TD N°1 Maths BCG
TD N°1 Maths BCG
Exercice 1
1) Dans les cas suivants, montrer que la suite (un )n∈IN est bornée :
√ √ 2+cos(n)
a) un = n + 1 − n, n ∈ IN b) un = 3−sin( √ , n ∈ IN
n)
Exercice 2
Pour chacune des suites ci-dessous, calculer lim un :
n→+∞
n2 +1
1. un = 2n2 −1
4. un = 3n − 2n
2n+1
√ √
2. un = n2 −1 5. un = n2 + n + 1 − n
√ √ 2n −3n
3. un = 3n + 1 − 3n 6. un = 3n
Exercice 3
Déterminer la limite de la suite (un ) dans les cas suivants :
cos(n)
1. un = 2. un = √ 1 + √ 1 + ··· + √ 1
n2 +2 1+n2 2+n2 n+n2
Exercice 4
On considère la suite (un )n∈N définie pour tout n ∈ N par :
u0 = 0
√
un+1 = 2un + 3
I
II
Exercice5
Soit (un )n∈N la suite définie par :
u0 = 2,
3+un
un+1 = 5−un
, ∀n ∈ N.
Exercice 6
Soient (un )n≥1 , (vn )n≥1 et (wn )n≥1 les suites définies par
n
X (−1)k+1
wn = , un = w2n et vn = w2n+1 n ∈ IN ∗ .
k=1
k2
Montrer que les deux suites (un )n≥1 et (vn )n≥1 sont adjacentes.
III
Exercice 7
On définit deux suites (un ) et (vn ) par u0 = 1, v0 = 12 et pour tout entier naturel n :
(
un+1 = 13 (un + 2vn )
vn+1 = 14 (un + 3vn )
wn = vn − un
u0 ≤ un ≤ vn ≤ v0
tn = 3un + 8vn
Montrer que (tn ) est une suite constante, puis Déterminer cette constante.
8. Déterminer les limites de (un ) et (vn ).
IV
−−−−−−−−−−∗∗∗−−−−−−−−−−
√ √
(b) On sait que −1 ≤ cos(n) ≤ 1 et −1 ≤ sin( n) ≤ 1, d’où 1 ≤ 2+cos(n) ≤ 3 et 2 ≤ 3−sin( n) ≤
2+cos(n)
4. Donc, 41 ≤ 3−sin( √
n)
≤ 32 .
Exercice 2
n2 +1 n2
1. lim un = lim 2n 2 −1 = lim 2n2 = 12 .
n→+∞ n→+∞ n→+∞
2n+1 2n 2
2. lim un = lim 2 = lim 2 = lim = 0.
n→+∞ n→+∞ n −1 n→+∞ n n→+∞ n
3. √ √ √ √
√ √ ( 3n + 1 − 3n)( 3n + 1 + 3n)
lim un = lim 3n + 1 − 3n = lim √ √
n→+∞ n→+∞ n→+∞ 3n + 1 + 3n
√ √
( 3n + 1)2 − ( 3n)2
= lim √ √
n→+∞ 3n + 1 + 3n
3n + 1 − 3n
= lim √ √ .
n→+∞ 3n + 1 + 3n
1
= lim √ √ = 0.
n→+∞ 3n + 1 + 3n
4. √ √ √ 2 √
√ √ ( n2+n+1− n)( n + n + 1 + n)
lim un = lim 2
n + n + 1 − n = lim √ √
n→+∞ n→+∞ n→+∞ n2 + n + 1 + n
√ √
( n2 + n + 1)2 − ( n)2
= lim √ √
n→+∞ n2 + n + 1 + n
n2 + 1
= lim √ √ .
n→+∞ n2 + n + 1 + n
n2 (1 + n12 )
= lim q q .
n→+∞
n( 1 + n1 + n12 + n1 )
1
n(1 + n2
)
= lim q q = +∞.
n→+∞ 1 1 1
1+ n
+ n2
+ n
V
2 n
5. lim un = lim 3n − 2n = lim 3n 1 − 3
n→+∞ n→+∞ n→+∞
n
2
Comme 3 < 1, alors lim 32 = 0.
n→+∞
D’où lim un = limn→+∞ 3n = +∞(car 3 > 1).
n→+∞
6. n
2n − 3n 3n ( 32n − 1)
lim un = lim = lim
n→+∞ n→+∞ 3n n→+∞ 3n
2
= lim ( )n − 1 = −1.
n→+∞ 3
car lim ( 23 )n = 0
n→+∞
Exercice 3
Exercice 4
1) Notons P (n) la propriété « 0 ≤ un ≤ 3 » et démontrons par récurrence sur n que P (n) est vraie pour
tout n ∈ N.
Hérédité : Supposons la propriété P (n) vraie pour un entier n, c’est-à-dire 0 ≤ un ≤ 3. On écrit alors
successivement :
0 ≤ un ≤ 3
⇒ 2 × 0 + 3 ≤ 2un + 3 ≤ 2 × 3 + 3
√ 3 ≤ 2un +3
c’est-à-dire
√ √ ≤ 9, et en utilisant
√ la croissance de la fonction racine carrée sur [0; +∞[, on obtient
3 ≤ 2un + 3 ≤ 9, c’est-à-dire 3 ≤ un+1 ≤ 3 donc 0 ≤ un+1 ≤ 3, ce qui prouve que la propriété
P(n + 1) est vraie.
En conclusion, la propriété P (n) est vraie pour tout n ∈ N, c’est-à-dire : Pour tout n ∈ N, 0 ≤ un ≤ 3.
2) Notons P (n) la propriété « un ≤ un+1 » et démontrons par récurrence sur n que P (n) est vraie pour
tout n ∈ N.
VI
√ √
Initialisation : La propriété est vraie pour n = 0 puisque u1 = 2u0 + 3 = 3 ⇒ u0 ≤ u1 .
Hérédité : Supposons la propriété P (n) vraie pour un entier n, c’est-à-dire un ≤ un+1 . On écrit alors
successivement :
un ≤ un+1
⇒ 2un + 3 ≤ 2un+1 + 3
√ √
et utilisant la croissance de la fonction racine carrée sur [0; +∞ [ , on obtient 2un + 3 ≤ 2un+1 + 3,
c’est-à-dire un+1 ≤ un+2 , ce qui prouve que la propriété P(n + 1) est vraie.
En conclusion, la propriété P (n) est vraie pour tout n ∈ N, c’est-à-dire : La suite (un ) est strictement
croissante.
Exercice 5
1.
3 + u0 3+2 5
u1 = = =
5 − u0 5−2 3
5 9+5
3 + u1 3+ 3 3 7
u2 = = 5 = 15−5 =
5 − u1 5− 3 3
5
u1 − u0 ̸= u2 − u1
La suite (un ) n’est ni géométrique, ni arithmétique. Car
et uu10 ̸= uu21
2. (a) On a
3+un
un+1 − 1 −1
wn+1 = = 5−un3+un
3 − un+1 3 − 5−un
3+un −5+un
5−un 2un − 2 un − 1
= 15−3un −3−un = = .
5−un
12 − 4un 2(3 − un )
Alors
wn+1 un − 1 3 − un 1
= · = .
wn 2 (3 − un ) nn − 1 2
Alors, (wn )n≤0 est une suite géométrique de raison q = 12 .
(b) Puisque la suite (wn )n≤0 est géométrique de raison 12 , alors
n
1
wn = w0
2
u0 − 1 2−1
où w0 = = =1
3 − u0 3−2
n
1
⇒ wn = .
2
VII
(c) On a :
un − 1
wn = ⇒ 3wn − wn un = un − 1
3 − un
⇒ 3wn + 1 = un (1 + wn )
3wn + 1
⇒ un = .
1 + wn
Donc
1 n
3· 2
+1
un = .
1 n
1 + 2
1 1 n
Comme 2
< 1, donc lim 2
= lim wn = 0
n→∞ n→+∞
d’où lim un = 1
n→+∞
Exercice 6
On a
1 1
un+1 − un = w2n+2 − w2n = 2
− ≥0
(2n + 1) (2n + 2)2
donc : (un ) est croissante
1 1
vn+1 − vn = w2n+3 − w2n+1 = 2
− ≤0
(2n + 3) (2n + 2)2
1. On a :
un + 3vn un + 2vn vn − un 1
wn+1 = vn+1 − un+1 = − = = wn .
4 3 12 12
1
Donc w est une suite géométrique de raison 12 .
1 1 2 1 n
2. wn = 12 wn−1 = 12 wn−2 = . . . = 12 w0
1
n 1
La suite 12 converge vers 0 car 12 < 1, donc lim wn = 0
n→+∞
3. On a w0 = 12 − 1 = 11 > 0
1 n
donc wn = 12 w0 > 0
On a : un+1 − un = un +2v
3
n
− un = 2
3
(vn − un ) = 2
w
3 n
> 0, donc la suite (un ) est strictement
croissante.
un +3vn un −vn
4. On a : vn+1 − vn = 4
− vn = 4
= − 41 wn < 0 donc la suite (vn ) est strictement décroissante.
5. On a : ∀n ∈ N, v0 ≥ vn car la suite (vn ) est décroissante et ∀n ∈ N, un ≥ u0 car la suite (un ) est
croissante.
Et ∀n ∈ N, vn ≥ un car la suite (wn ) est positive et wn = vn − un et par suite :
∀n ∈ N, u0 ≤ un ≤ vn ≤ v0
6. La suite (un ) est croissante et majorée par v0 donc elle converge vers l.
La suite (vn ) est décroissante et minorée par u0 donc elle converge vers l’.
VIII
7.
tn+1 − tn = 3un+1 + 8vn+1 − (3un + 8vn )
= 3 (un+1 − un ) + 8 (vn+1 −
vn )
2 1
= 3 3 wn + 8 − 4 wn
= 0
Donc ∀n ∈ N, tn+1 = tn . Alors la suite t est constante.
8. On a : tn (= tn−1 = . . . = t0 = 3u0 + 8v0 = 99
un+1 = 13 (un + 2vn )
Et on a :
vn+1 = 14 (un + 3vn )
(
l = 13 (l + 2l′ )
donc ⇐⇒ l = l′
l′ = 41 (l + 3l′ )
lim un = lim vn = l
n→+∞ n→+∞