Mieux Réussir Son Régio-Bac Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son
Français
régio-bac
Ayoub ACHRAH
Mieux réussir son régio-bac
est un facilitateur qui vous aide à
réviser tout ce qui touche au
roman autobiographique "La Boîte
à Merveilles", à la tragédie moder-

ne "Antigone" et au roman à th et
enfin vous y trouvez des examens
régionaux avec leurs corrigés.
est un véritable guide et livret qui
vous permet de réussir avec brio
votre régional sans difficulté
aucune.
Mieux
réussir son 1
régio-bac BAC
Ayoub ACHRAH Ayoub ACHRAH
1ère année du bac
Toutes sections
Module I Module II Module III
« La Boîte à « Antigone » « Le Dernier

Merveilles » De Jean Jour d’un
D’Ahmed ANOUILH Condamné »
SEFRIOUI De Victor
HUGO
Présentation de l’œuvre
Résumé des chapitres et des scènes
Cours de langue
Exercices de langue
Productions écrites
Examens régionaux
Corrigés des examens
Corrigés des exercices
Prof : Ayoub ACHRAH
Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH
2
Module I
« La Boîte à Merveilles »
D’Ahmed SEFRIOUI
3
Informations générales :
 Titre de l’œuvre : « La Boîte à Merveilles »
 Auteur de l’œuvre : Ahmed SEFRIOUI
 Genre de l’œuvre : roman autobiographique
 Date d’écriture : 1952
 Date de parution : 1954, Edition du Seuil.
4
Auteur
 Il est né en 1915 à Fès, Ahmed SEFRIOUI est considéré comme

le premier écrivain marocain d’expression française.
 SEFRIOUI a fréquenté l’école coranique (le Msid), puis le collège
et l’école française de Fès. Il a été journaliste pour le quotidien
nationaliste « l’action du Peuple ».
 Il s’éteint le 25 février 2004 à Rabat.
 Parmi ses œuvres, il y a entre autres :
 Le Chapelet d'ambre, Seuil, Paris, 1949.

 La Boîte à Merveilles, Seuil, Paris, 1954 (écrit en 1952).
 Le Jardin des sortilèges, ou le Parfum des légendes, Le
Harmattan, 1981.
 La Maison de servitude, Rabat, Marsam, 2001.
1) Genre de l’œuvre :
 Le roman autobiographique est avant tout un roman, cela veut
dire, il relève de la fiction, et celui qui dit roman dit imagination
et fiction, le romancier invente au moins partiellement les
événements et les personnages.
 Le roman autobiographique se distingue de l’autobiographie par
la différence d’identité entre l’auteur et le personnage principal.
5

 Le narrateur se met à raconter certaines parties de sa vie sans se
contraindre à dire toute la vérité, sans impliquer ses proches, et
sans pouvoir être accusé de mensonge ou d’impudeur.
2) Courant littéraire :
 La littérature maghrébine d’expression française a vu

officiellement le jour aux années 45 et 50 dans les pays du Maghreb
(le Maroc, l’Algérie, et la Tunisie) produite par des autochtones de ces
pays.
 Cette génération dite révolutionnaire luttait contre le colonisateur
par sa plume militante tout en dévoilant aux français la culture, les
traditions et les habitudes de leur patrimoine.
 Cette flamme de libération a donné naissance à une littérature
engagée et rebelle de combat contre les français. Toutes les
productions littéraires de l’époque étaient mises au service du
militantisme et de la lutte pour l’indépendance, les œuvres deviennent
des armes de combat.
 Les romanciers maghrébins ont eu deux préoccupations ; d’une
part, les aspects traditionnels du Maghreb (les coutumes du pays et le
Folklore). D’autre part, ils s’intéressent aux aspects nouveaux du
Maghreb. Tous les écrivains défendaient la bonne cause qui était la
libération de leur territoire occupé.
Parmi les pionniers de cette littérature, il y a entre autres :

 Parmi les écrivains de cette littérature maghrébine, il y a entre
autres : Ahmed SEFRIOUI, Driss CHRAIBI, Tahar BENJELLOUN,
Mouloud FERAOUN, Mouloud MAMMERI, Mohammed DIB,
Abdellatif LAABI, Kateb YACINE, Malek HADDAD, Albert
MEMMI… etc.
6

3) Personnages de l’œuvre :
A- Personnages principaux :
Epouses Epoux Métiers des Résidence Enfants
époux
Lalla Zoubida Mâalam Tisserand Dar Chouafa Sidi
Abdeslam (2ème étage) Mohammed
(6 ans)
Rahma Driss Al Fabricant Dar Chouafa Zineb (7ans)
Aouad des charrues (1er étage,
une seule
pièce)
Fatma Bziouya Allal Jardinier Dar Chouafa ---------

(2ème étage)
Tante Dar Chouafa
Kanza(voyantge= --------- --------- (rez-de- --------
chouafa) chaussée)
Lalla Aicha Moulay Commerçant Rue Al
Larbi des Hajjama ---------
babouches
B- Personnages secondaires :
C-
Fqih : le maître de l’école coranique (le Msid) à DerbNoualla.
Driss le teigneux : le serviteur de M.Abdeslam.
Hammoussa : c’est le camarade de classe du narrateur.
Salama : c’est une entremetteuse et une marieuse professionnelle.
7
Résumé des
chapitres :
8

Chapitre 1 :
 Problème de solitude du narrateur adulte et enfant.

 Présentation des personnages habitant à Dar Chouafa, la maison
de la voyante.
 Schéma de la maison de Chouafa :
2ème étage La famille du narrateur : Fatma Bziouya

Lalla Zoubida, Mâalam Allal
Abdeslem et leur fils (une seule pièce)
Sidi Mohammed)
(une seule pièce)
1er étage Driss El Aouad, Rahma

et leur fille zineb occupe ________
une seule pièce dans cet
étage.
Rez-de- Chaouafa, tante kanza
chaussée
 Description de la maison de la voyante.

 Le regard de l’enfant vis-à-vis du monde superstitieux de
Chouafa Kanza.
 Le monde invisible du narrateur en ayant une différence par
rapport aux autres enfants, ses camardes de l’école coranique.
 Sidi Mohammed est rêveur ayant des penchants pour le rêve et
admire les puissances surnaturelles et mystérieuses.
 L’imagination fertile et large de l’enfant a été nourrie grâce aux
histoires de son père, d’Abdellah l’épicier et aussi du monde
superstitieux de la voyante du rez-de-chaussée.
9

 Description péjorative d’une séance du bain maure assimilé
selon le narrateur à l’Enfer, lieu d’impudeur, d’indécence, de
commérage et de papotage pour les femmes.
 Les objets hétéroclites de la Boîte à Merveilles de l’enfant Sidi
Mohammed : des boules de verre, des clous, des anneaux de
cuivre, un cadenas sans clef, des boutons décorés et sans décor et
des encriers vides.
 Dispute entre Lalla Zoubida et Rahma à cause de la lessive du
lundi jour consacré généralement à la mère du narrateur.
 Injures et insultes des deux femmes pendant toute la nuit à Dar
Chouafa à la présence des voisins et de leurs maris.
Chapitre 2 :
 Le MARDI, jour néfaste et malheureux pour les élèves du Msid

puisqu’ils doivent réciter tous les chapitres du Coran appris
depuis leur entrée à l’école coranique.
 La veille de ce jour-là est peuplée de cauchemars
 Description péjorative du Fqih.
 Une néfaste matinée au Msid où il découvre sa fragilité et
l’hostilité du monde.
 La baguette de cognassier et le regard impitoyable du Fqih ce
jour-là.
 La pâleur de l’enfant et la migraine (La céphalée) de Lalla
Zoubida.
 Lalla Aicha, une ancienne voisine et amie intime de Lalla
Zoubida a rendu visite à la famille du narrateur. Aicha conseille
la mère d’aller visiter le marabout de Sidi Ali Boughaleb.
 Après l’avoir persuadée, les deux femmes et l’enfant se dirigent
vers le marabout de Boughaleb qui se trouve au centre d’un
cimetière.
10

 Description du sanctuaire et des pèlerines qui y viennent pour
chercher la guérison.
 Prières et oraisons des deux femmes devant le catafalque du
Saint.
 Sidi Mohammed a été griffé par un matou, vieux chat, dans un
lieu censé de protéger contre le mal.
 Deux jours et demi du repos pour le narrateur.
 Des salutations matinales et monotones entre les habitantes de
Dar Chouafa.
 Rahma a blâmé sa fille Zineb puisqu’elle a mouillé son lit en la
traitant d’une pisseuse.
 L’origine montagnarde des parents du narrateur.
 Le métier du père, Mâalam Abdeslam, qui travaille dans un
atelier comme tisserand avec son apprenti Driss le teigneux.
Le cadeau offert au narrateur par la voisine Rahma, un cabochon
de verre.
Chapitre 3 :
 Le vendredi après-midi, le narrateur est au Msid après les jours

du repos.
 L’achat d’une lampe à pétrole de la part de Fatma Bziouya que
le narrateur et sa mère ont beaucoup admirée.
 La jalousie et l’envie ont poussé Lalla Zoubida à user de son art,
en préparant un dîner aux pieds de mouton aux pois chiches,
pour proposer à son mari Abdeslam de lui acheter une lampe
identique à celle de Fatma.
 Les rêves de l’enfant ont été influencés par la flamme de cette
lampe merveilleusement moderne qui remplace dès lors
l’éclairage de la bougie.
 Le père se montre indifférent vis-à-vis des propos de sa femme.
11

 Driss le teigneux, serviteur d’Abdeslam, a apporté une lampe à
pétrole à la famille du narrateur.
 Une joie et une surprise pour le narrateur et sa mère.
 La mère raconte à son époux le malheur arrivé à Rahma.
 Rahma a voulu assister au baptême de sa sœur Khadija à
l’occasion de la naissance de son premier enfant en ramenant sa
petite fille Zineb, âgée de 7 ans qu’elle perdit dans les remous de
la foule en route à la cérémonie du nom.
 Lalla Zoubida et Fatma Bziouya se rendent à Dar Kitoun, la
maison des Idrissides, lieu d’asile des abandonnées où elles ont
trouvé Zineb.
 Pour remercier Dieu, Rahma a organisé un repas pour les
pauvres, les mendiants et les aveugles habitant à la rue Riad
Jeha.
 Après le repas, l’enfant se livre à son monde merveilleux en
retrouvant avec passion sa Boîte à Merveilles qui l’ouvrit pour
jouer avec ses objets (les perles, les épingles, les clous, les
boutons de porcelaine et le cabochon de verre.)
 Les objets à l’intérieur de la boîte se livraient à des fantaisies,
jouaient, volaient, mais une fois le coffret est ouvert, les objets
deviennent normaux, tristes et inertes.
Chapitre 4 :
 Les premiers jours du printemps après avoir passé l’hiver dans

les chapitres 1, 2 et 3.
 Préparation des gâteaux, des petits pains, et du Sellou, farine
grillée mélangée de beurre et de diverses épices.
 Lalla Zoubida et Sidi Mohammed ont rendu visite à Lalla Aicha,
qui habite dans une maison à porte basse à ZankatHajjama.
12

 Description de la maison de Lalla Aicha, qui occupait deux
pièces au 2ème étage, une chambre où elle vivait avec son époux
et l’autre où elle faisait la cuisine.
 Médisance, bavardage et papotage pour les deux femmes, Lalla
Zoubida parle avec éloge cette fois-ci de ses voisines : Rahma,
Fatma Bziouya et Tante Kanza.
 Sidi Mohammed a joué avec les enfants des voisines de Lalla
Aicha en faisant un salon de réception (3 filles et 4 garçons)
 La grande fille a pris le rôle de la negafa et la petite fille a joué le
rôle de la mariée.
 Le drame s’enchaina entre les enfants après qu’un garçon a jeté
une poignée de terre au visage de la mariée.
 L’arrivée inopinée et brusque de Moulay Larbi, le mari d’Aicha,
qui raconte à sa femme discrètement, à l’insu de Lalla Zoubida
et son enfant, le malheur qui lui est arrivé.
 Lalla Aicha a raconté attristement à la mère du narrateur le
malheur de son époux.
 Le narrateur n’a entendu de leur discussion que le mot « pacha ».
 Le soir, le père est venu chercher sa petite famille qu’il emmena.
 Le lendemain, Zoubida raconte à son mari les malheurs de
Moulay Larbi qui a été escroqué, volé, par son associé
d’Abdelakder.
 Moulay Larbi a prêté quatre-vingts rials à son ouvrier
Abdelkader à l’atelier des babouches pour qu’il verse une dot à
sa fiancée.
 Abdelkader a nié les dettes que Larbi lui a prêtées.
 Il a aussi prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire de
Moulay Larbi pour l’achat du matériel, des cuirs et du fil d’or.
 Les juges se sont prononcés en faveur d’Abdelkader.
 Le chat maladif de Zineb et l’univers merveilleux de La Boîte à
Merveilles de Sidi Mohammed.
 Le père du narrateur leur parlait du souvenir d’Abdellah l’épicier
et de ses histoires.
13
Chapitre 5 :
 Le fqih est heureux, pitoyable et souriant ce jour-là.

 Le maître félicite le narrateur d’avoir bien récité ses leçons.
 Les élèves du Msid ont quinze jours de préparations pour
célébrer selon l’usage la fête d’Achoura, Nouvel An.
 L’absence de la mère qui est sortie avec son amie Lalla Aicha.
 La peur et la solitude de l’enfant pendant son absence.
 Lalla Zoubida raconte à ses voisines les soucis de Lalla Aicha
qui a tout vendu, mobilier et bijoux, pour que son mari Moulay
Larbi installe un nouvel atelier.
 La mort de Sidi Mohammed ben Tahar, un coiffeur et un voisin
de la famille du narrateur, puisqu’il était malade depuis 2 mois.
 Pleurs, cris et hurlements des femmes.
 L’enfant a été tellement marqué et impressionné par cet
événement et son père a trouvé une histoire d’un boutiquier
appelé Sidi, qui accompagne les cortèges funèbres des morts,
pour le consoler.
 Méditation sur la scène d’enterrement et des funérailles du feu
coiffeur.
 Cet événement a marqué le voisinage et a causé des cauchemars
à l’enfant.
 Le narrateur imagine peureusement le cortège qui accompagne
son cercueil à sa tombe lorsqu’il va mourir.
 L’imagination de l’enfant : il a vu du plafond descendre de
beaux anges, l’un d’eux a posé sur son lit sa Boîte à Merveilles.
 La chaînette de cuivre offerte au narrateur par la mère.
 Dispute entre Sidi Mohammed et Zineb pour le chat de cette
dernière qui venait se frotter contre lui.
14
Chapitre 6 :
 L’enfant est au Msid.

 Les préparatifs pour Achoura au Msid.
 Le fqih a formé des équipes pour les préparations de la fête du
Nouvel An.
 Certains élèves blanchissent les murs à la chaux et d’autres
frottent le sol à grande eau.
 Le narrateur est nommé chef des frotteurs.
 L’enfant est revenu très fatigué à leur maison. Malgré la fatigue,
il se montre responsable et fier de son travail au Msid.
 La mère se prépare pour emmener son fils Sidi Mohammed à la
Kissaria pour lui acheter de nouveaux habits de fête.
 Description de la Kissaria et des marchands dans leurs
boutiques.
 L’achat d’une chemise neuve, une sacoche et un gilet.
 L’enfant est tellement heureux et joyeux grâce à l’achat de
nouveaux vêtements qu’il a infiniment admirés.
 Rahma raconte une histoire ridicule de l’oncle Othman, un
voisin et un vieillard plus âgé que sa femme Lalla Khadija.
 Elle (Lalla Khadija) le considère comme son père et lui comme
sa fille.
Chapitre 7 :
 L’Achoura est pour bientôt.

 Les femmes s’achètent des tambours de toutes formes pour
célébrer joyeusement cette fête.
 Le père a offert à son enfant Sidi Mohammed une trompette très
fruste en fer-blanc bariolée de toutes les couleurs.
15

 Toutes les femmes essayent leurs instruments en créant une
atmosphère de bruits énormes.
 Au Msid, les préparatifs continuent toujours.
 Un ami de classe, Hamoussa, pois chiche, son vrai nom est
Azzouz Berrada, vient chercher le narrateur pour lui dire que le
fqih a besoin de lui aux préparatifs.
 Les élèves mettent les dernières touches.
 Le père emmène son fils au Souk pour lui acheter des jouets et
se promener.
 Ils sont partis chez le barbier Abderrahman que le petit enfant
n’aime pas parce qu’il sait que ce coiffeur serait chargé un jour
de le circoncire.
 Sidi Mohammed s’est coupé les cheveux.
 A son retour à la maison, l’enfant joue avec les enfants des
voisins de la musique à la terrasse jusqu’au coucher du soleil.
 Le jour de la fête est arrivé, la mère a réveillé son petit à trois
heures du matin.
 Sommeil profond et somnambule du narrateur. Pour le réveiller,
sa mère insiste sur les nouveaux habits qu’il porterait ce jour-là
pour célébrer la Achoura.
 Son père l’emmène au Msid où l’on lit le Coran et l’on chante
des cantiques à cette occasion.
 L’enfant a donné cinq francs et un nouveau cierge au Fqih
comme cadeau de la nouvelle année.
 Description de l’agitation de toute la ville de Fès ce jour-là.
 Après le petit déjeuner, l’enfant accompagne son père pour
visiter le sanctuaire de Moulay Idriss.
 L’après-midi, Lalla Aicha rend visite à la famille du narrateur.
 Le soir, les femmes se réunissent pour chanter et jouer aux
tambourins.
16
Chapitre 8 :
 La fin de la fête d’Achoura. Et la vie retrouve sa monotonie.

 C’est l’été, le narrateur décrit les mouches qui envahissent la
maison.
 L’école coranique est jugée très chaude.
 Les écoliers déménagent les planchettes et les encriers à un
sanctuaire pas loin du Msid.
 Le Msid est installé au mausolée.
 Sidi Mohammed commence à aimer l’école et à bien apprendre
ses leçons.
 Le fqih est satisfait de Sidi Mohammed et son père est fier de
son enfant.
 Un lundi, jour exceptionnel où le père est venu déjeuner à sa
maison en déclarant qu’il va se lancer dans la fabrication des
haïks de coton puisque les djellabas se vendent moins à la saison
estivale.
 Le père propose à sa femme de lui acheter des bijoux au Souk
puisque son ouvrier est parti à la compagne assister à
l’enterrement de sa vieille mère.
 Lalla Zoubida va acheter des bracelets qu’elle avait tant désirés.
 Le narrateur accompagne son père Abdeslam, sa mère et Fatma
Bziouya au souk des bijoux.
 Description du souk des bijoux.
 Une bagarre entre Maâlam Abdeslam et un courtier, dellal, qui
voulait le duper et le tromper au prix des bracelets.
 La tristesse de la mère et de l’enfant, ils ont décidé de rentrer à la
maison pour attendre le retour du père et pour pleurer aisément
aussi.
17

 Le père est rentré à la maison en apportant à sa femme les
bracelets.
 Elle ne les a pas acceptés parce qu’ils sont de mauvais augure.
Elle finit par les jeter dans un coffre.
 Le cauchemar du narrateur.
 La visite de Lalla Aicha qui vient pour annoncer en pleurant à sa
chère amie que son mari Moulay Larbi qu’elle a tant aidé l’a
abandonnée pour se remarier à une deuxième femme, la fille du
coiffeur Abderrahman.
 L’enfant tombe malade en ayant de violents maux de tête et de la
fièvre.
Chapitre 9 :
 L’état de santé de Sidi Mohammed s’aggrave et il devient de

plus en plus faible.
 La mère croit superstitieusement que les maudits bracelets qui
ont causé la maladie de Sidi Mohammed.
 Lalla Zoubida s’occupe tout le temps de son petit enfant.
 Sentiment d’angoisse des parents.
 Le père a perdu tout son maigre capital au souk du coton. Au
lieu de mettre l’argent, qu’il a gagné en vendant les haïks, dans
sa sacoche et il a laissé tomber le mouchoir d’argent par terre.
 La faillite du père qui n’a rien de quoi payer ni le loyer ni son
ouvrier Driss le teigneux.
 Maâlam Abdeslam décide d’aller travailler aux environs de Fès
pour travailler comme un moissonneur.
 L’absence du père a duré un mois.
 Descriptions des papotages matinaux et ordinaires des femmes.
 L’enfant et sa mère visite Sidi Ahmed Tijani.
18

 Tous les deux visitent aussi Lalla Aicha à sa maison de Zenqat-
Hajjama.
 Le narrateur décrit la pauvreté, la misère et l’ennui dans lesquels
vit Lalla Aicha.
 Les deux femmes, affligées et accablées de malheurs, décident
de visiter un voyant aveugle ayant une bonne réputation qui est
Sidi Arafi.
Chapitre 10 :
 Description du chemin qui mène à la maison de Sidi El Arafi

au quartier Seffah.
 Description de la maison de ce voyant aveugle (Sidi El Arafi).
 Le panier des coquillages et des amulettes de Sidi El Arafi
rappelle à l’enfant sa Boîte à Merveilles.
 Les prédictions de bon augure ont été prononcées aux deux
femmes par ce voyant aveugle.
 L’enfant ne va plus au Msid sa mère le laisse à la maison
jusqu’au retour de son père.
 La mère décide d’emmener son fils Sidi Mohammed chaque
semaine prier sous la coupole d’un saint de Fès.
 Chaque marabout a son jour de visite particulier : le lundi pour
Sidi Ahmed ben Yahia, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi
pour Sidi Ali Boughaleb, etc…
 La réalisation de bonnes prédictions de Sidi El Arafi : le
messager du père arrive de la compagne qui a apporté de bonnes
nouvelles de Maâlam Abdeslam « Il va bien, il travaille
beaucoup et met tout son argent de côté »
 Ce messager a apporté également des provisions envoyées par le
père Abdeslam : une douzaine d’œufs, un pot de terre plein de
beurre et une bouteille d’huile.
19

 Lalla Aicha arriva à l’improviste chez son amie Lalla Zoubida.
 Lalla Aicha invite Zoubida à la visiter pour lui dire une surprise.
Chapitre 11 :
 La visite de Sidi Mohammed et de sa mère à Lalla Aicha.

 L’arrivée de Salama, une entremetteuse et une marieuse
professionnelle, qui a été la cause de remariage de Moulay Larbi
avec la fille du coiffeur Abderrahman.
 Salama demande pardon aux deux femmes ; Lalla Aicha et Lalla
Zoubida.
 Elle leur a déclaré que le divorce entre Moulay Larbi et la fille
du coiffeur Abderrahman est pour bientôt parce que Moulay
Larbi s’entend mal avec cette folle.
 Plusieurs voisines prennent part à cette conversation.
 Une voisine appelée Zhor est venue prendre part à la
conversation de ces femmes pour savoir est-ce le divorce de
Moulay Larbi a été prononcé.
 Ennuis du narrateur face aux papotages des femmes.
Chapitre 12 :
 Un jour, Zineb est rentrée à la maison en courant et elle a

annoncé une grande nouvelle en disant qu’il a vu Maâlam
Abdeslam non loin des marchands de farine.
 Le retour du père à sa famille en portant des richesses qui nous
poussent à déduire qu’il a réalisé son but.
20

 L’enfant, la mère et tous les voisins sont contents et joyeux de
cet événement heureux qui a créé une atmosphère de fête à la
maison.
 L’arrivée de Driss Al Aouad qui a annoncé aussi que le divorce
de Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé hier devant
le notaire.
 La conversation entre Abdeslam et Driss a été longue et
ennuyeuse pour le petit Sidi Mohammed.
 Le narrateur se sent à la fin du roman triste et seul.
 Il a choisi de tirer de dessous le lit sa Boîte à Merveilles où ses
objets de rêve l’attendent patiemment.
21

Schéma narratif
L’étape du Définition Les événements qui
schéma correspondent
narratif
 C’est une étape du  La vie du narrateur, en
calme et d’équilibre où compagnie de son père et de
l’on présente le cadre sa mère dans la maison Dar
général de l’histoire ; le Chouafa. Rien ne perturbe
temps, le lieu et les sa vie heureuse. Cette phase
personnages. occupe une place importante
L’état initial  Il est caractérisé par dans le récit (du chapitre 1
le calme. jusqu’au chapitre 8).
L’ampleur de cette étape
traduit la félicité dans
laquelle baigne le petit
enfant. D’ailleurs, il est
plongé dans un monde
merveilleux (les récits de
l’épicier, l’atmosphère
ésotérique et fantastique de la
maison Dar chouafa, la
Boîte à Merveilles qu’il
cache pieusement, l’amour,
paternel et maternel qui le
comble…)
L’élément  c’est l’événement  Ce qui trouble cette
perturbateur qui crée une tension à félicité, c’est la ruine du père
cause d’un problème qui a perdu son capital :
afin de déclencher l’argent qu’il avait est tombé
l’histoire. quelque part dans un souk.
 Ce sont un ensemble  Le voyage du père à la

d’événements imprévus campagne, où il exerce un
qui interviennent et se travail pénible (un
22

succèdent dans la vie moissonneur) afin de
d’un héros. pouvoir amasser de l’argent
Les péripéties
nécessaire pour se rétablir
dans son atelier. (Chapitres,
9,10 et 11). Le congé
accordé au petit qui ne va pas
à l’école coranique à cause de
sa faiblesse. La tristesse de la
mère qui se rend aux
mausolées et consulte les
voyants (le voyant aveugle
Sidi El rafi)
Le  c’est une phase qui  Le retour du père.
dénouement donne fin aux problèmes Chapitre 12
en les résolvant.
 l’action est terminée  Le retour de l’équilibre :
L’état final et les personnages le bonheur, la joie et la
retrouvent l’équilibre. Et réouverture par le petit de sa
c’est une sorte de retour Boîte à Merveilles. Chapitre
au calme de la situation 12.
initiale.
23
Module II
« Antigone»
De Jean Anouilh
24
 Titre de l’œuvre : « Antigone »
 Auteur de l’œuvre : Jean ANOUILH
 Genre de l’œuvre : Tragédie moderne
 Date d’écriture : 1942
 Date de première présentation : 1944
 Date de publication : 1946
 Epoque des événements : Antiquité grecque
25
Auteur
L'écrivain et dramaturge français, Jean Anouilh, est né à Bordeaux le
23 juin 1910. Son père est tailleur et sa mère musicienne.
En 1944 est créé « Antigone » au théâtre de l'Atelier à Paris. Cette

pièce connaît un immense succès public, parce qu’elle est inspirée par la
situation de la seconde guerre mondiale et de l'occupation allemande,
mais elle a ainsi engendré une polémique. Certains reprochent à Anouilh
de défendre l’ordre établi en faisant la part belle à Créon.
Jean Anouilh donne des adaptations modernes des tragédies grecques

qui obtiennent un succès retentissant.
Il est mort le 3 octobre 1987 à Lausanne en Suisse.
 Le Voyageur sans bagage, (1937)

 Le Bal des voleurs, (1938)
 Léocadia, (1940)
 Antigone, (1944)
 Ardèle ou la Marguerite, (1948)
 L'Alouette, (1953)
 Ornifle ou le Courant d'air, (1955)
 Becket ou l'Honneur de Dieu, (1959)
 Eurydice, (1942)
26

Genre de l’œuvre :
La tragédie :
La tragédie est une pièce de théâtre qui traite de la souffrance
humaine. Cette souffrance peut se produire de nombreuses sources :
manque de connaissance, arrogance, destin (fatalité), conséquences
involontaires ou inattendues, univers capricieux ou simple malchance.
Dans tous les cas, (pour les personnages de la pièce), il est impossible
d’échapper à cette souffrance exceptionnelle. Bref, la tragédie connaît
souvent une fin malheureuse marquée par un événement funeste
comme la mort.
La tragédie moderne :
Au XXème siècle, le théâtre évolue vers une conception moderne en

se libérant des normes classiques en recourant à la fantaisie et en
mélangeant les genres et les registres. Déjà au XIXème siècle avait vu
le jour un genre nouvel intitulé le drame romantique, c’est-à-dire la
tragi-comédie avec Hugo et Musset.
Le mythe :
C’est un récit populaire mettant en scène des êtres surnaturels et
des actions remarquables. Le mythe est réservé généralement aux
récits traditionnels portés par des questions métaphysiques d’intérêt
collectif. Ils cherchent souvent à expliquer le sens du monde en
évoquant le lien existant avec le divin représentant dieux et déesses en
train d’agir et de s’exprimer. (Zeus, Hadès, Pandore…)
27

1- La légende d’Œdipe : le
poids de fatalité :
Laïos, roi de Thèbes, époux de la
reine Jocaste, avait été averti par un
oracle que son fils serait un jour le
meurtrier de son père ; espérant
tromper le destin, le roi fit
abandonner son fils sur le Mont
Cithéron, pour éviter qu'il
n'échappe aux bêtes sauvages, il le
fit lier par le pied, d'où le surnom d'Œdipe (Pied-Gonflé) que lui
donnèrent ceux qui le recueillirent malgré les précautions du roi (1).
Œdipe fut élevé dans une cité voisine Corinthe, par le roi Polybe et la
reine Péribée qui le considéraient comme leur fils. Parvenu à l'âge
d'homme, il se rendit à Delphes, où l'oracle(2) lui révéla qu'il devait
tuer son père(le parricide) et épouser sa mère (l'inceste). Œdipe quitta
donc le palais de ceux qu'il croyait être ses parents. Sur le chemin de
Thèbes, il fut insulté par deux hommes ; la querelle tourna mal, et
Œdipe les tua tous les deux : l'un d'eux était le vieux roi Laïos.
Arrivé aux portes de Thèbes, Œdipe rencontra le Sphinx, monstre à
buste de femme et corps de lion, qui dévorait les voyageurs incapables
de trouver la réponse à son énigme (3). Mais Œdipe la résolut, et le
Sphinx vaincu, se jeta sur les rochers. Les Thébains firent fête au
vainqueur, et, comme le roi Laïos était mort (on ignorait qui l'avait
tué), ils offrirent le trône à Œdipe, qui épousa la Reine Jocaste (4).
Ainsi fut réalisé l'oracle. Œdipe eut quatre enfants de Jocaste : deux
garçons, Etéocle et Polynice, deux filles, Antigone et Ismène. Il
ignorait tout de son destin, mais à la suite d'une épidémie de peste,
châtiment des dieux, qui s'était abattue sur la ville, il mena une
enquête rigoureuse (c'est le sujet de la tragédie de Sophocle Œdipe
roi), et il découvrit la vérité de la bouche du devin aveugle Tirésias. Il
28

se creva les yeux, tandis que Jocaste se donnait la mort et il partit sur
les routes, guidé par sa fille Antigone ; il trouva asile à Colone, un
faubourg d'Athènes, où il mourut. Mais la malédiction qui pesait sur la
famille n'était pas épuisée. A Thèbes, ses fils se disputaient le trône :
Etéocle s'en empara, et Polynice, chassé de la ville, s'allia avec
Adraste, roi d'Argos, pour reprendre le pouvoir.
L'expédition des Sept argiens contre Thèbes, sous la conduite de
Polynice, échoua complètement. Etéocle et Polynice se tuèrent en
combat singulier(5), et Créon, le frère de Jocaste, devenu roi, décida de
refuser la sépulture(6) à Polynice, traître à sa patrie, puisqu'il l'avait
attaquée avec des troupes étrangères. C'est alors qu'intervint Antigone
en décidant d’affronter la mort pour accomplir les rites funéraires de
son frère Polynice. Elle ensevelit son cadavre au prix de sa vie.
Présentation de l’œuvre :
o Titre de l’œuvre:« Antigone » (une réécriture d’Antigone du

dramaturge grec Sophocle)
o Auteur et siècle: Jean Anouilh (1910-1987), le 20ème siècle.
29

o Date d’écriture et de présentation: Pièce écrite en 1942 et présentée
en 1944.
o Genre : Tragédie moderne.
o Époque de l’action : Antiquité grecque.
o Lieu de l’action : Palais de Thèbes dans la cité de Thèbes(Grèce).
o Composition : Pas d’actes ni de scènes.
o Registre de langue (niveau de langue) : Langage courant, parfois
familier Langue familière : La nourrice, les gardes…
o Registre ou tonalité de la pièce : Registre tragique.
1- Les personnages de l’œuvre :
 Antigone : fille d’Œdipe et de Jocaste.

 Ismène : Sœur d’Antigone.
 Créon : Oncle maternel d’Antigone et roi de Thèbes.
 Les Gardes : les gardes du roi Créon.
 Hémon : le fils du roi et fiancé d’Antigone.
 La Nourrice : Elle est la vieille femme, affectueuse et vigilante.
 Le page : Il accompagne Créon.
 Le messager : Le messager est un personnage typique du
théâtre grec.
 Eurydice : la femme de Créon.
 Le Chœur : Le chœur joue, comme dans la tragédie grecque,
un rôle de commentateur
30
Résumé des
scènes :
31

SCENE 1 :
Prologue (Pages 9-13)
Dit aussi « avant-propos », « l’avant de l’histoire », « prélude »,

c’est quelques traits épars qui permettent de connaître les antécédents de
l’action, un discours préliminaire, qui peut être aussi rétrospectif (flash-
back), qui s’avère indispensable afin de satisfaire l’aimable curiosité du
lecteur de reconnaître dramatiquement :
❶ Les personnages, le temps et le lieu.
❷ Un petit détail sur l’histoire d’Antigone (Sujet) :
 Les personnages sont classés selon une présentation par ordre
d’importance : (Antigone, Ismène, Hémon, Créon, Eurydice, la nourrice, le
page, le messager et les gardes).
 Evénements antérieurs : La mort d’Œdipe et ses deux fils Etéocle et
Polynice
 Un nouveau roi règne sur Thèbes nommé Créon.
 Le cadavre d’Etéocle s’honore par des funérailles dignifiées,
conventionnelles.
 Le cadavre de Polynice sera abandonné et sera privé de son droit
d’ensevelissement.
 Le roi Créon rappelle le terrible sort réservé à celui qui transgresse sa loi.
 La déclaration de la nouvelle loi thébaine : Règlement visant à
criminaliser l’inhumation de Polynice et à réprimer sévèrement tout
manquement à cette loi.
 L’explication des événements ultérieurs = Les événements futurs= La
mort d’Antigone, La mort d’Hémon et d’Eurydice.
 Contraire de l’épilogue.
SCENE 2 :
Antigone et La nourrice (Pages 13-20)
Antigone demeure jusqu’à une heure tardive à l’extérieur, au

jardin, après une petite escapade nocturne où elle s’échappe au quotidien,
à la suite de quoi, La nourrice affirme fortement son doute et l’accuse
d’avoir un amoureux. Après l’avoir surprise à quatre heures du matin
devant la porte, la vieille à cet égard, marque sa déception envers la
hardiesse choquante de la jeune noiraude qui quitte sa chambre sans
32

prévenir sa famille. Antigone à son tour ne se défend pas, et elle ne
répond que par des esquives (Réponses échappatoires). Ce qui entraîne une
incommunicabilité sur scène, autrement dit, un quiproquo (Un
malentendu). Or, la réalité est toute autre ; Antigone à travers ses
répliques ne parle que du « pauvre » Polynice.
SCENE 3 :
Antigone, La nourrice et Ismène (Page21)
Les deux filles du roi ; Antigone et Ismène, obligatoirement, doivent

obéir au protocole royal, c’est-à-dire, il est contre les mœurs aristocratiques
que les deux princesses se réveillent, premières, avant les servantes ! Elles
seront alors centre de critique et de moquerie de leur mère nourricière.
SCENE 4 :
Antigone et Ismène (Pages 22-31)
Antigone l’opiniâtre, s’accroche obstinément à son idée, à son
devoir sororal, humain et religieux d’assurer le repos éternel à son frère
Polynice, en l’inhumant, en dépit de l’interdiction officielle et royale.
Ismène essaye de la détourner de son projet d’enterrement, mais en vain !
Cette scène illustre l’image claire de deux jeunes sœurs ordinaires mais en
complète opposition.
SCENE 5 :
Antigone et la nourrice (Pages 31-36)
Antigone doit reprendre ses forces, ses esprits, et se charger
émotionnellement par suffisamment d’énergie pour accomplir sa tâche
ardue, un courage qu’elle acquiert en faisant des allusions indirectes
qui affirment que sa fin est proche, surtout quand elle conseille La
nourrice de prendre soin de la chienne Douce. Ce sont des messages
implicites qui véhiculent un sens discret du complot et de rébellion. Le
sens d’une mort affreuse à l’horizon, mais que la nourrice,
malheureusement, n’arrive pas à saisir.
33
SCENE 6 :
Antigone et Hémon (Pages 37-44)
Pour achever sa rude tâche, sa besogne macabre, dans les délais
les plus brefs, la douteuse Antigone évalue minutieusement la crédibilité
et la sincérité des sentiments de son prochain mari ! Après la déclaration
d’Hémon particulièrement visible et sensationnelle pour elle, un coup de
théâtre inopiné se manifeste donc, dès que l’héroïne déclare
l’annulation du mariage avec son fiancé. Et elle lui avoue le terrible
secret de l’impossibilité d’être sa femme. Cette scène est dite aussi
« scène d’adieux », certes, le destin chasse tragiquement toute trace de
joie ou du bonheur. Antigone se préoccupe de son seul et unique
projet « enterrement » et annule d’autres « mariage, enfant… ».
SCENE 7:
Antigone et Ismène (Pages 45-46)
La blonde Ismène, l’obéissante et la soumise à la loi de Créon fait tout

son possible pour régulariser la situation. Elle se bat pour atteindre son
objectif de changer, au moment opportun, l’idée de sa sœur Antigone. Cette
dernière qui affirme avec une opiniâtreté particulière qu’elle a déjà
achevé sa tâche, son devoir ! Et qu’elle a violé volontairement les
règlements de Thèbes.
SCENE 8 :
Créon et Le garde (Pages 46-53)
Le roi de Thèbes se met au courant de la transgression de la

loi, acte abject qui déstabilisera indubitablement toute la cité, le roi
désespéré, furieux, charge les gardes de retrouver le comploteur qui
défie le monarque et l’exclure, à condition que le secret « le
recouvrement du cadavre » soit bien gardé, inconnu du peuple, et toute
34

entorse à ce principe coûtera assurément la vie des gardes ! Créon émet
« un ordre » exigeant auquel Jonas obéit.
SCENE 9 :
Le Chœur (Pages 53-55)
La pièce de théâtre « Antigone » dénonce les horreurs de la

guerre, l’œil d’un dramaturge enflammé de désespoir révèle une mort
étrange, insolite, qui assure ce choix de la tragédie. Or, ce texte a fait
l’objet de véritables critiques de la part des français à l’époque, puisqu’il a fait
triompher la dictature (Créon) sur le symbole de la résistance (Antigone).
Anouilh se défend à travers le personnage du Chœur en expliquant à ses lecteurs
que la mort « tranquille et silencieuse » de l’héroïne est une spécificité
indispensable dans la tragédie ; C’est son rôle comme « machine
infernale ». Et qu’il ne peut pas, par exemple, écrire un drame car nulle
chose n’est évidente dans le drame. Dans cette scène Anouilh illustre
quelques inconvénients de ce genre rejeté en raison de valoriser son
choix de la tragédie tout en démontrant ses multiples avantages.
SCENE 10 :
Antigone, les trois gardes (Pages 55-60)
L’arrestation d’Antigone est faite, après l’avoir attrapée par les
gardes, à midi, en train d’enfouir le cadavre de son frère. Son statut
social et son titre princier, comme fille Œdipe, ne lui porteront aucun
secours ! Elle reçoit des paroles dépréciatives, grossières, de la part des
auxiliaires de Créon. Antigone réagit avec une force irrésistible en
traitant de saleté les surveillants qui l’ont prise.
SCENE 11 :
Antigone, les trois gardes, Créon (Pages 60-64)
Par une attitude d’insouciance et de sang - froid vis-à-vis de l’édit

royal, Antigone décide de s’avouer « coupable » devant Créon ! Elle lui
35

confie qu’elle avait prémédité son « crime » avec des motivations indignes,
l’héroïne lui confesse avoir réalisé son devoir, la première fois, avec une
petite pelle d’enfant toute rouillée, et la seconde avec ses propres
mains. Créon qui ne tolère guère l’opposition trame son plan secret pour
incriminer à tort les gardes et protéger sa nièce.
SCENE 12 :
Antigone, Créon (Pages 64-97)
Face à l’indifférence apparente de l’héroïne, Créon lui rappelle
l’horrible scandale qui a éclaté à Thèbes au sujet d’Œdipe ; Le
parricide suivi de l’inceste. Ce qui remet en mémoire l’illégitimité
d’Antigone comme descendante du mal caché, un fruit du rapport
illicite. La ville, selon Créon, aura besoin d’une histoire exaltante, d’un
futur brillant et honorable pour apaiser les sentiments de honte et de
gêne qu’éprouve le passé. Créon et Antigone s’affrontent
théâtralement : Le roi évoque l’âge de sa nièce « vingt ans » comme âge
de choix, de raisonnement, pour l’empêcher de ne pas tenter l’aventure
et risquer la vie pour une cause politique perdue d’avance ! Créon va à
l’encontre d’une de ses promesses. Mais malgré ses efforts au cours de
cet affrontement (Le face-à face) ceux-ci sont restés infructueux ( sans
résultats). Antigone refuse de se laisser attendrir par toute cette morale
pathétique ! C’est là où naîtra sa fameuse phrase : « Je suis là pour vous
dire non et pour mourir».
SCENE 13 :
Antigone, Créon, Ismène (Pages 97-99)
Une déclaration inexacte, trompeuse, a été faite par Ismène
dans l’objectif de soutenir, même momentanément, la position de sa
sœur. L’heureuse blonde lutte avec rage contre la mort précoce et
inhumaine qui attend l’héroïne. Elle regrette son attitude irresponsable
adoptée à l’égard de Polynice afin d’obtenir le pardon d’Antigone qui
lui reste impossible et inatteignable ! L’audace d’Ismène ne durera pas
longtemps et elle se retire directement après avoir découvert l’inutilité
de ses efforts dans cette affaire.
36

SCENE 14 :
Créon, Le Chœur (Pages 99-100)
Le Chœur intervient en tentant de stimuler le débat et
appelle l’attention du roi sur l’obligation d’accorder la grâce à
Antigone, et à commuer la peine de mort prononcée à l’encontre de la
condamnée. Car selon Le Chœur, elle n’est qu’une « enfant ». Ni la
détenue, ni le souverain ne semblent pas prêts à changer leurs positions,
ils refusent de revenir sur leurs décisions ce qui imposera, sans
équivoque, l’application du châtiment réservé à Antigone de périr dans
une prison souterraine.
SCENES 18 - 19 - 20 :
Le Chœur, Le Messager, Créon, Le page, Les
gardes (Pages 117-123)
Pour bannir théâtralement les atrocités violentes, la règle de
la bienséance élimine toute violence scénique : Le meurtre ne se joue
pas mais il se raconte. Dans ce sens, Le Chœur et le Messager
interviennent sur scène ; Ce dernier (Le Messager) conclut qu’Antigone
s’est suicidée par pendaison, par strangulation à l’aide des fils
(cordes) de sa ceinture à l’intérieur même de la fosse où elle a été
jetée par les gardes qui voulaient l’enterrer vivante. Puis, Hémon
aveuglé par l’amour de sa fiancée et la haine contre son père,
s’enfonce l’épée dans le ventre. Le Chœur à son tour informe le
roi de la mort d’ Eurydice : C’est en se vengeant sciemment contre la
mort de son fils qu’ elle se fait trancher la gorge dans sa chambre.
Le dénouement malheureux de la pièce engendre un sentiment
insurmontable de solitude qui touche Créon , lui aussi condamné
symboliquement à vivre seul et attendre sa fin. Le texte s’achève par
la tirade du Chœur qui affirme que les coups fatals de la tragédie
sont bien redistribués ; Et que seuls les inintelligents ; Les imbéciles
gardes qui jouissent misérablement sous l’effet de l’alcool, sans
s’inquiéter de l’épouvantable calamité qui vient noyer dans le deuil
toute la cité de Thèbes.
37
Le schéma actanciel
Les différentes forces qui influencent le déroulement de

l’action dans un récit s’appellent les actants. Un actant peut
désigner un personnage, un groupe de personnages, une idée
ou un sentiment…
Il se compose des éléments suivant :
L’actant sujet : c’est le personnage principal, le héros ou bien
le protagoniste de l’histoire.
L’actant objet : c’est l’objectif, ou bien la quête que le héros
va poursuivre pour réaliser un rêve, un devoir ou bien projet.
Les adjuvants : ce sont les personnages secondaires qui
aident le personnage à accomplir sa mission.
Les opposants : ce sont les personnages qui nuisent le sujet
dans l’accomplissement de sa mission.
38

Application du schéma actanciel sur
« Antigone » de Jean ANOUILH
Schéma Schéma actantiel de Créon

actantiel d’Antigone
Actant sujet : Antigone Actant sujet : Créon
Actant objet : Objet Actant objet : Faire respecter
apparent : enterrer son la loi, sauvegarder son pouvoir.
frère.
Actants adjuvants : - La Actants adjuvants : - les gardes
nourrice - L’intransigeance
- Ismène et Hémon (à la
fin de la pièce)
- L’obstination l’audace
Actants opposants : - Créon Actants opposants : - Antigone
et ses gardes - Hémon, Ismène (à la fin de la
- Ismène et Hémon (au pièce)
début de la pièce)
39
Module III
« Le Dernier Jour d’un
Condamné »
De Victor HUGO
40
Titre de l’œuvre : « Le dernier jour d’un condamné »
Auteur de l’œuvre : Victor HUGO
Genre de l’œuvre : Roman à thèse
Date de publication: 1829 (anonyme)
Date de publication : 1832 (signature de Victor HUGO)
41
Auteur
Victor HUGO est né à Besançon le 26 février 1802 (son père est

comte et général d'empire). Cette figure littéraire, hors pair, est le chef
du mouvement romantique, et en 1816, il affirme sa vocation littéraire :
"Je veux être Chateaubriand ou rien !". HUGO est, très jeune, attiré par
la poésie et la gloire liée à l'écriture ; ses premiers succès lui apportent
la célébrité. Poète, dramaturge et en même temps un engagé
politiquement. Il a vécu une enfance perturbée à cause de la séparation
de ses parents. Il a fait des études en mathématiques et en droit. Il
écrivait beaucoup d’œuvres qui ont marqué sa carrière.
HUGO est mort à Paris le 22 mai 1885.

 Le Dernier Jour D’un condamné (roman à thèse 1829)

 Odes (Poésies, 1822)
 Cromwell (Théâtre, 1827)
 Hernani (Théâtre, 1830)
 Notre-Dame de Paris (roman historique, 1831)
 Les Misérables (roman, 1862)
42

Genre de l’œuvre :
Roman à thèse :
Le roman à thèse est un genre romanesque qui s'inscrit dans le
cadre des textes à idées. Ce genre qui cherche à illustrer une théorie,
des idées, à défendre une thèse à travers une histoire qui ne
constitue en fin de compte qu'un prétexte pour confirmer une thèse
ou pour réfuter une autre. Souvent, il sert à dénoncer une injustice et
s'opposer à l'ordre établi.
L'exemple du roman Hugolien « Le Dernier Jour d'un
Condamné » est loquace sur ce niveau. HUGO s'y oppose avec
véhémence à la peine de mort. Le récit du condamné n'est pas une
fin en soi, mais juste un prétexte pour montrer la barbarie de
l'injustice humaine. Le texte habille l'idée et lui donne la forme
narrative plus acceptable chez le lecteur plus que toute autre forme.
Présentation de l’œuvre :
o Titre de l’œuvre:« Le Dernier Jour d’un Condamné»

o Auteur et siècle: Victor HUGO (1802-1885), le 19ème siècle.
o Date de publication: publié en 1829 anonyme et sans préface. Et
réapparu en 1832 avec la signature de Victor HUGO et la préface.
o Genre : Roman à thèse {Romanrécit, narration et fiction
Thèseessai, argumentation et plaidoirie.
o Lieu de l’action : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la
Conciergerie et l’Hôtel de Ville.
o Composition : Le livre comporte trois parties : Bicêtre, la
Conciergerie et la Mairie. Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats
et la chanson ; La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre
avec le friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande les
43

numéros pour jouer à la loterie ; L’Hôtel de Ville : le voyage dans
Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève :
l’échafaud.
o Durée : Six semaines, à partir du moment où le protagoniste est
condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur l’échafaud.
o Thèmes : La peine de mort, La peur, la haine, la religion, la
violence contre les prisonniers, l’injustice, la justice, etc.
o Personnages : Le condamné à mort, les geôliers, sa fille (Marie),
sa femme, sa mère, le prêtre, la foule…
44
Résumé des
chapitres :
45

Chapitre Résumé
Le narrateur, le condamné à mort, a passé déjà cinq
semaines en prison de Bicêtre à Paris. Dans un
monologue intérieur, il décrit sa situation de liberté au
Chapitre 1 passé et celle de captivité au présent. Captif, le condamné
est prisonnier physiquement dans son cachot, et
moralement dans une idée, à savoir « condamné à mort »
qui l’obsède toujours.
Dans un récit rétrospectif, le narrateur se souvient du jour
de son procès qui a duré trois jours. Par une belle matinée
d’août à huit heures du matin, le greffier a prononcé la
sentence des jurés. Face à la proclamation de ce verdict
Chapitre 2
fatal, le condamné est tellement abasourdi qu’il n’en croit
pas ses oreilles.
Dans sa cellule à Bicêtre, le protagoniste se rappelle avoir

lu dans un livre que tous les hommes sont condamnés à
Chapitre 3 mort avec des sursis indéfinis. Cette idée l’a poussé à se
familiariser avec l’idée de la mort.
Le condamné est transféré du Palais de Justice à l’hideuse

prison de Bicêtre dont il fait une description péjorative.
Chapitre 4 La description de ce lieu se fait sur deux niveaux: vu de
loin, cet édifice carcéral se présente comme un château
de roi. Vu de près, ce lieu se présente comme une
misérable masure appauvrie
Les premiers jours en prison, on traite le condamné avec
Chapitre 5 une douceur qui lui est horrible. Mais avec le temps, il se
confond avec les autres détenus et apprend l’argot.
Après avoir obtenu de l’encre, des plumes , des papiers

et une lampe, le narrateur a pris la décision d’exprimer
Chapitre 6 dans son journal de souffrance ce qu’il a sur le cœur .
Le désir d’extérioriser ses réflexions et ses
souffrances tient en fait à deux raisons extrêmement
46

importantes : D’une part, cette écriture est un moyen
de s’évader et d’oublier un peu l’angoisse et la
souffrance qu’il endure dans le cachot . D’autre part,
c’est pour lui l’occasion de dénoncer ce jugement
inhumain qui est la peine de mort.
Dans ce chapitre, le narrateur s’interroge sur l’intérêt

Chapitre 7 et l’utilité de ce journal de souffrance . Il se demande
à quoi servirait ce plaidoyer pour l’abolition la peine
capitale puisqu’ on lui coupera la tête.
Ayant déjà passé cinq semaines , le condamné
Chapitre 8 compte les jours qui lui restent avant l’exécution.
Le narrateur fait son testament. Dans ce dernier, il

parle de trois femmes qui deviendront trois veuves ,
Chapitre 9 trois orphelines après sa mise à mort . Il s’agit de sa
mère , sa fille Marie et son épouse qu’il laissera
comme héritage à la société.
Le condamné décrit son cachot qui n’a pas de fenêtre.
Chapitre 10 Il y dort sur la paille. Il décrit également d’autres
cachots qui abritent des forçats et des condamnés à
mort.
Pour passer une longue nuit , le condamné à mort
s’occupe à lire les graffitis écrits sur les murs de son
Chapitre 11 cachot. Il contemple les noms des criminels qui se sont
succédés dans cette cellule. Parmi les dessins
bizarres qui décorent les murs , ses yeux sont fixés
sur l’image terrifiante d’un échafaud.
Le condamné parcourt des yeux les noms des
Chapitre 12 anciens prisonniers de son cachot. Il découvre des
noms de criminels célèbres : Dautun 1815 ; Paulin
1818…
Le narrateur- personnage se rappelle d’un événement
particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans la cour
Chapitre 13 de la prison : le départ des forçats au bagne de Toulon. Il
nous rapporte cet événement comme un vrai spectacle en
trois actes : la visite médicale, la visite des geôliers et le
47

ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à
ces condamnés. À la fin du spectacle, il tombe évanoui.
Quand il revient à lui, il se trouve dans l’infirmerie.
Chapitre 14 D’une fenêtre, il peut observer les forçats partir tristement
sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort
que les travaux forcés.
Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de
Chapitre 15 liberté dans l’infirmerie, mais voilà qu’il est repris par
l’idée de la mort. Il pense à s’évader.
Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de liberté
à l’infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu’il a
Chapitre 16 entendue chanter de sa voix pure, veloutée une chanson
en argot.
Le narrateur rêve de s’enfuir de Bicêtre. Il a tracé sa
stratégie qui le conduira en Angleterre sans provoquer
Chapitre 17 l’attention des gardes. Vers la fin, son rêve a été
interrompu par les murs de sa cellule : « Le mur épais de
trois pieds t’emprisonne. » (Personnification)
Pendant que la cloche de la chapelle a sonné six heures,
Chapitre 18 le guichetier de garde rend visite au narrateur dans son
cachot. Parlant à lui, avec gentillesse et avec respect en
lui demandant ce qu’il désire à déjeuner.
Le chapitre commence par « C’est pour aujourd’hui » et
en finit. Dans ce chapitre, le directeur de Bicêtre rend
Chapitre 19 visite au condamné dans son cachot pour lui demander
s’il a besoin de quelque chose et s’il manifeste son
mécontentement à l’égard de lui. Aussi, il s’informe de sa
bonne santé et comment il a passé la nuit.
Le narrateur manifeste son inquiétude à l’égard des
geôliers, mais, il est convaincu à la fin qu’ils n’ont fait
Chapitre 20 que leur travail. Pour le narrateur, la prison est incarnée
par tout (le directeur, les geôliers, les murs, la porte, les
fenêtres, les serrures… » Bref tout est prison pour lui.
Le condamné reçoit deux visites. D’abord celle du prêtre
Chapitre 21 et puis celle de l’huissier. Ce dernier vient lui annoncer
que le pourvoi est rejeté et que son exécution aura lieu le
jour même place de Grève. Il reviendra le chercher dans
48

une heure.
Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il nous conte
le voyage et sa discussion avec le prêtre et l’huissier
Chapitre 22 pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutôt
pensif. À huit heures trente, la carriole est déjà devant la
Cour.
L’huissier remet le condamné aux mains du directeur.
Chapitre 23 Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec
un condamné à mort qui séjournera dans la même cellule
à Bicêtre. Ce dernier, fils d’un ancien condamné à mort
lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote.
Chapitre 24 Le narrateur est enragé parce que l’autre condamné lui a
pris sa redingote.
Le condamné est transféré dans une autre cellule. On lui
Chapitre 25 apporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu’il
faut pour écrire et un lit.
Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui
Chapitre 26 restera sans père. Elle sera peut-être repoussée, détestée à
cause de lui.
Chapitre 27 Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur
l’échafaud.
Chapitre 28 Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une guillotine
sur la place de Grève.
Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours
Chapitre 29 pas. Il estime maintenant que les galères seraient une
meilleure solution en attendant qu’un jour arrive la grâce.
Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin
d’apprécier sa présence. Ce prêtre parle machinalement et
Chapitre 30 semble peu touché par la souffrance du prisonnier.
Ensuite, et bien que la table soit délicate et bien garnie, il
ne peut manger.
Chapitre 31 Le narrateur est surpris de voir un homme prendre les
mesures de la cellule. Ironie du sort : la prison va être
rénovée dans six mois.
Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu
Chapitre 32 brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui après
son exécution pour lui révéler les trois bons numéros
49

gagnants à la loterie. Le condamné veut profiter de cette
demande bizarre : il lui propose de changer ses vêtements
avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le
prisonnier veut s’évader.
Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses
Chapitre 33 souvenirs d’enfance et de jeunesse. Il s’arrête longuement
sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était
amoureux et avec qui il a passé une belle soirée d’été.
Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné
Chapitre 34 pense à son crime. Entre son passé et son présent, il y a
une rivière de sang : le sang de l’autre (sa victime) et le
sien (le coupable).
Chapitre 35 Le narrateur pense à toutes ces personnes qui continuent
toujours à vivre le plus normalement au monde.
Chapitre 36 Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir la grande
cloche (le bourdon) de Notre-Dame (cathédrale à Paris).
Le narrateur décrit l’édifice sinistre de l’hôtel de ville. Un
Chapitre 37 lieu où les gendarmes et le condamné doivent s’installer
le jour des exécutions puisqu’il est de plain-pied avec la
place de Grève.
Il est une heure et quart, le condamné éprouve beaucoup
du mal aux membres de son corps ; une violente douleur
Chapitre 38 de tête, les reins froids, les yeux le cuisent. Il ne lui reste
que deux heures et quarante-cinq minutes pour être guéri
de tous ces maux.
Le prisonnier se demande comment peut-on savoir que la
guillotine ne fait pas souffrir le corps, a-t-on déjà vu une
Chapitre 39 tête décapitée qui dit cela à la foule ? Aussi, le narrateur
trouve une énorme souffrance à l’agonie de six semaines
qui précèdent la condamnation plus que celle due au
tranchant lourd qui mord la chair et qui ne dure qu’un
instant.
Le jeune détenu pense au roi. C’est de lui que viendrait la
Chapitre 40 grâce tant attendue. Sa vie dépend d’une signature. Il
espère toujours.
Chapitre 41 Le condamné se met dans la tête l’idée qu’il va bientôt
mourir. Il demande un prêtre pour se confesser, un
50

crucifix à baiser.
Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier sommeil.
Chapitre 42 Il fait un cauchemar et se réveille frémissant, baigné
d’une sueur froide.
La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce dernier
Chapitre 43 est choqué devant la fraîcheur de la belle petite fille qui
ne le reconnaît pas. Elle croit que son père est mort. Le
jeune condamné perd tout espoir.
Chapitre 44 Le détenu a une heure devant lui pour s’habituer à la
mort. La visite de sa fille l’a poussé dans le désespoir.
Il pense au peuple qui viendra assister au « spectacle » de
Chapitre 45 son exécution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste,
il y a peut-être des têtes qui le suivront, sans le savoir,
dans sa fatale destination.
La petite Marie vient de partir. Le père se demande s’il a
Chapitre 46 le temps de lui écrire quelques pages. Il cherche à se
justifier aux yeux de sa fille.
Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les feuillets
Chapitre 47 qui se rattachent à celui-ci sont perdus ou peut-être que le
condamné n’a pas eu le temps de les écrire.
Le condamné est dans une chambre de l’Hôtel de Ville. À
trois heures, on vient l’avertir qu’il est temps. Le
Chapitre 48 bourreau et ses deux valets lui coupent les cheveux et le
collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite
vers la place de Grève devant une foule de curieux qui
attendent l’exécution.
Le condamné demande sa grâce à cette personne qu’il
croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par
Chapitre 49 pitié, qu’on lui donne cinq minutes pour attendre la grâce.
Mais le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste
seul avec le gendarme. Il espère encore, mais voilà qu’on
vient le chercher…
51
Cours de
langue :
52
Figures de style
La figure de style est un procédé littéraire et rhétorique rendant
le discours plus évocateur et éloquent.
Figures de Définition Exemple
style
La comparaison consiste à rapprocher deux  Il se lève,
objets ou deux idées différents, appelés tranquille, comme
comparé et comparant, dans une relation un ouvrier au seuil
Comparaiso de ressemblance ou parfois de différence, par de sa journée.
n l'intermédiaire d'un outil de comparaison
(comme, ainsi que, plus …que, moins…que, de
même que, semblable à, pareil à, ressembler,
on dirait que…, identique à…)
 Allons, ma
Métaphore Il s’agit d’une comparaison sans terme vieille pomme
comparatif. Elle sert à rapprocher deux mots rouge. Tu sais
dans une relation d’analogie sans mot-outil. quand je te frottais
Figures pour que tu brilles ?
d’analogie Ma vieille pomme
et du toute ridée.
rapproche Personnifica Elle consiste à attribuer et à donner des traits  La bouilloire
ment tion humains, des sentiments, des gestes ou des chantait.
comportements, a un objet, à un animal (être
inanimé).
L’allégorie est le fait de représenter une idée  La Liberté

abstraite sous forme d’une image concrète. guidant le peuple.
Allégorie Elle est un cas particulier de personnification
et repérable à l’aide de la majuscule.
Elle exprime le plus de sens en disant le  Je ne veux

moins de mot, souvent à la forme négative. pas mourir.
Litote Elle permet de laisser entendre plus qu’on dit,
Figures dire beaucoup en peu de mots.
d’atténuat
Euphémisme Il consiste à employer une expression  Antigone
ion adoucie pour évoquer une idée désagréable, nous a quittés
triste et brutale pour atténuer son degré
d’intensité et ne pas choquer.
53

 Le petit
Elle consiste à reprendre le même mot garçon dresse un
plusieurs fois dans la même phrase ou dans le piège pour attraper
Répétition même texte à condition que les termes soient un moineau mais le
répétés séparément. moineau ne vient
jamais. Il désire
tant ce petit
moineau !
C’est la reprise du même terme, de la même  Je savais

expression en tête de la phrase, au début de la qu’une journée
Anaphore proposition, de vers, de strophe, du s’ajoutait à une
paragraphe… autre, je savais que
les jours faisaient
des mois.
Elle consiste en une succession organisée de  J’ai six ans,

mots, allant par paliers croissants ou l’année prochaine
Gradation décroissants en termes d’intensité afin de j’en aurai sept et
créer un rythme musical par le dernier mot puis huit, neuf et dix
qui doit être le plus marquant au niveau de
Figures sens.
d’insistanc
e  Dans ma
C’est le fait d’accumuler un grand nombre de Boîte à Merveilles il
mots ou groupes de mots ayant la même y avait des clous,
fonction dans la même phrase, à condition que des boules de verre,
Enumératio le sens soit le même, sans qu’ils rajoutent des anneaux de
n d’autre sens que l’amplification du propos cuivre, un
qu’ils produisent. minuscule cadenas
sans clef, des
encriers vides.
Elle vise à exagérer l’expression d’une idée  Elle posait
ou d’une réalité afin de la mettre en relief. mille questions à ma
Hyperbole L’hyperbole correspond le plus souvent à une mère.
exagération qui tend vers l’impossible. C’est
un procédé d’ironie.
Une question rhétorique est une figure de  Quel sera-t-il,

Question style qui consiste à poser une question dont la mon bonheur ?
oratoire/ réponse est connue ou suggérée par la Quelle femme
Fausse personne qui formule l’interrogation. heureuse deviendra-
question Affirmation déguisée sous forme d’une t-elle, la petite
question. Antigone ?
Elle rapproche deux éléments (mots) selon  Je n’étais ni
une relation d’opposition dans une même heureux ni
Antithèse phrase. Autrement dit, c’est le fait de trouver malheureux.
de mots contradictoires dans un même énoncé.
Figures
54

d’oppositi Cette figure associe paradoxalement deux  Des nuits
on termes qui s’opposent en temps normal en blanches qu’elle
Oxymore mettant l’un à côté de l’autre. La chose et son avait passées à
contraire dans un même énoncé. L’oxymore gémir.
cherche à créer l’effet de surprise.
Le chiasme est une forme d’antithèse  La neige fait
dédoublée en quatre termes positionnés selon au nord ce qu’au
Chiasme un schéma croisé ABBA. Les termes du sud fait le sable.
premier segment peuvent être répétés ou non
dans le second. Ainsi, les membres de la
phrase sont reliés par le biais d’une relation
symétrique inversée.
Elle consiste à dire le contraire de ce que l’on  Ah ! c’est du
Antiphrase penseL’antiphrase
pour faire comprendre
: ce que l’on joli ! c’est du
pense. C’est un procédé ironique. propre !
La métonymie est une figure de style  Tu penses que

consistant à remplacer un mot par un autre toute la ville
avec lequel il est en rapport logique. Parmi les hurlante contre
liens logiques de la métonymie les plus toi…c’est assez.
utilisées, nous citons :
Le contenant pour le contenu :  Thèbes sait ce
Exemple : Boire un verre. Boire le qu’elle a fait.
contenu(le liquide) du verre.
Métonymie Le lieu d’origine pour le produit :
Exemple : Boire un Sidi Hrazem. Boire
l’eau venant de cette ville.
L’auteur pour l’œuvre:
Exemple : J’ai lu un HUGO. J’ai lu une
œuvre d’HUGO.
L’instrument pour l’agent :
Exemple : Ce pinceau a bien peint cette
œuvre d’art. Le peintre qui l’a peinte.
Figures de L’effet pour la cause :
Exemple : Socrate a bu la mort. Boire un
substitutio
breuvage empoisonné.
ns La synecdoque consiste à désigner la partie
pour tout et le tout pour la partie, ainsi que la  J'attendais un
matière pour l’objet. C’est un cas particulier de moment avant de
la métonymie. voir surgir de la
La partie pour le tout : foule les deux
Exemple : Charles a enfin trouvé un toit. haïks
Synecdoque Le toit pour dire la maison.
Le tout pour la partie :
Exemple :Le Maroc a gagné la finale. Pour
désigner les joueurs de l’équipe.
La matière pour l’objet :
Exemple : Les chevaliers croisèrent le fer.
Le fer désigne l’épée.
55

Cette figure de style sert à remplacer un mot  Tombeau ! O
par sa définition ou par une expression plus lit nuptial ! O ma
longue, mais équivalente. Autrement dit, elle demeure
Périphrase consiste
Laàpériphrase
dire par plusieurs
: mots ce que l’on souterraine !
pourrait exprimer par un seul.
Le parallélisme est un procédé qui consiste  Mon corps est

à avoir des constructions syntaxiques aux fers dans un
Figures de Parallélisme identiques ou semblables au sein d’un même cachot, mon esprit
énoncé. Les éléments répétés ont la même est en prison dans
constructi
construction (ABAB) et sont de longueur une idée.
on comparable.
56

Les registres littéraires
Un registre littéraire, appelé aussi tonalité ou ton, peut se définir

comme l’ensemble des intentions, des effets et des sentiments que produit
un texte sur le lecteur (tristesse, joie, suspense, pitié…)
Registres Définition Exemple
littéraires
Le registre lyrique se caractérise par  La fatigue envahit mes
l’utilisation des émotions intimes, des membres. Je me sentis triste et
sentiments personnels. L'auteur exprime ses seul. Non ! Je ne voulais pas
Registre états d'âme l’aide des pronoms personnels « dormir, je ne voulais pas
lyrique je ou nous » et leurs dérivants. pleurer.
 Moi aussi, j’avais des
amis. Ils sauraient partager ma
joie. Je tirai de dessous le lit ma
Boîte à Merveilles.
 LE GARDE : (qui a pris
son carnet et suce sa mine.)
C’est pour votre bon ami ?
Il est très fréquent au théâtre, il peut aussi ANTIGONE : Mon chéri, j’ai
Registre faire appel à l'humour, au comique verbal, voulu mourir et tu ne vas peut-
comique au burlesque, à la caricature. Le comique être plus m’aimer…
peut naître d'une situation, d'un  LE GARDE : (répète
comportement, d'un caractère ou encore de lentement de sa grosse voix en
gestes. écrivant)
 « Mon chéri, j’ai voulu
mourir et tu ne vas peut-être
plus m’aimer… »
Le registre tragique se caractérise par un  Elle pense qu'elle
lexique relatif au malheur et à la va mourir, qu'elle est jeune et
souffrance, de phrases interrogatives et qu'elle aussi, elle aurait bien
exclamatives, d’apostrophe. Aussi, le aimé vivre. Mais il n'y a rien à
Registre personnage-héros se comporte avec faire. Elle s'appelle Antigone
tragique héroïsme face à une situation sans issue : un et il va falloir qu'elle joue son
enchaînement inéluctable conduit à une fin rôle jusqu'au bout...
funeste, un destin fatal, cruel, inexorable est  O tombeau ! O lit nuptial
en marche. ! O ma demeure souterraine.
Ce registre littéraire s’applique à toute  Ma pauvre fille !

situation lue ou vue qui inspire une vive Encore six heures ; et je serai
Registre émotion pouvant aller jusqu’aux larmes mort !
pathétique pour susciter la pitié des lecteurs. Il s’appuie
sur des thèmes comme le malheur, la mort,
l’injustice, l’innocence, la destruction, la
souffrance, la fatalité, etc.
57

Cette tonalité littéraire se caractérise par  Ismène : Ecoute ? j’ai
Registre l’emploi d’un vocabulaire agressif de bien réfléchi toute la nuit……
polémique combat qui relève d’un conflit, d’une je réfléchis.
attaque et d’un problème entre des  Antigone : Il y a des fois
personnages dans un texte donné. où il ne faut pas trop réfléchir.
 Les juges, au fond
de la salle avaient l’air satisfait
probablement de la joie d’avoir
La satire utilise le comique pour dénoncer, bientôt fini. Le visage du
Registre critiquer des personnes, des idées, des président, doucement éclairé par
satirique mœurs (des comportements) en les le reflet d’une vitre, avait
ridiculisant. C’est l’équivalent de la quelque chose de calme et de
caricature. bon, et un jeune assesseur
causait presque gaiement en
chiffonnant son rabat avec une
jolie dame en chapeau rose,
placée par faveur derrière lui.
L’irone est une façon de se moquer de  C'est monsieur le
quelqu’un ou de quelque chose en disant le procureur général, lui ai-je
Registre contraire de ce qu’on veut faire entendre. répondu, qui a demandé si
ironique Parmi les procédés qu’elle utilise, on peut instamment ma tête ? Bien de
citer : l’antiphrase, l’oxymore, la fausse l'honneur pour moi qu'il
logique, l’hyperbole, etc. m'écrive. J'espère que ma mort
lui va faire grand plaisir ? car il
me serait dur de penser qu'il l'a
sollicitée avec tant d'ardeur et
qu'elle lui était indifférente.
Ce registre relève de l’épopée, mais il 
existe aussi dans d’autres genres littéraires.
On y trouve un personnage héroïque voire
Registre surhumain, censé provoquer l’admiration,
épique l’enthousiasme du lecteur en louant ses
exploits. Il est toujours confronté à des
obstacles gigantesques, dans un univers
démesuré où s'exercent des forces
colossales.
Il consiste à raconter un événement 
étrange en amenant le lecteur à hésiter entre
Registre deux explications possibles : l’une
fantastique rationnelle, l’autre faisant appel au
surnaturel. Cette hésitation procure du
suspens et un sentiment d’angoisse.
Le laudatif insiste sur les côtés positifs 
Registre d’une personne pour souligner ses qualités
laudatif et morales ou physiques. Il s’oppose
péjoratif totalement au registre péjoratif qui vise à
déprécier la personne ou l’objet dont on
parle.
58

Les niveaux de langue
Niveau
Niveau familier Niveau courant
soutenu
 Vocabulair
Lexique  Vocabulaire  Vocabulaire
e soigné, riche,
prosaïque et imagé de simple, précis et
usuel. littéraire,
la vie quotidienne,
recherché, voire
termes familiers, il se  Absence de
rare.
nourrit parfois de termes recherchés ou
l’argot. 
spécialisés.
 Le registre  Le registre
soutenu n’est
familier est celui
pas spontané, il
d’une parole
 Adapté dans suppose des
spontanée utilisé
toutes les situations. connaissances
Emploi seulement à l’oral.
 Utilisable à culturelles.
 Utilisé dans les
conversations entre
l’écrit et à l’oral.  Utilisé
copains, amis ou uniquement à
famille. l’écrit.
 Tournures
 Fautes fréquentes élaborées.
 Langue  Phrases
dans l’emploi des
correcte. longues aux
temps et des modes.
 Les règles de la subordonnées
 Langue incorrecte
Syntaxe grammaire sont nombreuses.
(formes inachevées et
règles transformées.)
respectées.  Les règles
(grammaire  Absence de « ne »  Utilisation des sont respectées,
temps simples de les constructions
) dans les locutions
l’indicatif, passé
négatives. sont complexes
composé, plus-que- et
 Emploi de « ça »
parfait, subjonctif la concordance
au lieu de « cela »
présent. des temps est
respectée.
59

Le discours et le récit
Énoncé ancré Énoncé coupé

dans la situation de la situation
d'énonciation d'énonciation
(discours) (récit)
Indices
Ce qu'exprime le locuteur ne Ce qu'exprime le
peut être compris que si locuteur peut être
l'on est au courant de la compris
situation d'énonciation. indépendamment de la
situation d'énonciation.
Je, nous (les émetteurs) ; Il(s), elle(s), lui, leur... :
Tu, vous (les récepteurs) ; les personnages de
+ Il(s), elle(s), lui, leur... : l'histoire.
Pronoms ceux dont on parle. Je dans le cas de
personnels l’autobiographie.
Les pronoms personnels ne sont pas des indices
suffisants.
 Présent d’énonciation  Passé simple
 Passé composé  Imparfait
 Futur  Plus-que-parfait
Temps  Imparfait  Conditionnel
 Impératif  Présent de
dominants
narration
L’imparfait et le présent peuvent être utilisés dans

les deux cas.
Repères Définis par rapport à celui qui Internes à l'histoire :

parle : (déictiques) La veille, le lendemain,
60

de temps aujourd'hui, hier, ce jour-là, à cet
maintenant, demain... endroit-là…
et de lieu
Ici…
un dialogue un récit
une lettre… …
Les genres littéraires où Les genres littéraires où
domine cette forme de domine cette forme de
Quels textes ? discours sont ceux dans discours sont le roman,
lesquels l'auteur s'exprime la nouvelle, le conte, la
directement : fable, etc.
l'autobiographie, la poésie
lyrique, l'essai et la
correspondance.
Exemples tirés de « La Boîte à Merveilles » :

Ph1 : « Le soir, […] moi, je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j’en sens
tout le poids. Ma solitude ne date pas d’hier. »Énoncé ancré
Ph2 : Demain, je viendrai chez toi. Énoncé ancré
Ph3 : Je désirais que l’Invisible m’admît à participer à ses mystères.
Énoncé coupé
Ph4 : Il me reste cet album pour égayer ma solitude. Énoncé ancré
Ph5 :Les lendemains de ces fêtes étaient des jours mornes. Énoncé coupé
Ph6: Habille-toi tête d’oignon ! Voici cette orange pour t’occuper. Énoncé
ancré
Ph7 : Ma mère interpella une voisine.Énoncé coupé
Ph8 : Ce jour-là, Abdellah l’épicier me raconta les exploits d’un roi
magnifique.Énoncé coupé
Ph9 : Aujourd’hui, je vais partir au Msid.Énoncé ancré.
61

Le discours direct et indirect
 Le discours rapporté :
On parle de discours rapporté quand une personne rapporte les
paroles d’une autre personne ou bien ses propres paroles.
Il y a deux types de discours rapporté :
 Le discours direct :
Les paroles sont rapportées directement à l’aide de :
o Le verbe introducteur.
o Les guillemets.
o Les deux points.
o Les tirets.
 Le discours indirect :
Les paroles sont rapportées d’une manière indirecte dans une
proposition subordonnée et à l’aide d’un verbe introducteur, mais sans
avoir utilisé les signes de ponctuation.
 Le passage du discours direct au discours indirect :

Quand on passe du discours direct au discours indirect, on fait
quelques changements :
On modifie les pronoms personnels, les adjectifs possessifs, les

adverbes de temps et de lieu :
 Les modifications des pronoms personnels :
Je, tu  Il, elle
Vous (politesse)  il, elle
Nous, vous  ils, elles
COD Me, te, nous, vous la, le, les
COI Me, te, nous, vous lui, leur
 Les modifications des adjectifs possessifs :
Ma sa
Monson
Votre, notre son, sa, leur
Nos, vos ses, leurs
62

Les mots de liaison :
Si la phrase est déclarative ou exclamative, j'emploie le mot de

liaison « que ».
Si la phrase est impérative, j'emploie l'infinitif du verbe qui est à
l'impératif, précédé de«de ».
Si la phrase est interrogative, Je vois si elle est totale ou partielle :
⟤ L'interrogation est dite totale quand on peut y répondre par « oui »
ou par « non ». Nous utilisons alors, dans la transformation indirecte,
l'adverbe interrogatif « si ».
⟤ L'interrogation est dite partielle quand on ne peut répondre ni par «
oui » ni par « non ». Dans la transformation indirecte, on reprend
généralement les mots interrogatifs de l'interrogation indirecte comme
(comment, combien, où, quand…). Mais, si on a les interrogatifs «
Qu’est-ce que, ou que » on met à leur place « ce que ».
 Les modifications du temps et du lieu :

Si le verbe qui introduit le discours indirect est à un temps du
passé, alors il faut respecter les règles de la concordance des temps.
Discours direct Discours indirect (verbe

introducteur au passé)
Présent Imparfait
Impératif De + infinitif
Passé composé Plus-que-parfait
Passé récent Venir à l’imparfait + de + infinitif
Futur proche Aller à l’imparfait + infinitif
Futur simple Conditionnel présent
Imparfait Imparfait
Plus-que-parfait Plus-que-parfait
Conditionnel Conditionnel
63

Quand le verbe introducteur est au passé, on modifie les
expressions de temps et du lieu si le contexte est situé dans le passé.
Discours direct Discours indirect

hier La veille
Avant-hier L’avant-veille
Aujourd’hui Ce jour-là
Demain Le lendemain
Après-demain Le surlendemain
Cette semaine Cette semaine-là
Ce matin Ce matin-là
Ces jours-ci Ces jours-là
Ce mois-ci Ce mois-là
En ce moment A ce moment-là
La semaine dernière La semaine précédente
L’année dernière L’année précédente
Le mois dernier Le mois précédent
La semaine prochaine La semaine suivante/d’après
L’année prochaine L’année suivante
Le mois prochain Le mois suivant
Dans deux jours Deux jours plus tard/après
Il y a 3 jours 3 jours avant/auparavant/plus tôt
Ici Là
A cet endroit A cet endroit-là
NB : Si le verbe introducteur est « questionner » ou « interroger »,

on ajoute « pour savoir ».
Exemple : Il me questionne : « pourquoi pleures-tu ? »

Il me questionne pour savoir pourquoi je pleure.
64
Valeurs des temps du récit
Temps Définition Valeur Exemple

verbal
Il exprime Il exprime aussi « Abdallah,
une action des actions l'épicier, me
Passé simple passée dont successives, raconta les
la durée est soudaines et exploits d'un roi
achevée. brèves. magnifique. »
Description : elle « Des nuages de
a pour objectif de benjoin
décrire une emplissaient la
personne, un objet maison. »
L’imparfait ou un animal.
exprime une « Elle s'offrait,
Imparfait action Habitude : elle une fois par mois,
inachevée exprime une action une séance de
dans le passé qui se répète musique et de
ayant trois plusieurs fois. danse nègre. »
valeurs. Durée : elle « Nous habitions
exprime une action Dar Chouafa, la
qui dure dans le maison de la
passé. voyante. »
65

Valeurs du présent de l’indicatif
Temps Définition Valeur Exemple

verbal
« Je songe
Le présent d’énonciation : à ma
solitude et
Le présent d’actualité
est ancré dans la situation
j’en sens
d’énonciation pour tout le
Ce temps exprimer des faits qui se poids. »
exprime un fait produisent au moment où
ou une action qui l’on parle.
se déroule au
Présent moment où nous Temps d’énonciation
de parlons. Mais, on =
l’indicatif peut l’utiliser Temps d’action
pour raconter un
fait passé comme « Ildésire
si on y était ou Le présent de narration : tant ce
pour exprimer
petit
une vérité Il s’emploie pour
scientifique ou rapporter au présent des
moineau. »
un fait habituel. actions passées. Il rend
l’action plus vivante et
plus actuelle, donne une
impression de “direct”
alors que les faits
appartiennent au passé. Ce
présent est coupé de la
situation d’énonciation (du
présent de celui qui parle)
car il est mis à la place
d’un passé simple.
66

Les subordonnées circonstancielles
Les subordonnées circonstancielles :
Comme leur nom l’indique, les subordonnées circonstancielles

précisent les circonstances dans
Lesquelles se déroule une action.
1- La subordonnée circonstancielle de cause appelée aussi causale
qui indique pourquoi l’action de la principale a lieu. Elle peut être
introduite par les conjonctions et locutions conjonctives suivantes :
parce que, comme, puisque, attendu que, étant donné que, du
moment que, non que…mais, etc.
2- La subordonnée circonstancielle de conséquence appelée aussi
consécutive qui indique le résultat entraîné par le verbe de la
principale. Elle peut être introduite par les conjonctions et locutions
conjonctives suivantes : si….que, tellement…que, à tel point que,
de telle façon que, de telle manière que, tant…que, etc.
3- La subordonnée circonstanciellede but appelée aussi finale qui
indique dans quelle intention s’effectue l’action de la principale.
Elle peut être introduite par les conjonctions et locutions
conjonctives suivantes : pour, afin de, afin que, pour que, de peur
que, de crainte que, en vue que, ...
4- La subordonnée circonstanciellede comparaison appelée aussi
comparative qui marque un rapport de comparaison avec le fait de
la principale (égalité, ressemblance, infériorité, supériorité). Elle
peut être introduites par les moyens suivants : comme, ainsi que,
aussi…que, autant que, autant de …que, de même que, plus que,
moins que,…
5- La subordonnée circonstanciellede concession ou d’opposition

appelée aussi concessive qui marque une opposition avec le fait
exprimé par la principale. Elle est introduite par les locutions
conjonctives suivantes : bien que, encore que, quoique, malgré que,
même si, quand bien même,…
6- La subordonnée circonstanciellede condition appelée aussi
conditionnelle qui indique à quelle condition s’effectue le fait de la
principale. Elle peut être introduite par les subordonnants suivants :
67

si, à supposer que, au cas où, pour le cas où, à condition que, sous
la condition que, à moins que, en admettant que, dans l’hypothèse
où, pourvu que, pour peu que…
7- La subordonnée circonstanciellede temps appelée aussi
temporelle. Elle indique si l’action de la principale se déroule
avant (antériorité), en même temps (simultanéité) ou après
(postériorité) celle de la subordonnée
 Antériorité : avant que (+ ne), d’ici que, en attendant que, jusqu’à
ce que, jusqu’au moment où…
 Simultanéité : alors que, à mesure que, au fur et à mesure que, au
moment où, comme, en même temps que, lorsque, quand, pendant
que, tandis que,…
 Postériorité : après que, aussitôt que, depuis que, dès que, une fois
que, sitôt que….
Remarque :
Le temps et le mode du verbe de la subordonnée circonstancielle
sont très importants. Ils changent
Selon le subordonnant utilisé et selon la concordance des temps :
 But: pour que, afin que, de peur que, de crainte que (+ ne)
entraînent le subjonctif.
 Concession: bien que, quoique+ subjonctif
o même si, quand bien même + indicatif
 Condition: si + présent futur simple
o si + imparfait conditionnel présent
o si + plus-que - parfait conditionnel passé
o au cas où + conditionnel
o pourvu que, pour peu que, à condition que + subjonctif
 Temps : futur antérieur / futur simple
o passé antérieur / passé simple
68

Les procédés de l’argumentation
Procédés linguistiques d’argumentation :
l'argumentation
Raisonnement
conviction persuasion
(la raison) (les sentiments)
Arguments Exemples Arguments Exemple
Argumentation :Ensemble d’arguments tendant

à une même conclusion
Argument : c’est une idée, un fait observé, un
constat à l’intérieur d’un raisonnement.
Raisonnement : présenter des idées selon un
ordre.
69

Type de Définition et Procédés
Genre raisonnem caractéristiques de
ent l’argument
ation
Inductif Il part d’observations
particulières pour aboutir à une
conclusion de portée générale.
oles figures de
Déductif Il part d’une idée générale pour style
en déduire des propositions oles questions
Réquisitoire oratoires
particulières.
ole registre
Le plaidoyer Dialectique Il consiste à poser les arguments (ton)
oles
favorables et/ou défavorables à
Essai modalisateur
une thèse. s
oles champs
Dialogue Concessif Il consiste à admettre en partie lexicaux
des arguments de la thèse oles liens
Prologue adverse et à leur opposer d’autres logiques
arguments. ola persuasion
ola conviction
Analogique Il procède à une comparaison o e
avant d’aboutir à une conclusion. tc.
Analytique Cause à effet.
Critique Il consiste à contester une
opinion adverse
Réquisitoire : Ecrit contenant de violentes attaques

Plaidoyer : Exposé oral ou écrit qui défend une idée, une cause, une
personne.
70

Lexique de la justice
Termes Définition
juridiques
Procès Procédure juridique- une affaire
Crime Acte blâmable que l’on condamne
Salle d’audience Salle où se déroule une séance dans un tribunal
Juge Magistrat chargé de rendre la justice
Avocat Personne chargée de la défense d’un accusé
Procureur du roi Magistrat qui exerce la fonction du ministère
publique dans un tribunal de grande instance
Témoin Personne appelée en justice pour dire ce qu’il a vu
Jurés Ensemble de citoyens appelés à juger une affaire
criminelle
Sentence Jugement – Verdict
Assesseur Magistrat adjoint du juge
Préméditation Action de préméditer un crime (commettre un
crime avec l’intention de le faire)
Les travaux Peine qui obligeait un condamné à travailler dans
forcés un bagne
Le greffier « scribe » de la justice, il est chargé de conserver
la totalité des jugements.
L’arrêt de mort Décision conduisant inévitablement à la mort –
Peine de mort
Pourvoi Demande de la révision d’une sentence
Plaideurs Avocat et procureur général
La grâce Pardon accordé à un condamné
71

Les connecteurs logiques
Relation logique Relation logique Connecteurs (articulations)

logiques / mots de liaison
Et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d'abord,
Addition et ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, non seulement ...
gradation mais encore, voire, de surcroît, d'ailleurs, avec, en plus
de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que .....
Classification et Mais, premièrement..., ensuite, d'une part ... d'autre
énumération part, non seulement ... mais encore, avant tout, d'abord
.....
Mais, cependant, en revanche, or, toutefois, pourtant,
au contraire, néanmoins, malgré, en dépit de, sauf,
Opposition hormis, excepté, tandis que, pendant que, alors que,
tant + adverbe + adjectif + que, tout que, loin que, bien
que, quoique, sans que, si ... que, quel que + verbe être
+ non .....
Car, parce que, par, grâce à, en effet, en raison de, du
Cause fait que, dans la mesure où, à cause de, faute de,
puisque, sous prétexte que, d'autant plus que, comme,
étant donné que, vu que, non que .....
Ainsi, c'est pourquoi que, en conséquence, par suite, de
là, dès lors, par conséquent, aussi, de manière à, de
Conséquence façon à, si bien que, de sorte que, tellement que, au
point ... que, de manière que, de façon que, tant ... que,
si ... que, à tel point que, trop pour que, que, assez pour
que .....
Si, peut-être, probablement, sans doute,
éventuellement, à condition de, avec, en cas de, pour
Condition ou que, suivant que, selon (+ règle de "si"), à supposer
supposition ou que, à moins que, à condition que, en admettant que,
hypothèse pour peu que, au cas où, dans l'hypothèse où, quand
bien même, quand même, pourvu que....
Ou, de même, ainsi, également, à la façon de, à l'image
72

Comparaison de, contrairement à, conformément à, comme, de même
que, ainsi que / aussi ... que, autant ... que, tel ... que,
plus ... que, plutôt ... que, moins ... que.....
But Pour, dans le but de, afin de, pour que, afin que, de
crainte que, de peur que.....
Alternative Ou, autrement, sinon, soit ... soit, ou ... ou.....
(choix)
Explication C'est-à-dire, en effet, en d'autres termes, à savoir,
autrement dit, d’ailleurs…
Illustration Par exemple, c'est ainsi que, comme, c'est le cas de, par
exemple, comme l’illustre, à l’image de, comme le
souligne, tel que.....
Ainsi, au total, tout compte fait, tout bien considéré, en
somme, en conclusion, finalement, somme toute, en
Conclusion peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en
(synthèse) dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de
l'analyse, au fond, pour conclure, en bref, en guise de
conclusion.....
73
Exercices
de langue :
74

Exercice des figures de style :
Identifiez les figures de style dans les phrases suivantes tirées de

la boîte à merveilles :
1. Ma solitude ne date pas d’hier. ↠……………………..
2. Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux rougis. ↠……………………..
3. Les lendemains de ces fêtes étaient des jours mornes, plus tristes et plus gris
que les jours ordinaires. ↠……………………..
4. Je me levais de bonne heure pour aller au Msid, école Coranique située à deux
pas de la maison. ↠……………………..
5. Et dans la pénombre de sa grande pièce tendue de cretonne, la chouafa

gémissait, se plaignait, conjurait, se desséchait dans des nuages d'encens et de
benjoin. ↠……………………..
6. Ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s'y gravaient en
images ineffaçables. ↠……………………..
7. Ils aimaient aussi jouer à la bataille, se prendre à la gorge avec des airs
d'assassins, crier pour imiter la voix de leur père, s'insulter pour imiter les
voisins, commander pour imiter le maître d'école. ↠……………………..
8. j'étais seul au milieu d'un grouillement de têtes rasées, de nez humides.

↠……………………..
9. un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lan-çaient constamment des
flammes de colère. ↠……………………..
10. Toutes ces femmes parlaient fort, gesticulaient avec passion, poussaient des
hurlements inexplicables et injustifiés. ↠……………………..
11. Ma mère fondit sur moi. ↠……………………..
12. Elle me sortit du seau, me jeta dans un coin comme un paquet.

↠……………………..
75

13. (Elle)m'emporta à moitié mort à l'air frais sur l'estrade aux baluchons.
↠……………………..
14. Dans la Boîte à Merveilles il y avait une foule d'objets hétéroclites qui, pour
moi seul, avaient un sens: des boules de verre, des anneaux de cuivre, un
minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des
boutons décorés, des boutons sans décor. Il y en avait en matière transparente,
en métal, en nacre. Chacun de ces objets me parlait son langage.
↠……………………..
15. On voyait naître le drame, on le voyait se développer, atteindre son

paroxysme et finir dans les embrassades ou dans les larmes.
↠……………………..
16. Le matin, débordante d'enthousiasme, elle ne manquait jamais, le soir, de

trouver quelque motif de querelle ou de pleurs. ↠……………………..
17. Ma mère, se cachant le visage dans ses deux mains, poussa un long sanglot
et se mit à pleurer à chaudes larmes. ↠……………………..
18. Chacune des antagonistes, penchée hors de sa fenêtre, gesticulait dans le

vide, crachait des injures que personne ne comprenait, s'arrachait les cheveux.
Possédées du démon de la danse, elles faisaient d’étranges contorsions.
↠……………………..
19. C’était une tempête, un tremblement de terre, le déchaînement des forces

obscures, l’écroulement du monde. ↠……………………..
20. Je n'en pouvais plus. Mes oreilles étaient au supplice, mon cœur dans ma
poitrine heurtait avec force les parois de sa cage. Les sanglots m'étouffèrent et
j'écroulai aux pieds de ma mère, sans connaissance. ↠……………………..
21. Se yeux n'étaient perméables à aucune pitié. ↠……………………..
22. Son brasero entama timidement sa chanson. ↠……………………..
23. Elle refusa poliment, déclara que ce thé était déjà un véritable printemps.
↠……………………..
Lalla Aïcha éprouva toutes sortes de difficultés à s'arracher du matelas où elle

gisait. ↠……………………..
76

24. A la maison, elles faisaient trembler les murs en racon-tant les moindres
futilités, tellement leurs cordes vocales étaient à toute épreuve ; elles devenaient,
dans la rue, aphones et gentiment minaudières. ↠……………………..
25. Des bras inconnus me soulevaient du sol, me faisaient passer par-dessus les
têtes et je me trouvais finalement dans un espace libre. ↠……………………..
26. J'attendais un bon moment avant de voir surgir de la foule les deux haïks
immaculés. ↠……………………..
27. On y voyait exposés des coqs et des poussins en sucre jaune ornementé de
filets roses, des théières transparentes, de minuscules babouches et des
souf-flets. ↠……………………..
28. Je me tortillais le cou pour regarder une armée de chats qui se livraient à une
folle sarabande à l'intérieur de ce temple étrange. ↠……………………..
29. Des femmes arrivèrent de l'extérieur et se joignirent à notre petit groupe pour
bénéficier de ce moment de grâce, pour profiter de cette rosée spirituelle qui
rafraîchit les cœurs. ↠……………………..
30. je me glissai hors de cet essaim de femmes pour aller caresser un gros matou
étalé de tout son long contre le mur. ↠……………………..
31. Je sanglotais à fendre l'âme. ↠……………………..
32. Toute la maison dormait encore..↠……………………..
33. Sa mère la gratifia d'une gifle sonore et la noya sous un flot

d'injures↠……………………..
34. Nous finissions de manger quand sa femme entra dans notre chambre. Elle
tenait une assiette de faïence où reposaient deux beignets sfenj.
↠……………………..
35. Le couffin conte-nait outre de l'ail, du persil et quantité de petits paquets

d'épices. Nous avions de l'huile, du charbon et de la farine pour tout le mois.
↠……………………..
36. Ma mère, de son côté, connaissait les difficultés de tout le monde, l'état des
finances de chaque ménage, les dettes qu'il contractait, ses dépenses de chaque
jour et la qualité de son ordinaire. ↠……………………..
77

37. Je me plaquai contre le mur et attendis que les événements décidassent pour
moi. ↠……………………..
38. Je tenais dans mes mains un objet d'une richesse insoupçonnable.

↠……………………..
39. Quelques jours auparavant, ma mère prépara des gâteaux de semoule fine,
des petits pains à l'anis et au sucre, du sellou, farine grillée mélangée de beurre
et de diverses épices.↠……………………..
40. Nous emportâmes toutes ces douceurs.↠……………………..
41. Lalla Aïcha protesta, reprocha à ma mère ces folles

dépenses.↠……………………..
42. Toutes les deux avaient connu des temps meilleurs, toutes les deux en
gardaient une attitude guindée, une distinction désuète.↠……………………..
43. Une pendule en bois foncé, riche en sculpture, clochetons et pendentifs,

occupait sur le mur la place d'honneur.↠……………………..
44. Cet ensemble baignait dans une atmosphère d'aisance, de

quiétude↠……………………...
45. Ce n'était certes pas le grand luxe mais le confort, un nid douillet à l'abri du
vent.↠……………………..
46. Mon père qu'elle appelait « l'Homme» n'échappait pas à ses coups de
griffes.↠……………………..
47. Mon père, il est vrai, parlait peu et priait beaucoup, mais ma mère parlait
trop et ne priait pas assez↠……………………...
48. Elle s'ingéniait à paraître plus vieille que son âge.↠……………………..
49. A vingt-deux ans, elle se comportait comme une matrone mûrie par
l'expérience.↠……………………..
50. Elle clamait leurs multiples mérites, une telle modeste et jolie, telle autre
propre, économe et bonne cuisinière, telle autre pieuse et digne; à l'entendre,
toutes rivalisaient de sainteté avec les anges du Paradis. Mais elle baissa la voix
pour chuchoter à ma mère au creux de l'oreille sa véritable pensée. Elle termina
par ces termes.↠……………………..
78

50. Dieu m'a bénie lorsqu'il m'inspira l'idée d'habiter cette maison où toutes les
femmes vivent comme des sœurs.↠……………………..
51. En chœur Lalla Aïcha et ma mère distribuèrent généreusement de nouveaux

compliments.↠……………………..
52. L’aînée se contenta du personnage de la negafa, une de ces femmes expertes

dans l’organisation de telles cérémonies.↠……………………..
53. Une des femmes monta, distribua des taloches et des insultes, traita de
démons innocents et coupables et me descendit sous son bras comme un paquet
pour me remettre à ma mère.↠……………………..
54. J'étais reconnaissant à ma mère d'exprimer avec des termes précis, ce qui
flottait dans mon imagination sous forme d'images vagues, confuses,
inachevées.↠……………………..
55. Elle se leva pour regarder par la fenêtre, rencontra les yeux d'une voisine
penchée elle aussi sur la, balustrade: contemplant le patio
vide.↠……………………..
56. La campagne parée comme un bouquet sentait le

miel.↠……………………..
57. Mes belles robes avaient souffert de la boue.↠……………………..
58. Une main impitoyable me traîna dans la chambre de Lalla Aïcha où la table
était mise.↠……………………..
59. Seuls, nos pas, le froufrou de nos vêtements, nos souffles pressés animaient
cette ville morte.↠……………………..
60. Je pense à Lalla Aïcha et mon cœur saigne.↠……………………..
61. Il a peu de clients, mais beaucoup d'amis.↠……………………..
62. Il avait mille fois raison : rien ne peut détruire, effacer ou altérer la
vérité.↠……………………..
63. Mais de ta bouche coulent souvent le venin de la médisance, les puanteurs de

la calomnie, l'odeur de la mort et d'autres germes de destruction.
64. J'entrai. Les objets ne me reconnaissaient plus, ils m'opposaient un visage

hostile. ↠……………………..
79

65. Des siècles passèrent. ↠……………………..
66. Fatma écoutait de tout son corps tendu, ses yeux suivaient chaque geste, ses
doigts esquissaient inconsciemment des mouvements brefs.
↠……………………..
67. La pièce reprit son aspect de tous les jours. Un rayon de soleil anima les
mosaïques décolorées. ↠……………………..
68. - Je vais, me dit-elle, te donner à manger, tu dois mourir de faim.

↠……………………..
69. Des cris, des hurlements déchirèrent l'atmosphère. La tempête de pleurs et de

vociférations s'intensifia. ↠……………………..
70. Des torrents de larmes lui inondèrent le visage. ↠……………………..
71. J'alertai ma mère, demandai secours à Fatma Bziouya, à Rahma et même à

mon ennemie Zineb, la propriétaire de ce démon quadrupède.
↠……………………..
72. La poitrine encore secouée de sanglots, je m'endormis presque

immédiatement. ↠……………………..
80

Exercice des valeurs des temps verbaux :
« Le panier de Sidi EI Arafi rappelait ma Boite à Merveilles. II

connaissait le «secret ». Bien sûr, tout le monde disait qu’il était très
savant. Un vrai savant doit nécessairement posséder une Boîte à
Merveilles.
Je comprenais maintenant. Malgré sa cécité, il était gai et de
caractère paisible. II ne voyait pas le soleil, les fleurs et les oiseaux,
mais sa nuit s’animait parfois de la joie des personnages que chaque
objet de son panier pouvait évoquer. Je tendis moi aussi la main pour
toucher les menus objets. Un regard de ma mère arrêta mon geste.
Sidi EI Arafi récita à voix basse une longue prière. La main, les
doigts écartés, planait sur le contenu du panier comme un oiseau qui
s'apprête à se poser dans son nid. »
Complétez le tableau relevant tous les verbes existant au texte :
Le verbe Le temps L’infinitif La valeur

……………… ……………… …………………. ………………….
……………… ……………… …………………. ………………….
…………………. ……………… …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
…………………. …………………. …………………. ………………….
81

Exercice du discours direct et indirect dans
« la boîte à merveilles »
1. Ma mère me dit : - « Je t'emmène prendre un bain, je te promets

une orange et un œuf dur. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
2. Toujours hoquetant, je répondis : - « Je ne veux pas aller en Enfer.
»
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
3. Ma mère dit à la caissière : - « Je te laisse mon fils, je n'ai pas eu
encore une goutte d'eau pour me laver. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………..…
4. Ma mère me dit : - « Habille-toi! »
…………………………………………………………………………………
…………………….
5. Mon père interrogea ma mère : - « Avec qui t’es-tu encore disputée
?»
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
6.– « Qu'a-t-il ton fils ? » demanda la visiteuse qui remarqua la
pâleur de mon visage.
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………….
82

7. Lalla Aïcha proposa à ma mère : - « montons tous les trois cet
après-midi à Sidi Ali Boughaleb. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
8. – « Donne-moi la main », m’ordonna ma mère.

…………………………………………………………………………………
……………………
9. – « Va devant, tu as la main toute moite », me recommanda ma

mère.
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
10. – « Vos vœux seront exaucés et vos désirs comblés, Dieu est
généreux, il soulage les souffrances et panse toutes les blessures »,
affirma la gardienne du mausolée.
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………
11. Mon père conseilla à ma mère : - « Ne l'envoie pas au Msid, il

semble bien fatigué. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
12. La Chouafa demanda à ma mère : - « Comment te sens-tu ce

matin ? »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
83

13. Ma mère me demandait : - « Ta tête ne te fait-elle pas trop souffrir
? Ton sommeil a-t-il été paisible ? »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
14. La Chouafa concluait : - « La santé est chose capitale ! Rien ne

peut la remplacer. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
15. La Chouafa lui recommanda : - « Ne t'inquiète pas pour ton fils,

les amis de Dieu veillent sur sa santé. Il a des protecteurs dans le
monde visible et dans le monde invisible. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
16. Ma mère demanda à notre voisine : - « Tu célèbres un mariage ?

Pourquoi fais-tu brûler plusieurs bougies ? »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
17. Ma mère dit : - « Ta lampe éclaire bien. Mais n'y a-t-il pas de
danger d'explosion ? Des risques d'incendie ? »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
18. Bziouya répondit timidement : - « Je ne crois pas qu'il y ait de

danger. Plusieurs personnes du quartier se servent maintenant de ces
lampes. Elles en paraissent très satisfaites. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
84
19. Ma mère dit à Rahma : - « Nous pouvons peut-être te venir-en

aide. Cesse de pleurer. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
20. Hoquetant, je lui répondis : - « Cela m'est égal qu'on ne retrouve

pas Zineb, je pleure parce que j'ai faim! »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
21. Ma mère répondit : - « Cette pauvre Rahma a passé une journée

dans les affres de l'angoisse. Nous avons toutes été bouleversées. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
22. – « Que s'est-il passé? demanda mon père. »

…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………
23. Rahma gratifia Zineb d'une gifle sonore et lui demanda : - « N'as-
tu pas honte de mouiller ton lit presque chaque nuit ? Je devrais te
lâcher dans une étable, au lieu de te préparer chaque soir, ton
matelas. »
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
………………………………………… ………………………………………
…………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
85

Exercice de figures de style :
Support :«Antigone» de Jean ANOUILH
Identifiez les figures de style contenues dans les énoncés suivants :
1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte
postale. …………………………………………………………..
2-Le jardin dormait encore.………………………………………
3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux
hommes. ……………………………………………………………
4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.………..
5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre !…………………………….
6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge.………………………….
7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf.……………….
8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est
assez,…………………………………………………………………
…….
9-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un
fruit.…………………………………………………………………
……
10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce
passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette
pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on
l’avait jouée.………………………………………………………..
11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ?…………………………….
12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon.…………………………….
13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi,
encore.………………………………………………………………
…….
14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos
pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main.……………………..
15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent.……….
16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un
os.…………………………………………………………………..
17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux.……………….
86

18-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes !…………………….
19-Tu as choisi la vie et moi la mort.………………………………
20-Nous allons tous porter cette plaie au côté, perdant des
siècles.……………………………………………………………
21-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit.…………………
22-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait.…………………………
23-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés
tous.…………………………………………………………………
…
24-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?………………..
Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ?…………………………..
25-Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.………
26-Créon, il en sorti comme un fou. (Il=Hémon).………………….
27-Il est parti, touché à mort.……………………………………….
28-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le
rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir !…….
29-ce dieu géant qui m’enlevait dans ces bras et me sauvait des
monstres et des ombres, c’était toi ?………………………………..
29-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils.……..
30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine !…………..
31-Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.……………
32-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa
journée.………………………………………………………………
……..
33-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se
vendre ?……………………………………………………………
34-Quelles pauvretés faudrait-il qu’elle fasse, elle aussi, jour par jour,
pour arracher avec ses dents son petit lambeau de
bonheur ?……………………………………………………………
…………
87
Productions
écrites :
88

Canevas du plan dialectique
Introduction :
 Amener le sujet par une idée générale...

 Annoncer la problématique sous forme d'une phrase interrogative indirecte ou
directe.
 Annoncer le plan en deux grands axes opposés.
Il va sans dire que

……………………………………………………………………..…… En
fait,………………………………………………………Toutefois, ………………………
…………………………………………………………………………………..la question
qui s’impose donc
est …………………………………………………………………………..………………
……..
Développement:
Thèse:
Dévoiler l’avis des adjuvants avec des arguments et des exemples.
En effet, ……………………………………………………………………………………
D'abord,……………………………………………………………………………………
Puis,………………………………………………………………………………………
……
Enfin,………………………………………………………………………………………
…
Antithèse:
Présenter l’avis des opposants argumenté et avec des exemples.
Par contre,………………………………………………………………............
En premier lieu………………………………………………………………………..
En second
lieu,………………………………………………………………………..…………En
plus,……………………………….………………………………………………
Finalement,…………………………………………………………………………
Synthèse:
Exposer son point de vue argumenté
Bref, je pense personnellement, à mon humble avis, que
………………………………………………………………………….. …………. .
Conclusion:
Somme toute, ……………………………………………………………………
On peut se demander………………………………………………………
 Résumer ce qui a été dit sans tomber dans la répétition.
 Poser une question pour laisser le sujet ouvert sur un débat.
89
Ecrire une introduction
• De nos jours (actuellement / depuis assez de temps/ dans notre société….),

les uns (des personnes /certains / des gens /nombreuses sont les personnes
/beaucoup de gens) pensent (jugent/ croient, voient, estiment) que
……..(thèse)………………… Alors que (en revanche / par contre / pourtant/
cependant / néanmoins / toutefois/ nonobstant / tandis que), d’autres personnes
estiment que (d’autres voient que /d’autres pensent que/d’autres
préfèrent/d’autres voient le contraire)……………(antithèse)………..........
• Nul ne peut nier (Force est de constater, Il est indéniable, Il va sans dire)
que ……(sujet) ………………..est très débattu partout dans le monde. Ceci dit,
ce sujet( phénomène, fléau ,problème…) partage les opinions en deux
catégories( clans, castes, rangs) : les uns( certains, des gens..) pensent ( croient ,
estiment, apprécient, jugent) que ….(Thèse) …… Alors que (en revanche, par
contre, pourtant, cependant, néanmoins, toutefois, nonobstant, tandis que)
d’autres estiment que (Antithèse)……
• De nos jours (actuellement, à notre époque, ces dernières décennies) le….

(sujet) ……..occupe le devant de la scène internationale. Il a, en effet, fait
couler beaucoup d’encre et suscite une grande polémique à l’échelle
mondiale en opposant les partisans aux détracteurs. Certains(les uns) pensent
que …………….(thèse)………………. Nonobstant, les autres affirment le
contraire/d’autres voient
que…………………………….(antithèse)………………………………………
………………………..
90
Poser une question
 Alors, il s’avère primordial de poser la question suivante:

 Donc, on a droit de poser la question qui s’impose:
 Alors, on pose la question suivante :
 Comment chaque catégorie argumente-t-elle son point de vue ?
 Quels sont les arguments avancés par les partisans et des opposants du
sujet en question?
 Lequel des deux points de vue semble le plus raisonnable?
 Peut-on (faut-il, est-il possible, est-il légitime…) ………………… ?
Ecrire une thèse
• En effet, plusieurs sont les personnes qui se mettent d’accord sur le

premier avis, ….(thèse)……en l’appuyant par beaucoup de preuves et de
justifications. En premier lieu, ………………….(arg1)……………………..En
deuxième lieu, ……………………(arg 2)………………………..Comme le
prouve l’exemple suivant, …………..(exemple)…………………… Finalement,
……………….(arg3)……………………………………
• Au prime abord, les personnes qui disent que …..(sujet)……. Étayent

(renforcent, appuient, soutiennent, supportent, consolident…) leur thèse (point
de vue, opinion, avis, choix…) par bon nombre d’arguments. D’abord,
………………………………….(argument 1)………………………Ensuite,
…………………(argument 2)…………………… A titre d’exemple,
.………………………..(exemple)………………………
Enfin,……………………………..(argument 3)………...…………
91

• De prime abord, les partisans de……. (…thèse) …..renforcent leur
position par un bon nombre d’arguments. Premièrement, ils déclarent que
……………………. (arg1)……………Deuxièmement, ils disent que
…………(Arg2)…..…………….….L’exemple le plus significatif nous est
fourni par le personnage de……………..
(exemple)………………………..Troisièmement, ils affirment
que……. …………………(arg3)………………………
Ecrire une antithèse
• Cependant ( A contrario, Par contre, En revanche, Mais ,

toutefois) , d’autres personnes s’y opposent en défendant leur idée par d’autres
preuves. Pour eux, …(arg1)…………, en l’occurrence, …… (exemple) ….De
plus,……..(arg2)………………, de ce fait……………….De surcroit,
……(arg3)…………….Ainsi ……………………Sans oublier,
(arg4)……………………….Comme le témoigne l’exemple
de……….(exemple)…………………..
• Par opposition, d’autres personnes croient que ces gens-là ont carrément
tort en justifiant cette idée par beaucoup de preuves et de justifications. Primo,
……………………………(arg1)…………………………Secundo,
……………………..(arg2)………………………Comme le souligne l’exemple
suivant:………………………….(exemple)……
En définitive, ……………………………(arg3)…………………….
• Toutefois (mais, en revanche), les opposants de………….

(sujet)………….. ne manquent pas d’arguments .Tout d’abord, ils avancent
que ……………….(arg1)……….En outre, ils montrent
que………(arg2)…….………..à titre d’exemple,
…. …(exemple)………………………………………. Finalement, ils
déclarent…………………………………………… arg3…………..
92
Ecrire une synthèse
• En guise de conclusion (Finalement, En bref, Pour conclure, En définitive

, En somme), en ce qui me concerne ( pour moi, pour ma part, de mon coté,
personnellement ) , je serai tenté de dire que j’approuve (accorde, ratifie
consens) …………………En effet, …………….(arg1)……….Ainsi,
……………………..(arg2)………………………………………………
 Au terme de l’analyse, personnellement,( Je pense que , A mon avis, il

me semble juste que, j’affirme que, à mon sens, je pense que, à mon humble
avis) …………….(opinion)……….. Puisque…………….(arg1)………………
……………………………….. Ainsi,
………………………………….(arg2)…………………………………
 En conclusion, nul n’ignore que (tout le monde s’accorde à dire

que)………………………(sujet)………………………………. Et à mon
modeste avis, je vois que
……………………………………………..(opinion)……………………………
…..car………………………(arg1)……………………………....Enfin,
………………………………(Arg2)……………………………..
93

Exemples de rédaction
Sujet 1 :
Certaines gens considèrent la solitude comme un état maladif
menant à des souffrances pénibles. Alors que d’autres préfèrent
rester seuls au lieu de se mêler aux autres. Qu’en pensez-vous ?
Partagez votre point de vue en l’appuyant à l’aide d’arguments

et d’exemples bien précis.
Rédaction :
La solitude est conçue absolument par certains comme un état
maladif qui mène à des maladies psychologiques. Par opposition, il y
a d’autres qui voient que l’isolement est tellement bénéfique. Alors,
on a droit de poser la question suivante : comment chaque catégorie
argumente-t-elle son point de vue ? Dans un premier lieu, nous aurons
comme premier axe l’avis argumenté de ceux qui sont pour la
solitude, et puis nous aborderons l’avis adverse pour arriver enfin à
exposer notre point de vue.
De prime abord, personne ne peut nier que plusieurs enfants,
adolescents et adultes préfèrent s’isoler et ne pas se mêler aux autres
en justifiant leur avis par un ensemble colossal d’arguments précis. En
premier temps, ils croient que la solitude leur offre des moments de
détente et de concentration afin de prendre des choix décisifs de leur
vie personnelle ou professionnelle. En deuxième temps, ces personnes
ont de temps en temps recours à la solitude puisqu’elles trouvent de
graves problèmes d’entente et de compréhension avec les membres de
leur famille. En bref, l’absence du contact avec les autres leur permet
de forger une personnalité propice et forte.
94

En revanche, d’autres pensent que ces gens-là ont tort puisque la
solitude pourrait avoir des méfaits menant à des maladies
psychologiques, comme l’autisme et la schizophrénie. En outre, elle
risque d’être nuisible quand elle représente un obstacle devant une vie
sociable à cause de l’absence quasi-totale de la compréhension
comme l’illustre les souffrances du narrateur, Sidi Mohammed dans
La Boîte à Merveilles, subies à cause de sa solitude en se penchant au
rêve et aux objets hétéroclites de sa boite magique. Au terme de
l’analyse, le sentiment chronique de solitude provoque des problèmes
de santé tels que la dépression, la mélancolie et le suicide.
En guise de conclusion, je pense humblement, et à mon modeste
avis qu’on est des êtres sociables ayant besoin de temps en temps à
des moments de solitude pour réfléchir, penser et revoir leur vie
autrement. En définitive, à quel point la science pourrait affirmer que
la solitude aurait des répercussions bénéfiques ?
Sujet 2 :
Dès le début du roman autobiographique « La Boîte à
Merveilles », nous remarquons une forte présence de la femme.
Faites une comparaison entre la femme marocaine d’aujourd’hui
et celle d’autrefois.
Rédaction :
La société a beaucoup évolué en général, et les femmes aussi en
particulier. La femme a changé de situation dans laquelle elle vivait
autrefois en jouissant actuellement d’un ensemble de droits dont elles
avaient besoin depuis longtemps. Alors, quelle différence existe-t-elle
entre la femme moderne et la femme d’hier ?
95

Au prime abord, la femme traditionnelle étaient automatiquement
au foyer à l’époque sans avoir même le droit d’en sortir.
Premièrement, elle s’intéressait à tout ce qui fait l’objet de sa vie
ménagère ; s’occuper des enfants, préparer le manger et faire la lessive
et le ménage. Deuxièmement, elle était une victime ignorante et
obéissante à tout ce que son époux lui recommande de faire. Bref, ce
type de femmes attirait un grand respect considérable.
Par opposition, la femme n’accepte plus l’oppression masculine dont
elle souffrait à l’époque en choisissant d’être capable et égale à
l’homme. En outre, elle a le droit de travailler, de vivre toute seule et
de s’exprimer librement sans aucun problème. Finalement, la femme
est devenue instruite, bien éduquée et consciente de sa vie en ayant
confiance en elle-même.
En définitive, l’évolution a tellement aidé la femme à améliorer son
ancienne position mal conçue par certains. Donc, ce qui fait la
particularité de la femme marocaine, elle est à la fois une femme
moderne et traditionnelle en même temps.
Sujet 3 :
Beaucoup de gens, pour se soigner et pour se guérir consultent

des mausolées. Pourtant, d’autres considèrent ces rituels comme
une ignorance et un analphabétisme. Qu’en pensez-vous ?
Développez votre point de vue en l’appuyant à l’aide

d’arguments bien précis.
Rédaction :
La plupart des femmes marocaines rendent visite aux marabouts en
y cherchant une guérison spirituelle. Cependant, d’autres voient que
ces pratiques relèvent des esprits superstitieux et ignorants. Pour ce
96

faire, on est sur le point de s’interroger sur les raisons logiques
poussant ces femmes-ci à consulter les Saints.
En effet, beaucoup de femmes sont dominées et guidées par des
esprits superstitieux qui les poussent à visiter les mausolées et les
voyants en ayant leurs propres raisons. Premièrement, l’ignorance les
guide à supplier la guérison d’un catafalque d’une personne morte,
considérée comme un Saint et Ami de Dieu. Deuxièmement, elles se
croient guéries dès qu’elles visitent un marabout à cause de leur
psychologie qui croit naïvement en la force de Saint.
Par opposition, il y en a d’autres qui voient que ces femmes-là ont
tort puisqu’elles se livrent à des rituels contre la religion. D’une part,
le maraboutisme dévoile l’analphabétisme et l’ignorance des
personnes qui le pratiquent sans être conscients de cette habitude
jugée superstitieuse. D’autre part, la médecine moderne a cessé
définitivement avec ce genre de consultations vaines et sans aucun
rendement sanitaire.
Au terme de conclusion, je pense humblement que le maraboutisme
a été considéré comme l’unique guérison à l’époque vu l’absence
d’une médecine capable de soigner les patients. Par contre,
actuellement, les gens ne rendent plus visite aux sanctuaires parce
qu’ils sont satisfaits des remèdes de la nouvelle médecine moderne.
Sujet 4 :
Aujourd’hui, les jeunes préfèrent exercer des métiers modernes
(informaticien, ingénieur …) et négligent les métiers d’artisanat
traditionnels (tisserand, babouchier …). Quel type de métier
aimez-vous exercer dans l’avenir ?
Rédigez un texte dans lequel vous justifierez votre choix à l’aide
d’arguments précis.
97

Rédaction :
De nos jours, les jeunes ont tendance à opter pour des métiers
modernes. Tandis que d’autres préfèrent exercer honorablement des
métiers d'artisanat traditionnels hérités de leurs ancêtres. Alors, on a
droit de poser la question qui s’impose : comment justifient-ils leur
choix ?
Tout d'abord, personne ne peut ignorer que les jeunes actuellement
ont recours à de nouveaux métiers qui viennent d'apparaître pour des
raisons technologiques. Premièrement, ces jeunes choisissent les
professions les plus utiles, faciles et rentables sans faire beaucoup
d'efforts. Deuxièmement, le monde de la mondialisation exige un
courant plus développé qui s'appuie sur de nouveaux travaux tels que
la médecine, l’ingénierie et l’informatique.
Par opposition, d’autres préfèrent s’attacher toujours aux métiers
hérités de père en fils pour garder leurs traditions. Pour eux, être un
babouchier ou un tisserand vaut mille fois mieux que d’être une
personne déracinée par son attachement à ces nouveaux professions.
En outre, la sculpture, la couture et la tisseranderie proviennent de l'art
qui n'est pas donné à tout le monde.
En guise de conclusion, je crois modestement que les métiers
traditionnels doivent être considérés comme des loisirs à faire tout en
travaillant une profession moderne de notre époque.
Sujet 5 :
En vous appuyant sur vos lectures et vos expériences, dites si

l’argent constitue un élément fondateur à l’harmonie de la vie
humaine et au bonheur total.
98

Rédaction :
L’argent est une monnaie en métal ou en papier. Il représente le
capital en jouant un rôle primordial dans la vie humaine. Donc peut-il
garantir une vie prospère à l’individu ?
Parmi les bienfaits de l’argent, il sert à subvenir aux besoins
suivants : les habits, la maison, la nourriture, la voiture, le voyage, le
loisir, etc. L’argent aide aussi à réaliser des projets comme le fait de
partir à l’étranger pour poursuivre les études et ainsi créer des
entreprises.
Cependant, l’argent pourrait avoir des fois quelques méfaits comme
le cas des jeunes qui sont satisfaits matériellement, ils risquent
d’apprendre de mauvaises habitudes telles que le tabagisme et la
drogue. En outre, les personnes peuvent devenir irresponsables à
cause de gaspillage de l’argent.
En fin de compte, l’argent est nécessaire dans la vie de chaque
personne, mais je pense qu’il faut absolument le dépenser
raisonnablement sans gaspillage.
99
Examens
régionaux:
100

Examen régional : Académie de Chaouia-Ouardigha-
Settat (session : Juin 2011)
Texte :
Ma mère me calma :
- Je t'emmène prendre un bain, je te promets un orange et un œuf dur et tu trouves le
moyen de braire comme un âne !
Toujours hoquetant, je répondis :
- Je ne veux pas aller en Enfer.
Elle leva les yeux au ciel et se tut, confondue par tant de niaiserie.
Je crois n'avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance. Une
vague appréhension et un sentiment de malaise m'ont toujours empêché d'en franchir
la porte. A bien réfléchir je n'aime pas les bains maures. La promiscuité, l'espèce
d'impudeur et de laisser-aller que les gens se croient obligés d'affecter en de tels lieux
m'en écartent. Même enfant, je sentais sur tout ce grouillement de corps humides, dans
ce demi-jour inquiétant, une odeur de péché. Sentiment très vague, surtout à l'âge où je
pouvais encore accompagner ma mère au bain maure, mais qui provoquait en moi un
certain trouble.
Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de nattes. Après
avoir payé soixante quinze centimes à la caissière nous commençâmes notre
déshabillage dans un tumulte de voix aiguës, un va-et-vient continu de femmes à
moitié habillées, déballant de leurs énormes baluchons des caftans et des mansourias,
des chemises et des pantalons, des haïks à glands de soie d'une éblouissante blancheur.
Toutes ces femmes parlaient fort, gesticulaient avec passion, poussaient des
hurlements inexplicables et injustifiés.
Je retirai mes vêtements et je restai tout bête, les mains sur le ventre, devant ma mère
lancée dans une explication avec une amie de rencontre. Il y avait bien d'autres
enfants, mais ils paraissaient à leur aise, couraient entre les cuisses humides, les
mamelles pendantes, les montagnes de baluchons, fiers de montrer leurs ventres
ballonnés et leurs fesses grises.
Je me sentais plus seul que jamais. J'étais de plus en plus persuadé que c'était bel et
bien l'Enfer. Dans les salles chaudes, l'atmosphère de vapeur, les personnages de
cauchemar qui s'y agitaient, la température, finirent par m'anéantir. Je m'assis dans un
coin, tremblant de fièvre et de peur. Je me demandais ce que pouvaient bien faire
toutes ces femmes qui tournoyaient partout, couraient dans tous les sens, traînant de
grands seaux de bois débordants d'eau bouillante qui m'éclaboussait au passage.
I. Compréhension : (10 points)

1)
Titre Genre Auteur Siècle
-Remplissez le tableau ci –dessus en vous référant à l’œuvre d’où le texte

est tiré. (0,25x4)
101

2) D'après votre lecture de l’œuvre, quel métier (activité) exerce chacun
de ces personnages ? (0,5x2)
-Abdallah…………………………………….
- Lalla Kanza………………………………….
3) Dans le lieu où se trouvait le narrateur :
Vrai Faux
A Les autres enfants étaient à l'aise.
B Les femmes parlaient à voix basse.
C Le narrateur y est venu tout seul.
D Les femmes rangeaient leurs affaires dans des
valises.
-Mettez une croix dans la case qui convient en vous référant au texte.
(0,25x4)
4) Quels sentiments le narrateur éprouve-t-il dans le dernier paragraphe
du texte ? (se limiter à deux sentiments) (0,5x2)
5) Dans ce même paragraphe (le dernier):
a) À quoi le narrateur compare-t-il ce lieu ? (0,5)
b) Justifiez votre réponse en vous limitant à deux indices. (0,25x2)
6) a)- Je ne veux pas aller en Enfer.
b) Dés notre arrivée, nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de
nattes.
-Précisez le mode d'énonciation (le système énonciatif) utilisé dans chacun
des deux énoncés ci-dessus. (0,5x2)
7) Relevez dans le texte :
a) quatre mots relatifs au champ lexical du « corps humain ». (0,25x4)
b) une phrase comportant une comparaison. (1 pt)
8) À votre avis, le narrateur a-t-il gardé un bon souvenir du lieu où il
était ?
Justifiez votre réponse. (1pt)
9) D'après votre lecture du passage, quelle idée vous faites-vous du
narrateur ? (1 pt)
II. Production écrite : (10 points)
Sujet:
De nos jours, les jeunes préfèrent quitter leur maison familiale après leur
mariage, pour aller habiter ailleurs. Qu’en pensez-vous ?
Rédiger un texte dans lequel vous exprimez votre point de vue en
l’illustrant par des exemples précis
102

Examen régional de l’Orient 2014
Texte :
Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un
repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours.
Lallakanza, la Chouafa, aidée de Fatouma, la plus dévouée et la plus fidèle de ses
disciples, lavèrent le rez-de chaussée à grande eau, étendirent par terre des nattes et des
tapis usés. Fatma Bziouya, Rahma et ma mère s’agitaient autour des marmites et des
couscoussiers. Elles cuisinaient en plein air sur la terrasse, sur des feux de bois. L’une
d’elles les ravitaillait en eau, une autre épluchait les légumes et la troisième, armée
d’une louche en bois gigantesque, tournait les sauces qui bouillonnaient dans leurs
récipients de cuivre.
Zineb et moi, abandonnés à notre fantaisie, nous courions d’une chambre à l’autre,
montions en soufflant les escaliers, recevions des nuages de fumée dans les yeux,
accompagnés de réprimandes, redescendions nous réfugier sur le palier, ne sachant que
faire de notre liberté. Nous attendions, avec impatience, l’heure du déjeuner et
l’arrivée des mendiants […]. Bientôt, nous entendîmes dans le couloir d’entrée, un
brouhaha scandé de coups de canne et de d’éclats de voix. Driss entra le premier dans
le patio […]…
Tout le monde s’assit sur les nattes et sur les tapis usés. Avant que le repas ne leur fût
servi, ils entonnèrent un psaume où il était question des félicités qui attendent les
croyants au cœur généreux, ceux-là qui nourrissent les affamés, honorent l’hôte de
Dieu […]. Hommes, femmes et enfants joignirent les mains, les paumes ouvertes vers
le ciel. Ils récitèrent la première sourate du Coran. Je la connaissais bien cette sourate
et je la récitai avec ferveur :
Louange à Dieu.
I .Etude de texte
1-De quelle œuvre ce texte est-il extrait ? (0,5 point)
2-Quel en est l’auteur ?(0,5 point)
3-Quel est le genre de cette œuvre ?(0,5 point)
4-Pourquoi Rahma organise-t-elle un repas pour les pauvres ?(0,5 point)
5-Relevez :
a-Deux mots appartenant au champ lexical de la cuisine (0,25 point x2)
b-Deux mots appartenant au champ lexical de la religion (0,5 point x2)
6-Dans la phrase suivante :
103

« …un flot de mendiants hommes et femmes se déversa dans la cour ».
a-Identifiez la figure de style. (0,5point)……………………………………
b-Dites quel en est son effet dans la description.(0,5 point)
7-Relisez les deux premiers paragraphes. Ensuite, citez deux actions que font :
-Les femmes :………… …………………………………………………..(0,5
point)
-Les enfants……………………………………………………………….(0,5
point)
-Les
mendiants……………………………………………..…………….(0,5point)
8-« Ensuite, un flot de mendiants hommes et femmes se déversa dans la cour. Le
premier vieillard exerçait sur cette foule en loques une véritable royauté. Tous
lui obéissaient……. »
a-Que remplacent les mots soulignés ? (0,25 point x 2)
b-Complétez cette phrase. (0,5 point)
9- Donnez un titre convenable au texte. (1 point)
10- Souvent, dans notre société, les enfants sont négligés lors des cérémonies
(fêtes).
-Qu’en pensez-vous ? Exprimez votre point de vue en deux ou trois phrases.
(2points)
II- Production écrite :
Comme Rahma, beaucoup de gens organisaient souvent des cérémonies (fêtes
avec repas). Par contre, d’autres considèrent que ce genre de célébration n’est
qu’une perte de temps et d’argent.
Exprimez votre point de vue personnel dans un texte argumentatif.
104

Examen régional : Académie de Tadla-Azilal (Session :
juin 2010)
Texte :
Ma mère et son amie se remirent à parler de Rahma, la femme du fabricant de
charrues, de Fatma Bziouya et de tante Kenza la voyante.
Ma mère racontait sa réconciliation avec sa voisine du premier étage, l'escapade de
Zineb, le repas offert aux pauvres. Elle faisait l'éloge de Rahma. Elle regrettait son
moment de mauvaise humeur qui avait provoqué la dispute. Rahma devenait une
charmante jeune femme, si serviable! Si honnête!...
- Et puis, dit ma mère, elle est si jolie ! Toujours souriante, toujours vive. Son mari
peut remercier Dieu de lui avoir fait présent d'une brune si délicieuse. N'aimes-tu pas
cette peau hâlée au grain si fin, ces grands yeux qui rient ? N'est-ce pas qu'elle possède
une jolie bouche aux lèvres fermes, un peu boudeuses ?
Lalla Aïcha approuvait, opinait du chef, soupirait de contentement.
Mais ma mère enchaînait déjà :
- Fatima, ma voisine d'en face, n'a pas été non plus oubliée par le Créateur. De jolis
yeux noyés de douceur ! Des sourcils d'une courbe parfaite ! Un teint ambré ! Mais je
n'aime pas le tatouage de son menton.
- Elle a, en outre, l'agrément de sa jeunesse, ajouta l'amie.
Immobile dans mon coin, j'écoutais. Je m'étonnais d'entendre ma mère rendre justice à
la beauté de nos deux voisines. Cette beauté je la sentais, mais je ne pouvais la traduire
par des formules concrètes. J’étais reconnaissant à ma mère d'exprimer, avec des
termes précis, ce qui flottait dans mon imagination sous forme d'images vagues,
confuses, inachevées.
I. Compréhension : (10 points)
1) Recopiez et complétez le tableau suivant : (1 pt)
Titre de l’œuvre Auteur Siècle (époque) Genre littéraire
2) La mère du narrateur et son amie parlent essentiellement de deux

personnages. Lesquels ? (1 pt)
Personnage décrit Passage correspondant
« Elle faisait l’éloge *……+ un peu
boudeuses ? »
Fatma
105

4) Lisez le passage : « Elle faisait l’éloge… un peu boudeuses ? » (Lignes 4 à
10) (1 pt)
a). Relevez un mot décrivant le physique du personnage.
b). Relevez un mot décrivant le comportement ou le caractère du personnage.
5) Observez la phrase suivante : (1 pt) «..ces grands yeux qui rient? »
a). La figure employée dans cette phrase est:
A- une comparaison
B- une personnification
C- une antithèse
Choisissez la bonne réponse.
b). Le jugement porté sur le personnage décrit, est-il favorable ou défavorable ?
6) Quelle est la réaction de Lalla Aicha aux propos (paroles) de son amie ?
Justifiez votre réponse à partir du texte. (1 pt)
7) Lisez les lignes de 13 à 15 et : (1 pt)
a). Relevez une phrase comportant une caractérisation valorisante du personnage
décrit.
b). Relevez une phrase comportant une appréciation dévalorisante du
personnage décrit.
8) Sur quel aspect la mère insiste-t-elle en décrivant les deux personnages ?
Justifiez votre réponse à partir du dernier paragraphe. (1 pt)
9) Le narrateur approuve-t-il le jugement de sa mère ? Justifiez (1pt)
10) Quelle valeur le narrateur cherche-t-il essentiellement à nous communiquer
? (1pt)
A. Le respect des parents
B. Le respect d’une éducation traditionnelle
C. Le bon voisinage (recopiez la bonne réponse)
II. Production écrite : (10 points)

Sujet:
Certaines personnes trouvent du plaisir à dire du mal des autres. Qu’en pensez-
vous.
Rédigez un texte dans lequel vous donnez votre point de vue en le justifiant par
des arguments précis.
106

Examen régional : Académie de Souss-Massa-Daraa
(session : Juin 2010)
Texte :
Brusquement, mon père me déposa à terre et disparut dans la foule. Son absence dura.
Des cris s’élevèrent à l’autre bout du souk. Ils dominaient le tumulte, éclataient
comme un orage. De grandes ondulations parcoururent cette mer humaine. Des
explosions de colère fusaient çà et là, reprenaient quelques pas plus loin, se
transformaient en tintamarre.
Voici que tous les gens du souk se mirent à courir ; Fatma Bziouya et ma mère
répétaient « Allah ! Allah ! », se plaignaient à haute voix de leurs douleurs de pieds
que la foule écrasait, essayaient de retenir leurs Haïks emportés par le courant.
Enfin, passèrent mon père et le courtier se tenant mutuellement par le collet. Le souk
leur faisait cortège. Les deux hommes avaient les yeux rouges et de l’écume au coin
des lèvres. Mon père avait perdu son turban et le dellal avait une tache de sang sur la
joue.
Ils s’en allèrent suivis par les badauds.
Ma mère, la voisine et moi, nous nous mîmes à pleurer bruyamment. Nous nous
précipitâmes au hasard, à leur poursuite. Nous débouchâmes au souk des fruits secs.
Aucune trace des deux antagonistes ni de leur cortège. Je m’attendis à voir des rues
désertes, des étalages abandonnés, des turbans et des babouches perdus dans la
panique générale. Je fus déçu. Aucune trace de la bagarre n’avait marqué ces lieux. On
vendait et on achetait, on plaisantait et de mauvais garnements poussaient
l’indifférence jusqu’à chanter des refrains à la mode.
Notre tristesse devenait étouffante dans cette atmosphère. Nous sentions tout notre
isolement. Ma mère décida de rentrer.
Il ne sert à rien, ajouta-t-elle, de courir dans toutes les directions. Rentrons pour
attendre et pour pleurer.
I. Compréhension : (10 pts)

1) Recopiez et complétez le tableau suivant :
Titre de l’œuvre Auteur Genre Époque
2) Quelle est l’origine de la bagarre entre le père et le courtier (le dellal) ?

3) Relevez dans le texte un indice qui montre que le narrateur est un enfant.
4) Dans la liste suivante, quels sont les deux mots qui n’appartiennent pas au
champ lexical du bruit ?
107

Cris ; ondulation ; tintamarre ; tumulte ; turban ; explosion.
5) Relevez dans le 1er paragraphe :
A. Une métaphore.
B. Une comparaison.
6) Il ne sert à rien, ajouta-t-elle, de courir dans toutes les directions. Rentrons
pour attendre et pour pleurer.
A. Ce passage est-il : au discours direct ?
B. Discours indirect ?
C. Au discours indirect libre ?
7) Dans ce texte, il ya :
A. Plus de narration que de description.
B. Plus de description que de narration.
Recopiez la bonne réponse et justifiez-la.
8) La foule leur faisait cortège. Cette phrase signifie que :
A. La foule les empêchait d’avancer.
B. La foule les suivait.
C. La foule les ignorait.
Recopiez la bonne réponse.
9) Que pensez-vous de l’utilisation des mots arabes tels que Haïks dellal dans le
texte ?
10) Quel sentiment ressentez-vous à la lecture de ce récit ? Exprimez les raisons
de votre réaction.
II. Production écrite : (10 pts)

Sujet :
« Personnellement diriez-vous que vous vous entendez avec vos parents : très
bien, assez bien, pas très bien, pas du tout ? »
Vous exprimerez votre jugement en vous appuyant sur des arguments précis.
108

Examen régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima 2017
Texte :
CRÉON
(…) Alors, écoute-moi bien. Tu es Antigone, tu es la fille d’Œdipe, soit, mais tu as

vingt ans et il n’y a pas longtemps encore tout cela se serait réglé par du pain sec
et une paire de gifles. (Il la regarde, souriant.) Te faire mourir ! Tu ne t’es pas
regardée, moineau ! Tu es trop maigre. Grossis un peu, plutôt, pour faire un gros
garçon à Hémon. Thèbes en a besoin plus que de ta mort, je te l’assure. Tu vas
rentrer chez toi tout de suite, faire ce que je t’ai dit et te taire. Je me charge du
silence des autres. Allez, va ! Et ne me foudroie pas comme cela du regard. Tu me
prends pour une brute, c’est entendu, et tu dois penser que je suis décidément
bien prosaïque. Mais je t’aime bien tout de même, avec ton sale caractère.
N’oublie pas que c’est moi qui t’ai fait cadeau de ta première poupée, il n’y a pas
si longtemps.
Antigone ne répond pas. Elle va sortir. Il l’arrête.
CRÉON
Antigone ! C’est par cette porte qu’on regagne ta chambre. Où t’en vas-tu par là
?
ANTIGONE, s’est arrêtée, elle lui répond doucement, sans forfanterie.
Vous le savez bien…
Un silence. Ils se regardent encore debout l’un en face de l’autre.
CRÉON, murmure, comme pour lui.
Quel jeu joues-tu ?
ANTIGONE
Je ne joue pas.
CRÉON
Tu ne comprends donc pas que si quelqu’un d’autre que ces trois brutes sait tout
à l’heure ce que tu as tenté de faire, je serai obligé de te faire mourir ? Si tu te tais
maintenant, si tu renonces à cette folie, j’ai une chance de te sauver, mais je ne
l’aurai plus dans cinq minutes. Le comprends-tu ?
109

I. ÉTUDE DE TEXTE (10 points) :
Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
1. a) Qui est l’auteur du texte ?
b) À quel siècle a-t-il vécu ?
c) À quel genre appartient la pièce « Antigone » ?
d) Citez une autre œuvre du même auteur. (0,25 pt x 4)
2. Pour situer le texte dans l’œuvre, répondez à ces deux questions :
a) Combien de fois Antigone a-t-elle essayé d’enterrer son frère ? (0,5 pt)
b) À quel châtiment Antigone a-t-elle été condamnée ? (0,5 pt)
3. Pour quelle raison Créon demande-t-il à Antigone de grossir ? (1 pt)
4. Créon traite Antigone avec tendresse.
Justifiez cette affirmation par un énoncé du texte. (1 pt)
5. Quel souvenir d’enfance Créon rappelle-t-il à Antigone ? (1 pt)
6. Créon impose à Antigone deux conditions pour qu’il puisse la sauver.

Dîtes lesquels ? (0,5 pts x 2)
7. « Et ne me foudroie pas comme cela du regard. »
Le mot souligné dans cet énoncé exprime un sentiment de :
- Tristesse. – Joie. – Colère.
Recopiez la bonne réponse. (1 pt)
8. « Tu vas rentrer chez toi tout de suite, faire ce que je t’ai dit et te taire. »
La figure de style employée dans cet énoncé est :
- Une métaphore. – Une énumération. Une antithèse.
110

9. Créon est prêt à se charger du silence des autres pour sauver Antigone.
À sa place, auriez-vous eu la même attitude ? Justifiez votre réponse

(environ trois lignes). (1 pt)
10. Selon vous, lequel des deux personnages est le plus hostile (entêté),
Antigone ou Créon ?
Justifiez votre réponse (environ quatre lignes). (1 pt)
II. PRODUCTION ÉCRITE (10 POINTS)
Sujet :
Certains pensent que les jeunes d’aujourd’hui sont plus ouverts et moins
réservés que les jeunes d’autrefois car ils expriment plus facilement leurs
opinions et leurs sentiments que ce soit en famille ou en société.
Partagez-vous cet avis ? Développez votre point de vue (trente lignes

maximum) en vous appuyant sur des arguments et sur des exemples précis.
111

Examen régional : Académie de Casablanca-Settat (session
de juin 2016)
Texte :
C'est pour ce moment redouté que j'avais gardé mon courage. J'ai fait trois pas, et j'ai
paru sur le seuil du guichet.
- Le voilà ! le voilà ! a crié la foule. Il sort ! enfin !
Et les plus près de moi battaient des mains. Si fort qu'on aime un roi, ce serait moins de
fête.
C'était une charrette ordinaire, avec un cheval étique, et un charretier en sarrau bleu à
dessins rouges, comme ceux des maraîchers des environs de Bicêtre.
Le gros homme en chapeau à trois cornes est monté le premier
- Bonjour monsieur Samson ! criaient des enfants pendus à des grilles. Un valet l'a suivi.
- Bravo, Mardi ! ont crié de nouveau les enfants. Ils se sont assis tous deux sur la
banquette de devant.
C'était mon tour. J'ai monté d'une allure assez ferme.
- Il va bien ! a dit une femme à côté des gendarmes.
Cet atroce éloge m'a donné du courage. Le prêtre est venu se placer auprès de moi. On
m'avait assis sur la banquette de derrière, le dos tourné au cheval. J'ai frémi de cette
dernière attention. Ils mettent de l'humanité là-dedans.
J'ai voulu regarder autour de moi. Gendarmes devant, gendarmes derrière ; puis de la
foule, de la foule, et de la foule ; une mer de têtes sur la place.
Un piquet de gendarmerie à cheval m'attendait à la porte de la grille du Palais.
L'officier a donné l'ordre. La charrette et son cortège se sont mis en mouvement, comme
poussés en avant par un hurlement de la populace.
On a franchi la grille. Au moment où la charrette a tourné vers le Pont-au-Change, la

place a éclaté en bruit, du pavé aux toits, et les ponts et les quais ont répondu à faire un
tremblement de terre.
C'est là que le piquet qui attendait s'est rallié à l'escorte.
112

- Chapeaux bas ! chapeaux bas ! criaient mille bouches ensemble. Comme pour le roi.
Alors j'ai ri horriblement aussi, moi, et j'ai dit au prêtre :
- Eux les chapeaux, moi la tête.
On allait au pas.
Le quai aux Fleurs embaumait ; c'est jour de marché. Les marchandes ont quitté leurs
bouquets pour moi.
Vis-à-vis, un peu avant la tour carrée qui fait le coin du Palais, il y a des cabarets, dont
les entresols étaient pleins de spectateurs heureux de leurs belles places. Surtout des
femmes. La journée doit être bonne pour les cabaretiers.
On louait des tables, des chaises, des échafaudages, des charrettes. Tout pliait de
spectateurs. Des marchands de sang humain criaient à tue-tête :
- Qui veut des places ? Une rage m'a pris contre ce peuple. J'ai eu envie de leur crier :
- Qui veut la mienne ?
I. ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)
A. CONTEXTUALISATION DU TEXTE : (2 points)
1. Complétez le tableau suivant après l’avoir reproduit sur votre copie : (0,25 pt x
4)
Le titre de l’œuvre : ..........................Son auteur : ......................................
Le personnage principal : ......................La visée de l’auteur : ..............................
2. a- Cet extrait se situe : (0,5 pt)
· Au début de l’œuvre ; · Au milieu de l’œuvre ; · À la fin de l’œuvre.
b- Justifiez votre choix. (0,5 pt)
B. ANALYSE DU TEXTE : (6 points)
3. « C'est ce moment redouté … »
De quel moment s’agit-il ? Justifiez. (0,5 pt x 2)
113

4. Définissez le rôle des personnages cités ci-dessous en choisissant parmi les
propositions suivantes, après avoir recopié le tableau sur votre copie d’examen :
(0,25 pt x 4)
Leurs rôles (Ce qu’ils font) Les personnages
Assister à l’exécution du condamné. Le prêtre
Exécuter la mise à mort. Les cabaretiers
Gagner de l’argent Les spectateurs
Soutenir et réconforter le Le gros homme et son valet

condamné.
5. À qui le narrateur se compare-t-il ? Justifiez votre réponse. (0,5 pt x 2)
6. « Il va bien ! » Selon cette phrase, le condamné est-il jugé physiquement ou

moralement ? Pourquoi ? (0,5 pt x 2)
7. Identifiez les deux figures de style contenues dans les relevés suivants :
a. « On louait des tables, des chaises, des échafaudages, des charrettes. »
b. « Chapeaux bas comme pour le roi. » (0,5 pt x 2)
8. Le jour de l’exécution ressemble à une fête ou à un spectacle.
- Citez quatre indices qui le montrent. (0,25 pt x 4)
C. RÉACTIONS FACE AU TEXTE : (2 points)
9. Aimeriez-vous assister à une condamnation à mort ? Justifiez. (0,5 pt x 2)
10. À votre avis, le condamné à mort a-t-il raison de se mettre en colère contre la
foule ? Justifiez. (0,5 pt x 2)
II. PRODUCTION ÉCRITE : (10 points)
Sujet : Certains pensent que la mise à mort n’est ni un spectacle à montrer ni

une fête à célébrer. C’est plutôt une horreur, un drame à cacher. Partagez-vous
ce point de vue.
114

Examen régional : Académie de Fès-Meknès (session de
juin 2016)
Texte :
ANTIGONE, (secoue la tête) : Je ne veux pas comprendre, C'est bon pour vous.
Moi je suis là pour autre chose que pour comprendre. Je suis là pour vous dire
non et pour mourir.
CRÉON : C'est facile de dire non !
ANTIGONE : Pas toujours.
CRÉON : Pour dire oui, il faut suer1 et retrousser ses manches, empoigner la vie
à pleines mains et s'en mettre jusqu'aux coudes. C'est facile de dire non, même si
on doit mourir, Il n'y a qu'à ne pas bouger et attendre. Attendre pour vivre,
attendre même pour qu'on vous tue. C'est trop lâche. C'est une invention des
hommes. Tu imagines un monde où les arbres aussi auraient dit non contre la
sève2, où les bêtes auraient dit non contre l'instinct de la chasse ou de l’amour ?
Les bêtes, elles au moins, sont bonnes et simples et dures. Elles vont, se poussant
les unes après les autres, courageusement, sur Je même chemin, et si elles
tombent, les autres passent et il peut s'en perdre autant que l'on veut, il en restera
toujours une de chaque espèce prête à refaire des petits et à reprendre Je même
chemin avec le même courage, toute pareille à celles qui sont passées avant.
ANTIGONE : Quel rêve, hein, pour un roi, des bêtes ! Ce serait si simple.
(Un silence, Créon la regarde)
CRÉON : Tu me méprises, n'est-ce pas ? (Elle ne-répond pas, il continue comme

pour lui) C'est drôle. (…) (Il a pris sa tête dans ses mains. On sent qu'il est à bout
de forces.)
Écoute-moi tout de même pour la dernière fois, Mon rôle n'est pas bon, mais c'est
mon rôle et je vais te faire tuer. Seulement, avant, je veux que toi aussi tu sois
bien sûre du tien. Tu sais pourquoi tu vas mourir, Antigone ? Tu sais au bas de
quelle histoire tu vas signer pour toujours ton petit nom sanglant ?
ANTIGONE : Quelle histoire ?
CRÉON : Celle d'Étéocle et de Polynice, celle de tes frères. Non, tu crois la savoir,
tu ne la sais pas. Personne ne la sait dans Thèbes, que moi. Mais Il me semble que
115

toi, ce matin, tu as aussi le droit de l'apprendre. (Il rêve un temps, la tête dans ses
mains, accoudé sur ses genoux. On l'entend murmurer). Ce n'est pas bien beau,
tu vas voir. (Et il commence sourdement sans regarder Antigone). Que te
rappelles¬-tu de tes frères, d’abord ? Deux compagnons de jeux qui te
méprisaient sans doute, qui te cassaient tes poupées, se chuchotant éternellement
des mystères à l'oreille l'un de l'autre pour te faire enrager3 ?
ANTIGONE : C'étaient des grands.
1) Suer : dégager de la sueur lors d’un effort physique, de chaleur … Ici, fournir
beaucoup d’effort, travailler dur.
2) La sève : liquide vital circulant dans les plantes et les arbres.
3) Enrager quelqu'un : le rendre furieux, l’irriter, le mettre en colère.
A. CONTEXTUALISATION :
1. Complétez ce texte de présentation et recopiez-le en tenant compte des

indications suivantes : date d’écriture, nom du père, genre théâtral, nom du
dramaturge. (0,25 x 4)
Antigone est une ………………… moderne écrite au ……………… siècle par le

dramaturge français ………………… . Cette pièce représente le destin
malheureux d’Antigone, fille de Jocaste et d’………….
2. Pour situer le texte dans l’œuvre, répondez aux questions suivantes :
a. Pourquoi Antigone a-t-elle été prise et ramenée au palais par les gardes de
Créon ? (0,5)
b. En accomplissant cet acte, Antigone savait-elle qu’elle risque la peine de mort ?

(0,5)
B. ANALYSE DU TEXTE :
3. Lisez la première réplique d’Antigone, puis répondez aux questions suivantes :
a. Quel type de phrases Antigone y emploie-t-elle ? (0,25)
b. En employant ce type de phrases, Antigone est-elle une fille hésitante, décidée

ou indifférente ? (0,5)
116

c. Quelle didascalie (indication scénique) vient appuyer cette attitude d’Antigone
? (0,25)
4. Dans son face à face avec Antigone, Créon défend l’idée selon laquelle il n’est
pas facile de dire « oui ».
a- Dites si cette idée est vraie ou fausse. (0,5)
b- Justifiez votre réponse par une expression relevée dans la première tirade de
Créon. (0,5)
5. a - Pour convaincre sa nièce, Créon recourt à des exemples liés à la nature.

Relevez un de ces exemples. (0,5) b - Utilise-t-il ces exemples pour illustrer
l’importance de la vie, la beauté de la nature ou la nécessité de mourir ? (0,5)
6. Antigone adopte une attitude méprisante vis-à-vis de son oncle Créon.
a. Relevez dans sa réplique une expression qui montre cette attitude. (0,5)
b. Dans cette même réplique, Antigone parle-t-elle à son oncle sur un ton
ironique, pathétique ou lyrique ? (0,5)
7. « Mon rôle n’est pas bon, mais c’est mon rôle et je vais te faire tuer ».
a. De quel rôle parle Créon ici ? (0,5) b. Réécrivez tout l’énoncé en employant
un moyen de concession convenable. (0,5)
8. a - Créon donne-t-il une image valorisante ou dévalorisante des deux frères

d’Antigone ? (0,5) b - Pour quelle raison Créon parle-t-il de cette façon des deux
frères ? (0,5)
C. RÉACTIONS PERSONNELLES FACE AU TEXTE :
9. Êtes-vous d’accord avec cette façon dont Antigone s’adresse à son oncle dans ce
texte ? Justifiez votre avis par un argument personnel. (0,5 x 2)
10. À qui des deux personnages donneriez-vous raison dans cet extrait ? Justifiez
votre point de vue par un argument pertinent. (0,5 x 2)
Sujet : Certains jeunes pensent que les meilleurs parents sont ceux qui accordent
une liberté totale à leurs enfants et qui n’interviennent pas dans leur vie pour les
orienter ou les conseiller. Êtes-vous d’accord avec cette opinion ? Rédigez un
texte dans lequel vous développez votre point de vue à l’aide d’arguments et
d’exemples précis.
117

Examen régional : Académie de Drâa-Tafilalet (session de
juin 2016)
Texte de base :
Que ce que j’écris ici puisse être un jour utile à d’autres, que cela arrête le
juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables,
de l’agonie à laquelle je suis condamné, pourquoi ? à quoi bon ? qu’importe
? Quand ma tête aura été coupée, qu’est-ce que cela me fait qu’on en coupe
d’autres ? Est-ce que vraiment j’ai pu penser ces folies ? Jeter bas
l’échafaud après que j’y aurai monté ! Je vous demande un peu ce qui m’en
reviendra.
Quoi ! Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui
s’éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la vie, tout cela n’est
plus à moi !
Ah ! C’est moi qu’il faudrait sauver ! Est-il bien vrai que cela ne se peut,
qu’il faudra mourir demain, aujourd'hui peut-être, que cela est ainsi ? O
Dieux ! L’horrible idée à se briser la tête au mur de son cachot !
1. Recopiez et complétez le tableau suivant : (1 pt)
Titre de l’œuvre : ..............................
Auteur : .....................................
Genre : ......................................
Siècle : ..........................................
2.a) Qui raconte ? (0,5 pt)
b) Où se passe la scène ? (0,5 pt)
3. Situez le passage par rapport aux événements de l’œuvre. (1 pt)
4. Quels sont les arguments avancés par l’auteur pour justifier son recours à
l’écriture. (1 pt)
5. Choisissez la bonne réponse :
Dans ce passage le narrateur écrit :
118

· Une lettre au procureur général
· Son journal intime
· Une lettre à sa fille Marie
6. Dans le passage, le narrateur regrette la perte de plusieurs choses.
a) Quelles sont ces choses perdues ? (0,5 pt)
b) Quelle est la cause de cette perte ? (0,5 pt)
7. Quelle figure de style connaissez-vous dans le deuxième paragraphe ? (1 pt)
8.a) Quels types de phrases (ou modalités) dominent dans le passage ? (0,5 pt)
b) Quel effet, à travers l’emploi de ces types de phrases, le narrateur cherche-t-il

à créer ? (0,5 pt)
9. Quelle idée dangereuse tente le personnage vers la fin du passage ? (1 pt)
10. Le narrateur pense en priorité à sauver sa vie. Trouvez-vous son attitude

égoïste ou raisonnable ? Pourquoi ? (1 pt)
Sujet :
L’écriture peut être une source de plaisir comme elle peut être au service d’une
chose noble. Croyez-vous à l’efficacité de la parole écrite pour sensibiliser les gens
? Développer votre réflexion dans un texte argumentatif illustré d’exemples
précis.
119

Examen régional : Académie de Dakhla-Oued Ed Dahab
(session de juin 2016)
Le texte:
LE CHŒUR, s'approche. Est-ce qu'on ne peut pas imaginer quelque chose, dire
qu'elle est folle, l'enfermer ?
CRÉON : Ils diront que ce n'est pas vrai. Que je la sauve parce qu'elle allait être
la femme de mon fils. Je ne peux pas.
LE CHŒUR : Est-ce qu'on ne peut pas gagner du temps, la faire fuir demain ?
CRÉON : La foule sait déjà, elle hurle autour du palais. Je ne peux pas.
HÉMON : Père, la foule n'est rien. Tu es le maître.
CRÉON : Je suis le maître avant la loi. Plus après.
HÉMON : Père, je suis ton fils, tu ne peux pas me la laisser prendre.
CRÉON : Si, Hémon. Si, mon petit. Du courage. Antigone ne peut plus vivre.
Antigone nous a déjà quittés tous.
HÉMON : Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? Crois-tu que je
l'accepterai, votre vie ? Et tous les jours, depuis le matin jusqu'au soir, sans elle.
Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.
CRÉON : Il faudra bien que tu acceptes, Hémon. Chacun de nous a un jour, plus
ou moins triste, plus ou moins lointain, où il doit enfin accepter d'être un homme.
Pour toi, c'est aujourd'hui ... Et te voilà devant moi avec ces larmes au bord de tes
yeux et ton cœur qui te fait mal - mon petit garçon, pour la dernière fois ... Quand
tu te seras détourné, quand tu auras franchi ce seuil tout à l'heure, ce sera fini.
I. COMPRÉHENSION : (10 points)
1. Recopiez et complétez le tableau suivant : 1 pt (0,25 x 4)
Titre de l’œuvre : ..................................... Auteur : ...........................................
Siècle : .........................................Une autre œuvre du même auteur : .......................
2. En vous fondant sur votre lecture de l'œuvre, répondez aux questions suivantes
: 1 pt (0,5 x 2)
a. Pour quelle raison Créon a-t-il condamné Antigone ?
120

b. Ce texte se situe plutôt : (Recopiez la bonne réponse)
-Au début de l'œuvre -Au milieu de l'œuvre -À la fin de l'œuvre
3. Citez deux solutions proposées par le Chœur pour sauver Antigone ? 1 pt
4. A) Est-ce que Créon accepte les solutions du Chœur ? 0,5 pt
B) Justifiez votre réponse par deux indices du texte. 0,5 pt (0,25 x 2)
5. Répondez par « Vrai » ou « Faux » et justifiez vos réponses. 1 pt (0,25 x 4)
a. Il y a encore une chance pour sauver Antigone.
b. Les gens de Thèbes ignorent ce qui s'est passé.
6. Relevez du texte une proposition subordonnée relative. 1 pt
7. « Elle hurle autour du palais ». La figure de style employée dans cette phrase est
:
a. Une comparaison b. Un oxymore c. Une métaphore
(Recopiez la bonne réponse) 1 pt
8. Hémon dit « Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? ».
A. Comment appelle-t-on ce type de question qui n'attend pas de réponse ? 0,5 pt
B. Cette question traduit plutôt : (Recopiez la bonne réponse) 0,5 pt
a. Un amour fort b. Une joie extrême c. Une grande satisfaction
9. Pensez-vous que le contrôle excessif des parents limite la liberté des enfants ?
Justifiez votre réponse par un argument. 1 pt (0,5 pt x 2)
10. Si vous étiez à la place de Créon, accepteriez-vous de sauver Antigone ?

Sujet : Certains professeurs affirment : « Aujourd'hui, nos élèves n'accordent (ne

donnent) plus une grande importance à la lecture ».
Pourquoi, à votre avis, les élèves lisent de moins en moins ? Quelles solutions
proposez-vous pour les encourager à lire ?
121

Examen régional : Académie de Béni Mellal-
Khénifra (session de juin 2016)
Texte :
XVIII
Pendant que j'écrivais tout ceci, ma lampe a pâli, le jour est venu, l'horloge
de la chapelle a sonné six heures.
- Qu'est-ce que cela veut dire ? Le guichetier de garde vient d'entrer dans
mon cachot, il a ôté sa casquette, m'a salué, s'est excusé de me déranger et
m'a demandé, en adoucissant de son mieux sa rude voix, ce que je désirais à
déjeuner ?
Il m'a pris un frisson. …- Est-ce que ce serait pour aujourd'hui ?
XIX
C'est pour aujourd'hui !
Le directeur de la prison lui-même vient de me rendre visite. Il m'a

demandé en quoi il pourrait m'être agréable ou utile, a exprimé le désir que
je n'eusse pas à me plaindre de lui ou de ses subordonnés, s'est informé avec
intérêt de ma santé et de la façon dont j'avais passé la nuit ; en me quittant,
il m'a appelé monsieur !
C'est pour aujourd'hui !
A. ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)
L’œuvre dont est extrait le texte : ...........................L’auteur : ......................
L’époque (siècle) : ..........................Le genre littéraire : ...........................
2. Dans ce passage, le narrateur se trouve :
a) Au tribunal b) À Bicêtre
3. D'après le début du texte, (1 pt)
122

a) À quel moment de la journée se déroulent les événements racontés ?
b) Que faisait le narrateur en ce moment ?
4. Le narrateur reçoit la visite du guichetier de garde. (1 pt)
a) Citez deux actions de cet homme. b) Parmi les mots suivants, lequel peut
qualifier le comportement du guichetier de garde envers le condamné à mort :
méchant, violent, doux, agressif ?
5.a) Le condamné à mort éprouve-t-il un sentiment de joie ou de peur après la

visite du guichetier de garde ? b) Justifiez votre réponse en relevant un indice
du texte. (1 pt)
6. Le directeur est venu pour : (1 pt)
a) menacer le condamné. b) inspecter, contrôler et proposer ses services.
c) annoncer au condamné sa grâce. (Recopiez la bonne réponse)
7. Les subordonnées du directeur sont :
a) Les magistrats b) Les avocats c) Les guichetiers et les geôliers.

(Recopiez la bonne réponse) (1 pt)
8. Observez la première et la dernière phrase du chapitre XIX. (1 pt)
a) De quel événement parle le narrateur en disant « c’est pour aujourd'hui » ?
b) Cette phrase traduit-elle la certitude ou le doute ?
9. Pour vous, le directeur de la prison et ses subordonnées manifestent-ils

toujours du respect pour le condamné ? Justifiez votre réponse en deux ou trois
phrases. (1 pt x 2)
B. PRODUCTION ÉCRITE : (10 POINTS)
Votre lycée célèbre la journée mondiale de la gentillesse. À cette occasion, on

organise un concours du meilleur article sur la question suivante :
« La gentillesse est-elle une qualité ou un défaut ? »
Pour participer à ce concours, rédigez un article dans lequel vous exprimez

votre point de vue à ce sujet en vous appuyant sur des arguments et des exemples
précis.
123
Corrigés des
examens :
124

Corrigé examen de Chaouia 2011
I.Compréhension : (10 points)

1)
 Titre de l’œuvre : La boîte à merveilles
 Auteur : Ahmed Sefrioui
 Genre de roman : Roman autobiographique
 Époque des évènements : 20e siècle
-Remplissez le tableau ci-dessus en vous référant à l’œuvre d’où le texte est tiré.
(0,25 x 4)
2) D'après votre lecture de l’œuvre, quel métier (activité) exerce chacun de ces
personnages ? (0,5 x 2)
-Abdallah, Lalla Kanza.
-Abdallah : épicier
-Lalla Kanza : voyante
3) Dans le lieu où se trouvait le narrateur :
-Mettez une croix dans la case qui convient en vous référant au texte. (0,25 x 4)
4) Quels sentiments le narrateur éprouve-t-il dans le dernier paragraphe du texte
? (se limiter à deux sentiments) (0,5 x 2)
-La solitude / le malaise / la peur / l'étouffement
5) Dans ce même paragraphe (le dernier):
a) À quoi le narrateur compare-t-il ce lieu ? (0,5)
-à l'Enfer
b) Justifiez votre réponse en vous limitant à deux indices. (0,25 x 2)
- C'était bel et bien l'Enfer / les salles chaudes / l'atmosphère de vapeur / les
personnages de cauchemar / la température.
6)a)- Je ne veux pas aller en Enfer.
b)Dés notre arrivée, nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de nattes.
125

-Précisez le mode d'énonciation (le système énonciatif) utilisé dans chacun des
deux énoncés ci-dessus. (0,5 x 2)
a) -Le discours
b) -Le récit
7) Relevez dans le texte :
a) quatre mots relatifs au champ lexical du « corps humain ». (0,25 x 4)
-Les pieds / les mains / le ventre / les cuisses / les mamelles / fesses
b) une phrase comportant une comparaison. (1 pt)
- Je t'emmène prendre un bain, je te promets un orange et un œuf dur et tu
trouves le moyen de braire comme un âne !
8) À votre avis, le narrateur a-t-il gardé un bon souvenir du lieu où il était ?
Justifiez votre réponse. (1 pt)
- Je trouve que le narrateur n’a pas gardé un bon souvenir du lieu où il était
puisqu'il affirme lui-même qu’un sentiment de peur et de malaise est resté gravé
dans sa mémoire.
9) D'après votre lecture du passage, quelle idée vous faites-vous du narrateur ?
(1 pt)
- Je pense que le narrateur est un enfant solitaire et sensible qui a des difficultés
à s’adapter à des situations nouvelles.
CORRECTION de l’examen de l’Orient 2014

A- Compréhension.
1-La Boîte à Merveilles (0,25 point)
2-Ahmed Séfrioui (0,25 point)
3-Un roman autobiographique (1 point)
4- Pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille/ Pour remercier Dieu d’avoir
retrouvé sa fille.
5-a- Le champ lexical de la cuisine : repas /marmites /couscoussiers/
cuisinaient/épluchait/les légumes/les sauces/une louche/récipients (accepter 2
mots de la liste : 0,25 point x 2)
126

b- Le champ lexical de la religion : un psaume/sourate du Coran/les
croyants/Louanges à Dieu/Maître des mondes/ l’hôte de Dieu ( accepter deux
mots de la liste : 0,25 point x 2)
6-a-métaphore/hyperbole (0,5 point)
Remarque1 : ( personnellement, j’opte pour l’hyperbole du fait de l’utilisation
de ‘’flot’’ et ‘’se déversa’’ pour parler de personnes.
Remarque 2 : cette phrase ne figure pas dans le texte.
b-mettre l’accent sur le grand nombre des mendiants (0,5 point)
7-Les femmes : laver le rez de chaussée/éplucher les légumes/cuisiner (accepter
deux actions :0,25 point x2)
-Les enfants :monter l’escalier/jouer/courir (accepter deux actions : 0,25 point x
2)
-Les mendiants :manger/prier Dieu/lire le Coran/réciter des psaumes/ (accepter
deux actions : 0,25 point x 2)
8-a-Tous = mendiants hommes et femmes (0,25 point)
Lui :le vieillard (0,25 point)
b-Tous lui obéissaient car il était leur patriarche/ il était leur chef (accepter toute
suite convenable :0,5 point)
9- Les retrouvailles de Zineb/ Zineb retrouvée/le repas pour les
pauvres…(accepter toute proposition appropriée :1 point)
10- Par exemple :
Il est vrai que les enfants sont souvent négligés pendant les cérémonies : on les
voit courir dans tous les sens ou pleurer pour demander à manger ou parce qu’ils
sont fatigués et veulent dormir. Je pense que les parents commettent une grave
erreur en emmenant les enfants avec eux au lieu de les laisser à la maison avec
une voisine ou un membre de la famille. (2 points)
Corrigé : Examen régional : Académie de Tadla-Azilal

(Session : juin 2010)
Étude de texte : (10 points)
127

2) La mère du narrateur et son amie parlent essentiellement de deux
personnages. Lesquels ? (1 pt)
-Les deux personnages sont : Rahma et fatma Bziouya.
Personnage décrit
Rahma
Fatma
Passage correspondant
« Elle faisait l’éloge [……] un peu boudeuses ? »
« ma voisine [……] ajouta l’amie »
4) Lisez le passage : « Elle faisait l’éloge… un peu boudeuses ? » (Lignes 4 à
10) (1 pt)
a). Relevez un mot décrivant le physique du personnage.
-« charmante », « jolie »…
b). Relevez un mot décrivant le comportement ou le caractère du personnage.
-« serviable », « honnête », « vive »…
5) Observez la phrase suivante : (1 pt) «…ces grands yeux qui rient? »
a). La figure employée dans cette phrase est:
A- une comparaison
B- une personnification
C- une antithèse. Choisissez la bonne réponse.
B- La personnification
b). Le jugement porté sur le personnage décrit, est-il favorable ou défavorable ?
-C’est un jugement favorable
6) Quelle est la réaction de Lalla Aïcha aux propos (paroles) de son amie ?
Justifiez votre réponse à partir du texte. (1 pt)
-Elle est d’accord : « Lalla Aïcha approuvait, opinait du chef, soupirait de
contentement »
128

7) Lisez les lignes de 13 à 15 et : (1 pt)
a). Relevez une phrase comportant une caractérisation valorisante du personnage
décrit.
-« De jolis yeux noyés de douceur! Des sourcils d'une courbe parfaite! Un
teint ambré! »
b). Relevez une phrase comportant une appréciation dévalorisante du
personnage décrit.
-« Mais je n'aime pas le tatouage de son menton. »
8) Sur quel aspect la mère insiste-t-elle en décrivant les deux personnages ?
Justifiez votre réponse à partir du dernier paragraphe. (1 pt)
-Elle insiste sur le l’aspect physique : « Je m'étonnais d'entendre ma mère
rendre. Justice à la beauté de nos deux voisines »
9) Le narrateur approuve-t-il le jugement de sa mère ? Justifiez (1 pt)
-Oui :- « Cette beauté je la sentais, mais je ne pouvais la traduire par des
formules concrètes. » / « J’étais reconnaissant à ma mère d'exprimer, avec
des termes précis, ce qui flottait dans mon imagination. »
10) Quelle valeur le narrateur cherche-t-il essentiellement à nous communiquer
? (1 pt)
A. Le respect des parents
B. Le respect d’une éducation traditionnelle
C. Le bon voisinage (recopiez la bonne réponse)
C- le bon voisinage
Corrigé : Examen régional : Académie de Souss-Massa-

Daraa (session : Juin 2010)
Étude de texte : (10 pts)
1) Recopiez et complétez le tableau suivant :
2) Quelle est l’origine de la bagarre entre le père et le courtier (le dellal) ?
-C’est le prix demandé pour les bracelets.
129

- Le courtier voulait lui jouer un mauvais tour.
3) Relevez dans le texte un indice qui montre que le narrateur est un enfant.
-« … mon père me déposa à terre et disparut dans la foule. »
4) Dans la liste suivante, quels sont les deux mots qui n’appartiennent pas au
champ lexical du bruit ?
Cris ; ondulation ; tintamarre ; tumulte ; turban ; explosion.
-Ondulation ; turban.
5) Relevez dans le premier paragraphe :
A. Une métaphore.
B. Une comparaison.
A- Une métaphore: « De grandes ondulations parcoururent cette mer
humaine. »
Ou bien : « Des explosions de colère fusaient çà et là … »
B- Une comparaison: « Ils dominaient le tumulte, éclataient comme un
orage. »
6) Il ne sert à rien, ajouta-t-elle, de courir dans toutes les directions. Rentrons
pour attendre et pour pleurer.
A. Ce passage est-il : au discours direct ?
B. Discours indirect ?
C. Au discours indirect libre ?
A- Au discours direct.
7) Dans ce texte, il y a :
A. Plus de narration que de description.
B. Plus de description que de narration.
Recopiez la bonne réponse et justifiez-la.
B- Plus de narration que de description.
- Car le temps des verbes qui domine dans le texte est le passé simple.
130

8) La foule leur faisait cortège. Cette phrase signifie que :
A. La foule les empêchait d’avancer.
B. La foule les suivait.
C. La foule les ignorait. Recopiez la bonne réponse.
B- La foule les suivait.
9) Que pensez-vous de l’utilisation des mots arabes tels que Haïks dellal dans le
texte ?
L’utilisation des mots arabes tels que « Haïks », « dellal » dans le texte
montre le souci de l’auteur d’ancrer les faits dans un contexte marocain, et
créer par conséquent un effet de réel.
10) Quel sentiment ressentez-vous à la lecture de ce récit ? Exprimez les raisons
de votre réaction.
Ce récit suscite une grande émotion chez le lecteur qui se sent proche du
narrateur-enfant qui subit un choc émotif causé par la dispute de son père
avec le courtier.
Corrigé de l’examen régional de Tanger-Tétouan-Al

Hoceima 2017
ÉTUDE DE TEXTE (10 points) :
Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
1. a) Qui est l’auteur du texte ? Jean Anouilh.
b) À quel siècle a-t-il vécu ? Le vingtième siècle.
c) À quel genre appartient la pièce « Antigone » ? Une tragédie moderne.
d) Citez une autre œuvre du même auteur. La sauvage / L’Hermine
2. Pour situer le texte dans l’œuvre, répondez à ces deux questions :
a) Combien de fois Antigone a-t-elle essayé d’enterrer son frère ? (0,5 pt)
131

Deux fois.
b) À quel châtiment Antigone a-t-elle été condamnée ? (0,5 pt)
La mort / La peine de mort / À mourir / À être enterrée vivante.
3. Pour quelle raison Créon demande-t-il à Antigone de grossir ? (1 pt)
Pour faire un bébé à Hémon. / Pour faire un gros garçon à Hémon.
4. Créon traite Antigone avec tendresse.
Justifiez cette affirmation par un énoncé du texte. (1 pt)
« Tu ne t’es pas regardée, moineau ! »
« Mais je t’aime bien tout de même »
« N’oublie pas que c’est moi qui t’ai fait cadeau de ta première poupée »
5. Quel souvenir d’enfance Créon rappelle-t-il à Antigone ? (1 pt)
C’est lui qui lui a offert sa première poupée.
6. Créon impose à Antigone deux conditions pour qu’il puisse la sauver.

Dîtes lesquelles ? (0,5 pt x 2)
-Regagner sa chambre et se taire.
-Renoncer à sa folie (son projet d’enterrer son frère).
7. « Et ne me foudroie pas comme cela du regard. »
Le mot souligné dans cet énoncé exprime un sentiment de :
- Tristesse. – Joie. – Colère.
Un sentiment de colère.
8. « Tu vas rentrer chez toi tout de suite, faire ce que je t’ai dit et te taire. »
La figure de style employée dans cet énoncé est :
132

- Une métaphore. – Une énumération. Une antithèse.
Une énumération.
9. Créon est prêt à se charger du silence des autres pour sauver Antigone.
À sa place, auriez-vous eu la même attitude ? Justifiez votre réponse

(environ trois lignes). (1 pt)
Exemple : Non, car, se charger du silence des autres, veut dire : tuer les
gardes, des innocents qui n’ont fait que le travail demandé. D’autres
solutions seraient moins catastrophiques comme le fait de prétendre
qu’Antigone est folle ou qu’elle perturbée par la mort de ses parents et de
ses deux frères.
10. Selon vous, lequel des deux personnages est le plus hostile (entêté),
Antigone ou Créon ?
Justifiez votre réponse (environ quatre lignes). (1 pt)
Exemple : Je pense qu’Antigone est le personnage le plus entêté car elle

refuse de renoncer à son projet d’enterrer son frère malgré toutes les
explications et les arguments présentés par Créon. Elle est obstinée et se
dresse contre son oncle qui a une attitude paternelle envers elle.
Correction de l'examen régional : Académie de

Casablanca-Settat (session de juin 2016)
A. CONTEXTUALISATION DU TEXTE : (2 points)
1. Complétez le tableau suivant après l’avoir reproduit sur votre copie :

(0,25 pt x 4)
Le titre de l’œuvre : Le Dernier Jour d’un Condamné
Son auteur : Victor Hugo
133

Le personnage principal : Le condamné à mort
La visée de l’auteur : L’abolition de la peine de mort
2. a- Cet extrait se situe : (0,5 pt)
· au début de l’œuvre ;
· au milieu de l’œuvre ;
· à la fin de l’œuvre.
-À la fin de l’œuvre.
b- Justifiez votre choix. (0,5 pt)
-Dans cet extrait, on emmène le condamné de L’Hôtel de Ville vers la place

de Grève pour l’exécution. Il ne lui reste que quelques minutes à vivre.
B. ANALYSE DU TEXTE : (6 points)
3. « C'est ce moment redouté … »
De quel moment s’agit-il ? Justifiez. (0,5 pt x 2)
-Le moment de l’exécution.
4. Définissez le rôle des personnages cités ci-dessous en choisissant parmi les

propositions suivantes, après avoir recopié le tableau sur votre copie
d’examen :
a. Assister à l’exécution du condamné.
b. Exécuter la mise à mort.
c. Soutenir et réconforter le condamné.
d. Gagner de l’argent. (0,25 pt x 4)
Les personnages / Leurs rôles (Ce qu’ils font)
Le gros homme et son valet : Exécuter la mise à mort
Le prêtre : Soutenir et réconforter le condamné
134

Les cabaretiers : Gagner de l’argent
Les spectateurs : Assister à l’exécution du condamné
5. À qui le narrateur se compare-t-il ? Justifiez votre réponse. (0,5 pt x 2)
-Le narrateur se compare au roi.
-Le point commun : l’escorte des gendarmes et les cris et les

applaudissements de la foule.
6. « Il va bien ! » Selon cette phrase, le condamné est-il jugé physiquement

ou moralement ? Pourquoi ? (0,5 pt x 2)
-Le condamné est jugé physiquement.
-On l’a vu monter d'une allure assez ferme dans la charrette. (La foule
espère que le condamné soit en bonne forme pour ne pas lui gâcher le
spectacle).
7. Identifiez les deux figures de style contenues dans les relevés suivants :
a. « On louait des tables, des chaises, des échafaudages, des charrettes. »
-Une énumération
b. « Chapeaux bas comme pour le roi. » (0,5 pt x 2)
-Une comparaison
8. Le jour de l’exécution ressemble à une fête ou à un spectacle.
- Citez quatre indices qui le montrent. (0,25 pt x 4)
La présence de la foule : les hommes, les femmes et les enfants.
La foule qui criait et battait des mains.
Les spectateurs heureux de leurs belles places.
On louait des tables, des chaises, des échafaudages, des charrettes.
C. RÉACTIONS FACE AU TEXTE : (2 points)
135

9. Aimeriez-vous assister à une condamnation à mort ? Justifiez. (0,5 pt x 2)
-Exemple : Assister volontairement à une condamnation à mort c’est

comme participer à une tuerie. Un être humain, même s’il est coupable
d’un crime, ne mérite pas d’être décapité en public. La mort et le sang
humain ne doivent pas faire l’objet d’un spectacle.
10. À votre avis, le condamné à mort a-t-il raison de se mettre en colère

contre la foule ? Justifiez. (0,5 pt x 2)
-Exemple : À mon avis, le condamné à mort a raison de se mettre en colère

contre la foule qui vient assister à une exécution comme si c’était un
spectacle divertissant. Son indifférence et son manque de compassion sont
la cause de cette irritation.
Correction de l’examen régional : Académie de Fès-

Meknès (session de juin 2016)
A. CONTEXTUALISATION :
1. Complétez ce texte de présentation et recopiez-le en tenant compte des

indications suivantes : date d’écriture, nom du père, genre théâtral, nom du
dramaturge. (0,25 x 4)
Antigone est une tragédie moderne écrite au 20ème siècle par le dramaturge
français Jean Anouilh. Cette pièce représente le destin malheureux
d’Antigone, fille de Jocaste et d’Œdipe.
2. Pour situer le texte dans l’œuvre, répondez aux questions suivantes :
a. Pourquoi Antigone a-t-elle été prise et ramenée au palais par les gardes
de Créon ? (0,5)
-Antigone a été arrêtée par les gardes alors qu’elle tentait d’enterrer le
cadavre de son frère Polynice.
b. En accomplissant cet acte, Antigone savait-elle qu’elle risque la peine de

mort ? (0,5)
136

-Oui, Antigone savait qu’elle risquait la peine de mort car elle avait violé la
loi décrétée par Créon.
B. ANALYSE DU TEXTE :
3. Lisez la première réplique d’Antigone, puis répondez aux questions

suivantes :
a. Quel type de phrases Antigone y emploie-t-elle ? (0,25)
-Des phrases déclaratives négatives.
b. En employant ce type de phrases, Antigone est-elle une fille hésitante,

décidée ou indifférente ? (0,5)
-Antigone est une fille décidée.
c. Quelle didascalie (indication scénique) vient appuyer cette attitude

d’Antigone ? (0,25)
-Secoue la tête.
4. Dans son face à face avec Antigone, Créon défend l’idée selon laquelle il
n’est pas facile de dire « oui ».
a- Dites si cette idée est vraie ou fausse. (0,5)
-Cette idée est vraie.
b- Justifiez votre réponse par une expression relevée dans la première

tirade de Créon. (0,5)
-« Pour dire oui, il faut suer et retrousser ses manches … »
5. a - Pour convaincre sa nièce, Créon recourt à des exemples liés à la

nature. Relevez un de ces exemples. (0,5)
-« Tu imagines un monde où les arbres aussi auraient dit non contre

la sève ».
b - Utilise-t-il ces exemples pour illustrer l’importance de la vie, la beauté

de la nature ou la nécessité de mourir ? (0,5)
-Pour illustrer l’importance de la vie.
137

6. Antigone adopte une attitude méprisante vis-à-vis de son oncle Créon.
a. Relevez dans sa réplique une expression qui montre cette attitude. (0,5)
-« Quel rêve, hein, pour un roi, des bêtes ! »
b. Dans cette même réplique, Antigone parle-t-elle à son oncle sur un ton
ironique, pathétique ou lyrique ? (0,5)
-Antigone parle à son oncle sur un ton ironique.
7. « Mon rôle n’est pas bon, mais c’est mon rôle et je vais te faire tuer ».
a. De quel rôle parle Créon ici ? (0,5)
-Son rôle de roi : il doit appliquer les lois.
b. Réécrivez tout l’énoncé en employant un moyen

de concession convenable. (0,5)
« Certes, mon rôle n’est pas bon, mais c’est mon rôle et je vais te faire tuer
».
8. a - Créon donne-t-il une image valorisante ou dévalorisante des deux

frères d’Antigone ? (0,5)
-Créon donne une image dévalorisante des deux frères d’Antigone.
b - Pour quelle raison Créon parle-t-il de cette façon des deux frères ? (0,5)
-Créon veut montrer à Antigone que ses frères ne méritent qu'elle se

sacrifie pour eux.
C. RÉACTIONS PERSONNELLES FACE AU TEXTE :
9. Êtes-vous d'accord avec cette façon dont Antigone s'adresse à son oncle
dans ce texte ? Justifiez votre avis par un argument personnel. (0,5 x 2)
-Exemple : Je ne suis pas d’accord avec la façon dont Antigone s'adresse à

Créon. D'abord, c'est son oncle, le frère de sa mère, il mérite une certaine
considération de la part d'une adolescente de dix huit ans. Ensuite, Créon
est le roi de Thèbes mais sa nièce ne montre aucun respect ni pour son rang
ni pour son âge.
138

10. À qui des deux personnages donneriez-vous raison dans cet extrait ?
Justifiez votre point de vue par un argument pertinent. (0,5 x 2)
-Exemple : Je donne raison à Créon qui a essayé de convaincre Antigone,

par divers arguments, de l'importance de la vie et de la nécessité de savoir
pour qu'elle raison absurde elle désire la mort. De plus, Créon se montre
sage et affectueux et ne réagit pas au comportement méprisant de sa nièce.
Correction de l'examen régional : Académie de Drâa-

Tafilalet (session de juin 2016)
Titre de l’œuvre : Le Dernier jour d’un condamné
Auteur : Victor Hugo
Genre : Roman à thèse
Siècle : Le 19ème siècle
2.
a) Qui raconte ? (0,5 pt)
Le narrateur : le condamné à mort.
b) Où se passe la scène ? (0,5 pt)
Dans la prison de Bicêtre.
3. Situez le passage par rapport aux événements de l’œuvre. (1 pt)
Le narrateur a été condamné à mort et transféré à la prison de Bicêtre pour

un séjour de six semaines avant son exécution.
4. Quels sont les arguments avancés par l’auteur pour justifier son recours
à l’écriture. (1 pt)
139

- Ses écrits peuvent être un jour utiles à d’autres.
- Ses écrits peuvent arrêter le juge prêt à juger.
- Ses écrits peuvent sauver des malheureux, innocents ou coupables, de

l’agonie.
5. Choisissez la bonne réponse :
Dans ce passage le narrateur écrit :
· Une lettre au procureur général
· Son journal intime
· Une lettre à sa fille Marie
Dans ce passage le narrateur écrit son journal intime.
6. Dans le passage, le narrateur regrette la perte de plusieurs choses.
a) Quelles sont ces choses perdues ? (0,5 pt)
Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux, les nuages,
les arbres, la nature, la vie.
b) Quelle est la cause de cette perte ? (0,5 pt)
Sa condamnation à mort.
7. Quelle figure de style connaissez-vous dans le deuxième paragraphe ? (1

pt)
Une énumération.
8.
a) Quels types de phrases (ou modalités) dominent dans le passage ? (0,5 pt)
Des phrases interrogatives et exclamatives.
b) Quel effet, à travers l’emploi de ces types de phrases, le narrateur

cherche-t-il à créer ? (0,5 pt)
140

Les exclamatives et les interjections permettent de deviner les émotions du
narrateur (l’indignation, la souffrance, l’angoisse), les interrogatives
s’adressent au lecteur et à lui-même et traduisent l’incertitude du narrateur
quant à la postérité et à l’utilité de son œuvre.
9. Quelle idée dangereuse tente le personnage vers la fin du passage ? (1 pt)
L’idée de se suicider, de se donner la mort : « se briser la tête au mur de son

cachot ».
10. Le narrateur pense en priorité à sauver sa vie. Trouvez-vous son

attitude égoïste ou raisonnable ? Pourquoi ? (1 pt)
Exemple : Je trouve son attitude raisonnable car c’est un être humain sensé
qui a naturellement l’instinct de survie. Il a avoué et regretté son crime
mais il ne veut pas mourir.
Correction de l’examen régional : Académie de Dakhla-

Oued Ed Dahab (session de juin 2016)
I. COMPRÉHENSION : (10 points)
1. Recopiez et complétez le tableau suivant : 1 pt (0,25 x 4)
Titre de l’œuvre : Antigone
Auteur : Jean Anouilh
Siècle : 20ème siècle
Une autre œuvre du même auteur : La Sauvage
2. En vous fondant sur votre lecture de l'œuvre, répondez aux questions

suivantes : 1 pt (0,5 x 2)
a. Pour quelle raison Créon a-t-il condamné Antigone ?
-Créon a condamné Antigone car elle a enfreint la loi en essayant d’enterrer

son frère Polynice.
b. Ce texte se situe plutôt : (Recopiez la bonne réponse)
141

-Au début de l'œuvre
-Au milieu de l'œuvre
-À la fin de l'œuvre
-Ce texte se situe : À la fin de l'œuvre.
3. Citez deux solutions proposées par le Chœur pour sauver Antigone ? 1 pt
-Faire fuir Antigone.
-Enfermer Antigone.
4. A) Est-ce que Créon accepte les solutions du Chœur ? 0,5 pt
-Non, il n’accepte aucune solution proposée.
B) Justifiez votre réponse par deux indices du texte. 0,5 pt (0,25 x 2)
- « La foule sait déjà ».
- « Je ne peux pas ».
5. Répondez par « Vrai » ou « Faux » et justifiez vos réponses. 1 pt (0,25 x

4)
a. Il y a encore une chance pour sauver Antigone.
-Faux : « Antigone ne peut plus vivre ».
b. Les gens de Thèbes ignorent ce qui s'est passé.
-Faux : « La foule sait déjà ».
6. Relevez du texte une proposition subordonnée relative. 1 pt
-où il doit enfin accepter d'être un homme.
- qui te fait mal.
7. « Elle hurle autour du palais ». La figure de style employée dans cette

phrase est :
142

a. Une comparaison
b. Un oxymore
c. Une métaphore
(Recopiez la bonne réponse) 1 pt
c- Une métaphore
8. Hémon dit « Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? ».
A. Comment appelle-t-on ce type de question qui n'attend pas de réponse ?

0,5 pt
-Une fausse question / Une question rhétorique.
B. Cette question traduit plutôt : (Recopiez la bonne réponse) 0,5 pt
a. Un amour fort
b. Une joie extrême
c. Une grande satisfaction
a-Un amour fort.
9. Pensez-vous que le contrôle excessif des parents limite la liberté des

enfants ? Justifiez votre réponse par un argument. 1 pt (0,5 pt x 2)
Exemple : Le contrôle excessif des parents va limiter la liberté des enfants

car ses derniers n’auront aucune occasion de décider par eux même et de
prendre des initiatives. Ainsi, l’attente et l’hésitation marqueront à jamais
leurs comportements.
10. Si vous étiez à la place de Créon, accepteriez-vous de sauver Antigone ?

Exemple : À la place de Créon, j’aurais essayé de sauver Antigone en

présentant les circonstances atténuantes. En effet, son âge (elle est très
jeune), sa relation avec son frère préféré et la malédiction qui pèse sur sa
famille seront des arguments qui pourront lui éviter la condamnation à
mort.
143

Correction de l’examen régional : Académie de Béni
Mellal-Khénifra (session de juin 2016)
A. ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)
I. CONTEXTUALISER (2 points)
L’œuvre dont est extrait le texte : Le Dernier Jour d’un Condamné
L’auteur : Victor Hugo
L’époque (siècle) : 19ème siècle
Le genre littéraire : Roman à thèse
2. Dans ce passage, le narrateur se trouve : (1 pt)
b) À Bicêtre
II. ANALYSER (6 points)
3. D'après le début du texte, (1 pt)
a) À quel moment de la journée se déroulent les événements racontés ? (0,5

pt)
Le matin / À six heures du matin / Le début du jour.
b) Que faisait le narrateur en ce moment ? (0,5 pt)
Il écrivait / Il était en train d'écrire.
4. Le narrateur reçoit la visite du guichetier de garde. (1 pt)
a) Citez deux actions de cet homme. (0,5 pt) (Choisir deux réponses)
- Il a ôté sa casquette
- Il a salué le condamné
- Il s'est excusé pour le dérangement
144

- Il a demandé au condamné ce qu’il voulait
b) Parmi les mots suivants, lequel peut qualifier le comportement du

guichetier de garde envers le condamné à mort : méchant, violent, doux,
agressif ?
-Doux.
5.
a) Le condamné à mort éprouve-t-il un sentiment de joie ou de peur après

la visite du guichetier de garde ? (0,5 pt)
-Un sentiment de peur
b) Justifiez votre réponse en relevant un indice du texte. (0,5 pt) pt)
- Il m'a pris un frisson
6. Le directeur est venu pour : (1 pt)
a) menacer le condamné.
b) inspecter, contrôler et proposer ses services.
c) annoncer au condamné sa grâce. (Recopiez la bonne réponse)
b) inspecter, contrôler et proposer ses services.
7. Les subordonnées du directeur sont :
a) Les magistrats
b) Les avocats
c) Les guichetiers et les geôliers. (Recopiez la bonne réponse) (1 pt)
c) Les guichetiers et les geôliers
8. Observez la première et la dernière phrase du chapitre XIX. (1 pt)
a) De quel événement parle le narrateur en disant « c’est pour aujourd'hui

» ? (0,5 pt)
145

-Son exécution
b) Cette phrase traduit-elle la certitude ou le doute ? (0,5 pt)
- La certitude
III. RÉAGIR (2 POINTS)
9. Pour vous, le directeur de la prison et ses subordonnées manifestent-ils

toujours du respect pour le condamné ? Justifiez votre réponse en deux ou
trois phrases. (1 pt x 2)
Exemple : Le directeur de la prison et ses subordonnées manifestent du

respect pour le condamné car c’est son dernier jour et il va être exécuté à
quatre heures. De plus, il n’a pas créé de problèmes durant son séjour de
six semaines à Bicêtre.
146
Corrigés des
exercices :
147

Corrigé d’exercice des figures de style :
1- Litote. 31- Hyperbole.
2- Métaphore. 32- Métonymie.
3- Métaphore / personnification. 33- Métaphore/ antiphrase.
4- Périphrase. 34- Personnification.
5- Métaphore / gradation. 35- Accumulation.
6- Métaphore. 36- Enumération.
7- Enumération. 37- Personnification
8- Synecdoque. 38- Hyperbole.
9- Personnification. 39- Enumération.
10- Gradation. 40- Métaphore.
11- Hyperbole. 41- Personnification.
12- Comparaison. 42- Anaphore.
13- Hyperbole. 43- Métaphore/ personnification/
14- Enumération. énumération.
15- Gradation. 44- Métaphore.
16- Hyperbole. 45- Métaphore.
17- Hyperbole. 46- Métaphore.
18- Métaphore/gradation. 47- Antithèse.
19- Gradation. 48- Comparaison.
20- Métaphore/hyperbole/gradat 49- Comparaison.
ion. 50- Antiphrase.
21- Métaphore/ personnification. 51- Hyperbole.
22- Personnification. 52- Périphrase.
23- Métaphore/ hyperbole. 53- Comparaison/ oxymore.
24- Hyperbole/ chiasme. 54- Gradation.
25- Personnification. 55- Synecdoque.
26- Synecdoque. 56- Comparaison.
27- Enumération. 57- Personnification.
28- Hyperbole. 58- Personnification.
29- Métaphore. 59- Personnification.
30- Métaphore. 60- Métaphore.
148
réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

61- Antithèse. 67- Métaphore./
62- Métaphore/ gradation. personnification.
63- Métaphore/ accumulation. 68- Hyperbole.
64- Personnification. 69- Hyperbole/ gradation.
65- Hyperbole. 70- Hyperbole.
66- Métaphore/ personnification. 71- Périphrase.
72- Métaphore /hyperbole
149

Correction : Le discours direct et indirect dans « la boîte à
merveilles »
1) Ma mère me dit : - « Je t'emmène prendre un bain, je te promets une orange et

un œuf dur. »
⟤Ma mère me dit qu'elle m'emmenait prendre un bain et qu'elle me
promettait une orange et un œuf dur.
2) Toujours hoquetant, je répondis : - « Je ne veux pas aller en Enfer. »
⟤ Toujours hoquetant, je répondis que je ne voulais pas aller en Enfer.
3) La mère dit à la caissière : - « Je te laisse mon fils, je n'ai pas eu encore une
goutte d'eau pour me laver. »
⟤ La mère dit à la caissière qu'elle lui laissait son fils et qu'elle n'avait pas
eu encore une goutte d'eau pour se laver.
4) Ma mère m’ordonna : - « Habille-toi! »
⟤ Ma mère m'ordonna de m'habiller.
5) Mon père interrogea ma mère : - « Avec qui t’es-tu encore disputée ? »
⟤ Mon père interrogea ma mère pour savoir avec qui elle s'était encore
disputée.
6) – « Qu'a-t-il ton fils ? » demanda la visiteuse qui remarqua la pâleur de son
visage.
⟤ La visiteuse qui remarqua la pâleur de son visage demanda ce qu'avait
son fils.
7) Lalla Aïcha proposa à ma mère : - « montons tous les trois cet après-midi à
Sidi Ali Boughaleb. »
⟤ Lalla Aïcha proposa à ma mère de monter tous les trois l'après-midi
même à Sidi Ali Boughaleb.
8) – « Donne-moi la main », m’ordonna ma mère.
⟤ Ma mère m'ordonna de lui donner la main.
150

9) – « Va devant, tu as la main toute moite », me recommanda ma mère.
⟤ Ma mère me recommanda d'aller devant et elle ajouta que j'avais la
main toute moite.
10) – « Vos vœux seront exaucés et vos désirs comblés, Dieu est généreux, il
soulage les souffrances et panse toutes les blessures », affirma la gardienne du
mausolée.
⟤ La gardienne du mausolée affirma que nos vœux seraient exaucés et nos
désirs comblés, que Dieu était généreux et qu'il soulageait les souffrances et
pansait toutes les blessures.
11) Mon père conseilla à ma mère : - « Ne l'envoie pas au Msid, il semble bien
fatigué. »
⟤ Mon père conseilla à ma mère de ne pas m'envoyer au Msid et il ajouta
que je semblais bien fatigué.
12) La Chouafa demanda à ma mère : - « Comment te sens-tu ce matin ? »
⟤ La Chouafa demanda à ma mère comment elle se sentait ce matin-là.
13) Ma mère me demandait : - « Ta tête ne te fait-elle pas trop souffrir ? Ton
sommeil a-t-il été paisible ? »
⟤ Ma mère me demandait si ma tête ne me faisait pas trop souffrir et si
mon sommeil avait été paisible.
14) La Chouafa concluait : - « La santé est chose capitale ! Rien ne peut la
remplacer. »
⟤ La Chouafa concluait que la santé était chose capitale et que rien ne
pouvait la remplacer.
15) La Chouafa lui recommanda : - « Ne t'inquiète pas pour ton fils, les amis de
Dieu veillent sur sa santé. Il a des protecteurs dans le monde visible et dans le
monde invisible. »
⟤ La Chouafa lui recommanda de ne pas s'inquiéter pour son fils, elle
ajouta que les amis de Dieu veillaient sur sa santé et qu'il avait des
protecteurs dans le monde visible et dans le monde invisible.
16) Ma mère demanda à notre voisine : - « Tu célèbres un mariage ? Pourquoi
fais-tu brûler plusieurs bougies ? »
151

⟤ Ma mère demanda à notre voisine si elle célébrait un mariage et
pourquoi elle faisait brûler plusieurs bougies.
17) Ma mère dit : - « Ta lampe éclaire bien. Mais n'y a-t-il pas de danger
d'explosion ? Des risques d'incendie ? »
⟤ Ma mère dit que sa lampe éclairait bien. Mais elle demanda s'il n'y avait
pas de danger d'explosion et des risques d'incendie.
18) Bziouya répondit timidement : - « Je ne crois pas qu'il y ait de danger.
Plusieurs personnes du quartier se servent maintenant de ces lampes. Elles en
paraissent très satisfaites. »
⟤ Bziouya répondit timidement qu'elle ne croyait pas qu'il y avait de
danger, que plusieurs personnes du quartier se servaient de ces lampes et
qu'elles en paraissaient très satisfaites.
19) Ma mère dit à Rahma : - « Nous pouvons peut-être te venir-en aide. Cesse
de pleurer. »
⟤ Ma mère dit à Rahma qu'elles pouvaient peut-être lui venir en aide et elle
lui conseilla de cesser de pleurer.
20) Hoquetant, je lui répondis : - « Cela m'est égal qu'on ne retrouve pas Zineb,
je pleure parce que j'ai faim! »
⟤ Hoquetant, je lui répondis que cela m'était égal qu'on ne retrouvait
pas Zineb et que je pleurais parce que j'avais faim.
21) Ma mère répondit : - « Cette pauvre Rahma a passé une journée dans les
affres de l'angoisse. Nous avons toutes été bouleversées. »
⟤ Ma mère répondit que cette pauvre Rahma avait passé une journée dans
les affres de l'angoisse et qu'elles avaient toutes été bouleversées.
22) – « Que s'est-il passé? demanda mon père. »
⟤ Mon père questionna pour savoir ce que s'était passé.
23) Rahma gratifia Zineb d'une gifle sonore et lui demanda : - « N'as-tu pas
honte de mouiller ton lit presque chaque nuit ? Je devrais te lâcher dans une
étable, au lieu de te préparer chaque soir, ton matelas. »
⟤ Rahma gratifia Zineb d'une gifle sonore et lui demanda si elle n'avait pas
honte de mouiller son lit presque chaque nuit et elle ajouta qu'elle devrait la
lâcher dans une étable, au lieu de lui préparer chaque soir, son matelas.
152
Corrigé de l’exercice des valeurs des temps verbaux :
Le verbe Le temps L’infinitif La valeur

Rappelait Imparfait Rappeler Description
Connaissait Imparfait Connaître Durée
Disait Imparfait Dire Durée
Comprenais Imparfait Comprendre Durée
Etait Imparfait Etre Description
Voyait Imparfait Voir Description
S’animait Imparfait S’animer Durée
Pouvait Imparfait Pouvoir Description
Tendis Passé simple Tendre Action brève
Arrêta Passé simple Arrêter Action soudaine
Action brève
Récita Passé simple Réciter Description
Planait Imparfait Planer
153

Corrigés de l’exercice de : «Antigone» de Jean
ANOUILH
Exercice de figures de style : (le corrigé)
Support : «Antigone» de Jean ANOUILH

1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale. 
(Métaphore).
2-Le jardin dormait encore. (Personnification)
3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. 
(Personnification)
4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive. (Personnification)
5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre !(Antiphrase)
6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge.(Métaphore)
7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf. (Métaphore)
8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez. (Métonymie)
9-Je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit.
(Antithèse/ comparaison)
10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport
dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu
aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée. (Métaphore)
11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ?  (parallélisme)
12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon. (Antithèse)
13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore. (Métaphore)
14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un
outil qu’on tient bien dans sa main.  (Métaphore)
15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. (Comparaison)
16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
(Comparaison)
17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux. (Antithèse)
18-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes ! (métaphore)
19-Tu as choisi la vie et moi la mort. (Antithèse)
20-Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles.
(Métaphore)
21-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. (Anaphore)
22-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. (Métonymie)
23-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous.
154

(Euphémisme)
24-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?
Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? (Anaphore)
25-Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. (Gradation)
26-Créon, il est sorti comme un fou. (Il=Hémon). (Comparaison)
27-Il est parti, touché à mort. (Hyperbole)
28-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre
espoir, votre cher espoir, votre sale espoir ! (Gradation)
29-ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et des
ombres, c’était toi ?  (Métaphore)
29-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils. (Métonymie)
30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine !
(Métaphore/Périphrase)
31-Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. (Métaphore)
32-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
(Comparaison)
33-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ?
(Anaphore/Gradation).
155

Exemples des figures de style dans « La Boîte à
Merveilles »
Figures de style Exemples

 Elle se comportait comme une matrone mûrie
par l’expérience.
 Me jeta dans un coin comme un paquet,
disparut de nouveau dans le tourbillon.
 Parle-moi de cet être difforme, à la barbe
rongée de mites, qui sent l’écurie et brait
comme un âne !
 De ses yeux aux longs cils, noirs comme les
ailes du corbeau ?
 De ses jambes qui ne lui obéissaient plus, de
ses mains lourdes comme du plomb.
 Des nuits blanches qu’elle avait passées à
gémir comme Job sur son
grabat.
 J’avais devant moi deux jours et demi, deux
jours et demi à vivre comme un prince.
La comparaison  Papa, d’origine montagnarde comme ma mère,
 Dans notre famille, vendre et acheter a toujours
été considéré comme le métier le plus vil.
 D’abord, je pleurais pour faire comme tout le
monde, il me semblait que la bienséance
l’exigeait.
 L’après-midi se passa pour moi comme les
autres après-midi: je vociférai les versets
sacrés, tapai sur ma planchette.
 Bourdonnante comme une ruche de voix de
femmes en instance de répudiation, de jeunes
filles malheureuses et d’enfants perdus.
 A vingt-deux ans, elle se comportait comme
une matrone mûrie par l’expérience.
 Me descendit sous son bras comme un paquet
pour me remettre à ma mère.
 Je considérais comme un privilège d’habiter
sous le même toit qu’une personne aussi
156

considérable.
 La pluie fut accueillie par les uns comme une
bénédiction, par les autres comme une
catastrophe.
 J’avais un caftan en drap abricot comme on
n’en fait plus à notre époque.
 Fatma Bziouya écaillait de petits poissons
ciselés comme des bijoux.
 J’aimais la viande de conserve. Elle me servit
dans un plat des morceaux gros comme le
pouce,
 Je trouvai Zineb. Elle déployait de vains
efforts pour faire comme les autres, se frottait
les yeux.
 Ils transperçaient les murs, déferlaient comme
le bruit des vagues ou le déchaînement d’une
tempête.
 « Je vais peut-être mourir, moi aussi, pensais-
je. Peut-être aurai-je, derrière mon cercueil,
des anges beaux comme la lumière du jour! »
 Lançait des imprécations contre les hypocrites,
les escrocs, les gens sans foi ni loi comme cet
Abdelkader, fils de je ne sais qui.
 Des explosions d’étincelles roulaient comme
des billes qui se répandaient sur le parterre en
mosaïques.
 Du ciel coulait jusqu’à moi un son frêle, un
chant ténu et fragile comme un fil de la vierge.
 Vers le ciel comme des essaims de papillons
richement colorés.
 Des burnous somptueux voisinaient avec des
tulles irisés comme des toiles d’araignée sous
la rosée.
 Depuis longtemps, je désirais une petite glace
ronde comme la sienne.
 L’oncle Othman fait ses quatre volontés. Il la
traite comme sa fille.
 Zineb tapait comme une sourde sur un
minuscule tambourin de pacotille.
 Elle éclatait au milieu de tous les bruits de la
157

maison comme un cri d’alarme, parfois comme
un sanglot d’agonisant.
 C’est un bienfait d’Allah de rencontrer un
homme comme Si Omar, ou comme ton vénéré
père Haj Ali.
 Je me sentis léger, comme saigné à blanc.
 Le garçon tenait un tambourin comme les
filles. Il l’abandonna pour s’emparer de ma
trompette.
 Elles étaient d’un brun poussiéreux et toutes
plates, comme vidées de leur sang.
 Les bijoux, c’est beau comme les fleurs.
 Va-t’en, lui disait-elle, galeux, sale comme un
rat d’égout, va-t’en promener tes puces
ailleurs.
 Ils avaient raison, tous ces boutiquiers, de les
vendre au poids, comme des épices.
 Ils dominaient le tumulte, éclataient comme un
orage.
 Seulement, devant les événements, mon père
réagit comme doit réagir un homme.
 Lalla Aicha se mit à respirer comme un
soufflet de forge.
 A grands coups de torchons, Lalla Aïcha
chassait les mouches. Elle les gourmandait
comme des enfants terribles.comme un linge.
On ne peut plus faire entendre raison à cet
enfant, il discute comme un homme.
 Au milieu de cette ivresse, éclata comme le
tonnerre par un beau soleil d’avril.
 Elle rit comme une petite fille.
 Ma mémoire était une cire fraîche.

 Elle refusa poliment, déclara que ce thé était
déjà un véritable printemps.
 Que t’arrive-t-il, chien galeux.
 Ses yeux n’étaient perméables à aucune pitié.
 Elle me demanda si j’avais l’intention de braire
pendant longtemps encore.
158

 Tu es un cadavre et je n’aime pas toucher les
charognes.
La métaphore  Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux
rougis.
 Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux
lançaient constamment des flammes de colère.
 Les petites flammes dansaient.
La  Le soleil en robe d’or s’attardait à l’horizon.
personnification  La bouilloire chantait.
 Un pigeon disait des mots si jolis.
 Pour y renaître, il fallait d’abord mourir.

 Ceux-ci en rient, ceux-là en pleurent.
L’antithèse  Une voisine poussa un cri de joie ou un
gémissement de douleur.
 Ma mère m’aspergea alternativement d’eau
bouillante et d’eau glacée.
 « Je vais, me dit-elle, te donner à manger, tu
dois mourir de faim ».
 Des torrents de larmes inondèrent le visage.
 Les cris des enfants s’étaient transformés en
torrent, en cataracte, en bruit de rafale.
 Des siècles passèrent.
 Les femmes continuaient leurs éternels
voyages.
 Elle posait mille questions à ma mère.
 Les cris de Lalla Zoubida transperçaient les
L’hyperbole : murs.
 Ma mère poussait des cris à se déchirer le
gosier.
 Elle pleurerait pendant des jours et pendant des
nuits.
 Elle posa mille questions à ma mère qui
répondait avec
complaisance.
 Il avait mille fois raison : rien ne peut détruire,
effacer ou altérer la vérité.
 Je lui tenais de longs discours, lui posais mille
questions auxquelles il répondait rarement.
159

 Ma mère fondit sur moi.
 M’emporta à moitié mort à l’air frais sur
l’estrade aux baluchons.
 Je n’en pouvais plus. Mes oreilles étaient au
supplice, mon cœur dans ma poitrine heurtait
avec force les parois de sa cage. Les sanglots
m’étouffèrent et j’écroulai aux pieds de ma
mère, sans connaissance.
 Lalla Aïcha éprouva toutes sortes de difficultés
à s’arracher du matelas où elle gisait.
 A la maison, elles faisaient trembler les murs
en racontant les moindres futilités, tellement
leurs cordes vocales étaient à toute épreuve ;
elles devenaient, dans la rue, aphones et
gentiment minaudières.
 Je me tortillais le cou pour regarder une armée
de chats qui se livraient à une folle sarabande à
l’intérieur de ce temple étrange.
 Je sanglotais à fendre l’âme.
 Je savais qu’une journée s’ajoutait à une autre,
je savais que les jours faisaient des mois.
 Non ! Je ne voulais pas dormir, je ne voulais
pas pleurer.
L’anaphore  A dix ans, on est presque un homme. A dix ans
on parcourt tout seul le quartier.
 Toutes les deux avaient connu des temps
meilleurs, toutes les deux en gardaient une
attitude guindée, une distinction désuète.

 Quelques jours auparavant, ma mère prépara
des gâteaux de semoule fine, des petits pains à
l’anis et au sucre, du sellou, farine grillée
mélangée de beurre et de diverses épices.
 Dans la Boîte à Merveilles il y avait une foule
d’objets hétéroclites qui, pour moi seul,
L’énumération avaient un sens : des boules de verre, des
anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans
clef, des clous à tête dorée, des encriers vides,
des boutons décorés, des boutons sans décor. Il
y en avait en matière transparente, en métal, en
160

nacre. Chacun de ces objets me parlait son
langage.
 Ils aimaient aussi jouer à la bataille, se prendre
à la gorge avec des airs d’assassins, crier pour
imiter la voix de leur père, s’insulter pour
imiter les voisins, commander pour imiter le
maître d’école.
 Dans ma boite à merveilles il y avait des clous,
des boules de verre, des anneaux de cuivre, un
minuscule cadenas sans clef, des encriers
vides,….
 Une des femmes monta, distribua des taloches
et des insultes, traita de démons innocents et
L’oxymore coupables et me descendit sous son bras
comme un paquet pour me remettre à ma mère.
 Sans toi, le soleil deviendra froid.
 Des nuits blanches qu’elle avait passées à
gémir.
161

Les figures de style dans « Antigone », Jean
ANOUILH
Les figures de
style Les énoncés
 Il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
 Ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le
monde.
 Tu n’étais pourtant pas comme les autres, toi, à t’attifer toujours devant
la glace, à te mettre du rouge aux lèvres, à chercher à ce qu’on te
remarque.
 Tu vois, tu étais comme ta sœur, et pire encore hypocrite,
 Je suis là comme une idiote au lieu de lui donner quelque chose de
chaud.
 Je réfléchis plus que toi.
 J’ai raison plus souvent que toi.
 Il est plus fort que nous, Antigone.
 Et là il y aura les .gardes avec leurs têtes d’imbéciles, congestionnées
sur leurs cols raides, leurs grosses mains lavées, leur regard de bœuf.
 On sent qu’on pourra toujours crier, essayer de leur faire comprendre,
qu’ils vont comme des nègres.
Comparaison  Mais fais-moi tout de même bien chaud comme lorsque j’étais
malade…
 Nounou plus forte que la fièvre, nounou plus forte que le cauchemar,
plus forte que l’ombre de l’armoire qui ricane et se transforme d’heure
en heure sur le mur, plus forte que les mille insectes du silence…
 Donne-moi ta main comme lorsque tu restais à côté de mon lit.
 Et justement pas comme à une bête. Comme à une vraie personne,
comme tu m’entends faire…
 J’avais fait tout cela pour être un peu plus comme les autres filles.
 On dirait un film dont le son s’est enrayé, toutes ces bouches ouvertes
dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n’est qu’une image…
 C’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le
sale espoir ; qu’on est pris, qu’on enfin pris comme Un rat…
 Elle était là à gratter comme une petite hyène. Mais à midi, en plein
soleil, et puis avec l’odeur qui montait depuis que le vent était tombé,
c’était comme un coup de massue.
 J’avais beau écarquiller les yeux, ça tremblait comme de la gélatine, je
voyais plus.
 Et quand je l’ai empoignée, elle se débattait comme une diablesse.
 On aurait dit une petite bête qui grattait.
 Tu as déjà l’air d’un petit gibier pris.
 Seulement, je me suis senti tout d’un coup comme un ouvrier qui
162

refusait un ouvrage.
 On tire dans le tas, sur le premier qui s’avance. Dans le tas ! Cela n’a
pas de nom. C’est comme la vague qui vient de s’abattre sur le pont
devant vous…
 une petite brute tout juste bonne à aller plus vite que les autres avec ses
voitures, à dépenser plus d’argent dans les bars.
 Nous avions affaire à deux larrons en foire qui se trompaient l’un
l’autre en nous trompant et qui se sont égorgés comme deux petits
voyous qu’ils étaient, pour un règlement de comptes.
 Antigone se lève comme un somnambule.
 Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
 Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu’il faut
aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils
trouvent.
 Allez, commence, commence comme ton père – Vous avez des têtes de
cuisiniers !
 Il fallait aller, gratter la terre avec tes ongles pendant qu’ils étaient tout
près de te faire empoigner par eux comme une voleuse !
 Créon, il est sorti comme un fou.
 Question solde : on a la solde ordinaire du garde, comme ceux du
peloton spécial…
 Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des
fils bleus, des fils verts, des fils rouges qui lui font comme un collier.
 Créon ne peut pas éviter ce regard comme la lame.
 La reine a posé ses aiguilles, sagement, après avoir terminé son rang,
posément, comme tout ce qu’elle fait, un peu plus tranquillement peut-
être que d’habitude.
 Tu les laisses filer, marmotte, et quand tu arrives le lit est froid.

 Allons, ma vieille pomme rouge. Tu sais quand je te frottais pour que
tu brilles ? Ma vieille pomme taule ridée.
 Ne laisse pas couler tes larmes dans toutes les petites rigoles.
 Ma colombe ! La tête lui tourne d’être sans rien…
 Ils sont des milliers et des milliers autour de nous, grouillant dans
toutes les rues de Thèbes.
 Tiens, te voilà un bon café et des tartines, mon pigeon.
 Trop petite pourquoi, ma mésange ?
 Qu’est-ce que tu veux que je fasse pour toi, ma tourterelle.
 (…) cette confiance qui m’inonde quand j’ai la tête au creux de ton
cou ?
 Maintenant le ressort est bandé.
 Quel breuvage, hein, les mots qui vous condamnent ? Et comme on
Métaphore les boit goulûment quand on s’appelle Œdipe, ou Antigone.
 Te faire mourir Tu ne t’es pas regardée, moineau
 Tu es trop maigre.
 Tu leur as déjà entendu la réciter, aux prêtres de Thèbes, la formule ?
163

Tu as vu ces pauvres têtes d’employés fatigués écourtant les gestes,
avalant les mots, bâclant ce mort pour en prendre un autre avant le
repas de midi ?
 Et tu risques la mort maintenant parce que j’ai refusé à ton frère ce
passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette
l’avait jouée. (Les funérailles)
 Mais je vais tout de même prendre le temps qu’il faudra et te. sauver,
petite peste.
 Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. Cela prend l’eau
de toutes parts, c’est plein de crimes, de bêtise, de misère… Et le
gouvernail est là qui ballotte. L’équipage ne veut plus rien faire, il ne
pense qu’à piller la cale et les officiers sont déjà en train de se
construire un petit radeau confortable, rien que pour eux, avec toute la
provision d’eau douce pour tirer au moins leurs os de là. Et le mât
craque, et le vent siffle, et les voiles vont se déchirer, et toutes ces
brutes vont crever tous ensembles, parce qu’elles ne pensent qu’à leur
peau, à leur précieuse peau et à leurs petites affaires. (Métaphore filée
du gouvernement)
 C’est pour cela que je veux que tu saches les coulisses de ce drame où
tu brûles de jouer un rôle, la cuisine.
 Nous avions affaire à deux larrons en foire qui se trompaient l’un
l’autre en nous trompant et qui se sont égorgés.
 C’est pour cela que je buvais tes paroles.
 La vie n’est pas ce que tu crois. C’est une eau que les jeunes couler
sans le savoir, entre leurs doigts ouverts.
 La vie c’est un livre qu’on aime.
 Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse elle aussi, jour par jour,
pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ?
 Cette grande force et ce courage, ce dieu géant qui m’enlevait dans
ses bras et me savait des monstres et des ombres, c’était toi ?
 tombeau ! O lit nuptial ! O ma demeure souterraine !
 Deux amants au lendemain de la première nuit.
 Le jardin dormait encore.

 Je l’ai vu sans qu’il s’en doute.
 C’est un beau jardin qui ne pense pas aux hommes.
 Je me suis glissée dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.
Personnification  Et puis ; promets-moi aussi que tu lui (la chienne, Douce) parleras,
que tu lui parleras souvent.
 Tes bras qui me serrent ne mentent pas, ni ton odeur, ni ce bon chaud,
ni cette grande confiance…
 Il vous faut un tête-à-tête avec le destin et la mort.
 Ils bavardent, tricotent, jouent aux cartes.

 Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût
du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi.
164

 Il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les
petits antiquaires de Thèbes.
 Elle est bonne, digne, aimante.
 Ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le
monde.
 Maintenant, tu ne peux pas savoir, tout est rose, jaune, vert.
 La petite Antigone, la sale bête, l’entêtée, la mauvaise…
 Et là il y aura les gardes avec leurs têtes d’imbéciles, congestionnées
sur leurs cols raides, leurs grasses mains lavées, leur regard de bœuf
qu’on sent qu’on pourra toujours crier, essayer de leur faire
comprendre, qu’ils vont comme des nègres.
 Il n’aurait jamais eu peur, je te le jure. Ni du soir qui vient, ni de
l’angoisse du plein sommeil immobile, ni des ombres…
 La mort, la trahison, le désespoir sont là tous prêts, et les éclats, et les
orages, et les silences, tous les silences.
 Et tu risques la mort maintenant parce que j’ai refusé à ton frère ce
Enumération passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette
l’avait jouée.
 Il enlève sa veste, il s’avance vers elle lourd, puissant, en bras de
chemise.
 Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse, à Moi, votre politique,
votre nécessité, vos pauvres histoires ?
 Et vous, avec votre couronne, avec vos gardes, avec votre attirail,
vous pouvez seulement me faire mourir Parce que vous avez dit « oui
».
 Des vieillards, faussement émus, ont magnifié avec des trémolos dans
la voix, le bon frère, le fils fidèle d’Œdipe, le prince loyal.
 Je vous parle de trop loin maintenant, d’un, royaume où vous ne
pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre.
 C’est ignoble, n’est-ce pas, ces cris, ces sursauts, cette lutte de
chiffonniers.
 Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.
 Tous ces soins, tout cet orgueil, tous ces Livres pleins de héros, c’était
donc pour en arriver là ?
 Une bonne femme parlant toujours de son jardin, de ses confitures, de
ses tricots, de ses éternels ‘tricots pour Les pauvres.
 Tu es fiancée, tu es jeune, tu es belle…
 Se dresser seule face au monde.

 Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle
aurait bien aimé vivre.
 Ils feront tout ce qu’on leur a dit scrupuleusement, sans savoir si c’est
bien ou mal…
 C’est plein de disputes un bonheur.
 Et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu’ de son silence…
 Pour ton père non plus — je ne dis pas le bonheur, il n’en était pas
165

Antithèse question — le malheur humain, c’était trop peu.
 J’aile mauvais rôle, c’est entendu, et tu as le bon.
 Pour dire oui, il faut suer et retrousser ses manches, empoigner la vie
à pleines mains et s’en mettre jusqu’aux coudes. C’est facile de dire
non…
 C’est vous qui êtes laids, même les plus beaux.
 Je ne veux pas vivre si tu meurs, je ne veux pas rester sans toi !
 Tu as choisi la vie et moi la mort.
 Elle est toute petite a milieu de la grande pièce nue.
 On voit ses cheveux blancs dans l’ombre, au fond du trou.
 Et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un
soir où Ismène avait été éblouissante…
 Créon est seul. Seul avec son petit page.
 Tu crois que si on se levait comme cela tous les matins, ce serait
tous-les matins, aussi beau.
 La nuit t C’était la nuit !
 Fais la folle ! Fais la folle !
 Donnez-vous du mal ; donnez-vous du mal pour les élever.
 Vieille bête, oui, vieille bête, qui n’a pas su me la garder pure, ma
Répétition petite.
 Et moi j’aurai honte, honte à en mourir.
 Garde tes larmes, garde tes larmes ; tu en auras peut-être besoin
encore, nounou.
 Je t’ai coupé tes cheveux, tes beaux cheveux.
 Allez I Allez !… tes sourcils joints.
 Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je
comprendrai quand je serai vieille. (Elle achève doucement.) Si je
deviens vieille.
 Oh ! je ne peux pas, je ne peux pas…
 Je te convaincrai, n’est-ce pas ? Je te convaincrai ? Je t’en prie, dis,
je t’en prie, nounou…
 Tu profites de ce que tu câlines… C’est bon. C’est bon.
 Et puis, promets-moi aussi que tu lui parleras, que tu lui parleras
souvent.
 Plus lui parler, plus lui parler ? Pourquoi ?
 Oh ! tu m’aimais, Hémon, tu m’aimais, tu en es bien – sûr, ce soir-là
?
 Tu es sûr que tu n’as jamais regretté depuis, jamais pensé, même tout
au fond de toi, même une fois, que tu aurais plutôt dû demander
Ismène ?
 Pars maintenant, pars vite.
 Voilà, chef. On a tiré au sort pour savoir celui q viendrait. Et le sort
est tombé sur moi. Alors, voit chef.
 Rien chef. Rien qu’un pas léger qu’un passa d’oiseau.
 Durand a trouvé plus loin une pelle, une petite peler d’enfant toute
vielle, toute rouillée.
 La mort, la trahison, le désespoir sont là tout pré et les éclats, et les
166

orages, et les silences, tous les silences.
 Le silence quand le bras du bourreau se lève à la fi le silence au
commencement quand les deux amants sont nus l’un en face de
l’autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la
chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclate autour du
vainqueur.
 C’est reposant, la tragédie, parce qu’on soit qu’il n’a plus d’espoir, le
sale espoir…
 C’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’a plus d’espoir, le
sale espoir ; qu’on est pris, qu’enfin pris comme un rat, avec tout le
ciel sur son dos et qu’on n’a plus qu’à crier…
 Rien d’autre que cela, je les sais. Mais cela du moi je le peux.
 Vous êtes le roi, vous pouvez tout, mais cela, vous ne le, pouvez pas.
 Deux compagnons de jeux qui te méprisaient son doute, qui te
cassaient tes poupées…
 La chasse à l’homme a commencé contre ‘ton per contre ce vieil
homme qui ne se décidait pas à mourir à lâcher son royaume.
 Mais je vais te dire quelque chose, à toi, quelque chose que je sais
seul, quelque chose d’effroyable.
 Ferme tes mains, ferme tes mains, vite.
 Oui, j’aime Hémon. J’aime un Hémon dur et jeune un Hémon
exigeant et fidèle, comme moi.
 Allez, commence, commence comme ton père !
 Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus qua ils le rencontrent,
votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir !
 Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sa elle.
 Ne me juge pas, Hémon. Ne me juge pas, toi aussi. Enlevez les
pierres Enlevez les pierres !
 Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des
fils bleus, des fils verts, des Fils rouges…
 Une bonne femme parlant toujours de son jardin, de ses confitures,
de ses tricots, de ses éternels tricots pour les pauvres. C’est drôle
comme les pauvres ont éternellement besoin de tricots. On dirait
qu’ils n’ont besoin que de tricots…
 Cinq heures. Qu’est-ce que nous avons aujourd’hui à cinq heures ?
 Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une
chose, et puis ceux qui croyaient le contraire — même ceux qui ne
croyaient rien…
 Elle lui a dit « oui « avec un petit sourire triste…

 Les frères ennemis sont morts.
Oxymore
 Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leur chapeau
sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres.
 Je ne veux pas mourir.
 Je ne veux pas avoir raison.
167

Litote  Moi, tu sais, je ne suis pas très courageuse.
 Non, je ne suis pas belle.
 Ce n’est pas bien beau, tu vas voir.
 Nounou, tu ne devrais pas trop crier. Tu ne devrais pas être trop

méchante ce matin.
 Il fallait comprendre qu’on ne peut pas toucher à l’eau, à la belle eau
fuyante et froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que
cela tache les robes. Il fallait comprendre qu’on ne doit pas manger tout
à la fois…
 Tu penses que toute la ville hurlante contre toi, tu penses que la
douleur et la peur de mourir c’est assez ?
 Je te laisserai me parler, oui. Je vous laisserai tous me parler.
 Nounou plus forte que la fièvre, nounou plus forte que le cauchemar,
plus forte que l’ombre de l’armoire qui ricane et se transforme d’heure
en heure sur le mur, plus forte que les mille insectes du silence qui
rongent quelque chose, quelque part dans la nuit ; plus forte que la nuit
elle-même…
 Et quand je les aurai dites il faudra que tu sortes sans me questionner.
Même si elles te paraissent extraordinaires, même si elles te font de la
peine.
 C’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir,
le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on enfin pris comme un rat, avec tout
le ciel sur son dos, et qu’an n’a plus qu’à crier…
 La petite Antigone est prise. La petite Antigone va pouvoir être elle-
même pour la première fois.
 Tout le monde a des excuses, tout le monde a quelque, .chose à
objecter.
 S’il fallait écouter les gens, s’il fallait essayer de comprendre, on
Anaphore serait propres…
 Je suis la fille d’Œdipe, je suis Antigone. Je ne me sauverai pas.
 Le temps que je me la cale à la joue, chef, le temps que je lui dise
merci, je me retourne : elle était là à gratter avec ses mains.
 Si mon frère était rentré harassé d’une longue chasse, je lui aurais
enlevé ses chaussures, je lui aurais fait manger, je lui aurais préparé son
lit…
 Tu as donc bien envie de mourir ? Tu as déjà l’air d’un petit gibier
pris.
 Faites comme moi. Faites ce que vous avez à faire.
 Pourquoi ? Pour que je pleure, que je demande grâce, pour que je
jure tout ce qu’on voudra, et que je recommence après, quand je n’aurai
plus mal ?
 Au lendemain d’une révolution ratée, il y a du pain sur la planche, je
te l’assure.
 Un petit fêtard imbécile, un petit carnassier dur et sans âme, une
petite brute tout juste bonne à aller plus vite que les autres avec ses
voitures…
168

 Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ?
 Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-
elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse elle
aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de
bonheur ?
 Je ne veux pas vivre si tu meurs, je ne veux pas rester sans toi !
 Qu’est-ce que tu attends pour me faire taire, qu’est-ce que tu attends
pour appeler tes gardes ?
 Créon, je ne veux plus voir leurs visages, je ne veux plus entendre
leurs cris, je ne veux plus voir personne !
o tombeau ! O lit nuptial ! O ma demeure souterraine !
 Ils sont lavés, maintenant, reposés. Ils sont seulement un peu pâles,
mais si calmes.
 Tu es fiancée, tu es jeune, tu es belle…
 Et moi j’aurai honte, honte à en mourir si je n’étais pas déjà morte.

 Si, Antigone. D’abord c’est horrible.
 Ils sont des milliers et des milliers autour de nous, grouillant dans
toutes les rues de Thèbes,
 Ils nous prendront avec leurs mille bras, leurs mille visages.
Hyperbole  C’est ignoble, et je peux te le dire à toi, c’est bête, monstrueusement
bête, mais il faut que tout Thèbes sente cela pendant quelque temps.
 Vous êtes odieux I
 Cette grande force et ce courage, ce dieu géant qui m’enlevait dans
ses bras et me savait des monstres et des ombres, c’était toi ?
 Une terrible nouvelle.
 Tu te moques de moi alors ? Tu es déjà levée ?

 Vous croyez que c’est bon d’être debout le matin à jeun, que c’est
convenable pour des princesses ?
Interrogation  Qu’est-ce que tu veux que nous y fassions ? Pour boire ? T’es pas
oratoire fou ?
 Pourquoi ? Pour que je pleure, que je demande grâce, pour que je
jure tout ce qu’on voudra, et que je recommence après, quand je
n’aurai plus mal ?
 Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-
elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse
elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit
lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à
qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le
regard ?
 Je tiens ta bonne main rugueuse qui sauve de tout, toujours, je le sais
bien. Peut-être qu’elle va me sauver encore.
Métonymie /  Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils.
Synecdoque  Tu as peut-être cru que d’être la fille d`Œdipe ; la fille de l’orgueil
d’Œdipe, c’était assez pour être au-dessus de la loi
169

Table des matières
I- Module I « La Boîte à Merveilles » ………………… 03
II- Module II « Antigone »……………………………….24
III- Module III « Le Dernier Jour d ‘un Condamné » ….40
IV- Cours de langue……………………………………….52
1- Figures de style ………………………………………..53
2- Registres littéraires …………………………………. .57
3- Niveaux de langue ………………………………… … 59
4- Discours et récit ……………………………………. ..60
5- Discours direct et indirect…………………………..…62
6- Valeurs des temps du récit…………………………….65
7- Valeurs du présent de l’indicatif …………………… 66
8- Les subordonnées circonstancielles…………………...67
9- Procédés de l’argumentation………………………….69
10- Lexique juridique………………………………...71
11- Connecteurs logiques…………………………….72
12- Exercices de langue ……………………………...74
V- Productions écrites …………………………………....88
VI- Examens régionaux……………………………… ….100
VII- Corrigés des examens ……………………………. …124
VIII- Corrigés des exercices…………………. ………147
170

Mieux Réussir Son Régio-Bac Ayoub ACHRAH

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Mieux Réussir Son Régio-Bac Ayoub ACHRAH

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Mieux Réussir Son Régio-Bac Ayoub ACHRAH

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Mieux réussir son

Mieux réussir son régio-bac

Module I Module II Module III

« La Boîte à « Antigone » « Le Dernier

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Titre de l’œuvre : « La Boîte à Merveilles »

 Auteur de l’œuvre : Ahmed SEFRIOUI

 Genre de l’œuvre : roman autobiographique

 Date d’écriture : 1952

 Date de parution : 1954, Edition du Seuil.

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Il est né en 1915 à Fès, Ahmed SEFRIOUI est considéré comme

 Parmi ses œuvres, il y a entre autres :

 Le Chapelet d'ambre, Seuil, Paris, 1949.

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 La littérature maghrébine d’expression française a vu

Parmi les pionniers de cette littérature, il y a entre autres :

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Fatma Bziouya Allal Jardinier Dar Chouafa ---------

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Problème de solitude du narrateur adulte et enfant.

2ème étage La famille du narrateur : Fatma Bziouya

1er étage Driss El Aouad, Rahma

 Description de la maison de la voyante.

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Le MARDI, jour néfaste et malheureux pour les élèves du Msid

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Le vendredi après-midi, le narrateur est au Msid après les jours

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Les premiers jours du printemps après avoir passé l’hiver dans

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Le fqih est heureux, pitoyable et souriant ce jour-là.

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 L’enfant est au Msid.

 L’Achoura est pour bientôt.

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 La fin de la fête d’Achoura. Et la vie retrouve sa monotonie.

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 L’état de santé de Sidi Mohammed s’aggrave et il devient de

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Description du chemin qui mène à la maison de Sidi El Arafi

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 La visite de Sidi Mohammed et de sa mère à Lalla Aicha.

 Un jour, Zineb est rentrée à la maison en courant et elle a

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Ce sont un ensemble  Le voyage du père à la

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

Mieux réussir son régio-bac Prof : Ayoub ACHRAH

 Titre de l’œuvre : « Antigone »

 Auteur de l’œuvre : Jean ANOUILH

 Genre de l’œuvre : Tragédie moderne

 Date d’écriture : 1942