CGNC
CGNC
CGNC
NORMALISATION
COMPTABLE (C.G.N.C)
SOMMAIRE
- Champ d'application
- Caractères fondamentaux de la norme
- Principes comptables fondamentaux
- Organisation de la comptabilité
- Caractéristiques des Etats de synthèse.
- Méthodes d'évaluation
Champ d’application
réglementaires.
Cette Norme, qui vise à l’exhaustivité, ne prétend pas, sur le plan international,
à l’originalité absolue ; bien au contraire sa conception se raccorde et doit
s'intégrer à celle des principales normes internationales, permettant aux
entreprises et aux professionnels de participer au dialogue méthodologique et à
l’échange d'informations économiques et financières qui caractérisent le monde
moderne. Mais la Norme présente cependant des aspects originaux qui tiennent
à la fois à une nécessaire adaptation aux particularités nationales et aussi aux
progrès méthodologiques rendus possibles par la prise en considération
d'expériences étrangères récentes.
L’objectif étant :
de ne pas se tromper ;
de ne pas tromper les tiers.
Ainsi, ce sont des règles de fond et des règles de forme de la Norme Générale
qui garantissent à la comptabilité normalisée la pertinence et la fiabilité de son
apport informationnel. Il va de soi que cette garantie ne pourra être
pleinement obtenue que par l’intervention constante de professionnels
comptables qualifiés tant en amont des états de synthèse (conception du
système comptable) qu'en aval (contrôle).
B - Qualité de l’analyse économique
Ce modèle puise ses éléments de base dans une comptabilité de flux, qui
identifie et conserve distinctement tous les mouvements de valeur (ou
flux) dans des comptes ou éléments de comptes distincts.
A cet égard les grands progrès réalisés depuis, une décennie dans le
découpage
" par nature " des charges et des produits ont permis l’obtention de soldes
réellement significatifs et utiles à l’analyse comme à la gestion des
entreprises, tout en conservant les vertus d'une classification fiable
indispensable à l’administration fiscale comme à la comptabilité
nationale ....
Ces deux premiers niveaux permettent d'obtenir le " résultat courant " de
l’entreprise (simplification de langage visant le " résultat des opérations
courantes ") dont l’utilité pour l’analyse est primordiale, car ce résultat,
proposé dans les normes internationales les plus récentes, présente un
caractère largement cyclique et se prête aisément à la prévision ;
le niveau " non-courant " qui enregistre charges et produits ne se
rattachant pas à des opérations courantes.
Cet état de synthèse traduit, en " emplois " et en " ressources " les
variations du patrimoine de l’entreprise au cours de l’exercice ; document "
dynamique ", il pallie les inconvénients du caractère statique du bilan.
A - le dispositif de fond
Cet objectif d'image fidèle, est à l’instar de l’obligation de "true and fair
view" ou de "fair présentation" existant dans les comptabilités anglo-
saxonnes universellement admis et largement adopté par les pays
européens à économie libérale.
Quant aux biens fongibles, ils ne font normalement l’objet que de deux
méthodes de valorisation = premier entré - premier sorti et coût moyen
pondéré.
a) leur nature :
b) leur contenu :
Il va de soi que les diverses rubriques des états de synthèse sont adaptées
à la nature des grandeurs retenues dans le modèle d'analyse : le tracé des
états de synthèse est révélateur des choix opérés.
B - le dispositif de forme
1 - l’organisation comptable
A - Aspects généraux
F - le principe de prudence
G - le principe de clarté
Organisation de la comptabilité
Les comptes sont identifiés par des numéros à quatre chiffres ou plus,
selon leurs niveaux successifs, dans le cadre d'une codification
décimale.
2 - Le livre journal tenu dans les conditions prescrites par la loi dans
lequel sont enregistrées les opérations soit jour par jour, soit sous forme
de récapitulations au moins mensuelles des totaux de ces opérations, à
condition de conserver, dans ce cas, tous documents permettant de les
reconstituer jour par jour.
4 - Le livre d'inventaire tenu dans les conditions prescrites par la loi est
un support dans lequel sont transcrits le BL et le CPC de chaque
exercice.
Le livre journal et le grand livre sont établis et détaillés en autant de
journaux et livres auxiliaires ou supports en tenant lieu, que
l’importance et les besoins de l’entreprise l’exigent.
Dans le cas où les données sont enregistrées dans des journaux et des
grands livres auxiliaires, les totaux de ces supports sont
périodiquement et au moins une fois par mois respectivement
centralisées dans le livre journal et reportées dans le grand livre.
E - Procédures d'enregistrement
G - procédures de traitement
1 - Les états de synthèse établis au moins une fois par exercice, à la fin
de celui- ci, sont l’expression quasi exclusive de l’information
comptable destinée aux tiers, et constituent le moyen privilégié
d'information des dirigeants eux-mêmes sur la situation et la gestion
de l’entreprise.
Même si leur montant est nul, les masses et les rubriques doivent
distinctement apparaître dans les états de synthèse.
C - le bilan (BL)
EXPLOITATION
FINANCIER
NON-
COURANT
IMPOTS SUR LES RESULTATS
4 - La présentation du CPC est faite en liste selon les modèles
normalisés présentés dans la deuxième partie du CGNC.( cf
liasses)
E - L’E.S.G.
Méthodes d'évaluation
A - principes d'évaluation
1) Evaluation
2) corrections de valeur
3) dérogations
1) - formes de la valeur
a) - Biens et titres
Les biens et les titres sont inscrits en comptabilité :
à leur coût d'acquisition pour les biens acquis à titre onéreux ;
à leur prix d'achat pour les titres acquis à titre onéreux ;
à leur coût de production pour les biens produits ;
à leur valeur d'apport stipulée dans l’acte d'apport pour les
biens et titres apportés ;
à leur valeur actuelle pour les biens et titres acquis par voie
d'échange, cette valeur étant déterminée par la valeur de
celui des deux lots dont l’estimation est la plus sûre;
à leur coût calculé pour les biens acquis conjointement ou
produits conjointement pour un montant global déterminé
:
pour les biens acquis, par la ventilation du coût global
d'acquisition proportionnellement à la valeur relative qui peut
être attachée à chacun des biens dans leur valeur totale, dès
qu'ils peuvent être individualisés ;
pour les biens produits de façon liée et indissociable, par la
ventilation du coût de production global selon la valeur
attribuée à chacun d'eux dans la valeur totale dès qu'ils
peuvent être individualisés.
3) - corrections de valeur
A) -Bilan (B.L)
Les masses, les rubriques et les postes qui composent le Bilan sont
respectivement codifiés par un, deux ou trois chiffres dans les classes 1 à
5 du cadre comptable.
La composition de ces masses qui retient les créances et les dettes dans
leur poste d'origine, de leur naissance jusqu'à leur échéance, permet
d'opérer l’analyse financière dite "fonctionnelle" ; c'est ainsi que les
créances et les dettes nées à plus d'un an et figurant respectivement
dans l’actif immobilisé et dans les dettes de financement restent dans
ces masses jusqu'à leur règlement finale.
1 ) L’Actif
trois colonnes :
celle des montants bruts,, avant amortissements et provisions pour
dépréciation ;
celle des "amortissements et provisions pour dépréciation" dans
laquelle s'inscrivent les cumuls desdits amortissements et provisions
; cette colonne ne peut être servie en ce qui concerne les "écarts de
conversion" ;
celle des "montants nets". Les montants nets de l’exercice
précédent apparaissent, pour comparaison, dans la 4 ème
colonne.
Il est à noter qu'aucun montant brut ou net d'un poste n'est susceptible
d'être négatif.
Dans les créances de l’actif circulant, les postes autres que "comptes de
régularisation -actif "incluent chacun des "comptes rattachés
"correspondant soit à des modes de financement de ces créances
(effets à recevoir...), soit à des "quasi créances" sur les tiers concernés
(produits à recevoir, factures à établir).
2) Le Passif
Les montants de l’exercice sont inscrits dans une seule colonne. Les
montants nets de l’exercice précédent apparaissent, pour comparaison,
dans la deuxième colonne.
Le signe moins doit clairement apparaître soit sous forme d'un tiret, soit
sous forme d'une parenthèse.
Il est fait mention, dans la zone réservée aux intitulés des rubriques et
postes, du montant du "capital versé" (sous le poste "capital appelé")..
Dans les "dettes du passif circulant" les postes autres que "comptes de
régularisation
- passif" incluent des "comptes rattachés correspondant soit à des
modes de financement de ces dettes (effets à payer), soit à des "quasi
dettes" envers les tires concernés (charges à payer...)
Cependant le poste "compte de régularisation - passif" comprend, outre
les "produits constatés d'avance" , les intérêts courus et non échus du
passif circulant, des comptes de trésorerie ou du financement permanent.
Le signe moins doit clairement apparaître soit sous forme d'un tiret, soit
sous forme d'une parenthèse.
Cette synthèse est établie directement à partir des montants nets figurant
dans les bilans de début et de fin d'exercice. La présentation "fonctionnelle "
du bilan permet, par simple différence, de calculer :
- le fonds de roulement fonctionnel (A) (financement permanent moins actif
immobilisé)
; en principe positif, ce fonds de roulement peut se révéler négatif, dans
le cas où le total de l’actif immobilisé excède le total du financement
permanent ;
- le besoin de financement global (B) (Actif circulant hors trésorerie moins
Passif circulant hors trésorerie) ; en principe positive, cette différence
peut être négative dans le cas où le passif circulant hors trésorerie
excède le total de l’actif circulant hors trésorerie. Dans ce dernier cas, la
différence révèle non "un besoin", mais une "ressource de financement"
;
- la trésorerie nette : qui est égale à la Trésorerie-Actif moins la Trésorerie-
Passif.
Ne sont présentées ci-après que les particularités des états de synthèse du modèle
simplifié
; pour les éléments communs, il y a lieu de se reporter au modèle normal.
A - Bilan (BL)
clairement indiquée.
Dans le modèle simplifié sont seuls à fournir sept états numérotés S1 à S7 ; six
d'entre eux sont identiques à ceux du modèle normal (S2 à S7) ; en revanche
l’état S1 est propre au modèle simplifié, il s'agit du tableau des immobilisations
et des amortissements qui, en décrivant les mouvements de l’exercice,
explique le passage du montant existant au début de l’exercice au montant
constaté en fin d'exercice.
Titre II : Modalités d'application des méthodes d'évaluation
A - valeur d'entrée
B - amortissement
9) Ensembles immobiliers
1) Immobilisations amortissables
3) Plan d'amortissement
5) Amortissements dérogatoires
Immobilisations financières
A- Créances immobilisées
a. Actions gratuites
Lorsque des " sorties " de titres ont été opérées (à la suite
de cessions notamment), portant sur des ensembles de
titres de même nature conférant les même droits, la valeur
d'entrée des titres restants est déterminée par la méthode
du " coût d'achat moyen pondéré " après chaque entrée ou,
à défaut, par la méthode du
" premier entré ; premier sorti " dite F.I.F.O.( en anglais "
first in, first out "
3. Valeur actuelle
4. Valeur au bilan
Stocks
1) Le coût d'acquisition des biens en stock est leur coût réel d'achat
formé :
4. Paiement à terme
6. Produits résiduels
7. Cas exceptionnels
3. Autres méthodes
1. Cas général
1. Cas général
2. Variation de la créance
3. Créances indexées
B. valeur actuelle
A. valeur d'entrée
Trésorerie
A. valeur d'entrée
B. valeur actuelle
A. valeur d'entrée
1. Cas général
2. Variation de dette
3. Dettes indexées
B. valeur actuelle
A. : valeur d'entrée
B. valeur au bilan
II - Titres
A. valeur d'entrée
B. valeur au bilan
V. disponibilités en devises
16. comptes de liaison des établissements 16. comptes de liaison des établissements
et succursales et succursales
212 Charges à répartir sur plusieurs 212. charges à répartir sur plusieurs
exercices/2102 pour le régime exercices
simplifié 2121 Frais d'acquisition des Les frais d'acquisition des
immobilisations 2125 Frais d'émission immobilisations inscrits au compte
des emprunts 2121 comprennent exclusivement
2128 Autres charges à répartir les droits de mutation, les
honoraires ou commissions et les
frais d'actes.
Les frais de transports, d'installation et
de montage ne sont pas inscrits au
compte 2121. Ils sont compris dans la
valeur d'entrée des immobilisations
concernées.
Les frais d'émission des emprunts
portés au compte 2125 comprennent
les frais engagés lors de l'émission
d'emprunts tels que les emprunts
213 Primes de remboursement des obligataires.
obligations/2103 pour le régime
simplifié 2130 Primes de Le montant à porter au débit du
remboursement des obligations compte 2130 est égal à la différence
entre la valeur de remboursement des
obligations et leur prix d'émission.
22. immobilisations incorporelles 22. immobilisations incorporelles
Les comptes d'immobilisations
incorporelles sont débités à la date
d'entrée des éléments dans le
patrimoine.
Lors des cessions ou des retraits, la
valeur d'entrée des immobilisations
incorporelles sorties de l'actif et les
amortissements correspondant sont
retirés des comptes où ils sont inscrits.
Le montant net en résultant est porté au
débit du compte 6512 " Valeurs nettes
d'amortissements des immobilisations
incorporelles cédées". Simultanément,
le compte 7512 "Produits des cessions
des immobilisations incorporelles" est
crédité par le débit du compte 3481
"Créances sur cessions
221 Immobilisation en recherche et
d'immobilisations" ou d'un compte de
développement
trésorerie.
2210 Immobilisation en
recherche et développement
2210. Immobilisation en
recherche et développement
222 Brevets, marques, droits et valeurs
Sont portées au débit du compte 2210
similaires
les seules dépenses qui correspondent à
l'activité réalisée par l'entreprise pour
son propre compte en matière de
recherche appliquée et développement.
En sont exclus les frais entrant dans le
coût de production des commandes
passées par des tiers.
En vertu du principe de prudence,
l'entreprise n'immobilise pas en général
les frais de recherche et de
développement qu'elle a engagés, en
raison de caractère aléatoire de cette
activité.
A titre exceptionnel, les frais de
recherche et de développement
peuvent être portés en
immobilisation au compte 2210
s'ils respectent
toutes les conditions suivantes :
- les projets de recherche et de
développement doivent être nettement
individualisés et leur coût
distinctement établi peut être réparti
dans le temps à l'aide notamment
d'une comptabilité analytique
appropriée ;
- chaque projet doit avoir, à la date
d'établissement des états de synthèse,
de sérieuses chances de réussite
technique et de rentabilité commerciale
et financière.
2220 Brevets, marques, droits et Le compte 2210 est débité par le crédit
valeurs similaires du compte 7142 "Immobilisations
incorporelles produites par l'entreprise
pour elle-même". 2220. Brevets,
marques, droits et valeurs similaires
Le compte 2220 est en général
constitué par les éléments incorporels
correspondant aux dépenses faites pour
l'obtention de l'avantage représenté par
la protection accordée sous certaines
conditions à l'inventeur, à l'auteur ou au
bénéficiaire du droit d'utilisation d'un
brevet, d'une marque, de modèles,
dessins, ou au titulaire d'une
concession.
En cas de prise de brevets consécutive
à des activités de recherche et
développement, l'entreprise détermine
la valeur éventuelle de ses brevets qui
est au plus égale à la fraction non
amortie des frais correspondants
inscrits au compte 2210. Le montant
retenu constitue la valeur d'entrée en
comptabilité du brevet. Le compte 2220
est débité de ce montant par le
crédit du compte 2210.
223 Fonds commercial
2230 Fonds commercial 2230. Fonds commercial
227 immobilisations incorporelles Le fonds commercial est constitué par
diverses (valable pour le modèle les éléments incorporels : clientèle,
simplifié seulement) 2270 achalandage, droit au bail, nom
immobilisations incorporelles diverses commercial et enseigne.
228 Autres immobilisations 228. autres immobilisations
incorporelles 2285 Immobilisations incorporelles Le poste 228 peut servir
incorporelles en cours à l'enregistrement
des immobilisations incorporelles en
cours à la date de clôture de l'exercice
(compte 2285).
29. provisions pour dépréciation des 2941 Provisions pour dépréciation des
immobilisations prêts immobilisés
2948 Provisions pour dépréciation des
292 Provisions pour dépréciation des autres créances financières
immobilisations incorporelles 2951 Provisions pour dépréciation des
2920 Provisions pour titres
45. autres provisions pour risques et 4506 Provisions pour pertes de change
charges 4507 Provisions pour impôts
47. Ecarts de conversion - passif (Eléments 47. Ecarts de conversion passif (éléments
circulants) circulants)
Les créances de l'actif circulant (hors
470 Ecarts de conversion - passif trésorerie) et les dettes du passif
(Eléments circulants) circulant (hors trésorerie) sont
4701 Augmentation des créances converties et comptabilisées en dirhams
circulantes 4702 Diminution des dettes sur la base du dernier cours de change
circulantes connu à la clôture de l'exercice.
Lorsque l'application du taux de
conversion à la date de l'arrêté des
comptes a pour effet de modifier les
montants précédemment
comptabilisés, les différences de
conversion sont inscrites au crédit :
- du compte 4710 s'il s'agit d'une
augmentation des créances de l'actif
circulant
;
- du compte 4702 s'il s'agit d'une
diminution des dettes du passif
circulant.
Classe 5 : Trésorerie
Préambule
Les charges sont les sommes ou valeurs
versées ou à verser à des tiers soit en
contrepartie de matières, fournitures,
travaux et prestations, soit
exceptionnellement sans contrepartie.
Sont comprises également dans ces
charges les dotations aux
amortissements et aux provisions et
exceptionnellement la valeur nette
d'amortissements des immobilisations
cédées.
Ne sont donc pas considérées comme
charges les remboursements de dettes
et le montant des biens et créances
destiné à être immobilisé ou investi.
Les comptes destinés à regrouper les
charges courantes et non courantes de
l'exercice sont réunis dans la classe 6.
Ils sont affectés à l'enregistrement des
charges réelles et des charges calculées
relatives à l'exploitation normale et
habituelle de l'entreprise.
Les charges courantes qui concernent
l'exploitation normale et la gestion
financière sont enregistrées
respectivement sous les rubriques 61
et 63.
Les classement des charges
d'exploitation est établi de telle sorte
qu'il permet de tirer de manière
successive les soldes de gestion du
compte de produits et charges
Les comptes de la classe 6 ne doivent
enregistrer que les charges se
rapportant soit à l'exploitation courante,
soit à l'exploitation non courante. Ils ne
comprennent pas en principe les
sommes affectées à des
investissements qui trouvent leur place
dans les comptes de l'actif immobilisé.
Ils ne comprennent pas non plus les
titres et valeurs de placement qui sont
inscrits dans les comptes de la rubrique
"Titres et valeurs de placement".
Lorsque les biens acquis ou produits
peuvent recevoir une destination
polyvalente (vente, location, utilisation
par l'entreprise pour elle- même) en
attendant un classement définitif
(stocks ou immobilisations), leurs
montants sont inscrits dans les
comptes de charges et ils sont
inventoriés dans les stocks.
Mais les entreprises ne sont pas
toujours en mesure de faire de telles
distinctions au moment même où elles
passent leurs écritures soit qu'elles ne
connaissent pas, alors, le caractère des
sommes à enregistrer, soit qu'elles
ignorent encore l'affectation qui sera
donnée à ces sommes.
Dans ce cas, en fin d'exercice, afin de
donner une affectation convenable aux
dépenses à réimputer, ces dernières
sont inscrites :
- soit au débit d'un compte de l'actif
immobilisé par le crédit de l'un des
comptes poste 714 "Immobilisations
produites par l'entreprise pour elle-
même" ;
- soit au débit d'un compte de bilan ou
au débit d'un autre compte de charges
par le crédit d'un compte 7197
"Transferts de charges d'exploitation"
ou du compte 7397, " Transferts de
charges financières "ou du compte
7597, "Transferts de charges non
courantes".
En raison de l'intérêt qu'il y a à faire
apparaître dans la classe 6 toutes les
charges engagées au titre des comptes
compris dans les rubriques 61, 63, 65 et
67, il convient d'enregistrer en classe 6
les différentes charges relatives à ces
comptes, même lorsqu'elles sont déjà
couvertes par des provisions.
Dans ce cas, les provisions
antérieurement constituées sont
annulées par les comptes compris dans
les postes "Reprises d'exploitation;
transferts de charges (719) , "Reprises
financières; Transferts de charges
(739), et "Reprises non courantes ;
Transferts de charges" (759).
Les charges afférentes à des
opérations concernant des exercices
antérieurs sont comptabilisées dans le
compte spécifique de chacun des
postes de la classe 6.
Les charges relatives à des opérations
non courantes sont enregistrées dans
les comptes de la rubrique 65 "Charges
non courantes".
Pour la détermination du résultat, les
charges doivent être rattachées à
l'exercice au cours duquel elles sont
utilisées ou consommées et non pas à
celui au cours duquel elles se
matérialisent.
Les charges ne correspondant pas à
des consommations de l'exercice
(charges constatées d'avance) doivent
être soustraites des charges de
l'exercice par l'intermédiaire d'un
compte de régularisation (3491
"charges constatées d'avance") ou d'un
compte rattaché.
Les consommations (ou les réceptions
de marchandises, de matières et de
fournitures) de l'exercice non encore
comptabilisées au cours de l'exercice
pour différentes raisons constituent des
charges à payer à comprendre dans les
charges de l'exercice par l'intermédiaire
d'un compte rattaché à chaque compte
de tiers concerné ou d'un compte de
régularisation passif (4491).
Certaines charges importantes
peuvent être réparties sur plusieurs
exercices soit à l'avance, sous forme
de provisions, soit à partir de leur
engagement. Sont concernées par
cette disposition les charges à étaler,
charges importantes non répétitives et
que l'entreprise décide d'étaler sur
plusieurs exercices.
Pour toute la classe 6, des subdivisions
de comptes sont ouvertes pour
permettre aux entreprises de fournir plus
facilement le détail des charges.
Les entreprises peuvent, en fonction de
leurs besoins, créer au niveau de
chacun des comptes, des comptes
divisionnaires ou des sous comptes.
670 Impôts sur les résultats Le compte 6701 est débité du montant
6701 Impôts sur les bénéfices dû au titre de l'impôt sur les bénéfices
6705 Imposition minimale annuelle de l'exercice. Le compte 6705
des sociétés enregistre à son débit l'imposition
6708 Rappels et dégrèvements des minimale annuelle prévue pour les
impôts sur les résultats sociétés.
Le compte 6708 enregistre les rappels
et les dégrèvements d'impôts sur les
résultats résultant d'un contrôle ou
d'une réclamation. Il est précisé que
ces comptes ne doivent pas contenir les
pénalités afférentes aux rappels
d'impôts sur les résultats qui sont
enregistrés en charges non courantes
(poste 658).
Préambule
Les produits sont les sommes ou
valeurs reçues ou à recevoir soit en
contrepartie de fournitures, de
travaux ou prestations exécutés ou
fournis par l'entreprise, soit
exceptionnellement sans
contrepartie.
Les produits comprennent, par
extension, les immobilisations produites
par l'entreprise pour elle-même, la
variation des stocks de produits
services, les reprises sur
amortissements et provisions, les
transferts de charges et les produits des
cessions d'immobilisations.
Ne sont donc pas considérées comme
produits les sommes reçues en
paiement des créances et les sommes
empruntées.
La classe 7 groupe les comptes destinés à
enregistrer les produits par nature
qui se rapportent à l'exploitation
courante et non courante de
l'entreprise.
Les produits courants qui concernent
l'exploitation normale et la gestion
financière sont enregistrés dans les
rubriques 71 et 73. Les produits non
courantes sont inscrits dans la rubrique
75.
Les produits, enregistrés hors
taxes récupérables,
comprennent :
1- Les produits d'exploitation (71)
2- Les produits financiers (73)
3. Les produits non courants (75)
Le classement des produits
d'exploitation est établi en fonction de
leur nature économique selon un ordre
qui suit la cascade des soldes de
gestion. Les comptes de la classe 7 ne
doivent enregistrer que les produits se
rapportant soit à l'exploitation courante,
soit à l'exploitation non courante.
Pour la détermination du résultat, les
produits, à l'instar des charges, doivent
être rattachés à l'exercice considéré.
Un produit est acquis lorsque les
prestations ont été effectuées
(services) ou lorsque les fournitures
ont été livrées. Sont donc rattachés à
l'exercice tous les produits résultant
de l'activité de l'exercice et eux seuls.
En conséquence, à la clôture de
chaque exercice :
- lorsqu'une créance comptabilisée
concerne un bien non livré ou une
prestation non encore effectuée, le
produit comptabilisé d'avance est
éliminé de produits d'exploitation par
l'intermédiaire du compte 4491
"Produits constatés d'avance" ou d'un
compte rattaché ;
- lorsqu'un bien livré ou une prestation
effectuée n'a pas encore fait l'objet
d'une créance, elle est ajoutée aux
produits d'exploitation par
l'intermédiaire du compte 3427
"Clients - factures à établir et créances
sur travaux non encore facturables".
Pour toute la classe 7, des subdivisions
de comptes sont ouverts pour permettre
aux entreprises de fournir plus facilement
le détail des produits.
Les entreprises peuvent, en fonction de
leurs besoins, créer au niveau de
chacun des comptes principaux, des
comptes divisionnaires et des sous
comptes.
758 Autres produits non courants / 7507 758. Autres produits non courants
en modèle simplifié Le compte 7581 enregistre les pénalités
7581 Pénalités et dédits reçus contractuelles et les dédits au profit de
75811 Pénalités reçus sur l'entreprise.
marchés 75812 Dédits reçus Sont enregistrés au crédit du compte
7582 Dégrèvements d'impôts 7582 les dégrèvements définitifs sur les
(autres qu'impôts sur les impôts autres que les impôts sur les
résultats) résultats par le débit d'un compte du
7585 Rentrées sur créances poste Etat ou d'un compte de trésorerie.
soldées 7586 Dons, libéralités Le compte 7585 enregistre au crédit les
et lots reçus 75861 Dons rentrées sur les créances déjà
75862 Libéralités considérées comme irrécouvrables et
75863 Lots comptabilisées comme telles aux
7588 Autres produits non comptes 6182 et 6585.
courants des exercices antérieurs
759 Reprises non courantes ; Transferts de courantes 7598 Reprises non courantes
charges / 7508 en modèle simplifié des exercices antérieurs
7591 Reprises non courantes
sur amortissements
exceptionnels des
immobilisations
75911 R A E de l'immobilisation en non
valeurs
75912 R A E des immobilisations
incorporelles 75913 R A E des
immobilisations corporelles 7594
Reprises non courantes sur provisions
réglementées
75941 Reprises sur
amortissements dérogatoires
75942 Reprises sur plus-values en
instance d'imposition
75944 Reprises sur provisions
pour investissements
75945 Reprises sur provisions
pour reconstitution de
gisements
75946 Reprises sur provisions pour
acquisition et construction de
logements 7595 Reprises non
courantes sur provisions pour risques
et charges
75955 Reprises sur provisions pour
risques et charges durables
75957 Reprises sur provisions pour
risques et charges momentanés
7596 Reprises non courantes sur
provisions pour dépréciation
75962 R N C sur provisions pour
dépréciation de l'actif immobilisé
75963 R N C sur provisions pour
dépréciation de l'actif circulant
7597 Transferts de charges non
759. Reprises non courantes; transferts
de charges
Le fonctionnement des comptes du
poste 759 est analogue à ceux des
postes 719 et 739.
Classe 8 : Comptes de résultats
81 Résultat d'exploitation
810 Résultat d'exploitation
8100 Résultat d'exploitation 8100. Résultat d'exploitation
811 Marges brute Ce compte est utilisé pour solder les
8110 Marges brute comptes de charges et de produits
814 Valeur ajoutée d'exploitation de l'exercice
8140 Valeur ajoutée Le solde du compte 8100 représente
817 Excédent brut d'exploitation un bénéfice d'exploitation si les
8171 Excédent brut d'exploitation produits d'exploitation ( rubrique 71 )
( créditeur) 8179 Insuffisance brute sont supérieurs aux charges
d'exploitation (débiteur) d'exploitation ( rubrique 61 ) . Il
représente une perte d'exploitation si
les charges d'exploitation sont
supérieurs aux produits d'exploitation.
8110. Marge brute
L'usage de ce compte est facultatif. le
compte 8110 sert à solder les comptes
faisant partie des postes suivants :
- 711 "ventes de marchandises" ;
- 611 " achats revendus de
marchandises" . 8140. Valeur ajoutée
L'usage de ce compte est facultatif. Le
compte 8140 sert à solder les comptes
faisant partie des postes suivants :
- 811 "marge brute" ;
- 712 "ventes de biens et services produits"
;
- 713 "variation des stocks de produits" ;
- 714 " immobilisations
produites par l'entreprise pour
elle - même ;
- 612 " achats consommés de
matières et fournitures" ;
- 613/614 " autres charges
externes". 817. excédent brut
d'exploitation ou insuffisance
brute d'exploitation
L'usage de ce compte est facultatif. Le
compte 8171 (ou 8179) sert à solder les
comptes faisant partie des postes
suivants :
- 814 " valeur ajoutée" ;
- 716 " subventions d'exploitation" ;
- 616 " impôts et taxes" ;
- 617 "charges de personnel".
Le comptes 8100 "Résultat
d'exploitation" sert ensuite à solder le
compte 8171 (ou 8179) ainsi que les
comptes faisant partie des postes
suivants :
- 718 "autres produits d'exploitation" ;
- 719 "reprises d'exploitation et
transferts de charges" ;
- 618 "autres charges d'exploitation" ;
83 Résultat financier
- 619 " dotations d'exploitation".
830 Résultat
financier Cette comptabilisation est suivie dans
8300 Résultat le cas où l'entreprise utilise les
financier
comptes optionnels 8100, 8140 et
8171 (ou 8179).
8300. Résultat
financier
Ce compte est
utilisé pour solder
les comptes
de produits financiers (rubrique 73) et
les comptes de charges financières
(rubrique 63). Le solde du compte 8300
représente un bénéfice financier si les
produits financiers sont supérieurs aux
charges financières. Il représente une
perte financière si les charges
financières sont supérieures aux
84 Résultat courant produits financiers.
840 Résultat courant
8400 Résultat courant
8400. Résultat courant
Le compte 8400 sert à solder les
comptes 8100 et 8300. Son solde
exprime le résultat courant de
l'entreprise qui est égal à la somme
algébrique du résultat d'exploitation et
du résultat financier.
Ce solde représente un bénéfice
courant si le total des produits courants
(rubriques 71 et 73) est supérieur au
85 Résultat non courant total des charges courantes (rubriques
850 Résultat non 61 et 63). Il représente une perte
courant 8500 Résultat courante dans le cas inverse.
non courant
A. présentation générale
A cet effet, des comptes particuliers ont été ouverts dans la classe 1.
Codifiés par les numéros 1601 et 1605 et intitulés "comptes de liaison
du siège" et "comptes de liaison des établissements", ils fonctionnent
comme des comptes courants et enregistrement toutes les opérations
réalisées entre le siège et les succursales ou établissements, de telle
sorte que soit établie une réciprocité entre les montants inscrits au
débit et au crédit de chacun des comptes ouverts au nom du siège dans
la comptabilité de chaque succursale ou établissement.
Selon le degré d'autonomie de l’établissement, le champ des opérations
couvertes par la comptabilité distincte peut être total (dans ce cas les
comptes de liaison servent, en quelque sorte, de capital pour la
succursale ou l’établissement) ou partiel (limitation aux opérations de
gestion et aux rapports avec les clients et fournisseurs, par exemple).
Par ailleurs, les comptes de liaison présentent des soldes qui s'annulent :
les sommes portées au crédit du compte de liaison par les établissements
fournisseurs et les sommes inscrites au débit du compte de liaison par les
établissements clients s'équilibrent entre eux.
Lorsque des intérêts sont alloués en vertu d'une clause légale (garantie par
l’Etat d'un dividende minimal) aux apports des associés, ces intérêts sont
en l’absence de bénéfices inscrits au compte 1169 "Report à
nouveau" .Dans ce cas, il convient d'indiquer le montant de ces intérêts
par une mention portée dans l’ETIC
. ils sont débités des entrées consécutives aux achats par le crédit des
comptes 6114 et 6124 ;
. ils sont crédités des sorties valorisées en coût par le débit de ces mêmes
comptes.
- en fin d'exercice, les soldes des comptes issus des postes 611 et 612
représentent respectivement le montant des achats revendus de
marchandises (achats de l’exercice corrigés de la variation de stocks) et le
montant des achats consommés de matières et fournitures (achats de
l’exercice corrigés de la variation de stocks).
. ils sont débités des entrées valorisées en coût de production par le crédit
du compte 7132 - variation des stocks de biens produits ;
. ils sont crédités des sorties, selon un coût calculé conformément aux
méthodes d'évaluation utilisées par l’entreprise, par le débit du
compte 7132.
En fin d'exercice, ils sont inscrits pour le montant de leur coût au débit du
compte de stock des produits en cours par le crédit des comptes - 7131 -
variation des stocks de produits en cours (et 7134 - variation des stocks de
services en cours). Dans le même temps, les produits en cours de l’exercice
précédent sont crédités, pour annulation, par le débit des comptes 7131 (et
7134).
4) Les soldes des comptes de stocks résultant de l’inventaire permanent
doivent impérativement être alignés sur les montants résultant des
opérations d'inventaire.
5) En ce qui concerne les stocks dont l’entreprise est déjà propriétaire mais
qui sont en voie d'acheminement (non encore réceptionnés) ou en ce qui
concerne les stocks mis en dépôt ou en consignation, les comptes du poste
380 peuvent être utilisés, dans le cadre du système de l’inventaire
permanent, pour comptabiliser les stocks jusqu'à réception dans les magasins
de l’entreprise ou dans ceux du dépositaire ou consignataire.
Dès réception, ils sont ventilés dans les comptes de stocks correspondant à leur
nature.
Les sommes versées par l’utilisateur du bien avant qu'il n'en devienne
propriétaire sont dénommées "redevances " ou "loyers".
- l’avancement dans la réalisation du contrat est suffisant (1) pour que des
prévisions raisonnables (2) puissent être sur la totalité des coûts qui
interviendront dans le coût de revient final (3) du produit livré ou du service
rendu (4).
NB
Les opérations traitées par l’entreprise pour le compte de tiers peuvent être
faites :
Les premières doivent être comptabilisées selon leur nature dans les charges
et les produits de l’entreprise ; les secondes sont retracées chez le
mandataire dans le compte du mandant et seule la rémunération du
mandataire apparaît dans les comptes correspondants ouverts dans la
comptabilité.
Contenu
92 Sections analytiques
921 Sections générales
9211 Section A
9212 Section B
923 Sections d'approvisionnement
9231 Section A
9232 Section B
925 Sections de production
9251 Section A
9252 Section B
927 Sections de distribution
9271 Sections A
9272 Section B
928 . Autres sections
analytiques 9281 Section A
9282 Section B
93 . coûts d'achat ou de
production 933 Coûts d'achat
9331 Coûts d'achat de marchandises
9335 Coûts d'achat de matières et de
fournitures 935 Coûts de production
9351 Coûts de production des produits
( groupe A) 9352 Coûts de production des
produits ( groupe B) 938 Autres coûts
d'achats ou de production
9381 Coûts de production des immobilisations
95 Coûts de revient
953 Coûts de revient des marchandises
9531 Coûts de revient des marchandises
( groupe A) 9532 Coûts de revient des
marchandises ( groupe B) 955 Coûts de
revient des produits
9551 Coûts de revient des produits
( groupe A) 9552 Coûts de revient des
produits ( groupe B) 958 Autres coûts de
revient
9581 Coûts de revient
( groupe A) 9582 Coûts de
revient ( groupe B)
98 résultats analytiques
981 Résultats analytiques sur marchandises
9811 Résultats analytiques sur marchandises
(groupe A) 9812 Résultats analytiques sur
marchandises (groupe B) 982 Résultats
analytiques sur biens produits
9821 Résultats analytiques sur biens produits
(groupe A) 9822 Résultats analytiques sur biens
produits (groupe B) 983 Résultats analytiques sur
services produits
9831 Résultats analytiques sur services produits
(groupe A) 9832 Résultats analytiques sur services
produits (groupe B) 986 Reports des écarts sur
coûts préétablis
9860 Reports des écarts sur coûts
préétablis 987 Reports des différences
d'incorporations 9870 Reports des
différences d'incorporations
99 comptes de liaisons internes
991 Liaisons internes propres à un même
établissement 9910 Liaisons internes propres à un
même établissement 995 Cessions à d'autres
établissements
9951 Cessions fournies à d'autres
établissements 9955 Cessions reçues
d'autres établissements
Modalités de fonctionnement
A - présentation
Le présent chapitre consacré à la Comptabilité analytique, est
volontairement limité car, dans une économie libérale, le
normalisateur comptable ne saurait imposer aux entreprises des
méthodes d'analyse et de représentation de leur gestion qui doivent
être choisies par chaque entité, en fonction de sa politique et de sa
stratégie, de sa structure et de son organigramme et de ses méthodes
de fonctionnement.
Le P.C.G.E se propose néanmoins de mettre à la disposition des
entreprises un langage et un cadre général susceptibles de convenir à
la très grande majorité, voire à la totalité d'entre elles.
Chaque entreprise, afin de répondre au mieux à ses besoins
spécifiques d'information internes exprimés par les responsables de
la gestion, aux divers niveaux de celle-ci, adapter ce cadre général.
Les éléments fournis dans ce chapitre sont de trois ordres :
- une terminologie liée à la comptabilité analytique et qui
s'inscrit dans la terminologie générale (cf chapitre V
terminologie) ;
- un cadre comptable et une nomenclature de comptes purement
indicatifs, mais susceptibles de rendre d'appréciables services aux
entreprises désireuses de créer une comptabilité analytique, condition
fondamentale d'un gestion rigoureuse;
- les points d'articulation entre la comptabilité générale et la
comptabilité analytique.
La comptabilité analytique vise les principaux objectifs suivants :
- connaître les coûts et les résultats des différentes fonctions de
l'entreprise ;
- permettre d'évaluer certains éléments du bilan de l'entreprise ;
- analyser les résultats après calcul des coûts des biens et
services et leur comparaison aux prix de vente.
Dans le domaine de la gestion budgétaire, la comptabilité
analytique permet d'analyser les écarts entre les prévisions de
charges et de produits (coûts préétablis et budget) et les charges
et les produits réels.
Biens que le coût complet soit nécessaire aux évaluations de la
comptabilité générale en ce qui concerne les coûts d'acquisition et de
production des stocks et des immobilisations, aucune hiérarchie n'est
proposée entre les grandes méthodes de conception et de calcul des
coûts :
- Coût complet incluant, à chaque niveau, toutes les charges
directes et une fraction raisonnablement rattachée de charges
indirectes ;
- Coût variable limité aux charges qui varient de façon sensiblement
proportionnelle au volume d'activité de l'entreprise, et permettant de
dégager une marge sur coût variable souvent indispensable aux calculs
prévisionnels de coûts ;
- Coût direct ne retenant, dans chaque coût, que les charges
directement affectables au service ou au produit concerné (charges
variables et charges fixes ou de structure), permettant de dégager une
marge sur coût direct devant contribuer à couvrir les charges
communes à toutes les activités de l'entreprise ;
- Coût d'imputation rationnelle, variante du coût complet ne
retenant dans ce dernier les charges fixes qu'au prorata du rapport
:
Niveau réel d'activité/niveau normal d'activité, généralement
inférieur à 1 (sous- activité) mais qui peut être temporairement
supérieur (sur-activité) ;
- Coût marginal calculé sur la dernière unité produite, la dernière
tranche de production, coût alors comparé à la recette marginale
correspondante, de manière à obtenir la rentabilité marginale de
l'opération.
Par ailleurs toutes ces méthodes sont à utiliser :
- dans le cadre d'une approche historique, a posteriori, afin d'éclairer
l'entreprise sur les conditions de son activité passée ;
- mais surtout, dans toute la mesure du possible, dans celui d'une
approche prévisionnelle : calcul des coûts préétablis, des marges et des
résultats préétablis, permettant de comparer les coûts, marges,
résultats réels aux montants prévisionnels (budgetés) et d'en tirer, dans
les meilleurs délais, les conséquences au niveau de l'action et de la
gestion.
B- Fonctionnement des groupes de comptes
92.Sections analytiques
Ces comptes correspondent généralement à un certain nombre de
divisions d'ordre comptable dans lesquelles sont groupés,
préalablement à leur imputation aux comptes de coûts, les éléments de
charges qui ne peuvent être affectés à ces comptes.
Chaque division peut correspondre à un centre de responsabilité lequel
peut être subdivisé en plusieurs centres de travail bien déterminés.
Chaque centre de travail peut, à son tour, être partagé en plusieurs
sous- ensembles correspondant à des sous-fonctions permettant
d'affiner l'analyse des charges et des produits.
Les sections peuvent être classées selon l'ordre des fonctions
économiques de l'entreprise qu'ils représentent :
- administration, financement, gestion du personnel, gestion des
bâtiments et du matériel, approvisionnement, production, distribution
etc...
Chaque fonction de l'entreprise peut nécessiter une ou plusieurs
sections. Il est ouvert autant de comptes par fonction que l'analyse
l'exige.
Les sections peuvent, le cas échéant, se céder des prestations les
unes aux autres ; ces prestations sont exprimées en unités
d'oeuvre.
Le coût de chaque unité d'oeuvre est égal au rapport de l'ensemble
des charges de la section par le nombre de ses unités d'oeuvre.
95.Coûts de revient
Ces comptes permettent aux entreprises de calculer le coût des
produits dans l'état où ils se trouvent au stade final (coût de la
distribution inclus).
97.Différences d'incorporation
Certains produits et charges font l'objet de différences d'incorporation
entre ceux inscrits en comptabilité générale et ceux inscrits en
comptabilité analytique. Ces différences sont prises en charges par le
groupe de comptes 97.
98.Résultats analytiques
A l'arrêté de la comptabilité analytique, l'ensemble des comptes de
coûts sont virés au compte 98 résultats analytiques dont le solde fait
apparaître un bénéfice (ou une perte) en principe de même montant
que celui de la comptabilité générale.
99.Comptes de liaison internes
Entre les comptes analytiques autonomes de différents établissements
regroupés dans une comptabilité générale unique, les liaisons des
comptabilités analytiques sont assurées par le groupe de comptes 99.
Chapitre III : Comptes spéciaux
Contenu
01 bilan d'ouverture
11 Réouverture des comptes de financement
permanent 0111 Réouverture des comptes des
capitaux propres
0113 Réouverture des comptes des capitaux propres
assimilés 0114 Réouverture des comptes des dettes de
financement
0115 Réouverture des comptes des provisions dur . pour risques .
et charges 0116 Réouverture des comptes de liaison des
établissements et succursales 0117 Réouverture des comptes
d'écarts de conversion - Passifs
12 Réouverture des comptes d'actif immobilisé
0121 Réouverture des comptes d'immobilisation en non-
valeurs 0122 Réouverture des comptes d'immobilisations
incorporelles 0123 Réouverture des comptes
d'immobilisations corporelles 0124/25 Réouverture des
comptes d'immobilisations financières 0127 Réouverture
des comptes d'écarts de conversion - Actif
0128 Réouverture des comptes des amortissements des immobilisations
0129 Réouverture des comptes de provisions pour dépréciations des
comptes de l'actif immobilisé.
13 Réouverture des comptes d'actif circulant (hors
trésorerie) 0131 Réouverture des comptes de stocks
0134 Réouverture des comptes de créances
0135 Réouverture des comptes titres et valeurs de placement
0137 Réouverture des comptes des écarts de conversions - Actif (Eléments
circulants) 0139 Réouverture des compte de provisions pour dépréciation
des comptes de l'actif circulant
14 Réouverture des comptes de passif circulant (hors
trésorerie) 0144 Réouverture des comptes de dettes du
passif circulant
0145 Réouverture des comptes des autres provisions . pour ris . et
charges passif circulant
(hors trésorerie)
0147 Réouverture des comptes des écarts de conversion - Passif (Eléments
circulants) 015 Réouverture des comptes de trésorerie
0151 Réouverture des comptes de trésorerie -
Actif 0155 Réouverture des comptes de
trésorerie - Passif
0159 Réouverture des comptes de provisions pour dépréciation des
comptes de trésorerie
02 Clôture du bilan
21 Clôture des comptes de financement
permanent 0211 Clôture des comptes de
capitaux propres
0213 Clôture des comptes de capitaux propres
assimilés 0214 Clôture des comptes de dettes de
financement
0215 Clôture des comptes de provisions dur . pour risques et
charges 0216 Clôture des comptes de liaison des établis . et
succursales 0217 Clôture des comptes des écarts de
conversion - Passif
22 Clôture des comptes d'actif immobilise
0221 Clôture des comptes d'immobilisation en non-
valeurs 0222 Clôture des comptes des immobilisations
incorporelles 0223 Clôture des comptes des
immobilisations corporelles 0224/25 Clôtures des
comptes des immobilisations financières 0227 Clôture
des comptes des écarts de conversion - Actif
0228 Clôture des comptes des amortissements des
immobilisations 0229 Clôture des comptes de provisions pour
dépréciation des comptes de l'actif immobilisé
23 Clôture des comptes d'actif circulant (hors
trésorerie) 0231 Clôture des comptes de stock
0234 Clôture des comptes de créances
0235 Clôture des comptes titres et valeurs de placement
0237 Clôture des comptes des écarts de conversion - Actif (Eléments
circulants) 0239 Clôture des comptes de provisions pour dépréciation
des comptes de l'actif circulant
24 Clôture des comptes de passif circulant (hors
trésorerie) 0244 Clôture des comptes de dettes du
passif circulant
0245 Clôture des comptes des autres provisions pour risques et charges
0247 Clôture des comptes des écarts de conversion - Passif (Eléments
circulants) 025 Clôture des comptes de trésorerie
0251 Clôture des comptes de trésorerie -
Actif 0255 Clôture des comptes de
trésorerie - Passif
0259 Clôtures des comptes de provisions pour dépréciation des comptes de
trésorerie
03 comptes d'ordre
031 Opérations en instance de dénouement
(débit) 0311 Opérations de débit en instance de
dénouement
0319 Contrepartie des opérations en instance de
dénouement 033 Opérations en instance de
dénouement ( crédit)
0331 Opérations de crédit en instance de dénouement
0339 Contrepartie des opérations en instance de
dénouement 035 Opérations en devises entrées
0351 Contre-valeur devises -
entrées 0359 Contrepartie
devises - entrées 036
Opérations en devises sorties
0361 Contre-valeur devises -
sorties 0369 Contrepartie
devises - sorties 038 Autres
données statistiques 0381
Opérations statistiques suivies
0389 Contrepartie des opérations statistiques suivies
04 engagements donnes
041 Avals, cautions et garanties
donnés 0411 Avals, cautions et
garanties donnés
0419 Débiteurs pour avals et cautions donnés
043 Engagements en matières de pensions de retraite et obligations
similaires 0431 Engagements en matière de pensions de retraite et
obligations similaires 0439 Débiteurs pour engagements en matière de
pensions de retraite et obligations similaires
045 Effets circulant sous l'endos de
l'entreprise 0451 Effets circulant sous
l'endos de l'entreprise
0459 Débiteurs pour effets circulant sous l'endos de
l'entreprise 046 Engagements donnés pour prêts
consentis
0461 Prêts consentis non encore versés
0469 Débiteurs pour prêts consentis non encore
versés 048 Autres engagements donnés
0481 Autres engagements donnés
0489 Débiteurs pour autres engagements donnés
05 engagements reçus
051 Aval, cautions et garanties
reçues 0511 Aval, cautions et
garanties reçus
0591 Créditeurs pour avals, cautions et
garanties reçus 055 Biens détenus en garantie
par l'entreprise
0551 Biens détenus en garantie par l'entreprise
0559 Créditeurs pour biens détenus en garantie par
l'entreprise 056 Engagements reçus sur dettes de
financement
0561 Emprunts non encore encaissés
0569 Créditeurs pour engagements non encore
encaissés 057 Engagements reçus sur trésorerie
0571 Montant non utilisé des découverts
autorisés 0572 Plafond d'escompte non
utilisé
0579 Créditeurs par engagements reçus sur
trésorerie 058 Autres engagements reçus
0581 Autres engagements reçus
0589 Créditeurs pour autres engagements reçus
08 Autres comptes
spéciaux 081 Autres
comptes spéciaux 0811
Autres comptes spéciaux
0819 Contrepartie des autres comptes spéciaux
Modalités de fonctionnement des comptes
Les comptes spéciaux sont utilisés par l'entreprise pour répondre aux besoins
de :
- réouverture et clôture des comptes de bilan ;
- recensement des engagements donnés ou reçus vis-à-vis des tiers ;
- suivi des statistiques ou informations exigées par la nature de certaines
opérations (ETIC )
L'utilisation des comptes spéciaux est facultative.
Les comptes de cette classe doivent être tenus en partie double dans
les mêmes conditions que ceux de la comptabilité générale.
Les comptes spéciaux se subdivisent en quatre séries de rubriques :
- la première série de comptes concerne la réouverture et la clôture de bilan ;
- la deuxième série de comptes est réservée aux comptes d'ordre pouvant
intéresser certaines opérations de la comptabilité générale ;
- la troisième série de comptes est affectée à l'enregistrement des
opérations d'engagements donnés ou reçus et de crédit-bail ;
- la quatrième série de comptes est réservée aux autres comptes spéciaux.
01.BILAN D'OUVERTURE
A l'ouverture de l'exercice, l'entreprise peut enregistrer dans ces comptes les
reports à nouveau de l’exercice en contrepartie des éléments actifs et passifs
du bilan d’ouverture. Des comptes divisionnaire de cette rubrique peuvent
être également utilisés par l’entreprise pour la réouverture de ses comptes.
02.BILAN DE CLOTURE
A la clôture de l’exercice, l’entreprise peut enregistrer dans ces comptes les
soldes définitifs de l’exercice en contrepartie des éléments actifs et passifs
du bilan de clôture. Comme pour la réouverture, l’entreprise peut utiliser les
comptes divisionnaires de cette rubrique.
03.COMPTES D’ORDRE
Le compte 0311 enregistre les opérations de débit que l’entreprise
souhaite suivre en dehors des mouvements financiers de la comptabilité
générale.
Le compte 0319 sert de contrepartie à ces opérations de débit pour respecter
le principe de la partie double.
Le compte 0331 enregistre les opérations de crédit que l’entreprise souhaite
suivre en dehors des mouvements financiers de la comptabilité générale.
Le compte 0339 sert de contrepartie à ces opérations de crédit.
35. Opérations en devises entrées
Ce poste qui comporte un compte 0351 avec sa contrepartie 0359, sert à
suivre les opérations en devises entrées (en dirhams) de l’entreprise
(informations demandées dans l’ETIC).
36. Opérations en devises sorties
En parallèle au poste 035, ce poste qui comporte également le compte 0361
et sa contrepartie 0369 est destiné à suivre les opérations en devises sorties
(en dirhams) de l’entreprise (informations demandées également dans
l’ETIC).
L’entreprise peut subdiviser ces comptes en autant de comptes
divisionnaires ou sous comptes que nécessite l’organisation du suivi des
opérations de devises.
038. Autres données statistiques
Ce poste peut servir à d’autres statistiques nécessaires à l’entreprise.
04.ENGAGEMENTS DONNES
Ces comptes permettent à l'entreprise de procéder au suivi
permanent de ses mouvements d'engagements donnés .
Ces engagements correspondent à des droits susceptibles de modifier le
montant et la consistance de son patrimoine
05.ENGAGEMENTS RECUS
Comme pour les engagements donnés , les engagements reçus peuvent
faire l'objet de suivi permanent par l'intermédiaire des comptes ci-dessus.
Ces engagements correspondent à des obligations de l'entreprise
susceptibles de modifier la consistance de son patrimoine.
Les états de synthèse consolidés ont pour but de donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats du groupe, dans le respect
des principes comptables fondamentaux et des dispositions du C.G.N.C., comme si
ce groupe ne formait qu'une seule entreprise.
L’influence notable peut s'exercer sous des formes diverses par exemple
représentation au conseil d'administration, ou participation à l’élaboration des
politiques, ou importantes opérations inter-sociétés, ou échange de personnel
de direction...
Il en est de même des filiales dont l’activité est si différente de celle des autres
sociétés du groupe que leur intégration serait de nature à empêcher l’obtention
d'un image fidèle du groupe
Dans ces cas, les filiales font simplement l’objet d'une "mise en équivalence".
- la reprise systématique d'un exercice à l’autre des soldes des comptes de bilan.
- par paliers successifs, chaque filiale étant consolidée dans la société détentrice
A. filiales
1. Dans les états de synthèse consolidés, les postes d'actif, de passif, de produits et
de charges de la société-mère et des filiales sont cumulés ligne par ligne (méthode
dite d'intégration globale).
b) des filiales, à l’exception des capitaux propres de ces filiales lesquels sont
répartis entre les intérêts du groupe et les "intérêts minoritaires" au prorata des
droits respectifs dans le patrimoine des filiales ; après élimination des incidences
des opérations intervenues entre les sociétés du groupe (cf 4).
après élimination des incidences des opérations intervenues entre les sociétés du
groupe (cf 4).
Les résultats nets des filiales font l’objet d'une ventilation entre la part revenant
au groupe et celle revenant aux intérêts minoritaires.
En outre, les corrections (c) ci-dessus peuvent être négligées lorsque les opérations
intra- groupe ont été conclues conformément aux conditions normales du marché,
mention devant en être faite dans l’E.T.I.C.C.
Toutefois, ils peuvent être établis à une autre date, pour tenir compte de la date de
clôture du bilan des entreprises du groupe les plus nombreuses ou les plus
importantes (justification de ce choix doit être présentée dans l’E.T.I.C.C).;Il ya lieu
en outre de faire mention des événements importants concernant le patrimoine, la
situation financière ou les résultats d'une entreprise comprise dans la consolidation
survenus entre la date de clôture du bilan de cette entreprise et la date de
consolidation.
7. a) Les états de synthèse consolidés doivent être établis, à partir des comptes des
sociétés du groupe, sur la base des méthodes d'évaluation et de présentation de la
société-mère, c'est à dire sur la base des méthodes retenues par le P.C.G.E.
Lorsque toutes les sociétés du groupe ont leur siège social au Maroc, l’homogénéité
des méthodes est, en principe, assurée par le respect du C.G.N.C.; si tel n'était pas
le cas, cette homogénéité doit être obtenue, par retraitement des points source de
distorsion, avec mention expresse dans l’E.T.I.C.C.
b) Dans des cas exceptionnels à justifier dans l’E.T.I.C.C. , les états de synthèse
consolidés peuvent être établis selon d'autres méthodes d'évaluation et de
présentation que celles prévues par le C.G.N.C. : ces cas concernent
essentiellement les groupes qui recourent fréquemment à des financements sur des
places étrangères. Dans ces cas, des informations complémentaires doivent être
données dans l’E.T.I.C. afin de rétablir la comparabilité entre les documents
présentés selon les dispositions du C.G.N.C. et ceux présentés par ces groupes.
8. Lors de la première consolidation d'une filiale, la différence éventuelle entre le
coût d'acquisition des titres et la quote-part de capitaux propres revenant à la
société consolidante dans cette filiale, sur la base des méthodes de consolidation
(après reclassements et retraitements éventuels), est appelée "écart de première
consolidation".
Cet écart fait d'abord l’objet d'une répartition entre certains éléments identifiables
(tels les immobilisions corporelles et incorporelles, les stocks...) qui sont réestimés
sur la base des valeurs de consolidation; les capitaux propres ainsi retraités en
consolidation sont répartis entre les intérêts du groupe et ceux des "minoritaires".
Dans le cas de constatation d'une survaleur, l’écart d'acquisition est amorti selon
un plan sur une durée raisonnable qui ne saurait excéder une dizaine d'années
sauf cas exceptionnels à justifier dans l’E.T.I.C.C. ; cette durée est fonction de
l’horizon économique durant lequel la filiale est censée dégager une forte
rentabilité ou, pour le groupe, des avantages importants justifiant cette
survaleur.
- les autres produits et les charges sont convertis, si possible, au cours de change
de leur date de survenance, et, par simplification tolérée, au cours moyen de
l’exercice ;
- sur les produits et les charges sont portés au CPC consolidé, poste "Ecarts de
1. Pour ce qui concerne les entreprises associées, sur lesquelles le groupe exercce
une "influence notable", les "titres de participation" sont inscrits au bilan consolidé
sous un poste et selon des modalités spécifiques, et la fraction du résultat net de
l’entreprise associée attribuable au groupe est elle-même inscrite sous un poste
spécifique du CPCC dans le cadre de la méthode de "mise en équivalence".
- inscrite, dans le CPCC la fraction du résultat net (déterminé selon les règles de
consolidation) attribuable au groupe.
Lorsque la quote-part de la société détentrice dans les pertes nettes d'une société
associée dépasse le montant de la participation, cette dernière est retenue, dans le
bilan consolidé, pour une valeur nulle.
Sauf exception indiquée supra (II, A, 7), les états de synthèse consolidés comportent
les rubriques prévues par le P.C.G.E. ainsi que les rubriques ou postes propres à la
consolidation.
suivants :
- dans les Produits financiers et les charges financières deux postes réservés aux
"Ecarts de conversion" ;
- après la rubrique XII "impôts sur les résultats" les rubriques spécifiques suivantes :
XIII : Résultat net du groupe (y compris, le cas échéant, les résultats sur
entreprises contrôlées conjointement.)
XIV : Quote-part du résultat net des entreprises
associés XV : Résultat net consolide
L’E.T.I.C.C. comporte, outre les informations prévues dans L’E.T.I.C. du modèle normal
:
- ACTIF
. des éléments du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entreprise
(appelés parfois "actifs") ;
Le mot affectation est également employé lorsque des charges peuvent être
prises en compte par des sections sans répartition préalable (affectation aux
sections).
- AMORTISSEMENT (IMMOBILISATIONS)
Cet étalement prend la forme d'un plan d'amortissement. Il peut être calculé
suivant diverses modalités choisies sur la base de critères économiquement
justifiés.
- AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES
- ASSOCIES
Pour l’application des dispositions du P.C.G.E, sont réputés associés les membres
des sociétés de capitaux, des sociétés de personnes, des sociétés de fait, des
associations...
- AUTOFINANCEMENT
Sont considérés comme tels les fondations et leurs appuis, les murs, les planchers,
les toitures, ainsi que les aménagements faisant corps avec eux, à l’exclusion de
ceux qui peuvent en être facilement détachés ou encore de ceux qui, en raison de
leur nature et de leur importance, justifient une inscription distincte en
comptabilité.
Montant d'actif circulant, net du passif circulant (hors trésorerie) que doit financer
l’entreprise à la date du bilan.
Dans certains cas ce montant peut se révéler négatif (actif circulant inférieur au
passif circulant, hors trésorerie) traduisant non un "besoin" mais, au contraire, une
"ressource de financement" ; en raison du caractère peut fréquent de cette
situation, on la désigne par l’expression "besoin de financement global négatif"
(ressource).
Déterminé à partir des rubriques du bilan, le BFG est mis en évidence dans le
tableau de financement.
- BILAN
- BUDGET
- CADRE COMPTABLE
Résumé du plan des comptes présentant en dix classes codifiées 1 à 0 :
- la liste des rubriques et des postes du bilan (classes
1 à 5) et du compte de produits et charges (classes 6
à 8) ;
- CAPITAL PERSONNEL
Le capital initial est modifié ultérieurement par les apports et les retraits de capital
et par l’affectation des résultats ; ces mouvements étant enregistrés soit
directement dans le compte de capital, soit dans un compte de l’exploitant intégré
algébriquement au capital personnel dans le bilan de fin d'exercice.
- CAPITAUX PROPRES
Ces charges reviennent au compte de même que celui d'où elles ont été extraites.
- CHARGES DIFFEREES
Charges qu'il est possible d'affecter sans calcul intermédiaire de répartition au coût
d'un produit déterminé.
Les charges non incorporables sont traitées comme des "différences d'incorporation".
Charges qu'il n'est pas possible d'affecter directement aux coûts, leur "répartition"
suppose des calculs intermédiaires en vue de leur imputation aux coûts.
- CHIFFRE D'AFFAIRES
Montant des ventes de biens et de services réalisées par l’entreprise avec les
tiers dans l’exercice de son activité professionnelle courante, nettes des
réductions commerciales ainsi que des taxes récupérables.
- COMMANDE
Ordre par lequel est déclenché un processus de mise à disposition de celui dont
il émane de certains produits dans des conditions déterminées.
- COMPTE
Unité retenue pour le classement et l’enregistrement des éléments de la
nomenclature comptable.
Compte dressé en comptabilité analytique pour comparer aux produits courants les
charges qui leur correspondent. La différence constitue une marge ou un résultat
selon le contenu du coût. A une activité, correspond un "compte d'exploitation
élémentaire".
- COMPTES DEROGATOIRES
- CONSOLIDATION
- CONSOMMATION DE L’EXERCICE
- CONTROLE BUDGETAIRE
- COUT
Coût des activités propres de l’entreprise ajouté par celle-ci aux achats de biens
et services utilisés.
Coût employé en cours de période de calcul pour les raisons de commodité et non
pas en vue d'une analyse de gestion. Ce coût est obtenu par des moyens divers
(référence à la période précédente, prix de vente corrigé par une réfaction
forfaitaire...) Son caractère principal est de ne présenter avec les coûts réels que
des différences relativement faibles.
Coût constitué par la totalité des charges qui peuvent lui être rapportées par
tout traitement analytique approprié : affectation, répartition, imputation...
- des charges qui lui sont directement affectées : ce sont le plus souvent
des charges "opérationnelles" (ou variables) ;
- des charges qui peuvent être rattachées à ce coût sans ambiguïté même si elles
transitent par des sections ; certaines de ces charges sont "opérationnelles "(ou
variables), d'autres sont de "structure" (ou fixes).
- COUT DE DISTRIBUTION (C.A E)
Coût constitué par la différence entre l’ensemble des charges nécessaires à une
production donnée et l’ensemble de celles qui sont nécessaires à cette même
production majorée ou minorée d'une unité.
Coût constitué par des charges relatives à un stade d'analyse intermédiaire ou à une
"tranche" déterminée d'activité. Les principaux coûts partiels sont le coût variable et
le coût direct.
Coût évalué a priori soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour
permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts.
- COUT DE PRODUCTION
Coût d'un bien ou d'un service produit par l’entreprise et non encore vendu.
- COUT DE REVIENT
Coût complet d'un bien ou d'un service vendu, coût de distribution inclus.
- COUT STANDARD
Coût constitué seulement par les charges qui varient avec le volume d'activité de
l’entreprise sans qu'il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la
variation des charges et la variation du volume des produits obtenus.
- CREANCES D'EXPLOITATION
- CREDIT BAIL
- CYCLE D'EXPLOITATION
La durée de ce cycle répétitif est très variable selon les branches d'activité (de
quelques jours à quelques années).
Les titres déposés en garantie ne sont pas inclus dans les "dépôts et
cautionnements versés", mais inscrits dans les immobilisations financières, selon
leur nature.
- DETTES D'EXPLOITATION
- DETTES DE FINANCEMENT
Dettes autres que celles relevant du cycle d'exploitation contractées pour une
durée de plus d'un an à l’origine.
- DIFFERENCES D’INCORPORATION
Différence constatée :
- DURABLE, DURABLEMENT
Cet adjectif, cet adverbe, appliqués aux éléments de l’actif et du passif, font
référence à une durée supérieure à un an à l’origine (et par exception, à la date du
bilan en ce qui concerne les "provisions durables").
- ECART DE REEVALUATION
- ELEMENT COMPTABLE
1) Les éléments monétaires du bilan sont ceux dont la détention entraîne des
gains ou des pertes d'inflation :
. disponibilités ;
. dettes en dirhams non indexées (et primes de remboursement correspondantes) ;
. créances en dirhams non indexées, y compris avances sur commandes
d'immobilisations.
- EMBALLAGES
Par extension, tous objets employés dans le conditionnement de ce qui est livré.
- EMBALLAGES PERDUS
Emballages destinés à être livrés avec leur contenu sans consignation ni reprise.
- EMBALLAGES RECUPERABLES
Toutefois, lorsqu'ils ne sont pas commodément identifiables unité par unité, ils
peuvent compte tenu de leur nature et des pratiques, être assimilés à des stocks ;
ils sont alors comptabilisés comme tels.
- EMPRUNTS
- ENGAGEMENTS
Entreprise qui, bien que n'appartenant pas à un groupe, est placée sous son
"influence notable" et fait l’objet d'une "mise en équivalence" dans les états de
synthèse consolidés.
- FILIALE
- FINANCEMENT PERMANENT
- FLUX
Les flux d'un exercice sont formés de la somme des flux élémentaires enregistrés,
pour chaque compte, dans l’exercice.
Dans le tableau de financement, ces flux sont déterminés poste par poste de
ressources stables ou d'emplois stables.
- FONCTIONS
- FONDS COMMERCIAL
Le fonds commercial est constitué par les éléments incorporels - y compris le droit
au bail - qui ne font pas l’objet d'une évaluation et d'une comptabilisation
séparées au bilan et qui concourent au maintien ou au développement du
potentiel d'activité de l’entreprise.
Le FR est dit fonctionnel lorsque les dettes et les créances sont analysées et
enregistrées selon leur fonction (financements ou emplois stables, exploitation...) et
sont maintenues dans leur compte d'inscription initial jusqu'à leur règlement final.
Non retenu dans le PCGE mais classique dans l’analyse financière, le FR - liquidité
est obtenu par différence entre financement permanent et actif immobilisé dans le
cadre d'un classement dans le bilan des créances et des dettes en fonction de leur
échéance ( à plus d'un an ou à moins d'un an).
Par rapport au FR fonctionnel, les différences sont en conséquence les suivantes :
- exclusion des dettes et des créances arrivées à un an ou moins d'un an de leur
échéance, dans le financement permanent (dettes) et dans l’actif immobilisé
(créances) ;
- FRAIS
- GESTION
- GESTION BUDGETAIRE
- GESTION PREVISIONNELLE
Mode de gestion qui repose sur un modèle représentatif des activités futures de
l’entreprise. Ce modèle exprime le choix des moyens retenus pour atteindre les
objectifs fixés.
- GROUPE
- IMMOBILISATIONS
- IMMOBILISATIONS CORPORELLES
- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
- IMMOBILISATIONS FINANCIERES
- IMPOTS ET TAXES
Charges correspondant :
. d'une part, à des versements obligatoires à l’Etat et aux collectivités locales pour
subvenir aux dépenses publiques ;
.d'autre part, à des versements institués par l’autorité publique notamment pour le
financement d'actions d'intérêt économique ou social.
Les impôts sur les résultats ne sont pas comptabilisés sous ce poste.
- IMPUTATION
Inscription d'un mouvement comptable à un compte, débité ou crédité.
Inscription des coûts des sections aux coûts de produits en proportion des unités
d'oeuvre des centres consacrés à ces produits.
L’imputation est dite "rationnelle" lorsque la part des charges fixes est calculée par
rapport à un niveau d'activité préalablement défini comme "normal".
Part des capitaux propres consolidés et des résultats nets consolidés des filiales
revenant aux titres qui ne sont détenus ni par la société-mère ni par les filiales.
- INVENTAIRE INTERMITTENT
Dans cette organisation comptable c'est seulement en fin de période que sont
inscrits dans les comptes de la comptabilité générale les existants chiffrés en
valeurs.
- LIQUIDITES
Espèces ou valeurs assimilables à des espèces et, d'une manière générale, toutes
valeurs qui, en raison de leur nature, sont immédiatement convertibles en espèces
pour leur montant nominal (disponibilités).
Sont également compris dans les liquidités les bons qui, dès leur souscription,
sont remboursables à tout moment, ainsi que les comptes bancaires à terme
lorsqu'il est possible d'en disposer par anticipation.
- MARCHANDISES
- MARGE
Une marge est généralement qualifiée à partir du coût auquel elle correspond.
Exemple : marge sur coût d'achat, marge sur coût variable, marge sur coût de
production, marge sur coût direct ... (la marge sur coût "direct" est aussi une
marge dite "contributive").
- MATERIEL
Entreprise qui, à la tête d'un groupe, dispose du pouvoir de contrôle exclusif d'une
ou plusieurs filiales et éventuellement, en outre, d'une influence notable sur des
entreprises associées ainsi que du pouvoir de "contrôle conjoint" sur d'autres
sociétés ou entreprises.
- MOBILIER
Meubles et objets tels que tables, chaises, classeurs et bureaux utilisés de façon
durable dans l’entreprise.
- NOMENCLATURE COMPTABLE
- OUTILLAGE
- PASSIF CIRCULANT :
- PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Les autres entreprises dans lesquelles le groupe détient des titres de participation
sont "hors du périmètre de consolidation" (participations simples").
- PIECES DE RECHANGE
- POSTE
Dans les états de synthèse autres que l’ETIC chaque ligne identifiant un élément est
appelée "poste". Un poste peut correspondre à un ou plusieurs comptes et est
codifié par un nombre à 3 chiffres.
- PRIX
Le mot "prix", s'applique aux montants des transactions d'une entreprise avec
l’extérieur : "prix d'achat", "prix de vente". Un prix implique une notion de résultat,
son fondement est juridique et sa nature "externe", par opposition au "coût" dont
le fondement est économique (valeur calculée) et la nature "interne" à l’entreprise.
- PRODUCTION DE L’EXERCICE
Cette production n'est pas évaluée de façon homogène car elle est la somme de
"prix" (de vente) pour les biens et services vendus, et de "coût" (de production)
pour les biens et services stockés et pour les biens produits immobilisés.
PRODUITS
Ces produits reviennent au compte de même intitulé que celui d'où ils ont
Produits qui ont atteint un stade d'achèvement définitif dans le cycle de production.
- PRODUITS INTERMEDIAIRES
Produits qui ont atteint un stade d'achèvement mais qui sont destinés à
entrer dans une nouvelle phase du cycle de production.
- PRODUITS A RECEVOIR
Produits acquis à l’entreprise mais dont le montant, non définitivement arrêté, n'a
pas encore été inscrit aux comptes de tiers débiteurs.
- PRODUITS RESIDUELS
Provisions évaluées à l’arrêté des comptes, destinées à couvrir des risques et des
charges que des événements survenus ou en cours rendent probables, nettement
précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.
- RECLASSEMENT (CONSOLIDATION)
Modification opérée dans le classement d'un poste des états de synthèse, dans
le cadre de l’homogénéisation des comptes des sociétés consolidées.
- RABAIS :
- REMISES :
- RISTOURNES :
réductions de prix calculées sur l’ensemble des opérations faites avec le même
tiers pour une période déterminée.
- REDUCTIONS FINANCIERES
Diminution du montant à payer (mais non du prix) accordée par un fournisseur pour
paiement anticipé (par rapport à sa date normale) ;cette diminution est le plus
souvent appelée "escompte de règlement".
Même portée sur la facture de vente, cette réduction ne doit pas être déduite du
prix de vente, mais portée en "charges financières" chez le fournisseur qui l’accorde
et en "produits financiers" chez le client qui en bénéficie.
- REGULARISATION
Les régularisation portant sur des "charges à payer" et des "produits à recevoir"
sont inscrites dans des comptes rattachés aux comptes de tiers concernés
(clients, fournisseurs...) . En revanche, les "charges constatées d'avance" et les
"produits constatés d'avance" sont inscrits dans les comptes de régularisation qui
apparaissent comme tels dans le bilan.
- REMBOURSEMENT D'EMPRUNTS
A moins qu'ils ne soient remboursables "en bloc", les emprunts font l’objet d'un
tableau prévisionnel des paiements futurs à opérer, indiquant le montant et
l’échéance des annuités successives se décomposant en intérêts, et en
remboursements du capital (appelés traditionnellement "amortissement").
- RESERVES
Exemples :
- RETRAITEMENT (CONSOLIDATION)
- RUBRIQUE
Dans les états de synthèse autres que l’ETIC, élément d'information regroupant un
ou plusieurs postes. Dans le bilan et le C.P.C, les rubriques sont codifiées par deux
chiffres.
Même le montant nul, leur inscription est obligatoire dans les états de synthèse.
- l’affectation des charges qui peuvent être directement rattachées aux centres ;
- la répartition entre les centres des autres charges qu'ils doivent prendre en compte ;
- la cession de prestations entre centres ;
- SITUATION NETTE
Calculée avant ou après l’affectation du résultat net, la situation nette est égale à la
différence entre le total des "capitaux propres" et des "capitaux propres assimilés "
d'une part et celui de la rubrique "immobilisation en non-valeurs" d'autre part.
Termes utilisés lorsque l’entreprise n'est pas propriétaire de ces trois éléments
attachés à une même parcelle de terrain.
C'est ainsi que "sur-sol" est le terme utilisé lorsque l’entreprise a un droit de
construction ou d'utilisation de l’espace situé au-dessus d'un sol dont elle n'est pas
propriétaire.
- SOUS-ACTIVITE
- STABLE
Qualificatif attaché aux ressources et aux emplois qui sont suivis en termes de
flux dans le tableau de financement. Il correspond au caractère durable attaché
aux postes d'actif immobilisé et de financement permanent du bilan et dont le
tableau de financement traduit les variations.
- STOCKS
- SUBVENTION D'EXPLOITATION
- SUBVENTION D'INVESTISSEMENT
- SURETES REELLES
- SURVALEUR ( CONSOLIDATION)
- TABLEAU DE FINANCEMENT
- TITRES DE PARTICIPATION
- TITRES DE PLACEMENT
- TRESORERIE ACTIF
- TRESORERIE PASSIF
- TRESORERIE NETTE
- UNITE D'INVENTAIRE
Unité de mesure dans une section de la CAE servant notamment à imputer le coût
de ce centre aux coûts des produits.
- VALEUR AJOUTEE
- VALEUR ACTUELLE
Valeur d'un élément d'actif à une date quelconque et, en particulier, à la date
du bilan ; elle résulte d'une estimation en fonction du marché et de l’utilité de
l’élément pour l’entreprise.
- VALEUR D'ENTREE
Montant pour lequel un élément d'actif ou de passif est inscrit dans les comptes au
moment de son entrée dans le patrimoine.
. des produits (en cours, intermédiaires, finis, résiduels) s'ajoutent (avec leur
signe) aux ventes et autres produits d'exploitation du C.P.C.
- VENTILATION