ils ne pensent pas à l'intérêt
supérieur de l'enfant.

Par cette cause les enfants de certaine famille dans la ville de Lubumbashi
grandissent sans être scolarisés ni envoyer même dans les environnements éducatif,
qui posent problème au filles d'être mise en cas de la production ou encore les
perceptions limitées, des garçons quant à leurs possibilités futures au delà du mariage
comme autre cause de se mené dans les amigos55.

Or que la loi portant protection de l'enfant, prévoit que : la catégorie de c'est


enfant est appelée institution publique, une structure ou un établissement de garde et
d'éducation créé par l'Etat, placé sous la tutelle du ministère ayant les affaires sociales
dans ses attributions en collaboration avec celui ayant la justice dans ses attributions
avec comme objectif la garde, la rééducation et la réinsertion sociale des enfants en
situation difficile ou en conflit avec la loi ayant entre autres comme agents, les
assistants sociaux qui y sont employés.
53
MFUMU NGOY KADIAMBILA Daniel, op.cit. p166.
54
Ibidem.op.cit.p222.
55
Idem.
37
Section 2. Discussion et l'interprétation de résultats au regard de l'état de
la question.

3.2.1. Discussion des résultats

Les théories que nous avons analysé dans cette étude mettent plus
souvent d'accent sur la protection sociale et pénale de l'enfant, à notre tour ; nous
avons mis l'accent sur la protection spéciale de l'enfant de la rue en qui vie en
République Démocratique du Congo, particulièrement dans la ville de Lubumbashi.

Nous avons confirmé cette raison, parceque nous sommes parvenus à la


même idée, car l'objectif principal est la protection de l'enfant de la rue et de veiller à
son intérêt supérieur afin de promouvoir et de sécuriser la vie de l'enfant.

Au regard de notre sujet basé sur la protection spéciale de l'enfant de la rue


en Droit congolais, KIENGE KIENGE NTUDI, KATAMEA NDANDI VALENTIN, et Aimé
BANZA ILUNGA, nous sommes d'accord avec leurs idées d'intérêt supérieur de l'enfant
en matière de la protection spéciale de l'enfant en Droit congolais, donc voici leurs
points de vues :

KIENGE KIENGE NTUDI, son point de vue sur la protection spéciale résulte par
; « l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin
d'une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d'une protection juridique
appropriée, avant comme après la naissance»56

On y souligne plus particulièrement « la responsabilité fondamentale qui


incombe à la famille pour ce qui est des soins et de la protection ». On réaffirme enfin «
la nécessité d’une protection juridique et non juridique de l’enfant avant et après la
naissance, l’importance du respect des valeurs culturelles de la communauté de
l’enfant, et le rôle vital de la coopération international pour faire des droits de l’enfant
une réalité ».

56
KIENGE KIENGE NTUDI, DROIT PORTANT PROTECTION DE L'ENFANT, FACULTE DE DROIT, 204
KINSHASA XI, DEPARTEMENT DE DROIT PENAL ET DE CRIMINOLOGIE, DROIT DE LA PROTECTION DE
L’ENFANT, Notes de cours à l’intention des étudiants, de troisième graduat - Option Droit privé et
judiciaire, Année académique 2018-2019, op.cit, p76.
38
Contrairement à la protection générale, qui vise l’ensemble de la population
infantile sans distinction, la protection spéciale couvre des mesures à caractère
individuel destinées aux enfants dont la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation
sont mises en danger du fait soit de certains handicaps physiques, soit du contexte
familial ou social de vie57.

Aussi sont-ils généralement appelés des enfants en danger ou en situation


difficile ou encore des enfants nécessitant des mesures spéciales de protection. On
pourrait ranger dans cette catégorie les enfants privés temporairement ou
définitivement de leur famille comme les orphelins sans famille, les enfants
abandonnés ou vivant séparés de leurs familles soit dans la rue58.

KATAMEA NDANDI VALENTIN, en principe, les mineurs sont soumis au


régime de protection le plus complet ; celui de la représentation, c’est là pour eux, le
régime de droit commun, mais certains mineurs, les mineurs émancipés, bénéficient du
système plus souple l’assistance59.

La protection de la personne de l’enfant est assurée par l’autorité parentale


aussi longtemps que subsiste cette autorité.

C’est à défaut des père et mère que la protection de l’enfant est assurée par la
tutelle. Quant aux biens du mineur, l’autorité parentale confère à celui qui l’exerce, la
charge de les administrer60.

L’autorité parentale a beaucoup évolué. La patria potestas » romaine avait, en


effet, une portée très vaste.
57
Article 9 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.

58
KiENGE KIENG NTUDI, illustration dans son rapport au Comité de droit de l’enfant de l’ONU de janvier
2017, la ministre congolaise des droits humainsindiquait que 18 tribunaux pour enfants, dotés de 63
juges, et 21 comités de médiation sont installés sur toute l’étendue du pays. Pourtant, la RDC compte 26
provinces plus grandes que certains États. Cinq de ces tribunaux, quatre de ces comités de médiation
ainsi que le plus grand nombre des magistrats sont concentrés dans la seule ville de Kinshasa. Et la loi
de protection de l’enfant prévoit l’installation d’au moins un tribunal pour enfants dans chaque ville et
dans chaque territoires, op.cit.p391.

59
KATAMEA NDANDI VALENTIN, université de Lubumbashi, faculté de Droit, licence2, édition 2023.
op.cit p226.

60
Article 146 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant.
39
Elle exprimait la souveraineté domestique du « pater » sur toute une famille
patriarcale, ainsi que ; cette souveraineté domestique était forte par son contenu et par
sa durée.

La « patria potestas » était perpétuelle. Ce n’était pas exactement un droit du


père sur ses enfants mais un pouvoir du plus ancien ascendant sur toute sa
descendance.

Les majeurs étaient soumis à l’autorité du « pater » aussi bien que les mineurs
et la puissance paternelle s’exerçait sur tous les descendants fussent-ils à leur tour
mariés et eussent-ils eux-mêmes des enfants61.

Aimé BANZA ILUNGA, Le chef de famille ou de la communauté c’est le titulaire


de l’autorité domestique. Il peut donc être : Le père ou père juridique qui exerce sur
l’enfant l’autorité parentale ;

La mère seulement en cas du décès du père, ou simplement en cas de famille


monoparentale, laquelle famille prend de plus en plus de l’ampleur en RD Congo avec le
phénomène de filles mères ; L’oncle, les grands-parents ou tout autre membre de
famille qui exerce sur l’enfant62.

L'autorité tutélaires. Cependant, il convient de signaler que, selon le système


d'organisation desvstructures familiales traditionnelles congolaises, il n'est pas
concevable de parler de l'ouverture de la tutelle d'un mineur63.

61
KATAMEA NDANDI VALENTIN, Cours de Droit de la famille, université de Lubumbashi, faculté de Droit,
licence2, édition 2023.p53.

62
Article 347 du code de la famille.

63
Aimé BANZA ILUNGA, article réalité sociale, op.cit.p39.
40
3.2.2. Interprétation des résultats

En République démocratique du Congo, la n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant


protection de l'enfant, les enfants de la rue; sont une population particulièrement
vulnérables, exposés à des nombreux risques et dangers pour leurs vies, sur le plan
éducationnel, sociaux et culturels, pour leurs loisirs et épanouissement.

Notamment, nous trouvons les enfants de la rue qui sont auteurs d'utilisation ou
de consommation de la drogue, parmi ces substances auquel ces enfants peuvent être
confronté à plusieurs problèmes, la colle est l'une de plus courante cause qui facilitent
les enfants de la rue d'avoir l'accès et de sa faible coût.

En effet, ces actes sont à la base de la commission des manquements qualifié


a la loi pénal d'infraction, que l'on trouve les enfants de la rue être présumée ou
victimes des actes illicites; tels que le vol, le viol, la mendicité, l'accomplissement des
actes déviant64

Ce pendant la consommation de la colle est souvent utilisé par les enfants de la


rue comme une forme de drogue, car elle provoque des effets hallucinogènes et
euphorisant. Cet état de pratique présente des nombreux risques pour les enfants de la
rue, notamment ; le trouble respiratoire, les lésions cérébrales et des troubles mentaux.

Face à cette réalité, ce phénomène est le plus remarqué en République


démocratique du Congo, qui est Impact a l'égard des enfants de la rue, car ils n'ont
d'abri et ne savent pas où aller, qui nécessite une protection spéciale en leurs faveur
par l'État congolais.

Aux idées de KIENGE KIENGE NTUDI, KATAMEA NDANDI VALENTIN et Aimé


BANZA ILUNGA son point de vue est articulée sur la protection spéciale qui résulte par
le fait de naissance ; « l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et
intellectuelle, a besoin d'une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d'une
protection juridique appropriée, avant comme après la naissance»65.

64
Article 96 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
65
Exposé de motif de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
41
La protection spéciale pourrait être comme étant la mise en place d'un
environnement éducatif qui répond aux besoins spécifiques de chaque enfant, en
tenant compte de ses particularités, de ses capacités et de son rythme d'apprentissage.
Cette approche vise à assurer le bien-être et le développement optimal de chaque
enfant, en lui offrant les conditions nécessaires pour s'épanouir et progresser à son
propre rythme66.

Conformément à la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de


l'enfant récréatives ainsi qu'à la préparation à l'emploi, de sorte qu'il mène une vie
pleine et décente, dans les conditions qui garantissent sa dignité, favorisent son
autonomie et facilitent sa participation aux activités de la collectivité. L'Etat appuie les
parents dans la mise en œuvre de ce droit67.

L'enfant surdoué à droit à une protection spéciale de l'Etat de manière à


favoriser l'éclosion de toutes ses facultés. L'enfant a droit à un environnement sain et
propice à son épanouissement intégral; il a notamment droit aux activités sportives,
culturelles, manuelles et récréatives.

L'Etat garantit la jouissance de ce droit par l'aménagement, la promotion et la


protection des espaces appropriés, l'enfant a des devoirs envers ses parents, sa famille,
la société, l'Etat, la communauté internationale, ainsi que vis-à-vis de lui-même, l'enfant,
selon son âge, ses capacités, et sous réserve des restrictions contenues dans la
présente loi, a le devoir68.

L'enfant doit obéir à ses parents, respecter ses supérieurs, les personnes
âgées et celles de son âge en toute circonstance, les assister en cas de besoin d'aller à
l'école, il doit Respecter les droits, la réputation et l'honneur d'autrui, les lois et les
règlements du pays.

Le respecter de son identité, les langues et les valeurs nationales; Respecter


l'environnement, les biens et lieux publics et promouvoir la qualité de vie pour tous;
œuvrer pour la cohésion de sa famille et pour le bien de la communauté et de la nation

66
Augustin Nkenda et son ouvrage est << La protection spéciale en Droit congolais>>. pp24-26.
67
Article 43 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
68
Article 48 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
42
69
dans la mesure de ses capacités .

Il doit œuvrer au respect des droits humains et des droits de l'enfant; œuvrer à
la sauvegarde de la santé et de la moralité publiques; contribuer à la préservation et au
renforcement de la solidarité de la communauté et de la nation; contribuer en toutes
circonstances et à tous les niveaux à la promotion des valeurs citoyennes et
démocratiques, notamment la culture de la paix, la tolérance, le dialogue, l'unité et
l'indépendance nationale;

Saisir toutes les opportunités positives qui lui sont offertes par ses parents, sa
famille, sa communauté, l'Etat ainsi que la communauté internationale pour son
développement intégral70.

Les règles générales du code de la famille à son article 298, dans cette
disposition énumére les régimes de protection des personnes handicapées, des
infirmes et des prodigues71.

Lorsque les facultés mentales d'un mineur émancipé conformément à l'article


289 qui dispose que72 : le mineur ayant atteint l'âge de 15 ans accomplis peut, dans son
intérêt supérieur être émancipé par le tribunal pour enfants, sur requête présenté par
ses père et mère ou, à leur défaut, par le tuteur, dans cette dernière hypothèse, le
conseil de famille est entendu >>.

La présente loi, sont durablement altérées par une maladie, une infirmité ou un
affaiblissement dû à l'âge, il est pour vu à ses intérêts par l'un des régimes de
protection prévu au présent au les même régimes de protection sont applicable à
l'altération durable des facultés corporelles, si elle est susceptible d'empêcher
l'expression de la volonté et même mentale constaté par le juge pour enfants.

69
Article 7 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
70
Article 43 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RD-Congo.
71
Article 298 du code de la famille.
72
Article 289 du code de la famille.
43
Section 3. Propositions des pistes des solutions

Nous proposons est adressée aux autorités administratives dans les


fonctions de l'Etat congolais ( du haut Katanga le ministre de la justice, ministre de la
sécurité et les autorités judiciaires dans l'appareil judiciaire au niveau de toute l'étendue
de République Démocratique du Congo , d'avoir une clarté d'application des peines de
servitude pénale et règlements au regard des enfants de la rue et leurs parents ou les
tuteurs qui peuvent répondre à la réparation du cause créé par leur enfant.

En effet, ces actes est dû à l'ignorance des parents d'enfants, au


maltraitance d'enfants, aux exclusions familiale,; ces actes poussent les enfants de se
mené dans la rue et de subir les difficultés qui occasionnent la commission de
manquement qualifié d'infraction à la loi pénal.

Que l'État, met sur pied les programmes de construction des lieux d'accueils
pour les enfants qui n'ont pas d'abri les enfants de la rue vu qui n'ont pas des domiciles
fixe, car cela fera à ce que la vie des enfants soient protéger.

Que l'État veuillent à l'intérêt supérieur de l'enfant, car c'est le souci de


sauvegarder et de privilégier à tout prix ses droits. Sont pris en considération, avec les
besoins moraux, affectifs et physiques de l'enfant, son âge, son état de santé, son
milieu familial et les différents aspects relatifs à sa situation.

Que les autorités judiciaires, Administratives, fassent une déclaration dans la


hiérarchie pour le placement de l'enfant de la rue et d'autres catégories d'enfants qui
souffrent en insécurité, car cela est le problème qu'ils se trouvent dans la vie éducative.
44
Contribution

En rapport avec notre étude, basé sur la protection spéciale de l'enfant de la


rue, de ce fait, notre contribution est celle d'en prendre la vie de tout enfant avec
considération distinguée, sans discrimination, ou indifférence de racisme ou de groupe
communautaires afin d'assuré la sécurité de ses Droits fondementaux.
45
CONCLUSION GÉNÉRALE

Nous voici arrivé au terme de notre travail de fin du cycle d'étude basé sur la
protection spéciale de l'enfant de la rue en République Démocratique du Congo.

En effet, nous nous sommes posés des questions suivantes sur la protection de
l'enfant de la rue : Quelles sont les causes qui est à la base découlant des actes
déviant poser par les enfants qui se livrent à la drogue ?

De quelle manière, les enfants d'utilisation de la drogue peuvent être protégées ?

Pour répondre à nos questions soulevée dans la problématique, nous avons


reformulé notre hypothèse de la manière suivante : la protection spéciale de l'enfant en
Droit congolais seraient :

Nous pensons la protection spéciale de l'enfant de la rue est réalisé par ; les
parents de l'enfant ou tuteurs ou encore toutes personnes qui exercent de l'autorité
parentale sur lui, doivent prendre en compte et en pratique leurs responsabilités vis-à-
vis de leurs enfants, car cette catégorie d'enfants n'ont jamais voulu neutres pour être
en vie.

Les autorités Administratives au niveau de toute l'étendue du territoire national,


provincial, régional, local et urbaine, même communautaire, doivent mettre en place la
procédure de poursuites judiciaires au regard des parents irresponsable vis-à-vis de
leurs enfants, pour suivre la procédure d'interpeller leurs civilement responsabilités, afin
de les obliger de prendre leurs charges dans le but de lui protège et d'améliorer sa vie.

Nous nous sommes servis de la méthode sociologique, et soutenu par la


technique documentaire, technique d'observation. Cette étude à son apport limité dans
le temps et dans l'espace en République Démocratique du Congo.

Hormis l'introduction et la conclusion, cette étude s'est articulée à travers trois


chapitres : le chapitre premier est consacré au cadre conceptuel et théorique, le
chapitre deuxième sur le cadre empirique de l'étude, ainsi donc le chapitre troisième est
celui basé sur les résultats de la recherche. Après avoir analysé et interprété les
résultats nous avons trouvé des causes de : les abandons d'enfants dans la rue, la
pauvreté, l'exclusion familliale, l'ingnorance des parents, notre hypothèse est confirmée.
46
REFERENCES LEGALES ET BIBLIOGRAPHIQUES

A. TEXTES JURIDIQUES INTERNATIONAUX

1. Convention relative aux droits de l’enfant, résumé officieux des principales


dispositions générales, du 20 novembre 1989.

B.TEXTES JURIDIQUE NATIONAUX

1. Constitution congolaise du 18 février 2006 ces certaines articles, modifiée et


complété à cès jours.

2. Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en République


Démocratique du Congo.

3. Loi n° 87.010 du 1er août 1987 portant code de la famille.

4. Loi n° 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise, livre


Premier de la nationalité, Ed. Kinshasa 17 novembre 2004.

5. Loi n°13/011-B du 11 avril 2013, portant organisation et fonctionnement de


l'ordre judiciaire.

6. Code judiciaire livre III, du titre premier.

7. Code civil congolais livre III ( CCLIII) en son art 239.

8. Décret n° 11/01 du 05 janvier 2011.

9. Journal Officiel - Numéro spécial - 25 mai 2009.

C. ARTICLE

1. Aimé BANZA ILUNGA, Revue Africaine des Réflexions Juridiques et Politiques


African Journal of Law and Political Reflexions ISSN : 2958-1567.
47
OUVRAGES GÉNÉRAUX
A. Ouvrages généraux
1. Augustin Nkenda et son ouvrage est << La protection spéciale en Droit
congolais>>.

2. Émile Durkheim, principaux ouvrages , le suicide, les règles de la méthode


sociologique, 1895.

3. IDZUMBUIR ASSOP et R. KIENGE- KIENGE INTUDI, L‘enrôlement des enfants et


leur participation aux conflits armés. État actuel des dispositions juridiques,
Kinshasa. EUA, 2000.

4. M. AZIBERT & M. DE BOIDEFFRE Chronique générale de jurisprudence


administrative française, A.J.D.A. 1986.

5. Maria Montessori, son ouvrage, intitulé ses << capacités et de son rythme <<
d'apprentissage>>. Paris en France 1879.

6. R. GASSIN, Précis de criminologie, 2e éd., Dalloz, Paris, 1990.

B. COURS

1. BANZA ILUNGA aimé, cours méthodologie de recherche juridique, Université de


Lubumbashi, faculté de Droit, licence2 LMD, édition 2023.

2. RONGERE, méthodologie de recherche, études scientifiques.

3. GRAWITZ et PINTO R, méthode de sciences sociales, quatrième édition Dalloz,


Paris 2001.

4. MFUMU NGOY KADYAMBILA Daniel, Droit portant protection de l'enfant,


université de Lubumbashi, faculté de Droit, licence 2 LMD, année 2023.

5. KITENGE KITENGE INTUDI, Droit portant protection de l'enfant.

6. KATAMEA NDANDI VALENTIN, Cours de Droit de la famille, université de


Lubumbashi, faculté de Droit, licence2, édition 2023.
48

ANNEXES
49
TABLE DES MATIÈRES

EPIGRAPHE.............................................................................................................................................I

DEDICACE..............................................................................................................................................II

REMERCIEMENTS................................................................................................................................III

LISTE DES SIGLES ET ABBRÉVIATIONS............................................................................................IV

0.INTRODUCTION.................................................................................................................................1

0.1. PRÉSENTATION DE L'OBJET DE RECHERCHE.........................................................................1

0.2. OBJECTIF VISÉS PAR LA RECHERCHE.....................................................................................2

0.2.1. Du point de vue social................................................................................................................2

0.2.2. Du point de vue Scientifique......................................................................................................2

0.3. PROBLÉMATIQUE ET QUESTION DE RECHERCHE...................................................................3

0.3.1.PROBLÉMATIQUE ......................................................................................................................3

0.3.2. QUESTION DE RECHERCHE.......................................................................................................3

0.4. HYPOTHÈSE DE RECHERCHE...................................................................................................4

0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE.......................................................................5

0.5.1. Méthode......................................................................................................................................5

0.5.1. Méthode sociologique................................................................................................................5

0.5.2. TECHNIQUES UTILISÉES............................................................................................................5

0.5.1. Technique documentaire...........................................................................................................5

0.5.2. Technique d'observation............................................................................................................5

0.6. APPORTS ET LIMITES DE L'ÉTUDE...........................................................................................6

6.1. Dans le temps..............................................................................................................................6

6.2. Dans l'espace...............................................................................................................................6

0.7. STRUCTURE DU TEXTE..............................................................................................................6


50
CHAPITRE PREMIER. DU CADRE CONCEPTUEL. ET THÉORIQUE ...................................................7

Section 1. Définition de concepts clés de l'étude...............................................................................7

Section 2. État de la Question............................................................................................................12

Section 3. Théorie Explicative de la recherche.................................................................................16

Section 4. Question de recherche et démarche à suivre.................................................................18

4.1. Question de recherche................................................................................................................18

4.2. Démarche à suivre.......................................................................................................................19

CHAPITRE DEUXIÈME. CADRE EMPIRIQUE......................................................................................19

Section 1. Description du champ de l'étude.....................................................................................19

Section 2. Justification des méthodes et techniques de collecte et analyse des


données...............................................................................................................................................26

2.2. Justifications des méthodes...................................................................................................26

2.2.3. Méthode de recherche.............................................................................................................26

2.2.4. Techniques de collecte et analyse des données...................................................................26

Section 3. Difficultés rencontrées.....................................................................................................29

CHAPITRE TROISIÈME. RÉSULTATS DE LA RECHERCHE...............................................................30

Section 1. Présentation des résultats...............................................................................................30

Section 2. Discussions et interprétation des résultats au regard de l'état de la


question...............................................................................................................................................36

3.2.1.Discussions des résultats........................................................................................................36

3.2.2.Interprétations des résultats....................................................................................................38

Section 3. Propositions des solutions..............................................................................................40

Contribution.........................................................................................................................................41

Conclusion...........................................................................................................................................42.
51

Vous aimerez peut-être aussi