Chap3 EnsApp Part1

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Chapitre 3

Vocabulaire ensembliste

Sommaire
3.1 Ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
3.1.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
3.1.2 Inclusion, union, intersection, complémentarité . . . . . . . 2
3.1.3 Produit cartésien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2.2 Restriction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.2.3 Composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.2.4 Image directe d’une partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2.5 Image réciproque d’une partie . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.2.6 Injection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.2.7 Surjection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2.8 Bijection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.2.9 Application réciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.3 Relation d’équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.3.1 Concept . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.3.2 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.3.3 Classes d’équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

3.1 Ensembles

3.1.1 Définitions
Définition
Un ensemble est une collection d’objets satisfaisant un certain nombre de propriétés
et chacun de ces objets est appelé élément de cet ensemble.

1
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

Exemple

— {0, 1}
— {rouge, noir}
— {0, 1, 2 · · · } = N
— {x œ R/|x ≠ 2| < 1}
— {z œ C/z 5 = 1}
— {x œ R/0 Æ x Æ 1} = [0, 1]

Un ensemble sans élément est dit vide : notation : ? ou { }.

ri
Attention !
l’ensemble {?} N’EST PAS VIDE ; il a un élément qui est l’ensemble vide.

La notation ÿ décrit un ensemble qui ne contient rien alors que {ÿ} décrit un ensemble
contenant un élément, l’ensemble vide. Un tiroir contenant un sac vide {ÿ} n’est pas
vide et contient bien un objet.
Sa
3.1.2 Inclusion, union, intersection, complémentarité

3.1.2.1 Inclusion

Définition
Soient A et B deux ensembles. On dit que A est inclus dans B si chaque élément
de A est un élément de B. On note A µ B. On dit aussi "A est contenu dans B"
ou "A est une partie de B" ou "A est un sous-ensemble de B".
S.

A µ B : ’x œ A, xœB

2 c Sari
•S.
3.1 Ensembles

Méthode
Pour montrer que A µ B , on prend un élément x quelconque de A et on prouve
que x appartient à B .

Remarque
— A µ A.
— A µ B et B µ C alors A µ C.
— A = B si et seulement si A µ B et B µ A.

Définition

ri
Soit E un ensemble. Les sous-ensembles de E forment un ensemble appelé ensemble
des parties de E et noté P(E).

On remarque que l’on a toujours ÿ œ P(E) car ÿ µ E et E œ P(E).

Exemple
Sa
Soit E = {a, b, c}.
P(E) = {ÿ, {a}, {b}, {c}, {a, b}, {b, c}, {a, c}, {a, b, c}}

Remarque
P(ÿ) = {ÿ} et P(P(ÿ)) = {ÿ, {ÿ}}

Exercise n1 Extrait de l’examen 2017


Soit E = {1}. Donner la liste des élément de P(P(E)).
S.

Remarque
Les trois assertions x œ E, {x} µ E et {x} œ P(E) sont équivalentes.

3.1.2.2 Intersection et union

c Sari
•S. 3
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

Définition
Soient A et B deux sous-ensembles d’un ensemble E.
L’ensemble {x tel que x œ A et x œ B} est appelé l’intersection des ensembles A
et B et est noté A fl B.
Si A fl B = ? on dit que A et B sont disjoints.
L’ensemble {x tel que x œ A ou x œ B} est appelé l’union des ensembles A et B
et est noté A fi B.

ri
Sa
Soient A et B deux sous-ensembles d’un ensemble E. On a :
1. A fl ? = ? et A fi ? = A.
2. A fl B µ A et A fl B µ B.
3. A µ A fi B et B µ A fi B.
4. A fi B = A si et seulement si B µ A.
5. A fl B = A si et seulement si A µ B.

Propriétés de fl et fi
Soient A, B, C trois sous-ensembles d’un ensemble E. On a :
1. A fi B = B fi A
S.

2. A fl B = B fl A
3. A fi (B fi C) = (A fi B) fi C
4. A fl (B fl C) = (A fl B) fl C
5. A fi (B fl C) = (A fi B) fl (A fi C)
6. A fl (B fi C) = (A fl B) fi (A fl C)

4 c Sari
•S.
3.1 Ensembles

Attention !
Ne pas oublier les parenthèses. Par exemple : A fl B fi C n’a pas de sens.

Exemple

Si A = [0, 1], B = [1, 2] et C = [2, +Œ[, on a (A fl B) fi C = {1} fi [2, +Œ[ et


A fl (B fi C) = {1}.

3.1.2.3 Complémentaire d’un ensemble

ri
Définition
Soient E un ensemble et A un sous-ensemble de E. Le complémentaire de A dans
E est l’ensemble {x œ E tel que x ”œ A}. On le note {E A ou E \ A ou encore
lorsqu’il n’y a pas d’ambiguité sur E, c A, Ac ou Ā
Sa
Propriétés du complémentaire
Soient E un ensemble, A et B des sous-ensembles de E.
S.

1. c E = ?
2. c ? = E
3. {E ({E A) = A
4. {E A fl A = ?
5. {E A fi A = E
6. A µ B si et seulement si ({E B) µ ({E A)

c Sari
•S. 5
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

7. {E (A fi B) = ({E A) fl ({E B)
8. {E (A fl B) = ({E A) fi ({E B)

Définition
Soient A et B deux sous-ensembles d’un ensemble E. On note
1. A \ B l’ensemble {x œ A tel que x ”œ B} et on l’appelle différence de A et
B.
2. A B l’ensemble (A fi B) \ (B fl A) et on l’appelle différence symétrique de
A et B.

ri
Sa
Proposition
A B = (A \ B) fi (B \ A)

Remarques
1. La différence symétrique correspond au "ou" exclusif : A B est l’ensemble
des points qui appartiennent à A ou à B, mais PAS à A et B en même
S.

temps.
2. Lorsque l’on a B µ A, la différence de A et B est aussi le complémentaire
de B dans A.
3. A \ B = A fl B c .
4. A µ B si et seulement si A \ B = ?.

6 c Sari
•S.
3.1 Ensembles

Attention !
Ne pas oublier les parenthèses : (A \ B) \ C ”= A \ (B \ C)

Exemple

A = C = R, B = ?. (A \ B) \ C = ?, A \ (B \ C) = R.

Attention !

ri
A fi (B \ C) ”= (A fi B) \ (A fi C)

Exemple
A = R, B = C = ?. A fi (B \ C) = R, (A fi B) \ (A fi C) = ?
Sa
Exercise n2
Soient E un ensemble, A, B, C œ P(E). Montrer que

A \ (B fi C) = (A \ C) \ (B \ C).

Exercise n3
Montrer que A \ (B fl C) = (A \ B) fi (A \ C).
S.

3.1.3 Produit cartésien

c Sari
•S. 7
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

Définition
Produit cartésien de E par F :

E ◊ F = {(a, b), avec a œ E et b œ F }

Exemple
— Si E = {a, b} et F = {1, 2, 3} alors E ◊ F =
— R2 = R ◊ R = {(x, y) avec x, y œ R} = plan.

ri
Attention !
E ◊ F ”= F ◊ E
Sa
Généralisation :

E1 ◊ · · · ◊ En = {(x1 , · · · , xn ) tq xi œ Ei , 1 Æ i Æ n}

3.2 Applications

3.2.1 Définition
Définition
— Une application (ou une fonction) f : E ≠æ F , c’est la donnée pour chaque
élément x œ E d’un unique élément de F noté f (x).
— L’ensemble des applications de E dans F est noté F(E, F ) ou F E .
S.

Nous représenterons les applications par deux types d’illustrations :


— Diagramme Saggital 1 : l’ensemble de départ (et celui d’arrivé) est schématisé par
un ovale ses éléments par des points. L’association x ≠æ f (x) est représentée
par une flèche.
1. De même que le Sagittaire qui a reçu l’arc d’Artémis, un diagramme sagittal est plein de flèches.

8 c Sari
•S.
3.2 Applications

— Graphe : l’ensemble des couples (x, f (x)). Si la variable x et son image f (x) sont
réels et si l’on identifie un plan muni d’un repère à l’ensemble R2 des couples
de réels, c’est bien la représentation d’une application habituelle depuis le lycée.
C’est cette dernière idée qui se formalise convenablement et se visualise le mieux.

ri
Sa
Définition
Soit f : E ≠æ F . On appelle l’ensemble

{(x, f (x)) | x œ E)}

le graphe de f.

Remarque
Ici, on utilisera les mots application et fonction comme s’ils étaient synonymes.
On aurait pu ajouter la nuance suivante : Pour une application, un élément de
S.

l’ensemble de départ E possède exactement une image par f . Pour une fonction,
un élément de l’ensemble de départ E possède au plus une image par f .

Exemple

IdE : E ≠æ E
— : application identité de E.
x ‘≠æ x

c Sari
•S. 9
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

C̃ : E ≠æ F
— : application constante.
x ‘≠æ C
1A : E ≠æ Y {0, 1}
— ]1 si x œ A : fonction caractéristique ou indica-
x ‘≠æ
[0 si x ”œ A
trice
Notations : 1A ou ‰A ou ÏA .

3.2.2 Restriction
Définition

ri
Soient f : E ≠æ F une application et A µ E. On appelle restriction de f à A,
f : A ≠æ F
l’application |A
x ‘≠æ f (x).

Exemple
Sa
f : R ≠æ R
Soit .
x ‘≠æ x2
f n’est pas croissante, mais sa restriction à [0, +Œ[ est croissante, sa restriction
à ] ≠ Œ, 0] est décroissante.

3.2.3 Composition
Définition
Soient f : E ≠æ F et g : F ≠æ G deux applications.
On appelle composée de f par g l’application g ¶ f : E ≠æ G déinie par
S.

’x œ E, (g ¶ f )(x) = g (f (x)) .

Symboliquement :

10 c Sari
•S.
3.2 Applications

Attention !
f ¶ g ”= g ¶ f

Exemple

f : R ≠æ R g : R ≠æ R
et
x ‘≠æ x2 x ‘≠æ x + 1
g ¶ f (x) = x + 1 et f ¶ g(x) = (x + 1)2 . Donc f ¶ g ”= g ¶ f .
2

ri
Soit f : E ≠æ F. On a : f ¶ IdE = f et IdF ¶ f = f .

3.2.4 Image directe d’une partie

Définition
Soient A µ E, f : E ≠æ F. L’image de A par f est l’ensemble
Sa
f (A) = {f (x)/x œ A}
S.

Exercise n4
f : R ≠æ R
x ‘≠æ x2
Déterminer les ensembles suivants :
f (R), f (R+ ), f ([≠1, 2]), f ([≠3, 2]), f ([≠1, +Œ[).

c Sari
•S. 11
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

Solution. f (R) = R+ , f (R+ ) = R+ , f ([≠1, 2]) = [0, 4], f ([≠3, 2]) = [0, 9], f ([≠1, +Œ[) =
[0, +Œ[.

y œ f (A) ≈∆ ÷ x œ A/y = f (x) : f (A) peut se voir comme étant formé des
y œ F qui possèdent au moins un antécédent.

Exercise n5
Soient E et F des ensembles et f une application de E dans F . Soient A et
B des parties de E. Montrer que
1. A µ B =∆ f (A) µ f (B)

ri
2. f (A fi B) = f (A) fi f (B)
3. f (A fl B) µ f (A) fl f (B).
À l’aide d’un contre exemple, montrer qu’on n’a pas toujours égalité.
Sa
Indications. 3. Pour le contre exemple, prendre par exemple f (x) = x2 , B = [≠1, 0]
et A = [0, 1].

Im f = f (E) = {f (x)/x œ E} : Image de l’application f : E ≠æ F.

Exemple

f : R ≠æ R
x ‘≠æ x2
Im f = R+ .
S.

Exercise n6 Extrait de l’examen 2022


f : C ≠æ C
Soit .
z ‘≠æ z + iz̄
Montrer que f (C) = {⁄ei 4 ,

⁄ œ R}.

12 c Sari
•S.
3.2 Applications

Solution.

f (C) = {f (z); z œ C}
= {f (a + ib); a, b œ R}
= {(a + b) + i(a + b); a, b œ R}
= {–(1 + i); – œ R}
= {⁄ei 4 ; ⁄ œ R}

3.2.5 Image réciproque d’une partie

Définition

ri
Soient B µ F, f : E ≠æ F. L’image réciproque de B par f est l’ensemble

f ≠1 (B) = {x œ E/f (x) œ B}


Sa
Exemple

g : R ≠æ R
x ‘≠æ x2
S.

g ≠1 ([0, 1]) = [≠1, 1], g ≠1 (R+ ) = R.

Attention !
La notation f ≠1 (B) n’est pas en lien direct avec la bijection réciproque de f qui a
priori n’existe.

c Sari
•S. 13
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

Exercise n7 Extrait de l’examen 2017


Répondre par VRAI ou FAUX en justifiant votre réponse :
Si f est une application de E dans F et B est une partie de F , alors

f ≠1 (B) = {x œ E / ÷ b œ B tel que x = f ≠1 (b)}

Exercise n8
g : R ≠æ R
Soit .
x ‘≠æ sin(x)
3fi

ri
Déterminer g ≠1 ({≠1, 1}), l’image de g et g([0, ]).
2

y œ Im f ≈∆ f ≠1 ({y}) ”= ÿ .
x œ f ≠1 (B) ≈∆ f (x) œ B .
Sa
À retenir

f (A) = {f (x)/x œ A} : Image de A par f

y œ f (A) ≈∆ ÷ x œ A/y = f (x)

Im f = f (E) : Image de f

f ≠1 (B) = {x œ E/f (x) œ B} : Image réciproque de B par f


S.

x œ f ≠1 (B) ≈∆ f (x) œ B

Exercise n9
Soient E et F des ensembles et f une application de E dans F . Soient A une
partie de E, C et D des parties de F . Montrer que
1. A µ f ≠1 (f (A)).

14 c Sari
•S.
3.2 Applications

À l’aide d’un contre exemple, montrer qu’on n’a pas toujours égalité.
2. f (f ≠1 (C)) µ C.
À l’aide d’un contre exemple, montrer qu’on n’a pas toujours égalité.
3. C µ D =∆ f ≠1 (C) µ f ≠1 (D)
4. f ≠1 (C fi D) = f ≠1 (C) fi f ≠1 (D).
5. f ≠1 (C fl D) = f ≠1 (C) fl f ≠1 (D).

Indications. 1. Pour le contre exemple, prendre par exemple f (x) = x2 et A =


[≠2, 1]
2. Pour le contre exemple, prendre par exemple f (x) = x2 et C = [≠2, 1]

ri
Exercise n10 Extrait de l’examen 2022
f : C ≠æ C
Soit .
z ‘≠æ z + iz̄
Montrer que f ≠1 ({0}) = {⁄e≠i 4 ,

⁄ œ R}.
Sa
Solution.

z œ f ≠1 ({0}) ≈∆ f (z) = 0
≈∆ (a + ib) + i(a ≠ ib) = 0
≈∆ (a + b) + i(a + b) = 0
≈∆ b = ≠a

Donc

f ≠1 ({0}) = {a(1 ≠ i); a œ R}


= {⁄e≠i 4 ; ⁄ œ R}

S.

3.2.6 Injection

Définition
1. f : E ≠æ F est injective ssi tout élément de F possède au plus un
antécédent dans E.
2. f : E ≠æ F est injective ssi ’x, xÕ œ E, x ”= xÕ =∆ f (x) ”= f (xÕ ).

c Sari
•S. 15
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

Exemple
IdE est injective.

Les applications f représentées ci-dessous sont injectives :

ri
Les applications f représentées ci-dessous ne sont pas injectives :
Sa
Méthode
Pour montrer que f n’est pas injective, il suffit de trouver deux éléments distincts
x et xÕ de E tels que f (x) = f (xÕ ).
S.

Exercise n11
Les applications suivantes sont-elles injectives ?
u : R ≠æ R+

x ‘≠æ x2
v : R ≠æ R+

x ‘≠æ |x|

16 c Sari
•S.
3.2 Applications

w : R ≠æ RY
— ]0 si x < ≠1
x ‘≠æ
[x + 1 si x Ø ≠1

ri
Sa
Remarque
La contraposée de ”x ”= xÕ =∆ f (x) ”= f (xÕ )” est ”f (x) = f (xÕ ) =∆ x = xÕ .”

Méthode
Pour établir l’injectivité de f , on montre l’une ou l’autre de ces deux implications :

”x ”= xÕ =∆ f (x) ”= f (xÕ )” ou ”f (x) = f (xÕ ) =∆ x = xÕ ”


S.

En pratique, c’est souvent la deuxième, c’est à dire : on se donne deux éléments


quelconques x et xÕ de E tels que f (x) = f (xÕ ) et on montre que x = xÕ .

c Sari
•S. 17
C h a p i t r e 3 : Vocabulaire ensembliste

Exercise n12
f : R ≠æ R
1. est-elle injective ?
x ‘≠æ 2ex + 1
2. Soit f : R ≠æ R strictement croissante. Montrer que f est injective.

Exercise n13
f: R2 ≠æ R
Soit .
(x, y) ‘≠æ 2x ≠ y

ri
1. Déterminer f ≠1 ({1}).
2. f est-elle injective ? Justifier la réponse.

Exercise n14
Sa
f : R+ ◊ R ≠æ C
Soit .
(r, ◊) ‘≠æ rei◊
1. f est-elle injective ?
2. Sa restriction à A =]0, +Œ[◊R l’est-elle ?
3. Sa restriction à B =]0, +Œ[◊[0, 2fi[ l’est-elle ?

Solution. 1. Non, car f (0, 0) = f (0, fi) = 0.


2. La restriction à A non plus, car (1, 0) œ A, (1, 2fi) œ A, mais f (1, 0) = f (1, 2fi) =
1.
3. En revanche, la restriction de f à B est injective. En effet, si f (r, ◊) = f (rÕ , ◊Õ ) =
w, alors r = |w| = rÕ et ◊ = arg(w) = ◊Õ modulo 2fi. Si ◊, ◊Õ œ [0, 2fi[, ce n’est
S.

possible que si ◊ = ◊Õ . On conclut que f|B est injective.

Attention !
L’implication d’injectivité n’est pas ”x = xÕ =∆ f (x) = f (xÕ )”. Cette implication est
d’ailleurs vraie pour toute application f .

18 c Sari
•S.
3.2 Applications

Exercise n15 Extrait de l’examen 2017


Parmi les propositions i), ii) ou iii), dire laquelle est correcte. Justifier votre
réponse :
Une application f sur un ensemble E est injective ssi :
i) Pour tout (x, y) œ E 2 , on a x = y =∆ f (x) = f (y).
ii) Pour tout (x, y) œ E 2 , on a x ”= y =∆ f (x) ”= f (y).
iii) Pour tout (x, y) œ E 2 , on a f (x) ”= f (y) =∆ x ”= y.

Proposition

ri
Si f : E ≠æ F et g : F ≠æ G sont injectives alors g ¶ f l’est aussi.

Preuve. Soient x, xÕ œ E.
Supposons que (g ¶ f )(x) = (g ¶ f )(xÕ ). Montrons que x = xÕ ?
Sa
On a :
g (f (x)) = g (f (xÕ )) =∆ f (x) = f (xÕ ) =∆ x = xÕ .
g inj f inj

Exercise n16
g : N ≠æ N Yn
_
_ si n est pair
f : N ≠æ N ]2
_
_
Soient et
n ‘≠æ 2n n ‘≠æ
_
_
_ n≠1
_
[ si n est impair
2
1. Étudier l’injectivité de f et de g.
2. Préciser les applications g ¶ f et f ¶ g et étudier leur injectivité.
S.

Exercise n17
Soient f : E ≠æ F et g : F ≠æ G telles que g ¶ f est injective.
Montrer que f est injective.

c Sari
•S. 19

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