TP 1 : Virtualisation Complète

Virtualisation et Cloud

TP 1 : Virtualisation Complète

1) Objectif :
L’objectif principal de ce TP est de se familiariser avec les machines virtuelles, en particulier, la
virtualisation complète. Dans une première étape, vous devez installer et configurer VirtualBox qui est
un émulateur qui permet de faire fonctionner plusieurs systèmes d'exploitation virtuels (invités) sur une
seule machine hôte. Dans une deuxième étape, vous créerez et installerez une machine virtuelle. Dans
la troisième partie, vous serez en charge d’installer les additions invitées et créer par la suite un dossier
partagé entre la machine hôte est la machine virtuelle (invité). Finalement, vous serez en charge
d’exécuter quelques activités d’exploration.

2) Outils :
Les outils qui seront utilisés tout au long de ce TP sont comme suit :
 Oracle VM VirtualBox : Vous pouvez le télécharger depuis le lien suivant :
https://www.virtualbox.org/wiki/Downloads
 Un fichier iso pour l’installation d’Ubuntu desktop : Vous pouvez le télécharger depuis le
lien suivant :
Download Ubuntu Desktop | Download | Ubuntu

3) Oracle VM VirtualBox :
Oracle VM VirtualBox (anciennement VirtualBox) est un logiciel de virtualisation open source, qui est
publié par Oracle. Il permet à plusieurs systèmes d'exploitation de s'exécuter simultanément sur un seul
appareil. Il fonctionne sur les systèmes Windows, macOS, Linux et Oracle Solaris et est idéal pour tester,
développer, démontrer et déployer des solutions sur plusieurs plates-formes sur un seul appareil. Il est
conçu pour les professionnels de l'informatique et les développeurs. En fait, les développeurs utilisent
VirtualBox pour fournir du code plus rapidement en exécutant et en testant différents systèmes
d'exploitation sur leur ordinateur portable. Les équipes informatiques et les fournisseurs de solutions
utilisent aussi VirtualBox pour réduire les coûts opérationnels et raccourcir le temps nécessaire pour
déployer en toute sécurité des applications sur site et dans le cloud.

Figure 1 : Interface d'accueil de Oracle VM VirtualBox

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4) Fonctionnalités :
Oracle VM VirtualBox est un hyperviseur de type 2, c'est-à-dire qu'il doit être installé sur un système
d'exploitation, et non directement sur un ordinateur en tant que système d'exploitation. Il offre une
virtualisation totale ou complète ou la machine invitée n’a pas conscience d’avoir été virtualisée.

Figure 2 : Oracle VM VirtualBox est un hyperviseur Type2

Oracle VM VirtualBox permet de :

 Réduire les coûts d'exploitation en réduisant le nombre de configurations de bureau et de serveur
requises
 Simplifier les environnements de développement en exécutant la même solution sur n'importe quel
ordinateur portable x86
 Automatiser les déploiements dans le cloud
 Créer facilement des espaces de travail sécurisés et chiffrés
 Fournir aux travailleurs distants une interface pour 'accéder en toute sécurité aux applications
restreintes
 Simplifier la distribution de logiciels en intégrant des applications dans une VM VirtualBox
 Construire un système de démonstration à plusieurs niveaux sur une seule machine portable
 Exécuter des plates-formes et des applications héritées sur du matériel moderne
5) Terminologies :
 Machine hôte : représente la machine physique qui va "héberger" une ou plusieurs machines
virtuelles. VirtualBox est installé sur la machine hôte.
 Système hôte : représente le système d'exploitation (OS) qui est installé sur la machine hôte.
 Machine invitée : représente la machine virtuelle qui sera allouée et gérée par l'hyperviseur
VirtualBox.
 Système invité : représente le système d'exploitation qui est installé sur la machine virtuelle
 Suppléments invités (Guest Additions) : sont une sorte de pack logiciel à installer sur la machine
virtuelle pour optimiser son fonctionnement et ajouter de nouvelles fonctionnalités (dossiers
partagés, glisser-déposer2, ajustement automatique de la résolution de l'écran, etc.).
6) Travail Demandé :
Vous serez en charge de :
 Suivre la démarche décrite par la suite sous forme de section.
 Prendre des imprimes écrans qui vous serviront par la suite pour préparer votre compte
rendu.
 Répondre aux questions figurant dans cet énoncé

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 Préparer un compte rendu décrivant les activités exécutées durant ce TP accompagnées par
les imprimes écrans prises et les réponses aux questions.
I. Création et paramétrage d’une Machine Virtuelle :
L’objectif de cette étape est de créer une nouvelle VM via l’interface graphique de VirtualBox. Cette
première étape consiste à définir les caractéristiques de base de la VM : nom, RAM et stockage. Pour
ce faire, vous devez suivre les étapes suivantes :
1. Lancez VirtualBox. La fenêtre illustrée dans Error! Reference source not found. devrait
apparaître.

Figure 3 : Fenêtre de gestion des VM

2. Créez une nouvelle machine :

a. Le nom de la VM : Cloud_lab
b. Le type d’OS qui y sera installé : Linux
c. La version de l’OS qu’on installera : Ubuntu 64

Figure 4 : Début de la création d’une VM

3. Sur la fenêtre de la figure 5, vous devez préciser la taille de la RAM de cette VM. Cet espace
RAM sera pris sur les ressources du système hôte lors de son exécution. Globalement, plus il y a
de RAM, plus fluide sera le système invité. Mais il faut en garder pour le système hôte ainsi que

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pour les éventuelles autres VM (Attribuer au moins 1024 Mo de RAM à votre VM. Cela devrait
être acceptable sur tous les postes). Par la suite, ajustez le nombre de CPU. Par exemple, si votre
ordinateur hôte a 8 cœurs logiques, allouez 2 à 4 cœurs pour des performances équilibrées.

Figure 5 : Allocation de la RAM de la VM

4. Créez un nouveau disque : Il faut préciser si la VM est dotée d’un disque dur, et lequel (figure 6).

Figure 6 : Disque dur de la VM

Ensuite, choisissez le type de fichier de disque dur (le disque dur de la VM sera codé en un seul fichier
sur le système hôte). Le format de codage natif de VirtualBox est VDI (Image Disque VirtualBox), mais
VirtualBox admet d’autres codages, issus d’autres outils de virtualisation. Parmi les choix proposés
(figure 6), s’assurer que VDI est sélectionné et cliquer sur Suivant.

5. Stockage sur disque dur physique : Pour la création du fichier VDI, vous avez le choix entre un
fichier de taille dynamique ou de taille fixe. Il reste à définir l’emplacement du fichier et la taille
du fichier VDI (Vous pouvez choisir la taille du disque 10 Go). Laisser le nom proposé par défaut
pour créer le fichier ‘‘.vdi’’ dans votre répertoire.

 Taille dynamique : Le fichier du disque dur virtuel commence petit et s'agrandit au fur et à mesure
que vous utilisez l'espace, jusqu'à la limite que vous avez définie.

o Avantage : Il économise de l'espace sur votre disque dur hôte car il ne prend que l'espace
réellement utilisé.

o Inconvénient : La VM peut être légèrement plus lente, surtout lorsque la taille du disque
augmente.

 Taille fixe : Le fichier du disque dur virtuel occupe immédiatement l'espace complet que vous
avez alloué.

o Avantage : Les performances de la VM sont généralement un peu meilleures.

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o Inconvénient : Il occupe immédiatement tout l'espace sur le disque hôte, même si vous
n'utilisez pas toute la capacité.

6. La fenêtre Gestionnaire de machines fait maintenant apparaître la VM Cloud_Lab_V, dans l’état

‘Éteinte’, ainsi qu’un aperçu de ses caractéristiques.

Figure 7 : État et aperçu de la VM créée

7. Cliquez sur l’icône Configuration pour configurer la VM :

Figure 8 : Paramètres de stockage de la VM

a) Dans le menu Stockage, chargez dans le lecteur CD/DVD du contrôleur IDE le fichier :
Ubuntu-18.04.1-desktop-amd64.iso. (Figure 9)

Figure 9 : Insertion de l'image ISO

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b) Dans le menu Réseau, vous devez s’assurer que la Carte 1 est activée et que son mode
d’accès est NAT (Network Address Translation). Le mode NAT est le mode activé sur les
Box des FAI chez les particuliers lorsqu’ils raccordent plusieurs ordinateurs à Internet. Dans
ce mode, la VM aura un accès Internet mais pourra plus difficilement offrir des services aux
stations d’Internet.

Comment cela fonctionne : VirtualBox configure une mini "passerelle" entre la VM et le réseau de la
machine hôte. La machine hôte utilise une seule adresse IP publique (celle fournie par votre FAI) pour
accéder à Internet, et la VM utilise une adresse IP privée, cachée derrière l'adresse IP publique de
l'hôte.

Avantage : Avec NAT, la VM peut accéder à Internet sans avoir besoin de configuration réseau
supplémentaire, et elle est protégée par la machine hôte, car elle est "cachée" du réseau extérieur.

Inconvénient : Dans ce mode, la VM a plus de difficultés à offrir des services directement aux autres
machines du réseau (comme un serveur web, FTP, etc.), car elle est derrière la passerelle NAT, ce qui
complique l'accès direct aux ports de la VM depuis l'extérieur.

Si vous voulez que votre VM soit visible comme un autre ordinateur sur le réseau local (comme un
serveur qui peut fournir des services tels qu’un site web ou un serveur de fichiers), il est préférable de
configurer la carte réseau en mode Bridge.

 Mode Bridge : Dans ce mode, la VM obtient une adresse IP directe sur le réseau local, comme si
elle était un ordinateur physique connecté au même réseau que la machine hôte. Cela permet à la
VM de communiquer librement avec d'autres appareils du réseau, et ces derniers peuvent aussi
accéder facilement à la VM.
 Utilisation : Mode Bridge est recommandé pour les VMs qui doivent jouer un rôle de serveur ou
être accessibles par d'autres machines sur le réseau.

Figure 10 : Activer la Carte 1 et sélectionner le mode NAT

c) Dans le menu Dossiers partagés, on peut ajouter un partage de répertoires entre le système
hôte et cette VM en cliquant sur l’icône de droite. Dans la zone Chemin du dossier, choisir
Autre et créer un répertoire partage dans votre répertoire d’accueil dans la zone Nom du
dossier, laisser le nom partage.

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Figure 11 : Dossiers partagés

d) La VM est maintenant prête à être démarrée afin d’y installer un système d’exploitation
complet.
II. Installation du système invité
L’objectif de cette étape est d’installer un système d’exploitation invité. L’installation de la distribution
Ubuntu peut être lancée en appuyant sur l’icône Démarrer afin de démarrer la VM (à part la langue et le
clavier en français ne changez rien).

Figure 12 : Installation du système invité

Il se peut qu’un message d’erreur apparait, comme présenté dans la Figure 13, pour régler un tel
problème, redémarrez votre machine, accédez au BIOS, Configuration système, ensuite activez
« Virtualization Technolgy ».

Figure 13 : Message d'erreur possible

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Comme illustré dans la Figure 14, il faut choisir le disque du démarrage lors du démarrage de la machine
virtuelle.

Figure 14 : Choix du disque du démarrage

Essayez de suivre les étapes de l’installation. Comme illustré dans la Figure 15, choisissez l’installation
minimale.

Figure 15 : Etapes d'installation

Durant l’installation, il faut aussi saisir le login et le mot de passe (Figure 16). Vous devez retenir le
login et le mot de passe choisi. Une fois l'installation terminée vous devez redémarrer la machine.

Figure 16 : Login et Mot de passe

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III. Installation des suppléments invités : "Guest Additions"

L’objectif de cette étape est d’installer les suppléments invité (Guest Additions), afin de permettre
l’exécution de certaines opérations entre le système invité et le système hôte.
Notez que : Les Additions Invité (VirtualBox Guest Additions) sont des pilotes de périphériques
adaptés à VirtualBox et des applications qui optimisent et améliorent le système d’exploitation virtuel
et ses performances. En fait, les Guest Additions permettent de :
• Faire des copier/coller et glisser/déposer entre invité et hôte
• Accélérer les performances vidéo
• Partager les dossiers entre invité et hôte
Les "Guest Additions" nécessitent un redémarrage après installation.
Pour réussir cette étape, vous devez suivre les étapes suivantes :
1. Ouvrez le terminal et installez les modules suivants avant l'installation des suppléments invité et
puis redémarrez, en exécutant les commandes suivantes :

$ sudo apt update

$sudo apt install build-essential dkms linux-headers-$(uname -r)

$sudo reboot

2. Installez les additions invitées en utilisant l’une des méthodes suivantes :

 Méthode 1 : Installation depuis l'interface graphique

- Dans la barre de menu de la machine virtuelle, accédez à « Périphériques » et cliquez sur

« Insert l’image CD des additions invités ». Cela permet de monter le fichier ISO des
suppléments invités sur le CDROM de votre machine virtuelle.

- Une fenêtre de dialogue s’ouvre, cliquez sur « run » pour confirmer l'installation

- Une fenêtre de terminal s'ouvre et à partir de laquelle l'installation proprement dite des
suppléments invité de VirtualBox sera effectuée. Une fois l'installation terminée,
appuyez sur [Enter] pour fermer la fenêtre du terminal d'installation

- Redémarrez votre machine

 Méthode 2 : Installation depuis les dépôts

- Tapez les lignes de commande suivantes dans le terminal :

sudo apt install virtualbox-guest-additions-iso

sudo apt install virtualbox-guest-utils

- Après installation, redémarrez votre machine : sudo reboot

3. Activez le partage du Presse-papiers entre hôte et invité ainsi que le glisser-déposer de fichiers dans
les deux sens.

4. Vérifiez le partage du presse papier : faites des copier/coller entre hôte et invité

IV. Création d’un dossier partagé

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Commencez par créer un dossier qui contiendra vos fichiers sous votre machine hôte. Afin d’avoir
un dossier partagé, vous devez configurer votre VM en suivant les étapes suivantes :

a. Sélectionnez la machine virtuelle concernée par le partage.

b. Cliquez sur le bouton Configuration du menu .

c. Dans le menu latéral gauche, cliquez sur le bouton Dossiers partagés.

d. Pour pouvoir ajouter un répertoire partagé il faut cliquer sur l’icône (à droite).

Maintenant, vous devez monter le partage du coté de système guest (Ubuntu). Pour cela, installez
les additions client pour VirtualBox (PériphériquesInsérer l’image CD des additions invités),
créez un répertoire destination sur la VM, et exécutez les commandes suivantes dans le terminal :

a. sudo su : passage en mode administrateur (root)

b. mount -t vboxsf NOM_PARTAGE POINT_MONTAGE

Indications:

 mount est une commande pour monter un répertoire partagé NFS depuis une autre machine

 NOM_PARTAGE est le nom que vous avez donné à votre répertoire partagé lors de sa
sélection.

 POINT_MONTAGE est le point (répertoire, ou encore emplacement) dans la machine

virtuelle dans lequel vous voulez monter le répertoire.

Ex : mount -t vboxsf partage /home/Partage

V. Activités d’exploration
L’objectif de cette section est de réaliser quelques activités pour pouvoir explorer les caractéristiques
liées aux machines virtuelles.

1. Avant de commencer aucunes activités, fermer votre machine virtuelle et essayez de l’exporter
en appareil virtuelle. Ce dernier pourra vous servir comme machine virtuelle vierge en cas de besoin.
Il faut le conserver.

2. Réalisez aussi un « clone » de votre machine virtuelle. Ce dernier nous servira par la suite.

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3. Donnez l’adresse MAC et l’adresse IP ainsi que le masque de votre machine virtuelle en vous
aidant des informations données par la commande «ip address show» lancée dans le « shell »
(comme illustré dans la figure suivante).

Si vous avez un conflit d’adresse de niveau 2, il vous faudra éteindre votre machine virtuelle (MV)
puis sélectionner Configuration / Réseau / Avancé et « Génére une adresse MAC aléatoire ».

4. Réalisez l’opération décrite précédemment pour obtenir une adresse MAC aléatoire.
Vérifiez le changement à l’aide de la commande « ip address show »

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5. Noté que l’adresse MAC est écrite en « dur » sur la carte réseau et n’est pas modifiable. Il s’agit
ici d’une solution logicielle permettant « cette modification ».

Noté que l’adresse MAC est écrite en « dur » sur la carte réseau et n’est pas
modifiable. Il s’agit ici d’une solution logicielle permettant « cette modification ».

6. Sur la machine physique, à l’aide de la commande « ipconfig », donnez l’adresse IP ainsi que le
masque de votre machine.
7. Calculez l’adresse réseau et l’adresse de « broadcast » de votre machine physique et de votre
machine virtuelle.
8. La machine physique et la MV sont-elles sur le même réseau ? Justifiez.
9. D’après votre réponse précédente, les machines peuvent-elles communiquer entre-elles ?
10. Quelle commande permet de réaliser un test d’écho de niveau 3 ? Quel protocole est utilisé par
cette commande ?
11. Faîtes un test de connectivité de niveau 3, vous seriez peut-être surpris du résultat !

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