T D Anthropologie
T D Anthropologie
ZINDER
FACULTE DE LETTRES ET SCIENCES
HUMAINES (FLSH)
DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE, CULTURE ET
COMMUNICATION (PCC)
GROUPE N°1
MEMBRE DE GROUPE N° 1
Kane Kaka Salissou 1655-21
I. définition de concept
1. Le tabou
La définition du tabou repose sur deux significations opposées : d’une part ce qui est sacré, et
d’autre part ce qui est inquiétant, dangereux. Le contraire de Tabou se dit de ce qui est ordinaire
et accessible à tout le monde.
Les Tabous sont des sujets ou pratiques socialement existants qu’il est interdit d’évoquer ou qu’il
est préférable de ne pas aborder. Ce sont les « oubliés » de l’histoire en raison des règles de
bienséance dans une société donnée, du poids d’une idéologie dominante ou encore de leur
inadéquation avec la demande sociale. Le silence est imposé souvent parce qu’il s’agit de points
obscurs, enfouis sous le convenu, le politiquement correct ou encore plus fréquemment parce
qu’ils sont sources de controverses, de conflits. Des tabous sont interdits de discours, interdits de
recherche, interdits d’existence juridique.
Il y a ensuite les tabous qui sont des sujets dont on peut parler mais sans ouvrir la discussion, ou
en la limitant. Aborder la question sur les tabous, c’est décider de parler des sujets les plus
couramment évités en Afrique. Parmi ces sujets nous avons la sexualité. Elle est tout ce qui a
rapport à la vie sexuelle ; que ce soit le désir, le plaisir, la relation en couple ou la reproduction.
En effet, elle demeure un sujet très délicat.
1. Le sexe
En Afrique, le plus souvent, le sexe se pratique davantage qu’il ne se dit. Ceci vient du fait que la
sexualité en Afrique depuis toujours, est entouré de tabous, à l’instar de plusieurs autres régions
du monde. À ce stade, le langage qui entoure le sexe surtout quand il veut véhiculer un savoir ne
peut que se deviner, ou se visualiser par le biais d’œillères pour ne jamais en préciser la pensée.
Il est donc difficile de pénétrer l’univers des sexualités. Cet appel de la Revue théologique du
Sud a pour objectif de faire parler les victimes et de permettre aux Églises an Afrique de prendre
leur responsabilité en main et d’agir afin de ne pas apporter une consolation parfois hypocrite
aux victimes.
2. Adultère
L’adultère est le fait pour un époux ou une épouse de violer son serment de fidélité, de partage,
et d’avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint envers qui il a affirmé
ce serment. Couramment, on parle également d’infidélité. L’adultère suppose donc non
seulement une relation extraconjugale, mais aussi que la société et le contexte dans lesquels elle
se déroule exige l’exclusivité sexuelle des conjoints. Dans certains textes, le mot « adultère »
désigne n’importe quelle relation sexuelle hors mariage (donc par exemple entre célibataires),
cependant, en français, le terme consacré pour ceci fut fréquemment « fornication »
3. Attouchements sexuels
Un attouchement sexuel est l’acte délibéré de toucher sexuellement une autre personne sans son
consentement. Ce geste peut constituer une agression sexuelle1 ou, plus largement, être perçu
comme socialement inacceptable. En général, le terme ne concerne pas les contacts physiques
consentis dans le cadre d’une caresse sexuelle, d’un massage ou d’un examen médical.
4. Viol
Le viol consiste dans le fait de soumettre un individu par la force ou la violence à une relation
sexuelle non volontaire. Il s’agit d’un crime prévu par le droit pénal national de la plupart des
pays. Les lois de nombreux pays prévoient que si la réalité de la pénétration ou si le caractère
forcé de la relation ne sont pas prouvés on ne peut pas qualifier ces actes de viol ni les juger en
tant que crimes. Ils ne pourront être jugés que dans la catégorie des délits sexuels. Le caractère
forcé d’une relation sexuelle n’est pas toujours facile à prouver. Il faut démontrer que
l’éventuelle soumission de la victime ne peut pas être assimilée à un libre consentement. Cette
soumission a pu en effet être obtenue par la force, la menace, l’abus d’autorité ou de confiance.
Ce problème réel pour des relations entre adultes se pose également en cas de relations sexuelles
entre un adulte et un mineur car la loi ne reconnaît pas la validité du consentement des mineurs.
5. La frigidité
La frigidité est une dysfonction sexuelle caractérisée par un manque ou une absence de libido,
durant une certaine période. Considérée comme un trouble, elle peut être causée par une détresse,
des difficultés interpersonnelles, un trouble mental, une substance (particulièrement des
antidépresseurs ; ou drogues) ou une autre condition médicale. La frigidité est une pathologie
associant l’absence de désir sexuel (anaphrodisie) et de plaisir sexuel (anorgasmie). La frigidité
peut être générale (manque général de désir sexuel) ou occasionnelle (quelques périodes de désir
sexuel, mais manque de désir avec un partenaire actuel), et peut durer pendant une période
spécifique (frigidité développée après une période sexuelle normale) ou durant toute une vie.
6. La virginité
Dans notre société une fille vierge est sacrée. Ainsi tout le respect, l'amour et la bienveillance
reviennent à elle. Ainsi il est interdit de violet les filles ou de chercher même a violé les filles
vierge et les femmes en général.
Celui qui enfreint un tabou devient lui-même tabou : il devient contagieux, car son
exemple est susceptible de pousser à l’imitation.
Parfois, sans même avoir enfreint le tabou, un homme peut être tabou (chef ou roi) car
il se trouve dans une situation suscitant une ambivalence de sentiments de la part des
autres hommes. Ces situations engendrent généralement un mélange de respect et
d’envie, et comme il convient de ne pas favoriser, ni d’encourager la tentation, ces
hommes spéciaux sont tabous.
C’est ainsi que les manas des individus se repoussent entre eux quand leur différence
sociale est trop grande.
Conclusion
En définitive, le tabou a une motivation inconsciente : celle-ci est héritée des
générations antérieures. Peu importe que ces idées soient « innées » ou transmises par
l’éducation, le maintien du tabou a engendré un désir implicite de le transgresser.
Toutefois tant que la crainte des hommes reste plus forte que leur désir de transgression,
le système se perpétue. Le terme tabou est couramment utilisé pour désigner tout
interdit portant sur un acte, un fait ou son évocation, sans être limité au domaine
religieux ou spirituel. II conserve la notion, atténuée voire ironique, d'une violation de
quelque chose de sacré.