Réglementation de Station Et Stockage

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• Arrêté du 1er juillet 2004 fixant les règles techniques et de sécurité applicables au

stockage de produits ...

Arrêté du 1er juillet 2004 fixant les règles techniques


et de sécurité applicables au stockage de produits
pétroliers dans les lieux non visés par la législation
des installations classées ni la réglementation des
établissements recevant du public
Dernière mise à jour des données de ce texte : 26 juillet
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Version en vigueur au 08 mai 2021

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• TITRE Ier : DISPOSITIONS GÉNÉRALES (Articles 1 à 4)


• TITRE II : RÈGLES DE CONSTRUCTION DES STOCKAGES (Articles 5 à 7)
• TITRE III : LES CANALISATIONS (Articles 8 à 10)
• TITRE IV : STOCKAGE NON ENTERRÉ EN PLEIN AIR (Articles 11 à 15)
• TITRE V : STOCKAGE À REZ-DE-CHAUSSÉE OU EN SOUS-SOL D'UN
BÂTIMENT (Articles 16 à 18)
• TITRE VI : STOCKAGE ENTERRÉ (Articles 19 à 21)
• TITRE VII : AUTRES INSTALLATIONS DE STOCKAGE (Articles 22 à 23)
• TITRE VIII : MISE EN SERVICE, EXPLOITATION ET ABANDON DE
L'INSTALLATION (Articles 24 à 29)
• TITRE IX : DISPOSITIONS DIVERSES (Articles 30 à 35)

Le ministre de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale et le ministre délégué à l'industrie,


Vu la directive n° 89/106/CEE du Conseil des Communautés européennes du 21 décembre 1988
modifiée relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et
administratives des Etats membres concernant les produits de construction ;
Vu la directive n° 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une
procédure d'information dans le domaine des normes et réglementations techniques ;
Vu le décret n° 62-1297 du 7 novembre 1962 modifié portant règlement d'application publique en
ce qui concerne les règles d'utilisation et les caractéristiques des produits pétroliers ;
Vu le décret n° 92-647 du 8 juillet 1992 modifié concernant l'aptitude à l'usage des produits de
construction ;
Vu l'arrêté du 29 août 1967 modifié relatif aux caractéristiques du fioul domestique ;
Vu l'arrêté du 21 mars 1968 modifié fixant les règles techniques et de sécurité applicables au
stockage et à l'utilisation de produits pétroliers dans les lieux non visés par la législation des
installations classées et la réglementation des établissements recevant du public ;
Vu l'arrêté du 8 janvier 1998 modifié relatif aux caractéristiques du combustible liquide pour
appareil mobile de chauffage ;
Vu l'arrêté du 23 décembre 1999 modifié relatif aux caractéristiques du gazole et du gazole grand
froid ;
Vu l'arrêté du 25 avril 2000 relatif aux caractéristiques des fiouls lourds ;
Vu l'avis du comité technique de l'utilisation des produits pétroliers en date du 26 novembre 2003,
Arrêtent :

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TITRE Ier : DISPOSITIONS GÉNÉRALES (Articles 1 à 4)

o Article 1

Le présent arrêté a pour objet de fixer les prescriptions minimales qui doivent être
respectées pour la construction, l'installation, la mise en service, l'entretien,
l'approvisionnement et l'abandon des stockages de produits pétroliers, dans le but
de préserver la sécurité des personnes et des biens, et de protéger
l'environnement.

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o Article 2

Sont visés par le présent arrêté les réservoirs implantés dans des lieux non visés
par la réglementation des installations classés pour la protection de
l'environnement (ICPE) ni par celle des établissements recevant du public (ERP)
et ne contenant que les produits pétroliers cités ci-après dont les caractéristiques
sont définies dans les arrêtés susvisés :
- le gazole ;
- le fioul domestique ;
- les fiouls lourds ;
- le combustible liquide pour appareil mobile de chauffage.
Les présentes règles dépendent du lieu de stockage (non enterré en plein air, non
enterré dans un bâtiment ou enterré) et de la capacité globale de stockage.
Le présent arrêté s'applique aux installations de stockage en vue d'une utilisation
finale des produits pétroliers, à l'exclusion de celles conçues pour la vente ou la
revente des produits stockés.
Seuls les réservoirs et récipients devant contenir des produits pétroliers avec une
pression de gaz au-dessus du liquide ne dépassant pas 0,5 bar sont concernés
par le présent arrêté.
Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux installations nouvelles
mises en service à compter de la date d'application du présent arrêté.
Elles sont applicables aux installations existantes dans les conditions fixées à
l'article 31 du présent arrêté.

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o Article 3

Au sens du présent arrêté, on entend par :


- « produits pétroliers » : les produits cités à l'article 2 ci-dessus ;
- « stockage » : un ensemble de réservoirs manufacturés installés dans un même
local ou espace clôturé ;
- « norme française » : document à caractère normatif qui fournit des
spécifications techniques, et homologué par décision du directeur général de
l'AFNOR ;
- « norme expérimentale » : document technique qui fournit des spécifications
techniques, et publié par l'AFNOR ;
- « norme européenne » : norme française d'origine européenne qui reproduit un
document à caractère normatif qui fournit des spécifications techniques, et adopté
par le Comité européen de normalisation (CEN) ;
- « norme harmonisée » : norme européenne (ou partie de cette norme identifiée
comme telle par l'annexe ZA de cette norme) élaborée sous mandat par le CEN
pour répondre aux besoins de la directive produits de construction (89/106/CEE).
Sa référence est publiée au Journal officiel de la République française. Le
marquage « CE » est exigé et apposé sur le produit répondant à la norme
harmonisée ;
- « installation » : un ensemble d'équipements comprenant des éléments de
stockage (réservoirs, capacités de rétention et autres accessoires), des
canalisations permettant le remplissage des réservoirs depuis une source
externe, ainsi qu'un ensemble de conduits (évents...) ;
- « local (ou bâtiment) exclusif » : un local (ou bâtiment) dont l'usage est
exclusivement réservé à l'équipement considéré (stockage) ;
- « local en sous-sol » : un local dont la cote de son plancher haut ne dépasse
pas de plus de 1 mètre la cote du point le plus bas du sol à l'extérieur du bâtiment
et au plus proche du local ;
- « local à rez-de-chaussée » : un local dont la cote de son plancher haut ne
dépasse pas de plus de 4 mètres la cote du point le plus bas du sol à l'extérieur
du bâtiment et au plus proche du local ;
- « local en étage » : un local situé entre le rez-de-chaussée et la toiture ou la
terrasse ;
- « coupe-feu » : concerne les matériaux pour lesquels sont requis les critères de
résistance mécanique, d'étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou
inflammables, d'absence d'émission de gaz inflammable et d'isolation thermique
(température moyenne de la face non exposée, température comprise entre 140
et 180 °C). Le degré coupe-feu est exprimé en fonction du temps pendant lequel
le matériau conserve ses caractéristiques ;
- « pare-flammes » : concerne les matériaux pour lesquels sont requis les critères
de résistance mécanique, d'étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou
inflammables, d'absence d'émission de gaz inflammable. Le degré pare-flammes
est exprimé en fonction du temps pendant lequel le matériau conserve ses
caractéristiques.

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o Article 4

Tout réservoir, raccord ou tout autre équipement cité au présent arrêté doit être
conçu et fabriqué conformément à une norme française ou à toute autre norme
ou spécification technique d'un Etat membre de l'Union européenne ou de la
Turquie, ou d'un autre Etat de l'Association économique de libre-échange (AELE),
partie contractante de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE)
assurant un niveau de sécurité et de protection de l'environnement équivalent.
Toutefois, le ministre chargé de l'industrie peut refuser sa mise sur le marché ou
le faire retirer du marché si celui-ci n'assure pas un niveau de protection
équivalent à celui recherché par le présent arrêté. Dans ce cas, il indique au
fabricant ou au distributeur quelles dispositions du présent arrêté empêchent sa
commercialisation et pour quelles raisons impératives d'intérêt général ces
dispositions s'imposent au produit concerné, et pour quelles raisons des mesures
moins entravantes ne sauraient être acceptées. Le fabricant ou le distributeur
dispose alors d'un délai de vingt jours ouvrables pour formuler ses observations
éventuelles avant qu'une mesure ne soit prise à son encontre. Au final, le ministre
chargé de l'industrie notifie la mesure individuelle portant restriction à la
commercialisation du produit en indiquant les voies de recours possibles.

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TITRE II : RÈGLES DE CONSTRUCTION DES STOCKAGES (Articles 5 à 7)

o Article 5

5.1. Exigences normatives.


Les réservoirs cités ci-dessous, conçus et fabriqués conformément aux normes
(ou projets de norme) suivantes en vigueur à la date de publication du présent
arrêté, sont réputés satisfaire, pour les dispositions couvertes par ces normes,
aux exigences du présent arrêté. Il s'agit :
- des réservoirs de type ordinaire :
- réservoirs en acier de type « léger » : la norme française NF M 88-940 ;
- réservoirs en acier à simple paroi : la norme française NF M 88-512 ou la norme
européenne NF EN 12285-2 lorsqu'elle aura été homologuée (celle-ci annule la
norme NF M 88-512) ;
- réservoirs en acier cylindriques verticaux construits sur site : le projet de norme
européenne prNF EN 14015 ou la norme européenne NF EN 14015 lorsqu'elle
aura été homologuée ;
- réservoirs en acier parallélépipédiques : la norme française NF E 86-255 ;
- réservoirs en matières plastiques à simple enveloppe : le projet de norme prNF
EN 13341. La norme harmonisée NF EN 13341 sera d'application obligatoire dès
sa parution ;
- réservoirs en matières plastiques à enveloppe secondaire : le projet de norme
prNF EN 13341 pour le réservoir intérieur. La norme harmonisée NF EN 13341
sera d'application obligatoire dès sa parution ;
- des réservoirs à sécurité renforcée :
- réservoirs en acier à double paroi : la norme française NF M 88-513 (celle-ci
sera annulée dès la parution de la norme européenne NF EN 12285-2) ou la
norme européenne NF EN 12285-1 ;
- réservoirs en acier à simple paroi à revêtement extérieur en béton : la norme
française NF M 88-516 ;
- réservoirs en acier à revêtement intérieur en plastiques renforcés : la norme
française NF M 88-552 (pour les réservoirs neufs) ou la norme NF M 88-553
(pour les réservoirs en service) ;
- réservoirs en acier à enveloppe intérieure en matière plastique : la norme
française NF M 88-514 ;
- réservoirs en plastiques renforcés de verre : la norme expérimentale XP M 88-
554 conjointement utilisée avec les normes européennes NF EN 976-1 et NF EN
976-2. La conformité à ces normes doit être constatée :
- soit par l'attribution au réservoir de la marque de conformité aux normes NF «
Stockage pétrolier - Réservoirs en matières plastiques », en application de l'arrêté
ministériel du 15 avril 1942 portant statut de la marque nationale de conformité
aux normes ;
- soit par la délivrance d'un certificat de conformité par le comité particulier de la
marque NF « Stockage pétrolier - Réservoirs en matières plastiques », après des
essais techniques effectués sous l'égide de celui-ci suivant les procédures
techniques instituées en application de l'arrêté du 15 avril 1942 pour déterminer
l'aptitude au port de l'estampille NF « Stockage pétrolier - Réservoirs en matières
plastiques ».
5.2. Dispositions complémentaires.
Les règles ci-après complètent les exigences citées au 5.1 ci-dessus :
Il ne doit exister aucun point de soutirage en partie basse d'un récipient ou d'un
réservoir.
Le réservoir doit être équipé d'un dispositif de jaugeage permettant de se rendre
compte de la quantité de liquide restant dans le réservoir. Les tubes de niveau en
verre ou en matière plastique sont interdits. Tout orifice permettant le jaugeage
direct doit être fermé, en dehors des opérations de jaugeage, par un obturateur
étanche.
Tout réservoir équipé d'un raccord de remplissage tel que défini à l'article 9 ci-
après doit être muni d'un dispositif permettant de prévenir le risque de
débordement lors des opérations de remplissage.
Le système de réchauffage du produit dans le réservoir, lorsqu'il existe, doit être
maintenu constamment immergé. Lorsqu'elle est susceptible d'émerger, la paroi
extérieure de toute partie d'un réchauffeur utilisant un fluide chauffant ne peut être
portée à une température supérieure à 200 °C. Les câbles électriques pénétrant
dans un réservoir pour alimenter un appareil immergé (pompe, réchauffeur)
doivent être disposés dans un conduit étanche qui peut être constitué par une
gaine souple. Il est interdit d'équiper des réservoirs non métalliques de dispositifs
de réchauffage.
Le matériel électrique placé à l'intérieur d'un réservoir doit être de sûreté.
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o Article 6

Les récipients fermés transportables sont constitués par des bidons ou des fûts
d'une contenance au plus égale à 200 litres.
Les récipients fermés transportables doivent être conçus et fabriqués pour
contenir et transporter des produits pétroliers. Ils doivent satisfaire aux
prescriptions du règlement sur le transport des marchandises dangereuses par
route. Ceux d'une contenance utile de 50 litres ou plus doivent être métalliques.
Ces récipients sont munis, quelle que soit leur contenance, de dispositifs
permettant leur manipulation.

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o Article 7

Des réservoirs de même nature, s'ils sont de même capacité et de même hauteur,
peuvent être mis en batterie en vue de constituer un stockage d'une capacité
globale au plus égale à 10 000 litres. Leur interconnexion doit être réalisée à leur
partie supérieure. Ils doivent être installés au même niveau. Toutes les parties
métalliques du stockage et de ses accessoires (canalisations, robinets, etc.)
susceptibles d'être au contact avec des hydrocarbures doivent être reliés
électriquement entre elles, au moyen d'une liaison équipotentielle.

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TITRE III : LES CANALISATIONS (Articles 8 à 10)

o Article 8

Toutes les canalisations doivent être construites dans un matériau résistant aux
hydrocarbures et donnant toutes garanties de résistance aux actions mécaniques,
physiques, chimiques ou électrolytiques. De plus, les canalisations si elles sont
en matière plastique doivent être établies à l'abri des chocs.
Aucune canalisation ne doit être connectée en partie basse d'un réservoir.
Au passage des tuyauteries à travers les murs et les planchers, il ne doit
subsister aucun espace vide. Le dispositif d'obturation doit permettre la libre
dilatation des tuyauteries.
En cas de croisement souterrain avec une canalisation d'eau potable, la
canalisation de produits pétroliers doit être à une cote inférieure.
Entre la surface extérieure d'une canalisation de produits pétroliers ou de sa
gaine si elle existe et celles de canalisations autres, les distances minimales
suivantes doivent être respectées :
0,03 mètre lorsque les canalisations ne sont pas enterrées ;
0,20 mètre lorsqu'elles sont enterrées ; cette distance est comptée en projection
verticale sur un plan horizontal, sauf aux croisements.
Lorsqu'elles sont en matière plastique, les canalisations en charge reliant les
réservoirs au point d'utilisation ou de remplissage doivent être enterrées ou être
insérées dans une gaine coupe-feu de degré deux heures.
L'ensemble de ces dispositions n'est pas opposable aux prescriptions pouvant
exister concernant les canalisations autres.

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o Article 9

L'orifice de la canalisation de remplissage doit être fermé, en dehors des


opérations d'approvisionnement, par un obturateur étanche. Il doit être équipé
d'un raccord fixe normalisé permettant un branchement en toute sécurité et
garantissant la protection de l'environnement. La norme française NF E 29-572
répond notamment à cette exigence. Toutefois, l'usage d'un tel raccord n'est pas
obligatoire lorsque le fexible du véhicule ravitailleur est muni d'un dispositif
d'extrémité ne pouvant débiter que sur intervention manuelle permanente.
Toutes dispositions doivent être prises pour qu'aucun épandage de produits
pétroliers à l'intérieur d'un local ne soit possible à partir de la bouche de
remplissage.
Une vanne doit empêcher le refoulement éventuel lorsque l'orifice de la
canalisation est placé en contrebas du sommet du réservoir ou du point haut de la
canalisation ; elle doit être placée près de l'orifice de remplissage. D'autres
dispositifs peuvent être utilisés à condition de garantir une sécurité équivalente.
Le diamètre intérieur de la canalisation de remplissage doit être au moins égal à
80 millimètres lorsque le volume desservi est égal ou supérieur à 10 mètres
cubes. Dans les autres cas, il ne peut être inférieur à 50 millimètres.
La canalisation de remplissage peut desservir plusieurs réservoirs s'ils ont la
même capacité, le même niveau supérieur et s'ils sont destinés à contenir le
même produit pétrolier.
Une plaque indiquant de manière indélébile la désignation du produit entreposé et
la contenance globale du ou des réservoirs desservis doit être fixée à proximité
de l'orifice de remplissage.
La canalisation de remplissage d'un stockage situé dans un local exclusif ne doit
pas traverser le local où sont implantés les appareils d'utilisation excepté si elle
est insérée dans une gaine coupe-feu de degré deux heures.

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o Article 10
Tout réservoir muni d'une canalisation de remplissage doit être équipé d'un tube
d'évent fixe, ne comportant ni vanne ni obturateur, d'un diamètre au moins égal à
la moitié de celui de la canalisation de remplissage. Ce tube, fixé à la partie
supérieure du réservoir et au-dessus du niveau maximal du liquide emmagasiné,
doit avoir une direction ascendante avec un minimum de coudes.
Lorsque le réservoir est enterré ou situé à l'intérieur d'un bâtiment, l'orifice doit
déboucher à l'extérieur au-dessus du niveau du sol environnant. L'extrémité du
tube d'évent doit être protégée contre la pluie et les éventuelles entrées d'eau de
ruissellement.
Par ailleurs, l'extrémité du tube d'évent d'un réservoir enterré ne doit pas être
située à plus de 20 mètres au-dessus du fond du réservoir.
Un réservoir non équipé d'évent doit être muni d'un dispositif permettant le
maintien permanent de la pression atmosphérique à l'intérieur du réservoir.

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TITRE IV : STOCKAGE NON ENTERRÉ EN PLEIN AIR (Articles 11 à 15)

o Article 11

Les réservoirs installés en plein air doivent être conçus pour stocker des produits
pétroliers en extérieur.
Notamment l'opacité du réservoir doit être suffisante pour empêcher l'altération
des caractéristiques du produit pétrolier stocké.

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o Article 12

Afin de diminuer au maximum les risques de déplacement du réservoir sous l'effet


du vent, des eaux ou des trépidations, celui-ci doit être fixé solidement sur un sol
plan maçonné.
Toutes les parties métalliques (réservoirs, canalisations et autres accessoires)
doivent être reliées à la terre par une liaison équipotentielle.
Les récipients ou réservoirs doivent être équipés d'une deuxième enveloppe
étanche et être conçus de telle sorte qu'il soit possible de se rendre compte de
toute perte d'étanchéité de l'enveloppe intérieure.
A défaut d'une deuxième enveloppe, ils doivent être placés dans une cuvette de
rétention étanche dont la capacité doit être au moins égale à la plus grande des
valeurs suivantes :
100 % de la capacité du plus grand réservoir ;
50 % de la capacité globale des réservoirs et récipients.
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o Article 13

Suivant la capacité globale du stockage, une distance minimale doit être


respectée entre la paroi du réservoir et le bâtiment le plus proche :
- moins de 2 500 litres : aucune distance n'est imposée ;
- entre 2 501 et 6 000 litres : 1 mètre ;
- entre 6 001 et 10 000 litres : 6 mètres ;
- entre 10 001 et 50 000 litres : 7 mètres ;
- plus de 50 000 litres : 10 mètres.
Lorsque le stockage dépasse 15 000 litres de capacité globale, la distance entre
deux réservoirs est de 0,2 L (L : largeur maximale du plus grand réservoir) avec
un minimum de 1,50 mètre.

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o Article 14

Quelle que soit la capacité du stockage, il est interdit de faire du feu ou


d'entreposer des matières combustibles autres que les produits pétroliers stockés
:
- dans tous les cas, à moins de 1 mètre de l'enveloppe secondaire du réservoir ou
à défaut de la cuvette de rétention ;
- dans l'enceinte d'un stockage clôturé.
Lorsque le stockage dépasse 15 000 litres, il doit être entouré d'une clôture de
1,75 mètre de hauteur au moins.

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o Article 15

Aucune canalisation d'alimentation en eau, d'évacuation d'eaux usées, de gaz ou


d'électricité ne doit passer ni sous les récipients transportables et sous les
réservoirs, ni dans les cuvettes de rétention.
Seules sont admises les dérivations indispensables, soit à l'éclairage, soit au
fonctionnement des appareils nécessaires à l'exploitation du stockage.

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TITRE V : STOCKAGE À REZ-DE-CHAUSSÉE OU EN SOUS-SOL D'UN
BÂTIMENT (Articles 16 à 18)

o Article 16

16.1. Installation.
Les réservoirs doivent être posés sur un sol plan maçonné.
Ils doivent être fixés solidement sur celui-ci s'ils sont installés en zone inondable
ou en zone de sismicité II ou III au sens du décret n° 91-461 du 14 mai 1991
modifié relatif à la prévention du risque sismique.
Les récipients ou réservoirs doivent être équipés d'une enveloppe secondaire
étanche, résistante au feu et conçus de telle sorte qu'il soit possible de se rendre
compte de toute perte d'étanchéité de l'enveloppe intérieure. La résistance au feu
de l'enveloppe secondaire doit être éprouvée dans des conditions normatives ou
à défaut suivant un cahier des charges approuvé par le ministre chargé de
l'industrie.
A défaut d'une enveloppe secondaire, ils doivent être placés dans une cuvette de
rétention étanche et incombustible, dont la capacité est au moins égale à celle du
stockage.
Ils ne doivent ni gêner le passage ni commander l'accès d'un autre local.
Sous un stockage fixe, il ne doit exister aucun espace vide autre que le vide
sanitaire.
Le local contenant le stockage doit être convenablement ventilé.
Toutes dispositions doivent être prises pour qu'à l'intérieur du local où est installé
le stockage et servant aussi de garage, les réservoirs soient protégés contre tout
choc éventuel.
Au passage des tuyauteries à travers les murs et planchers du local contenant le
stockage, il ne doit y avoir aucun espace vide entre les parois (murs et planchers)
et les tuyauteries. Le dispositif d'obturation doit permettre la libre dilatation des
tuyauteries.
Lorsque le stockage est réalisé en récipients fermés transportables, la capacité
de chaque récipient est limitée à 50 litres. Toutefois, lorsque ce stockage est
implanté au rez-de-chaussée, cette capacité peut être portée à 200 litres.
16.2. Electricité.
L'installation électrique du local est réalisée avec du matériel normalisé qui peut
être de type ordinaire. Le matériel électrique amovible ne peut être alimenté qu'à
partir d'installations à très basse tension de sécurité.
16.3. Protection incendie.
Les présentes dispositions et celles des articles 17 et 18 ci-après ne se
substituent pas aux diverses réglementations en vigueur en matière de protection
incendie. Elles complètent ces dernières ou viennent en aggravation si besoin.
Le local où est installé le stockage doit pouvoir être fermé par une porte d'une
résistance au feu : pare-flammes de degré au moins un quart d'heure. Les murs
ainsi que les planchers haut et bas du local doivent avoir une résistance au feu :
coupe-feu de degré au moins une demi-heure.
16.4. Autres canalisations, conduits et câbles électriques.
Des canalisations d'alimentation en eau, en gaz ou en électricité autres que celles
indispensables au fonctionnement des appareils nécessaires à l'exploitation du
stockage peuvent exister dans le local affecté au stockage sous réserve que leur
projection verticale ne traverse pas le plan de débordement de la cuvette.
Les conduits de fumée construits en gaine et les carneaux peuvent traverser le
local de stockage sans s'approcher à moins d'un mètre des réservoirs.

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o Article 17

S'il est en deuxième sous-sol ou à un niveau inférieur, le local doit comporter un


orifice débouchant à l'extérieur du bâtiment en un point accessible au matériel
d'aspiration. S'il est muni d'un demi-raccord, celui-ci doit être normalisé
permettant ainsi l'intervention des services de la sécurité civile. La norme
française NF S 61-707 répond notamment à cette exigence. S'il n'est pas muni
d'un demi-raccord, l'orifice doit avoir au moins 0,40 mètre de côté ou de diamètre.
Si la liaison entre l'orifice extérieur et le local s'effectue par conduit, celui-ci doit
avoir une résistance au feu : coupe-feu de degré une demi-heure, une résistance
aux chocs suffisante et une section au moins égale à celle de l'orifice. L'orifice
extérieur peut être fermé à l'aide d'un dispositif démontable sans outillage. Il doit
être signalé par une plaque portant la mention « gaine-pompier, stockage ». Le
conduit peut être constitué par l'une des gaines de ventilation normales du local
ou par un soupirail, sous réserve que ces aménagements aient les dimensions
définies ci-dessus.

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o Article 18

Le stockage doit être installé dans un local exclusif si sa capacité globale


dépasse 2 500 litres.
Les murs et les planchers haut et bas du local doivent avoir une résistance au feu
: coupe-feu de degré deux heures. La porte du local doit avoir une résistance au
feu pare-flamme de degré une heure, comporter un seuil si le local fait lui-même
office de cuvette de rétention, s'ouvrir vers l'extérieur du local et être munie d'un
système de fermeture automatique et d'un dispositif permettant dans tous les cas
son ouverture de l'intérieur.
Dans un bâtiment à usage exclusivement réservé au stockage, le plancher haut
requis ci-dessus n'est pas exigé.
Tout générateur à feu nu ou appareil comportant des éléments incandescents
non enfermés est interdit.
Il est interdit de faire du feu dans le local ou d'y entreposer des matières
combustibles autres que les produits pétroliers visés à l'article 2, constituant le
stockage.
La ventilation doit être assurée par un ou plusieurs orifices d'une section d'au
moins 1 décimètre carré permettant l'arrivée d'air frais. Si cette ventilation est
assurée à l'aide d'une gaine, celle-ci doit être incombustible et d'une résistance
aux chocs suffisante.
Aucun conduit de fumée construit en gaine ni aucun carneau ne peut traverser le
local de stockage.
Le couloir d'accès au local doit être isolé des dégagements du bâtiment par une
porte résistant au feu pare-flammes de degré une demi-heure, munie d'un
système de fermeture automatique. En outre, il doit être prévu en amont de cette
porte d'isolement côté stockage un dispositif d'évacuation des gaz chauds et des
fumées débouchant à l'air libre, à l'extérieur de l'immeuble, d'une section de 4
décimètres carrés au moins.

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TITRE VI : STOCKAGE ENTERRÉ (Articles 19 à 21)

o Article 19

Seuls les réservoirs de type ordinaire en fosse et les réservoirs à sécurité


renforcée cités à l'article 5 du présent arrêté sont autorisés à être enterrés.
Tout document (facture, bon de livraison, documents techniques et publicitaires)
concernant les réservoirs non autorisés devra porter la mention « réservoir non
destiné à être enterré ».

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o Article 20

Le stockage est constitué par un réservoir de type ordinaire placé dans une fosse.
La fosse peut être placée :
- soit à l'extérieur d'un bâtiment, enterrée ou au niveau du sol ;
- soit à l'intérieur d'un bâtiment :
- enterrée au niveau le plus profond ;
- ou au rez-de-chaussée ou en sous-sol, sous réserve que le bâtiment ne
comporte aucun espace vide sous la fosse autre qu'un vide sanitaire.
La fosse doit être étanche de manière à pouvoir recueillir les fuites éventuelles du
réservoir. A cet effet, un enduit étanche aux produits pétroliers et à l'eau est
appliqué intérieurement et doit former une cuvette de retenue d'une capacité au
moins égale à celle du réservoir. Tout autre procédé offrant des garanties
d'étanchéité équivalentes est admis.
Les murs de la fosse sont construits en maçonnerie d'au moins 0,20 mètre
d'épaisseur. Toute autre solution offrant une résistance équivalente est admise.
La fosse n'est pas remblayée, ce qui permet de vérifier facilement l'absence de
fuite.
Elle doit comporter un regard permettant de contrôler le point bas du radier et être
couverte par une dalle incombustible, les ouvertures (trous d'homme, passages
des tuyauteries diverses) étant calfeutrées ou fermées par des tampons étanches
incombustibles. La dalle et les parois doivent résister aux charges qu'elles sont
appelées à supporter.
La génératrice inférieure des réservoirs doit être surélevée de 0,10 mètre au
moins au-dessus du radier. Un intervalle d'au moins 0,20 mètre doit exister entre
les murs de la fosse et les réservoirs ainsi qu'entre deux réservoirs.
Aucune canalisation d'alimentation en eau et d'évacuation d'eaux usées, de gaz
ou d'électricité, autres que celles indispensables au fonctionnement des appareils
nécessaires à l'exploitation du stockage, ne doit passer dans ou sous la fosse.

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o Article 21

Les réservoirs à sécurité renforcée peuvent être enterrés :


- soit à l'extérieur d'un bâtiment :
- en sous-sol, la génératrice supérieure étant à 0,50 mètre au moins et à 1,50
mètre au plus au-dessous du niveau du sol environnant ;
- ou au niveau du sol, les parois étant flanquées d'une couche de terre présentant
une épaisseur minimale de 0,50 mètre et de 1,50 mètre au plus à la partie
supérieure et de 1 mètre au plan diamétral horizontal ;
- soit à l'intérieur d'un bâtiment au niveau le plus profond de celui-ci, la
génératrice supérieure étant à 0,50 mètre au moins au-dessous du niveau du sol
du dernier niveau.
Une distance minimale de 0,50 mètre doit exister entre les parois des réservoirs
et la limite de propriété, en projection horizontale.
Un intervalle d'au moins 0,20 mètre doit exister entre les réservoirs.
Les réservoirs doivent être suffisamment protégés (plancher ou dalle) afin de
résister aux charges éventuelles (y compris un véhicule) susceptibles d'être
posées (ou de circuler) au-dessus du stockage.
Aucune canalisation d'alimentation en eau et d'évacuation d'eaux usées, de gaz
ou d'électricité, autres que celles indispensables au fonctionnement des appareils
nécessaires à l'exploitation du stockage, ne doit passer à moins de 0,50 mètre du
réservoir en projection verticale.
Les réservoirs, s'ils sont en acier, doivent être protégés et isolés électriquement
de manière à éviter toute corrosion.
Lors de la mise en place d'un réservoir enterré chez l'utilisateur, il appartient à
l'installateur de s'assurer qu'aucune partie de la couche protectrice extérieure n'a
été endommagée, à charge pour cette entreprise de remédier à tous défauts de
protection.

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TITRE VII : AUTRES INSTALLATIONS DE STOCKAGE (Articles 22 à 23)

o Article 22

Seuls sont autorisés les récipients fermés transportables d'une contenance


unitaire n'excédant pas 50 litres et d'une capacité totale inférieure à 120 litres par
étage, pour une même famille ou pour une même entreprise.
Tout stockage de produit pétrolier est interdit dans les combles, sur les balcons et
terrasses de tout bâtiment, ainsi que dans les parties communes des bâtiments
non réservées à cette utilisation.
Ces récipients doivent être placés dans une cuvette étanche et incombustible et
d'une contenance au moins égale à la capacité du plus gros récipient.
Les tuyaux de fumée mobiles, les feux nus, les appareils comportant des
éléments incandescents non enfermés et des produits combustibles doivent être
à une distance minimale de 1 mètre des récipients transportables constituant le
stockage.

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o Article 23

Suivant le lieu de stockage, les dispositions des titres IV et V ci-dessus sont


applicables aux réservoirs installés de manière provisoire à des fins d'alimentation
de chantiers mobiles ou de locaux démontables.
La capacité globale du stockage ne peut pas excéder 2 500 litres.
Les réservoirs doivent être protégés contre les chocs et être munis de dispositifs
de préhension.

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TITRE VIII : MISE EN SERVICE, EXPLOITATION ET ABANDON DE


L'INSTALLATION (Articles 24 à 29)

o Article 24

Avant la première mise en service de l'installation, l'installateur procède à un


essai permettant de certifier que celle-ci est étanche (réservoirs et canalisations).
Après cet essai, l'installateur fournit au maître d'ouvrage de l'installation un
dossier comprenant les documents suivants :
- le certificat de conformité de l'installation aux dispositions du présent arrêté ;
- une copie du présent arrêté ;
- la documentation spécifique à chaque équipement ;
- un livret d'entretien.
Un exemplaire du certificat de conformité est gardé par l'installateur.

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o Article 25

Le certificat de conformité doit au moins comprendre la mention suivante :


« L'installation située à (adresse) et composée de (x) réservoir(s) d'une capacité
globale de (x xxx) litres est conforme aux dispositions de la réglementation
technique et de sécurité en vigueur à la date du présent certificat. »
Le certificat doit aussi comprendre :
- les nom et adresse de l'installateur ;
- les coordonnées du maître d'ouvrage ;
- les caractéristiques de chaque réservoir : nature (métallique, matière plastique),
dimensions, capacité en litres, le numéro de série ;
- la mention de conformité de chaque réservoir à la norme correspondante ;
- la date de l'installation ;
- la référence du présent arrêté.

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o Article 26

Il appartient à l'utilisateur de l'installation de vérifier la quantité admissible


préalablement à toute commande.
Dans le cas où le livreur est autorisé à accéder au stockage, il doit s'assurer
avant de commencer l'opération de livraison que les réservoirs ont suffisamment
de volume disponible pour recevoir la quantité commandée par l'utilisateur.
Le jaugeage direct ne doit pas être effectué pendant le remplissage du réservoir.

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o Article 27

Il appartient à l'utilisateur de l'installation d'entretenir celle-ci de manière à éviter


tout épandage de produit.
La cuvette de rétention doit être maintenue dans un état satisfaisant de manière à
rester étanche et à garder sa contenance initiale (exempte d'objet ou de liquide
réduisant sa capacité).
Tout réservoir ou canalisation en service dont le manque d'étanchéité est
constaté doit être immédiatement réparé ou remplacé. Il convient de limiter au
minimum la migration du produit en cas de pollution.
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o Article 28

Tout abandon (définitif ou provisoire) d'un réservoir doit faire l'objet de


dispositions conduisant à éviter tout risque de formation de vapeurs :
- vidange, dégazage et nettoyage ;
- comblement du réservoir (le produit utilisé pour la neutralisation doit recouvrir
toute la surface de la paroi interne du réservoir) ;
- ou retrait de celui-ci.
L'entreprise qui intervient dans ce cadre fournit un certificat à l'utilisateur
garantissant la bonne exécution des opérations d'inertage citées ci-dessus.
Si l'abandon est consécutif à la modification de l'installation de chauffage, il
appartient à l'entreprise intervenante de respecter ces dispositions.

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o Article 29

Avant la remise en service d'un réservoir qui a fait l'objet de la procédure citée à
l'article 28 ci-dessus, les opérations suivantes doivent être effectuées :
- nettoyage des parois intérieures si nécessaire ;
- contrôle d'étanchéité ;
- vérification de la conformité de l'installation au présent arrêté en l'absence du
certificat défini à l'article 25 ci-dessus et remise d'un certificat de conformité le cas
échéant.

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TITRE IX : DISPOSITIONS DIVERSES (Articles 30 à 35)

o Article 30

Les dispositions du présent arrêté sont applicables six mois après sa date de
publication au Journal officiel. Toutefois, les dispositions du présent arrêté
peuvent être appliquées dès la publication de celui-ci.

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o Article 31
Les articles 7, 23 et 26 à 32 du présent arrêté sont applicables aux installations
existantes.
Le présent arrêté est applicable sur toutes parties rénovées d'une installation
existante.
Toute entreprise qui intervient sur une installation de stockage existante doit, à
cette occasion, vérifier sa conformité aux dispositions du présent arrêté et délivrer
pour les parties conformes un certificat tel que décrit à l'article 25 ci-dessus. Sur
ce dernier il porte les observations éventuelles pour les parties non conformes.
Les réservoirs en service à la date d'application du présent arrêté et qui étaient
conformes à une norme française au moment de leur mise en service sont
présumés conformes aux dispositions de l'article 5.1 du présent arrêté.
Les réservoirs installés après le 22 juillet 1974 non conformes à une norme
française en vigueur à la date de mise en service sont interdits d'emploi.

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o Article 32

Pendant la phase transitoire d'application de la norme harmonisée NF EN 13341,


les réservoirs de type ordinaire en matières plastiques doivent être conformes :
- soit à la norme française NF EN 13341. Cette conformité doit être constatée par
l'apposition du marquage CE ;
- soit à la norme française NF M 88-560 ou toute autre norme ou spécification
technique d'un Etat membre de l'Union européenne ou de la Turquie, ou d'un
autre Etat de l'Association économique de libre-échange (AELE), partie
contractante de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE) assurant un
niveau de sécurité et de protection de l'environnement équivalent. Cette
conformité doit être constatée :
- soit par l'attribution au réservoir de la marque de conformité à la norme NF «
Stockage pétrolier - réservoirs en matières plastiques » ;
- soit par la délivrance d'un certificat de conformité par le comité particulier de la
marque NF « Stockage pétrolier - réservoirs en matières plastiques », après des
essais techniques effectués sous l'égide de celui-ci suivant les procédures
techniques instituées en application de l'arrêté du 15 avril 1942, pour déterminer
l'aptitude au port de l'estampillage NF « Stockage pétrolier - réservoirs en
matières plastiques ».

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o Article 33

Des dérogations aux règles techniques et de sécurité du présent arrêté peuvent


être accordées à titre exceptionnel et temporaire, par décision du ministre chargé
de l'industrie après avis du comité technique de l'utilisation des produits pétroliers.
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o Article 34

L'article 2 de l'arrêté du 21 mars 1968 modifié ainsi que les articles 1er à 40, 42,
92, 95, 100 et 101 annexés à celui-ci sont abrogés.

L'arrêté du 26 février 1974 modifié est abrogé.

Versions Liens relatifs

o Article 35

Le directeur des ressources énergétiques et minérales est chargé de l'exécution


du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

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Fait à Paris, le 1er juillet 2004.

Le ministre délégué à l'industrie,


Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
de l'énergie et des matières premières :
Le directeur des ressources
énergétiques et minérales,
D. Houssin
Le ministre de l'emploi, du travail
et de la cohésion sociale,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de l'urbanisme,
de l'habitat et de la construction,
F. Delarue

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Arrêté du 1er juillet 2004 f ...

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