CGNC

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CODE GENERAL DE LA

NORMALISATION
COMPTABLE (C.G.N.C)
SOMMAIRE

Première partie : Norme générale comptable

- Champ d'application
- Caractères fondamentaux de la norme
- Principes comptables fondamentaux
- Organisation de la comptabilité
- Caractéristiques des Etats de synthèse.
- Méthodes d'évaluation

2ème partie : Plan comptable général des entreprises

 Titre I : Etats de synthèse (se référer aux états de synthèse comptables)


 Titre II : Modalités d'application des règles d'évaluation
o Chapitre I : Actif immobilisé
 Préambule : Etats Financiers
 Immobilisations en non valeur
 Immobilisations corporelles et incorporelles
 Immobilisations financières
o Chapitre II : Actif circulant
 Stocks
 Créances de l'actif circulant
 Titres et valeurs de placement
 Trésorerie
o Chapitre III : Dettes du financement permanent et au passif circulant
o Chapitre IV : Eléments dont la valeur dépend des fluctuations de
monnaie étrangère
 Titre III : Contenu et modalités de fonctionnement des comptes (se
référer au Plan comptable général des entreprises)
 Titre V : Dispositions diverses
o Chapitre I : Opérations particulières
 Tenue de comptabilités autonomes des succursales
et autres établissements
 Intérêts intercalaires alloués aux associés
 Tenue des comptes d'inventaire permanent en comptabilité
générale
 Utilisation de biens en crédit - bail
 Exécution de contrats à terme (prise en compte d'un
bénéfice à l'avancement des travaux)
 Opérations faites pour le compte de tiers
o Chapitre II : Comptabilité analytique (se référer au Plan comptable
général des entreprises)
o Chapitre III : Comptes spéciaux (se référer au Plan comptable
général des entreprises)
o Chapitre IV : Consolidation
o Chapitre V : Terminologie comptable
PREMIERE PARTIE :
NORME
COMPTABLE
GENERALE
NORME GENERALE COMPTABLE

Champ d’application

Le champ d’application de la présente norme est

général. Il est précisé par les textes législatifs et

réglementaires.

La comptabilité telle qu'elle résulte des dispositions de la norme porte


le nom de " comptabilité normalisée

Par facilité d'expression, les entités économiques soumises à la Norme sont


désignées par le texte par le terme générique " Entreprise

Caractères fondamentaux de la norme

La Norme générale comptable est conçue de façon à satisfaire les


deux objectifs primordiaux de la normalisation comptable qui sont :
 de servir de base à l’information et la gestion de l’entreprise ;
 de fournir une image aussi fidèle que possible de ce que représente
l’entreprise à tous les utilisateurs des comptes, privés ou publics.

Cette fonction d'information interne et d'information externe vise évidemment


une grande diversité de destinataires : l’entreprise elle-même, ses partenaires
directs, tels les fournisseurs, clients, salariés, banquiers et prêteurs, associés
et actionnaires, et les Pouvoirs Publics tant au niveau fiscal qu'au niveau
économique (comptabilité nationale) et financier (contrôle du crédit).

Le champ d'application de la Norme Générale Comptable est très vaste puisqu'il


concerne a priori la majorité des agents économiques quelle que soit leur taille
(des petites et moyennes aux plus grandes entreprises, leur secteur (public ou
privé), leur objet (agricole, industriel, commercial ...) et leur forme juridique
(Etat, établissement public, entreprise individuelle, société, association ...).
Cette très grande diversité d'utilisateurs et d'assujettis implique la définition
d'un modèle d'analyse et d'un langage communs à tous et qui doivent
constituer, s'ils sont pertinents et fiables, l’outil privilégié du dialogue
économique et social.

Il va de soi qu'un objectif et un champ aussi larges ne peuvent être pleinement


couverts, quelle que soit la qualité de l’outil, qu'au prix de quelques dérogations
destinées à répondre à des situations particulières qui ne s'intègrent pas
parfaitement dans le cadre général ; mais ces dérogations restent l’exception,
et la Norme se caractérise par son aspect extrêmement général et polyvalent.

Cette Norme, qui vise à l’exhaustivité, ne prétend pas, sur le plan international,
à l’originalité absolue ; bien au contraire sa conception se raccorde et doit
s'intégrer à celle des principales normes internationales, permettant aux
entreprises et aux professionnels de participer au dialogue méthodologique et à
l’échange d'informations économiques et financières qui caractérisent le monde
moderne. Mais la Norme présente cependant des aspects originaux qui tiennent
à la fois à une nécessaire adaptation aux particularités nationales et aussi aux
progrès méthodologiques rendus possibles par la prise en considération
d'expériences étrangères récentes.

Cette conception de la Norme Générale Comptable peut être caractérisée par :


 son objectif d'information : il s'agit de fournir à l’entreprise elle-même
comme à tous les utilisateurs une information économique et financière
pertinente et fiable ;
 le moyen qu'elle emploie : présenter un dispositif légal cohérent quant
au fond et quant à la forme de la comptabilité normalisée.

Les idées directrices présentées ci-après concernent plus particulièrement le


modèle dit " Normal " ; elles doivent être modulées dans le sens d'un
assouplissement et d'un allégement pour le modèle dit " Simplifié " destiné
aux petites entreprises.

I - l’objectif d'information : Une analyse économique et financière pertinente et fiable

La Norme doit présenter un ensemble d'informations pertinentes et fiables et


qui traduisent de façon fidèle la vie économique et financière de l’entreprise.
A - Pertinence et fiabilité

La comptabilité pourrait être une forme banale de l’illusion ou du


mensonge si les informations qu'elle présente n'étaient ni pertinentes,
ni fiables.

a - La pertinence des informations tient à l’adéquation existant entre leur


contenu et leur objet : une information pertinente doit représenter
convenablement, fidèlement, les faits ou les concepts qu'elle énonce ; elle est
donc signifiante ce qui suppose que toutes les précautions ont été prises pour
en définir clairement et sans ambiguïté le contenu, le contour, les limites. La
Norme Générale s'est attachée à dégager de telles informations, qui puissent
convenir à l’ensemble des utilisateurs. Un exemple peut être fourni par le "
chiffre d'affaires ", dont les éléments doivent être parfaitement définis si l’on
veut que son montant présente de l’intérêt pour les comparaisons dans le temps
comme dans l’espace. D'autres exemples, plus significatifs, parce que
recouvrant des réalités plus complexes, peuvent être fournis par les principaux
soldes caractéristiques de gestion, tel le " résultat courant ".

L’objectif étant :
 de ne pas se tromper ;
 de ne pas tromper les tiers.

La norme Générale s'est donc attachée à dégager des informations pertinentes,


présentant une signification précise pour tous les utilisateurs, donc constituant
des outils d'analyse sérieux et efficaces.

b - La fiabilité des informations tient, elle, davantage à leur caractère


quantitatif ; les montants qui apparaissent dans les comptes ou dans les états
de synthèse doivent être sûrs, ce qui implique tant une très bonne définition
des méthodes d'évaluation qu'une parfaite maîtrise des faits comptables et de
la chaîne des traitements qui aboutissent aux comptes et aux états de
synthèse.

Ainsi, ce sont des règles de fond et des règles de forme de la Norme Générale
qui garantissent à la comptabilité normalisée la pertinence et la fiabilité de son
apport informationnel. Il va de soi que cette garantie ne pourra être
pleinement obtenue que par l’intervention constante de professionnels
comptables qualifiés tant en amont des états de synthèse (conception du
système comptable) qu'en aval (contrôle).
B - Qualité de l’analyse économique

La norme propose un modèle général d'analyse de la vie économique de


l’entreprise valable pour tous les assujettis, sous réserve d'adaptations
relativement limitées pour quelques uns tels l’état ou les collectivités publiques
par exemple.

Ce modèle puise ses éléments de base dans une comptabilité de flux, qui
identifie et conserve distinctement tous les mouvements de valeur (ou
flux) dans des comptes ou éléments de comptes distincts.

Il propose notamment : deux états de synthèse classiques dans leur nature


(bilan ; compte de produits et charges) mais novateurs dans leur contenu en
raison de leur grande cohérence et de leur signification économique, de leur "
pertinence " ; un troisième état de synthèse tout à fait nouveau (Etat des
soldes de gestion) qui fait apparaître un ensemble d'indicateurs de gestion
utiles tant pour l’entreprise elle-même que pour les utilisateurs externes.

1 - Analyse de la situation : le bilan (BL)

La Norme Générale Comptable ne saurait évidement en ce domaine,


apporter de bouleversements à une conception et une présentation qui sont
assez homogènes au plan international.

Pour des raisons de tradition juridique et de textes, la Norme reste fidèle au


" périmètre patrimonial " du bilan, à peu d'exceptions près : les biens
inscrits à l’actif sont limités à ceux qui sont la propriété de l’entreprise, à
l’exclusion de biens en location ou en crédit-bail.

En revanche des novations marquantes ont été introduites dans la


structure de bilan, dans les " emplois " de l’actif comme dans les "
ressources " (ou origines) du passif, afin de donner une plus grande
homogénéité et une meilleure signification économique à chaque
rubrique.
C'est ainsi que les " non-valeurs " ont été isolées dans une rubrique placée
en tête de l’actif, que les " capitaux propres "incluent le résultat net de
l’exercice, et que la trésorerie positive et négative a été mise en évidence.

En outre, et conformément à la logique de l’analyse financière, le


classement des créances et des dettes a été fait selon leur fonction
économique et financière et non selon leur échéance (indiquée par
ailleurs).

C'est dans l’état des informations complémentaires (ETIC), document joint


de façon indissociable au bilan et aux autres états, que l’on trouve le
tableau de ces échéances, comme nombre d'autres informations
indispensables à la compréhension du bilan et à l’obtention d'une image
fidèle de la situation patrimoniale et financière de l’entreprise (tableau des
immobilisations, des amortissements, des provisions, informations sur tous
les postes " sensibles " du bilan tels que non-valeurs, titres, etc...).

Par la structure retenue, par la typologie des postes choisis, par


l’information complémentaire donnée dans l’ETIC, le lecteur dispose de
données pertinentes en vue d'une analyse du patrimoine de l’entreprise
et de son évolution, analyse coordonnée à celle de la gestion.

2 - analyse de la gestion : le compte de produits et charges (CPC) et l’état des


soldes de gestion (ESG)

a) Analyse par nature des charges et produits

La description de la formation du résultat net repose sur l’analyse par


nature des charges et produits ; critiquée par une partie de l’école de
pensée comptable, parce que moins pertinente pour la prise de décisions
de gestion que l’analyse dite " par fonction ", cette méthode a pourtant
été retenu pour les nombreux avantages qu'elle présente pour
l’entreprise comme pour les tiers et pour l’Etat :

- simplicité, fiabilité des intitulés des comptes dont le contenu est


identique quelle que soit l’entreprise, quelle que soit sa structure ;
- facilité de l’imputation, qui allège le travail des comptables et favorise
leur mobilité d'une entreprise à une autre, ainsi que leur formation ;

- facilité de contrôle interne, juridique, fiscal ...;

- signification et pertinence, générales et communes à tous les


utilisateurs et notamment aux gestionnaires de l’entreprise comme
aux comptables nationaux.

A cet égard les grands progrès réalisés depuis, une décennie dans le
découpage
" par nature " des charges et des produits ont permis l’obtention de soldes
réellement significatifs et utiles à l’analyse comme à la gestion des
entreprises, tout en conservant les vertus d'une classification fiable
indispensable à l’administration fiscale comme à la comptabilité
nationale ....

b) Unicité du compte de gestion : le compte de produits et charges (CPC)

Cette unicité est conforme aux normes internationales et permet


une prise de connaissance complète des composantes du résultat
net en " produits " et en " charges ".

c) Mise en évidence d'un résultat courant

Le CPC fait clairement apparaître trois niveaux de produits et charges,


homogènes économiquement, complétés par un niveau global (impôts
sur les résultats) :
 le niveau Exploitation qui correspond aux produits et charges
du cycle d'activité normale de l’entreprise ;
 le niveau Financier, nettement identifié (intérêts ; revenus financiers
; différences de change ...) et dont les éléments sont pour certains
structurels et cycliques, pour d'autres fortuits.

Ces deux premiers niveaux permettent d'obtenir le " résultat courant " de
l’entreprise (simplification de langage visant le " résultat des opérations
courantes ") dont l’utilité pour l’analyse est primordiale, car ce résultat,
proposé dans les normes internationales les plus récentes, présente un
caractère largement cyclique et se prête aisément à la prévision ;
 le niveau " non-courant " qui enregistre charges et produits ne se
rattachant pas à des opérations courantes.

d) Mise en évidence de soldes économiques : valeur ajoutée ;


excèdent ou insuffisance brut (e) d'exploitation

Le découpage des charges et des produits au niveau de l’état des soldes


de gestion (ESG) permet d'obtenir directement :
 La marge brute (MB) essentielle dans les activités de " négoce " ;
 La valeur ajoutée (VA) produite par l’entreprise.

Central dans l’analyse macro-économique, ce concept est également


intéressant pour l’entreprise notamment au niveau de l’analyse. La
valeur ajoutée apparaît comme une différence entre la production brute
de l’entreprise et sa consommation de biens et de services extérieurs :
elle mesure la véritable production économique de la firme, son apport
dans le circuit économique.

Bien que sa définition ne soit pas identique, l’introduction récente de la "


valeurs ajoutée " dans le système fiscal marocain devrait contribuer à
rendre familière cette notion.

 l’excédent brut d'exploitation (EBE), principale étape vers la


formation du résultat (valeur ajoutée moins charges de personnel
et impôts courants nets des subventions d'exploitation) et qui
représente la véritable performance économique de l’entreprise ,
avant dotation, et charges financières.

Ces trois soldes économiques sont extrêmement utiles aux gestionnaires


et privilégient le " cycle d'exploitation " de l’entreprise dont la fonction
première est bien la production économique.

C - qualité de l’analyse financière :

A un renforcement de l’analyse économique, ci-dessus évoqué, la Norme


Générale Comptable ajoute une analyse financière élaborée qui trouve
principalement son support dans la comptabilité de flux prévue et son
expression pour partie dans le BL et l’ESG, pour partie dans le tableau de
financement (TF).
1) la comptabilité de flux

Les mouvements de valeurs de l’exercice sont, dans l’organisation


comptable, séparés des soldes à nouveau, ce qui permet l’établissement
" comptable ", c'est à dire par le seul jeu des comptes, d'un tableau
d'emplois et ressources.

Un exemple de cette comptabilité de flux est fourni par la comptabilisation


des cessions d'immobilisations ; les comptes de produits et charges
doivent distinctement enregistrer d'une part le prix de cession, d'autre
part la valeur comptable nette de l’élément cédé, et non pas seulement la
plus-value ou moins-value réalisée (différence de ces deux montants)

2) les précisions financières du BL et de l’ESG

 le BL fait clairement apparaître la trésorerie de l’entreprise par


deux rubriques de l’actif et du passif ;
 L’ESG permet l’obtention directe de la Capacité d'autofinancement
(CAF), à partir de l’EBE, par soustraction des autres charges
décaissables et addition des autres produits encaissables.

Ce solde est essentiel dans la gestion financière car la CAF exprime


l’aptitude de l’entreprise à renouveler ses équipements et à nourrir
financièrement sa croissance, sous réserve des distributions de
dividendes effectuées dans l’exercice, qui viennent amputer la CAF pour
laisser l’autofinancement " (AF) de l’exercice.

3) le tableau de financement (TF)

Cet état de synthèse traduit, en " emplois " et en " ressources " les
variations du patrimoine de l’entreprise au cours de l’exercice ; document "
dynamique ", il pallie les inconvénients du caractère statique du bilan.

Afin de tenir compte de la diversité des conceptions et des utilisations


possibles du TF, la Norme a prévu une présentation aussi " neutre " que
possible, en deux volets (ressources ; emplois) qui laisse à chacun la
possibilité de découpages ou d'affectations de ressources aux emplois.
 flux de valeurs " stables " (dont l’autofinancement AF)
 mouvements des actifs et passifs circulants
 mouvements de trésorerie

Le TF est un document de première importance pour l’entreprise,


notamment dans ses relations avec les milieux financiers et les banques.

II Le moyen utilisé : un dispositif de fond et de forme cohérent

Pour que les comptabilités normalisées puissent produire les informations


requises, dans des conditions de délai et de fiabilité déterminées, la Norme
prévoit un dispositif général qui peut être présenté sous deux aspects : celui du
fond et celui de la forme.

A - le dispositif de fond

Les dispositions de fond de la Norme sont celles qui contribuent à la qualité de


l’information obtenue, en lui donnant sa pertinence ; on peut les classer sous
trois rubriques :

 l’énoncé des principes comptables fondamentaux ;


 l’exposé des méthodes d'évaluation ;
 la conception des états de synthèse.

1 - les principes comptables fondamentaux

La comptabilité normalisée ne peut se satisfaire d'un cadre législatif et


réglementaire qui prétendrait répondre à toutes les situations possibles et
dont l’application stricte suffirait à fournir la bonne information.

Des zones de liberté, d'appréciation et d'adaptation sont nécessaires pour


couvrir les besoins de l’ensemble des agents économiques et sont la marque du
caractère libéral de l’économie.

Toutefois, à l’intérieur de ces espaces de liberté d'interprétation, les choix


des entreprises doivent être guidés par des principes directeurs, des lignes
de force, afin de leur permettre d'arrêter la solution conforme à la " règle du
jeu " communément admise ;
du reste ces principes directeurs sous-tendent l’ensemble des textes
législatifs et réglementaires.

Il importe donc que la Norme indique, en amont des dispositions


techniques qu'elle prévoit, les fondements intellectuels de ces textes, leur
assise conventionnelle ; elle- même, en vue d'assurer l’obtention d'une "
image fidèle ", que des dérogations à ces dispositions sont possibles dans
des cas exceptionnels.

a) les principes comptables fondamentaux retenus

Cette assise conventionnelle et doctrinale sur laquelle reposent les choix


techniques de la Norme constitue la base du langage commun qu'est " la
comptabilité normalisée ".

Ce sont les principes comptables fondamentaux qui englobent tout à la fois


des normes générales d'autorité telle la "prudence", et des conventions
méthodologiques, telles la "spécialisation des exercices" ou la "continuité
d'exploitation".

Les principes comptables fondamentaux retenus par la Norme Générale, au


nombre de sept, sont tous acceptés par la communauté financière
internationale :
 continuité d'exploitation ;
 permanence des méthodes ;
 coût historique ;
 spécialisation des exercices ;
 prudence ;
 clarté ;
 importance significative.

D'autres principes, moins universellement acceptés, n'ont pas été retenus :


tel le "principe de prééminence de la réalité sur l’apparence", et le principe
de "sincérité", dont l’intérêt conceptuel n'est pas évident.

Cette affirmation explicite de principes doit être d'une portée pratique


considérable car elle éclaire les utilisateurs et les professionnels sur les
conditions d'application des prescriptions du CGNC et sur les solutions à
retenir en cas d'absence de solution dans ces dispositions.
b) L’objectif d'image fidèle

Une finalité est assignée à la comptabilité normalisée : les états de


synthèse doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et des résultats de l’entreprise.

Cet objectif d'image fidèle, est à l’instar de l’obligation de "true and fair
view" ou de "fair présentation" existant dans les comptabilités anglo-
saxonnes universellement admis et largement adopté par les pays
européens à économie libérale.

L’image fidèle apparaît ainsi non comme un principe comptable fondamental


supplémentaire, mais comme la convergence des principes retenus.

L’originalité du concept d'image fidèle tient à la fois à son absence de


définition et aussi au fait qu'il convient, dans des cas exceptionnels, de
déroger aux dispositions de la Norme, pour tenter d'atteindre cette fidélité.

Le plus souvent néanmoins, il suffira de fournir dans l’ETIC des informations


complémentaires ; si celles-ci ne sont pas suffisantes à l’obtention d'une
image fidèle, alors il faudra déroger aux dispositions de la Norme (donc à
des règles et procédures, voire à des principes telle la permanence des
méthodes). A ce niveau ce sont les écritures mêmes, donc les postes des
états de synthèse qui sont modifiés. De tels cas de dérogations devraient
être tout à fait exceptionnels. La Norme est en effet conçue de telle sorte
que l’application de ses règles conduise et suffise a priori pour l’obtention
d'une image fidèle.

2 - les méthodes d'évaluation

Les évaluations constituent le coeur même de l’information comptable


puisque la comptabilité est une "projection de l’entreprise" sur le plan
des valeurs et qu'elle s'exprime en montants monétaires.

Pendant longtemps, dans les comptabilités traditionnelles, les


évaluations ont été négligées au bénéfice du respect de dispositions
purement formelles sans véritable intérêt.
La Norme Générale donne aux évaluations une place privilégiée, en précisant
les différents modes d'évaluation à retenir en toutes circonstances que ce
soit à l’entrée des éléments dans le patrimoine (valeurs d'entrée), à une date
quelconque (valeurs actuelles) et dans le bilan (valeurs comptables nettes).

On pourrait s'étonner, en une période qui connaît d'inévitables tensions


inflationnistes, plus ou moins marquées en fonction de la conjoncture
mondiale, que ces évaluations soient fondées sur le principe du coût
historique ; c'est que ce principe reste la référence internationale ; de surcroît
son utilisation évite sans doute d'amplifier lesdites tensions et procure une
plus grande fiabilité et comparabilité aux comptabilités normalisées. Le
lecteur des états de synthèse doit évidemment avoir présente à l’esprit cette
convention

Malgré les vertus du "coût direct" pour le suivi et le contrôle de gestion, la


Norme a retenu le concept du coût complet conformément aux normes
internationales pour la détermination des coûts d'acquisition et de
production. Toutefois ce coût complet est expurgé d'un certain nombre
d'éléments qu'il faut, sauf cas exceptionnels, traiter comme charges
consommées tels les frais financiers, les frais d'administration générale et les
charges de sous activité.

Quant aux biens fongibles, ils ne font normalement l’objet que de deux
méthodes de valorisation = premier entré - premier sorti et coût moyen
pondéré.

3 - la conception des états de synthèse

Les options de fond de la Norme ressortent également de la nature et du


contenu des états de synthèse, ainsi qu'il a été dit dans la partie I de ce
chapitre :

a) leur nature :

L’existence même d'un tableau de financement (TF) et d'un état


d'informations complémentaires (ETIC) est révélatrice des choix opérés. Si le
rôle du TF a été souligné plus haut, celui de l’ETIC doit être ici précisé : il est
de fournir aux lecteurs des états de synthèse - dont l’ETIC fait partie
intégrante - la "règle du jeu" dont la connaissance permet de mieux
comprendre les informations apportées par le bilan, le compte de produits et
charges, et le tableau de financement.
Comment en effet savoir, par exemple, quelle méthode a été retenue pour la
valorisation des stocks, si on ne l’indique pas dans l’ETIC ?

b) leur contenu :

Il va de soi que les diverses rubriques des états de synthèse sont adaptées
à la nature des grandeurs retenues dans le modèle d'analyse : le tracé des
états de synthèse est révélateur des choix opérés.

B - le dispositif de forme

La Norme s'attache à décrire un dispositif formel destiné à garantir la fiabilité et


l’homogénéité des informations figurant dans la comptabilité et dans les états
de synthèse ; ce dispositif concerne plus particulièrement :
 l’organisation comptable ;
 le plan de comptes ;
 la présentation des états de synthèse ;

1 - l’organisation comptable

Une comptabilité ne peut prétendre à la fiabilité attendue de la


comptabilité normalisée que si elle remplit les obligations formelles
décrites dans la Norme et qui concernent particulièrement :
 l’identification, la classification et la conservation des documents
de base et des pièces justificatives ;
 l’exhaustivité de la saisie des informations ;
 la continuité de la chaîne de traitement allant de l’enregistrement
de base aux états de synthèse ;
 la description du système comptable et des procédures ;
 le respect des règles de fonctionnement des comptes et
d'établissement des états de synthèse ;
 les corrections d'erreurs.

La Norme veille donc à ce que le passage des faits aux documents


comptables jusqu'aux états de synthèse soit exempt d'erreurs et de
distorsions.
2 - le plan de comptes

La comptabilité normalisée doit respecter le plan de comptes proposé dans


le CGNC, qui peut être subdivisé en fonction des besoins de l’entreprise .

Afin de mettre en place une normalisation tout à la fois générale et souple :


 seul s'inscrit dans la Norme Générale le cadre comptable
définissant les grandes classes de comptes, communs à toutes
les entités économiques ;
 seuls s'inscrivent dans le Plan Comptable Général des Entreprises
(PCGE) les comptes correspondant aux besoins usuels des
entreprises.

Ces comptes sont à compléter en fonction des besoins propres à chaque


entreprise, dans le respect des nomenclatures officielles susceptibles
d'être imposées par le législateur, telles les nomenclatures de biens et
services, les nomenclatures des opérations financières.

3 - les états de synthèse

La Norme Générale prévoit un contenu général des états de synthèse


répondant à la diversité des situations particulières. Le Plan Comptable
Général des Entreprises, comme les Plan Comptables Professionnels
proposent des tracés normalisés.

S'agissant du "PCGE" qui s'adresse à la très grande majorité des


entités économiques, il était indispensable de moduler les exigences
de l’information en fonction de la taille des entreprises ; deux modèles
sont proposés :
 l’un de droit commun qui est prévu pour toute entreprise : c'est
le "modèle normal" ;
 l’autre réservé aux entités de petite dimension est simplifié par
rapport au modèle normal : c'est le "modèle simplifié".

Le modèle simplifié "emboîtable" dans le modèle normal, est considéré


comme suffisant aux besoins d'information des petites entreprises et
aussi incitatif vers des méthodes rationnelles de gestion.
Les critères de taille de l’entreprise pouvant recourir au modèle simplifié,
sont fondés sur un plusieurs critères, qui pourraient être le chiffre
d'affaires, le total du bilan et l’effectif ; les chiffres limites sont à fixer par
le législateur.

Principes comptables fondamentaux

A - Aspects généraux

1 - Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice


comptable les états de synthèse aptes à donner une image fidèle de
leur patrimoine, de leur situation financière et de leurs résultats.

2 - La représentation d'une image fidèle repose nécessairement sur un


certain nombre de conventions de base - constitutives d'un langage
commun - appelées principes comptables fondamentaux.

3 - Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en


comptabilité dans le respect des principes comptables fondamentaux
et des prescriptions du Code Général de la Normalisation Comptable,
les états de synthèse sont présumés donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise.

4- Dans le cas où l’application de ces principes et de ces


prescriptions ne suffit pas à obtenir des états de synthèse une image
fidèle, l’entreprise doit obligatoirement fournir dans l’état des
informations complémentaires (ETIC), toutes indications permettant
d'atteindre l’objectif de l’image fidèle.

5 - Dans le cas exceptionnel où l’application stricte d'un principe


ou d'une prescription se révèle contraire à l’objectif de l’image
fidèle, l’entreprise doit obligatoirement y déroger.

Cette dérogation doit être mentionnée dans l’ETIC et dûment motivée,


avec indication, de son influence sur le patrimoine, la situation
financière et les résultats de l’entreprise.

6 - Les principes comptables fondamentaux retenus sont au nombre de


sept :
 Le principe de continuité d'exploitation ;
 Le principe de permanence des méthodes ;
 Le principe du coût historique ;
 Le principe de spécialisation des exercices ;
 Le principe de prudence ;
 Le principe de clarté ;
 Le principe d'importance significative.

B- le principe de continuité d'exploitation

1 - Selon le principe de Continuité d'exploitation, l’entreprise doit


établir ses états de synthèse dans la perspective d'une poursuite
normale de ses activités.

Par conséquent, en l’absence d'indication contraire, elle est censée


établir ses états de synthèse sans l’intention ni l’obligation de se
mettre en liquidation ou de réduire sensiblement l’étendue de ses
activités.

2 - Ce principe conditionne l’application des autres principes,


méthodes et règles comptables tels que ceux-ci doivent être respectés
par l’entreprise, en particulier ceux relatifs à la permanence des
méthodes et aux règles d'évaluation et de présentation des états de
synthèse.

3 - Dans le cas où les conditions d'une cessation d'activité totale ou


partielle sont réunies, l’hypothèse de continuité d'exploitation doit être
abandonnée au profit de l’hypothèse de liquidation ou de cession.

En conséquence, les principes de permanence de méthodes, du coût


historique et de spécialisation des exercices sont remis en cause.

Seules des valeurs de liquidation ou de cession doivent alors être


retenues et la présentation des états de synthèse doit elle-même être
faite en fonction de cette hypothèse.
4 - Selon ce même principe, l’entreprise corrige à sa valeur de
liquidation ou de cession tout élément isolé d'actif dont l’utilisation
doit être définitivement abandonnée.

C - Le principe de permanence des méthodes

1 - En vertu du principe de permanence des méthodes, l’entreprise


établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles
d'évaluation et de présentation d'un exercice à l’autre.

2 - L’entreprise ne peut introduire de changement dans ses


méthodes et règles d'évaluation et de présentation que dans des cas
exceptionnels.

Dans ces circonstances, les modifications intervenues dans les


méthodes et règles habituelles sont précisées et justifiées, dans l’état
des informations complémentaires, avec indication de leur influence
sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.

D - le principe du coût historique

1 - En vertu du principe du coût historique, la valeur d'entrée d'un


élément inscrit en comptabilité pour son montant exprimé en unités
monétaires courantes à la date d'entrée reste intangible quelle que
soit l’évolution ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la
valeur actuelle de l’élément, sous réserve de l’application du principe
de prudence.

2 - Par dérogation à ce principe, l’entreprise peut décider à la


réévaluation de l’ensemble de ses immobilisations corporelles et
financières, conformément aux prescriptions du CGNC.

E - le principe de spécialisation des exercices

1 - En raison du découpage de la vie de l’entreprise en exercices


comptables, les charges et les produits doivent être , en vertu du
principe de spécialisation des exercices, rattachés à l’exercice qui les
concerne effectivement et à celui-là seulement.
2 - Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont
acquis et les charges au fur et à mesure qu'elles sont engagées, sans
tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur paiement.

3 - Toute charge ou tout produit rattachable à l’exercice mais connu


postérieurement à la date de clôture et avant celle d'établissement
des états de synthèse, doit être comptabilisé parmi les charges et les
produits de l’exercice considéré.

4 - Toute charge ou tout produit connu au cours d'un exercice mais se


rattachant à un exercice antérieur, doit être inscrit parmi les charges ou
les produits de l’exercice en cours.

5 - Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de l’exercice et


se rattachant aux exercices ultérieurs, doit être soustrait des éléments
constitutifs du résultat de l’exercice en cours et inscrit dans un compte
de régularisation.

F - le principe de prudence

1 - En vertu du principe de prudence, les incertitudes présentes


susceptibles d'entraîner un accroissement des charges ou une
diminution des produits de l’exercice doivent être prises en
considération dans le calcul du résultat de cet exercice.

Ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces


charges ou ces minorations de produits, qui doivent grever le
résultat de l’exercice présent.

2 - En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte


que s'ils sont certains et définitivement acquis à l’entreprise ; en
revanche, les charges sont à prendre en compte dès lors qu'elles sont
probables.

3 - Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d'un exercice


peuvent affecter les résultats ; par exception est considéré comme
réalisé le bénéfice partiel sur une opération non achevée à la date de
clôture répondant aux conditions fixées par le CGNC.
4 - La plus-value constatée entre la valeur actuelle d'un élément
d'actif et sa valeur d'entrée n'est pas comptabilisée.

La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si


elle apparaît comme temporaire à la date d'établissement des
états de synthèse.

5 - Tous les risques et les charges nés en cours de l’exercice ou au


cours d'un exercice antérieur doivent être inscrits dans les charges de
l’exercice même s'ils ne sont connus qu'entre la date de la clôture de
l’exercice et la date d'établissement des états de synthèse.

G - le principe de clarté

1 - Selon le principe de clarté :


 les opérations et informations doivent être inscrites dans les
comptes sous la rubrique adéquate, avec la bonne dénomination
et sans compensation entre elles ;
 les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément ;
 les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans
les postes adéquats sans aucune compensation entre ces
postes.

2 - En application de ce principe, l’entreprise doit organiser sa


comptabilité, enregistrer ses opérations, préparer et présenter
ses états de synthèse conformément aux prescriptions du CGNC.

3 - Les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées


notamment dans les cas où elles relèvent d'options autorisées par le
CGNC ou dans ceux où elles constituent des dérogations à caractère
exceptionnel.

4 - A titre exceptionnel, des opérations de même nature réalisées en


un même lieu, le même jour, peuvent être regroupées en vue de leur
enregistrement selon les modalités prévues par le CGNC.

5 - Par dérogation aux dispositions du paragraphe 1, des postes


relevant d'une même rubrique d'un état de synthèse peuvent
exceptionnellement être regroupés si leur montant respectif n'est pas
significatif au regard de l’objectif d'image fidèle.
H - le principe d'importance significative

1 - Selon le principe d'importance significative, les états de synthèse


doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut affecter
les évaluations et les décisions.

Est significative toute information susceptible d'influencer l’opinion que


les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la
situation financière et les résultats.

2 - Ce principe trouve essentiellement son application en matière


d'évaluation et en matière de présentation des états de synthèse.

Il ne va pas à l’encontre des règles prescrites par le CGNC concernant


l’exhaustivité de la comptabilité, la précision des enregistrements et
des équilibres comptables exprimés en unités monétaires courantes.

3 - Dans les évaluations nécessitant des estimations, les méthodes par


approximation ne sont admises que si leurs incidences par rapport à
des méthodes plus élaborées n'atteignent pas des montants
significatifs au regard de l’objectif de l’image fidèle.

4 - Dans la présentation de l’ETIC, le principe d'importance significative


a pour conséquence l’obligation de ne faire apparaître que les
informations d'importance significative.

Organisation de la comptabilité

L’organisation de la comptabilité normalisée est destinée à garantir la


fiabilité des informations fournies et leur disponibilité en temps
opportun.
A - objectifs de l’organisation comptable

La comptabilité, système d'information de l’entreprise, doit être


organisée de telle sorte qu'elle permettre :
 de saisir, classer et enregistrer les données de base chiffrées ;
 d'établir en temps opportun les états prévus ou requis ;
 de fournir périodiquement, après traitement, les états de synthèse ;
 de contrôler l’exactitude des données et des procédures de
traitement.

Pour être probante, la comptabilité doit satisfaire aux exigences de la


régularité. Celle-ci est fondée sur le respect des principes et des
prescriptions du CGNC.

L’organisation de la comptabilité suppose l’adoption d'un plan de


comptes, le choix de supports et la définition de procédures de
traitement.

B - structures fondamentales de la comptabilité

Toute entreprise doit satisfaire aux conditions fondamentales


suivantes de tenue de sa comptabilité :
 tenir la comptabilité en monnaie nationale ;
 employer la technique de la partie double garantissant l’égalité
arithmétique des mouvements "débit" et des mouvement " crédit"
des comptes et des équilibres qui en découlent ;
 s'appuyer sur de pièces justificatives datées, conservées, classées
dans un ordre défini, susceptibles de servir comme moyen de
preuve et portant les références de leur enregistrement en
comptabilité ;
 respecter l’enregistrement chronologique des opérations ;
 tenir des livres et supports permettant de générer les états de
synthèse prévus par le CGNC ;
 permettre un contrôle comptable fiable contribuant à la
prévention des erreurs et des fraudes et à la protection du
patrimoine ;
 contrôler par inventaire l’existence et la valeur des
éléments actifs et passifs ;
 permettre pour chaque enregistrement comptable d'en connaître
l’origine, le contenu, l’imputation par nature, la qualification
sommaire ainsi que la référence de la pièce justificative qui
l’appuie.
C - plan de comptes

1 - Le plan de comptes de l’entreprise est un document qui donne la


nomenclature des comptes à utiliser, définit leur contenu et détermine
le cas échéant leurs règles particulières de fonctionnement par
référence au P.C.G.E.

2 - Le Plan Comptable Général des Entreprises (P.C.G.E) et ses


éventuelles adaptations dans le cadre de Plans Comptables
professionnels, comportent une architecture de comptes répartis en
catégories homogènes appelées "classes".

Les classes comprennent :


 des classes de comptes de situation ;
 des classes de comptes de gestion ;
 des classes de comptes spéciaux.

Chaque classe est subdivisée en comptes faisant l’objet d'une


classification décimale.

Les comptes sont identifiés par des numéros à quatre chiffres ou plus,
selon leurs niveaux successifs, dans le cadre d'une codification
décimale.

3 - Le plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment


détaillé pour permettre l’enregistrement des opérations
conformément aux prescriptions du CGNC.

4 - Lorsque les comptes prévus par le PCGE ne suffisent pas à


l’entreprise pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle
peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.

5 - Inversement, si les comptes prévus par le PCGE sont trop détaillés


par rapport aux besoins de l’entreprise, celle-ci peut les regrouper dans
un compte global de même niveau, plus contracté, conformément aux
possibilités offertes par le PCGE et à condition que le regroupement
ainsi opéré puisse au moins permettre l’établissement des états de
synthèse dans les conditions prescrites par le CGNC.
6 - Les opérations sont inscrites dans les comptes dont l’intitulé
correspond à leur nature.

7 - Toute compensation entre comptes est interdite sauf


lorsqu'elle est explicitement prévue par le CGNC.

D - livres et autres supports comptables

Les livres et autres supports de base de la comptabilité sont les suivants :

1 - Un manuel décrivant les procédures et l’organisation comptable


lorsqu'il est nécessaire à la compréhension du système de traitement
et à la réalisation des contrôles. Ce document est conservé aussi
longtemps qu'est exigée la présentation des documents comptables
auxquels il se rapporte.

2 - Le livre journal tenu dans les conditions prescrites par la loi dans
lequel sont enregistrées les opérations soit jour par jour, soit sous forme
de récapitulations au moins mensuelles des totaux de ces opérations, à
condition de conserver, dans ce cas, tous documents permettant de les
reconstituer jour par jour.

3 - Le grand-livre formé de l’ensemble des comptes individuels et


collectifs, qui permet le suivi de ces comptes. Chaque compte fait
apparaître distinctement le solde au début de l’exercice, le cumul
des mouvements "débit" et celui des mouvements "crédit" depuis le
début de l’exercice (non compris le solde initial), ainsi que son solde
en fin de période.

L’état récapitulatif faisant apparaître , pour chaque compte, le solde


débiteur ou le solde créditeur au début de l’exercice, le cumul des
mouvements débiteurs et le cumul des mouvements créditeurs depuis
le début de l’exercice, le solde débiteur et le solde créditeur constitués
en fin de période, forme la "Balance"

La balance constitue un instrument indispensable du contrôle comptable.

4 - Le livre d'inventaire tenu dans les conditions prescrites par la loi est
un support dans lequel sont transcrits le BL et le CPC de chaque
exercice.
Le livre journal et le grand livre sont établis et détaillés en autant de
journaux et livres auxiliaires ou supports en tenant lieu, que
l’importance et les besoins de l’entreprise l’exigent.

Dans le cas où les données sont enregistrées dans des journaux et des
grands livres auxiliaires, les totaux de ces supports sont
périodiquement et au moins une fois par mois respectivement
centralisées dans le livre journal et reportées dans le grand livre.

Les livres et documents comptables peuvent être tenus par tous


moyens ou procédés appropriés conférant un caractère
d'authenticité aux écritures et comptables avec les nécessités du
contrôle de la comptabilité.

E - Procédures d'enregistrement

1 - Toute opération comptable de l’entreprise est traduite par une


écriture affectant au moins deux comptes dont l’un est débité et l’autre
est crédité d'une somme identique selon les conventions suivantes :
 les comptes d'actif sont mouvementés au débit pour
constater les augmentations et au crédit pour constater
les diminutions ;
 les comptes de passif sont mouvementés en sens inverse des
comptes d'actif ;
 les comptes de charges enregistrent en débit les
augmentations, et exceptionnellement les diminutions au
crédit ;
 les comptes de produits sont mouvementés en sens inverse des
comptes de charges.

Lorsqu'une opération est enregistrée, le total des sommes inscrites au


débit des comptes et le total des sommes inscrites au crédit des
comptes doivent être égaux.

2 - Les écritures comptables sont enregistrées sur le journal dans


un ordre chronologique.

Les enregistrements sont reproduits ou reportés sur le grand livre.


Le total des mouvements du journal doit être égal au total des
mouvements du grand livre.

3 - Le grand livre doit pouvoir isoler distinctement les mouvements


relatifs à l’exercice exclusion faite des soldes correspondant à la
reprise des comptes du bilan de l’exercice précédent au début de
l’exercice en cours.

4 - Le journal doit être tenu sans blanc, ni altération d'aucune sorte.

5 - Les écritures sont passées dans le journal opération par opération


et jour par jour.

Toutefois, les opérations de même nature réalisées en un même lieu


et au cours d'une même journée peuvent être regroupées et
enregistrées en une même écriture.

6 - Toute correction d'erreur doit laisser lisible l’enregistrement initial


erroné.

La comptabilité doit être organisée, pour ces corrections d'erreurs, de


façon à permettre de retrouver les montants des mouvements des
comptes, expurgés des conséquences de ces erreurs : corrections par
nombre négatif ou par contre- passation.

La comptabilisation en négatif n'est admise que pour les rectifications


d'erreurs.

7 - Les écritures comptables sont enregistrées au moyen de tous


systèmes appropriés tels que le système du journal unique, le système
des journaux partiels ou divisionnaires, ou le système centralisateur ...

F - préparation des états de synthèse

1 - Les comptes sont arrêtés à la fin de chaque exercice.

2 - Le BL et le CPC doivent découler directement de l’arrêté des


comptes définitif à la fin de l’exercice.
3 - La durée de l’exercice est de douze mois. Elle peut
exceptionnellement, pour un exercice déterminé, tel que le premier
exercice être différente sans pouvoir pour autant excéder 12 mois.

4 - La clôture de l’exercice peut être opérée à n'importe quelle date ;


elle est en général fixée en fonction du cycle d'activité de
l’entreprise.

5 - Le changement de la date de clôture de l’exercice doit être


dûment motivé dans l’ETIC.

6 - L’établissement des états de synthèse, sauf circonstances


exceptionnelles justifiées dans l’ETIC, doit se faire au plus tard dans
les trois mois suivant la date de clôture de l’exercice.

7 - La date d'établissement des états de synthèse doit être


mentionnée dans l’ETIC.

Cette date est présumée être la plus proche de la date de la première


utilisation externe des états de synthèse, compte tenu d'un délai
raisonnable pour leur élaboration.

G - procédures de traitement

1 - Les procédures de traitement sont les modes et les moyens


utilisés par l’entreprise pour que les opérations nécessaires à la tenue
des comptes et à l’obtention des états prévus et requis soient
effectuées dans les meilleurs conditions d'efficacité sans pour autant
faire obstacle au respect par l’entreprise de ses obligations légales et
réglementaires.

2 - L’organisation du traitement informatique doit :


 obéir aux principes suivants :
o la chronologie des enregistrements écarte toute
insertion intercalaire;
o l’irréversibilité des traitements effectués exclut toute
suppression ou addition ultérieure d'enregistrement ;
o la durabilité des données enregistrées offre des
conditions de garantie et de conservation prescrites
par la loi ;
 garantir toutes les possibilités d'un contrôle et donner droit
d'accès à la documentation relative à l’analyse, à la
programmation et aux procédures de traitement.

3 - Les états périodiques fournis par le système de traitement


doivent être numérotés et datés.

4 - Chaque donnée entrée dans le système de traitement par


transmission d'un autre système de traitement, doit être appuyée
d'une pièce justificative probante.

Caractéristiques des Etats de synthèse.

La fonction d'information de la comptabilité normalisée est essentiellement


assurée par les états financiers de fin d'exercice, appelés dans la Norme
Comptable : états de synthèse.

A - Finalités et nature des états de synthèse

1 - Les états de synthèse établis au moins une fois par exercice, à la fin
de celui- ci, sont l’expression quasi exclusive de l’information
comptable destinée aux tiers, et constituent le moyen privilégié
d'information des dirigeants eux-mêmes sur la situation et la gestion
de l’entreprise.

2 - Etablis selon les principes et règles du Code Général de la


Normalisation Comptable, ils doivent donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise,
même au moyen - dans des cas exceptionnels à justifier - de
dérogations à ces principes et règles, dans l’hypothèse où l’application
de ces règles et principes ne permet pas l’obtenir cette image fidèle.

3 - La représentation fidèle du patrimoine, de la situation - financière et


de la formation des résultats de l’entreprise est assurée par cinq
documents formant un tout indissociable :
 le Bilan (BL) ;
 le Compte de Produits et Charges (CPC) ;
 l’Etat des Soldes de Gestion (ESG) ;
 le Tableau de Financement (TF) ;
 L’Etat des Informations Complémentaires (ETIC)

B - Etablissement des états de synthèse

1 - Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes


comptables fondamentaux qui ont précisément pour but d'en assurer
la pertinence, la fiabilité et la comparabilité dans le temps et dans
l’espace.

2 - Parmi ces principes comptables fondamentaux, la continuité


d'exploitation, la permanence des méthodes, la spécialisation des
exercices, la clarté, l’importance significative jouent un rôle
prépondérant dans la préparation comme dans la présentation des
états de synthèse.

3 - Dans l’intérêt de l’entreprise, pour sa propre information


notamment, les états de synthèse peuvent être établis avec une
périodicité semestrielle, trimestrielle ou mensuelle ; en tout état de
cause ils doivent être établis au moins une fois par exercice, à la fin de
celui-ci.

4 - Leur présentation, identique d'un exercice à l’autre, doit être faite


selon l’un des deux "modèles" proposés par le Code Général de la
Normalisation Comptable :
 "Modèle Normal", appliqué plus spécialement aux moyennes et
grandes entreprises ;
 "Modèle Simplifie" , réservé aux petites entreprises ne dépassant
pas certains seuils de taille fixés par les textes ; ces petites
entreprises peuvent, à leur convenance, ne pas user de cette
possibilité et utiliser le modèle Normal.

5 - Le BL, le CPC, l’ESG et le TF sont détaillés en autant de "postes" que


l’exigent les besoins de l’information, dans le cadre des principes de
"clarté" et "d'importance significative".
Ces postes sont regroupés en "rubriques", elles-mêmes regroupées en
"masses".

Même si leur montant est nul, les masses et les rubriques doivent
distinctement apparaître dans les états de synthèse.

6 - Le BL, le CPC, l’ESG et le TF font systématiquement mention, pour


chaque poste, du montant net correspondant de l’exercice
précédent.

C - le bilan (BL)

1 - C'est l’état de synthèse traduisant en termes comptables d'emplois


(à l’actif) et de ressources (au passif) la situation patrimoniale de
l’entreprise :
 le passif du bilan décrit les ressources ou origines de
financement (en capitaux propres et capitaux d'emprunts ou
dettes) à la disposition de l’entreprise à la date considérée ;
 l’actif du bilan décrit les emplois économiques qui sont faits, à
la même date, de ces capitaux (emplois en biens, en titres, en
créances...°.

2 - Le bilan est établi à partir des "Comptes de situation" arrêtés à la


fin de l’exercice, après les écritures d'inventaires telles que corrections
de valeur par amortissements et provisions, ajustements pour
rattachement à l’exercice et régularisations... Il reprend, au passif, le
résultat net de l’exercice, bénéficiaire ou déficitaire, déterminé dans le
compte de produits et charges.

3 - Le CGNC retient la règle d'intangibilité du bilan" selon laquelle le


bilan d'ouverture d'un exercice est le bilan de clôture de l’exercice
précédent ; les soldes des comptes du bilan de clôture d'un exercice
sont systématiquement repris à l’ouverture de l’exercice suivant, sans
qu'aucune correction ni modification puisse être apportée à ces soldes.

4 - Les "masses" constitutives du passif et de l’actif du bilan sont les


suivantes :
 PASSIF
o Financement Permanent
o Passif Circulant hors trésorerie
o Trésorerie - Passif
 ACTIF
o Actif immobilisé
o Actif circulant hors trésorerie
o Trésorerie - Actif

5 - La présentation du bilan est faite en "tableau" actif - passif selon


l’un des deux modèles présentés dans la deuxième partie du CGNC.( cf
liasses )

Il s'agit du bilan de fin d'exercice "avant répartition du résultat net".

D - le compte de produits et charges (C.P.C)

1 - C'est l’état de synthèse décrivant, en termes comptables de


produits et de charges, les composantes du résultat net final :
 " les produits" sont formés principalement des ventes de biens ou
de services (production), des produits financiers (intérêts,
différences de changes favorables, de produits "calculés" - telles
les reprises de provisions
- et d'autres produits divers, accessoires ou exceptionnels.
Ils correspondent à un enrichissement potentiel de
l’entreprise ; ils sont générateurs de bénéfice dans la
mesure où le niveau des charges correspondantes leur
reste inférieur.
 " les charges" sont formées principalement des achats
consommés de biens et de services utilisés dans le cycle
d'exploitation de l’entreprise (consommation) ainsi que de la
rémunération des divers facteurs de production :impôts,
charges de personnel, intérêts, ... Elles comprennent également
les charges "calculées" que sont les "dotations" aux
amortissements et aux provisions, d'autres charges diverses
accessoires ou exceptionnelles ainsi que les impôts sur les
résultats. Elles correspondent à un appauvrissement potentiel
de l’entreprise ; elles sont génératrices de pertes dans la
mesure où le niveau des produits correspondants leur reste
inférieur.

2 - Le CPC est établi à partir des "comptes de gestion", produits et


charges, tenus durant l’exercice et corrigés, en fin d'exercice, par les
diverses écritures d'inventaire.
Son solde créditeur (excédent des produits sur les charges) exprime
un résultat bénéficiaire (bénéfice net), son solde débiteur (excédent
des charges sur les produits) un résultat déficitaire (perte nette).
Le report de ce solde dans le bilan de fin d'exercice et l’équilibre
arithmétique de ce bilan illustrent la méthode de "la partie double"
utilisée par la comptabilité normalisée.

3 - Les rubriques constitutives du CPC sont les suivantes :


 PRODUITS
o Produits courants
 produits d'exploitation
 produits financiers
o Produits non-courants
 CHARGES
o Charges courantes
 Charges d'exploitation
 Charges financières
o Charges non -courantes
o Impôts sur les résultats.
 RESULTATS
o résultat d'exploitation
o résultat financier
o résultat courant
o résultat non courant
o résultat avant impôts
o résultat net

La structure du CPC présente donc trois niveaux partiels (exploitation,


financier, non-courant), complétés par un niveau global (impôts sur
les résultats).

CHARGES CPC PRODUITS

EXPLOITATION

FINANCIER

NON-

COURANT
IMPOTS SUR LES RESULTATS
4 - La présentation du CPC est faite en liste selon les modèles
normalisés présentés dans la deuxième partie du CGNC.( cf
liasses)

5 - Les produits et charges sont présentés dans le CPC sous forme de


rubriques et de postes classés selon la nature de ces éléments.

E - L’E.S.G.

L’ESG décrit en deux tableaux "en cascade" la formation du résultat net


et celle de l’autofinancement.

1 - le tableau de formation des résultats (TFR)

Le TFR fait apparaître les soldes caractéristiques de gestion issus des


comptes de gestion dans l’ordre suivant :
 marge brute sur ventes en l’état (MB)
 valeur ajoutée (VA)
 excédent brut d'exploitation (EBE), ou insuffisance brute (IBE)
 résultat d'exploitation (RE)
 résultat financier (RF)
 résultat courant (RC)
 résultat non courant (RNC)
 résultat net (RN)

2 - le tableau de détermination de l’autofinancement

Ce tableau fait apparaître les soldes caractéristiques financiers suivants :


 capacité ou insuffisance d'autofinancement (CAF), ou (IAF)
 autofinancement (AF).

F - le tableau de financement (TF)

1 - C'est l’état de synthèse qui met en évidence l’évolution financière


de l’entreprise au cours de l’exercice, en décrivant les ressources dont
elle a disposé et les emplois qu'elle en a effectués. Il s'agit des :
 ressources de financement de caractère stable (tels
l’autofinancement et les nouveaux emprunts ) ou de caractère
cyclique ou fortuit (tels l’accroissement du passif circulant ou la
réduction de l’actif circulant ) ;
 emplois financiers de caractère stable et définitif (tels les
investissements réalisés, les remboursements d'emprunts, ou
les distributions de dividendes) ou de caractère cyclique ou
fortuit (tels l’accroissement de l’actif circulant ou la réduction
du passif circulant).

2 - Le tableau de financement représente des mouvements bruts (ou


flux) au niveau des emplois et des ressources stables ; au niveau des
autres postes, qui concernent les actifs et passif circulants ainsi que la
trésorerie, la représentation se limite au mouvement net des postes
du bilan durant l’exercice (variations annuelles).

3 - Le TF est généré directement par la comptabilité à partir :


 de la capacité d'autofinancement déterminée au niveau de
l’ESG ; cette capacité diminuée des dividendes distribués de
l’exercice forme l’autofinancement de l’exercice ;
 des mouvements bruts de valeur (ou flux) de ressources ou
d'emplois stables figurant dans les comptes de financement
permanent et d'actif immobilisé à la fin de l’exercice ;
 des variations des soldes des comptes d'actif et passif
circulants et de trésorerie.

4 - Structure du tableau de financement :


 Ressources :
o ressources stables : autofinancement, cessions d'actifs
immobilisés, apports nouveaux, emprunts nouveaux...
o ressources sur actifs et passifs circulants : accroissement
du crédit fournisseurs et comptes de régularisation,
réduction des stocks, des créances...
o ressources sur trésorerie : réduction de la trésorerie.
 Emplois :
o emplois stables : investissements, non-valeurs,
remboursements d'emprunts...
o emplois en actifs et passifs circulants : accroissement
des stocks, des réduction des crédits fournisseurs...
o emplois en trésorerie : accroissement de la trésorerie.

Cette structure apparaît dans les deux modules formant le TF :


 la synthèse des masses du bilan qui met en relief la variation du
Fonds de Roulement Fonctionnel (FRF) et celle du Besoin de
Financement Global (BFG) ;
 le tableau d'emplois et ressources sui détaille les flux de
ressources stables de l’emplois stables de l’exercice.

G - l’état des informations complémentaires (ETIC)

1 - l’Etat des informations complémentaires ou ETIC , complète et


commente l’information donnée par les quatre autres états de
synthèse, dont il est indissociable.

2 - L’ETIC doit comporter tous compléments et précisions


nécessaires à l’obtention d'une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats de l’entreprise, à travers les
états de synthèse fournis.

Pour être pertinentes, les informations de l’ETIC doivent être d'une


importance significative, c'est à dire susceptibles d'influencer
l’opinion que les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir sur la
situation patrimoniale et financière de l’entreprise et sur ses
résultats.

3 - L’ETIC comporte, en raison de sa nature même, des informations


qualitatives et des informations qualitatives. Il importe de rechercher
précision et concision dans l’expression écrite des informations
qualitatives.

L’ETIC ne doit pas présenter de données faisant double emploi avec


celles qui figurent dans les quatre autres états.

4 - Les ensembles constitutifs de l’ETIC sont les suivants :


 Principes et Méthodes comptables : indication des méthodes
utilisées lorsqu'il n'existe pas dans le CGNC de solution
univoque ; dérogations
exceptionnellement pratiquées au nom de l’objectif
d'obtention d'une "image fidèle" ; changements de
méthodes ...
 Compléments d'informations au bilan et au compte de produits et charges
: Tableaux des immobilisations, des amortissements, des
provisions ; précisions sur des postes particuliers tels que non-
valeurs ; tableau des échéances, des créances et des dettes ;
engagements ; crédit-bail...
 Autres informations complémentaires : telles que l’affectation des
résultats, la répartition du capital social, les opérations en
devises, etc...

Méthodes d'évaluation

Les méthodes d'évaluation couvrent les principes, bases, conventions,


règles et procédures adoptés pour la détermination de la valeur des
éléments inscrits en comptabilité.

Ces méthodes, servent de base à l’enregistrement des opérations et à la


préparation des états de synthèse.

Elles trouvent leur application au niveau des éléments patrimoniaux et par


répercussion au niveau des produits et des charges.

A - principes d'évaluation

L’évaluation des éléments patrimoniaux de l’entreprise doit se faire sur


la base de principes généraux.

1) Evaluation

1 - Les méthodes d'évaluation dépendent étroitement des principes


comptables fondamentaux retenus et notamment des principes de
continuité d'exploitation, de prudence et du coût historique.

2 - L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité étant fondée sur


le principe du coût historique, la réévaluation des comptes constitue
une dérogation à ce principe.
3 - La valeur d'un élément revêt trois formes distinctes :
 la valeur d'entrée dans le patrimoine ;
 la valeur actuelle à une date quelconque et notamment à
la date de l’inventaire ;
 la valeur comptable nette figurant au bilan.

4 - L’entreprise procède à la fin de chaque exercice au


recensement et à l’évaluation de ses éléments patrimoniaux.

5 - Les éléments constitutifs de chacun des postes de l’actif et du


passif doivent être évalués séparément.

2) corrections de valeur

1 - Le passage de la valeur d'entrée à la valeur comptable nette,


lorsqu'elles sont différentes, s'effectue sous forme de corrections de
valeur constituées en général par des amortissements ou des
provisions pour dépréciation ; dans ce cas la valeur d'entrée des
éléments est maintenue en écriture en tant que valeur brute.

2 - Les corrections de valeur doivent se faire en période déficitaire


comme en période bénéficiaire.

3 - Si des éléments font l’objet de corrections de valeur


exceptionnelles pour la seule application de la législation fiscale, il y
a lieu d'indiquer dans l’ETIC le montant dûment motivé de ces
corrections.

3) dérogations

Des dérogations aux principes d'évaluation précédents sont admises


dans des cas exceptionnels ; lorsqu'il est fait usage de ces dérogations,
celles-ci doivent être signalées dans l’ETIC et dûment motivées avec
indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financière et
les résultats.
B - règles générales d'évaluation

1) - formes de la valeur

En comptabilité, la valeur revêt trois formes : valeur d'entrée, valeur


actuelle et valeur comptable nette.

1 - La valeur d'entrée dans le patrimoine d'un élément d'actif,


déterminée en fonction de l’utilité économique présumée de cet
élément, est constituée :
 pour les éléments acquis à titre onéreux par la somme des coûts
mesurés en termes monétaires que l’entreprise a dû supporter
pour les acheter ou les produire ;
 pour les éléments acquis à titre gratuit par la somme des coûts
mesurés en termes monétaires que l’entreprise devrait supporter
si elle devait alors les acheter ou les produire.

2 - La valeur actuelle d'un élément du patrimoine est une valeur


d'estimation, à la date considérée, en fonction du marché et de l’utilité
économique pour l’entreprise.

3 - La valeur comptable nette, inscrite au bilan, est égale à la valeur


d'entrée après correction le cas échéant, dans le respect du principe de
prudence et par comparaison avec la valeur actuelle.

2) - Evaluation à la date d'entrée

Lors de leur entrée dans le patrimoine, les éléments sont portés en


comptabilité selon les règles générales d'évaluation qui suivent :

a) - Biens et titres
 Les biens et les titres sont inscrits en comptabilité :
 à leur coût d'acquisition pour les biens acquis à titre onéreux ;
 à leur prix d'achat pour les titres acquis à titre onéreux ;
 à leur coût de production pour les biens produits ;
 à leur valeur d'apport stipulée dans l’acte d'apport pour les
biens et titres apportés ;
 à leur valeur actuelle pour les biens et titres acquis par voie
d'échange, cette valeur étant déterminée par la valeur de
celui des deux lots dont l’estimation est la plus sûre;
 à leur coût calculé pour les biens acquis conjointement ou
produits conjointement pour un montant global déterminé
:
 pour les biens acquis, par la ventilation du coût global
d'acquisition proportionnellement à la valeur relative qui peut
être attachée à chacun des biens dans leur valeur totale, dès
qu'ils peuvent être individualisés ;
 pour les biens produits de façon liée et indissociable, par la
ventilation du coût de production global selon la valeur
attribuée à chacun d'eux dans la valeur totale dès qu'ils
peuvent être individualisés.

b - Créances, dettes et disponibilités

Les créances, les dettes et les disponibilités sont inscrites en


comptabilité pour leur montant nominal.

Les créances, les dettes et les disponibilités libellées en monnaies


étrangères sont converties en monnaie nationale à leur date
d'entrée.

3) - corrections de valeur

Pour l’arrêté des comptes, la valeur comptable nette des éléments


patrimoniaux est déterminée conformément aux règles générales qui
suivent :

1 - La valeur d'entrée des éléments est intangible sauf exceptions


prévues par le CGNC notamment en matière de créances, dettes et
disponibilités libellées en monnaies étrangères ou indexées.

2 - Cependant, la valeur d'entrée des éléments de l’actif immobilisé


dans l’utilisation est limitée dans le temps doit faire l’objet de
corrections de valeur sous forme d'amortissement.
L’amortissement consiste à étaler le montant amortissable d'une
immobilisation sur sa durée prévisionnelle d'utilisation par l’entreprise
selon un plan d'amortissement.
La valeur d'entrée diminuée du montant cumulé des amortissements
forme la "valeur nette d'amortissements" de l’immobilisation.

3 - A la date d'inventaire, la valeur actuelle est comparée à la valeur


d'entrée des éléments ou pour les immobilisations amortissables à leur
valeur nette d'amortissements, après amortissement de l’exercice.

4 - Seules les moins-values dégagées de cette comparaison sont


inscrites en comptabilité :
 sous forme d'amortissements exceptionnels, si elles ont un
caractère définitif ;
 sous forme de provisions pour dépréciation si elles n'ont pas un
caractère définitif.

5 - La valeur comptable nette des éléments d'actif est :

 soit la valeur d'entrée ou la "valeur nette d'amortissements


"définies au paragraphe 2 si la valeur actuelle leur est
supérieure ou égale ;
 soit la valeur actuelle si elle leur est inférieure.

6 - Toutefois, en ce qui concerne les immobilisations autres que


financières, et pour autant que leur valeur actuelle n'est jugée ni
notablement ni durablement inférieure à leur valeur d'entrée ou à
leur valeur nette d'amortissements, celle-ci n'est pas corrigée.
DEUXIEME PARTIE :
PLAN COMPTABLE GENERAL
DES ENTREPRISES
PLAN COMPTABLE GENERAL DES ENTREPRISES

Titre I : Etats de synthèse

Etablis dans le respect des dispositions générales indiquées dans le chapitre IV


de la Norme Générale Comptable, les "Etats de Synthèse" sont présentés selon
deux modèles :
 le modèle normal qui comporte 5 états formant un tout indissociable :
o Bilan (BL)
o Compte de Produits et Charges (CPC)
o Etat des Soldes de Gestion (ESG)
o Tableau de Financement (TF)
o Etat des Informations Complémentaires (ETIC)
 Le modèle simplifié qui ne comporte que 4 états également indissociables :
o Bilan (BL)
o Compte de Produits et Charges (CPC)
o Tableau de Financement (TF)
o Etat des Informations Complémentaires (ETIC)

I - Caractères communs aux deux modèles

Le Bilan et le Compte de Produits et Charges sont obtenus directement de la


comptabilité, sans retraitement extra comptable ; aussi bien dans le modèle
normal que dans le modèle simplifié.

L’état des Soldes de Gestion et le Tableau de Financement sont construits


directement à partir des éléments figurant dans les comptes en fin d'exercice
ou dans les bilans de début et de fin d'exercice.

La plupart des "informations complémentaires" de l’ETIC sont extraites de la


comptabilité ; néanmoins certaines autres, de par leur nature ou leur caractère
qualitatif, sont puisées en dehors des comptes.
II - Modèle normal

A) -Bilan (B.L)

Présenté sur deux feuillets (actif/passif), le Bilan est conçu de façon à


permettre une lecture "en tableau" par juxtaposition latérale de l’actif et
du passif.

Le Bilan mentionne expressément la date de clôture de l’exercice.

Les masses, les rubriques et les postes qui composent le Bilan sont
respectivement codifiés par un, deux ou trois chiffres dans les classes 1 à
5 du cadre comptable.

La composition de ces masses qui retient les créances et les dettes dans
leur poste d'origine, de leur naissance jusqu'à leur échéance, permet
d'opérer l’analyse financière dite "fonctionnelle" ; c'est ainsi que les
créances et les dettes nées à plus d'un an et figurant respectivement
dans l’actif immobilisé et dans les dettes de financement restent dans
ces masses jusqu'à leur règlement finale.

Pour les mêmes raisons d'analyse fonctionnelle de la situation de


l’entreprise, les créances et les dettes liées à l’exploitation sont et
restent inscrites dans l’actif circulant et le passif circulant quelle que soit
leur échéance à l’origine, même supérieure à un an.

1 ) L’Actif

L’actif comporte dix rubriques regroupées en trois

masses. Les montants de l’exercice sont inscrits dans

trois colonnes :
 celle des montants bruts,, avant amortissements et provisions pour
dépréciation ;
 celle des "amortissements et provisions pour dépréciation" dans
laquelle s'inscrivent les cumuls desdits amortissements et provisions
; cette colonne ne peut être servie en ce qui concerne les "écarts de
conversion" ;
 celle des "montants nets". Les montants nets de l’exercice
précédent apparaissent, pour comparaison, dans la 4 ème
colonne.
Il est à noter qu'aucun montant brut ou net d'un poste n'est susceptible
d'être négatif.
Dans les créances de l’actif circulant, les postes autres que "comptes de
régularisation -actif "incluent chacun des "comptes rattachés
"correspondant soit à des modes de financement de ces créances
(effets à recevoir...), soit à des "quasi créances" sur les tiers concernés
(produits à recevoir, factures à établir).

Cependant le poste "comptes de régularisation - actif" comprend outre


les "charges constatées d'avance", les intérêts courus et non échus sur
l’ensemble des créances de l’actif, qu'elles soient immobilisées,
circulantes ou sur les comptes de trésorerie.

2) Le Passif

Le Passif comprend neuf rubriques regroupées en trois masses . Il est


présenté avant répartition du résultat net de l’exercice.

Les montants de l’exercice sont inscrits dans une seule colonne. Les
montants nets de l’exercice précédent apparaissent, pour comparaison,
dans la deuxième colonne.

Certains postes peuvent comporter des montants négatifs :


 "Actionnaires, capital souscrit non appelé" (montant retranché du "capital
social")
 Report à nouveau (montant négatif en cas de déficit )
 Résultat nets en instance d'affectation (montant négatif en cas de déficit )
 Résultat net de l’exercice (montant négatif en cas de déficit )
 Capital personnel : montant négatif dans le cas où le compte est débiteur.

Le signe moins doit clairement apparaître soit sous forme d'un tiret, soit
sous forme d'une parenthèse.

Il est fait mention, dans la zone réservée aux intitulés des rubriques et
postes, du montant du "capital versé" (sous le poste "capital appelé")..

Dans les "dettes du passif circulant" les postes autres que "comptes de
régularisation
- passif" incluent des "comptes rattachés correspondant soit à des
modes de financement de ces dettes (effets à payer), soit à des "quasi
dettes" envers les tires concernés (charges à payer...)
Cependant le poste "compte de régularisation - passif" comprend, outre
les "produits constatés d'avance" , les intérêts courus et non échus du
passif circulant, des comptes de trésorerie ou du financement permanent.

B) compte de produits et charges (C.P.C)

Le compte de produits et charges présente, en deux feuillets qui se


lisent "en liste" (ou en cascade) les produits et les charges de l’exercice,
tout en dégageant cinq résultat intermédiaires :
 Le résultat d'exploitation ;
 Le résultat financier ;
 Le résultat courant (somme des deux précédents) ;
 Le résultat non-courant ;
 Le résultat avant impôts (somme des deux précédents).

Il mentionne les dates de début et de fin d'exercice.

Les totaux de l’exercice (colonne 3) sont ventilés en deux sous-ensembles :


 Les montants résultant d'opérations propres à l’exercice (colonne 1)
 Ceux résultant d'opérations concernant les exercices antérieurs (colonne
2).

Les montants de l’exercice précédent sont inscrits en colonne 4.

Certains postes ou rubriques sont susceptibles de présenter des montants


négatifs ; il s'agit de :
 La "Variation de stocks de produits", en cas de diminution du stock
entre le début et la fin de l’exercice.
 Toutes les rubriques de résultats.

Le signe moins doit clairement apparaître soit sous forme d'un tiret, soit
sous forme d'une parenthèse.

Le résultat net est obtenu en fin de tableau à la fois :


 par "cascades" : rubrique XIII
 par différence "produits charges" : rubrique XVI.
C'est ce montant qui figure dans les capitaux propres du bilan de fin
d'exercice.
C) - Etat des soldes de gestion (E.S.G)

Cet état comporte deux tableaux :


 Le tableau de formation des résultats (T.F.R) qui analyse, en cascade,
les étapes successives de la formation des résultats ;
 Le tableau de calcul de l’autofinancement (A.F) de l’exercice, qui
passe par la détermination de la capacité d'autofinancement
(C.A.F).

L’état mentionne clairement en tête les dates de début et de fin d'exercice.

1) - Tableau de formation des résultats (T.F.R.)

Le T.F.R. présente, par rapport au C.P.C, l’originalité d'une analyse de la


formation du résultat d'exploitation, obtenu au moyen de deux ou trois
soldes intermédiaires de gestion selon l’activité de l’entreprise :
 Marge brute sur ventes en l’état : elle est dégagée par les
entreprises commerciales de négoce et les entreprises
industrielles pour leur branche "négoce" ;
 Valeur ajoutée : elle est calculée par toutes les entreprises ;
 Excédent brut d'exploitation (ou insuffisance brute si ce solde est
négatif) ; elle est déterminée également par toutes les entreprises.

Avant détermination de la valeur ajoutée, le T.F.R. met en relief :


 la production de l’exercice de biens et services;
 la consommation de l’exercice de biens et services.

Après obtention du résultat d'exploitation, le T.F.R. reprend les autres


résultats partiels ainsi que les impôts sur les résultats du C.P.C pour dégager
le résultat net de l’exercice.

2) - Capacité d'autofinancement et autofinancement

Le calcul de la capacité d'autofinancement est présenté suivant la


méthode dite "additive", à partir du résultat net de l’exercice.
A ce dernier :
 On ajoute toutes les dotations de l’exercice autres que celles relatives
aux actifs et passifs circulants y compris la trésorerie; il s'agit donc des
dotations aux amortissements et des dotations aux provisions sur actif
immobilisé, des dotations aux provisions durables et aux provisions
réglementées ;
 On retranche toutes les reprises sur amortissements, sur provisions
(autres que celles relatives aux actifs et passif s circulants y compris
la trésorerie) et sur subventions d'investissement ;
 On élimine le résultat engendré par les cessions d'immobilisations en
retranchant le produit des cessions et en ajoutant la valeur nette
d'amortissements des immobilisations cédées ou retirées de l’actif.

L’autofinancement est obtenu en retranchant de la C.A.F. les distributions ou


retraits de bénéficies opérés durant l’exercices antérieurs
exceptionnellement d'acomptes sur bénéfices de l’exercice

A titre d'analyse et de contrôle, l’entreprise a avantage à calculer, par


ailleurs, la C.A.F. par méthode dite "soustractive", à partir de l’E.B.E. la
démarche est la suivante :

C.A.F. = Excédent brut d'exploitation ou Insuffisance brute d'exploitation

(-) Moins charges "décaissables" (autres charges d'exploitation, charges


financières, charges non courantes et impôts sur les résultats, à l’exclusion
des dotations relatives à l’actif immobilisé et au financement permanent et
de la valeur nette d'amortissements des immobilisations cédées) ;

(+) plus produits "encaissables" (autres produits d'exploitation, transferts


de charges, produits financiers et produits non courants à l’exclusion des
reprises sur amortissements, sur subventions d'investissement, sur
provisions durables et provisions réglementées et à l’exclusion du produit
de cession des immobilisations).
D) - Tableau de financement (T.F.)

Le T.F. fait mention expresse des dates de début et de fin d'exercice. Il


comporte deux tableaux :
 Synthèse des masses du bilan ;
 Tableau des emplois et ressources.

1) Synthèse des masses du bilan

Cette synthèse est établie directement à partir des montants nets figurant
dans les bilans de début et de fin d'exercice. La présentation "fonctionnelle "
du bilan permet, par simple différence, de calculer :
- le fonds de roulement fonctionnel (A) (financement permanent moins actif
immobilisé)
; en principe positif, ce fonds de roulement peut se révéler négatif, dans
le cas où le total de l’actif immobilisé excède le total du financement
permanent ;
- le besoin de financement global (B) (Actif circulant hors trésorerie moins
Passif circulant hors trésorerie) ; en principe positive, cette différence
peut être négative dans le cas où le passif circulant hors trésorerie
excède le total de l’actif circulant hors trésorerie. Dans ce dernier cas, la
différence révèle non "un besoin", mais une "ressource de financement"
;
- la trésorerie nette : qui est égale à la Trésorerie-Actif moins la Trésorerie-
Passif.

Un contrôle "vertical" permet de vérifier que cette trésorerie nette, obtenue à


partir des deux masses actives et passives du bilan est bien égale à la
différence (A) - (B), en vertu de la formule d'équilibre financières :

- Fonds de roulement fonctionnel - Besoin de financement global =


Trésorerie nette.

- ou par abréviation : FRF - BFG = TN

Après report des montants de l’exercice et de ceux de l’exercice


précédent dans les colonnes (a) et (b), sont inscrites dans les colonnes
(c) et (d), selon leur nature, les variations constatées entre le début et la
fin de l’exercice. Les différences entre les montants (a) et les montants
(b) constituent :
 des emplois financiers (colonne c)
 des ressources financières (colonne d)
Le fonds de roulement augmente en "ressources", et diminue en "emplois", ce
qui traduit, en principe, respectivement une amélioration ou une détérioration
de ce fonds.

Le besoin de financement global augmente en "emplois", diminue en


"ressources", ce qui traduit, en principe, respectivement un alourdissement ou
une amélioration au niveau de ce "besoin".

La variation de trésorerie nette, obtenue "horizontalement" dans le tableau,


est vérifiée verticalement (A-B) :

- Variation FRF -Variation BFG = Variation TN

2) - Tableau des emplois et ressources

Ce tableau présente, pour l’exercice comme pour le précédent,


quatre masses successives :
 les deux premières en termes de flux de l’exercice : "Ressources
stables" et "Emplois stables" ;
 les deux dernières en termes de variation nette globale : "Variation
du BFG" et "Variation de la trésorerie".

a) Les "flux" de ressources et d'emplois stables sont obtenus :


 pour l’autofinancement : à partir du module de calcul figurant dans l’ESG ;
 pour les autres flux : directement à partir du grand livre
(mouvements débit et mouvements crédit des comptes relatifs aux
postes concernés du T.F.).

Toutefois, dans le cas d'existence d'écarts de conversion, il convient d'annuler


ces écarts dans les comptes correspondants. De même il y a lieu de
neutraliser tous les mouvements qui ne constituent pas de flux, tels les
virements de compte à compte. Une codification ou un repérage informatique
particuliers peuvent permettre à l’entreprise d'obtenir directement les flux par
voie comptable, sans "retraitements ".

b) A la différence des deux premières masses, les masses III et IV sont


calculées non pas en termes de flux, mais à partir des variations des
montants nets du bilan :
 Variation du BFG obtenue à la ligne 6, de la "synthèse des masses du
bilan" ; constitue la somme algébrique des variations (en augmentation
ou en diminution) des différents postes composant l’actif et le passif
circulants (hors trésorerie). Il
est recommandé à l’entreprise, pour une meilleure analyse de sa
gestion, de dresser un tableau de variation des 24 postes ou rubriques
concernés de l’actif et du passif circulants hors trésorerie ;
 Variation de la Trésorerie calculée à la ligne 7 du tableau "synthèse
des masses du bilan", représente la somme algébrique des variations
de la trésorerie-actif et de la trésorerie-passif.

Le total général des emplois et celui des ressources, obtenus en bas du


tableau, sont égaux.

E) - état des informations complémentaires (ETIC)

Cet état comporte des informations qualitatives (exemple : méthodes


comptables) et quantitatives, pour la plupart tirées directement de la
comptabilité.

L’utilisation de tableaux a été systématisée, pour simplifier la tâche des


entreprises.

Les informations d'importance non significative par rapport à l’objectif


d'image fidèle ne doivent pas être mentionnées.

III - modèle simplifié

Ne sont présentées ci-après que les particularités des états de synthèse du modèle
simplifié
; pour les éléments communs, il y a lieu de se reporter au modèle normal.

A - Bilan (BL)

L’actif et le passif sont présentés sur un seul feuillet, l’un

après l’autre. La date de clôture de l’exercice doit être

clairement indiquée.

Les masses et rubriques sont celles du modèle normal à l’exception des


"écarts de conversion" qui n'apparaissent pas dans le document; néanmoins
les entreprises qui auraient dans ce cas ajouter la ou les rubriques
correspondantes.

Le nombre de postes est réduit, par rapport au modèle normal.


a) par l’utilisation de postes "divers" :
 immobilisations incorporelles diverses ;
 immobilisations corporelles diverses ;
 stocks divers ;
 débiteurs divers ;
 réserves diverses ;
 créanciers divers ;

b) par la mention de certaines rubriques sans détail de postes :


 capitaux propres assimilés ;
 dettes de financement ;
 provisions durables pour risques et charges ;
 immobilisations financières ;

c) par le regroupement de certains postes :


 Report à nouveau et résultat net en instance d'affectation ;
 Crédit d'escompte et de trésorerie .

B - compte de produits et charges (C.P.C)

Il est présenté sur un seul feuille. La date de début et de clôture de


l’exercice y sont expressément indiquées.

Le C.P.C. fait apparaître :


 La formation "en cascade" du résultat net en dégageant
successivement le résultat courant, le résultat non courant, le
résultat avant impôts ;
 Les "produits courants" qui comportent les mêmes postes que les
produits d'exploitation du modèle normal, auxquels s'ajoutent les
"produits financiers" ;
 Les "charges courantes" qui comportent les sept postes figurant
dans les "charges d'exploitation" du modèle normal, plus les
"charges financières".

Deux modules particuliers permettent :


 la mise en évidence des totaux des produits et des charges ;
 le calcul de la "marge brute sur ventes en l’état" (entreprises de
négoce et entreprises industrielles ou de service pour leur
branche "négoce") ;
 le calcul de la "valeur ajoutée" qui est égale à la somme algébrique de
:
o la marge brute sur ventes en l’état ;
o la différence entre production et consommation de biens et
services.
C) - tableau de financement (T.F)

Le TF comporte deux modules :


 le premier permet de déterminer la capacité d'autofinancement de
l’exercice ;
 le second présente la synthèse des masses du bilan et les
variations de ces masses, et met en évidence :
 la variation du fonds de roulement fonctionnel de l’entreprise qui
correspond à une "ressource" dans le cas d'une augmentation du FRF et
à un "emploi" en cas de diminution du FRF;
 la variation du besoin de financement global qui correspond à un
"emploi" dans le cas d'une augmentation et à une "ressource" dans le
cas d'une diminution;
 la variation de la trésorerie nette qui correspond à un "emploi" dans
le cas d'une augmentation et à une "ressource" dans le cas d'une
diminution.

L’égalité entre le total des variations, des "ressources" et le total des


variations des "emplois" est vérifiée en bas du tableau.

D) - Etat Des Informations Complémentaires (ETIC)

Dans le modèle simplifié sont seuls à fournir sept états numérotés S1 à S7 ; six
d'entre eux sont identiques à ceux du modèle normal (S2 à S7) ; en revanche
l’état S1 est propre au modèle simplifié, il s'agit du tableau des immobilisations
et des amortissements qui, en décrivant les mouvements de l’exercice,
explique le passage du montant existant au début de l’exercice au montant
constaté en fin d'exercice.
Titre II : Modalités d'application des méthodes d'évaluation

Chapitre I : Actif immobilisé :

Immobilisations en non valeur

L’immobilisation en non-valeurs de certains coûts (frais préliminaires,


charges à répartir sur plusieurs exercices, primes de remboursement
des obligations) présente les particularités suivantes :

A - valeur d'entrée

La valeur d'entrée est constituée :


- par la somme des charges dont l’étalement sur plusieurs
exercices est opéré en vertu de leur caractère propre (frais
préliminaires) et en vertu d'une décision exceptionnelle de
gestion (charges à répartir ;
- par le montant total des primes de remboursement des
obligations (différence entre le montant futur à
rembourser hors intérêts, et le montant versé par le
prêteur).

B - amortissement

L’amortissement de ces éléments constitue l’étalement par report


sur plusieurs exercices (dont le premier) d'une charge déjà subie
ou consommée : tel est par exemple le cas des frais de
constitution engagés dans l’exercice, réparti exceptionnellement
sur les exercices ultérieurs pour des raisons de gestion.

Cet étalement par amortissement doit être effectué selon un plan


préétabli sur un maximum de cinq exercices, y compris celui de
constatation de la charge, à l’exception des primes de
remboursement des obligations dont les modalités
d'amortissement sont précisées dans le titre III, chapitre
" contenu et fonctionnement des comptes " Le plan
d'amortissement doit, en vertu du principe de prudence,
comporter des amortissements annuels avec un minimum
linéaire de 20% à appliquer dès la fin du premier exercice.
C - valeur actuelle

La valeur actuelle d'une immobilisation en non valeurs est, par


prudence, présumée nulle, bien qu'elle puisse dans certains cas
ne pas l’être dans le cadre du principe de continuité
d'exploitation.

Ses éléments ne peuvent, en conséquence, donner lieu à


constatation de " provisions pour dépréciation ".

Les postes d'immobilisation en non-valeurs figurent donc au bilan


pour leur " valeur nette d'amortissements ".

Immobilisations corporelles et incorporelles

A - Valeur D'entrée : cas général

Les immobilisations incorporelles et corporelles sont inscrites à :


 leur coût d'acquisition pour les immobilisations
acquises à titre onéreux ;
 leur coût de production pour celles qui sont produites par
l’entreprise pour elle-même.

1) Le coût d'acquisition est formé :

a) du prix d'achat augmenté des droits de douane et autres


impôts et taxes non récupérables et diminué des réductions
commerciales obtenues et des taxes légalement
récupérables ;

b) des charges accessoires d'achat y afférentes, tels que :


- transports
- frais de transit
- frais de réception
- assurances - transport ...
à l’exclusion des taxes légalement récupérables.

Sont cependant à exclure des charges accessoires d'achat des


immobilisations les frais d'acquisition d'immobilisations qui consistent en :
- droits de mutation (enregistrement) ;
- honoraires et commissions ;
- frais d'actes.
Ces frais sont à inscrire en " charges à répartir sur
plusieurs exercices ", et amortir sur cinq exercices
au maximum.

c) des charges d'installation qui sont nécessaires pour


mettre le bien, en état d'utilisation à l’exclusion des frais
d'essais et de mise au point qui sont à classer dans les
charges de l’exercice ou, le cas échéant, susceptibles d'être
répartis sur plusieurs exercices.

Les frais généraux et les charges financières engagés


pour l’acquisition d'immobilisations sont exclus du coût
d'acquisition de ces immobilisations.

Toutefois, dans le cas exceptionnel d'un délai d'acquisition


supérieur à un an, les frais financiers spécifiques de
préfinancement se rapportant à cette période peuvent être
inclus dans le coût d'acquisition de ces immobilisations ;
avec mention expresse dans l’ETIC (AI).

2) Le coût de production des immobilisations est formé de la somme :

 du coût d'acquisition des matières et fournitures


utilisées pour la production de l’élément ;
 des charges directes de production tels les
charges de personnel, les services extérieurs,
les amortissements ;
 des charges indirectes de production dans la mesure
où elles peuvent être raisonnablement rattachées à
la production de l’immobilisation.

Toutefois, ce coût de production réel et complet comprend


pas, sauf conditions spécifiques de l’activité à justifier dans
l’ETIC (AI) :

 les frais d'administration générale de l’entreprise ;


 les frais de stockage ;
 les frais de recherche et développement ;
 les charges financières.
Néanmoins le coût de production des immobilisations peut
comprendre le montant des intérêts relatifs aux dettes
contractées pour le financement de cette production depuis le "
préfinancement " spécifique jusqu'à la date normale
d'achèvement de l’immobilisation ou de sa mise en service si elle
est exceptionnellement antérieure à cette date.

Mention doit être faite dans l’ETIC de cette inclusion de


charges financières.

B - Valeur D'entrée : cas particuliers

1) Immobilisations acquises par voie d'échange

Les immobilisations sont comptabilisées à la valeur actuelle du bien


cédé, présumée égale à celle du bien acquis. Toutefois lorsque l’une
de ces deux valeurs actuelles est difficilement déterminable
(exemple : valeur actuelle d'une " servitude " foncière), est retenue
comme valeur d'entrée la valeur actuelle dont l’estimation est la
plus sûre.

2) Immobilisations acquises à titre gratuit

La valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, " valeur estimée


" à la date de l’entrée en fonction du marché et de l’utilité
économique du bien pour l’entreprise.

3) Immobilisations acquises à titre d'apport

La valeur d'entrée est égale au montant stipulé dans l’acte d'apport.

4) Immobilisations acquises au moyen de subventions


d'investissement

Ces Immobilisations sont à enregistrer à leur coût d'acquisition


ou à leur coût de production, sans déduction de la subvention
(portée au passif du bilan dans la rubrique " capitaux propres
assimilés ").
5) Paiement à terme

La valeur d'entrée des biens, fondée sur le prix convenu, est


indépendante des modalités futures de règlement en cas de
paiement différé.

6) Clause d'indexation de la dette

En cas de règlement différé avec indexation de la dette, les


variations de l’indice retenu restent sans influence sur la valeur
d'entrée.

7) Clauses de révision de la dette

Lorsque le prix n'est pas définitivement fixé à la date d'entrée de


l’immobilisation, la valeur d'entrée est modifiée, en hausse ou en
baisse, en fonction des stipulations du contrat, jusqu'à fixation du
prix définitif.

8) Immobilisations obtenues en " crédit-bail "

Ces biens n'entrant pas dans le patrimoine de l’entreprise ne


peuvent figurer à l’actif de son bilan aussi longtemps que n'est
pas levée " l’option d'achat ".

En cas de levée de cette option, le bien est inscrit en "


immobilisations " pour le prix résiduel fixé dans le contrat.

9) Ensembles immobiliers

La valeur d'entrée d'un ensemble immobilier, tel un terrain


construit ou un immeuble acheté, doit être ventilés entre ses
deux éléments constitutifs :
 La valeur d'entrée du terrain ;
 La valeur d'entrée de la construction.

10) Immobilisations acquises conjointement ou produites


conjointement

La valeur d'entrée de ces immobilisations est déterminée à


partir de leur coût global d'achat ou de production,
proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée
à chacune de ces immobilisations dès qu'elles peuvent être
individualisées.
C- immobilisation amortissables : valeur nette d'amortissements

1) Immobilisations amortissables

Ce sont celles dont le potentiel de services attendu s'amoindrit


normalement avec le temps en raison :
 de phénomène d'usure ou de désuétude ;
 d'inadaptation aux conditions changeantes de la
technique ou de l’économie (obsolescence) ;
 de toute autre cause.

Ces amoindrissements de potentiel, de caractère prévisible et


définitif ont pour conséquence la constatation d'une réduction
progressive de la valeur de l’immobilisation, tout au long de son
utilisation, jusqu'à une " valeur résiduelle " souvent très faible,
voire nulle, à la fin de la durée d'utilisation de l’immobilisation.

2) Amortissement des immobilisations

L’amortissement est la répartition de la différence entre la valeur


d'entrée et la valeur résiduelle, (ou montant " amortissable " sur
la durée d'utilisation de l’immobilisation.

Cette durée d'utilisation prévisionnelle peut être :


 soit la " durée de vie " probable de l’immobilisation,
laquelle est appréciée en fonction de facteurs
physiques (usure ...) ou économiques (obsolescence,
marché ...) qui la conditionnent.
A la fin de la " durée de vie " , la valeur résiduelle
prévisionnelle est généralement à considérer comme nulle
; le montant amortissable est alors égal à la valeur
d'entrée ;
 soit une " durée d'utilisation " propre à l’entreprise,
inférieure à la durée de vie, et choisie en fonction de sa
politique ou de sa stratégie (renouvellement systématique
au bout de n années ...), ou d'autres facteurs (exemple :
limites juridiques légales ou contractuelles d'utilisation ...)
Dans cette hypothèse, la valeur résiduelle
prévisionnelle est en principe relativement importante ;
elle doit faire l’objet d'une estimation raisonnable en
fonction du prix de cession probable
exprimé en dirhams de la date d'entrée, ramené le plus
souvent à un pourcentage de cette valeur d'entrée ; le
montant amortissable est alors égal à la différence entre la
valeur d'entrée et cette valeur résiduelle.

3) Plan d'amortissement

la répartition systématique du montant amortissable sur chaque


exercice pendant la durée d'utilisation du bien constitue le "
plan d'amortissement " de l’immobilisation.

Ce plan prend la forme d'un tableau préétabli faisant apparaître le


montant des amortissements successifs, leur cumul à la fin de
chaque exercice ainsi que la " valeur nette d'amortissements " en
résultant.

Dans le cas particulier où ce tableau ne peut être préétabli, du


fait que l’amortissement annuel est calculé en fonction d'un
paramètre physique ou économique (exemple : nombre d'heures
d'utilisation, nombre d'unité physiques fabriquées, nombre de
kilomètres parcourus ...), la règle retenue doit être clairement
mentionnée dans le tableau d'amortissement (mention du
nombre d'unités préétabli correspondant au montant
amortissable).

Le mode de répartition de l’amortissement sur les différents


exercices doit être choisi sur la base de considérations
essentiellement économiques : il peut conduire à des
amortissements annuels constants (méthode de l’amortissement
linéaire), dégressifs ou plus exceptionnellement progressifs.

4) Début et fin du calcul de l’amortissement

Le calcul de l’amortissement est opéré dans les conditions suivantes


:

a) début du calcul : l’amortissement est calculé à compter


de la date de réception de l’immobilisation acquise ou de la
livraison à soi- même de l’immobilisation produite.
L’entreprise peut différer le calcul de l’amortissement
jusqu'à la date effective de mise en service lorsque
l’immobilisation ne se déprécie pas notablement dans
l’intervalle.
b) Fin de calcul : l’amortissement est calculé jusqu'à la date
de sortie du patrimoine de l’immobilisation dans la limite de
la valeur d'entrée ;

En cas de sortie de l’immobilisation en cours d'exercice, il y


a lieu de comptabiliser l’amortissement couru depuis le
début de l’exercice jusqu'à la date de sortie du bilan, pour
déterminer la valeur nette d'amortissements de
l’immobilisation à cette date.

Lorsque le cumul des amortissements est égal à la valeur


d'entrée, le calcul est arrêté, et le bien figure au bilan pour
une valeur nette d'amortissements nulle et y reste inscrit
aussi longtemps qu'il n'est pas cédé ou retiré du patrimoine.

5) Amortissements dérogatoires

Devant être justifié exclusivement par des considérations


d'ordre économique, l’amortissement comptable ne coïncide pas
nécessairement avec l’amortissement fiscalement ou
réglementairement autorisé :
- lorsque l’amortissement fiscal est inférieur à l’amortissement
comptable, ce dernier est maintenu en écritures, la différence
faisant l’objet d'une
" réintégration " fiscale extra comptable ;
- lorsque l’amortissement fiscal, supérieur à l’amortissement
comptable, doit être, en vertu des textes législatifs ou
réglementaires, enregistré dans les écritures comptables ( et
non simplement déduit de façon extra comptable), il y a lieu de
porter dans les " provisions réglementées " l’excédent de
l’amortissement fiscal sur l’amortissement comptable
dénommé " amortissement dérogatoire ".

Cette règle n'est toutefois à appliquer que si le montant des


amortissements dérogatoires est significatif dans les états de
synthèse, eu égard à l’objectif d'obtention d'une " image fidèle ".

6) Immobilisation en recherche et développement


Cette immobilisation doit être normalement amortie selon un
plan et sur un maximum de cinq exercices.
A titre exceptionnel, ce délai peut être supérieur, dans la limite
de la durée d'utilité de ces actifs, mention de cette dérogation
devant être faite dans l’ETIC ( A1).

En cas d'échec du projet de recherche développement, la


valeur nette d'amortissements doit immédiatement être
ramenée à zéro.

7) Informations relatives aux amortissements

Pour chaque catégorie principale d'immobilisations


amortissables (correspondant à un " poste " du bilan, ou, pour
les postes d'un montant important, à des éléments significatifs
de ce poste) l’ETIC (A1) doit mentionner la méthode
d'amortissement utilisée.

Les méthodes d'amortissement retenues doivent être appliquées


de façon constante d'un exercice à l’autre, à moins que des
circonstances nouvelles ne justifient un changement (exemple :
innovation technologique devant rendre rapidement obsolète un
équipement installé).

A la fin de l’exercice au cours duquel intervient la révision du plan


d'amortissement, il y a lieu de faire mention de ce changement
dans l’ETIC, en y indiquent ses motifs et son influence sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats. (A3).

D - valeur actuelle des immobilisations

Conformément aux méthodes dévaluation, la valeur actuelle


d'une immobilisation incorporelle ou corporelle est déterminée à
partir du marché et de l’utilité du bien pour l’entreprise.

La référence du marché est normalement le prix actuel d'achat


de l’immobilisation (à la date de l’inventaire), majoré des
charges accessoires d'achat et d'installation, ou le coût actuel de
production pour les immobilisations produites par l’entreprise
pour elle-même et n'ayant pas d'équivalent sur le marché ; ces
coûts sont corrigés en baisse en fonction de l’usure ou de l’âge
de l’immobilisation.
L’utilité du bien pour l’entreprise doit être tout particulièrement
prise en considération car l’immobilisation doit être évaluée
dans l’état et le lieu où elle se trouve en fonction de son
utilisation future par l’entreprise.

Dans cette évaluation, il est normalement supposé que


l’entreprise restera en " continuité d'exploitation " tout au long
de la durée d'utilisation prévue du bien.

Tenant compte de ces références, la valeur actuelle de


l’immobilisation peut être considéré comme étant le prix
qu'accepterait d'en donner un acquéreur éventuel de l’entreprise
dans l’état et le lieu où elle se trouve.

La valeur actuelle de l’immobilisation ne doit pas, en


conséquence, être confondue avec son prix actuel de revente
éventuelle.

En revanche, en l’absence de continuité d'exploitation, la valeur


actuelle doit tenir compte de la perspective plus ou moins proche
de cession voire de liquidation de l’entreprise ou de la branche
d'entreprise concernée, ou de celle de la cession de
l’immobilisation ; la référence de marché devient alors le prix
probable de cession sous déduction des frais relatifs à cette
cession (tels que démontage, transport ...).

E) Valeur Au Bilan : valeur comptable nette

La valeur comptable nette devant figurer au bilan est :


- la valeur d'entrée (immobilisations non amortissables) ou la
valeur nette d'amortissements (immobilisations amortissables,
dans le cas général ;
- la valeur actuelle dans le cas où celle-ci est notablement
inférieure soit à la valeur d'entrée soit à la valeur nette
d'amortissements révélant une moins-value latente.

Les plus-values latentes n'étant pas comptabilisées en vertu du


principe de prudence car non réalisées, sont conservées comme
valeur comptable nette, soit :
- la valeur d'entrée pour les immobilisations non amortissables ;
- la valeur nette d'amortissements pour les immobilisations
amortissables.
Les moins-values latentes sur immobilisations, si elles sont d'un
montant relatif notable, donnent lieu à constatation de "
provisions, pour dépréciation ", ou, dans le cas exceptionnel où
elles présenteraient un caractère définitif, " d'amortissements
exceptionnels ".

L’observation d'écarts importants entre la valeur actuelle et la


valeur nette d'amortissements d'une immobilisation est de nature
à conduire à une révision du plan d'amortissement si les causes
de ces écarts risquent de se maintenir durablement.

Immobilisations financières

A- Créances immobilisées

Les dispositions régissant l’évaluation des créances de l’actif


circulant s'appliquent également aux créances immobilisées (cf.
Chapitre II ci-après).

B - Titres de participation et autres titres immobilisés

1. Valeur d'entrée : cas général

Quels que soient leur nature et leur classement comptable


(titres de participation, autres titres immobilisées ...) les titres
sont portés en comptabilité pour leur prix d'achat à l’exclusion
des frais d'acquisition, lesquels sont inscrits directement dans
les charges de l’exercice.

2. Valeur d'entrée : cas particuliers

a. Actions gratuites

L’obtention d'actions dites juridiquement " gratuites "


est sans influence sur la valeur globale d'entrée des
titres correspondants détenus dont le coût unitaire
moyen se trouve diminué.

b. Droits de souscription ou d'attribution

La cession des droits de souscription ou des droits


d'attribution réduit la valeur globale d'entrée du montant du
prix de cession et réduit en conséquence le coût unitaire
moyen d'achat des titres correspondants.
c. Titres de même nature

Lorsque des " sorties " de titres ont été opérées (à la suite
de cessions notamment), portant sur des ensembles de
titres de même nature conférant les même droits, la valeur
d'entrée des titres restants est déterminée par la méthode
du " coût d'achat moyen pondéré " après chaque entrée ou,
à défaut, par la méthode du
" premier entré ; premier sorti " dite F.I.F.O.( en anglais "
first in, first out "

3. Valeur actuelle

a. Valeur actuelle des titres de participation

Les titres de participation doivent être évalués moins en


fonction du marché, souvent inexistant, qu'en fonction de
l’utilité que la participation présente pour l’entreprise ; dans
cette utilité, il doit notamment être tenu compte des
perspectives de rentabilité des titres, de la conjoncture
économique des capitaux propres réels de la société
contrôlée, des effets de complémentarité technique,
commerciale ou économique susceptibles de résulter de la
participation selon le niveau de celle-ci.

Lorsqu'une cession de titres de participation fait perdre soit


le "contrôle" de la société, soit la minorité de blocage, il doit
en être tenu compte dans l’estimation de la "valeur
actuelle" (cf. ci-dessous).

Cette valeur actuelle est donc appréciée comme celle de


toute immobilisation : c'est le "prix qu'accepterait d'en
donner un acquéreur éventuel de l’entreprise, compte tenu
de l’utilité de la participation pour l’entreprise".

b. Valeur actuelle des titres immobilisés autres que les


titres de participation

A une date quelconque et en particulier à la date de


l’inventaire, les titres ont une valeur actuelle égale :
 au cours moyen du dernier mois s'ils sont cotés ;
 à leur valeur probable de négociation s'ils ne sont pas
cotés

Cette valeur probable de négociation est à apprécier dans


la perspective d'une éventuelle cession à longue échéance
(plus d'un an).

4. Valeur au bilan

La comparaison de la valeur d'entrée et de la valeur actuelle fait


apparaître des plus-values ou des moins-values par catégories
homogènes de titres (même nature, mêmes droits).

Les plus-values ne sont pas comptabilisées ; les moins-values


doivent l’être, sous forme de provisions pour dépréciation.

Aucune compensation n'est, en principe, pratiquée entre plus-


values et moins-values ; toutefois, s'agissant des titres
immobilisés cotés autres que les titres de participation,
l’entreprise peut, sous la responsabilité de ses dirigeants,
compenser les moins-values résultant d'une baisse des cours
paraissant anormale et momentanée, par les plus-values
constatées sur d'autres titres et dans la limite de ces plus-values.

Chapitre II : Actif circulant :

Stocks

A. Valeur D'entrée : cas général

Conformément aux méthodes d'évaluation, les stocks sont


enregistrés :
 à leur coût d'acquisition pour les biens acquis à titre onéreux ;
 à leur coût de production pour les biens produits par
l’entreprise.

Un stock n'est jamais évalué au coût de revient car celui-ci est


déterminé au stade final (après distribution).

Ces coûts sont déterminés :


 lorsque leur composition est élémentaire, directement à
partir des documents de base (factures, ...) pour les
coûts d'acquisition notamment ;
 lorsque leur composition est complexe, à l’aide de la
comptabilité analytique pour les coûts de production
notamment, ou à défaut, à partir de méthodes, et de
calculs permettant une approximation satisfaisante.

Ils sont calculés :


 article par article, objet par objet, unité par unité en ce qui
concerne les biens identifiables et individualisés ;
 par catégorie homogène en ce qui concerne les biens
interchangeables et non individualisés dans le système
comptable.

1) Le coût d'acquisition des biens en stock est leur coût réel d'achat
formé :

a) du prix d'achat facturé :


 augmenté des droits de douane et autres impôts et
taxes non récupérables ;
 diminué des taxes légalement récupérables, telle la
TVA "déductible" ainsi que des réductions
commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes)
dès lors que ces réductions commerciales peuvent
être rattachées à chaque catégorie d'achat et qu'elles
sont significatives.

Les réductions de caractère financier (escomptes de


règlement obtenus) ne sont pas déduites du prix d'achat,
mais inscrites dans les produits financiers ;

b) des charges accessoires d'achat engagées jusqu'à


l’entrée en "magasin" de stockage, il s'agit essentiellement
des charges directes sur achats et approvisionnements ;
toutefois, l’entreprise peut inclure dans le coût d'acquisition
la fraction des charges indirectes susceptibles d'être
raisonnablement rattachée à l’opération d'achat et
d'approvisionnement.

Ces charges accessoires d'achat consistent en coûts


externes ou internes, tels que :
 transport ;
 frais de transit ;
 commissions et courtages ;
 frais de réception des marchandises, matières ou
fournitures (déchargement, manutention ...) ;
 assurances transport ;
à l’exclusion des taxes légalement récupérables.

Les frais généraux d'approvisionnement et les frais de stockage ne


sont pas compris dans le coût d'acquisition sauf conditions
spécifiques de l’exploitation à indiquer dans l’ETIC (A1).

Les pertes et gaspillages accidentels ainsi que les charges


financières sont exclus du coût d'acquisition. Toutefois, dans le
cas exceptionnel d'un cycle d'approvisionnement supérieur à un
an, les frais financiers spécifiques se rapportant à ce cycle
peuvent être inclus dans le coût d'acquisition avec mention
expresse dans l’ETIC (A1).

En cas de sous activité notable observée au niveau charges fixes


unitaires résultant de cette sous activité doit être exclue du coût
d'acquisition.

2) Le coût de production des biens, ou des services en stock est


formé de la somme :
des coûts d'acquisition des matières et fournitures
utilisées pour la production de l’élément ;
des charges directes de production telles les charges de
personnel, les services extérieurs, les amortissements ;
des charges indirectes de production dans la mesure où il est
possible de les rattacher raisonnablement à la production
de l’élément qui ont été engagés pour amener les produits
à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.

Toutefois, ce coût de production, réel et complet, ne comprend


pas, sauf conditions spécifiques de l’activité à justifier dans
l’ETIC (A1) :
les frais d'administration générale de
l’entreprise ; les frais de stockage des
produits ;
les frais de recherche et
développement ; les charges
financières.
Néanmoins, les charges financières relatives à des dettes
contractées pour le financement spécifique de production dont le
cycle normal d'élaboration est supérieur à douze mois peuvent
être incluses dans le coût de production.

Sont également exclus du coût de production :


 les pertes et gaspillages accidentels ou exceptionnels ;
 la quote-part supplémentaire de charges fixes unitaires
résultant d'une sous activité caractérisée de l’entreprise
par rapport à une capacité normale de production
préétablie en fonction des caractéristiques techniques
de l’équipement et économiques de l’entreprise.

Quant au charges de distribution, elles ne sauraient en aucun


cas être portées dans les coûts de production.

B. valeur d'entrée : cas particuliers

1. Stocks acquis par voie d'échange

La valeur d'entrée du bien acquis est en principe égale à la


valeur actuelle du bien cédé, toutefois, si cette valeur actuelle
n'est pas significativement différente de la valeur comptable
nette du bien cédé, cette dernière est retenue comme valeur
d'entrée du bien acquis.

2. Stocks acquis à titre gratuit

la valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, "valeur


estimée", à la date de l’entrée, en fonction du marché et de
l’utilité économique du bien pour l’entreprise".

3. Stocks acquis à titre d'apport

La valeur d'entrée est égale au montant stipulé dans l’acte d'apport.

4. Paiement à terme

La valeur d'entrée des biens, déterminée selon les dispositions


précédentes et fondée sur le prix convenu, est indépendante :
 des modalités futures de règlement, en cas de paiement
différé ;
 des variations de l’index retenu, en cas de règlements
indexés.

5. Stocks acquis conjointement ou produits conjointement

La valeur d'entrée de ces biens est déterminée, à partir de leur


coût global d'achat ou de production, proportionnellement à la
valeur relative qui peut être attachée à chacun de ces biens dès
qu'ils peuvent être individualisés.

6. Produits résiduels

Les produits résiduels, tels les déchets et rebuts, pour lesquels il


n'a pu être calculé un coût de production, sont à inscrire en stock
pour leur valeur probable de réalisation (cours du marché s'il en
existe un) sous déduction des charges de distribution à engager.

7. Cas exceptionnels

Dans les cas exceptionnels où il n'est pas possible de calculer le


coût d'achat ou le coût de production, en raison notamment de
contraintes ou de dépenses excessives au niveau de
l’organisation ou du calcul des coûts, la valeur d'entrée est
déterminée :
 comme égale au coût d'achat ou au coût de production
dans l’entreprise de biens équivalents constaté ou
estimé à une date aussi proche que possible de la date
d'entrée ;
 à défaut, comme égale au prix de vent estimé à la date
du bilan sous déduction d'une marge normale sur coût
d'acquisition ou sur coût de production

Mention doit être faite dans l’ETIC (A1) de la justification de


l’emploi de cette méthode.

C. Valeur d'entrée : stocks de biens interchangeables

Pour les articles, objets ou catégorises individualisés, et


identifiables, le coût d'entrée est déterminé par article, objet
ou catégorie.

En revanche, pour les articles ou objets interchangeables, et non


identifiés par unité après leur entrée en stock, le coût d'entrée du
stock observé à une date quelconque, et notamment à
l’inventaire, est obtenu par calcul selon l’une des deux méthodes
suivantes :
- méthode du coût moyen pondéré, qui comporte deux
variantes :
o méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée ;
o méthode du coût moyen pondéré de "période de
stockage",
- méthode du "premier entré, premier sorti" dite FIFO (1)
(en anglais first in first out)

1) Méthode du coût moyen pondéré

a) Coût moyen pondéré après chaque entrée

Le coût d'entrée du stock à une date considérée est égal au


coût du stock au début de l’exercice, assimilé à une entrée
:
- majoré du coût d'entrée des achats ou des
productions depuis le début de l’exercice ;
- diminué du coût des "sorties" (pour
ventes ou consommations) depuis le
début de l’exercice.

Le coût unitaire de sortie est égal au quotient des valeurs


entrées par les quantités entrées.

Ce calcul est opéré à chaque nouvelle entrée ; le coût


unitaire ainsi déterminé étant utilisé pour valoriser les
sorties jusqu'à l’entrée suivante.

Le coût unitaire d'entrée du stock final, à l’inventaire, est


ainsi celui qui a été obtenu après la dernière entrée, à
l’aide des calculs précédents. Dans le cas particulier d'un
stock nul observé à la date de la dernière entrée, le coût
moyen pondéré est égal au coût unitaire de cette dernière
entrée.

b) Coût moyen pondéré de " période de stockage "

Le coût unitaire d'entrée du stock à la date de l’inventaire


est égal à la moyenne des derniers coûts unitaires d'entrée
observée sur la
" durée moyenne d'écoulement " dudit stock ; cette
moyenne des derniers coûts étant pondérée par les
quantités entrées
2. Méthode du " premier entré ; premier sorti " (FIFO) (en anglais first
in first out)

Dans cette méthode, il est présumé que le premier article sorti


est le premier entré ; toute sortie est en conséquence valorisée
au coût d'entrée le plus ancien ; dès lors, le stock final est évalué
aux coûts d'entrée les plus récents, les quantités étant
regroupées par " lots " homogènes quant à leur date d'entrée et à
leur valeur.

3. Autres méthodes

D'autres méthodes peuvent être retenues dans la gestion des


stocks de l’entreprise :
- méthode du " dernier entré ; premier sorti "(dite LIFO) (
en anglais last in last out )
- méthode de la " valeur de remplacement ", appelée parfois
" NIFO " ( en anglais next in next out )
- méthode des coûts approchés, des coûts standards ...

Ces méthodes ne sont pas acceptées pour l’élaboration des états


de synthèse ; leur utilisation en gestion et en comptabilité
analytique implique donc des " retraitements " pour la
valorisation des stocks devant figurer au bilan.

D. Valeur actuelle à la date d'inventaire

Il convient de déterminer, à la date de l’inventaire, la valeur


actuelle des éléments en stock :
- article par article, objet par objet, catégorie par
catégorie (homogène) pour les biens identifiables
;
- catégorie par catégorie pour les biens interchangeables.

La valeur actuelle des biens en stock est, conformément aux


méthodes d'évaluation, déterminée à partir du marché et de
l’utilité du bien pour l’entreprise :
- La référence au marché s'effectue à partir des informations
les mieux adaptées à la nature du bien (prix du marché,
barèmes, mercuriales
...) et en utilisant des techniques adéquates (indices
spécifiques, décotes, etc ...)
- l’utilité du bien pour l’entreprise est normalement
appréciée dans le cadre d'une continuité de l’exploitation ;
s'il n'en était pas ainsi pour certains biens, voire pour la
totalité, il y aurait lieu de changer de méthode
d'évaluation avec mention dans l’ETIC (A2 et A3).

Pour les matières premières et les fournitures, la référence


au marché correspond le plus souvent au prix actuel d'achat,
majoré des charges actuelles accessoires d'achat.

Pour les produits finis et les marchandises (reventes en l’état), la


référence au marché correspond généralement à leur prix de
vente probable, diminué du total des charges restant à engager
pour réaliser la vente (charges de distribution y compris charges
postérieures à la vente telles celles relatives au coût des
garanties ...).

Pour les produits en-cours, leur prix de vente probable (à l’état


de produit fini) doit être diminué des charges de distribution
mais aussi des coûts de production restant à engager (coût
d'achèvement).

Le prix de vente probable doit tenir compte, dans le respect du


principe de prudence, des perspectives de vente et notamment :
- du " prix du marché " s'il en existe un à son niveau actuel
(date de l’inventaire) ou futur (en cas d'évolution à la
baisse) ;
- des particularités des produits ou marchandises en stock et
notamment de leur inadaptation aux conditions nouvelles
du marché (cas des articles démodés ou obsolètes ...) ou de
leur état (articles défraîchis ou abîmés ...).

Dans le cas de non continuité totale ou partielle d'exploitation


auquel on peut assimiler le cas de cession anticipée ou forcée
du bien, il y a lieu de retenir comme valeur actuelle le prix
probable de cession dans les
conditions prévues de cette cession (liquidation plus ou moins
rapide) et sous déduction des charges à engager pour réaliser
cette cession.

Il doit être fait mention dans l’ETIC (A2 et A3) de cet


abandon total ou partiel " de la continuité d'exploitation.

E. valeur au bilan (valeur comptable nette)

1. Cas général

En application du principe de prudence est retenue comme


valeur comptable nette, dans le bilan la valeur d'entrée ou si elle
lui est inférieure la valeur actuelle.

Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur d'entrée, il est


appliqué à cette dernière une correction en diminution sous forme
d'une " provision pour dépréciation " ; le bilan devant toujours
faire apparaître distinctement les trois éléments :
- la valeur d'entrée, (maintenue en écritures en tant que valeur
brute) ;
- la provision pour dépréciation (en diminution) ;
- la valeur comptable nette (par différence).

2 - Cas particulier des " contrats de vente ferme "

Lorsque le prix de vente stipulé et considéré comme sûr couvre


tout à la fois les coûts déjà engagés sous forme de produits finis ,
produits en cours ou matières premières, fournitures,
marchandises et ceux restant à supporter jusqu'à exécution
totale du contrat, le coût d'entrée de ces biens est conservé
comme valeur au bilan sans que soit constatée une provision
pour dépréciation.

Créances de l’actif circulant

Les dispositions suivantes qui concernent les créances de l’actif


circulant s'appliquent également aux créances immobilisées, sous
réserve des règles particulières relatives à celles qui sont libellées
en monnaie étrangère.
A. valeur d'entrée

1. Cas général

En vertu du principe du coût historique, les créances sont


inscrites en comptabilité pour leur montant nominal.

Lorsque le montant du règlement final stipulé comporte


distinctement le montant du principal et des intérêts, seul le
montant principal est à inscrire en valeur d'entrée de la créance.

2. Variation de la créance

L’augmentation ou la diminution du montant de la créance pour


des raisons contractuelles ou légales constitue un complément ou
une réduction de la créance modifiant la valeur d'entrée ; la
contrepartie constitue une charge ou un produit selon sa nature.

3. Créances indexées

Dans le cas des créances indexées, la valeur d'entrée est rectifiée


dans le bilan et l’écart inscrit dans les mêmes conditions que les
créances libellées en monnaie étrangère. (chapitre IV ci-après).

B. valeur actuelle

La valeur actuelle d'une créance est en principe égale à sa valeur


nominale, inscrite en valeur d'entrée, si le règlement final prévu
parait certain.

C. valeur au bilan (valeur comptable nette)

La valeur au bilan des créances est égale à leur montant nominal


sauf cas de dépréciation des créances.
Lorsque le règlement futur d'une créance paraît incertain,
notamment à la suite d'un litige avec le débiteur, ou en raison de
sa situation financière, une provision pour dépréciation doit être
constituée calculée sur la base de la perte probable future.

Dans des cas exceptionnels à justifier dans l’ETIC (A1), des


créances importantes à long terme stipulées sans intérêt ou à
un taux d'intérêt très faible par rapport au taux normal du
marché, peuvent faire l’objet d'une
" provision pour actualisation " destinée à ramener la valeur au
bilan à la valeur actuelle de la créance : " prix qu'accepterait
de décaisser, pour obtenir cette créance, un acquéreur de
l’entreprise ".

En raison du principe de prudence, cette exception n'est pas


prévue pour les dettes sans intérêt ou à très faible taux.
Toutefois, si l’entreprise bénéficie d'un tel avantage, elle doit en
tenir compte dans la fixation de la dotation à la " provision pour
actualisation ", en limant celle-ci à l’excédent de la provision
théorique sur le montant de l’avantage acquis au titre de la
dette sans intérêt (ou à faible taux).

Titres et valeurs de placement

A. valeur d'entrée

La valeur d'entrée des titres de placement est déterminée dans


les mêmes conditions que celles des titres de participation.

B. valeur actuelle des titres de placement

A une date quelconque et en particulier à la date de l’inventaire,


les titres de placement ont une " valeur actuelle " égale :

- au cours moyen du dernier mois s'ils sont cotés ;


- à leur valeur probable de négociation s'il ne sont pas cotés.

Cette valeur probable de négociation est à apprécier dans la


perspective d'une cession à brève échéance (à moins d'un an).
C. valeur au bilan : valeur comptable nette

La comparaison de la valeur d'entrée et de la valeur actuelle fait


apparaître des plus-values ou des moins-values par catégories
homogènes de titres (même nature, même droits).

Les plus-values ne sont pas comptabilisées ; les moins-values


doivent l’être sous forme de provisions pour dépréciation.

Aucune compensation n'est en principe pratiquée entre plus-


values et moins-values ; toutefois l’entreprise peut sous la
responsabilité de ses dirigeants compenser les moins-values
résultant d'une baisse paraissant anormale et momentanée par
les plus-values constatées sur d'autres titres et dans la limite de
ces plus-values.

Trésorerie

A. valeur d'entrée

Conformément au principe du coût historique, les avoirs en


espèces et en banques sont inscrits en comptabilité pour leur
montant nominal.

B. valeur actuelle

La valeur actuelle de ces avoirs est en principe égale à leur valeur


nominale inscrite comme valeur d'entrée si la disponibilité de ces
avoirs est certaine.

C. valeur au bilan : valeur comptable nette

La valeur au bilan des avoirs en espèces et en banques est égale à


leur montant nominal sauf cas de dépréciation (comptes bancaires
litigieux ...).
Chapitre III : Dettes du financement permanent et au passif circulant :

Les dispositions qui suivent concernent toutes les dettes inscrites au


passif du bilan quelle que soit leur échéance ou la masse à laquelle elles
appartiennent.

A. valeur d'entrée

1. Cas général

En vertu du principe du coût historique, les dettes sont inscrites en


comptabilité pour leur montant nominal.

Lorsque le montant du règlement final stipulé comporte distinctement


le montant du principal et des intérêts, seul le montant principal est à
inscrire en valeur d'entrée de la dette.

2. Variation de dette

L’augmentation ou la diminution pour des raisons contractuelles ou


légales de la dette constitue un complément ou une réduction de la
dette modifiant la valeur d'entrée ; la contrepartie constitue une charge
ou un produit selon sa nature, ou le cas échéant une modification de la
valeur d'entrée d'une immobilisation.

3. Dettes indexées

Dans le cas de dettes indexées, la valeur d'entrée est rectifiée dans


le bilan et l’écart inscrit dans les mêmes conditions que les dettes
libellées en monnaie étrangère.

B. valeur actuelle

La valeur actuelle d'une dette est présumée égale à sa valeur


nominale.

C. valeur au bilan : valeur comptable nette


La valeur au bilan des dettes est égale à leur montant nominal : valeur
d'entrée.
Chapitre IV : Eléments dont la valeur dépend des fluctuations de monnaie étrangère

I Immobilisations corporelles et incorporelles

A. : valeur d'entrée

La valeur d'entrée des immobilisations acquises en monnaie


étrangère ou dont la production a été élaborée à l’étranger (coût
de production exprimé en devises) est calculée par conversion en
dirhams du coût en devises sur la base du cours de change du
jour de l’entrée.

Dans le cas de versement d'avances ou d'acomptes, leur


montant en monnaie étrangère s'impute sur le prix convenu ; la
valeur d'entrée du bien en dirhams est égale à la somme de :
- la contre-valeur en dirhams des avances et acomptes
versés convertis au cours de change du jour de leur
paiement ;
- la contre-valeur en dirhams du solde en monnaie
étrangère restant dû à la date d'entrée, sur la base du
cours de change à cette date d'entrée.

B. valeur au bilan

La valeur d'entrée au bilan est maintenue en écritures. les


amortissements et les provisions pour dépréciation sont calculés
sur cette valeur.

II - Titres

Les titres de participation, les autres titres immobilisés et titres de


placement acquis en monnaie étrangère sont convertis en dirhams au
cours de change à la date d'entrée.

Les provisions pour dépréciation sont à calculer par rapport à cette


valeur sur la base :
- du cours du titre à l’étranger converti au cours de change
à la date d'inventaire pour les titres cotés seulement à
l’étranger ;
- au cours en dirhams si les titres sont cotés au Maroc.
III - Stocks

Les stocks détenus à l’étranger et destinés à y être vendus et dont le


coût est exprimé en devises font l’objet d'une conversion en dirhams
par catégorie de marchandises ou produits sur la base du cours moyen
de change à leur date d'achat ou d'entrée (moyenne pondérée des
cours de change pendant la période d'achat ou d'entrée) ou sur la base
d'un cours estimé aussi proche que possible de ce cours moyen. Si au
jour de l’inventaire, le montant en dirhams calculé par conversion au
cours de change à la date d'inventaire de la valeur actuelle en devises
d'un stock est inférieure à la valeur d'entrée initiale, une provision pour
dépréciation est à constituer à hauteur de la différence constatée.

IV - Créances et dettes libellés en monnaie étrangère

A. valeur d'entrée

Les créances et les dettes contractées en monnaie étrangère sont


converties et comptabilisées en dirhams sur la base du cours de
change du jour de l’opération : date de facturation en général,
date de l’accord des parties, ou date de paiement en ce qui
concerne les avances et acomptes reçus ou donnés.

Toutefois, les créances ou dette nées d'opérations dites de "


couverture de change " sont converties en dirhams sur la base du
cours de change à terme figurant dans les contrats.

Lorsque la naissance et le règlement des créances ou des dettes


s'effectuent dans le même exercice, les écarts constatés par
rapport aux valeurs d'entrée en raison de la variation des cours
de change, constituent des pertes ou des gains de change à
inscrire respectivement dans les charges financières ou les
produits financiers de l’exercice.

B. valeur au bilan

Les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère sont


converties et inscrites en comptabilité par correction de
l’enregistrement initial en dirhams sur la base du dernier cours
de change à la date d'inventaire.
1. Cas général

Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les


comptes (valeurs " historiques ") et celles résultant de la
conversion à la date de l’inventaire majorent ou diminuent les
montants initiaux et constituent :
- des pertes latentes dans le cas de majoration des
dettes ou de minoration des créances ;
- des gains latents dans le cas de majoration des
créances ou de minoration des dettes.

Ces différences ou " écarts de conversion " sont inscrits en


contrepartie des variations des créances et dettes :
- à l’actif du bilan pour les pertes latentes dans les
rubriques " Ecarts de conversion - Actif " de l’actif
immobilisé et de l’actif circulant ;
- au passif du bilan pour les gains latents dans les rubriques
" Ecarts de conversion - Passif " du Financement
Permanent et du Passif Circulant.

En application des principe de clarté et de prudence :


- il n'est pas opéré de compensation, sauf exception prévue
dans le CGNC, entre gains latents et pertes latentes ( les
pertes et gains latents compensés par " couverture de
charge " et figurant dans les rubriques " Ecarts de
conversion " doivent être mentionnés distinctement dans
l’ETIC (A1).
- les gains latents ne sont donc pas inscrits dans les produits,
car non encore réalisés ;
- les pertes latentes, représentant un risque de change à la
date de l’inventaire, entraînent la constitution de
provisions pour risques et charges de caractère durable
pour les créances et les dettes à plus d'un an d'échéance à
la date du bilan, ou de provisions pour risque et charges
du passif circulant pour celles à moins d'un an d'échéance
à la date du bilan.
2. Cas exceptionnels

a) constitution partielle de la provision pour risques de change

Dans les cas exceptionnels visés ci-dessous (à indiquer dans


l’ETIC (A1)), et afin de donner une image fidèle du patrimoine, de
la situation financière et des résultats de l’entreprise, les pertes
latentes ne sont pas provisionnées ou sont partiellement
provisionnées :
- Existence d'une couverture de change
lorsque l’opération traitée en monnaie étrangère
s'accompagne d'une opération parallèle destinée à couvrir
les conséquences de la fluctuation de change, la provision
pour risques n'est à constituer qu'à concurrence du risque
non couvert.
- Quasi couverture de change résultant d'une position
globale de change
lorsque les pertes et gains latents de change concernent
des créances et des dettes dont les échéances sont
suffisamment rapprochées les unes des autres pour
constituer une " position globale de change ", le montant
de la dotation aux provisions peut être limité à l’excédent
des pertes sur les gains ; une telle situation doit tenir
compte notamment de la conjoncture monétaire.
- Emprunt finançant des immobilisations à l’étranger
La perte latente constatée sur un emprunt en monnaie
étrangère peut être considérée comme couverte par la
plus-value latente afférente aux immobilisations acquises
au moyen de cet emprunt et situées dans le pays ayant
pour unité monétaire ladite monnaie.
Néanmoins la provision pour risques de change peut être
constituée de façon étalée, en principe linéaire, sur la durée
de l’emprunt (ou sur la durée de vie de l’Immobilisation si
elle est plus courte). Cet étalement ne peut être retenue
que si la perte de change semble raisonnablement ne pas
devoir être récurrente.
Créances ou dettes à long terme
Lorsque les pertes latentes sont attachées à une opération
affectant plusieurs exercices, l’entreprise peut dans des cas
exceptionnels et sous la responsabilité expresse des dirigeants
procéder à l’étalement de ces pertes sur lesdits exercices, de
façon dégressive si possible et au moins linéaire. Cet
étalement ne peut être retenu que si la perte de change
semble raisonnablement ne pas devoir être récurrente.
- Réajustement exceptionnel des valeurs d'entrée
Dans le cas exceptionnel d'une forte perte de change
latente résultant d'une grave dépréciation de la monnaie
nationale affectant des dettes relatives à l’acquisition
récente de biens facturés en monnaie étrangère et encore
en possession de l’entreprise, celle-ci pour réajuster en
hausse la valeur d'entrée de ces biens de tout ou partie de
la perte latente dans la limite de la " valeur actuelle " du
bien à la date du bilan.

b) Provisions calculées sur éléments définitifs

Dans le cas où le règlement des créances ou des dettes intervient


entre la date de clôture et la date d'établissement des états de
synthèse, et que dès lors les pertes de change définitives sont
connues à cette dernière date, le montant de la provision pour
risques de change peut être calculé en fonction de ces éléments
définitifs ; mention doit en être dans l’ETIC (A1).

V. disponibilités en devises

Ces disponibilités sont converties en dirhams, lors de leur acquisition,


au cours de change à la date de l’opération ; dans le bilan, elles sont
converties sur la base du dernier cours de change et les écarts
constatés sont inscrits directement dans les produits et les charges de
l’exercice (gains de change et pertes de change).
Titre III : Contenu et modalités de fonctionnement des comptes

Classe 1 Financement permanent

11. capitaux propres 11. Capitaux propres


Les capitaux propres sont formés du
"capital" de l'entreprise, des
compléments d'apports tels que les
primes (d'émission, de fusion...), de
l'écart de réévaluation le cas échéant,
des réserves et reports à nouveau ainsi
que des résultats nets non affectés y
compris le résultat net de l'exercice.
111 Capital social ou personnel
1111 Capital social
111. Capital social ou personnel
1112 Fonds de
Dans les sociétés, le capital
dotation 1117
représente la valeur nominale des
Capital personnel
actions ou des parts sociales.
11171 Capital individuel
Le compte 1111 enregistre à son crédit
11175 Compte de
le montant du capital figurant dans les
l'exploitant
statuts de la société. II retrace
1119 Actionnaires, capital souscrit non
l'évolution de ce capital au cours de la
appelé
vie de la société suivant les décisions
des organes compétents.
Il est crédité lors de la constitution de la
société ou à l'occasion des
augmentations de capital :
- du montant des apports en espèces
ou en nature effectués par les
associés pour la partie aussi bien
appelée que non appelée ;
- du montant des incorporations de
réserves. Il est débité des réductions
de capital quelle qu'en soit la cause
(absorption de pertes, remboursement
aux associés etc...).
Le compte 1112 est crédité du fonds de
dotation initial des établissements
publics ainsi que de tout autre
apport de fonds
accordé à ces établissements et
présentant le caractère de dotations
complémentaires.
Cette comptabilisation des dotations
complémentaires, spéciale aux
établissements publics, se justifie par le
fait que le fonds de dotation de ces
organismes n'a pas un caractère
nettement défini comme le capital
social dans le cas des sociétés
commerciales ; l'octroi de ces dotations
étant un des moyens généralement
employés par l'Etat pour reconstituer
les fonds propres des établissements
publics.
A la création de l'entreprise individuelle,
le capital initial est égal à la différence
entre le montant des éléments actifs et
le montant des éléments passifs que
l'exploitant décide d'inscrire au bilan de
son entreprise.
Le compte 1117 "Capital personnel"
enregistre à son crédit :
- le montant des apports de
l'entrepreneur au début ou en cours
d'activité ;
- le bénéfice de l'exercice précédent
(par le débit du compte 1191 "
Résultat net de l'exercice").
Il enregistre à son débit :
- les prélèvements et les retraits
personnels de l'exploitation quelle
qu'en soit la nature ;
- la perte de l'exercice précédent (par le
crédit du compte 1199).
Le solde du compte 1117, même
débiteur en fin d'exercice, apparaît au
passif du bilan dans le poste 111 "capital
social ou personnel".
La fraction du capital non appelée est
portée au débit du compte 1119.
Le solde de ce compte apparaît
distinctement au passif du bilan en
soustraction du montant
du capital social (compte 1111). Il
représente la créance de la société sur
les actionnaires.

112 Primes d'émission, de fusion et facultatives


d'apport 1155 Réserves réglementées
1120 Primes d'émission, de fusion et
d'apport (valable pour le modèle
simplifié seulement) 1121 Primes
d'émission
1122 Primes de
fusion 1123 Primes
d'apport

113 Ecarts de réévaluation


1130 Ecarts de réévaluation

114 Réserve légale


1140 Réserve légale

115 Autres réserves


1151 Réserves statutaires ou
contractuelles 1152 Réserves
112. primes d'émission, de Les réserves sont en principe des
fusion et d'apport bénéfices nets affectés durablement à
Ces primes sont la présentation de l'entreprise.
la partie des apports purs et Le compte 1151 enregistre les réserves
simples non comprise dans le
capital social.
La prime d'émission (compte 1121)
est constituée par l'excédent du
prix d'émission sur la valeur
nominale des actions ou des parts
sociales attribuées à l'apporteur.
La prime de fusion (compte 1122)
apparaît comme la différence
entre la valeur des éléments
reçus en apport et le montant de
l'augmentation de capital de la
société absorbante (égal à la
valeur nominale des titres émis en
rémunération de l'apport).
Le compte 1123 "Primes d'apport"
est notamment utilisé pour
enregistrer les primes concernant
les parts sociales créées par les
sociétés autres que les sociétés
anonymes.

Le compte 1130 enregistre les écarts


dégagés à l'occasion d'opérations de
réévaluation qui ont le caractère de
capitaux propres.

La fraction des bénéfices nets qui


doit, en vertu de la loi être affectée à
un fonds de réserve est portée au
crédit du compte 1140 "réserve
légale".

115. autres réserves


dotées en vertu de dispositions
statutaires ou contractuelles.
Sont portées au crédit du compte 1155
les réserves, autres que la réserve
légale, constituées en vertu de
dispositions légales. Les réserves, autres
que la réserve légale, sont créditées
selon le cas aux comptes 1151, 1152 ou
1155.
Ces comptes sont débités lors des
prélèvements sur les réserves
concernées pour incorporation au
capital, distribution aux associés,
compensation de pertes.

116 Report à nouveau 118 Résultats nets en instance


1161 Report à nouveau (solde créditeur) d'affectation
1162 Résultats nets en instance 1181 Résultats nets en instance
d'affectation (
d'affectation ( solde créditeur) (valable
pour le modèle simplifié seulement)
1168 Report à nouveau ( solde
débiteur) (valable pour le modèle
simplifié seulement) 1169 Report à
nouveau ( solde débiteur)
1169 Résultats nets en instance
d'affectation ( solde débiteur ) (valable
pour le modèle simplifié seulement)
117 Réserves diverses
(valable pour le modèle simplifié
seulement)
1171 Réserve légale
1172 Réserves statutaires ou
contractuelles 1173 Réserves
facultatives
1175 Réserves réglementées
1178 Autres réserves
116. report à nouveau
Le report à nouveau est le résultat
net ou la partie du résultat net dont
l'affectation a été reportée par les
organes compétents, qui ont statué
sur les comptes de l'exercice ou des
exercices précédents.
Il est constitué par la somme des
bénéfices nets et des pertes nettes
des exercices antérieurs non
encore affectés.
On distingue le report à nouveau
bénéficiaire (compte 1161) et le
report à nouveau déficitaire (compte
1169).

118. résultats nets en


instance d'affectation
Sont enregistrés dans ces comptes les
solde créditeur) résultats nets des exercices antérieurs
1189 Résultats nets en instance non encore affectés par les organes
d'affectation ( solde débiteur) compétents à la date de clôture de
l'exercice.
On distingue les résultats nets en
instance d'affectation bénéficiaires
(compte 1181) et les résultats nets en
instance d'affectation déficitaires
(compte 1189).
119 Résultat net de l'exercice
1191 Résultat net de l'exercice
( créditeur) 1199 Résultat net de 119 Résultat net de l'exercice
l'exercice ( débiteur) Les comptes 1191 et 1199 sont
utilisés pour solder le compte 8800
"Résultat après impôts".
Le solde du compte 1191 qui
représente un bénéfice net est utilisé
si le résultat après impôts est
bénéficiaire.
Le solde du compte 1199 qui
représente une perte nette est utilisé si
le résultat après impôts est déficitaire.
Les comptes 1191 et 1199 sont soldés
après décision d'affectation du résultat
net par les organes compétents.
En cas de non affectation du résultat
net de l'exercice considéré, au cours de
l'exercice suivant, le solde du compte
1191 ou 1199 est viré au compte 1181
ou 1189 selon qu'il s'agit d'un bénéfice
net ou d'une perte nette.

13. capitaux propres assimilés 1311 Subventions d'investissement reçues.


130Capitaux propres assimilés (valable 1319 Subventions d'investissement
pour le modèle simplifié seulement) inscrites
1300 Capitaux propres assimilés

131 Subventions d'investissement


13. Capitaux propres assimilés

131. subventions d'investissement


Les subventions d'investissement
reçues par l'entreprise sont
destinées à acquérir (ou
au compte de produits et créer) des immobilisations ou à
charges
financer des activités à long terme.
Les comptes 1311 et 1319 sont
destinés à la fois à faire apparaître au
bilan le montant des subventions
d'investissement jusqu'à ce qu'elles
aient rempli leur objet, et à permettre
aux entreprises subventionnées
d'échelonner sur plusieurs exercices la
constatation de l'enrichissement
provenant de ces subventions.
Le compte 1311 est crédité de la
subvention par le débit du compte
d'actif intéressé (compte de tiers ou
compte financier).
En principe, le compte 1319 est débité
par le crédit du compte 7577 " reprises
sur subventions d'investissement" :
- d'une somme égale au montant de
la dotation aux comptes
d'amortissements proportionnelle à
la quote - part des immobilisations
amortissables acquises ou créées au
moyen de la subvention ;
- d'une somme déterminée en fonction
du nombre d'années pendant
lesquelles les immobilisations non
amortissables acquises ou créées au
moyen de la subvention sont
inaliénables aux termes du contrat ou,
à défaut de clause d'inaliénabilité
dans le contrat, d'une somme égale
au dixième du montant de la
subvention.
Seul figure au bilan le montant net de la
subvention d'investissement non encore
inscrite au compte du produits et
charges. Les comptes 1311 et 1319 sont
soldés l'un par l'autre
lorsque le débit du
deuxième est égal au
crédit du premier.
Des dérogations à ces règles
générales
peuvent être admises lorsqu'une telle
mesure est justifiée par des
circonstances particulières, notamment
par le régime juridique des entreprises,
l'objet de leur activité, les conditions
posées ou les engagements demandés
par les autorités ou organismes ayant
alloué les subventions.

135 Provisions réglementées 135. provisions réglementées


1351 Provisions pour Les provisions réglementées ne
amortissements dérogatoires correspondent pas à l'objet normal
1352 Provisions pour plus-values en d'une provision. Elles sont
instance d'imposition comptabilisées comme telles en
1354 Provisions pour application de dispositions légales ou
investissements 1355 Provisions réglementaires.
pour reconstitution des gisements Les provisions réglementées sont
1356 Provisions pour créées suivant un mécanisme analogue
acquisition et construction de à celui des provisions proprement dites.
logements Ont notamment le caractère de
1358 Autres provisions réglementées. provisions réglementées les
provisions :
- pour investissements ;
- autorisées spécialement pour
certaines professions
(reconstitution de gisement
minier...) ;
- pour acquisition et
construction de logements.
Sont assimilées, du point de vue de
leur fonctionnement comptable, à des
provisions réglementées :
- les amortissements dérogatoires ;
- les plus-values réinvesties dans les
actifs non cédés ou disparus et non
encore imposées.
Le montant de la dotation de l'exercice
aux comptes de provisions
réglementées est enregistré par le
débit du compte 6594 "Dotations
aux provisions réglementées" et le
crédit de l'un des comptes 1351, 1352,
1354,
1355, 1356 et 1358.
Le compte 7594 "Reprises sur
provisions réglementées" enregistre à
son crédit les reprises sur provisions
réglementées par le débit de l'un des
comptes 1351, 1352, 1355,
1356 et 1358.

14. dettes de financement 14. dettes de financement

140 dettes de financement (valable


pour le modèle simplifié seulement)
140dettes de financement

141 Emprunts obligataires Les emprunts obligataires dont le


1410 Emprunts obligataires remboursement est assorti de primes
sont comptabilités au crédit du compte
1410 pour leur montant total, primes
de remboursement incluses.
La contrepartie de ces primes est
enregistrée au débit du compte 2130
"Primes de remboursement des
obligations" qui figure à l'actif du bilan.

148. Autres dettes de financement 148. autres dettes de financement


1481 Emprunts auprès des Les autres dettes de financement
établissements de crédit comprennent les dettes non liées
1482 Avances de l'Etat à des
1483 Dettes rattachées à des opérations d'exploitation dans le cas où
participations 1484 Billets de fonds ces dettes sont présumées avoir à leur
1485 Avances reçues et comptes naissance un délai d'exigibilité
courants bloqués supérieur à douze mois. Ces dettes
1486 Fournisseurs restent inscrites dans leur compte
d'immobilisations 1487 Dépôts et d'entrée de manière irréversible jusqu'à
cautionnements reçus 1488 leur extinction totale sauf événement
Dettes de financement diverses ou appréciation affectant les conditions
de leur entrée initiale.
Les avances remboursables consenties
par
l'Etat à une entreprise représentent,
pour cette entreprise, un véritable
emprunt. Elles sont inscrites au crédit du
compte 1482.
Le compte 1843 est réservé aux
dettes à caractère financier à
l'exclusion des dettes d'exploitation
(opérations commerciales
courantes).
Les billets de fonds à payer par
l'entreprise sont assimilés aux
emprunts. Ils sont enregistrés au
crédit du compte 1484.
Les intérêts courus et non échus sont
inscrits en compte de régularisation
passif (poste 449).

15. provisions durables pour risques et 155 Provisions pour charges


charges 1551 Provisions pour impôts
150Provisions durables pour
risques et charges (valable pour le
modèle simplifié seulement)
1500 Provisions durables pour
risques et charges

151 Provisions pour risques


1511 Provisions pour litiges
1512 Provisions pour garanties
données aux clients
1513 Provisions pour propre assureur
1514 Provisions pour pertes sur
marchés à terme
1515 Provisions pour amendes,
doubles droits, pénalités
1516 Provisions pour pertes de
change 1518 Autres provisions pour
risques
15. provisions durables pour
risques et charges
Les provisions durables pour
risques et charges sont destinées
à faire face à des risques ou à des
charges dont on prévoit la
réalisation dans un délai
supérieur à douze mois à la date
de clôture de l'exercice.

151. provisions pour risques


Le compte 1514 enregistre les
pertes prévues sur la liquidation des
marchés à terme en cours à la
clôture de l'exercice.

155. provisions pour charges


Le compte 1551 enregistre la charge
probable
1552 Provisions pour pensions de d'impôt rattachable à l'exercice mais
retraite et obligations similaires différée dans le temps et dont la prise
1555 Provisions pour charges à en compte définitive dépend
répartir sur plusieurs exercices d'éléments futurs.
1558 Autres provisions pour charges Le compte 1552 reçoit les provisions
relatives aux sommes affectées
obligatoirement par l'entreprise à un
fonds de retraite interne constitué en
vertu d'obligations légales,
réglementaires ou contractuelles.
Le compte 1555 enregistre les
provisions pour charges à répartir sur
plusieurs exercices correspondant à des
charges prévisibles, telles que les frais
de grosses réparations, qui ne sauraient
normalement être rattachées au seul
exercice au cours duquel elles sont
engagées.
Une provision pour couvrir des
frais de grosses réparations doit
répondre aux conditions
suivantes :
- être destinée à couvrir des charges
importantes qui ne présentent pas un
caractère annuel et ne peuvent être
assimilées à des frais courants
d'entretien et de réparation ;

- faire l'objet d'une prévision en


fonction de la fréquence des grosses
réparations envisagées.
Lors de la constitution d'une provision
pour risques et charges, le compte de
provisions est crédité par le débit :
- du compte 6195 "Dotations
d'exploitation aux provisions pour
risques et charges durables", lorsqu'elle
concerne l'exploitation ;
- du compte 6393 "Dotations aux
provisions pour risques et charges
financiers" lorsqu'elle affecte
l'activité financière de l'entreprise ;
- du compte 6596 "Dotations non
courantes aux provisions pour risques
et charges" lorsqu'elle a un caractère
non courant.
Le compte de provisions est réajusté à
la fin de chaque exercice par :
- le débit des comptes de dotations
correspondant 6195, 6393 ou 6595,
lorsque le montant de la provision doit
être augmenté ;
- le crédit du compte 7195 "Reprises
d'exploitation sur provisions pour
risques et charges", du compte 7393
"Reprises sur provisions pour risques et
charges financiers", ou du compte 7595
"Reprises sur provisions pour risques et
charges non courants", lorsque le
montant de la provisions doit être
diminué ou annulé (provision devenue,
en tout ou partie, sans objet).
Lors de la réalisation du risque ou de
la survenance de la charge, la
provision antérieurement constituée
est soldée par le crédit des compte
7195, 7393 ou 7595 ;
corrélativement, la charge intervenue
est inscrite au compte intéressé de la
classe 6.

16. comptes de liaison des établissements 16. comptes de liaison des établissements
et succursales et succursales

160 Comptes de liaison des Les comptes 1601 et 1605 sont


établissements et succursales ouverts par les entreprises qui ont des
1601 Comptes de liaison du siège succursales ou élargissements tenant
1605 Comptes de liaison des des comptabilités distinctes, en vue
établissements
de recevoir les écritures destinées à
assurer les liaisons indispensables
entre ces comptabilités et la
comptabilité centrale du siège.
Les comptes de liaison doivent être
soldés en fin d'exercice. Ils ne
figurent par conséquent
par dans le bilan.

17. écarts de conversion - passif 17. Ecarts de conversion passif


Les créances immobilisées et les dettes
171. Augmentation des créances de financement sont converties et
immobilisées comptabilisées en Dirhams sur la base
1710 Augmentation des du dernier cours de change connu à la
créances immobilisées date de clôture.
172 Diminution des dettes de financement Lorsque l'application du taux de
1720 Diminution des dettes de conversion à la date de l'arrêté des
financement
comptes a pour effet de modifier les
montants en dirhams comptabilisés à
l'entrée, les différences de conversion
sont inscrites au crédit :
- du compte 1710 s'il s'agit d'une
augmentation du montant des
créances immobilisées ;
- du comte 1720 s'il s'agit d'une
diminution du montant de dettes de
financement.
A l'ouverture de l'exercice
suivant, ces écritures sont
contre-passées.

Classe 2 : Actif immobilisé

21. immobilisation en non-valeurs 2118 Autres frais préliminaires

211 Frais préliminaires/ 2101 pour le


régime simplifié
2111 Frais de constitution
2112 Frais préalables au
démarrage 2113 Frais
d'augmentation du capital 2114
Frais sur opérations de fusions,
scissions et transformations
2116 Frais de
prospection 2117 Frais
de publicité
21 Immobilisations en non-valeurs

211 Frais préliminaires :


Le compte 2111 enregistre les frais
engagés au moment de la
constitution de l'entreprise. Le
compte 2112 enregistre les frais
antérieurs au démarrage effectif des
moyens de production de
l'entreprise. Ces frais sont en
principe portés d'abord au débit des
comptes de charges et repris au
crédit du CPC par les comptes de
"Transferts de charges" pour être
enfin débités au compte 2112.
Le compte 2113 enregistre les frais
engagés suite à des opérations
d'augmentation de capital.
Le compte 2114 enregistre les
frais consécutifs à des opérations
de restructuration sous forme de
fusions, scissions et
transformations.
Les comptes 2116 et 2117 comprennent
les frais de prospection et de publicité
concernant des activités nouvelles ou
des perfectionnements d'activité et qui
ne sauraient normalement être inscrits
dans les comptes de charges en raison
de leur importance et des conditions
dans lesquelles ils ont été engagés et
qui sont susceptibles, de bénéficier à
plus d'un exercice.

212 Charges à répartir sur plusieurs 212. charges à répartir sur plusieurs
exercices/2102 pour le régime exercices
simplifié 2121 Frais d'acquisition des Les frais d'acquisition des
immobilisations 2125 Frais d'émission immobilisations inscrits au compte
des emprunts 2121 comprennent exclusivement
2128 Autres charges à répartir les droits de mutation, les
honoraires ou commissions et les
frais d'actes.
Les frais de transports, d'installation et
de montage ne sont pas inscrits au
compte 2121. Ils sont compris dans la
valeur d'entrée des immobilisations
concernées.
Les frais d'émission des emprunts
portés au compte 2125 comprennent
les frais engagés lors de l'émission
d'emprunts tels que les emprunts
213 Primes de remboursement des obligataires.
obligations/2103 pour le régime
simplifié 2130 Primes de Le montant à porter au débit du
remboursement des obligations compte 2130 est égal à la différence
entre la valeur de remboursement des
obligations et leur prix d'émission.
22. immobilisations incorporelles 22. immobilisations incorporelles
Les comptes d'immobilisations
incorporelles sont débités à la date
d'entrée des éléments dans le
patrimoine.
Lors des cessions ou des retraits, la
valeur d'entrée des immobilisations
incorporelles sorties de l'actif et les
amortissements correspondant sont
retirés des comptes où ils sont inscrits.
Le montant net en résultant est porté au
débit du compte 6512 " Valeurs nettes
d'amortissements des immobilisations
incorporelles cédées". Simultanément,
le compte 7512 "Produits des cessions
des immobilisations incorporelles" est
crédité par le débit du compte 3481
"Créances sur cessions
221 Immobilisation en recherche et
d'immobilisations" ou d'un compte de
développement
trésorerie.
2210 Immobilisation en
recherche et développement
2210. Immobilisation en
recherche et développement
222 Brevets, marques, droits et valeurs
Sont portées au débit du compte 2210
similaires
les seules dépenses qui correspondent à
l'activité réalisée par l'entreprise pour
son propre compte en matière de
recherche appliquée et développement.
En sont exclus les frais entrant dans le
coût de production des commandes
passées par des tiers.
En vertu du principe de prudence,
l'entreprise n'immobilise pas en général
les frais de recherche et de
développement qu'elle a engagés, en
raison de caractère aléatoire de cette
activité.
A titre exceptionnel, les frais de
recherche et de développement
peuvent être portés en
immobilisation au compte 2210
s'ils respectent
toutes les conditions suivantes :
- les projets de recherche et de
développement doivent être nettement
individualisés et leur coût
distinctement établi peut être réparti
dans le temps à l'aide notamment
d'une comptabilité analytique
appropriée ;
- chaque projet doit avoir, à la date
d'établissement des états de synthèse,
de sérieuses chances de réussite
technique et de rentabilité commerciale
et financière.

2220 Brevets, marques, droits et Le compte 2210 est débité par le crédit
valeurs similaires du compte 7142 "Immobilisations
incorporelles produites par l'entreprise
pour elle-même". 2220. Brevets,
marques, droits et valeurs similaires
Le compte 2220 est en général
constitué par les éléments incorporels
correspondant aux dépenses faites pour
l'obtention de l'avantage représenté par
la protection accordée sous certaines
conditions à l'inventeur, à l'auteur ou au
bénéficiaire du droit d'utilisation d'un
brevet, d'une marque, de modèles,
dessins, ou au titulaire d'une
concession.
En cas de prise de brevets consécutive
à des activités de recherche et
développement, l'entreprise détermine
la valeur éventuelle de ses brevets qui
est au plus égale à la fraction non
amortie des frais correspondants
inscrits au compte 2210. Le montant
retenu constitue la valeur d'entrée en
comptabilité du brevet. Le compte 2220
est débité de ce montant par le
crédit du compte 2210.
223 Fonds commercial
2230 Fonds commercial 2230. Fonds commercial
227 immobilisations incorporelles Le fonds commercial est constitué par
diverses (valable pour le modèle les éléments incorporels : clientèle,
simplifié seulement) 2270 achalandage, droit au bail, nom
immobilisations incorporelles diverses commercial et enseigne.
228 Autres immobilisations 228. autres immobilisations
incorporelles 2285 Immobilisations incorporelles Le poste 228 peut servir
incorporelles en cours à l'enregistrement
des immobilisations incorporelles en
cours à la date de clôture de l'exercice
(compte 2285).

23. immobilisations corporelles 23. immobilisations corporelles


Les immobilisations sujettes à
dépréciation sont assorties de
corrections de valeur qui prennent la
forme d'amortissements et de
provisions pour dépréciation à inscrire
aux comptes portant la racine 28 et 29.
Les immobilisations comprennent tous
les biens et valeurs destinés à rester
durablement dans l'entreprise à
l'exclusion de ceux faisant partie du
cycle d'exploitation (stocks, clients
...),
En principe, l'expression durablement
signifie une durée supérieure à douze
mois.
Les immobilisations entièrement
amorties, à l'exception des non-valeurs,
demeurent inscrites au bilan tant
qu'elles subsistent dans l'entreprise.
Les immobilisations sorties de l'actif,
soit par cession soit par disparition ou
destruction, cessent de figurer aux
comptes d'immobilisations. Les comptes
d'amortissements et de provisions de
toutes natures
correspondant à ces
immobilisations sont
simultanément retirés de
leurs comptes respectifs.
Les immobilisations reçues
gratuitement par
l'entreprise sont comptabilisées à leur
valeur actuelle au jour du transfert de
propriété.
Cette valeur est en principe portée au
débit du compte d'immobilisation
intéressé par le crédit du compte 1311
Subventions d'investissement reçues.
Les comptes d'immobilisations
corporelles sont débités à la date
d'entrée des biens dans le patrimoine
de l'entreprise soit :
- de la valeur d'apport ;
- du coût d'acquisition ;
- du coût de production du bien.
Lors des cessions ou des retraits, la
valeur d'entrée des éléments sortis et
les amortissements correspondants
sont retirés des comptes où ils sont
inscrits. Le montant net en résultant
est porté au débit du compte 6513
"Valeurs nettes d'amortissements des
immobilisations corporelles cédées".
Simultanément, le compte 7513
"Produits des cessions des
immobilisations corporelles" est crédité
par le débit du compte 3481 "Créances
sur cessions d'immobilisations" ou d'un
compte de trésorerie.

231. Terrains 231. terrains


2311 Terrains nus Les comptes de terrains enregistrent
2312 Terrains aménagés le montant des terrains dont
2313 Terrains bâtis l'entreprise est propriétaire. Suivant
2314 Terrains de gisement leur nature, les terrains sont
2316 Agencements et enregistrés :
aménagements de terrains - au compte 2311 s'il s'agit de
2318 Autres terrains terrains nus sans construction ;
- au compte 2312 s'il s'agit de
terrains aménagés ou
viabilisés ;
- au compte 2313 s'il s'agit de
terrains bâtis supportant une
ou plusieurs constructions ;
- au compte 2314 s'il s'agit de
terrains de gisement tels que les
carrières. Cette catégorie de terrains
est amortissable dans les conditions
définies au compte 2831 ;
- au compte 2316 s'il s'agit de dépenses
faites en vue de l'aménagement des
terrains (clôtures, mouvements de terre
etc...). Ces dépenses pourraient être
amorties.

232 Constructions outillage


2321 Bâtiments 2331 Installations techniques
23211 Bâtiments industriels
(A,B . . . ) 23214 Bâtiments
administratifs et commerciaux
(A,B . . . )
23218 Autres bâtiments
2323 Constructions sur terrains
d'autrui 2325 Ouvrages
d'infrastructure
2327 Agencements et
aménagements des constructions
2328 Autres constructions .

233 Installations techniques, matériel et


232. constructions
Les constructions comportent
essentiellement
:
- les bâtiments (compte 2321) qui
comprennent les fondations et
leurs appuis, les murs, les
planchers, les toitures ainsi que les
aménagements faisant corps avec
eux, à l'exclusion de ceux qui
peuvent être facilement détachés
et de ceux qui, en raison de leur
nature et de leur importance,
justifient une inscription distincte ;
- les constructions sur terrains
d'autrui (compte 2323) qui
comprennent les
constructions édifiées sur le
sol d'autrui ;
- les ouvrages d'infrastructure
(compte 2325) qui sont destinés
à assurer les communications sur
terre, sous terre, par fer et par
eau ainsi que les barrages pour la
retenue des eaux et les pistes
d'aérodrome ;
- les agencements et
aménagements de construction
(compte 2327) qui sont les
travaux destinés à mettre en état
d'utilisation les constructions de
l'entreprise.

233. installations techniques,


matériel et outillage
Le compte 2331 enregistre :
2332 Matériel et - les unités fixes d'usage spécialisé,
outillage 23321 pouvant comprendre constructions,
Matériel matériels ou pièces qui, même
23324 Outillage séparables par nature, sont
2333 Emballages récupérables techniquement liés pour leur
identifiables 2338 Autres installations fonctionnement et que cette
techniques, matériel et outillage . incorporation de caractère irréversible
rend passibles du même rythme
d'amortissement ;
- les installations qui, dans une
profession, sont affectées à un usage
spécifique et dont l'importance justifie
une gestion comptable distincte.
Le compte 2332 enregistre :
- le matériel constitué par l'ensemble
des équipements et machines utilisés
soit pour l'extraction, la transformation,
le façonnage, le conditionnement des
matières ou fournitures soit pour les
prestations de services à l'exclusion de
matériel de transport et du matériel de
bureau ;
- l'outillage comprenant les
instruments tels qu'outils et machines
dont l'utilisation, concurremment avec
un matériel, spécialise ce matériel
dans un emploi déterminé.
Le compte 2333 enregistre les emballages
identifiables susceptibles d'être
provisoirement conservés par les tiers et
234 Matériel de transport que l'entreprise s'engage à reprendre dans
2340 Matériel de transport . des conditions déterminées.

2340. Matériel de transport


Le matériel de transport comprend tous
les véhicules et appareils servant au
transport par terre, par fer, par eau ou
par air, du personnel, des
marchandises, matières et produits.
235 Mobilier, matériel de bureau et 235. mobilier matériel de bureau, et
aménagements divers aménagements divers
2351 Mobilier de bureau Le mobilier de bureau (compte 2351)
2352 Matériel de bureau comprend les meubles et objets tels
2355 Matériel que tables, chaises, classeurs, et
informatique bureaux utilisés dans l'entreprise.
2356 Agencements, installations et Le compte 2352 enregistre le matériel
aménagements divers (biens de bureau qui comprend les machines
n'appartenant pas à l'entreprise) et instruments tels que machines à
2358 Autres mobilier, matériel de écrire, machine à calculer, utilisés par
bureau et aménagements divers les différents services.
Le compte 2355 est réservé au
matériel informatique tel
qu'ordinateurs, terminaux etc...
Le compte 2356 est utilisé lorsque
l'entreprise n'est pas propriétaire des
agencements, installations et
aménagements effectués, c'est à dire
quant ils sont incorporés dans les
immobilisations dont elle n'est pas
propriétaire ou sur lesquelles elle ne
dispose d'aucun droit réel (cas des
immobilisations en location ou en crédit-
bail).
238 Autres immobilisations corporelles
2380 Autres immobilisations corporelles

2380. Autres immobilisations corporelles


Ce compte est utilisé lorsque les
spécificités des immobilisations
corporelles ne permettent pas leur
inscription dans les autres comptes
239 Immobilisations corporelles en cours d'immobilisation. (Exemple : cheptel...)
2392 Immobilisations corporelles en
cours des terrains et constructions 239. immobilisations corporelles en cours
2393 Immobilisations corporelles en Les immobilisations corporelles en
cours des installations techniques, cours comprennent :
matériel et outillage 2394 - les immobilisations non terminées à la
Immobilisations corporelles en cours de clôture de l'exercice qui sont imputées
selon le cas aux comptes 2392, 2393,
2394 et 2395 ;
matériel de transport - les avances et acomptes versés sur
2395 Immobilisations corporelles en des commandes d'immobilisations
cours de mobilier, matériel de bureau corporelles qui sont imputées au
et aménagements divers compte 2397.
2397 Avances et acomptes versés sur Les avances sont les sommes versées
commandes d'immobilisations avant tout commencement d'exécution
corporelles 2398 Autres immobilisations de commandes ou en dépassement de
corporelles en cours la valeur des fournitures déjà faites ou
des travaux déjà exécutés.
Les acomptes sont les sommes
versées sur justification d'exécution
partielle des commandes.
Les immobilisations corporelles en
cours peuvent avoir pour origine :
- soit une production par les moyens
propres de l'entreprise ;
- soit une acquisition auprès des tiers.
Le coût des immobilisations créées par
l'entreprise est calculé soit dans les
comptes analytiques, soit à défaut, par
des procédés statistiques. Le coût de
ces immobilisations est porté au débit
des comptes d'immobilisations en cours
concernés par le crédit du compte 7143
"Immobilisations corporelles produites
par l'entreprise pour elle- même".

24/25. Immobilisations financières 24/25. immobilisations financières


Les créances immobilisées
240 Immobilisations financières comprennent les créances non liées à
(valable pour le modèle simplifié des opérations d'exploitation, qui à leur
seulement) entrée dans le patrimoine, sont
2400 Immobilisations financières présumées avoir un délai de
recouvrement supérieur à douze mois.
Ces créances restent inscrites de
manière irréversible dans leur compte
d'entrée jusqu'à leur extinction totale
sauf événement ou appréciation
affectant les conditions de leur
entrée initiale.

241 Prêts immobilisés 241. prêts immobilisés


2411 Prêts au Les prêts sont les fonds versés à des
personnel 2415 Prêts tiers en vertu de dispositions
aux associés 2416 contractuelles par lesquelles
Billets de fonds 2418 l'entreprise s’engage à transmettre à
Autres prêts des personnes physiques ou morales
l'usage de moyens de paiement
pendant un certain temps. Les billets
de fonds sont assimilés à des prêts.

248 Autres créances financières 248. autres créances financières


2481 Titres immobilisés (droits de Les titres à inscrire au compte 2481 sont
créance) 24811 Obligations ceux conférant à l'entreprise des droits
24813 Bons d'équipement de créance tels que les obligations et les
24814 Bons divers bons du Trésor. Le compte 2483
2483 Créances rattachées à des regroupe les créances nées à l'occasion
participations 2486 Dépôts et de prêts octroyés à des entreprises dans
cautionnements versés lesquelles le prêteur détient une
24861 Dépôts participation.
24864 Cautionnements Les dépôts et cautionnements inscrits
2487 Créances immobilisées au compte 2486 comprennent les
2488 Créances financières diverses sommes versées à des tiers à titre de
garantie ou de cautionnement et
indisponibles jusqu'à la réalisation
d'une condition suspensive.
251 Titres de participation
2510 Titres de participations

2510. Titres de participation


Le compte 2510 enregistre les titres
dont la possession durable est estimée
utile à l'activité de l'entreprise,
notamment parce qu'elle permet
d'exercer une influence sur la société
émettrice des titres ou d'en assurer le
258 Autres titres immobilisés contrôle.
2581 Actions
258. autres titres immobilisés
(droits de propriété)
2588 Titres Les autres titres immobilisés inscrits au
divers
poste 258 sont les titres autres que les
titres de participation et autres que les
titres immobilisés conférant des droits
de créances que l'entreprise a
l'intention de conserver durablement.
Ils sont représentatifs de parts de
capital ou de placements à long terme.
Les comptes 2581 et 2588 sont débités
de la valeur d'entrée y compris le cas
échéant la partie non encore libérée des
titres acquis par l'entreprise.
Les comptes 2510, 2581 et 2588 sont
crédités, en cas de cession, par le
débit du compte 6514 "Valeurs
nettes d'amortissements des
immobilisations financières" pour la
valeur comptable nette des titres
cédés.
Simultanément, le compte 3481
"Créances sur cessions
d'immobilisations" ou un compte de
trésorerie est débité par le crédit du
compte 7514 "Produits des cessions des
immobilisations financières" (Droit de
propriété) pour le prix de cession des
titres.

27. écarts de conversion - actif 27. Ecarts de conversion actif


Les créances immobilisées et les dettes
271 Diminution des créances de financement sont converties et
immobilisées
comptabilisées en dirhams sur la base
2710 Diminution des créances
immobilisées du dernier cours de change connu à la
date de clôture.
272 Augmentation des dettes de Lorsque l'application du taux de
financement conversion à la date de l'arrêté des
2720 Augmentation des comptes a pour effet de modifier les
dettes de financement montants en dirhams précédemment
comptabilisés à l'entrée, les
différences de conversion sont
inscrites au débit :
- du compte 2710 s'il s'agit d'une
diminution
du montant des créances immobilisées ;
- du compte 2720 s'il s'agit d'une
augmentation du montant des
dettes de financement.
A l'ouverture de l'exercice
suivant, ces écritures sont
contre-passées.

28. amortissements des immobilisations 28. Amortissements des immobilisations

281 Amortissements des non-valeurs 281. Amortissements des non-valeurs


2811 Amortissements des frais Les frais préliminaires et les charges à
préliminaires 28111 Amortissements répartir peuvent être amortis
des frais de constitution entièrement dès le premier exercice. Si
28112 Amortissements des frais la situation financière des entreprises ne
préliminaires au démarrage permet pas un apurement aussi rapide,
28113 Amortissements des l'amortissement est effectué le plus tôt
frais d'augmentation du possible. Il doit être terminé, en
capital principe, dans un délai maximum de
28114 Amortissements des cinq exercices.
frais sur opérations de fusions, Les primes de remboursement des
scissions et transformations obligations sont, en principe, amorties
28116 Amortissements des au prorata des intérêts courus. Elles
frais de prospection peuvent l'être également par fractions
28117 Amortissements des frais de égales au prorata de la durée de
publicité 28118 Amortissements des l'emprunt quelle que soit la cadence de
autres frais préliminaires remboursement des obligations. Mais,
2812 Amortissements des charges à en aucun cas, ne peuvent être
répartir 28121 Amortissements des frais maintenues à l'actif des primes
d'acquisition des immobilisations afférentes à des obligations
28125 Amortissements des frais remboursées.
d'émission des emprunts Les amortissements sont portés au
28128 Amortissements des autres crédit des comptes 2811, 2812 et 2813
charges à répartir selon le cas par le débit des comptes
2813 Amortissements des suivants :
primes de remboursements des - 6191 s'il s'agit de dotations
obligations d'exploitation relatives aux frais
préliminaires et aux charges à répartir ;
- 6391 s'il s'agit de
dotations aux
amortissements des
primes de
remboursement des
obligations;
- 6591 s'il s'agit de dotations aux
amortissements exceptionnels
relatives aux frais préliminaires et aux
charges à répartir. Les comptes 2811,
2812 et 2813 sont soldés par le débit
des comptes d'immobilisations
correspondants dès que les non-
valeurs considérées sont entièrement
amorties.

282 Amortissements des immobilisations 282. Amortissements des immobilisations


incorporelles incorporelles
2821 Amortissements de Sauf cas exceptionnels à mentionner
l'immobilisation en recherche et et justifier dans l'ETIC,
développement l'immobilisation en recherche et de
2822 Amortissements des brevets, développement doit être amortie
marques, droits et valeurs similaires dans un délai qui ne peut dépasser
2823 Amortissement du fond cinq exercices.
commercial 2827 Amortissements des En cas d'échec des projets de recherche
immobilisations incorporelles diverses ( et de développement, les dépenses
valable pour le modèle simplifié correspondantes sont immédiatement
seulement ) amorties par le débit du compte 6591 et
2828 Amortissements des le crédit du compte 2821.
autres immobilisations Les brevets d'invention sont
incorporelles normalement amortissables sur la durée
du privilège dont ils bénéficient ou sur
leur durée effective d'utilisation si elle
est plus courte.
Les marques dont la protection n'est pas
limitée dans le temps ne sont pas, en
principe, amortissables.
Les procédés industriels, modèles et
dessins sont amortissables dès lors
qu'ils sont susceptibles de devenir
obsolètes.
Les éléments du fonds commercial,
qui ne bénéficient pas
nécessairement d'une protection
juridique leur garantissant une
valeur certaine, sont
amortissables.
Les amortissements des immobilisations
incorporelles sont enregistrés au débit
des
comptes 6192 ou 6591 par le
crédit des comptes intéressés
d'amortissements.

283 Amortissements des immobilisations 28338 Amortissements des autres


corporelles installations techniques, matériel et
2831 Amortissements des terrains outillage 2834 Amortissements du matériel
28311 Amortissements des de transport
terrains nus 28312
Amortissements des terrains
aménagés
28313 Amortissements des terrains
bâtis 28314 Amortissements des
terrains de gisement
28316 Amortissements des
agencements et aménagements de
terrains
28318 Amortissements des autres
terrains 2832 Amortissements des
constructions 28321 Amortissements
des bâtiments
28323 Amortissements des
constructions sur terrains d'autrui
28325 Amortissements des
ouvrages d'infrastructure
28327 Amortissements des
installations, agencements et
aménagements des constructions
28328 Amortissements des autres
constructions
2833 Amortissements des
installations techniques, matériel
et outillage
28331 Amortissements des
installations techniques
28332 Amortissements du matériel et
outillage 28333 Amortissements des
emballages récupérables identifiables
283. Amortissements des
immobilisations corporelles
Sont portés au crédit du compte
2831 les amortissements de terrains
de gisement tels que carrières et
sablières. Seule la partie du terrain
constituant le gisement dont sont
extraits les matériaux est
amortissable en fonction de
l'épuisement de ce gisement. Le
tréfonds qui constitue le terrain
après épuisement du gisement n'est
pas amortissable.
Les immobilisations corporelles sont
amortissables suivant des taux fixés
par l'entreprise en fonction de
l'expérience et des usages. Il est tenu
compte notamment du degré
d'utilisation des éléments à amortir,
des conditions d'utilisation, des
changements résultant des techniques
ou de besoins nouveaux qui peuvent
rendre prématurément caduques
certaines immobilisations.
Les amortissements des
immobilisations corporelles sont
enregistrés au débit des comptes
6193 ou 6591 par le crédit des
comptes intéressés
d'amortissements.
2835 Amortissements du mobilier,
matériel de bureau et aménagements
divers
28351 Amortissements du mobilier de
bureau 28352 Amortissements du
matériel de bureau 28355
Amortissements du matériel
informatique
28356 Amortissements des
agencements, installations et
aménagements divers 28358
Amortissements des autres mobilier,
matériel de bureau et aménagements
divers 2837 Amortissements des
immobilisations corporelles diverses
(valable pour le modèle simplifié
seulement)
2838 Amortissements des
autres immobilisations
corporelles

29. provisions pour dépréciation des 2941 Provisions pour dépréciation des
immobilisations prêts immobilisés
2948 Provisions pour dépréciation des
292 Provisions pour dépréciation des autres créances financières
immobilisations incorporelles 2951 Provisions pour dépréciation des
2920 Provisions pour titres

dépréciation des immobilisations


incorporelles

293 Provisions pour dépréciation des


immobilisations corporelles
2930 Provisions pour
dépréciation des immobilisations
corporelles

294/295 Provisions pour dépréciation des


immobilisations financières
29. Provisions pour dépréciation
des immobilisations

Les amoindrissements de valeur


des immobilisations résultant de
causes dont les effets ne sont pas
jugés irréversibles sont constatés
par des provisions pour
dépréciation.
Lors de la constitution d'une
provision pour dépréciation ou de
l'augmentation d'une provision déjà
constituée, le compte de provision
concerné est crédité par le débit du :
- compte 6194 s'il s'agit d'une
dotation d'exploitation ;
- compte 6392 s'il s'agit d'une
dotation financière ;
- compte 6396 s'il s'agit d'une
dotation non courante.
Lors de l'annulation d'une provision
devenue sans objet ou de la
diminution de cette
de participation provision, le compte de provisions
2958 Provisions pour dépréciation des intéressé est débité par le crédit du :
autres titres immobilisés - compte 7194 pour les reprises
d'exploitation;
- compte 7392 pour les reprises financières
;
- compte 7596 pour les reprises
non courantes.
A la date de cession de
l'immobilisation, la provision pour
dépréciation antérieurement constituée
est en principe soldée par le crédit des
comptes 7194, 7392 ou 7596.

Classe 3 : Actif circulant Hors trésorerie

31. stocks 31. stocks

311 Marchandises Les stocks sont constitués par


3111 Marchandises l'ensemble des biens ou services qui
(groupe A) 3112 interviennent dans le cycle
Marchandises (groupe B) d'exploitation de l'entreprise pour être :
3116 Marchandises en cours de - soit vendus en l'état ou au terme d'un
route 3118 Autres marchandises processus de production à venir ou en
cours ;
- soit consommés au premier usage.
Ils comprennent les marchandises,
matières ou fournitures, produits
intermédiaires, produits résiduels,
produits finis, produits en cours et les
emballages, qui sont la propriété de
l'entreprise.
Il est recommandé aux entreprises
d'établir une nomenclature des stocks
en se référant à la nomenclature
officielle des biens et services.
3111. Marchandises
(groupe A) 3112.
Marchandises (groupe B)
3116. Marchandises en
cours de route 3118.
Autres marchandise
Les marchandises
représentent tous les biens et
services que l'entreprise
achète pour les revendre en
l'état (objets, matières,
fournitures, etc...) sans transformation
notable ni intégration à d'autres biens et
services produits.
Les comptes 3111, 3112, 3116, et
3118 sont crédités du montant du
stock initial au début de l'exercice par
le débit du compte 6114 "Variation de
stocks de marchandises".
Après avoir procédé à l'inventaire
physique, c'est à dire au recensement
et à l'évaluation des existants en
stocks, les comptes 3111, 3112, 3116
et 3118 sont débités du montant du
stock final par le crédit du compte
6114 à la clôture de l'exercice.

312 Matières et fournitures 31231 Emballages perdus


consommables
31232 Emballages récupérables non
/317 Stock divers pour le modèle
identifiables
simplifié 3121 Matières premières /
31233 Emballages à usage mixte
3171 pour le modèle simplifié
3126 Matières et fournitures
31211 Matières premières consommables
(groupe A) 31212 Matières
premières (groupe B)
3122 Matières et fournitures
consommables/ 3172 pour le modèle
simplifié
31221 Matières consommables
( groupe A) 31222 Matières
consommables ( groupe B) 31223
Combustibles
31224 Produits d'entretien
31225 Fournitures d'atelier et
d'usine 31226 Fournitures de
magasin 31227 Fournitures de
bureau
3123 Emballages / 3173 pour le
modèle simplifié
312. matières et fournitures
consommables Les matières
premières sont les objets, matières
ou fournitures acquis par l'entreprise
et destinés à être incorporés aux
produits fabriqués ou traités.
Les matières et fournitures
consommables sont constitués par
tous produits, matières, substances
ou fournitures acquis par
l'entreprise, qui concourent par leur
consommation au premier usage ou
rapidement d'une manière
indirecte, à la fabrication, au
traitement ou à l'exploitation sans
entrer dans la composition des
produits traités ou fabriqués.
Les emballages sont les produits
ou marchandises livrés à la
clientèle en même temps que leur
contenu. Par extension, ils
englobent tous objets employés
dans le conditionnement de ce qui
est livré aux clients.
Les emballages en stock comprennent :
- d'une part, les emballages non
récupérables,
en cours de route appelés communément emballages
3128 Autres matières et perdus, destinés à être vendus en
fournitures consommables même temps que les marchandises et
les produits à la clientèle ou dont la
valeur est incorporée dans les prix du
contenu ;
- d'autre part, les emballages
susceptibles d'être provisoirement
conservés par les tiers et que
l'entreprise qui les livre s'engage à
reprendre dans des conditions
déterminées à condition que ces
emballages ne soient pas
commodément identifiables unité par
unité.
Dans le cas contraire, ces
emballages constituent des
immobilisations.
Les comptes 3121, 3122, 3123, 3126, et
3128 sont :
- crédités du montant du stock initial par
313 Produits en cours/3175 pour le le débit du compte 6124 "Variation des
modèle simplifié stocks de matières et fournitures" ;
3131 Biens en cours - débités du montant du stock final
31311 Biens produits en cours par le crédit du compte 6124.
31312 Biens intermédiaires en
cours 31317 Biens résiduels en 313 produits en cours
cours 3134 Services en cours Les produits en cours sont des biens
31341 Travaux en cours ou des services en cours de formation
31342 Etudes en cours à travers un processus de production.
31343 Prestations en Les comptes 3131, 3134 et 3138 sont :
cours - crédités du montant du stock initial
3138 Autres produits en cours par le débit du compte 7131 "Variation
des stocks des produits en cours" ou
314 Produits intermédiaires et produits 7134 "Variation des stocks des services
résiduels/3176 pour le modèle en cours" ;
simplifié 3141 Produits - débités du montant du stock final
intermédiaires par le crédit du compte 3131 ou
7134.

314. Produits intermédiaires et


produits résiduels
Les produits intermédiaires sont ceux
qui ont
31411 Produits intermédiaires atteint un stade d'achèvement mais
(groupe A) 31412 Produits destinés normalement à entrer dans
intermédiaires (groupe B) 3145 une nouvelle phase du cycle de
Produits résiduels (ou matières de production
récupération) Les produits résiduels comprennent
31451 Déchets les déchets et rebuts de fabrication.
31452 Rebuts Ils comprennent également les
31453 Matières de récupération produits finis et les produits
3148 Autres produits intermédiaires impropres à une
intermédiaires et produits utilisation ou à un écoulement normal.
résiduels Les comptes 3141, 3145 et 3148 sont :
- crédités du montant du stock initial
par le débit du compte 7132
"Variation des stocks des biens
produits" ;
- débités du montant du stock final
par le crédit du compte 7132.
315 Produits finis / 3177 pour le
modèle simplifié 315. produits finis
3151 Produits finis (groupe A) Les produits finis sont les biens et
3152 Produits finis (groupe B) services qui ont atteint un stade
3156 Produits finis en cours de d'achèvement définitif dans le cycle de
route 3158 Autres produits finis production.
3178 Autres stocks divers (valable Les comptes 3151, 3152, 3156 et 3158
pour le modèle simplifié seulement) sont :
- crédités du montant du stock initial
par le débit du compte 7132
"Variation des stocks des biens
produits" ;
- débités du montant du stock final
par le crédit du compte 7132.

34. créances de l'actif circulant 34. créances de l'actif circulant


La rubrique des créances comporte :
- les créances liées à des
opérations d'exploitation quel que
soit leur délai de recouvrement ;
- les créances non liées à des
opérations d'exploitation,
telles que les créances
sur cessions
d'immobilisations ou les
créances financières, qui
à leur entrée dans le
patrimoine, sont
présumées avoir un délai
de
recouvrement inférieur ou égal à douze
mois. Ces créances restent inscrites de
manière irréversible dans leur compte
d'entrée jusqu'à leur extinction totale
sauf événement ou appréciation
affectant les conditions de leur entrée
initiale.
Sont également regroupés dans la
rubrique 34, les comptes rattachés aux
tiers et destinés à enregistrer soit des
modes de financement liés aux créances
(effets à recevoir), soit des créances à
venir se rapportant à l'exercice (produits
à recevoir).
Par extension, la rubrique 34 englobe
les écritures de régularisation Actif des
comptes de charges et de produits.
La rubrique 34 ne contient que les
comptes de tiers débiteurs. Si un
compte de tiers, normalement débiteur,
devient créditeur à la date d'arrêté des
comptes, il doit être viré dans les
comptes parallèles de la classe 4.

341 Fournisseurs débiteurs, avances et 341. Fournisseurs débiteurs, avances et


acomptes acomptes
3411 Fournisseurs - avances Le compte 3411 est débité lors du
acomptes versés sur commandes paiement par l'entreprise d'avances sur
d'exploit . commandes passées auprès des
3413 Fournisseurs - créances fournisseurs par le crédit d'un compte
pour emballages et matériel à de trésorerie. Il est crédité par le débit
rendre du compte 4411 "fournisseurs" après
3417 Rabais, remises et ristournes à réception de la facture par l'entreprise.
obtenir - avoirs non encore reçus Le compte 3413 est débité par le crédit
3418 Autres fournisseurs débiteurs du compte 4411 lors de la consignation
à l'entreprise d'emballages ou de
matériel pour le montant de la
consignation.
Le compte 3413 est crédité :
- par le débit du compte 4411
lorsque l'entreprise rend les
emballages ou le matériel
au prix de la consignation ;
- par le débit du compte 6123 "Achats
d'emballages" lorsque l'entreprise
décide de conserver les emballages
ou le matériel consignés ;
- par le débit du compte 4411
"fournisseurs" et du compte 6131
"Locations et charges locatives si la
reprise se fait pour un montant inférieur
à celui de la consignation.
Le compte 3417 est débité à la clôture
de l'exercice, du montant taxes
comprises, des avoirs et des rabais,
remises et ristournes à obtenir non
encore parvenus dont le montant est
suffisamment connu et évaluable par le
crédit des comptes concernés des
classes 4 et 7. A l'ouverture de
l'exercice suivant, ces écritures sont
contre-passées.
Le compte 3418 est notamment utilisé
pour les comptes fournisseurs
anormalement débiteurs par suite à de
règlements faits à tort par exemple.

342 Clients et comptes rattachés 34272 Créances sur travaux non


3421 Clients encore facturables
34211 Clients - 3428 Autres clients et comptes rattachés
catégorie A 34212
Clients - catégorie B
3423 Clients - retenues de
garantie 3424 Clients douteux
ou litigieux 3425 Clients -
effets à recevoir
3427 Clients - factures . à établir et
créances sur travaux . non encore
facturé .
34271 Clients - factures à établir
342. clients et comptes rattachés
Figurent dans le poste 342 les
créances liées à la vente des biens
ou services liés au cycle
d'exploitation de l'entreprise.
Le compte 3421 est débité du
montant toutes taxes comprises
des factures de vente de biens ou
services par le crédit :
- de l'un des comptes 7111, 7113
et 7118 relatifs aux ventes de
marchandises ou l'un des comptes
7121, 7122, 7124, 7125, 7126,
7127 et 7128 relatifs aux ventes de
biens et services produits pour le
montant hors taxes;
- du compte 4425 "Clients,
dettes pour emballages et
matériel consignés" ;
- du compte 4455 "Etat, TVA
facturée". Le compte 3421 est
crédité par le débit :
- d'un compte de trésorerie
lors des règlements;
- de l'un des comptes des postes 711 et
712 pour le montant des factures
d'avoirs établies par l'entreprise lors
des retours de marchandises par les
clients ;
- du compte 3425 "Client Effets à
recevoir" lors de l'acceptation par les
clients d'une lettre de change ou de la
réception d'un billet à ordre ;
- du compte 7119 ou du compte 7129
de "rabais, remises et ristournes
accordés" pour le montant des
réductions sur ventes accordées aux
clients hors factures ;
- du compte 4412 "Clients avances et
acomptes reçus sur commandes en
cours" pour solde de ce compte.
Le compte 3423 est débité par le
crédit du compte 3421 du montant des
retenues effectuées par les clients sur
le prix convenu jusqu'à l'échéance du
terme prévu.
Le compte 3424 est débité par le
crédit du compte 3421 pour le
montant des créances douteuses ou
litigieuses que l'entreprise possède
sur ses clients.
Le compte 3425 est débité par le crédit
du compte 3421 au moment de l'entrée
des effets en portefeuille. Le compte
3425 est crédité à l'échéance de l'effet
par le débit d'un compte de trésorerie.
Les effets restent maintenus au débit
du compte 3425 même dans le cas
où ils sont escomptés.
Le compte 3427 est débité, à la clôture de
l'exercice du montant taxes comprises
des créances imputables à cet exercice
et pour lesquelles les pièces
justificatives n'ont pas encore été
établies, par le crédit des comptes
concernés des classes 4 et 7. A
l'ouverture de l'exercice suivant, ces
écritures sont contre- passées.

343 Personnel - débiteur 343. Personnel débiteur


3431 Avances et acomptes au Le compte 3431 est débité du montant
personnel 3438 Personnel - autres des avances et acomptes versés au
débiteurs personnel par le crédit d'un compte de
trésorerie. Il est crédité pour solde par le
débit du compte intéressé de la classe 4
ou 5.

345 Etat - débiteur 345. Etat débiteur


3451 Subventions à recevoir Les opérations à inscrire dans le poste
34511 Subventions 345 sont celles qui sont faites avec l'Etat
d'investissement à recevoir considéré en tant que puissance
34512 Subventions d'exploitation à publique à l'exception des opérations qui
recevoir 34513 Subventions pourraient être faites avec l'Etat en tant
d'équilibre à recevoir 3453 Acomptes que client par exemple.
sur impôts sur les résultats 3455 Etat Le compte 3451 est débité en fin
- T V A . récupérable d'exercice des subventions accordées
34551 ETAT-T V A . récupérable sur par l'Etat et non encore perçues par
les immobilisations l'entreprise par le crédit :
34552 ETAT- TVA . récupérable sur - du compte 1311 s'il s'agit de
les charges subventions d'investissement ;
3456 ETAT - Crédit de TVA - du compte 7161 s'il s'agit de
( suivant déclarations) subventions d'exploitation ;
3458 ETAT - Autres comptes débiteurs - du compte 7561 s'il s'agit de
subventions d'équilibre.
Le compte 3451 est crédité d'un
compte de trésorerie lors de la
réception des subventions.
Le compte 3453 est débité du montant
des règlements effectués au Trésor
au titre des acomptes relatifs aux
impôts sur les résultats.
Il est soldé par le débit du compte 4453
"Etat, impôts sur les résultats".
Le compte 3455 reçoit le montant de la
T.V.A. récupérable au titre des
immobilisations et des charges. Il est
soldé par le débit du compte 4456 "Etat,
TVA due".
Le compte 3456 reçoit à son débit le
montant du crédit éventuel de TVA par
le crédit du compte 4456 lorsque le
solde de celui-ci devient débiteur.

346 Comptes d'associés - débiteurs d'immobilisations 3482 Créances sur


3461 Associés - comptes d'apport en cessions d'éléments d'actif
société 3462 Actionnaires - capital
souscrit et appelé non versé
3463 Comptes courants des
associés débiteurs
3464 Associés - opérations faites en
commun 3467 Créances rattachées aux
comptes d'associés
3468 Autres comptes d'associés
débiteurs

347 Débiteurs divers (valable


pour modèle simplifié seulement)
3471 Fournisseurs - avances et
acomptes 3473 Personnel - débiteur
3475 Etat - débiteur
34753 Etat - acomptes sur impôts
sur les résultats
34755 Etat TVA
récupérable 34756 Etat
crédit TVA
3478 Autres débiteurs divers

348 Autres débiteurs


3481 Créances sur cessions
346. comptes d'associés débiteurs
Pour l'application des dispositions du
PCGE, sont réputés associés ceux qui
détiennent une part du capital des
sociétés sous toutes leurs formes,
(sociétés de capitaux, sociétés en
participation, sociétés de personnes,
sociétés de fait etc...).
Le compte 3461 est débité du
montant de la promesse d'apport (en
numéraire ou en nature) faite par les
associés par le crédit du compte 1111
"Capital social". Il est crédité par le
débit des comptes retraçant les
apports.
Le compte 3462 est débité par le
crédit du compte 1119 "Actionnaires,
capital souscrit non appelé" lors des
appels successifs du capital ; il est
crédité, lors de la réalisation de
l'apport par le débit des comptes
d'actif ou de passif concernés.
Le compte 3467 reçoit à son débit
les créances rattachées à des
comptes d'associés (produits à
recevoir etc...)

348. autres débiteurs


Le compte 3481 est débité lors de la
cession d'immobilisations, du prix de
cession, par le
circulant crédit :
3487 Créances rattachées aux - du compte 7512 s'il s'agit
autres débiteurs d'une immobilisation
3488 Divers débiteurs incorporelle ;
- du compte 7513 s'il s'agit
d'une immobilisation
corporelle ;
- du compte 7514 s'il s'agit d'une
immobilisation financière (droits de
propriété). Le compte 3482 est débité
du prix de cession des éléments d'actif
circulant. Concernant les cessions de
titres et valeurs de placement, le
compte 3482 est débité par le crédit du
compte intéressé du poste 350 "Titres
et valeurs de placement" pour le prix
d'acquisition des titres. Pour solder
l'écriture :
- le compte 6385 "Charges nettes sur
cessions de titres et valeurs de
placement" est débité en cas de moins-
value de cession ;
- le compte 7385 "Produits nets sur
cessions de titres et valeurs de
349 Comptes de régularisation - actif placement" est crédité en cas de plus-
3491 Charges constatées d'avances value de cession.
3493 Intérêts courus et non échus à Le compte 3487 reçoit les créances
percevoir 3495 Comptes de répartition rattachées aux autres débiteurs
périodique des charges (produits à recevoir etc...),
3497 Comptes transitoires ou
d'attente - débiteurs 349. Comptes de régularisation actif
Le compte 3491 permet de
rattacher à l'exercice les charges
qui le concernent
effectivement, et celles-là seulement. Il
est débité en fin d'exercice par le
crédit des comptes de charges
intéressés. A l'ouverture de l'exercice
suivant, ces écritures sont contre-
passées.
Le compte 3493 enregistre les
intérêts courus et non échus sur les
prêts et autres créances y compris
ceux de l'actif immobilisé.
Le compte 3495 enregistre les charges
et les
produits dont le montant peut être
connu ou fixé d'avance avec une
précision suffisante et qu'on décide de
répartir par fractions égales entre les
périodes comptables de l'exercice selon
le système dit de l'abonnement. Le
compte doit être soldé en fin
d'exercice.
Le compte 3497 enregistre les
opérations qui ne peuvent être
imputées de façon certaine à un
compte débiteur déterminé au moment
où elles doivent être enregistrées et qui
exigent notamment une information
complémentaire . Le compte 3497 ne
doit être utilisé que dans des cas
exceptionnels. Il peut notamment servir
pour les opérations de virements
internes en cas d'utilisation de journaux
auxiliaires ou divisionnaires.
Toutes opération initialement imputée
au débit du compte 3497 doit être
réimputée au compte définitif dans les
plus brefs délais.
Le compte 3497 doit être soldé
en fin d'exercice.

35. Titres et valeurs de placement 35. titres et valeurs de placement


Les titres et valeurs de placement sont
350 Titres et valeurs de placement acquis par l'entreprise en vue de la
3501 Actions, partie libérée réalisation d'un gain à brève échéance.
3502 Actions, partie non Le compte 3501 est débité pour la
libérée 3504 Obligations partie libérée et le compte 3502 est
3506 Bons de caisse et bons du débité pour la partie non libérée du
Trésor 35061 Bons de caisse montant des actions par le crédit d'un
35062 Bons du Trésor compte de tiers ou de trésorerie. En cas
3508 Autres titres et valeurs de de cession de ces actions, les écritures
placement similaires. à passer sont celles indiquées au
compte 3482.
Le compte 3504 enregistre à son
débit le montant des obligations.
Le compte 3506 reçoit à son débit le
montant
des bons de caisse et des bons de
Trésor. Les écritures comptables
relatives aux opérations de cession des
obligations et des bons de caisse et du
Trésor sont identiques à celles
indiquées au compte 3482.

37. Ecarts de conversion - actif (éléments 37. Ecarts de conversion actif


circulants) Les créances de l'actif circulant et les
dettes du passif circulant sont
370 Ecarts de conversion - actif (éléments converties et comptabilisées en dirhams
circulants) sur la base du dernier cours de change
3701 Diminution des créances connu à la clôture de l'exercice.
circulantes 3702 Augmentation des Lorsque l'application du taux de
dettes circulantes conversion à la date de l'arrêté des
comptes a pour effet de modifier les
montants en dirhams précédemment
comptabilisés, les différences de
conversion sont inscrites au débit :
- du compte 3701 s'il s'agit d'une
diminution des créances de l'actif
circulant ;
- du compte 3702 s'il s'agit d'une
augmentation des dettes du passif
circulant. A l'ouverture de l'exercice
suivant, ces écritures sont contre-
passées.

39. provisions pour dépréciation des dépréciation des marchandises


comptes de l'actif circulant 3912 Provisions pour dépréciation des

391 Provisions pour dépréciation des


stocks
3911 Provisions pour
39. Provisions pour
dépréciation des comptes
de l'actif circulant
Les amoindrissements de valeur
des éléments de l'actif circulant
résultant de causes dont les
effets ne sont pas jugés
irréversibles sont constatés par
des provisions pour dépréciation.

391. provisions pour


dépréciation des stocks
Lors de la constitution ou de
l'augmentation d'une provision
pour dépréciation, le compte
de provision concerné est
crédité par le débit
matières et fournitures titres et valeurs de placement.
3913 Provisions pour
dépréciation des produits en
cours
3914 Provisions pour
dépréciation des produits
intermédiaires
3915 Provisions pour
dépréciation des produits finis

394 Provisions pour dépréciation des


créances de l'actif circulant
3941 Provisions pour dépréciation -
fournisseurs débiteurs, avances et
acomptes 3942 Provisions pour
dépréciation des clients et comptes
rattachés
3943 Provisions pour
dépréciation du personnel -
débiteur
3946 Provisions pour
dépréciation des comptes
d'associés débiteurs
3948 Provisions pour dépréciation des
autres débiteurs

395 Provisions pour dépréciation des titres


et valeurs de placement
3950 Provisions pour dépréciation des
du compte 6196 "Dotations des titres et valeurs de placement
d'exploitation aux provisions pour Lors de la constitution ou de
dépréciation de l'actif circulant". l'augmentation de la provision, le
Lors de l'annulation d'une provision compte 3950 est crédité par le
devenue sans objet ou de la
diminution de cette provision, le
compte de provision intéressé est
débité par le crédit du compte 7196
"Reprises sur provisions pour
dépréciation de l'actif circulant".

394. provisions pour dépréciation


des créances de l'actif circulant
Lors de la constitution ou de
l'augmentation de la provision, le
compte de provision concerné est
crédité par le débit du :
- compte 6196 "dotations
d'exploitation aux provisions pour
dépréciation de l'actif circulant" si la
provision liée à l'exploitation a un
caractère courant ;
- compte 6596 "Dotations non
courantes aux provisions pour
dépréciation" si la provision a un
caractère non courant.
Lors de l'annulation ou de la
diminution de cette provision, le
compte de provision concerné est
débité par le crédit :
- du compte 7196 s'il s'agit d'une
provision d'exploitation ;
- du compte 7596 s'il s'agit d'une
provision non courante.

3950. Provisions pour dépréciation


débit du compte 6394 "Dotations
financières aux provisions pour
dépréciation des titres et valeurs de
placement".
Lors de l'annulation ou de la diminution
de cette provision, le compte 3950 est
débité par le crédit du compte 7394
"Reprises financières sur provisions pour
dépréciation des titres et valeurs de
placement".

Classe 4 : Passif circulant hors trésorerie

44. dettes du passif circulant 44. dettes du passif circulant


La rubrique 44 comporte :
- les dettes liées à des
opérations d'exploitation quel
que soit leur délai d'exigibilité ;
- les dettes non liées à des opérations
d'exploitation telles que les dettes pour
acquisition d'immobilisations ou les
dettes financières qui, à leur entrée
dans le patrimoine, sont présumées
avoir un délai d'exigibilité inférieur ou
égal à douze mois. Ces dettes restent
inscrites de manière irréversible dans
leur compte d'entrée jusqu'à leur
extinction totale sauf événement ou
appréciation affectant les conditions de
leur entrée initiale.
Sont également regroupés dans la
rubrique 44, les comptes rattachés aux
tiers et destinés soit à enregistrer des
modes de financement liés aux dettes
(effets à payer), soit des dettes à venir
se rapportant à l'exercice (charges à
payer).
La rubrique 44 ne contient que les
comptes de tiers créditeurs. Si un
compte de tiers,
normalement créditeur,
devient débiteur à la
date d'arrêté des
comptes, il doit être viré
dans les comptes parallèles de la classe 3.

441 Fournisseurs et comptes rattachés 441. Fournisseurs et comptes rattachés


4411 Fournisseurs Figurent dans le poste 441 les dettes
44111 Fournisseurs - liées à l'acquisition de biens et de
catégorie A 44112 services afférents au cycle
Fournisseurs - catégorie B d'exploitation de l'entreprise.
4413 Fournisseurs - retenues de Le compte 4411 est crédité du montant
garantie 4415 Fournisseurs - effets des factures d'achats de biens ou de
à payer services par le débit :
4417 Fournisseurs - factures non - des comptes concernés de la classe 6
parvenues 4418 Autres fournisseurs et pour le montant hors taxes
comptes rattachés récupérables ;
- du compte 3413 "fournisseurs
créances pour emballages et matériel à
rendre " ;
- du compte 3455 "Etat, TVA
récupérable" pour le montant des
taxes récupérables. Le compte 4411
est débité par le crédit :
- d'un compte de trésorerie lors des
règlements effectués par l'entreprise
à ses fournisseurs ;
- d'un compte de classe 6 pour le
montant des factures d'avoirs reçues à
l'occasion de retour de marchandises au
fournisseur ;
- du compte 4415 "fournisseurs
Effets à payer" lors de l'acceptation
d'une lettre de change ou de la
remise d'un billet à ordre ;
- du compte 6119 ou 6129 "rabais,
remises et ristournes obtenus" pour le
montant des réductions commerciales
obtenues hors factures ;
- du compte 3411 "fournisseurs,
avances et acomptes versés sur
commandes d'exploitation" pour
solde de ce compte.
Le compte 4413 reçoit à son
crédit, par le débit du compte
fournisseur intéressé, le montant
des retenues effectuées sur le
prix convenu jusqu'à l'échéance
du terme de
garantie prévu.
Le compte 4417 est crédité à la clôture
de l'exercice, du montant taxes
comprises, des factures imputables à
cet exercice mais non encore
parvenues, dont le montant est
suffisamment connu et évaluable. A
l'ouverture de l'exercice suivant, ces
écritures sont contre-passées.

442 Clients créditeurs, avances et 442. Clients créditeurs, avances et


acomptes acomptes
4421 Client - avances et acomptes Le compte 4421 est crédité, lors de
reçus sur commandes en cours l'encaissement par l'entreprise
4425 Clients - dettes pour d'avances et acomptes sur commandes
emballages et matériel consignés passées par les clients, par le crédit d'un
4427 Rabais, remises et ristournes à compte de trésorerie. Il est débité par le
accorder
crédit du compte 3421 "Clients" après
- avoirs à établir
établissement de la facture par
4428 Autres clients créditeurs
l'entreprise.
Le compte 4425 est crédité des sommes
facturées par l'entreprise à ses clients
au titre des consignations d'emballages
ou de matériel par le débit du compte
3421 "Clients". Le compte 4425 est
débité du même montant par le crédit :
- du compte 3421 "Clients" en
cas de restitution de l'emballage
;
- des comptes intéressés de la classe 7
dans le cas où l'emballage est conservé
par le client (cessions d'immobilisations
ou ventes d'emballages suivant le mode
de comptabilisation retenu pour les
emballages).
- du compte 3421 "Clients" et du
compte 7127 "ventes et produits
accessoires" lorsque la reprise est
effectuée pour un prix inférieur à
celui de la consignation.
Le compte 4427 est crédité à la clôture
de
l'exercice, du montant taxes comprises,
des rabais, remises et ristournes à
accorder et des avoirs non encore
établis dont le montant est
suffisamment connu et évaluable. A
l'ouverture de l'exercice suivant, ces
écritures sont contre-passées.
Le compte 4428 est notamment utilisé
par les comptes clients anormalement
créditeurs par suite de règlements
effectués à tort par exemple.

443 Personnel - créditeur 443. personnel créditeur


4432 Rémunérations dues au Le compte 4432 est crédité du montant
personnel 4433 Dépôts du des rémunérations nettes à payer au
personnel créditeurs 4434 personnel par le débit des comptes de
Oppositions sur salaires charges intéressés. Notamment :
4437 Charges du personnel à Il est débité du montant des
payer 4438 Personnel - autres règlements effectués au personnel
créditeurs par le crédit d'un compte de
trésorerie.
Le compte 4433 est crédité du montant
des sommes confiées en dépôt à
l'entreprise par des membres de son
personnel, par le débit d'un compte de
trésorerie. Il est débité, lors du
remboursement des sommes ainsi
déposées, par le crédit d'un compte de
trésorerie.
Le compte 4434 est crédité du montant
des sommes faisant l'objet d'oppositions
obtenues par des tiers à l'encontre des
membres du personnel de l'entreprise. Il
est débité du montant desdites
sommes, lors de leur versement aux
tiers bénéficiaires de l'opposition, par le
crédit d'un compte de trésorerie.
Le compte 4437 est crédité à la clôture
de l'exercice du montant des
dettes de personnel potentielles
et rattachable à cet exercice,
dont
le montant est suffisamment connu et
évaluable, telles que indemnités pour
congés payés, par le débit des comptes
intéressés de la classe 6. A l'ouverture
de l'exercice suivant, ces écritures sont
contre-passées.

444 Organismes sociaux 444. organismes sociaux


4441 Caisse Nationale de sécurité Les comptes composant le poste 444
sociale 4443 Caisses de retraite sont crédités du montant total des
4445 Mutuelles sommes dues par l'entreprise à la
4447 Charges sociales à sécurité sociale ainsi qu'aux différents
payer 4448 Autres organismes sociaux au titre des
organismes sociaux cotisations patronales et salariales
d'assurances sociales, d'allocation
familiales, d'accidents de travail, de
retraites du personnel etc, par le débit
des comptes de charges ou de tiers
intéressés.
Ils sont débités des règlements
effectués à ces organismes par le
crédit des comptes de trésorerie
445 Etat - créditeur intéressés.
4452 Etat Impôts, taxes et assimilés
44521 Etats, taxe urbaine et taxe 445. Etat créditeur
d'édilité 44522 Etats, patente Les opérations à inscrire dans ce poste
44525 Etat, IGR sont celles qui sont faites avec l'Etat
4453 Etat, impôts sur les considéré en tant que puissance
résultats 4455 Etat, T V A . publique à l'exception des opérations qui
facturée pourraient être faites avec l'Etat en tant
4456 Etat, T V A . due ( suivant que fournisseur ou associé par exemple.
déclarations) 4457 Etat, impôts et Le compte 4452 est crédité des impôts,
taxes à payer taxes et dettes assimilées y compris les
4458 Etat - Autres comptes créditeurs retenues effectuées par l'entreprise
pour le compte de l'Etat sur des
sommes dues à des tiers par le débit de
leurs comptes (prélèvements sur les
traitements et salaires, retenues à la
source etc...).
Le compte 4453 est crédité du montant
des impôts sur les résultats dus à l'Etat
par le débit
de l'un des comptes formant le poste
670 "Impôts sur les résultats". Il est
débité du montant des règlements
effectués au Trésor par le crédit d'un
compte de trésorerie pour le paiement
du solde et le crédit du compte 3453
pour les acomptes.
Le compte 4455 est crédité du montant
des taxes collectées pour le compte de
l'Etat par le débit des comptes de tiers
intéressés.
Le compte 4456 est débité par le crédit
du compte du compte 3455 "Etat, T.V.A
récupérable". Il est crédité par le débit
du compte 4455. Ces écritures sont
passées au vu des déclarations de TVA
déposées auprès de l'administration
fiscale par l'entreprise.
Au cas où le compte 4456 devient
débiteur, son solde, correspondant à un
crédit de TVA, est viré au compte 3456
"Etat, crédit de TVA". Le compte 4457
est crédité à la clôture de l'exercice du
montant des dettes relatives aux impôts
et taxes rattachables à cet exercice dont
le montant est suffisamment connu et
évaluable, par le débit des comptes
intéressés de la classe 6. A l'ouverture
de l'exercice suivant, ces écritures sont
contre-passées.

446 Comptes d'associés - créditeurs 4464 Associés - opérations faites en


4461 Associés - capital à commun 4465 Associés, dividendes à
rembourser 4462 Associés - payer
versements reçus sur 4468 Autres comptes d'associés -
créditeurs
augmentation de capital
4463 Comptes courants des
associés créditeurs
446. comptes d'associés créditeurs
Sont réputés associés, ceux qui
détiennent une part du capital des
sociétés sous toutes leurs formes
(sociétés de capitaux, sociétés en
participation, sociétés de
personnes, sociétés de fait etc...).
Le compte 4461 est crédité des
sommes dues aux associés par la
société à la suite de l'opération
d'amortissement ou de
remboursement d'une partie du
capital social.
Le compte 4462 reçoit à son crédit la
contrepartie des versements effectués
par les associés à la suite d'une
décision d'augmentation du capital ; il
est débité à la clôture de la période
ouverte pour la réalisation de
l'augmentation de capital.
Le compte 4463 enregistre à son crédit
le montant des fonds mis ou laissés
temporairement par les associés à la
disposition de l'entreprise.

Le compte 4465 est crédité du montant


des dividendes dont la distribution a
été décidée par les organes
compétents, par le débit des comptes
de capitaux propres sur lesquels les
bénéfices ont été prélevés (rubrique
11).

447 Créanciers divers (valable


pour modèle simplifié seulement)
4472 Clients créditeurs - avances et
acomptes 4473 Personnel - créditeur
4474 Organismes
sociaux 4475 Etat -
créditeur
44752 Etat - Taxe urbaine, taxe
d'édilité et patente
44755 Etat TVA facturée
44756 Etat TVA due (suivant
déclarations ) 4478 Autres créanciers
divers

448 Autres créanciers placement


4481 Dettes sur acquisition 4484 Obligations échues à
d'immobilisations 4483 Dettes sur rembourser 4485 Obligations,
acquisitions de titres et valeurs de coupons à payer
4487 Dettes rattachées aux autres 448. autres créanciers
créanciers
Lors de l'acquisition d'immobilisations
par l'entreprise, le compte 4481 est
crédité par le débit :
- des comptes d'immobilisations
concernées pour leur montant hors
taxes récupérables ;
- du compte 3455 "Etat, TVA récupérable".
4488 Divers créanciers Le compte 4481 est débité notamment
par le crédit :
- d'un compte de trésorerie lors
des règlements effectués par
l'entreprise ;
- du compte 4487 "Dettes rattachées
aux autres créanciers" lors de
l'acceptation d'une lettre de change ou
de la remise d'un billet à ordre.
Le compte 4483 enregistre à son crédit
le montant des dettes relatives à
l'acquisition des titres et valeurs de
placement y compris la partie non
encore appelée. Le compte intéressé du
poste 350 "Titres et valeurs de
placement" est débité en contrepartie.
Le compte 4485 enregistre à son
crédit le montant des coupons à
payer au titre des obligations émises
par l'entreprise. Il est débité lors du
paiement des coupons par le crédit
d'un compte de trésorerie.
Le compte 4487 enregistre à son crédit
les dettes rattachées aux autres
créanciers qui sont destinées à
constater soit des modes de
449 Comptes de régularisation - passif financement soit des dettes à venir se
4491 Produits constatés d'avance rapportant à l'exercice (charges à
4493 Intérêts courus et non échus à payer relatives aux autres créanciers).
payer 4495 Comptes de répartition
périodique des produits 449. comptes de régularisation passif
4497 Comptes transitoires ou Le compte 4491 permet de
d'attente - créditeurs rattacher à l'exercice les produits
qui le concernent effectivement, et
ceux-là seulement. Il est crédité en
fin d'exercice par le débit des
comptes de produits intéressés. A
l'ouverture de l'exercice suivant, ces
écritures sont contre-passées.
Le compte 4493 enregistre à son
crédit le montant des intérêts courus
et non échus à la
date de clôture sur les dettes y compris
celles du financement permanent.
Le compte 4495 enregistre les produits
dont le montant peut être connu ou fixé
d'avance avec une précision suffisante
et qu'on décide de répartir par fractions
égales entre les périodes comptables de
l'exercice selon le système dit de
l'abonnement. Le compte 4495 doit être
soldé en fin d'exercice.
Le compte 4497 enregistre les
opérations qui ne peuvent être
imputées de façon certaine à un compte
de bilan créditeur déterminé au moment
où elles doivent être enregistrées et qui
exigent notamment une information
complémentaire. Le compte 4497 ne
doit être utilisé que dans des cas
exceptionnels. Il peut notamment servir
pour les opérations de virements
internes en cas d'utilisation de journaux
auxiliaires ou divisionnaires. Toute
opération initialement imputée au
compte 4497 doit être réimputée au
compte définitif dans les plus brefs
délais. Le compte 4497 doit être soldé
en fin d'exercice

45. autres provisions pour risques et 4506 Provisions pour pertes de change
charges 4507 Provisions pour impôts

450 Autres provisions pour risques et


charges
4501 Provisions pour litiges
4502 Provisions pour garanties
données aux clients
4505 Provisions pour amendes, doubles
droits et pénalités
45 autres provisions pour risques
et charges
Le poste 45 comporte les provisions
pour risques et charges autres que
celles enregistrées au poste 15
"Provisions durables pour risques et
charges".
Les autres provisions pour risques et
charges sont destinées à faire face à
des risques ou à des charges dont on
prévoit la réalisation dans un délai
inférieur ou égal à douze mois à la
date de clôture de l'exercice.
Lors de la constitution d'une provision
non
4508 Autres provisions pour durable pour risques et charges, le
risques et charges compte de provisions intéressé est
crédité par le débit :
- du compte 6195 "Dotations
d'exploitation aux provisions pour
risques et charges" lorsqu'elle concerne
l'exploitation ;
- du compte 6393 "Dotations aux
provisions pour risques et charges
financiers" lorsqu'elle affecte l'activité
financière de l'entreprise (cas des
provisions pour pertes de change) ;
- du compte 6595 "Dotations non
courantes pour risques et charges
"lorsqu'elle a un caractère non
courant.
Les comptes de provisions (poste 450)
sont réajustés à la fin de chaque
exercice par :
- le débit des comptes de dotations
concernés 6197, 6393 ou 6595, lorsque
le montant de la provision doit être
augmenté ;
- le crédit du compte intéressé de
reprises sur provisions pour risques et
charges (7195, 7393 ou 7595) lorsque
le montant de la provision doit être
diminué ou annulé.

47. Ecarts de conversion - passif (Eléments 47. Ecarts de conversion passif (éléments
circulants) circulants)
Les créances de l'actif circulant (hors
470 Ecarts de conversion - passif trésorerie) et les dettes du passif
(Eléments circulants) circulant (hors trésorerie) sont
4701 Augmentation des créances converties et comptabilisées en dirhams
circulantes 4702 Diminution des dettes sur la base du dernier cours de change
circulantes connu à la clôture de l'exercice.
Lorsque l'application du taux de
conversion à la date de l'arrêté des
comptes a pour effet de modifier les
montants précédemment
comptabilisés, les différences de
conversion sont inscrites au crédit :
- du compte 4710 s'il s'agit d'une
augmentation des créances de l'actif
circulant
;
- du compte 4702 s'il s'agit d'une
diminution des dettes du passif
circulant.

Classe 5 : Trésorerie

51 trésorerie - actif 51 trésorerie - actif


Les comptes de trésorerie enregistrent
les opérations de trésorerie dans le sens
strict du terme. Ils enregistrent
notamment les mouvements de valeurs
en espèces, chèques ou virements ainsi
que les opérations faites avec les
banques autres que celles
comptabilisées dans les dettes de
financement (rubrique 14).
511 Chèques et valeurs à encaisser
5111 Chèques à encaisser ou à
511. chèques et valeurs à encaisser
l'encaissement
Les compte 5111 enregistre à son crédit
51111 Chèques en portefeuille
à la fois les chèques reçus des clients et
51112 Chèques à
non remis à l'encaissement et les
l'encaissement
chèques remis à l'encaissement et non
5113 Effets à encaisser ou à
encore portés au crédit du compte de
l'encaissement 51131 Effets échus à
l'entreprise par la banque. Le compte
encaisser
5111 est crédité pour solde des
51132 Effets à
réception de l'avis du crédit du compte
l'encaissement 5115
de l'entreprise par la banque ; en contre
Virements de fonds
- partie le compte de la banque
5118 Autres valeurs à encaisser
intéressé est débité. Le compte 5113
est débité à la fois des effets échus
acceptés par les clients et non remis à
l'encaissement et des effets remis à
l'encaissement non encore portés au
crédit du compte de l'entreprise par la
banque. Il fonctionne dans les mêmes
conditions que le compte 5111.
Le compte 5115 est un compte de
passage pour la comptabilisation
des mouvements de fonds entre
les différents comptes de
trésorerie. Il doit être soldé en fin
d'exercice.

514 Banques, Trésorerie Générale et 514. Banques, trésorerie générale et


Chèques Postaux débiteurs chèques postaux débiteurs
5141 Banques (solde Le poste 514 ne regroupe que les
débiteurs) 5143 Trésorerie comptes de trésorerie dont le solde est
Générale débiteur.
5146 Chèques postaux Les comptes composant le poste 514
5148 Autres établissements sont débités du montant des entrées
financiers et assimilés ( soldes et crédités des sorties de fonds.
débiteurs)

516. Caisses régies d'avances et


516 Caisses, régies d'avances et accréditifs
accréditifs Le compte 5161 est débité du montant
5161 Caisses des espèces encaissées par
51611 Caisses Centrale l'entreprise. Il est crédité du montant
51613 Caisses (succursale ou des espèces décaissées. Son solde est
agence A) 51614 Caisses toujours débiteur ou nul.
(succursale ou agence B) 5165 Le compte 5165 enregistre les
Régies d'avances et accréditifs mouvements des fonds gérés par les
régisseurs et les accréditifs ouverts par
les banques au nom d'un tiers ou d'un
agent de l'entreprise.
Le compte 5165 est débité du
montant des fonds remis aux
régisseurs et aux titulaires
d'accréditifs par le crédit d'un
compte de trésorerie. Il est crédité :
- du montant des dépenses effectuées
par les régisseurs ou par les banques
pour le compte de l'entreprise par le
débit d'un compte de tiers ou de charge
;
- du montant des reversements de
fonds avancés, par le débit d'un
compte de trésorerie.
55. trésorerie - passif 55. Trésorerie - passif
Les comptes de trésorerie enregistrent
les opérations de trésorerie dans le
sens strict du terme. Ils enregistrent
notamment les
mouvements de valeurs en espèces,
chèques ou virements ainsi que les
opérations faites avec les banques
autres que celles comptabilisées dans
les dettes de financement (rubrique 14).

552 Crédits d'escompte


5520 Crédits d'escompte 5520. Crédits d'escompte
Ce compte enregistre à son crédit le
montant nominal des effets non échus
remis à l'escompte par l'entreprise par
le débit du compte de banque intéressé
(postes 514 et 554) et du compte 6311
"Intérêts des emprunts et dettes". Le
compte 5520 est débité à la date
d'échéance des effets par le crédit du
compte 3425 "Clients, Effets à
553 Crédits de trésorerie recevoir".
5530 Crédits de trésorerie

5530. Crédits de trésorerie


Sont enregistrés au crédit du compte
5530 les crédits de trésorerie à court
terme accordés par les banques aux
entreprises (warrants, crédits à
l'exportation, facilités de caisse, etc..)
554 Banques (soldes créditeurs) autres que les découverts bancaires.
5541 Banques ( soldes créditeurs)
5548 Autres établissements 554. Banques (soldes créditeurs)
financiers et assimilés (soldes Le poste 554 ne regroupe que les comptes
créditeurs) de trésorerie dont le solde est créditeur.
Les comptes 5541 et 5548 sont
débités du montant des entrées et
crédités du montant des sorties de
fonds.

59. provisions pour dépréciation des 59 Provisions pour dépréciation des


comptes de trésorerie comptes de trésorerie
Les éléments de la trésorerie sujets à
dépréciation sont assortis de
corrections de
valeur qui prennent la forme de
provisions pour dépréciation à
inscrire aux comptes portant la
racine 59 "Provisions pour
dépréciation des comptes de
trésorerie".

590 Provisions pour dépréciation des


comptes de trésorerie
5900 Provisions pour 5900. Provisions pour
dépréciation des comptes de dépréciation des comptes de
trésorerie trésorerie
Les amoindrissements de valeur des
éléments de la trésorerie Actif résultant
de causes dont les effets ne sont pas
jugés irréversibles sont constatés par
des provisions pour dépréciation.
Lors de la constitution ou de
l'augmentation d'une provision pou
dépréciation, le compte 5900 est
crédité par le débit du compte 6396
"Dotations aux provisions pour
dépréciation des comptes de
trésorerie".
Lors de l'annulation ou de la diminution
de cette provision, le compte 5900 est
débité par le crédit du compte 7396 "
Reprises sur provisions pour
dépréciation des comptes de
trésorerie".

Classe 6 : Comptes de charges

Préambule
Les charges sont les sommes ou valeurs
versées ou à verser à des tiers soit en
contrepartie de matières, fournitures,
travaux et prestations, soit
exceptionnellement sans contrepartie.
Sont comprises également dans ces
charges les dotations aux
amortissements et aux provisions et
exceptionnellement la valeur nette
d'amortissements des immobilisations
cédées.
Ne sont donc pas considérées comme
charges les remboursements de dettes
et le montant des biens et créances
destiné à être immobilisé ou investi.
Les comptes destinés à regrouper les
charges courantes et non courantes de
l'exercice sont réunis dans la classe 6.
Ils sont affectés à l'enregistrement des
charges réelles et des charges calculées
relatives à l'exploitation normale et
habituelle de l'entreprise.
Les charges courantes qui concernent
l'exploitation normale et la gestion
financière sont enregistrées
respectivement sous les rubriques 61
et 63.
Les classement des charges
d'exploitation est établi de telle sorte
qu'il permet de tirer de manière
successive les soldes de gestion du
compte de produits et charges
Les comptes de la classe 6 ne doivent
enregistrer que les charges se
rapportant soit à l'exploitation courante,
soit à l'exploitation non courante. Ils ne
comprennent pas en principe les
sommes affectées à des
investissements qui trouvent leur place
dans les comptes de l'actif immobilisé.
Ils ne comprennent pas non plus les
titres et valeurs de placement qui sont
inscrits dans les comptes de la rubrique
"Titres et valeurs de placement".
Lorsque les biens acquis ou produits
peuvent recevoir une destination
polyvalente (vente, location, utilisation
par l'entreprise pour elle- même) en
attendant un classement définitif
(stocks ou immobilisations), leurs
montants sont inscrits dans les
comptes de charges et ils sont
inventoriés dans les stocks.
Mais les entreprises ne sont pas
toujours en mesure de faire de telles
distinctions au moment même où elles
passent leurs écritures soit qu'elles ne
connaissent pas, alors, le caractère des
sommes à enregistrer, soit qu'elles
ignorent encore l'affectation qui sera
donnée à ces sommes.
Dans ce cas, en fin d'exercice, afin de
donner une affectation convenable aux
dépenses à réimputer, ces dernières
sont inscrites :
- soit au débit d'un compte de l'actif
immobilisé par le crédit de l'un des
comptes poste 714 "Immobilisations
produites par l'entreprise pour elle-
même" ;
- soit au débit d'un compte de bilan ou
au débit d'un autre compte de charges
par le crédit d'un compte 7197
"Transferts de charges d'exploitation"
ou du compte 7397, " Transferts de
charges financières "ou du compte
7597, "Transferts de charges non
courantes".
En raison de l'intérêt qu'il y a à faire
apparaître dans la classe 6 toutes les
charges engagées au titre des comptes
compris dans les rubriques 61, 63, 65 et
67, il convient d'enregistrer en classe 6
les différentes charges relatives à ces
comptes, même lorsqu'elles sont déjà
couvertes par des provisions.
Dans ce cas, les provisions
antérieurement constituées sont
annulées par les comptes compris dans
les postes "Reprises d'exploitation;
transferts de charges (719) , "Reprises
financières; Transferts de charges
(739), et "Reprises non courantes ;
Transferts de charges" (759).
Les charges afférentes à des
opérations concernant des exercices
antérieurs sont comptabilisées dans le
compte spécifique de chacun des
postes de la classe 6.
Les charges relatives à des opérations
non courantes sont enregistrées dans
les comptes de la rubrique 65 "Charges
non courantes".
Pour la détermination du résultat, les
charges doivent être rattachées à
l'exercice au cours duquel elles sont
utilisées ou consommées et non pas à
celui au cours duquel elles se
matérialisent.
Les charges ne correspondant pas à
des consommations de l'exercice
(charges constatées d'avance) doivent
être soustraites des charges de
l'exercice par l'intermédiaire d'un
compte de régularisation (3491
"charges constatées d'avance") ou d'un
compte rattaché.
Les consommations (ou les réceptions
de marchandises, de matières et de
fournitures) de l'exercice non encore
comptabilisées au cours de l'exercice
pour différentes raisons constituent des
charges à payer à comprendre dans les
charges de l'exercice par l'intermédiaire
d'un compte rattaché à chaque compte
de tiers concerné ou d'un compte de
régularisation passif (4491).
Certaines charges importantes
peuvent être réparties sur plusieurs
exercices soit à l'avance, sous forme
de provisions, soit à partir de leur
engagement. Sont concernées par
cette disposition les charges à étaler,
charges importantes non répétitives et
que l'entreprise décide d'étaler sur
plusieurs exercices.
Pour toute la classe 6, des subdivisions
de comptes sont ouvertes pour
permettre aux entreprises de fournir plus
facilement le détail des charges.
Les entreprises peuvent, en fonction de
leurs besoins, créer au niveau de
chacun des comptes, des comptes
divisionnaires ou des sous comptes.

61. charges d'exploitation magasin 61227 Achats de fournitures


de bureau
611 Achats revendus de marchandises
6111 Achats de marchandises "groupe
A" 6112 Achats de marchandises
"groupe B" 6114 Variation de stocks de
marchandises 6118 Achats revendus
de marchandises des exercices
antérieurs
6119 Rabais, remises et ristournes
obtenus sur achats de marchandises

612 Achats consommés de matières et


fournitures
6121 Achats de matières
premières 61211 Achats de
matières premières A 61212
Achats de matières premières B
6122 Achats de matières et
fournitures consommables
61221 Achats de matières et
fournitures A 61222 Achats de
matières et fournitures B 61223
Achats de combustibles
61224 Achats de produits
d'entretien 61225 Achats de
fournitures d'atelier et d'usine
61226 Achats de fournitures de
61 Charges d'exploitation
Les achats revendus de marchandises
correspondent à la charge d'achat des
marchandises antérieurement acquises
et revendues en l'état dans l'exercice.
Les achats consommés de matières
et fournitures sont ceux qui entrent
dans le cycle de fabrication des
produits soit par incorporation soit
par disparition à l'occasion de leur
élaboration.
Les achats de marchandises, de
matières et fournitures, sont inscrits
au débit des comptes ci-dessus.
Le prix d'achat de marchandises, de
matières et de fournitures s'entend
net de taxes légalement
récupérables.
Lorsque les charges accessoires,
tels que : transports, frais transit,
commissions et courtages, frais
de réception, assurance
transport, etc... peuvent être
affectées avec certitude aux
achats de marchandises de
matières et fournitures, les
entreprises peuvent les
comptabiliser directement dans
les comptes concernés du poste
612.
Les entreprises assujetties à la taxe
sur la valeur ajoutée doivent
enregistrer leurs achats
6123 Achats d'emballages hors taxes récupérables.
61231 Achats d'emballages perdus En revanche, les entreprises qui ne sont
61232 Achats d'emballages pas assujetties à cette taxe, doivent
récupérables non identifiables comptabiliser leurs achats taxes
61233 Achats d'emballages à usage comprises.
mixte 6124 Variation des stocks de Le compte 6125 regroupe tous les
matières et fournitures achats non stockables (eau,
61241 Variation des stocks des électricité...) ou non stockés par
matières premières l'entreprise tels que ceux afférents à
61242 Variation des stocks de des fournitures qui ne passent pas par
matières et fournitures un compte d'une unité de stockage, et
consommables dont les existants, en fin d'exercice,
61243 Variation des stocks des sont inscrits en tant que charges
emballages 6125 Achats non stockés constatées d'avance au débit du compte
de matières et de fournitures 3491.
61251 Achats de fournitures non Les réductions commerciales obtenues
stockables ( eau, électricité . . ) (rabais, remises, ristournes) sont
61252 Achats de fournitures inscrites au crédit du compte 6119 ou
d'entretien 61253 Achats de petit 6129. Toutefois, lorsque les réductions
outillage et petit équipement sont portées directement sur les
61254 Achats de fournitures de bureau factures, elles ne peuvent pas faire
6126 Achats de travaux, études et l'objet de comptabilisation distincte des
prestations de services achats.
61261 Achats des Les comptes 6114 et 6124, reçoivent à
travaux 61262 Achats leur débit la constatation des stocks à la
des études date d'ouverture de l'exercice et à leur
61263 Achats des prestations de crédit le montant des stocks à la date
service 6128 Achats de matières et de de clôture de l'exercice. En
fournitures des exercices antérieurs conséquence, le solde de chacun des
6129 Rabais remises et ristournes comptes principaux 6114 ou 6124
obtenus sur achats consommés de représente la variation globale de la
matières et fournitures valeur du stock entre le début et la fin
61291 RRR obtenues sur achats de de l'exercice et figure dans le compte
matières premières de Produits et Charges comme compte
61292 RRR obtenues sur achats de correcteur en moins ou en plus de l'une
matières et fournitures consommables ou de l'autre catégorie d'achats. Cette
61293 RRR obtenus sur achats variation est calculée compte non tenu
des emballages des provisions pour dépréciation.
Pour chaque exercice, la véritable
charge (achats revendus de
marchandises ou achats consommés
de matières et de fournitures) est
donc constituée :
61295 RRR obtenus surs achats non - pour les marchandises par le montant
stockés 61296 RRR obtenus sur achats des achats de l'exercice (comptes 6111,
de travaux, études et prestations de 6112 et 6118) déduction faite des
service réductions commerciales (compte
61298 RRR obtenus sur achats de 6119) et corrigés de la variation de
matières et fournitures des exercices stocks de marchandises (compte 6114).
antérieurs - pour les matières premières et
fournitures par les achats de l'exercice
(comptes 6121, 6122, 6123, 6125,
6126 et 6128) déduction faite des
réductions commerciales (compte
6129) et corrigés de la variation de
stocks de matières et fournitures
(compte 6124).
Les comptes d'achat sont débités au
moment de la réception des factures.
Mais à la clôture de l'exercice,
l'entreprise peut :
- soit être en possession de la facture
sans avoir reçu livraison des
marchandises, matières ou fournitures;
dans ce cas, si les comptes d'achats ont
déjà été débités par le crédit de l'un des
comptes du poste 441 "Fournisseurs et
comptes rattachés" ou du poste 514
"Banques, T.G. et C.P.", l'entreprise
devra créditer les comptes d'achats
concernés par le débit du compte 3491
"Charges constatées d'avance".
- soit, au contraire, avoir effectivement
reçu les marchandises, matières ou
fournitures, mais ne pas être en
possession de la facture ; dans ce cas,
les achats doivent figurer dans leurs
comptes respectifs d'achat par le crédit
du compte 4417 "Fournisseurs -
Factures non parvenues".
Dans l'un et l'autre cas, les écritures
passées aux comptes d'achats, au
compte de charges constatées
d'avance et compte de Fournisseurs -
Factures non parvenues, sont
contre-passées à l'ouverture de
l'exercice suivant.

613/614 Autres charges externes 61352 Rémunérations du personnel


6131 Locations et charges
locatives 61311 Location de
terrains
61312 Location de constructions
61313 Location de matériel et
d'outillage 61314 Location de
mobilier et matériel de bureau
61315 Location de matériel
informatique 61316 Location de
matériel de transport 61317 Malis
sur emballages rendus
61318 Locations et charges locatives
divers 6132 Redevances de crédit-bail
61321 Redevances de crédit-bail -
mobilier et matériel
6133 Entretien et réparations
61331 Entretien et réparations des
biens immobiliers
61332 Entretien et réparations des
biens mobiliers
61335 Maintenance
6134 Primes d'assurances
61341 Assurances multirisque (vol,
incendie, R.C)
61343 Assurances - Risques
d'exploitation 61345 Assurances -
matériel de transport 61348 Autres
assurances
6135 Rémunérations du personnel
extérieur à l'entreprise
61351 Rémunérations du
personnel occasionnel
613/614. autres charges externes
Sont inscrites dans le poste
613/614 les charges externes
autres que les achats
directement consommés par
l'entreprise. Sont comptabilisées
dans le compte 6148 toutes les
charges concernant les exercices
antérieurs touchant les comptes de
ce poste. Le compte 6149
enregistre à son crédit les rabais,
remises et ristournes sur les autres
charges externes, obtenus des
fournisseurs et dont le montant, non
déduit des factures, n'est connu que
postérieurement à la
comptabilisation de ces factures.
intérimaire
61353 Rémunérations du personnel
détaché ou prêté à l'entreprise
6136 Rémunérations
d'intermédiaires et honoraires
61361 Commissions et
courtages 61365 Honoraires
61367 Frais d'actes et de
contentieux 6137 Redevances pour
brevets, marques, droits et valeurs
similaires
61371 Redevances pour
brevets 61378 Autres
redevances
6141 Etudes générales,
recherches et documentation
61411 Etudes générales
61413 Recherches
61415 Documentation générale
61416 Documentation technique
6142 Transports
61421 Transports du
personnel 61425 Transports
sur achats 61426 Transports
sur ventes 61428 Autres
transports
6143 Déplacements, missions et
réceptions 61431 Voyages et
déplacements
61433 Frais de
déménagement 61435
Missions
61436 Réceptions
6144 Publicité, publications et
relations publiques
61441 Annonces et insertions
61442 Echantillons, catalogues et
imprimés publicitaires
61443 Foires et
expositions 61444
Primes de publicité
61446 Publications
61447 Cadeaux à la clientèle
61448 Autres charges de publicité et
relations publiques
6145 Frais postaux et
frais de
télécommunications
61451 Frais postaux
61455 Frais de
téléphone
61456 Frais de télex et de
télégrammes 6146 Cotisations et
dons
61461 Cotisations
61462 Dons
6147 Services bancaires
61471 Frais d'achat et de vente des
titres 61472 Frais sur effets de
commerce 61473 Frais et
commissions sur services bancaires
6148 Autres charges externes des
exercices antérieurs
6149 RRR obtenus sur autres
charges externes

616 Impôts et taxes 616 Impôts et taxes


6161 Impôts et taxes directs Le poste 616 enregistre les charges
61611 Taxe urbaine et taxe correspondant à des impôts et
d'édilité 61612 Patente taxes à la charge de l'entreprise, à
61615 Taxes locales l'exception:
6165 Impôts et taxes indirects - de ceux qui, payés par l'entreprise,
6167 Impôts , taxes et droits doivent être récupérés sur des tiers
assimilés 61671 Droits (TVA par exemple) ;
d'enregistrement et de timbre 61673 - de ceux qui, tel les impôts sur les
Taxes sur les véhicules résultats, constituent un prélèvement
61678 Autres impôts, taxes et droits sur les bénéfices et sont inscrits à la
assimilés 6168 Impôts et taxes des rubrique 67 " Impôts sur les résultats".
exercices antérieurs Sont comptabilisés dans le compte
6168 les rappels et les arriérés
d'impôts et taxes de l'entreprise.
Quant aux pénalités et amendes
fiscales, elles
font l'objet d'une comptabilisation dans les
comptes de la rubrique 65 "Charges non
courantes".
Les impôts indirects sur la
consommation, qui ne sont pas des
taxes assimilées à la TVA récupérable,
sont comptabilisés au compte 6165.

617 Charges de personnel 61771 Appointements et salaires


6171 Rémunérations du 61774 Charges sociales sur appointements
personnel 61711 et salaires de l'exploitant
Appointements et salaires 6178 Charges de personnel des exercices
61712 Primes et gratifications
61713 Indemnités et avantages
divers 61714 Commissions au
personnel
61715 Rémunération des
administrateurs, gérants et associés
6174 Charges sociales
61741 Cotisations de sécurité
sociale 61742 Cotisations aux
caisses de retraite 61743
Cotisations aux mutuelles
61744 Prestations familiales
61745 Assurances accident de
travail 6176 Charges sociales
diverses 61761 Assurances
groupe
61762 Prestations de retraites
61763 Allocations aux oeuvres
sociales 61764 Habillement et
vêtements de travail 61765
Indemnités de préavis et de
licenciement
61766 Médecine de travail,
pharmacie 61768 Autres charges
sociales diverses 6177
Rémunération de l'exploitant
617 Charges de personnel
Elles sont constituées :
- par l'ensemble des
rémunérations en numéraire ou
en nature du personnel de
l'entreprise ;
- par les rémunérations allouées
aux gérants et administrateurs de
sociétés ;
- par la rémunération de l'exploitant
individuel en contrepartie du travail
fourni.
Elles sont constituées également
par des charges liées à ces
rémunérations : cotisations
sociales, assurances sociales,
avantages divers ...
Le compte 6171 enregistre à son
débit les rémunérations brutes du
personnel. Les cotisations sociales, à
la charge de ce personnel sont
portées au crédit des comptes du
poste 444 "Organismes sociaux". Les
impôts à charge de ce personnel et
prélevés par l'employeur sont portés
au crédit des comptes du poste 445
"Etat créditeur".
Le compte 6174 enregistre à son
débit les charges sociales liées à la
rémunération du personnel
supportées par l'entreprise
(cotisations patronales...).
Les autres charges sociales tels
que l'assurance groupe, les
versements aux oeuvres
sociales, l'habillement et les
antérieurs Dotations d'exploitation aux

618 Autres charges d'exploitation


6181 Jetons de présence
6182 Pertes sur créances
irrécouvrables 6185 Pertes sur
opérations faites en commun 6186
Transfert de profits sur opérations
faites en commun
6188 Autres charges
d'exploitation des exercices
antérieurs

619 Dotations d'exploitation


6191 Dotations d'exploitation aux
amortissements de l'immobilisation en
non- valeurs
61911 D E A des frais
préliminaires 61912 D E A des
charges à répartir 6192
vêtements de travail..., sont sont portées au débit des comptes
inscrits dans le compte 6176. concernés du poste 619 par le crédit des
Le compte 6177 enregistre la comptes intéressés des rubriques
rémunération de l'exploitant suivantes :
individuel. - amortissements des immobilisations
(28) ;
Les charges de personnel sur
exercices antérieurs sont
comptabilisées dans le compte 6178.

618 autres charges d'exploitation


Elles comprennent les charges
d'exploitation qui ne sont pas
considérées comme des
consommations intermédiaires pour
le calcul de la valeur ajoutée de
l'entreprise.
Le débit du compte 6182 reçoit les
pertes sur créances irrécouvrables
qui présentent un caractère habituel
en rapport avec l'activité courante
de l'entreprise.
Le compte 6185 enregistre la quote-
part de pertes de l'entreprise sur des
opérations faites en commun.
Lorsque l'entreprise est gérante des
opérations faites en commun, la
quote-part des résultats
bénéficiaires revenant aux autres
partenaires est enregistrée au débit
du compte 6186.
Les comptes 6185 et 6186. ont leur
contrepartie dans le compte 4464
"Associés, opérations faites en
commun".

619 Dotation d'exploitation (D.E)


Les dotations de l'exercice aux
amortissements et aux provisions
amortissements des circulant
immobilisations incorporelles 61961 D E P . pour dépréciation des stocks
61921 D E A de l'immobilisation en
recherche et développement
61922 D E A des brevets, marques,
droits et valeurs similaires
61923 D E A du fonds commercial
61928 D E A des autres
immobilisations incorporelles
6193 Dotations d'exploitation
aux amortissements des
immobilisations corporelles
61931 D E A des terrains
61932 D E A des
constructions
61933 D E A des installations
techniques, matériel et outillage
61934 D E A du matériel de transport
61935 D E A des mobilier, matériel de
bureau et aménagements divers
61938 D E A des autres
immobilisations corporelles
6194 Dotations d'exploitation aux
provisions pour dépréciation des
immobilisations 61942 D E P pour
dépréciation des immobilisations
incorporelles
61943 D E P pour dépréciation
des immobilisations
corporelles
6195 Dotations d'exploitation aux
provisions pour risques et charges
61955 D E P . pour risques et
charges durables
61957 D E P . pour risques et
charges momentanés
6196 Dotations d'exploitation aux
provisions pour dépréciation de l'actif
- provisions pour
dépréciation des
immobilisations (29) ;
- provisions pour dépréciation
de l'actif immobilise (39) ;
- provisions durables pour risques et
charges
(15) ;
- autres provisions pour risques et
charges
(45) ;
61964 D E P . pour dépréciation des
créances de l'actif circulant
6197 D.E aux provisions pour
risques et charges momentanés
(modèle simplifié seulement)
6198 Dotations d'exploitation des
exercices antérieurs
61981 D E aux amortissements des
exercices antérieurs
61984 D E aux provisions des
exercices antérieurs

63. charges financières 63 charges financières

631 Charges d'intérêts / 6301 en 631 Charges d'intérêts


modèle simplifié Sont inscrits aux comptes de ces postes
6311 Intérêts des emprunts et les intérêts dus par l'entreprise sur ses
dettes 63111 Intérêts des emprunts et dettes. Figurent également
emprunts dans ces postes les intérêts sur les
63113 Intérêts des dettes rattachées comptes courants et dépôts créditeurs
à des participations
63114 Intérêts des comptes
courants et dépôts créditeurs
63115 Intérêts bancaires et sur
opérations de financement
63118 Autres intérêts des emprunts et
dettes 6318 Charges d'intérêts des
exercices antérieurs

633 Pertes de change


633 Pertes de change/6303 en modèle Ces comptes enregistrent à leur débit
simplifié les pertes de change définitives subies
6331 Pertes de change propres à par l'entreprise
l'exercice 6338 Pertes de change des Les écarts de conversion négatifs
exercices antérieurs constatés en fin d'exercice sur les
comptes de trésorerie en devises sont
considérés comme des pertes de
change réalisées.
638 Autres charges financières/6307 en 638 Autres charges financières
modèle simplifié Le compte 6385 enregistre les moins-
6382 Pertes sur créances liées à values résultant des cessions de titres
des participations et valeurs de placement.
6385 Charges nettes sur cessions de Le compte 6386 est débité même
titres et valeurs de placement lorsqu'il s'agit d'escomptes de
6386 Escomptes accordés règlement déduits directement des
6388 Autres charges financières factures de ventes, l'escompte de
des exercices antérieurs règlement est une réduction de prix
accordée pour tenir compte d'un
paiement avant l'échéance prévue par
les conditions de vente ou d'un
639 Dotations financières/6308 en paiement au comptant.
modèle simplifié
6391 Dotations aux amortissements des 639 Dotations financières
primes de remboursement des Les dotations financières sont portées
obligations 6392 Dotations aux au débit des comptes sus-indiqués
provisions pour dépréciation des lorsque la constitution des
immobilisations financières 6393 amortissements et provisions affecte
Dotations aux provisions pour risques et l'activité financière de l'entreprise. La
charges financiers contrepartie se trouve dans les crédits
6394 Dotations aux provisions des comptes des rubriques 15, 28, 29,
pour dépréciation des titres et 39, 45 et
valeurs de placement 59.
6396 Dotations aux provisions pour
dépréciation des comptes de
trésorerie 6398 Dotations
financières des exercices
antérieurs.

65. charges non - courantes 65 charges non courantes


Les charges non courantes se
définissent en fonction de leur nature
intrinsèque et non de leur montant.
Elles sont liées à la survenance de
circonstances exceptionnelles telles
que les cessions d'immobilisations ou
les restructurations
d'entreprises.
651 Valeurs nettes d'amortissements des 65861 Dons
immobilisations cédées/6501 en
modèle simplifié
6512 V N A des immobilisations
incorporelles cédées
6513 V N A des immobilisations
corporelles cédées
6514 V N A des immobilisations
financières cédées ( droits de
propriété)
6518 V N A des immobilisations
cédées des exercices antérieurs

656 Subventions accordées


6561 Subventions accordées de
l'exercice 6568 Subventions
accordés des exercices antérieurs

658 Autres charges non courantes/6507


en modèle simplifié
6581 Pénalités sur marchés et
dédits 65811 Pénalités sur
marchés
65812 Dédits
6582 Rappels d'impôts (autres
qu'impôts sur les résultats)
6583 Pénalités et amendes
fiscales ou pénales
65831 Pénalités et amendes fiscales
65833 Pénalités et amendes pénales
6585 Créances devenues
irrécouvrables 6586 Dons, libéralités
et lots
651. valeurs nettes d'amortissements des ayant un caractère non courant.
immobilisations cédées
Les comptes du poste 651
enregistrent à leur débit le montant
de la valeur nette d'amortissements
des éléments cédés de l'actif
immobilisé. Toutefois, en ce qui
concerne le compte 6514 "Valeurs
nettes d'amortissement des
immobilisations financières" seules
sont portées à son débit les valeurs
conférant un droit de propriété
(poses 251 et 258).

656. subventions accordées


Les subventions accordées sont
des subventions versées à des
tiers dans le propre intérêt de
l'entreprise. Elles comprennent
notamment les subventions
accordées à des filiales en
difficulté et les versements à
divers organismes d'intérêt
général.

658 Autres charges non courantes


Le compte 6581 enregistre à son
débit les pénalités sur marchés et les
dédits à la charge de l'entreprise.
Sont enregistrés au débit du compte
6582 les redressements définitifs
d'impôts autres que les impôts sur
les résultats
Les pénalités ou amendes fiscales
d'assiette ou de recouvrement sont
enregistrés au compte 6583.
Le compte 6585 enregistre les
pertes sur créances irrécouvrables
65862 Libéralités
65863 Lots
6588 Autres charges non
courantes des exercices antérieurs

659 Dotations non courantes / 6508 659 Dotations non courantes


en modèle simplifié Le compte 6591 est débité de la fraction
6591 Dotations aux d'amortissements supplémentaires lorsque
amortissements exceptionnels des les conditions d'exploitation et les
immobilisations 65911 D A E de perspectives de l'entreprise justifient une
l'immobilisation en non - valeurs telle mesure.
65912 D A E des immobilisations Lorsque des biens sont inutilisés parce
incorporelles 65913 D A E des qu'une fabrication a été définitivement
immobilisations corporelles 6594 arrêtée ou sont inutilisables pour d'autres
Dotations non courantes aux provisions usages ou invendables, l'entreprise
réglementées constate au débit du compte 6591
65941 D N C pour l'amortissement exceptionnel relatif à la
amortissements dérogatoires dépréciation subie.
65942 D N C. pour plus-values en
instance d'imposition
65944 D N C pour investissements
65945 D N C pour reconstitution de
gisements 65946 D N C pour acquisition
et construction de logements
6595 Dotations non courantes aux
provisions pour risques et charges
65955 D N C aux provisions pour
risques et charges durables
65957 D N C aux provisions pour
risques et charges momentanés
6596 Dotations non courantes aux
provisions pour dépréciation
65962 D N C aux amortissements pour
dépréciation de l'actif immobilisé
65963 D N C aux provisions pour
dépréciation
de l'actif circulant
6598 Dotations non courantes des
exercices antérieurs

67. impôts sur les résultats 67 Impôts sur les résultats

670 Impôts sur les résultats Le compte 6701 est débité du montant
6701 Impôts sur les bénéfices dû au titre de l'impôt sur les bénéfices
6705 Imposition minimale annuelle de l'exercice. Le compte 6705
des sociétés enregistre à son débit l'imposition
6708 Rappels et dégrèvements des minimale annuelle prévue pour les
impôts sur les résultats sociétés.
Le compte 6708 enregistre les rappels
et les dégrèvements d'impôts sur les
résultats résultant d'un contrôle ou
d'une réclamation. Il est précisé que
ces comptes ne doivent pas contenir les
pénalités afférentes aux rappels
d'impôts sur les résultats qui sont
enregistrés en charges non courantes
(poste 658).

Classe 7 : Comptes de produits

Préambule
Les produits sont les sommes ou
valeurs reçues ou à recevoir soit en
contrepartie de fournitures, de
travaux ou prestations exécutés ou
fournis par l'entreprise, soit
exceptionnellement sans
contrepartie.
Les produits comprennent, par
extension, les immobilisations produites
par l'entreprise pour elle-même, la
variation des stocks de produits
services, les reprises sur
amortissements et provisions, les
transferts de charges et les produits des
cessions d'immobilisations.
Ne sont donc pas considérées comme
produits les sommes reçues en
paiement des créances et les sommes
empruntées.
La classe 7 groupe les comptes destinés à
enregistrer les produits par nature
qui se rapportent à l'exploitation
courante et non courante de
l'entreprise.
Les produits courants qui concernent
l'exploitation normale et la gestion
financière sont enregistrés dans les
rubriques 71 et 73. Les produits non
courantes sont inscrits dans la rubrique
75.
Les produits, enregistrés hors
taxes récupérables,
comprennent :
1- Les produits d'exploitation (71)
2- Les produits financiers (73)
3. Les produits non courants (75)
Le classement des produits
d'exploitation est établi en fonction de
leur nature économique selon un ordre
qui suit la cascade des soldes de
gestion. Les comptes de la classe 7 ne
doivent enregistrer que les produits se
rapportant soit à l'exploitation courante,
soit à l'exploitation non courante.
Pour la détermination du résultat, les
produits, à l'instar des charges, doivent
être rattachés à l'exercice considéré.
Un produit est acquis lorsque les
prestations ont été effectuées
(services) ou lorsque les fournitures
ont été livrées. Sont donc rattachés à
l'exercice tous les produits résultant
de l'activité de l'exercice et eux seuls.
En conséquence, à la clôture de
chaque exercice :
- lorsqu'une créance comptabilisée
concerne un bien non livré ou une
prestation non encore effectuée, le
produit comptabilisé d'avance est
éliminé de produits d'exploitation par
l'intermédiaire du compte 4491
"Produits constatés d'avance" ou d'un
compte rattaché ;
- lorsqu'un bien livré ou une prestation
effectuée n'a pas encore fait l'objet
d'une créance, elle est ajoutée aux
produits d'exploitation par
l'intermédiaire du compte 3427
"Clients - factures à établir et créances
sur travaux non encore facturables".
Pour toute la classe 7, des subdivisions
de comptes sont ouverts pour permettre
aux entreprises de fournir plus facilement
le détail des produits.
Les entreprises peuvent, en fonction de
leurs besoins, créer au niveau de
chacun des comptes principaux, des
comptes divisionnaires et des sous
comptes.

71. produits d'exploitation 7122 Ventes de biens produits à


l'étranger 71221 Ventes de produits
711 Ventes de marchandises finis
7110 Ventes de marchandises au
Maroc 7111 Ventes de marchandises
au Maroc 7113 Ventes de
marchandises à l'étranger 7118 Ventes
de marchandises des exercices
antérieurs
7119 Rabais, Remises et Ristournes
accordés par l'entreprise

712 Ventes de biens et services produits


7121 Ventes de biens produits au
Maroc 71211 Ventes de produits finis
71212 Ventes de produits
intermédiaires 71217 Ventes de
produits résiduels
71- Produits d'exploitation
Les ventes de marchandises faites au
Maroc, d'une part, et à l'étranger,
d'autre part, apparaissent dans les
comptes 7111 et 7113. Le compte
7118 enregistre à son crédit les
ventes de marchandises des
exercices antérieurs.
Les rabais, remises et ristournes
accordés par l'entreprise et rattachés
à ces ventes sont portés au débit du
compte 7119.
Les escomptes de règlement
accordés ne sont pas déduits des
ventes mais débités directement
en charges financières.

712 Ventes de biens et services


produits : Les entreprises
assujetties à la taxe sur la valeur
ajoutées doivent enregistrer leurs
ventes hors taxes.
Les ventes des biens produits et des
services produits, sont enregistrées
selon leur nature, au crédit des
comptes 7121 à 7125. Les
71222 Ventes de produits réductions accordées sur factures ne
intermédiaires 7124 Ventes de sont pas comptabilisées séparément.
services produits au Maroc 71241 Les revenus provenant des brevets,
Travaux marques, droits et valeurs similaires,
71242 Etudes sont enregistrés au crédit du compte
71243 Prestations de service 7126.
7125 Ventes de services produits à Le compte 7127 enregistre à son crédit
l'étranger 71251 Travaux les produits des activités annexes de
71252 Etudes l'entreprise. Le compte 7128 est crédité
71253 Prestations de service de toutes les opérations des exercices
7126 Redevances pour brevets, antérieurs concernant les ventes de
marques, droits et valeurs similaires biens et services produits.
7127 Ventes et produits Le compte 7129 enregistre à son débit
accessoires 71271 Locations les rabais, remises et ristournes sur les
diverses reçues 71272 ventes de biens et services produits
Commissions et courtages reçus accordés à des clients et dont le
71273 Produits de services exploités montant non déduit des factures, est
dans l'intérêt du personnel octroyé postérieurement à
71275 Bonis sur reprises l'établissement des factures de ventes.
d'emballages consignés
71276 Ports et frais accessoires facturés
71278 Autres ventes et produits
accessoires 7128 Ventes de biens et
services produits des exercices
antérieurs
7129 Rabais, Remises et Ristournes
accordés par l'entreprise
71291 R R R accordés sur ventes au
Maroc des biens produits
71292 R R R accordés sur ventes à
l'étranger des biens produits
71294 R R R accordés sur ventes au
Maroc des services produits
71295 R R R accordés sur ventes à
l'étranger des services produits
71298 R R R accordés sur ventes de
biens et services produits des exercices
antérieurs
713 Variations des stocks de produits 713 Variation des stocks de produits et
7131 Variations des stocks de services
produits en cours Ces comptes et leurs subdivisions
71311 Variation des stocks de biens reçoivent à leur débit la constatation du
produits en cours montant des stocks de produits et
71312 Variation des stocks de services à la date d'ouverture de
produits intermédiaires en cours l'exercice, et à leur crédit le montant
71317 Variation des stocks de des stocks de produits et services à la
produits résiduels en cours date de clôture de l'exercice. La
7132 Variations des stocks de biens différence entre les deux stocks
produits 71321 Variation des stocks de constitue la production stockée de biens
produits finis 71322 Variation des ou services ou la production déstockée
stocks de produits intermédiaires de biens ou de services, selon que le
71327 Variation des stocks de solde du compte est créditeur ou
produits résiduels débiteur. Cette différence est calculée
7134 Variations des stocks de compte non tenu des provisions pour
services en cours dépréciation.
71341 Variation des stocks de
travaux en cours
71342 Variation des stocks d'études en
cours 71343 Variation des stocks de
prestations en cours

714 Immobilisations produites par


l'entreprise pour elle - même
7140 Immobilisations produites par
l'entreprise pour elle-même 714 immobilisations produites par
7141 Immobilisations en non valeurs l'entreprise pour elle - même.
produites 7142 Immobilisations Ces comptes enregistrent directement à
incorporelles produites 7143 leur crédit le montant des
Immobilisations corporelles produites immobilisations créées par les moyens
7148 Immobilisations produites des propres de l'entreprise pour elle-même.
exercices antérieurs Leur contrepartie est donc l'un des
comptes d'immobilisations.
Si la production de ces immobilisations
s'effectue progressivement, leur
comptabilisation doit être constatée au
fur et à mesure par l'utilisation à titre
transitoire des comptes
d'immobilisations en cours.
716 Subventions d'exploitation 7193 Reprises sur amortissement des
7161 Subventions d'exploitation
reçues de l'exercices antérieurs
7168 Subventions d'exploitation
reçues des exercices antérieurs

718 Autres produits d'exploitation


7180 Autres produits
d'exploitation 7181 Jetons de
présence reçus
7182 Revenus des immeubles non
affectés à l'exploitation
7185 Profits sur opérations faites en
commun 7186 Transfert de pertes sur
opérations faites en commun
7188 Autres produits
d'exploitation des exercices
antérieurs

719 Reprises d'exploitation; Transferts de


charges
7190 Reprises d'exploitation;
Transferts de charges
7191 Reprises sur
amortissements de
l'immobilisation en non-valeurs
7192 Reprises sur amortissements
des immobilisations incorporelles
716. subventions d'exploitation d'amortissements de la rubrique 28.
Sont inscrites au crédit de ces Les provisions, sont en principe
comptes les subventions acquises par réajustées à la fin de chaque exercice.
l'entreprise pour leur permettre de Si les augmentations des provisions sont
faire face à des charges d'exploitation
ou à des insuffisances de certains
produits d'exploitation. La
contrepartie de ces subventions se
trouve dans le compte 3451 "
Subventions à recevoir" ou dans un
compte de trésorerie.

718 Autres produits d'exploitation


Ces produits ne sont pas retenus
dans la production de l'exercice
servant de base au calcul de la
valeur ajoutée de l'entreprise.
Les produits d'exploitation réalisés
par l'intermédiaire des sociétés en
participation sont inscrits au crédit
des comptes 7185 et 7186.
Le compte 7185 enregistre à son
crédit la quote-part du profit
résultant des opérations faites en
commun. Le compte 7186 est crédité
de la quote-part des pertes à la
charge des associés lorsque
l'entreprise est gérante de la société
en participation. La contrepartie de
ces opérations se trouve au compte
3464 "Associés, opérations faites en
commun".

719 Reprises d'exploitation ; transferts


de charges
Les reprises d'amortissements sont
portées au crédit des comptes 7191,
7192 et 7193 par débit des comptes
immobilisations corporelles débitées aux comptes du poste 619, les
7194 Reprises sur provisions diminutions de provisions devenues en
pour dépréciation des tout ou en partie sans objet, sont
immobilisations créditées aux comptes 7194, 7195 et
7195 Reprises sur provisions pour 7196. La contrepartie de ces derniers
risques et charges comptes se trouve dans les comptes de
7196 Reprises sur provisions provisions de l'actif immobilisé, de l'actif
pour dépréciation de l'actif circulant ou dans les comptes de
circulant provisions pour risques et charges.
7197 Transferts de charges Pour le compte 7197, les écritures
d'exploitation 71971 T C E - Achats passées en crédit se justifient
de marchandises 71972 T C E - notamment dans le cas où l'entreprise
Achats consommés de matières et n'est pas en mesure au moment de
fournitures l'imputation initiale, de faire la
71973 T C E - Autres charges distinction entre charges d'exploitation
externes 71975 T C E - Impôts et et charges non courantes.
taxes Le transfert de telles charges s'effectue
71976 T C E - Charges du personnel en fin d'exercice à un autre compte du
71978 T C E - Autres charges C.P.C. par l'intermédiaire du compte
d'exploitation 7198 Reprises sur 7197. Il en est ainsi par exemple dans le
amortissements et provisions des ex; cas de lois de restructuration de
antérieurs l'entreprise dont le montant est
71981 Reprises sur transféré de l'exploitation dans le non
amortissements des exercices courant (à l'aide de comptabilité
antérieurs analytique ou calculs statistiques etc...).
71984 Reprises sur provisions des Il convient de préciser que la
exercices antérieurs technique de transferts de charges
n'est pas à employer pour les erreurs
d'imputation de charges ou les
opérations qui peuvent être imputées
directement aux comptes du bilan
(cas de charges affectables
directement aux tiers).
Il est rappelé que le transfert des
charges concernant les éléments à
immobiliser passe par le poste 714.

73. produits financiers


73. Produits financiers
732 Produits des titres de participation et
des autres titres immobilisés / 7301 en
732 Produits des titres de participation et
des autres titres immobilisés
modèle simplifié
7321 Revenus des titres de
participation 7325 Revenus des autres
titres immobilisés
7328 Produits des titres de participation
et des autres titres immobilisés des
exercices antérieurs

733 Gains de change / 7303 en 7392 Reprises sur provisions pour


modèle simplifié
7331 Gains de change propres à
l'exercice 7338 Gains de change des
exercices antérieurs

738 Intérêts et autres produits financiers /


7307 en modèle simplifié
7381 Intérêts et produits
assimilés 73811 Intérêts des
prêts
73813 Revenus des autres créances
financières
7383 Revenus des créances rattachées
à des participations
7384 Revenus des titres et
valeurs de placement
7385 Produits nets sur cessions de
titres et valeurs de placement
7386 Escomptes obtenus
7388 Intérêts et autres produits
financiers des exercices antérieurs

739 Reprises financières ; Transferts de


charges / 7308 en modèle simplifié
7391 Reprises sur amortissements des
primes de remboursement des
obligations
733 Gains de change
Ces comptes sont crédités des gains
de change définitifs acquis à
l'entreprise. Les écarts de conversion
positifs constatés en fin d'exercice
sur les comptes de trésorerie en
devises sont considérés comme des
gains de change réalisés.

738 Intérêts et autres produits


financiers Le compte 7381 enregistre
selon le cas, les intérêts et produits
des prêts octroyés, les revenus des
créances financières et comptes
rattachés et les revenus tirés des
comptes en banque .
Le compte 7383 est crédité
uniquement des revenus provenant
des créances rattachées à des
participations.
Le compte 7385 enregistre les plus-
values résultant des cessions de
titres et valeurs de placement.
Le compte 7386 est crédité même
lorsqu'il s'agit d'escomptes de
règlement déduits directement des
factures d'achats.

739 Reprises financières; transferts


de charges
Les reprises d'amortissements sont
portées au crédit du compte 7391
par le débit du compte intéressé de
la rubrique 28.
dépréciation des immobilisations Pour les provisions, elles sont
financières 7393 Reprises sur réajustées en principe à la fin de
provisions pour risques et charges chaque exercice.
financiers Si les augmentations de provisions sont
7394 Reprises sur provisions débitées aux comptes du poste 639, les
pour dépréciation des titres et diminutions de provisions devenues en
valeurs de placement tout ou en partie sans objet, sont
7396 Reprises sur provisions pour créditées aux comptes 7392, 7393,
dépréciation des comptes de 7394, et 7396. La contrepartie de ces
trésorerie 7397 Transferts de derniers comptes se trouve aux comptes
charges financières 73971 de provisions de l'actif immobilisé, de
Transferts - charges d'intérêts l'actif circulant de la trésorerie ou dans
73973 Transferts - pertes de les comptes de provisions pour pertes et
change charges.
73978 Transferts autres charges Les écritures passées au crédit du
financières 7398 Reprises sur compte 7397 se justifient notamment
dotations financières des exercices dans le cas où l'entreprise n'est pas en
antérieurs mesure au moment de l'imputation
initiale de faire la distinction entre
produits financiers et produits non
courants. Le transfert de telles charges
s'effectue en fin d'exercice à un autre
compte du C.P.C. par l'intermédiaire du
compte 7397. Le compte 7397 peut
également servir à enregistrer au débit
des comptes d'immobilisations la quote-
part des charges financières comprise
dans le coût de ces immobilisations
dans le cas où elle les a produites pour
elle-même.

75. produits non courants immobilisations corporelles 7514 P C des


immobilisations financières (droits de
751 Produits des cessions propriété)
d'immobilisations (7501 pour le
modèle simplifié)
7512 P C des immobilisations
incorporelles 7513 P C des
75. produits non courants

751- Produits des


cessions
d'immobilisations
Les comptes du poste 751
enregistrent à leur crédit les
produits de cession des éléments
immobilisés.
Toutefois, en ce qui concerne le
compte 7514 seules sont portées à
son crédit les valeurs
7518 P C des immobilisations des conférant droit de propriété (postes
exercices antérieurs 251 et 258)

756 Subventions d'équilibre 756. subventions d'équilibre


7561 Subventions d'équilibre Sont inscrites au crédit de ce compte
reçues de l'exercice les subventions dont bénéficie
7568 Subventions d'équilibre l'entreprise pour compenser, en tout ou
reçues des exercices antérieurs partie, la perte globale qu'elle aurait
constatée si cette subvention ne lui
avait pas été accordée. La contrepartie
de ces subventions se trouve au
compte 3451 "Subventions à recevoir"
ou un compte de trésorerie.
757 Reprises sur subventions
d'investissement 757. reprises sur subventions
7577 Reprises sur d'investissement
subventions Ces comptes enregistrent à leur crédit le
d'investissement de montant des subventions
l'exercice 7578 Reprises d'investissement virées en produits par le
sur subventions débit du compte 1319 "Subventions
d'investissement des ex . antérieurs d'investissement inscrites aux comptes de
produits et charges".

758 Autres produits non courants / 7507 758. Autres produits non courants
en modèle simplifié Le compte 7581 enregistre les pénalités
7581 Pénalités et dédits reçus contractuelles et les dédits au profit de
75811 Pénalités reçus sur l'entreprise.
marchés 75812 Dédits reçus Sont enregistrés au crédit du compte
7582 Dégrèvements d'impôts 7582 les dégrèvements définitifs sur les
(autres qu'impôts sur les impôts autres que les impôts sur les
résultats) résultats par le débit d'un compte du
7585 Rentrées sur créances poste Etat ou d'un compte de trésorerie.
soldées 7586 Dons, libéralités Le compte 7585 enregistre au crédit les
et lots reçus 75861 Dons rentrées sur les créances déjà
75862 Libéralités considérées comme irrécouvrables et
75863 Lots comptabilisées comme telles aux
7588 Autres produits non comptes 6182 et 6585.
courants des exercices antérieurs
759 Reprises non courantes ; Transferts de courantes 7598 Reprises non courantes
charges / 7508 en modèle simplifié des exercices antérieurs
7591 Reprises non courantes
sur amortissements
exceptionnels des
immobilisations
75911 R A E de l'immobilisation en non
valeurs
75912 R A E des immobilisations
incorporelles 75913 R A E des
immobilisations corporelles 7594
Reprises non courantes sur provisions
réglementées
75941 Reprises sur
amortissements dérogatoires
75942 Reprises sur plus-values en
instance d'imposition
75944 Reprises sur provisions
pour investissements
75945 Reprises sur provisions
pour reconstitution de
gisements
75946 Reprises sur provisions pour
acquisition et construction de
logements 7595 Reprises non
courantes sur provisions pour risques
et charges
75955 Reprises sur provisions pour
risques et charges durables
75957 Reprises sur provisions pour
risques et charges momentanés
7596 Reprises non courantes sur
provisions pour dépréciation
75962 R N C sur provisions pour
dépréciation de l'actif immobilisé
75963 R N C sur provisions pour
dépréciation de l'actif circulant
7597 Transferts de charges non
759. Reprises non courantes; transferts
de charges
Le fonctionnement des comptes du
poste 759 est analogue à ceux des
postes 719 et 739.
Classe 8 : Comptes de résultats

Les comptes de résultats sont répartis


entre les rubriques suivantes :
- le résultat d'exploitation (rubrique 81) ;
- le résultat financier (rubrique 83) ;
- le résultat courant (rubrique 84) ;
- le résultat non courant (rubrique 85) ;
- le résultat avant impôts (rubrique 86) ;
- le résultat après impôts (rubrique 88).
Les comptes de résultats sont destinés à
faire apparaître les différents résultats
dégagés par le Compte Produits et
Charges (C.P.C) ainsi que les principaux
soldes de gestion dégagés par l'Etat des
Soldes de Gestion (E.S.G.).

81 Résultat d'exploitation
810 Résultat d'exploitation
8100 Résultat d'exploitation 8100. Résultat d'exploitation
811 Marges brute Ce compte est utilisé pour solder les
8110 Marges brute comptes de charges et de produits
814 Valeur ajoutée d'exploitation de l'exercice
8140 Valeur ajoutée Le solde du compte 8100 représente
817 Excédent brut d'exploitation un bénéfice d'exploitation si les
8171 Excédent brut d'exploitation produits d'exploitation ( rubrique 71 )
( créditeur) 8179 Insuffisance brute sont supérieurs aux charges
d'exploitation (débiteur) d'exploitation ( rubrique 61 ) . Il
représente une perte d'exploitation si
les charges d'exploitation sont
supérieurs aux produits d'exploitation.
8110. Marge brute
L'usage de ce compte est facultatif. le
compte 8110 sert à solder les comptes
faisant partie des postes suivants :
- 711 "ventes de marchandises" ;
- 611 " achats revendus de
marchandises" . 8140. Valeur ajoutée
L'usage de ce compte est facultatif. Le
compte 8140 sert à solder les comptes
faisant partie des postes suivants :
- 811 "marge brute" ;
- 712 "ventes de biens et services produits"
;
- 713 "variation des stocks de produits" ;
- 714 " immobilisations
produites par l'entreprise pour
elle - même ;
- 612 " achats consommés de
matières et fournitures" ;
- 613/614 " autres charges
externes". 817. excédent brut
d'exploitation ou insuffisance
brute d'exploitation
L'usage de ce compte est facultatif. Le
compte 8171 (ou 8179) sert à solder les
comptes faisant partie des postes
suivants :
- 814 " valeur ajoutée" ;
- 716 " subventions d'exploitation" ;
- 616 " impôts et taxes" ;
- 617 "charges de personnel".
Le comptes 8100 "Résultat
d'exploitation" sert ensuite à solder le
compte 8171 (ou 8179) ainsi que les
comptes faisant partie des postes
suivants :
- 718 "autres produits d'exploitation" ;
- 719 "reprises d'exploitation et
transferts de charges" ;
- 618 "autres charges d'exploitation" ;
83 Résultat financier
- 619 " dotations d'exploitation".
830 Résultat
financier Cette comptabilisation est suivie dans
8300 Résultat le cas où l'entreprise utilise les
financier
comptes optionnels 8100, 8140 et
8171 (ou 8179).
8300. Résultat
financier
Ce compte est
utilisé pour solder
les comptes
de produits financiers (rubrique 73) et
les comptes de charges financières
(rubrique 63). Le solde du compte 8300
représente un bénéfice financier si les
produits financiers sont supérieurs aux
charges financières. Il représente une
perte financière si les charges
financières sont supérieures aux
84 Résultat courant produits financiers.
840 Résultat courant
8400 Résultat courant
8400. Résultat courant
Le compte 8400 sert à solder les
comptes 8100 et 8300. Son solde
exprime le résultat courant de
l'entreprise qui est égal à la somme
algébrique du résultat d'exploitation et
du résultat financier.
Ce solde représente un bénéfice
courant si le total des produits courants
(rubriques 71 et 73) est supérieur au
85 Résultat non courant total des charges courantes (rubriques
850 Résultat non 61 et 63). Il représente une perte
courant 8500 Résultat courante dans le cas inverse.
non courant

8500. Résultat non courant


Ce compte est utilisé pour solder les
comptes de produits non courants
(rubrique 75) et les comptes de charges
non courantes (rubrique 65).
Son solde représente un bénéfice non
courant si les produits non courants sont
supérieurs aux charges non courantes.
86 Résultat avant impôts Il représente une perte non courante
860 Résultat avant dans le cas inverse.
impôts 8600 Résultat
avant impôts 8600. Résultat avant impôts
Le résultat avant impôts
est obtenu après
solde des comptes 8400 et 8500. Il est
égal à la somme algébrique du résultat
courant et du résultat non courant.
Le solde du compte 8600 correspond à
un bénéfice avant impôts si le total des
produits (rubriques 71, 73 et 75) est
supérieur au total des charges exclusion
faite des impôts sur les résultats
(rubriques 61, 63 et 65). Il correspond à
une perte avant impôts dans le cas
88 Résultat après impôts inverse.
880 Résultat après
impôts 8800 Résultat
après impôts 8800. Résultat après impôts
Le résultat après impôts est obtenu
après solde du compte 8600 et des
comptes découlant du poste 670
"Impôts sur les Résultats".
Le solde du compte 8600 représente un
bénéfice après impôts si le total des
produits est supérieur au total des
charges. Il représente une perte avant
impôts dans le cas inverse.
Le compte 8800 est soldé par :
- le compte 1191 "Résultat net de
l'exercice" (créditeur) en cas de résultat
net bénéficiaire ;
- le compte 1199 "Résultat net de
l'exercice" (débiteur ) en cas de
résultat net déficitaire.
Titre IV : Dispositions diverses

Chapitre I : Opérations particulières

Tenue de comptabilités autonomes des succursales et autres établissements

A. présentation générale

1) L’établissement est une division de l’entreprise disposant d'une


comptabilité autonome, quel que soit son degré d'intégration dans
l’activité de l’entreprise : atelier, usine, succursale.

L’établissement n'a pas de personnalité juridique distincte, il ne


constitue qu'un démembrement fonctionnel de l’ensemble que
représente l’entreprise. La succursale est la forme la plus
indépendante que peut prendre un établissement (cas d'entreprise à
succursales multiples, par exemple) sans qu'elle puisse cependant se
confondre avec une filiale car elle n'a pas de personnalité morale.
L’entreprise se compose alors d'un siège et de succursales (ou
établissements).

2) Lorsque l’entreprise tient directement la comptabilité de ses


succursales (ou établissements), sa comptabilité intègre toutes les
opérations faites tant au siège que dans les succursales et ne diffère
pas, conséquent, de la comptabilité d'une entreprise unique.

3) Lorsque chaque succursale (ou chaque établissement) tient une


comptabilité autonome, aucune obligation légale ne s'attache à son
élaboration et à sa présentation. Mais il importe de sauvegarder
l’unicité finale de la comptabilité de l’entreprise en instaurant un lien
entre les opérations internes de gestion par l’intermédiaire d'un
compte de liaison avec le siège (ou avec les autres succursales ou
établissements).

A cet effet, des comptes particuliers ont été ouverts dans la classe 1.
Codifiés par les numéros 1601 et 1605 et intitulés "comptes de liaison
du siège" et "comptes de liaison des établissements", ils fonctionnent
comme des comptes courants et enregistrement toutes les opérations
réalisées entre le siège et les succursales ou établissements, de telle
sorte que soit établie une réciprocité entre les montants inscrits au
débit et au crédit de chacun des comptes ouverts au nom du siège dans
la comptabilité de chaque succursale ou établissement.
Selon le degré d'autonomie de l’établissement, le champ des opérations
couvertes par la comptabilité distincte peut être total (dans ce cas les
comptes de liaison servent, en quelque sorte, de capital pour la
succursale ou l’établissement) ou partiel (limitation aux opérations de
gestion et aux rapports avec les clients et fournisseurs, par exemple).

4) Dans le cas de cessions entre établissements d'une même


entreprise, les mécanismes de comptabilisation sont fonction de la
nature des opérations à traiter:

a) - Si les cessions correspondent à des biens ou des services qui


peuvent être affectés directement dans un compte de classe 6 ou de
classe 7 (cessions de marchandises d'un établissement A à un
établissement B, par exemple), elles sont comptabilisées :

- par l’établissement qui fournit, au crédit du compte intéressé de la


comptabilité générale par le débit du compte de liaison ouvert au nom
de l’établissement client;

- par l’établissement qui reçoit, au débit du compte


correspondant de la comptabilité générale, par le crédit du
compte de liaison ouvert au nom de l’établissement fournisseur.

b) - Si les cessions correspondent à des biens ou des services dont le


coût de revient comprend des éléments divers et doit être déterminé
en comptabilité analytique ou, à défaut d'une telle comptabilité, par
des calculs statistiques, les établissements intéressés ouvrent les
subdivisions nécessaires au niveau du poste 160" comptes de liaison
des établissements et succursales".

Les cessions sont comptabilisées :


 par l’établissement qui fournit, au crédit du compte de liaison
par le débit d'un autre compte de liaison ouvert au nom de
l’établissement client ;
 par l’établissement qui reçoit, au débit du compte de liaison par
le crédit d'un autre compte de liaison ouvert au nom de
l’établissement fournisseur.
Les entreprises peuvent évaluer les cessions internes soit au coût du
produit cédé ou du service fourni, soit pour une valeur différente de ce
coût .Mais dans ce dernier cas, les stocks de produits fabriqués par
l’établissement cessionnaire avec des éléments fournis par
l’établissement cédant sont évalués au coût de production pour
l’entreprise, abstraction faite du résultat fictif inclus dans le prix de
cession de ces éléments.

c) - Dans le cas où l’entreprise tient une comptabilité générale unique


et comptabilise les cessions entre établissements dans la comptabilité
analytique de chacun de ses établissements :

- la comptabilité générale n'enregistre que les opérations faites avec les


tiers et ne constate pas les cessions internes. Les comptes du poste 160
ne sont pas utilisés.

- chaque établissement ouvre dans sa comptabilité analytique deux


comptes de liaisons internes qui jouent le même rôle que les comptes
réfléchis :

- 9960 : cessions reçues d'autres établissements :


- 9970 : cessions fournies à d'autres établissements.

L’établissement cédant enregistre le montant de la cession au débit


de son compte 9970 par le crédit des comptes des rubriques 91, 92,
93 ou 94 selon le cas.

L’établissement cessionnaire procède de la façon inverse (crédit au


compte 9960 par le débit des comptes intéressés).

La somme algébrique de l’ensemble des comptes 9960 et


9970 des établissements est nulle.

B - Situation comptable et compte de produits et charges de l’établissement:

La situation comptable de l’établissement (éventuellement étendue


jusqu'au bilan) est établie à partir de la balance des comptes de situation
ouverts dans l’établissement.
Le compte de produits et charges, éventuellement réduit aux éléments
d'exploitation, de chaque établissement s'obtient par la totalisation des
divers postes des comptes de charges et de produits et des comptes de
liaison ouvertes au niveau du poste 160.

C - intégration des comptes de l’établissement dans la comptabilité de l’entreprise

Dans la comptabilité de l’établissement à la date d'intégration de ses


comptes dans l’entreprise, les totaux de tous les comptes sont virés aux
comptes de liaison avec le siège (poste 160).

Par ailleurs, les comptes de liaison présentent des soldes qui s'annulent :
les sommes portées au crédit du compte de liaison par les établissements
fournisseurs et les sommes inscrites au débit du compte de liaison par les
établissements clients s'équilibrent entre eux.

Dans la comptabilité du siège, le compte de liaison de l’établissement est


soldé par des écritures faisant apparaître les totaux des comptes de
l’établissement dans les comptes analogues ouverts au siège.

Les opérations internes se trouvent ainsi annulées et le résultat provenant de


l’activité de l’établissement se trouve compris dans le résultat global de
l’entreprise.

Intérêts intercalaires alloués aux associés

Lorsque des intérêts sont alloués en vertu d'une clause légale (garantie par
l’Etat d'un dividende minimal) aux apports des associés, ces intérêts sont
en l’absence de bénéfices inscrits au compte 1169 "Report à
nouveau" .Dans ce cas, il convient d'indiquer le montant de ces intérêts
par une mention portée dans l’ETIC

Tenue des comptes d'inventaire permanent en comptabilité générale

Les entreprises peuvent tenir l’inventaire permanent dans les comptes


de stocks correspondants de la classe 3 (rubrique 31-stocks) suivant les
modalités définies ci- après :
1) En ce qui concerne les stocks acquis par l’entreprise à l’extérieur :

- les achats de marchandises, matières et fournitures consommables, les


comptes 6111 et suivants (sauf 6114 - variation de stocks de marchandises),
6121 et suivants (sauf 6124 - variation des stocks de matières et fournitures)
sont débités par le crédit des comptes intéressés des classes 4 et 5.

- en cours d'exercice , les comptes de stocks de Marchandises et de Matières


premières et fournitures consommables fonctionnent comme des comptes de
magasin :

. ils sont débités des entrées consécutives aux achats par le crédit des
comptes 6114 et 6124 ;

. ils sont crédités des sorties valorisées en coût par le débit de ces mêmes
comptes.

- en fin d'exercice, les soldes des comptes issus des postes 611 et 612
représentent respectivement le montant des achats revendus de
marchandises (achats de l’exercice corrigés de la variation de stocks) et le
montant des achats consommés de matières et fournitures (achats de
l’exercice corrigés de la variation de stocks).

2) En ce qui concerne les stocks produits par l’entreprise elle-même :

- en cours d'exercice, les comptes de stocks de produits intermédiaires et


de produits résiduels et produits finis fonctionnement comme des comptes
de magasin :

. ils sont débités des entrées valorisées en coût de production par le crédit
du compte 7132 - variation des stocks de biens produits ;
. ils sont crédités des sorties, selon un coût calculé conformément aux
méthodes d'évaluation utilisées par l’entreprise, par le débit du
compte 7132.

- En fin d'exercice, le solde du compte 7132 représente la variation des


stocks produits au cours de l’exercice.

3) En ce qui concerne les produits en cours :

En fin d'exercice, ils sont inscrits pour le montant de leur coût au débit du
compte de stock des produits en cours par le crédit des comptes - 7131 -
variation des stocks de produits en cours (et 7134 - variation des stocks de
services en cours). Dans le même temps, les produits en cours de l’exercice
précédent sont crédités, pour annulation, par le débit des comptes 7131 (et
7134).
4) Les soldes des comptes de stocks résultant de l’inventaire permanent
doivent impérativement être alignés sur les montants résultant des
opérations d'inventaire.

Toute différence constitue un gain ou une perte à inscrire en produit ou en


charge non courant.

5) En ce qui concerne les stocks dont l’entreprise est déjà propriétaire mais
qui sont en voie d'acheminement (non encore réceptionnés) ou en ce qui
concerne les stocks mis en dépôt ou en consignation, les comptes du poste
380 peuvent être utilisés, dans le cadre du système de l’inventaire
permanent, pour comptabiliser les stocks jusqu'à réception dans les magasins
de l’entreprise ou dans ceux du dépositaire ou consignataire.

Dès réception, ils sont ventilés dans les comptes de stocks correspondant à leur
nature.

Utilisation de biens en crédit - bail

Le crédit-bail, moyen de financement des immobilisations, donne à l’utilisateur


du bien :

- d'une part , un droit de jouissance


- d'autre part, la possibilité d'acquérir le bien concerné soit en fin de contrat,
soit au terme de périodes fixées à l’avance moyennant le paiement du prix
convenu.

Les sommes versées par l’utilisateur du bien avant qu'il n'en devienne
propriétaire sont dénommées "redevances " ou "loyers".

a) - Comptabilité de l’utilisateur du bien donné en crédit bail

Le bien ne doit pas figurer à l’actif de l’entreprise utilisatrice tant que


l’utilisateur n'a pas levé l’option d'achat.

Dans le comptes de produits et charges, les sommes dues par l’utilisateur


au titre de la période de jouissance constituent des charges d'exploitation.
Les "redevances" ou "loyers" doivent être enregistrés au débit du
compte 6132 "Redevances de crédit-bail".
Pour l’établissement de la situation patrimoniale, les dettes attachées aux
"redevances" ou "loyers" non acquittés qui concernent la période écoulée
doivent figurer dans les comptes de tiers concernés.

Le cas échéant, les "redevances" ou "loyers" qui concernent la période


d'utilisation postérieure à la date de clôture du bilan font l’objet d'un
rattachement à la période à laquelle ils se rapportent.

Lorsque l’utilisateur devient propriétaire du bien en levant l’option d'achat


dont il est titulaire, il doit inscrire cette immobilisation à l’actif de son bilan
pour un montant établi conformément aux règles applicables en matière de
détermination de la valeur d'entrée.

b) - Information des tiers

Les entreprises commerciales qui font appel à des opérations de crédit-bail


pour se procurer des biens d'équipements donnent dans l’ETIC les
informations requises dans le tableau B 10.

Ces informations tendent à la reconstitution d'une situation comparable à


celle qu'aurait vue l’entreprise si elle avait acquis en toute propriété les biens
pris en crédit bail, compte tenu de ses modalités particulières de paiement.

Exécution de contrats à terme (prise en compte d'un bénéfice à l’avancement des


travaux)

1) - Pour l’application des présentes règles, on entend par contrat à terme, le


contrat portant sur la réalisation d'un bien, d'un service, ou d'un ensemble de
biens ou de services dont l’exécution s'étale sur plusieurs exercices. Ne sont
pas concernés par cette application, les contrats (deux ou plus) pour lesquels
les services rendus à l’arrêté des comptes peuvent être facturés.

2) - Conformément à la règle générale, toute perte future probable doit être


provisionnée pour sa totalité, dès lors que l’accord des parties est définitif,
même si l’exécution du contrat n'a pas commencé.
3) - La prise en compte d'un produit net au cours de l’exécution d'un contrat
à terme implique qu'un bénéfice global puisse être estimé avec une sécurité
suffisante; pour qu'il en soit ainsi il faut, en règle générale, que les conditions
suivantes soient remplies au moment de l’arrêté des comptes :

- le prix de vente doit être connu avec suffisamment de certitude en


tenant compte de toutes les probabilités de baisse susceptibles
d'intervenir.

- l’avancement dans la réalisation du contrat est suffisant (1) pour que des
prévisions raisonnables (2) puissent être sur la totalité des coûts qui
interviendront dans le coût de revient final (3) du produit livré ou du service
rendu (4).

NB

(1) - Pour garantir le caractère raisonnable de ces prévisions, un budget


propre à chaque contrat doit permettre d'exercer les contrôles à cet effet.
(2) - Le point à partir duquel cet avancement est considéré comme
suffisant peut être déterminé par référence à des clefs techniques
particulières à chaque secteur professionnel.
(3) - Ce coût de revient final comprend à la fois les coût directs et les
coûts indirects jusqu'au stade ultime de l’exécution.
(4) - Les coûts sont calculés en tenant compte de toutes les probabilités
de hausse susceptibles d'intervenir sur les divers facteurs de production.

4) - Aucun risque ne doit exister quand à l’aptitude de l’entreprise et du


client d'exécuter leurs obligations contractuelles.

5) - Dans les cas exceptionnels où des garanties accordées, soit par la


puissance publique, soit par le jeu des contrats permettent d'affirmer
l’existence d'un bénéfice final quelles que soient les circonstances, le bien-
fondé de la comptabilisation d'un produit net partiel est démontré par
référence aux dispositions de ces garanties (travaux en régie, par exemple).

6) - En cas de démonstration dans les conditions définies ci-dessus d'un


bénéfice global, les entreprises peuvent prendre en compte un produit net en
fonction de l’exécution des obligations contractuelles à la date de l’arrêté des
comptes.
Le montant de ce produit net est déterminé par application au
bénéfice global du pourcentage d'avancement retenu, dont
l’entreprise doit justifier le bien-fondé.

7) - A l’arrêté des comptes, le produit net visé ci-dessus est enregistré en


classe 8 (ou 7), avec pour contrepartie, l’inscription d'un même montant à un
compte de régularisation d'actif ; les travaux en cours, correspondant à
l’exécution partielle du contrat, étant inscrits dans les en-cours.

Les produits nets partiels antérieurement comptabilisés sont réduits voire


annulés dans le cas où le bénéfice global prévisionnel se trouve lui-même
révisé en baisse.

A la date de facturation de l’ensemble des travaux résultant du contrat, les


produits nets partiels comptabilisés antérieurement et figurant au bilan sont
annulés.

8) - en tout état de cause, lorsque l’entreprise utilise une méthode de


comptabilisation faisant ressortir des produits nets partiels, elle doit en
faire état dans les documents comptables qu'elle publie en donnant toutes
les explications utiles.

L’option retenue pour chaque contrat engage l’entreprise jusqu'à la


réalisation complète de ce contrat.

Opérations faites pour le compte de tiers

Les opérations traitées par l’entreprise pour le compte de tiers peuvent être
faites :

- soit en son nom seul ;


- soit en qualité de mandataire.

Les premières doivent être comptabilisées selon leur nature dans les charges
et les produits de l’entreprise ; les secondes sont retracées chez le
mandataire dans le compte du mandant et seule la rémunération du
mandataire apparaît dans les comptes correspondants ouverts dans la
comptabilité.

Il appartient à l’entreprise de déterminer celle des deux catégories dans


laquelle doivent être classées les opérations de l’espèce qu'elle peut réaliser.
Chapitre II : Comptabilité analytique

Contenu

90 comptes de produits et charges réfléchis


903 Stocks et provisions pour dépréciation de stocks
réfléchis 9031 Stocks réfléchis
9039 Provisions pour dépréciation des stocks
réfléchis 906 Charges réfléchies
9061 Charges d'exploitation
réfléchies 9063 Charges
financières réfléchies 9065
Charges non courantes réfléchies
9067 Impôts sur les résultats
réfléchis 907 Produits réfléchis
9071 Produits d'exploitation
réfléchis 9073 Produits
financiers réfléchis 9075
Produits non courants réfléchis
908 Résultats réfléchis
9081 Résultat d'exploitation
réfléchi 9083 Résultat financier
réfléchi 9084 Résultat courant
réfléchi 9085 Résultat non
courant réfléchi 9086 Résultat
avant impôts réfléchi 9088
Résultat après impôts réfléchi

91 Comptes de reclassement et d'analyse


Les comptes de cette rubrique sont ouverts et attribués selon les
nécessités de l'entreprise .

92 Sections analytiques
921 Sections générales
9211 Section A
9212 Section B
923 Sections d'approvisionnement
9231 Section A
9232 Section B
925 Sections de production
9251 Section A
9252 Section B
927 Sections de distribution
9271 Sections A
9272 Section B
928 . Autres sections
analytiques 9281 Section A
9282 Section B

93 . coûts d'achat ou de
production 933 Coûts d'achat
9331 Coûts d'achat de marchandises
9335 Coûts d'achat de matières et de
fournitures 935 Coûts de production
9351 Coûts de production des produits
( groupe A) 9352 Coûts de production des
produits ( groupe B) 938 Autres coûts
d'achats ou de production
9381 Coûts de production des immobilisations

94 Inventaire permanent des stocks


941 Inventaire permanent des
marchandises 9411 Marchandises (
groupe A)
9412 Marchandises ( groupe B)
9416 Marchandises en cours de
routes 9418 Autres marchandises
942 Inventaire permanent des matières et fournit .
consommables 9421 Matières premières
9422 Matières et fournitures
consommables 9423 Emballages
9426 Matières et fournitures consommables en cours
de route 9428 Autres matières et fournitures
consommables
943 Inventaire permanent des produits en
cours 9431 Biens en cours
9434 Services en cours
9438 Autres produits en cours
944 Inventaire permanent des produits inter . et produits
résiduels 9441 Produits intermédiaires
9445 Produits résiduels
9448 Autres produits intermédiaires et produits
résiduels 945 Inventaire permanent des produits
finis
9451 Produits finis
( groupe A) 9452 Produits
finis ( groupe B)
9456 Produits finis en cours de
route 9458 Autres produits finis
949 Provisions pour dépréciation des stocks
9491 Provisions pour dépréciation des marchandises
9492 Provisions pour dépréciation des mat . et four .
consommables 9493 Provisions pour dépréciation des produits
en cours
9494 Provisions pour dépréciation . des produits intermédiaire . et produits
résiduels 9495 Provisions pour dépréciation des produits finis

95 Coûts de revient
953 Coûts de revient des marchandises
9531 Coûts de revient des marchandises
( groupe A) 9532 Coûts de revient des
marchandises ( groupe B) 955 Coûts de
revient des produits
9551 Coûts de revient des produits
( groupe A) 9552 Coûts de revient des
produits ( groupe B) 958 Autres coûts de
revient
9581 Coûts de revient
( groupe A) 9582 Coûts de
revient ( groupe B)

96 Ecarts sur coûts


préétablis 962 Ecarts sur
sections
9621 Ecarts sur
quantités 9622 Ecarts
sur coûts .
964 Ecarts sur inventaire permanent des
stocks 9641 Ecarts sur quantités
9642 Ecarts sur coûts
97 Différence
d'incorporation 971 Charges
non incorporables 9710
Charges non incorporables
972 Charges supplétives
incorporées 9720 Charges
supplétives incorporées 973
Produits non incorporés
9730 Produits non incorporés
974 Différences sur charges
incorporables 9740 Différences sur
charges incorporables 975 Différences
sur produits incorporables 9750
Différences sur produits incorporables
976 Différences d'inventaire
9761 Différences d'inventaire sur marchandises
9762 Différences d'inventaire sur matières et fournitures
consommables 9763 Différences d'inventaire sur produits en
cours
9764 Différences d'inventaire sur produits intermédiaire . et
produits résiduels 9765 Différences d'inventaire sur produits finis .
977 Différences sur niveau
d'activité 9770 Différences sur
niveau d'activité 978 Autres
différences d'incorporation 9780
Autres différences d'incorporation

98 résultats analytiques
981 Résultats analytiques sur marchandises
9811 Résultats analytiques sur marchandises
(groupe A) 9812 Résultats analytiques sur
marchandises (groupe B) 982 Résultats
analytiques sur biens produits
9821 Résultats analytiques sur biens produits
(groupe A) 9822 Résultats analytiques sur biens
produits (groupe B) 983 Résultats analytiques sur
services produits
9831 Résultats analytiques sur services produits
(groupe A) 9832 Résultats analytiques sur services
produits (groupe B) 986 Reports des écarts sur
coûts préétablis
9860 Reports des écarts sur coûts
préétablis 987 Reports des différences
d'incorporations 9870 Reports des
différences d'incorporations
99 comptes de liaisons internes
991 Liaisons internes propres à un même
établissement 9910 Liaisons internes propres à un
même établissement 995 Cessions à d'autres
établissements
9951 Cessions fournies à d'autres
établissements 9955 Cessions reçues
d'autres établissements

Modalités de fonctionnement

A - présentation
Le présent chapitre consacré à la Comptabilité analytique, est
volontairement limité car, dans une économie libérale, le
normalisateur comptable ne saurait imposer aux entreprises des
méthodes d'analyse et de représentation de leur gestion qui doivent
être choisies par chaque entité, en fonction de sa politique et de sa
stratégie, de sa structure et de son organigramme et de ses méthodes
de fonctionnement.
Le P.C.G.E se propose néanmoins de mettre à la disposition des
entreprises un langage et un cadre général susceptibles de convenir à
la très grande majorité, voire à la totalité d'entre elles.
Chaque entreprise, afin de répondre au mieux à ses besoins
spécifiques d'information internes exprimés par les responsables de
la gestion, aux divers niveaux de celle-ci, adapter ce cadre général.
Les éléments fournis dans ce chapitre sont de trois ordres :
- une terminologie liée à la comptabilité analytique et qui
s'inscrit dans la terminologie générale (cf chapitre V
terminologie) ;
- un cadre comptable et une nomenclature de comptes purement
indicatifs, mais susceptibles de rendre d'appréciables services aux
entreprises désireuses de créer une comptabilité analytique, condition
fondamentale d'un gestion rigoureuse;
- les points d'articulation entre la comptabilité générale et la
comptabilité analytique.
La comptabilité analytique vise les principaux objectifs suivants :
- connaître les coûts et les résultats des différentes fonctions de
l'entreprise ;
- permettre d'évaluer certains éléments du bilan de l'entreprise ;
- analyser les résultats après calcul des coûts des biens et
services et leur comparaison aux prix de vente.
Dans le domaine de la gestion budgétaire, la comptabilité
analytique permet d'analyser les écarts entre les prévisions de
charges et de produits (coûts préétablis et budget) et les charges
et les produits réels.
Biens que le coût complet soit nécessaire aux évaluations de la
comptabilité générale en ce qui concerne les coûts d'acquisition et de
production des stocks et des immobilisations, aucune hiérarchie n'est
proposée entre les grandes méthodes de conception et de calcul des
coûts :
- Coût complet incluant, à chaque niveau, toutes les charges
directes et une fraction raisonnablement rattachée de charges
indirectes ;
- Coût variable limité aux charges qui varient de façon sensiblement
proportionnelle au volume d'activité de l'entreprise, et permettant de
dégager une marge sur coût variable souvent indispensable aux calculs
prévisionnels de coûts ;
- Coût direct ne retenant, dans chaque coût, que les charges
directement affectables au service ou au produit concerné (charges
variables et charges fixes ou de structure), permettant de dégager une
marge sur coût direct devant contribuer à couvrir les charges
communes à toutes les activités de l'entreprise ;
- Coût d'imputation rationnelle, variante du coût complet ne
retenant dans ce dernier les charges fixes qu'au prorata du rapport
:
Niveau réel d'activité/niveau normal d'activité, généralement
inférieur à 1 (sous- activité) mais qui peut être temporairement
supérieur (sur-activité) ;
- Coût marginal calculé sur la dernière unité produite, la dernière
tranche de production, coût alors comparé à la recette marginale
correspondante, de manière à obtenir la rentabilité marginale de
l'opération.
Par ailleurs toutes ces méthodes sont à utiliser :
- dans le cadre d'une approche historique, a posteriori, afin d'éclairer
l'entreprise sur les conditions de son activité passée ;
- mais surtout, dans toute la mesure du possible, dans celui d'une
approche prévisionnelle : calcul des coûts préétablis, des marges et des
résultats préétablis, permettant de comparer les coûts, marges,
résultats réels aux montants prévisionnels (budgetés) et d'en tirer, dans
les meilleurs délais, les conséquences au niveau de l'action et de la
gestion.
B- Fonctionnement des groupes de comptes

90.Comptes de produits et charges réfléchis


Les comptes réfléchis permettent de tenir une comptabilité analytique
autonome de la comptabilité générale.
Le compte de produits et charges de la comptabilité générale est
analysé pour chacune de ses composantes dans le cadre d'une
comptabilité analytique autonome tout en assurant un raccordement
rigoureux des deux comptabilités (générale et analytique).
Les deux comptabilités sont tenues chacune selon le principe de la
partie double. Les comptes qui inscrivent en comptabilité analytique
les stocks, les charges et les produits de la comptabilité générale
fonctionnent comme un miroir-plan réfléchissant les comptes de la
comptabilité générale dans la comptabilité analytique.

91.Comptes de reclassement et d'analyse.


Le groupe de comptes 91 permet un reclassement des charges et des
produits dans un ordre différent de celui prévu par la comptabilité
générale, soit pour obtenir des valeurs significatives, soit pour faciliter
l'analyse ultérieure. Le reclassement ne se rapporte pas forcément à
une division réelle de l'entreprise.

92.Sections analytiques
Ces comptes correspondent généralement à un certain nombre de
divisions d'ordre comptable dans lesquelles sont groupés,
préalablement à leur imputation aux comptes de coûts, les éléments de
charges qui ne peuvent être affectés à ces comptes.
Chaque division peut correspondre à un centre de responsabilité lequel
peut être subdivisé en plusieurs centres de travail bien déterminés.
Chaque centre de travail peut, à son tour, être partagé en plusieurs
sous- ensembles correspondant à des sous-fonctions permettant
d'affiner l'analyse des charges et des produits.
Les sections peuvent être classées selon l'ordre des fonctions
économiques de l'entreprise qu'ils représentent :
- administration, financement, gestion du personnel, gestion des
bâtiments et du matériel, approvisionnement, production, distribution
etc...
Chaque fonction de l'entreprise peut nécessiter une ou plusieurs
sections. Il est ouvert autant de comptes par fonction que l'analyse
l'exige.
Les sections peuvent, le cas échéant, se céder des prestations les
unes aux autres ; ces prestations sont exprimées en unités
d'oeuvre.
Le coût de chaque unité d'oeuvre est égal au rapport de l'ensemble
des charges de la section par le nombre de ses unités d'oeuvre.

93.Coûts d'achat ou de production


Pour les entreprises de négoce, ces comptes permettent de
calculer le coût d'achat des marchandises vendues.
Pour les entreprises de production et de transformation, ces comptes
permettent de calculer le coût des produits à leurs différents stades
d'élaboration y compris le stade de leur entrée en magasin.

94.Inventaire permanent des stocks


Les comptes d'inventaire permanent sont normalement destinés à
suivre tous les mouvements d'entrées et de sorties des stocks afin de
connaître les existants chiffrés en quantités et en valeurs.

95.Coûts de revient
Ces comptes permettent aux entreprises de calculer le coût des
produits dans l'état où ils se trouvent au stade final (coût de la
distribution inclus).

96.Ecarts sur coûts préétablis


Lorsque l'analyse entre coûts préétablis et coûts réels fait apparaître
des écarts, ces derniers sont inscrits dans les comptes du groupe 96.

97.Différences d'incorporation
Certains produits et charges font l'objet de différences d'incorporation
entre ceux inscrits en comptabilité générale et ceux inscrits en
comptabilité analytique. Ces différences sont prises en charges par le
groupe de comptes 97.

98.Résultats analytiques
A l'arrêté de la comptabilité analytique, l'ensemble des comptes de
coûts sont virés au compte 98 résultats analytiques dont le solde fait
apparaître un bénéfice (ou une perte) en principe de même montant
que celui de la comptabilité générale.
99.Comptes de liaison internes
Entre les comptes analytiques autonomes de différents établissements
regroupés dans une comptabilité générale unique, les liaisons des
comptabilités analytiques sont assurées par le groupe de comptes 99.
Chapitre III : Comptes spéciaux

Contenu

01 bilan d'ouverture
11 Réouverture des comptes de financement
permanent 0111 Réouverture des comptes des
capitaux propres
0113 Réouverture des comptes des capitaux propres
assimilés 0114 Réouverture des comptes des dettes de
financement
0115 Réouverture des comptes des provisions dur . pour risques .
et charges 0116 Réouverture des comptes de liaison des
établissements et succursales 0117 Réouverture des comptes
d'écarts de conversion - Passifs
12 Réouverture des comptes d'actif immobilisé
0121 Réouverture des comptes d'immobilisation en non-
valeurs 0122 Réouverture des comptes d'immobilisations
incorporelles 0123 Réouverture des comptes
d'immobilisations corporelles 0124/25 Réouverture des
comptes d'immobilisations financières 0127 Réouverture
des comptes d'écarts de conversion - Actif
0128 Réouverture des comptes des amortissements des immobilisations
0129 Réouverture des comptes de provisions pour dépréciations des
comptes de l'actif immobilisé.
13 Réouverture des comptes d'actif circulant (hors
trésorerie) 0131 Réouverture des comptes de stocks
0134 Réouverture des comptes de créances
0135 Réouverture des comptes titres et valeurs de placement
0137 Réouverture des comptes des écarts de conversions - Actif (Eléments
circulants) 0139 Réouverture des compte de provisions pour dépréciation
des comptes de l'actif circulant
14 Réouverture des comptes de passif circulant (hors
trésorerie) 0144 Réouverture des comptes de dettes du
passif circulant
0145 Réouverture des comptes des autres provisions . pour ris . et
charges passif circulant
(hors trésorerie)
0147 Réouverture des comptes des écarts de conversion - Passif (Eléments
circulants) 015 Réouverture des comptes de trésorerie
0151 Réouverture des comptes de trésorerie -
Actif 0155 Réouverture des comptes de
trésorerie - Passif
0159 Réouverture des comptes de provisions pour dépréciation des
comptes de trésorerie

02 Clôture du bilan
21 Clôture des comptes de financement
permanent 0211 Clôture des comptes de
capitaux propres
0213 Clôture des comptes de capitaux propres
assimilés 0214 Clôture des comptes de dettes de
financement
0215 Clôture des comptes de provisions dur . pour risques et
charges 0216 Clôture des comptes de liaison des établis . et
succursales 0217 Clôture des comptes des écarts de
conversion - Passif
22 Clôture des comptes d'actif immobilise
0221 Clôture des comptes d'immobilisation en non-
valeurs 0222 Clôture des comptes des immobilisations
incorporelles 0223 Clôture des comptes des
immobilisations corporelles 0224/25 Clôtures des
comptes des immobilisations financières 0227 Clôture
des comptes des écarts de conversion - Actif
0228 Clôture des comptes des amortissements des
immobilisations 0229 Clôture des comptes de provisions pour
dépréciation des comptes de l'actif immobilisé
23 Clôture des comptes d'actif circulant (hors
trésorerie) 0231 Clôture des comptes de stock
0234 Clôture des comptes de créances
0235 Clôture des comptes titres et valeurs de placement
0237 Clôture des comptes des écarts de conversion - Actif (Eléments
circulants) 0239 Clôture des comptes de provisions pour dépréciation
des comptes de l'actif circulant
24 Clôture des comptes de passif circulant (hors
trésorerie) 0244 Clôture des comptes de dettes du
passif circulant
0245 Clôture des comptes des autres provisions pour risques et charges
0247 Clôture des comptes des écarts de conversion - Passif (Eléments
circulants) 025 Clôture des comptes de trésorerie
0251 Clôture des comptes de trésorerie -
Actif 0255 Clôture des comptes de
trésorerie - Passif
0259 Clôtures des comptes de provisions pour dépréciation des comptes de
trésorerie

03 comptes d'ordre
031 Opérations en instance de dénouement
(débit) 0311 Opérations de débit en instance de
dénouement
0319 Contrepartie des opérations en instance de
dénouement 033 Opérations en instance de
dénouement ( crédit)
0331 Opérations de crédit en instance de dénouement
0339 Contrepartie des opérations en instance de
dénouement 035 Opérations en devises entrées
0351 Contre-valeur devises -
entrées 0359 Contrepartie
devises - entrées 036
Opérations en devises sorties
0361 Contre-valeur devises -
sorties 0369 Contrepartie
devises - sorties 038 Autres
données statistiques 0381
Opérations statistiques suivies
0389 Contrepartie des opérations statistiques suivies

04 engagements donnes
041 Avals, cautions et garanties
donnés 0411 Avals, cautions et
garanties donnés
0419 Débiteurs pour avals et cautions donnés
043 Engagements en matières de pensions de retraite et obligations
similaires 0431 Engagements en matière de pensions de retraite et
obligations similaires 0439 Débiteurs pour engagements en matière de
pensions de retraite et obligations similaires
045 Effets circulant sous l'endos de
l'entreprise 0451 Effets circulant sous
l'endos de l'entreprise
0459 Débiteurs pour effets circulant sous l'endos de
l'entreprise 046 Engagements donnés pour prêts
consentis
0461 Prêts consentis non encore versés
0469 Débiteurs pour prêts consentis non encore
versés 048 Autres engagements donnés
0481 Autres engagements donnés
0489 Débiteurs pour autres engagements donnés
05 engagements reçus
051 Aval, cautions et garanties
reçues 0511 Aval, cautions et
garanties reçus
0591 Créditeurs pour avals, cautions et
garanties reçus 055 Biens détenus en garantie
par l'entreprise
0551 Biens détenus en garantie par l'entreprise
0559 Créditeurs pour biens détenus en garantie par
l'entreprise 056 Engagements reçus sur dettes de
financement
0561 Emprunts non encore encaissés
0569 Créditeurs pour engagements non encore
encaissés 057 Engagements reçus sur trésorerie
0571 Montant non utilisé des découverts
autorisés 0572 Plafond d'escompte non
utilisé
0579 Créditeurs par engagements reçus sur
trésorerie 058 Autres engagements reçus
0581 Autres engagements reçus
0589 Créditeurs pour autres engagements reçus

06 Engagements sur opérations de crédit-


bail 061 Engagements de crédit - bail
restant à courir 0611 Redevances de
crédit-bail restant à courir
0619 Débiteurs pour redevances de crédit-bail restant
à courir 065 Engagements reçus pour utilisation en
crédit-bail
0651 Engagements reçus pour l'utilisation en crédit bail
0659 Créditeurs pour engagements reçus pour utilisation en crédit-bail

08 Autres comptes
spéciaux 081 Autres
comptes spéciaux 0811
Autres comptes spéciaux
0819 Contrepartie des autres comptes spéciaux
Modalités de fonctionnement des comptes

Les comptes spéciaux sont utilisés par l'entreprise pour répondre aux besoins
de :
- réouverture et clôture des comptes de bilan ;
- recensement des engagements donnés ou reçus vis-à-vis des tiers ;
- suivi des statistiques ou informations exigées par la nature de certaines
opérations (ETIC )
L'utilisation des comptes spéciaux est facultative.
Les comptes de cette classe doivent être tenus en partie double dans
les mêmes conditions que ceux de la comptabilité générale.
Les comptes spéciaux se subdivisent en quatre séries de rubriques :
- la première série de comptes concerne la réouverture et la clôture de bilan ;
- la deuxième série de comptes est réservée aux comptes d'ordre pouvant
intéresser certaines opérations de la comptabilité générale ;
- la troisième série de comptes est affectée à l'enregistrement des
opérations d'engagements donnés ou reçus et de crédit-bail ;
- la quatrième série de comptes est réservée aux autres comptes spéciaux.

01.BILAN D'OUVERTURE
A l'ouverture de l'exercice, l'entreprise peut enregistrer dans ces comptes les
reports à nouveau de l’exercice en contrepartie des éléments actifs et passifs
du bilan d’ouverture. Des comptes divisionnaire de cette rubrique peuvent
être également utilisés par l’entreprise pour la réouverture de ses comptes.

02.BILAN DE CLOTURE
A la clôture de l’exercice, l’entreprise peut enregistrer dans ces comptes les
soldes définitifs de l’exercice en contrepartie des éléments actifs et passifs
du bilan de clôture. Comme pour la réouverture, l’entreprise peut utiliser les
comptes divisionnaires de cette rubrique.

03.COMPTES D’ORDRE
Le compte 0311 enregistre les opérations de débit que l’entreprise
souhaite suivre en dehors des mouvements financiers de la comptabilité
générale.
Le compte 0319 sert de contrepartie à ces opérations de débit pour respecter
le principe de la partie double.
Le compte 0331 enregistre les opérations de crédit que l’entreprise souhaite
suivre en dehors des mouvements financiers de la comptabilité générale.
Le compte 0339 sert de contrepartie à ces opérations de crédit.
35. Opérations en devises entrées
Ce poste qui comporte un compte 0351 avec sa contrepartie 0359, sert à
suivre les opérations en devises entrées (en dirhams) de l’entreprise
(informations demandées dans l’ETIC).
36. Opérations en devises sorties
En parallèle au poste 035, ce poste qui comporte également le compte 0361
et sa contrepartie 0369 est destiné à suivre les opérations en devises sorties
(en dirhams) de l’entreprise (informations demandées également dans
l’ETIC).
L’entreprise peut subdiviser ces comptes en autant de comptes
divisionnaires ou sous comptes que nécessite l’organisation du suivi des
opérations de devises.
038. Autres données statistiques
Ce poste peut servir à d’autres statistiques nécessaires à l’entreprise.

04.ENGAGEMENTS DONNES
Ces comptes permettent à l'entreprise de procéder au suivi
permanent de ses mouvements d'engagements donnés .
Ces engagements correspondent à des droits susceptibles de modifier le
montant et la consistance de son patrimoine

05.ENGAGEMENTS RECUS
Comme pour les engagements donnés , les engagements reçus peuvent
faire l'objet de suivi permanent par l'intermédiaire des comptes ci-dessus.
Ces engagements correspondent à des obligations de l'entreprise
susceptibles de modifier la consistance de son patrimoine.

06 . ENGAGEMENTS SUR OPERATION DE CREDIT-BAIL


Le compte 0611 avec sa contrepartie 0619 sert à donner une évaluation des
redevances ou loyers restant à courir à la clôture de chaque exercice et ce
jusqu'à la fin du contrat de bail.
Le compte 0651 avec contrepartie 0659 permet d'inscrire dans les
comptes de l'entreprise les engagements reçus correspondant au droit
de jouissance du bien en crédit-bail.
Les engagements donnés et reçus ont un caractère symétrique sans
qu'il y ait équivalence au niveau de leur montant respectifs.
Chapitre IV : Consolidation

Le présent chapitre contient les principes et les règles générales applicables


en matière d'élaboration des états de synthèse consolidés.

I - Le groupe - les états de synthèse consolidés

1. La notion comptable et financière de "groupe" s'entend de l’ensemble constitué


par plusieurs entreprise placées sous l’autorité économique et financière de l’une
d'entre elles, qui définit et contrôle la politique et la gestion de l’ensemble.

Les états de synthèse consolidés ont pour but de donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats du groupe, dans le respect
des principes comptables fondamentaux et des dispositions du C.G.N.C., comme si
ce groupe ne formait qu'une seule entreprise.

Ces états de synthèse, qui forment un tout indissociable, sont :

- le bilan consolidé (BLC) ;


- le compte de produits et charges consolidé (CPCC) ;
- le tableau de financement consolidé (TFC) ;
- l’état des informations complémentaires de consolidation (ETICC).

2. Les entreprises constitutives du groupe sont généralement des sociétés ; elles


peuvent cependant revêtir d'autres formes juridiques (établissements publics,
mutuelles, coopératives, entreprises individuelles). Dans les textes relatifs à la
consolidation, les termes de "société" et "d'entreprise" sont à considérer comme
équivalents.

La société-mère est l’entreprise qui, à la tête du groupe, exerce les pouvoirs de


direction et de contrôle de l’ensemble.

Les autres entreprises du groupe sont dites "filiales" de la

société mère. Les entreprises associées ne font pas partie du


groupe.
3. Une filiale est une société placée sous le contrôle exclusif de la société mère ;
ce dernier résulte :

a) soit de la détention directe ou indirecte par la société mère, de la majorité des


droits de vote dans cette société, majorité lui permettant de désigner la majorité
des membres des organes d'administration de la filiale (sans que, parallèlement,
une autre entité hors du groupe dispose du droit indiqué ci-dessous en c).

b) soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des


membres des organes d'administration de la filiale (Sauf cas des sociétés sous
contrôle conjoint)

c) soit du droit d'exercer sur la filiale, en vertu d'un contrat ou de clauses


statutaires, une "influence dominante" lui donnant le pouvoir de direction.

4. Sont appelées "entreprises associées" (ou "sociétés associées") les


entreprises qui, n'appartenant pas au groupe, sont placées sous "l’influence
notable" d'une entreprise du groupe.

Dans une société associée, le groupe :

- détient une part importante des droits de vote ;


- entend conserver durablement ses intérêts dans la participation ;
- exerce une influence notable sur la politique et la gestion, par une participation
aux décisions essentielles en ces domaines, sans aller jusqu'à la maîtrise de ces
décisions.

L’influence notable peut s'exercer sous des formes diverses par exemple
représentation au conseil d'administration, ou participation à l’élaboration des
politiques, ou importantes opérations inter-sociétés, ou échange de personnel
de direction...

L’influence notable sur la politique financière et la gestion d'une entreprise est


présumée lorsqu'une société dispose, durablement (directement ou indirectement),
d'une fraction égale au moins à vingt pour cent ( 20 %) des droits de vote des
associés de cette entreprise sans en avoir le contrôle.
Si le groupe détient moins de vingt pour cent ( 20 %) des droits de vote, la
société est présumée n'être pas "associée" au groupe, sauf à en apporter
la preuve contraire.

5. La consolidation consiste en l’ensemble des opérations conduisant à


l’établissement des "états de synthèse consolidés", lesquels doivent présenter
comme ceux d'une seule entreprise, le patrimoine, la situation financière et les
résultats de la société-mère et de toutes les filiales, dans le cadre d'une
"intégration globale" mettant aussi en évidence les "intérêts minoritaires" (part des
capitaux propres et des résultats nets des filiales attribués aux titres qui ne sont
détenus ni par la société mère ni par une autre filiale).

Dans ces états de synthèse, le montant des "titres de participation" correspondant


aux sociétés associées, se voit substituer, dans le bilan, la part des "capitaux
propres" et, dans le CPC, la part du résultat net revenant au groupe, dans le cadre
de la méthode dite de "mise en équivalence".

Il en est de même des filiales dont l’activité est si différente de celle des autres
sociétés du groupe que leur intégration serait de nature à empêcher l’obtention
d'un image fidèle du groupe

Dans ces cas, les filiales font simplement l’objet d'une "mise en équivalence".

6. Sont généralement à exclure de la consolidation les filiales dont le contrôle


semble très temporaire, ou compromis (par exemple par suite d'impossibilité de
transferts de fonds...) ainsi que les sociétés dont les titres ne sont détenus qu'en
vue de leur cession ultérieure.

Une entreprise normalement passible de la consolidation, peut être en dehors de


celle-ci lorsqu'elle ne présente qu'un intérêt négligeable au regard de l’objectif
d'image fidèle du groupe, et qu'il en est de même, le cas échéant, pour l’ensemble
formé par des entreprises relevant de ce cas.

7. Etablissement d'états de synthèse consolidés :

a) en raison de son intérêt pour une meilleure information financière, la


consolidation constitue un outil à la disposition des groupes désireux de donner une
image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière, et de leurs résultats.
b) si une société-mère marocaine publie des états de synthèse consolidés, elle
doit le faire en respectant les dispositions du C.G.N.C.

c) le législateur peut prévoir l’obligation de publier des états de synthèse


consolidés, eu égard notamment à la taille du groupe (selon des critères fixés par
la loi), ou à la nature des entreprises du groupe.

d) qu'elle soit optionnelle ou obligatoire, la consolidation doit respecter les


prescriptions de la
N.G.C. au cas exceptionnel de dérogation justifié par l’objectif d'image fidèle et
explicité dans l’E.T.I.C.C.

Cette obligation implique :

- un plan de consolidation conforme aux dispositions de la N.G.C. ;

- l’enregistrement systématique des écritures de reclassement, retraitement,


consolidation, conformément aux dispositions de la N.G.C.;

- la reprise systématique d'un exercice à l’autre des soldes des comptes de bilan.

e) techniquement la consolidation peut être opérée notamment :

- de façon "directe" et globale au niveau de la société-mère ;

- par paliers successifs, chaque filiale étant consolidée dans la société détentrice

de ses titres. II/ - modes d'établissement des états de synthèse consolidés

A. filiales

1. Dans les états de synthèse consolidés, les postes d'actif, de passif, de produits et
de charges de la société-mère et des filiales sont cumulés ligne par ligne (méthode
dite d'intégration globale).

2. Le bilan consolidé reprend tous les éléments du patrimoine :


a) de la société consolidante, à l’exception des titres représentatifs de la société
consolidée, à la valeur comptable nette desquels est substitué le patrimoine des
filiales (cf b) à hauteur des droits de la société consolidante dans ce patrimoine ;

b) des filiales, à l’exception des capitaux propres de ces filiales lesquels sont
répartis entre les intérêts du groupe et les "intérêts minoritaires" au prorata des
droits respectifs dans le patrimoine des filiales ; après élimination des incidences
des opérations intervenues entre les sociétés du groupe (cf 4).

3. Le compte de produits et charges (CPC) consolidé reprend les éléments constitutifs


:

- du résultats net de la société consolidante ;


- des résultats nets des filiales ;

après élimination des incidences des opérations intervenues entre les sociétés du
groupe (cf 4).

Les résultats nets des filiales font l’objet d'une ventilation entre la part revenant
au groupe et celle revenant aux intérêts minoritaires.

4. L’unicité comptable du groupe conduit à éliminer :

a) les dettes et créances entre les entreprises consolidées ;


b) les produits et les charges afférents à des opérations conclues entre entreprises
consolidées;
c) par conséquence directe du (b) ci-dessus les profits ou les pertes inclus dans les
valeurs comptables des actifs consolidés (immobilisations, stocks), dès lors qu'ils
résultent d'opérations effectuées entre des entreprises du groupe.

Toutefois les corrections a,b,c, ci-dessus peuvent être omises si leur


incidence doit être négligeable sur les états de synthèse.

En outre, les corrections (c) ci-dessus peuvent être négligées lorsque les opérations
intra- groupe ont été conclues conformément aux conditions normales du marché,
mention devant en être faite dans l’E.T.I.C.C.

5. Le tableau de financement consolidé reprend les éléments des tableaux de


financement des sociétés du groupe, corrigés des éliminations ci-dessus
(opérations intra-groupe).
6. Les états de synthèse consolidés sont établis à la même date que les comptes
annuels de l’entreprise-mère ; cette date est appelée "date de consolidation".

Toutefois, ils peuvent être établis à une autre date, pour tenir compte de la date de
clôture du bilan des entreprises du groupe les plus nombreuses ou les plus
importantes (justification de ce choix doit être présentée dans l’E.T.I.C.C).;Il ya lieu
en outre de faire mention des événements importants concernant le patrimoine, la
situation financière ou les résultats d'une entreprise comprise dans la consolidation
survenus entre la date de clôture du bilan de cette entreprise et la date de
consolidation.

Si la date de clôture du bilan d'une entreprise du groupe est antérieure de plus de


trois mois à la date de consolidation, cette entreprise est consolidée sur la base
de "Comptes intérimaires" établis à la date de consolidation (bilan, CPC et tableau
de financement intermédiaires).

7. a) Les états de synthèse consolidés doivent être établis, à partir des comptes des
sociétés du groupe, sur la base des méthodes d'évaluation et de présentation de la
société-mère, c'est à dire sur la base des méthodes retenues par le P.C.G.E.

Lorsque toutes les sociétés du groupe ont leur siège social au Maroc, l’homogénéité
des méthodes est, en principe, assurée par le respect du C.G.N.C.; si tel n'était pas
le cas, cette homogénéité doit être obtenue, par retraitement des points source de
distorsion, avec mention expresse dans l’E.T.I.C.C.

De tels retraitements s'imposent tout particulièrement dans le cas de filiales


étrangères, dont les états de synthèse sont souvent établis selon des méthodes
d'évaluation et de présentation notablement différentes de celles de la Norme
Générale Comptable.

b) Dans des cas exceptionnels à justifier dans l’E.T.I.C.C. , les états de synthèse
consolidés peuvent être établis selon d'autres méthodes d'évaluation et de
présentation que celles prévues par le C.G.N.C. : ces cas concernent
essentiellement les groupes qui recourent fréquemment à des financements sur des
places étrangères. Dans ces cas, des informations complémentaires doivent être
données dans l’E.T.I.C. afin de rétablir la comparabilité entre les documents
présentés selon les dispositions du C.G.N.C. et ceux présentés par ces groupes.
8. Lors de la première consolidation d'une filiale, la différence éventuelle entre le
coût d'acquisition des titres et la quote-part de capitaux propres revenant à la
société consolidante dans cette filiale, sur la base des méthodes de consolidation
(après reclassements et retraitements éventuels), est appelée "écart de première
consolidation".

Cet écart fait d'abord l’objet d'une répartition entre certains éléments identifiables
(tels les immobilisions corporelles et incorporelles, les stocks...) qui sont réestimés
sur la base des valeurs de consolidation; les capitaux propres ainsi retraités en
consolidation sont répartis entre les intérêts du groupe et ceux des "minoritaires".

Dans le cas où cette réestimation ne conduit pas à une somme (algébrique)


d'écarts égale à l’écart de première consolidation, la différence subsistant,
appelée" Ecart d'acquisition" est, selon son signe (positif ou négatif) :

a) inscrite à l’actif du bilan (coût d'acquisition des titres supérieur au montant de la


quote-part de capitaux propres consolidés : écart débiteur inscrit dans les
immobilisations incorporelles) ; elle correspond dans ce cas à la "prime" payée par
la société pour acquérir les titres soit de façon consciente et volontaire ("survaleur")
soit de façon involontaire (opération "malheureuse").

Dans le cas de constatation d'une survaleur, l’écart d'acquisition est amorti selon
un plan sur une durée raisonnable qui ne saurait excéder une dizaine d'années
sauf cas exceptionnels à justifier dans l’E.T.I.C.C. ; cette durée est fonction de
l’horizon économique durant lequel la filiale est censée dégager une forte
rentabilité ou, pour le groupe, des avantages importants justifiant cette
survaleur.

Dans le cas de constatation d'une "mauvaise affaire", l’écart d'acquisition est


immédiatement amorti.

b) reprise en "produits" (coût d'acquisition des titres inférieur au montant de la


quote-part de capitaux propres consolidés : écart créditeur inscrit dans les
"Provisions durables pour risques et charges") :

- soit pour compenser une insuffisante rentabilité, prévue, de la filiale ; les


"reprises" étant opérées au fur et à mesure de la constatation des
insuffisances de résultats ;
- soit par étalement prévisionnel selon un plan de "reprise".
9. La consolidation doit porter sur toutes les filiales de la société-mère, sauf
exceptions indiquées en I/ 6.

Les méthodes de présentation et d'évaluation utilisées au sein du groupe


doivent être homogènes, ou homogénéisées par des reclassements et
retraitements appropriés.

Il doit être tenu compte au bilan et au CPC consolidés de la différence apparaissant


lors de la consolidation entre la charge fiscale imputable à l’exercice et aux
exercices antérieurs, et la charge fiscale déjà payée ou à payer au titre de ces
exercices, dans la mesure où il en résultera pour une des entreprises consolidées
une charge effective dans un avenir prévisible.

Les corrections de valeur exceptionnelles sur des éléments d'actif pratiquées


pour la seule application de la législation fiscale doivent normalement être
éliminées en consolidation, sauf dérogation justifiée dans l’E.T.I.C.C.

Les "impositions différées" résultant des comptes des entreprises consolidées, ou


résultant des retraitements de consolidation doivent être enregistrées au bilan et
au CPC consolidés dès lors que leur montant est significatif eu égard à l’objectif
d'image fidèle.

10.Intégration des filiales étrangères

a) - Les filiales étrangères sont à consolider dans le cadre de la méthode


dite "du coût historique" selon laquelle :

- les éléments non monétaires du bilan sont convertis au cours (historique) de


change à leur date d'entrée dans le patrimoine de la filiale ; il en est de même,
le cas échéant, de leurs amortissements et provisions pour dépréciation;

- les autres produits et les charges sont convertis, si possible, au cours de change
de leur date de survenance, et, par simplification tolérée, au cours moyen de
l’exercice ;

- les éléments monétaires du bilan sont convertis au cours de change à


la date de consolidation.
b) - Les écarts de conversion constatés :

- sur les éléments monétaires du bilan sont portés au compte de produits et


charges consolidé, poste "Ecarts de conversion" ; toutefois les écarts provenant
d'éléments monétaires durables peuvent être étalés sur une durée inférieure ou
égale à celle des éléments concernés ;

- sur les produits et les charges sont portés au CPC consolidé, poste "Ecarts de

conversion". B/ entreprises associées

1. Pour ce qui concerne les entreprises associées, sur lesquelles le groupe exercce
une "influence notable", les "titres de participation" sont inscrits au bilan consolidé
sous un poste et selon des modalités spécifiques, et la fraction du résultat net de
l’entreprise associée attribuable au groupe est elle-même inscrite sous un poste
spécifique du CPCC dans le cadre de la méthode de "mise en équivalence".

2. La mise en équivalence consiste à :

- substituer, dans le bilan, à la valeur comptable des titres détenus, la quote-part


des capitaux propres (y compris le résultat net de l’exercice) déterminée d'après
les règles de consolidation;

- inscrite, dans le CPCC la fraction du résultat net (déterminé selon les règles de
consolidation) attribuable au groupe.

3. Les règles générales de consolidation, relatives à l’homogénéité des méthodes,


l’élimination des résultats sur opérations "internes", la constatation des impôts
différés s'appliquent pour évaluer les capitaux propres et les résultats des
entreprises associées pour les éléments significatifs.

4. L’éventuel "écart d'acquisition" des titres calculé lors de la première


consolidation est inscrit, selon son sens (positif ou négatif) :

a) - soit à l’actif du bilan consolidé en "Ecarts d'acquisition" ;


b) - soit au passif, au poste "Provisions durables pour risques et charges" ;

Il est rapporté au Compte de produits et charges consolidé conformément à un plan


d'amortissement (cas a; cf ci-dessus A - 8) ou de reprise de provisions (cas b ; cf A - 8
).
5. La contrepartie de l’écart constaté entre la quote-part des capitaux propres
attribuable au groupe et le prix d'acquisition des titres est imputée aux réserves
et au résultat net consolidés (en plus ou en mois).

Lorsque la quote-part de la société détentrice dans les pertes nettes d'une société
associée dépasse le montant de la participation, cette dernière est retenue, dans le
bilan consolidé, pour une valeur nulle.

C/ cas particulier des sociétés sous "contrôle conjoint"

1. Lorsqu'une entreprise du groupe dirige, conjointement avec une ou plusieurs


entreprises hors groupe, une autre entreprise, celle-ci peut être incluse dans les
états de synthèse consolidés au prorata des droits détenus dans son capital par le
groupe (intégration "proportionnelle").

Mention expresse doit en être faite dans l’E.T.I.C.C.

2. L’intégration proportionnelle consiste, après élimination des opérations


réciproques et retraitements éventuels, à intégrer dans les états de synthèse
consolidés les actifs, passifs, produits et charges au du prorata des intérêts
groupe dans le capital de l’entreprise contrôlée de façon conjointe.

III/ - états de synthèse consolidés

Sauf exception indiquée supra (II, A, 7), les états de synthèse consolidés comportent
les rubriques prévues par le P.C.G.E. ainsi que les rubriques ou postes propres à la
consolidation.

1. bilan consolidé (BLC)

Il comporte, par rapport au BL "modèle normal", les compléments suivants :

- dans la rubrique "Immobilisations incorporelles", un premier poste "Ecarts


d'acquisition" (solde débiteur, à amortir ; cf supra II, A, 8 a) ;

- après la rubrique "Capitaux propres", une rubrique spécifique "Intérêts


minoritaires", subdivisée en deux postes :
. part dans les capitaux propres avant résultat net ;
. part dans le résultat net de l’exercice.

2. compte de produits et charges consolidé

(C.P.C.C.) Il comporte les postes spécifiques

suivants :

- dans les Produits financiers et les charges financières deux postes réservés aux
"Ecarts de conversion" ;

- après la rubrique XII "impôts sur les résultats" les rubriques spécifiques suivantes :

XIII : Résultat net du groupe (y compris, le cas échéant, les résultats sur
entreprises contrôlées conjointement.)
XIV : Quote-part du résultat net des entreprises
associés XV : Résultat net consolide

XVI : Résultat net revenant aux intérêts


minoritaires XVII : Résultat net revenant a la
societe-mere

3/ - Tableau de financement consolidé (T.F.C.)

L’autofinancement comprend la part du résultat net revenant aux intérêts


minoritaires, ainsi que les dividendes reçus des entreprises associées.

4/ Etat des informations complémentaires de consolidation (E.T.I.C.C)

L’E.T.I.C.C. comporte, outre les informations prévues dans L’E.T.I.C. du modèle normal
:

a) - des informations relatives au "périmètre de consolidation" (filiales ;


entreprises sous contrôle conjoint ; entreprises associées)

b) - principes et modalités de consolidation :


c) - explicitation des postes spécifiques du bilan et du C.P.C. consolidés et toutes
informations obligatoires prévues dans le présent chapitre.
Chapitre V : Terminologie comptable

- ACTIF

Série des "emplois nets " du bilan à la disposition de l’entreprise à la date de


celui-ci , et constituée :

. des éléments du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entreprise
(appelés parfois "actifs") ;

. des emplois en "non-valeurs".

- ACTIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)

Ensemble des actifs résultant d'opérations faisant partie du cycle d'exploitation


(stocks, créances) quelle que soit leur durée ou qui, en raison de leur nature, n'ont
pas vocation à rester durablement dans l’entreprise, à l’exception des éléments de
trésorerie.

- ACTIF CIRCULANT : au sens large, inclut la trésorerie - actif.

- ACTIF IMMOBILISE : emplois de l’actif destinés à rester de façon durable


(appréciée à leur date d'entrée) dans l’entreprise, à l’exception des éléments
relevant du cycle d'exploitation.

- AFFECTATION (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Inscription directe, sans calcul intermédiaire, d'une charge à un compte de coût


(affectation aux coûts).

Le mot affectation est également employé lorsque des charges peuvent être
prises en compte par des sections sans répartition préalable (affectation aux
sections).

- AFFECTATION DES RESULTATS


Processus juridique (sociétés) ou comptable (entreprises individuelles) ayant pour
objet soit la répartition du résultat net entre les ayants-droit concernés et
l’entreprise (bénéfice net) soit un report en attente de compensation avec des
bénéfices futurs (perte nette).

- AMORTISSEMENT (IMMOBILISATIONS)

Constatation comptable de l’étalement sur la durée d'utilisation d'une immobilisation,


de la différence entre sa valeur d'entrée et sa valeur résiduelle prévisionnelle
(montant amortissable).

Cet étalement prend la forme d'un plan d'amortissement. Il peut être calculé
suivant diverses modalités choisies sur la base de critères économiquement
justifiés.

En raison des difficultés de la prévision, l’amrotissement consiste généralement


dans l’étalement sur une durée probable de vie, de la valeur des biens
normalement amortissables.

- AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES

Amortissements ou fractions d'amortissements ne correspondant pas à l’objet


normal d'un amortissement pour dépréciation et comptabilisés en application
de textes particuliers. Les amortissements dérogatoires font partie des
provisions réglementées.

- AMORTISSEMENT (DES EMPRUNTS)

Cette expression traditionnelle désignant en fait le remboursement des


emprunts n'a pas été retenue par le PCGE pour éviter la confusion avec
l’amortissement (comptable) des immobilisations (voir "remboursement").

- ASSOCIES

Pour l’application des dispositions du P.C.G.E, sont réputés associés les membres
des sociétés de capitaux, des sociétés de personnes, des sociétés de fait, des
associations...
- AUTOFINANCEMENT

Surplus monétaire (ressource) généré par l’entreprise et conservé durablement


pour assurer le financement de ses activités.
- BATIMENTS

Sont considérés comme tels les fondations et leurs appuis, les murs, les planchers,
les toitures, ainsi que les aménagements faisant corps avec eux, à l’exclusion de
ceux qui peuvent en être facilement détachés ou encore de ceux qui, en raison de
leur nature et de leur importance, justifient une inscription distincte en
comptabilité.

- BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL (B.F.G.)

Montant d'actif circulant, net du passif circulant (hors trésorerie) que doit financer
l’entreprise à la date du bilan.

Dans certains cas ce montant peut se révéler négatif (actif circulant inférieur au
passif circulant, hors trésorerie) traduisant non un "besoin" mais, au contraire, une
"ressource de financement" ; en raison du caractère peut fréquent de cette
situation, on la désigne par l’expression "besoin de financement global négatif"
(ressource).

Déterminé à partir des rubriques du bilan, le BFG est mis en évidence dans le
tableau de financement.

- BILAN

Etat représentatif de la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée et


décrivant :

- au passif, les origines des capitaux utilisés (ressources) ;


- à l’actif, l’emploi qui en est fait.

- BUDGET

Prévision chiffrée de tous les éléments correspondant à un programme


déterminé. Un budget d'exploitation donnée pour une période déterminée.

- CADRE COMPTABLE
Résumé du plan des comptes présentant en dix classes codifiées 1 à 0 :
- la liste des rubriques et des postes du bilan (classes
1 à 5) et du compte de produits et charges (classes 6
à 8) ;

- la liste des rubriques de la comptabilité analytique (classe 9) et des


"Comptes Spéciaux" (classe 0).

- CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT DE L’EXERCICE

Ressource de financement générée par l’activité de l’exercice, avant affectation du


résultat net, et calculée selon les dispositions indiquées dans l’ESG.

- CAPITAL PERSONNEL

A la création de l’entreprise exploitée sous la forme individuelle, le capital initial


est égal à la différence entre la valeur des éléments actifs et la valeur des
éléments passifs que l’exploitant, à défaut de règle de droit, décide d'inscrire au
bilan de son entreprise.

Le capital initial est modifié ultérieurement par les apports et les retraits de capital
et par l’affectation des résultats ; ces mouvements étant enregistrés soit
directement dans le compte de capital, soit dans un compte de l’exploitant intégré
algébriquement au capital personnel dans le bilan de fin d'exercice.

- CAPITAUX PROPRES

Capitaux mis ou laissés durablement à la disposition de l’entreprise, par les associés


ou l’entrepreneur, autrement qu'à titre de dettes, et y compris le résultat net de
l’exercice.

- CAPITAUX PROPRES ASSIMILES

Capitaux restant à la disposition de l’entreprise en application des dispositions


légales ou réglementaires. Il en est ainsi pour la rubrique de financement
permanent comprenant les subventions d'investissement et les provisions
réglementées, assimilées à des capitaux propres en dépit d'une dette latente
d'impôts qu'elles sont censées incorporer.
- CENTRE DE COUT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)
Groupement de charges correspondant à un critère particulier (une période,
un atelier, un chantier, un produit, une commande ...).

Ce groupement facilite notamment le rapprochement des réalisations avec les


prévisions.

- CENTRE DE PROFIT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Centre d'activité pour lequel on est en mesure d'établir un "compte d'exploitation


analytique "rapprochant les produits et les charges de ce centre.

- CENTRE DE RESPONSABILITE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Centre de travail, centre de coût, centre de profit conçus pour correspondre à un


échelon de responsabilité dans l’entreprise.

- CENTRE DE TRAVAIL (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Division de l’organigramme de l’entreprise tels que bureau, service, atelier,


magasin... correspondant à une "section" de la COMPTABILITE ANALYTIQUE DES
ENTREPRISES.

On distingue généralement du point de vue comptable les centres de travail


en "centres opérationnels " et " centres de structure".

Les centres opérationnels peuvent eux-mêmes être distingués en "centres


principaux" et "centres auxiliaires".

- CHARGES CONSTATEES D'AVANCE

Charges enregistrées au cours de l’exercice mais qui correspondent à des achats


de biens, ou services ou à des prestations dont la fourniture doit intervenir
ultérieurement (comptes de régularisation actif).

A ce titre, l’entreprise dispose d'une créance en nature.

Ces charges reviennent au compte de même que celui d'où elles ont été extraites.
- CHARGES DIFFEREES

Charges différées dans le cadre d'opérations spécifiques dont la rentabilité globale


est démontrée ; charges enregistrées au cours de l’exercice, mais qui, se
rapportant à des productions déterminées à venir, ont fait l’objet d'un étalement
sur plusieurs exercices (charges à répartir).

- CHARGES DIRECTES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Charges qu'il est possible d'affecter sans calcul intermédiaire de répartition au coût
d'un produit déterminé.

- CHARGES INCORPORABLES ET CHARGES NON INCORPORABLES (COMPTABILITE


ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Les charges peuvent être distinguées en charges "incorporables" et charges "non


incorporables", selon que leur incorporation aux coûts est, ou non, jugée
raisonnable.

Les charges non incorporables sont traitées comme des "différences d'incorporation".

- CHARGES INDIRECTES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Charges qu'il n'est pas possible d'affecter directement aux coûts, leur "répartition"
suppose des calculs intermédiaires en vue de leur imputation aux coûts.

- CHARGES OPERATIONNELLES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Charges liées au fonctionnement de l’entreprise.

L’évolution de ces charges dépend étroitement du degré d'utilisation de


l’intensité et du rendement dans l’emploi des capacités et moyens
disponibles Ces charges sont, le plus généralement, "variables" avec le
volume d'activité sans que cette variation lui soit nécessairement
proportionnelle.

- CHARGES DE STRUCTURE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)


Charges liées à l’existence de l’entreprise et correspondant, pour chaque période
de calcul, à une capacité de production déterminée. l’évolution de ces charges
avec le volume d'activité est discontinue. Ces charges sont relativement "fixes"
lorsque le niveau d'activité évolue peu au cours de la période de calcul.

- CHARGES SUPPLETIVES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Charges qui ne figurent pas en comptabilité générale et qui sont introduites en


COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES pour des raisons d'ordre
économique ou de gestion, telles que :

. rémunération conventionnelle du travail non rémunéré en tant que tel ;


. rémunération conventionnelle des capitaux propres.

- CHIFFRE D'AFFAIRES

Montant des ventes de biens et de services réalisées par l’entreprise avec les
tiers dans l’exercice de son activité professionnelle courante, nettes des
réductions commerciales ainsi que des taxes récupérables.

- COMMANDE

Ordre par lequel est déclenché un processus de mise à disposition de celui dont
il émane de certains produits dans des conditions déterminées.

Les transactions externes à l’entreprise (commandes passées à un fournisseur,


commandes reçues d'un client) s'expriment en prix.

Les transactions internes à l’entreprise (commandes internes passées entre


centres de travail ou entre établissements) s'expriment en coûts, éventuellement
assortis d'écarts.

Transactions internes à l’entreprise (commandes internes passées entre centres


de travail ou entre établissements) s'expirent en coûts, éventuellement assortis
d'écarts.

- COMPTE
Unité retenue pour le classement et l’enregistrement des éléments de la
nomenclature comptable.

- COMPTE D'EXPLOITATION ELEMENTAIRE (COMPTABILITE ANALYTIQUE


DES ENTREPRISES.)

Compte dressé en comptabilité analytique pour comparer aux produits courants les
charges qui leur correspondent. La différence constitue une marge ou un résultat
selon le contenu du coût. A une activité, correspond un "compte d'exploitation
élémentaire".

- COMPTE DE RECLASSEMENT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Groupement de charges ou de produits courants de natures diverses dont le


contenu est homogène par rapport au critère de classement choisi. Ce
groupement est parfois utilisé pour faciliter l’affectation ou la répartition des
charges ou des produits courants dans le réseau d'analyse.

- COMPTES DEROGATOIRES

Comptes ouverts en application de lois ou de règlements et dont l’intitulé, le contenu


ou le fonctionnement ne sont pas conformes aux dispositions de la Norme Générale
Comptable.

Par exemple : amortissements dérogatoires.

- COMPTES REFLECHIS (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Comptes pouvant être utilisés pour assurer le contrôle de concordance entre la


comptabilité analytique et la comptabilité générale lorsque celles-ci sont tenues
de façon autonome.

- CONSOLIDATION

Ensemble des opérations conduisant à l’établissement des états de synthèse


consolidés et comportant notamment :
. l’homogénéisation des comptes des entreprises concernées ;
. l’élimination des opérations réciproques;
. l’intégration globale des comptes des filiales ;
. l’intégration proportionnelle des entreprises sous contrôle conjoint ;
. la mise en équivalence des entreprises associées.

- CONSOMMATION DE L’EXERCICE

Biens et services acquis auprès d'autres entreprises et utilisés dans la production de


l’exercice.

- CONTROLE BUDGETAIRE

Méthode de gestion caractérisée notamment par l’établissement de prévisions


chiffrées en valeur (budgets) et la comparaison systématique des réalisations et
des prévisions, de façon à déclencher rapidement toutes mesures correctives
nécessaires.

- COURANT / NON COURANT

Le terme courant couvre toute opération liée à l’exploitation ou de caractère


financier.

Sont "non courantes" les opérations ne relevant pas de l’activité ordinaire de


l’entreprise (telles les libéralités reçues ou accordées, les amendes pénales et
fiscales,...) ou qui modifient sa structure (telles les cessions d'éléments d'actif ; les
opérations de restructuration...).

Cette analyse s'applique tout particulièrement aux charges et aux produits


résultant de ces opérations.

- COUT

Somme de charges relatives à un élément défini au sein du réseau

comptable. Un coût est défini par les trois caractéristique suivantes :

. le "champ d'application" du calcul : un moyen d'exploitation, un produit, un stade


d'élaboration du produit ... ;
. le "contenu" : les charges retenues en totalité ou en partie pour une période
déterminée ;
. le "moment de calcul" : antérieur (coût préétabli) ou postérieur (coût constaté)
à la période considérée.

- COUT AJOUTE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût des activités propres de l’entreprise ajouté par celle-ci aux achats de biens
et services utilisés.

- COUT APPROCHE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût employé en cours de période de calcul pour les raisons de commodité et non
pas en vue d'une analyse de gestion. Ce coût est obtenu par des moyens divers
(référence à la période précédente, prix de vente corrigé par une réfaction
forfaitaire...) Son caractère principal est de ne présenter avec les coûts réels que
des différences relativement faibles.

- COUT DE CESSION (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Valeur conventionnelle, différente du coût de production, qui est choisie par


l’entreprise pour céder des produits (biens et services) d'un établissement de
l’entreprise à un autre.

- COUT COMPLET (CA.E. )

Coût constitué par la totalité des charges qui peuvent lui être rapportées par
tout traitement analytique approprié : affectation, répartition, imputation...

- COUT DIRECT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût constitué par :

- des charges qui lui sont directement affectées : ce sont le plus souvent
des charges "opérationnelles" (ou variables) ;

- des charges qui peuvent être rattachées à ce coût sans ambiguïté même si elles
transitent par des sections ; certaines de ces charges sont "opérationnelles "(ou
variables), d'autres sont de "structure" (ou fixes).
- COUT DE DISTRIBUTION (C.A E)

Coût comprenant exclusivement les charges directes et indirectes afférentes à


l’exercice de la fonction de distribution.

- COUT A DIRHAMS CONSTANTS (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût résultant de l’application au coût nominal d'un indice représentatif de la valeur


du dirham à compter d'une année de référence.

- COUT MARGINAL (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût constitué par la différence entre l’ensemble des charges nécessaires à une
production donnée et l’ensemble de celles qui sont nécessaires à cette même
production majorée ou minorée d'une unité.

- COUT NOMINAL (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût exprimé en dirhams courants .

- COUT PARTIEL (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût constitué par des charges relatives à un stade d'analyse intermédiaire ou à une
"tranche" déterminée d'activité. Les principaux coûts partiels sont le coût variable et
le coût direct.

- COUT PREETABLI (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût évalué a priori soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour
permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts.

Un coût préétabli avec précision par une analyse à la fois technique et


économique est dit "standard"; il présente généralement le caractère d'une
norme.

- COUT DE PRODUCTION

Coût d'un bien ou d'un service produit par l’entreprise et non encore vendu.
- COUT DE REVIENT

Coût complet d'un bien ou d'un service vendu, coût de distribution inclus.

- COUT STANDARD

Voir coût préétabli.

- COUT VARIABLE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût constitué seulement par les charges qui varient avec le volume d'activité de
l’entreprise sans qu'il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la
variation des charges et la variation du volume des produits obtenus.

- CREANCES D'EXPLOITATION

Créances nées à l’occasion du cycle d'exploitation et créances assimilées.

- CREDIT BAIL

recours à une technique de crédit dans laquelle le prêteur offre à l’emprunteur la


location d'un bien, assortie d'une promesse unilatérale de vente, qui peut se
dénouer par le transfert de la propriété à l’emprunteur au terme du contrat.

- CYCLE D'EXPLOITATION

Ensemble des opérations nécessaires à la réalisation de la production


économique de l’entreprise depuis celles relatives aux achats de matières
premières, fournitures et marchandises jusqu'à celles de vente des produits
ou marchandises.

La durée de ce cycle répétitif est très variable selon les branches d'activité (de
quelques jours à quelques années).

- DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS (VERSES OU RECUS)


Sommes versées à des tiers (ou reçues de tiers) à titre de garantie d'exécution
de contrats et indisponibles jusqu'à la réalisation d'une condition suspensive.

Les titres déposés en garantie ne sont pas inclus dans les "dépôts et
cautionnements versés", mais inscrits dans les immobilisations financières, selon
leur nature.

- DETTES D'EXPLOITATION

Dettes résultant d'opérations d'exploitation et dettes assimilées.

- DETTES DE FINANCEMENT

Dettes autres que celles relevant du cycle d'exploitation contractées pour une
durée de plus d'un an à l’origine.

- DETTES PROVISIONNEES : VOIR "QUASI-DETTES"

- DIFFERENCES D’INCORPORATION

Différence constatée :

. d'une part, entre les charges figurant en comptabilité générale (classe 6) et


les charges incorporées aux coûts en comptabilité analytique ;

d'autre part, entre les produits figurant en comptabilité générale (classe 7) et


les produits retenus en comptabilité analytique.

- DURABLE, DURABLEMENT

Cet adjectif, cet adverbe, appliqués aux éléments de l’actif et du passif, font
référence à une durée supérieure à un an à l’origine (et par exception, à la date du
bilan en ce qui concerne les "provisions durables").

- ECARTS DE CONVERSION-ACTIF ( - PASSIF)


Contrepartie à l’actif (ou au passif) du bilan, des différences constatées à la date
de clôture de l’exercice sur des créances et des dettes libellées en monnaie
étrangère et ayant pour origine des variations de change.

Ces différences constatent des :

. diminutions de créances et des augmentations de dettes (actif) ;


. augmentations de créances et des diminutions de dettes (passif) ; tant dans
l’actif immobilisé et dans l’actif circulant que dans le financement permanent et
dans le passif circulant.

- ECART D'ACQUISITION (CONSOLIDATION)

Différence positive ou négative entre le coût d'acquisition pour un groupe de


titres de participation dans une société et le montant de sa quote-part de
capitaux propres consolidés dans cette société (après affectation de l’écart de
première consolidation entre les éléments identifiables du bilan qui justifient une
réestimation).

- ECART DE REEVALUATION

Contrepartie au bilan de corrections en hausse de la valeur comptable antérieure


d'éléments actifs ou de corrections en baisse de la valeur comptable antérieure
d'éléments passifs.

- ELEMENT COMPTABLE

Unité d'inventaire ou groupement d'unités d'inventaire qui, pour la valorisation au


bilan, est considérée comme indissociable. C'est au niveau de cet élément que
s'opère la comparaison entre la valeur portée en écriture et la valeur d'inventaire.

- ELEMENTS MONETAIRES - ELEMENTS NON MONETAIRES

1) Les éléments monétaires du bilan sont ceux dont la détention entraîne des
gains ou des pertes d'inflation :

. disponibilités ;
. dettes en dirhams non indexées (et primes de remboursement correspondantes) ;
. créances en dirhams non indexées, y compris avances sur commandes
d'immobilisations.

2) - Les autres éléments du bilan sont qualifiés de "non-monétaires":


immobilisations corporelles et incorporelles, titres, stocks, créances et dettes en
monnaie étrangère, capitaux propres ... en principe insensibles aux variations du
pouvoir d'achat du dirhams.

Cette terminologie est également appliquée en consolidation, aux éléments


des bilans des filiales étrangères.

- EMBALLAGES

Objets destinés à contenir les produits ou marchandises et livrés à la clientèle en


même temps que leur contenu.

Par extension, tous objets employés dans le conditionnement de ce qui est livré.

- EMBALLAGES PERDUS

Emballages destinés à être livrés avec leur contenu sans consignation ni reprise.

- EMBALLAGES RECUPERABLES

Emballages susceptibles d'être provisoirement conservés par les tiers et que le


livreur s'engage à reprendre dans des conditions déterminées.

Ces emballages constituent normalement des immobilisations.

Toutefois, lorsqu'ils ne sont pas commodément identifiables unité par unité, ils
peuvent compte tenu de leur nature et des pratiques, être assimilés à des stocks ;
ils sont alors comptabilisés comme tels.

- EMPRUNTS

Expression comptable de la dette résultant de l’octroi de prêts remboursables à


terme.
Dans une optique fonctionnelle, les emprunts participent, concurremment avec
les capitaux propres, à la couverture des besoins de financement durables de
l’entreprise.

- ENGAGEMENTS

Droits et obligations dont les effets sur le montant ou la composition du


patrimoine sont subordonnés à la réalisation de conditions (ex. cautions) ou
d'opérations ultérieures (ex. commandes).

- ENTREPRISE ASSOCIEE (CONSOLIDATION)

Entreprise qui, bien que n'appartenant pas à un groupe, est placée sous son
"influence notable" et fait l’objet d'une "mise en équivalence" dans les états de
synthèse consolidés.

- ETATS DE SYNTHESE CONSOLIDES

Le bilan consolidé (BLC), le compte de produits et charges consolidé (CPCC), le


tableau de financement consolidé (TFC) et l’ETIC consolidé (ETICC) formant les
états de synthèse consolidés ont pour but de donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats d'un groupe, comme si ce
groupe ne formait qu'une seule entreprise.

- EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE

Circonstances ayant une influence sur l’activité de l’entreprise, intervenues après la


clôture de l’exercice, connues avant la première communication externe des états
de synthèse, et susceptibles d'avoir des répercussions favorables ou défavorables
sur le patrimoine, la situation financière ou les résultats de l’exercice clos et des
exercices suivants.

- EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (E.B.E.) OU INSUFFISANCE (I.B.E.)

Solde intermédiaire de gestion exprimant la ressource interne d'exploitation


sécrétée par l’entreprise, après avoir déduit de la "valeur ajoutée" de l’exercice
les charges de personnel et les impôts et taxes (nets des subventions
d'exploitation). II constitue, dans l’ESG, le premier élément de calcul de la
capacité d'autofinancement de l’exercice (C.A.F.).
Lorsque ce solde est négatif, il traduit non une ressource mais un "emploi"
d'exploitation (I.B.E.), correspondant à une insuffisante performance économique
de l’entreprise (rentabilité négative).

- EXPLOITATION (OPERATIONS D')

Opérations autres que financières liées au cycle d'exploitation ou rattachées à


celle-ci car entrant dans l’activité ordinaire et habituelle de l’entreprise.

- FILIALE

Entreprise placée, directement ou indirectement, sous le contrôle exclusif d'une


société-mère.

- FINANCEMENT PERMANENT

Ensemble des ressources d'une durée supérieure à un an à l’origine (à la date du


bilan en ce qui concerne les provisions "durables"), à l’exception des éléments
relevant du cycle d'exploitation.

- FLUX

Tout mouvement de valeur enregistré dans les comptes, à l’exception des


"virements comptables" de compte à compte, pour corrections d'erreurs ou
ventilations, regroupements... (flux élémentaire).

Les flux d'un exercice sont formés de la somme des flux élémentaires enregistrés,
pour chaque compte, dans l’exercice.

Dans le tableau de financement, ces flux sont déterminés poste par poste de
ressources stables ou d'emplois stables.

- FONCTIONS

Subdivisions des activités professionnelles ou non professionnelles selon le rôle


qu'elles jouent dans l’entreprise.
Exemple : fonctions de production, de distribution, de recherche,
d'administration, de financement, d'approvisionnement, de gestion du
personnel, de gestion du matériel.

- FONDS COMMERCIAL

Le fonds commercial est constitué par les éléments incorporels - y compris le droit
au bail - qui ne font pas l’objet d'une évaluation et d'une comptabilisation
séparées au bilan et qui concourent au maintien ou au développement du
potentiel d'activité de l’entreprise.

- FONDS DE ROULEMENT (FR)

Ressource nette stable de l’entreprise formée de l’excédent du financement


permanent sur l’actif immobilisé et susceptible de financer une partie de l’actif
circulant.

Exceptionnellement, le fonds de roulement peut être négatif (financement


permanent inférieur à actif immobilisé) constituant non une ressource, mais un
emploi net de capitaux.

- FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL (F.R.F.)

Le FR est dit fonctionnel lorsque les dettes et les créances sont analysées et
enregistrées selon leur fonction (financements ou emplois stables, exploitation...) et
sont maintenues dans leur compte d'inscription initial jusqu'à leur règlement final.

Le FR fonctionnel est donc formé de la différence de ressources et d'emplois ne


résultant pas d'opérations d'exploitation et d'une durée de plus d'un an à l’origine ;
c'est ce FR fonctionnel qui ressort de l’étude du bilan du PCGE et qui est déterminé
dans le "tableau de financement".

- FONDS DE ROULEMENT "LIQUIDITE"

Non retenu dans le PCGE mais classique dans l’analyse financière, le FR - liquidité
est obtenu par différence entre financement permanent et actif immobilisé dans le
cadre d'un classement dans le bilan des créances et des dettes en fonction de leur
échéance ( à plus d'un an ou à moins d'un an).
Par rapport au FR fonctionnel, les différences sont en conséquence les suivantes :
- exclusion des dettes et des créances arrivées à un an ou moins d'un an de leur
échéance, dans le financement permanent (dettes) et dans l’actif immobilisé
(créances) ;

- inclusion dans ces deux masses des dettes et créances d'exploitation à


plus d'un an d'échéance à l’origine.

- FRAIS

Terme traditionnellement synonyme de "charges".

- GESTION

Mise en oeuvre des moyens de l’entreprise en vue d'atteindre les objectifs


préalablement fixés dans le cadre d'une politique déterminée.

- GESTION BUDGETAIRE

Mode de gestion consistant à traduire en programmes d'actions chiffrés, appelés


"budgets", les décisions prises par la direction avec la participation des
responsables.

- GESTION PREVISIONNELLE

Mode de gestion qui repose sur un modèle représentatif des activités futures de
l’entreprise. Ce modèle exprime le choix des moyens retenus pour atteindre les
objectifs fixés.

- GROUPE

La notion économique, comptable et financière de "groupe" s'entend de


l’ensemble d'entreprises formé par une "société mère" et une ou des "filiales"
qu'elle contrôle de façon "exclusive".

- IMMOBILISATIONS

Eléments de l’actif appartenant à l’entreprise et destinés à être conservés


durablement par celle-ci (hors éléments d'exploitation).
- IMMOBILISATION EN NON-VALEURS

Immobilisation regroupant, à la clôture de l’exercice, des charges qui ont


concouru à l’établissement ou au développement de l’entreprise et qui doivent
profiter normalement aux exercices futurs mais qui n'ont en principe aucune
valeur de revente à des tiers en tant que telles.

- IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Immobilisations portant sur des biens physiques.

- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Immobilisations regroupant des dépenses constitutives de moyens d'activité


générateurs de revenus futurs et susceptibles d'avoir une valeur de revente à
des tiers en tant que tels.

- IMMOBILISATIONS FINANCIERES

Immobilisations constituées par les sommes employées par l’entreprise en achat


de titres (durablement conservés) et en créances et prêts ( nés à plus d'un an
d'échéance et non liés à l’exploitation).

- IMPOTS ET TAXES

Charges correspondant :

. d'une part, à des versements obligatoires à l’Etat et aux collectivités locales pour
subvenir aux dépenses publiques ;

.d'autre part, à des versements institués par l’autorité publique notamment pour le
financement d'actions d'intérêt économique ou social.

Les impôts sur les résultats ne sont pas comptabilisés sous ce poste.

- IMPUTATION
Inscription d'un mouvement comptable à un compte, débité ou crédité.

- IMPUTATION (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Inscription des coûts des sections aux coûts de produits en proportion des unités
d'oeuvre des centres consacrés à ces produits.

L’imputation est dite "rationnelle" lorsque la part des charges fixes est calculée par
rapport à un niveau d'activité préalablement défini comme "normal".

- INSUFFISANCE BRUTE D'EXPLOITATION (IBE)

Voir excédent brut d'exploitation.

- INTERETS MINORITAIRES (CONSOLIDATION)

Part des capitaux propres consolidés et des résultats nets consolidés des filiales
revenant aux titres qui ne sont détenus ni par la société-mère ni par les filiales.

Ces montants apparaissent distinctement dans le bilan consolidé.

- INVENTAIRE COMPTABLE PERMANENT

Organisation des comptes qui, par l’enregistrement des mouvements permet de


connaître de façon constante, en cours d'exercice, les existants chiffrés en
quantités et en valeurs ; la méthode s'applique plus particulièrement aux stocks.

- INVENTAIRE INTERMITTENT

Dans cette organisation comptable c'est seulement en fin de période que sont
inscrits dans les comptes de la comptabilité générale les existants chiffrés en
valeurs.

- LIQUIDITES
Espèces ou valeurs assimilables à des espèces et, d'une manière générale, toutes
valeurs qui, en raison de leur nature, sont immédiatement convertibles en espèces
pour leur montant nominal (disponibilités).

Sont également compris dans les liquidités les bons qui, dès leur souscription,
sont remboursables à tout moment, ainsi que les comptes bancaires à terme
lorsqu'il est possible d'en disposer par anticipation.

Les liquidités s'inscrivent en "trésorerie -actif" dans le bilan.

- MARCHANDISES

Tout biens que l’entreprise achète pour revendre en l’état, sans


transformation notable, ni intégration à d'autres biens et services produits.

- MARGE

Différence entre un prix de vente et un coût.

Une marge est généralement qualifiée à partir du coût auquel elle correspond.

Exemple : marge sur coût d'achat, marge sur coût variable, marge sur coût de
production, marge sur coût direct ... (la marge sur coût "direct" est aussi une
marge dite "contributive").

- MATERIEL

Ensemble des équipements et machines utilisés de façon durable pour :

. l’extraction, la transformation, le façonnage, le conditionnement des matières ou


fournitures ;

. les prestations de services.

- MATERIEL DE BUREAU ET MATERIEL INFORMATIQUE

Machines et instruments tels que machines à écrire, machines comptables


ordinateurs... utilisés de façon durable par les différents services.
- MERE (SOCIETE OU ENTREPRISE MERE) (CONSOLIDATION)

Entreprise qui, à la tête d'un groupe, dispose du pouvoir de contrôle exclusif d'une
ou plusieurs filiales et éventuellement, en outre, d'une influence notable sur des
entreprises associées ainsi que du pouvoir de "contrôle conjoint" sur d'autres
sociétés ou entreprises.

- MOBILIER

Meubles et objets tels que tables, chaises, classeurs et bureaux utilisés de façon
durable dans l’entreprise.

- NOMENCLATURE COMPTABLE

Liste méthodique des éléments entrant dans le champ de la comptabilité et


constituée d'une suite de catégories homogènes, elles-mêmes subdivisées en
catégories plus fines.

- OPERATIONS PROPRES A L’EXERCICE

Opérations qui trouvent leur origine dans l’exercice.

- OPERATIONS CONCERNANT LES EXERCICES PRECEDENTS

Opérations dont l’origine remonte à des exercices antérieurs. Dans le compte de


produits et charges, ils sont séparés de ceux propres à l’exercice pour
permettre une appréciation plus juste des performances de l’entreprise,
afférentes à l’exercice.

- OUTILLAGE

Instruments (outils, machines, matrices,...), dont l’utilisation concurremment avec


un matériel, spécialise ce matériel dans un emploi déterminé.

- PASSIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)


Ensemble des passifs résultant d'opérations faisant partie du cycle d'exploitation,
quelle que soit leur durée, et d'opérations hors du cycle d'exploitation dont la
durée est, à l’origine, inférieure à un an, à l’exception des dettes de trésorerie.

- PASSIF CIRCULANT :

au sens large, inclut la trésorerie-passif

- PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Expression désignant la définition des entreprises relevant des procédures de


consolidation : filiales intégrées globalement, entreprises associées mises en
équivalence et, le cas échéant, entreprises sous contrôle conjoint intégrées
proportionnellement.

Les autres entreprises dans lesquelles le groupe détient des titres de participation
sont "hors du périmètre de consolidation" (participations simples").

- PIECES DE RECHANGE

Pièces destinées à l’entretien ou à la réparation des immobilisations de l’entreprise.

Nota : les pièces de rechange sont affectées aux immobilisations ou classées


en stocks en fonction de critères qui distinguent ces deux catégories.

- PLAN D'AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS (CF. EVALUATION).

- POSTE

Dans les états de synthèse autres que l’ETIC chaque ligne identifiant un élément est
appelée "poste". Un poste peut correspondre à un ou plusieurs comptes et est
codifié par un nombre à 3 chiffres.

Les postes sont regroupés en "rubriques" (codifiées à 2 chiffres).

- PRIMES D'EMISSION. DE FUSION, D'APPORT...


Partie des apports des associés non représentés dans le capital social ; par
exemple la prime d'émission est constituée par l’excédent du prix d'émission sur
la valeur nominale des actions ou des parts sociales attribuées à l’apporteur.

- PRIX

Le mot "prix", s'applique aux montants des transactions d'une entreprise avec
l’extérieur : "prix d'achat", "prix de vente". Un prix implique une notion de résultat,
son fondement est juridique et sa nature "externe", par opposition au "coût" dont
le fondement est économique (valeur calculée) et la nature "interne" à l’entreprise.

- PRODUCTION DE L’EXERCICE

Ensemble des biens et services vendus, stokés ou immobilisés issus de l’activité de


l’entreprise qui les a confectionnés, créés, élaborés ou vendus au cours de
l’exercice.

Cette production n'est pas évaluée de façon homogène car elle est la somme de
"prix" (de vente) pour les biens et services vendus, et de "coût" (de production)
pour les biens et services stockés et pour les biens produits immobilisés.

- PRODUCTIVITE GLOBALE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Rapport entre une production et l’ensemble des facteurs de production, chacun


d'eux étant pondéré par l’importance de sa participation dans les coûts.

Le "surplus de productivité globale" est la différence, pour deux périodes


données, entre les excédents de quantités produites et les excédents de
quantités consommées ces quantités étant évaluées en coûts (ou prix)
constants.

PRODUITS

Le terme "produits" a traditionnellement deux acceptions très différents :

- il désigne l’ensemble des ressources génératrices de bénéfices que se crée


l’entreprise et qui figurent au crédit du CPC ;
- il désigne également les biens ou services créés par l’entreprise et
normalement destinés à être vendus ou cédés au stade final d'élaboration. On
distingue les produits aux principaux stades d'élaboration suivants : produits en
cours, produits intermédiaires, produits finis et produits résiduels.

PRODUITS CONSTATES D'AVANCE (compte de régularisation - Passif)

Produits perçus ou comptabilisés avant que les prestations et fournitures les


justifiant aient été effectués ou fournies.

A ce titre, l’entreprise devra s'acquitter d'une dette en nature.

Ces produits reviennent au compte de même intitulé que celui d'où ils ont

été extraits. PRODUITS FINIS

Produits qui ont atteint un stade d'achèvement définitif dans le cycle de production.

- PRODUITS INTERMEDIAIRES

Produits qui ont atteint un stade d'achèvement mais qui sont destinés à
entrer dans une nouvelle phase du cycle de production.

- PRODUITS A RECEVOIR

Produits acquis à l’entreprise mais dont le montant, non définitivement arrêté, n'a
pas encore été inscrit aux comptes de tiers débiteurs.

- PRODUITS RESIDUELS

Déchets et rebuts de fabrication destinés normalement à être vendus.

- PROVISION POUR DEPRECIATION

Constatation comptable de l’existence, pour un élément d'actif, d'une valeur


actuelle devenue inférieure à la valeur d'entrée ou à la valeur nette
d'amortissements.
- PROVISIONS REGLEMENTEES

Provisions ne correspondant pas à l’objet normal d'une provision et


comptabilisées en application de dispositions légales.

- PROVISIONS POUR RENOUVELLEMENT DES IMMOBILISATIONS (ENTREPRISES


CONCESSIONNAIRES)

Provisions constituées par les entreprises concessionnaires qui sont


tenues, en vertu d'obligations contractuelles, d'assurer le renouvellement
des immobilisations.

- PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

Provisions évaluées à l’arrêté des comptes, destinées à couvrir des risques et des
charges que des événements survenus ou en cours rendent probables, nettement
précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge est estimée à plus d'un


an à la date du bilan, il s'agit de "provisions durables pour risques et charges
(Rubrique 15). Sinon, il s'agit d'autres provisions pour risques et charges
(Rubrique 45).

- QUASI - CREANCES, QUASI -DETTES

Créances ou dettes évaluées à l’inventaire, nettement précisées quant à leur


existence, leur nature, leur objet, mais dont le montant (et parfois l’échéance)
n'est pas encore juridiquement déterminé (ex. charges à payer, produits à
recevoir...).

- RECLASSEMENT (CONSOLIDATION)

Modification opérée dans le classement d'un poste des états de synthèse, dans
le cadre de l’homogénéisation des comptes des sociétés consolidées.

- REDUCTIONS COMMERCIALES (RABAIS, REMISES, RISTOURNES)


Diminutions de prix accordées par les divers fournisseurs à leurs clients : elles
comprennent les rabais, les remises et les ristournes hors factures.

- RABAIS :

réductions pratiquées exceptionnellement sur le prix de vente préalablement


convenu pour tenir compte, par exemple, d'un défaut de qualité ou de conformité
des objets vendus.

- REMISES :

réductions pratiquées habituellement sur le prix courant de vente en considération,


par exemple, de l’importance de la vente ou de la protection du client et
généralement calculées par application d'un pourcentage au prix courant de vente.

- RISTOURNES :

réductions de prix calculées sur l’ensemble des opérations faites avec le même
tiers pour une période déterminée.

Lorsqu'elles sont portées directement sur la facture de vente correspondante, seul


est à enregistrer le "net commercial" après ces réductions, comme prix d'achat-
vente. Lorsqu'elles sont accordées "hors facture" donc a posteriori, elles viennent
en diminution des charges et des produits concernés, inscrits dans des comptes
soustractifs à terminaison 9 (pour les immobilisations, cf. règles d'évaluation).

- REDUCTIONS FINANCIERES

Diminution du montant à payer (mais non du prix) accordée par un fournisseur pour
paiement anticipé (par rapport à sa date normale) ;cette diminution est le plus
souvent appelée "escompte de règlement".

Même portée sur la facture de vente, cette réduction ne doit pas être déduite du
prix de vente, mais portée en "charges financières" chez le fournisseur qui l’accorde
et en "produits financiers" chez le client qui en bénéficie.

- REGULARISATION
Les régularisation portant sur des "charges à payer" et des "produits à recevoir"
sont inscrites dans des comptes rattachés aux comptes de tiers concernés
(clients, fournisseurs...) . En revanche, les "charges constatées d'avance" et les
"produits constatés d'avance" sont inscrits dans les comptes de régularisation qui
apparaissent comme tels dans le bilan.

- REMBOURSEMENT D'EMPRUNTS

Opération financière, traditionnellement appelée "amortissement", caractérisée par


une sortie de trésorerie pour extinction de la totalité ou d'une partie de la dette
résultant de l’octroi de prêts à l’entreprise par des tiers pour une durée limitée.

A moins qu'ils ne soient remboursables "en bloc", les emprunts font l’objet d'un
tableau prévisionnel des paiements futurs à opérer, indiquant le montant et
l’échéance des annuités successives se décomposant en intérêts, et en
remboursements du capital (appelés traditionnellement "amortissement").

- REPARTITION (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Travail de classement des charges aboutissant à l’inscription dans les comptes de


reclassement et les sections, des éléments qui ne peuvent pas être affectés faute
de moyens de mesure. Une répartition s'effectue à l’aide d'une "clé de répartition"
fondée sur des raisonnements techniques et économiques appropriés étayés par
des études statistiques dans toute la mesure du possible (études de corrélation).

- REPORT A NOUVEAU BENEFICIAIRE

Bénéfice dont l’affectation est renvoyée par l’assemblée générale ordinaire,


statuant sur les comptes de l’exercice, à la décision de l’assemblée générale
ordinaire appelée à statuer sur les résultats de l’exercice suivant.

- REPORT A NOUVEAU DEFICITAIRE

Pertes constatées à la clôture d'exercices antérieurs qui n'ont pas été


imputées sur des réserves ni résorbées par une réduction du capital social et
qui devront être déduites du bénéfice de l’exercice suivant ou ajoutées au
déficit dudit exercice.
- RESEAU D'ANALYSE COMPTABLE

Ensemble de comptes d'analyse de la COMPTABILITE ANALYTIQUE DES


ENTREPRISES. et leur articulation.

- RESERVES

Les réserves sont, en principe, des bénéfices affectés durablement à


l’entreprise jusqu'à décision contraire des organes compétents.

Elles peuvent exceptionnellement avoir pour origine le virement d'un élément de


la situation nette fait en application de dispositions légales, réglementaires,
statutaires ou contractuelles.

Exemples :

. primes d'émission affectées, susceptibles de revenir ultérieurement aux


obligataires dans l’attente de la conversion d'obligations en actions ;

. primes d'apports proprement dits en vue de la conversion d'actions amorties


(totalement ou partiellement) en actions de capital.

- RESULTAT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Différence entre un prix de vente et le coût de revient correspondant.

- RESULTAT NET DE L’EXERCICE

Somme algébrique des enrichissements et des appauvrissements constatés par


l’entreprise sur les opérations qu'elle a traitées au cours de l’exercice.

Il est théoriquement égal :

- à la différence entre les produits et les charges ;


- à la variation des capitaux propres entre le début et la fin de l’exercice ;
variation brute diminuée des apports nouveaux et augmentée des répartitions
aux ayants-droit aux capitaux propres.

En fait, parfois, l’intervention d'opérations affectant directement le montant des


capitaux propres sans transiter par le résultat, rend nécessaire une analyse
préalable de ces opérations pour la vérification de cette seconde égalité.

- RESULTAT NET FISCAL

Résultat déterminé conformément à la réglementation fiscale à partir du résultat


net comptable La base imposable ainsi obtenue sert de support au calcul de
l’impôt sur les résultats.

- RETRAITEMENT (CONSOLIDATION)

Modification opérée dans l’analyse et l’enregistrement comptables d'une


opération (exemple : crédit-bail retraité comme "acquisition"), ou dans les
méthodes et règles d'évaluation, en vue d'assurer l’homogénéité des comptes
consolidés.

- RUBRIQUE

Dans les états de synthèse autres que l’ETIC, élément d'information regroupant un
ou plusieurs postes. Dans le bilan et le C.P.C, les rubriques sont codifiées par deux
chiffres.

Même le montant nul, leur inscription est obligatoire dans les états de synthèse.

- SECTIONS (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Division de l’unité comptable où sont analysés des éléments de charges


"indirectes" préalablement à leur imputation aux coûts de produits
intéressés.

Les opérations d'analyse comprennent :

- l’affectation des charges qui peuvent être directement rattachées aux centres ;
- la répartition entre les centres des autres charges qu'ils doivent prendre en compte ;
- la cession de prestations entre centres ;
- SITUATION NETTE

Calculée avant ou après l’affectation du résultat net, la situation nette est égale à la
différence entre le total des "capitaux propres" et des "capitaux propres assimilés "
d'une part et celui de la rubrique "immobilisation en non-valeurs" d'autre part.

- SOL, SOUS-SOL, SUR-SOL

Termes utilisés lorsque l’entreprise n'est pas propriétaire de ces trois éléments
attachés à une même parcelle de terrain.

C'est ainsi que "sur-sol" est le terme utilisé lorsque l’entreprise a un droit de
construction ou d'utilisation de l’espace situé au-dessus d'un sol dont elle n'est pas
propriétaire.

- SOUS-ACTIVITE

Niveau d'activité de l’ensemble de l’entreprise, ou d'un département de


l’entreprise, inférieur au niveau prévisionnellement considéré comme "normal"
compte tenu des facteurs techniques et économiques.

- STABLE

Qualificatif attaché aux ressources et aux emplois qui sont suivis en termes de
flux dans le tableau de financement. Il correspond au caractère durable attaché
aux postes d'actif immobilisé et de financement permanent du bilan et dont le
tableau de financement traduit les variations.

- STOCKS

Ensemble des biens ou des services, propriété de l’entreprise, qui interviennent


dans le cycle d'exploitation pour être :

- soit vendus en l’état ou au terme d'un processus de production à venir ou en cours ;

- soit consommés en général au premier usage.


- SUBVENTION D'EQUILIBRE

subvention dont bénéficie l’entreprise pour compenser, en tout ou partie, la perte


globale qu'elle aurait constatée si cette subvention ne lui avait pas été accordée.

- SUBVENTION D'EXPLOITATION

Subvention dont bénéficie l’entreprise pour lui permettre de compenser


l’insuffisance de certains produits d'exploitation ou de faire face à certaines
charges d'exploitation.

- SUBVENTION D'INVESTISSEMENT

Subvention dont bénéficie l’entreprise en vue d'acquérir ou de créer des valeurs


immobilisées (subvention d'équipement) ou de financer des activités à long
terme.

- SURETES REELLES

Concession de droits réels sur un bien à titre de garantie (exemple : hypothèque,


gage...).

- SURVALEUR ( CONSOLIDATION)

Ecart d'acquisition positif correspondant au supplément de prix (par rapport à


leur valeur de consolidation) consciemment payé pour acquérir des titres de
participation, compte tenu des avantages attendus de cette prise de
participation.

La survaleur est à amortir sur une durée raisonnablement apprécié,


n'excédant pas, en principe, dix années.

- TABLEAU DE FINANCEMENT

Tableau des emplois et des ressources qui explique les variations du


patrimoine et de la situation financière de l’entreprise au cours de la période
de référence :
- en termes de "flux" pour les ressources et les emplois stables ;
- en termes de simples "variations nettes" pour le besoin de financement global
(B.F.G.) et pour la trésorerie.

- TITRES DE PARTICIPATION

Titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise,


notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice
des titres ou d'en assurer le contrôle.

- TITRES DE PLACEMENT

Titres acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance et qui sont


normalement conservés moins d'un an par 'entreprise.

- TRESORERIE ACTIF

Ensemble des soldes bancaires débiteurs au bilan et des valeurs en numéraire


disponibles.

- TRESORERIE PASSIF

Ensemble des soldes bancaires créditeurs au bilan, remboursables dans


des délais contractuellement définis à court terme.

- TRESORERIE NETTE

Dans le tableau de financement, mesure de la trésorerie dégagée au bilan par la


différence entre le fonds de roulement fonctionnel et le besoin de financement
global. La trésorerie nette est positive si le premier l’emporte sur le second ; elle
est négative dans le cas contraire ;

Ce montant ainsi calculé est évidement égal à la somme algébrique de la


"trésorerie actif" et de la "trésorerie passif" qui figurent dans le bilan.

- UNITE COMPTABLE D'ACTIVITE

Unité d'exploitation dont la comptabilité est tenue de façon autonome : ensemble


de l’entreprise ou division d'entreprise ou division d'entreprise (établissement par
exemple).
- UNITE FONCTIONNELLE

Division de l’unité comptable groupant l’ensemble des activités de la


COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES afférentes à une fonction
économique (production, distribution, gestion du personnel...).

- UNITE D'INVENTAIRE

Plus petite partie inventoriée sous chaque article de la nomenclature de l’entreprise.

- UNITE D'OEUVRE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Unité de mesure dans une section de la CAE servant notamment à imputer le coût
de ce centre aux coûts des produits.

- VALEUR AJOUTEE

Elle exprime l’accroissement de valeur que l’entreprise apporte aux biens et


services en provenance des tiers dans l’exercice de son activité d'exploitation. Elle
est mesurée par la différence entre la production de la période (augmentée de la
marge brute de la branche "négoce") et les consommations de biens et services
fournis par des tiers pour cette production.

- VALEUR ACTUELLE

Valeur d'un élément d'actif à une date quelconque et, en particulier, à la date
du bilan ; elle résulte d'une estimation en fonction du marché et de l’utilité de
l’élément pour l’entreprise.

- VALEUR D'ENTREE

Montant pour lequel un élément d'actif ou de passif est inscrit dans les comptes au
moment de son entrée dans le patrimoine.

C'est, en règle générale, un coût d'acquisition ou de production (biens), parfois un


prix d'achat (titres), toujours une valeur nominale pour les créances et les dettes
libellées en dirhams.
- VALEUR NETTE D'AMORTISSEMENTS

Dans le cas des immobilisations amortissables, montant de la valeur d'entrée


diminué du total des amortissements antérieurement pratiqués.

- VARIATION DES STOCKS

La variation des stocks au cours de l’exercice est égale à la différence observée


entre le montant du stock final (SF) et celui du stock du début de l’exercice (SD).

Cette variation est en conséquence :

- positive en cas d'augmentation du stock (SF supérieur à SD) ;

- négative dans le cas contraires (SF inférieur

à SD). Les variations de stocks :

. des marchandises, matières premières, fournitures, sont retranchées (avec leur


signe) des achats pour fournir le montant des "achats revendus" et celui des
"achats consommés" figurant dans les charges d'exploitation du C.P.C ;

. des produits (en cours, intermédiaires, finis, résiduels) s'ajoutent (avec leur
signe) aux ventes et autres produits d'exploitation du C.P.C.

- VENTILATION

Opération comptable consistant, après analyse, à éclater le contenu d'un compte


entre deux ou plusieurs autres.

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