Chap 2 Unité 1 Complète - Cours - 28-39

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Unité 1: Les phénomènes géologiques externes Chapitre 2: La reconstitution d’histoire géologique

paléogéographique d’n ancien

Chapitre 2 : La reconstitution
bassind’histoire
sédimentaire géologique D’un bassin

sédimentaire étudié
Introduction: dans l’écosystème

Les études géologiques des formations sédimentaires d’une région donnée permettent de :
et le flux de l’énergie
✓ Déterminer les caractéristiques pétrographiques, stratigraphiques et paléontologiques de ces
formations ; dans l’écosystème
✓ Déterminer les relations entre ces formations dans le temps et l’espace (datation relative des
couches sédimentaires) comme exemple :
❑ Mettre en évidence certains événements géologiques qui ont eu lieu dans le passé
(transgression, régression, érosion, déformations tectoniques…).
Grâce à ces données, les géologues peuvent dans certains cas reconstituer l’histoire géologique de la
région étudiée ou émettre des hypothèses sur cette histoire.
 Comment déterminer les relations entre les différentes formations géologiques d’une région
donnée ?
 Sur quels principes et données se base-t-on pour dater les formations et les événements
géologiques ?
 Quelles sont les bases de découpage du temps géologique ?

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Unité 1: Les phénomènes géologiques externes Chapitre 2: La reconstitution d’histoire géologique
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Activité 1 : Les principes stratigraphiques et la datation relative des formations


bassin sédimentaire
géologiques du plateau ou du bassin étudié :
1) Les principes géométriques.dans
(doc 1)
l’écosystème

et le flux de l’énergie
dans l’écosystème

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1) La couche D est plus ancienne que la couche C, celle-ci est plus ancienne que la couche B, cette
bassin sédimentaire
dernière est plus ancienne que la couche A.
2) Le principe de superposition : en absence de toutes déformations, une couche est plus ancienne
dans l’écosystème
que celle qui la recouvre.
3) Les limites (exceptions) du principe deetsuperposition sont :
le flux de l’énergie
Les terrasses fluviatiles étagées sont ordonnées inversement, la strate en bas est la plus récente
dans l’écosystème
et celle en haut est la plus ancienne.
Le pli couché : les strates peuvent être ordonnées différemment dans les zones X et Y.
La faille inverse : les strates subissent des glissements permettant de changer leurs positions
initiales.
4) Le faciès d’une roche ou d’une couche sédimentaire est l’ensemble de ses caractères minéralogiques,
structuraux et paléontologiques (fossiles) représentatifs de conditions de sédimentation déterminées.
5) En utilisant le principe de superposition on a :
✓ Dans la région X, la couche B est plus récente que la couche C et elle est plus ancienne que la
couche A.
✓ Dans la région Y, la couche B’ est plus récente que la couche C’ et elle est plus ancienne que
la couche A’.
6) La couche B et la couche B’ ont le même faciès et elles sont limitées par les mêmes joints
stratigraphiques, elles ont donc le même âge relatif, chacune d’elles est la continuité de l’autre ; en
réalité elles constituent toutes les deux la même couche.
7) Le principe de continuité Une même couche sédimentaire est définie par un faciès donné et elle
est de même âge sur toute son étendue.
8) Principe de recoupement : toute structure géologique (faille, massif granitique, filon, …) qui
recoupe une autre structure géologique est plus récente que cette dernière.
9) Principe d’inclusion : Un objet inclus dans une couche sédimentaire est antérieur (plus ancienne)
à cette couche.

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2) Principe d’identité paléontologique : (doc 2)


bassin sédimentaire

dans l’écosystème

et le flux de l’énergie
dans l’écosystème

1) Les caractéristiques d’un bon fossile stratigraphique sont :


❑ Une existence courte à l’échelle des temps géologiques (évolution rapide).
❑ Une grande extension géographique.
❑ Une grande abondance.
2) Les espèces qui ont la plus grande précision de datation sont ceux qui s’évoluent rapidement dans
le temps géologique, ça veut dire d’elles ont une durée de vie courte : Globotruncana calcarata,
Globotruncana contusa et Racemiguembelina fructucosa.
4) La couche D de la zone X et la couche K de la zone Y contiennent le même fossile stratigraphique,
donc elles ont le même âge.

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5) Principe d’identité paléontologique : deux couches
bassin contenant les mêmes fossiles stratigraphiques,
sédimentaire
ont le même âge.
6) Ce principe permet de corréler des séries sédimentaires
dans l’écosystèmetrès éloignées.

3) Exercice : (doc 3)
et le flux de l’énergie
dans l’écosystème

1) Sédimentation des couches D, W, N et E,


2) Arrêt de sédimentation
3) Déformation tectonique (plissement)
4) Déformation tectonique (Faille)
5) Intrusion granitique
6) Métamorphisme de contact
7) Erosion
8) Sédimentation des couches B, A et C
9) Arrêt de sédimentation
10) Eruption volcanique

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Activité 2 : La construction de l’échelle stratigraphique


bassin sédimentaire :
1) La notion de l’étage et stratotype (doc 4)
dans l’écosystème

et le flux de l’énergie
dans l’écosystème

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1) Une biozone est une unité biostratigraphique définie par le contenu biologique des sédiments,
bassin sédimentaire
elle est formée par des strates dans lesquelles se rencontre une forme de fossile caractéristique. Leur
importance est d’établir de fines subdivisions géochronologiques.
dans l’écosystème
2) D’après les figures 1 et 2, on observe que la strate B est présente dans la localité X et absente dans
la localité Y. et le flux de l’énergie
L’absence d’une strate ou un ensemble de strates dans une série sédimentaire constitué une lacune
dans l’écosystème
stratigraphique.
3) Une lacune stratigraphique peut s’expliquer par :
❑ Une interruption de la sédimentation (pas de dépôt) : une ou plusieurs couches ne se déposent
pas. « Lacune de sédimentation »
❑ Une érosion : les couches qui manquent dans une région se sont déposées puis elles ont
disparu à cause d’une érosion, « lacune d’érosion »
4) Les lacunes stratigraphiques constituent les limites des stratotypes, ce qui facilite la détermination
des divisions chronostratigraphique (les étages), à qui correspondent des unités géochronologiques (âges).
Les étages sont les unités de base de la subdivision du temps géologique.

2) Notion de cycle sédimentaire (doc 5)


a) La transgression :
Sur le terrain, dans une succession de couches,
❑ Une transgression est mise en évidence, par le dépôt de couches marines (constituent par des
sédiments carbonatés) sur des couches continentales (constituent par des sédiments
détritiques)
❑ La strate la plus récente couvre entièrement toutes les autres strates.

b) La régression :
Sur le terrain, dans une succession de couches,
❑ Une régression est mise en évidence, par le dépôt des sédiments continentaux (sédiments
détritiques à grains grossiers) au-dessus des sédiments marins (sédiments carbonatés à grains
fins).
❑ La strate la plus récente ne couvre pas entièrement les autres strates.
3) La série sédimentaire ci-dessus est constituée de la succession de deux séries sédimentaires, une
série transgressive suivie d’une série régressive. Ainsi les sédiments détritiques limitent la série du bas
et du haut, et les sédiments carbonatés se situent au milieu.
 La période qui correspond à une transgression suivie d’une régression dans une même région
forme un cycle sédimentaire.

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 Le cycle sédimentaire est un des fondements


bassin sédimentaire
des subdivisions stratigraphiques. Ainsi, on distingue
entre les grands cycles qui déterminent les systèmes et les petits cycles qui déterminent les étages.
dans l’écosystème

et le flux de l’énergie
dans l’écosystème

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3) Discordance géologique : bassin sédimentaire

Les deux types de discordances géologiques sont :


dans l’écosystème
 La discordance parallèle : se forme lorsque les couches anciennes n’ont subi que l’érosion, et
qu’elles restent parallèles avec les couches récentes.
 La discordance angulaire : se forme et le flux de l’énergie
lorsque les couches anciennes ont été plissées par des
dans
mouvements tectoniques et érodées l’écosystème
avant que les sédiments récents se déposent dessus.
Les discordances géologiques correspondent à des discontinuités de sédimentations, ce qui facilite la
détermination des limites des étages, des systèmes …

4) Les grandes subdivisions géochronologiques. (doc 6)


a) Les critères paléontologiques (les crises biologiques):

 La crise majeure 1 : fossiles des trilobites, leurs disparitions constitue la limite entre l’ère
primaire et secondaire.
 La crise majeure 2 : fossiles d’ammonites : leurs disparitions constituent la limite entre l’ère
secondaire et tertiaire.

b) Les critères stratigraphiques et orogéniques :


En plus des critères paléontologiques, les géologues se basent sur d’autres critères pour subdiviser le
temps géologique ;
 Les critères stratigraphiques : les discordances qui constituent des discontinuités
sédimentaires, ce qui permet d’identifier les limites des étages, des systèmes et même parfois
des ères.
 Les critères tectoniques : le cycle orogénique, qui correspond à la période dans laquelle se
forme et s’érode une chaine de montagnes, la planète terre a connu depuis sa naissances quatre
cycles (revoir le document ci-dessus).

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bassin sédimentaire

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et le flux de l’énergie
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5) L’échelle stratigraphique : bassin sédimentaire

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Les unités de l’échelle stratigraphique L’étude
bassindesédimentaire
la succession des strates a permis de construire des
colonnes stratigraphiques subdivisées en étages. Ces derniers sont définis à partir d’affleurements et des
coupes de référence : les stratotypes. Plusieurs
dansétages sont regroupés en séries, plusieurs séries forment
l’écosystème
un système et plusieurs systèmes forment un érathème. Ces différentes divisions sont appelées des unités
chronostratigraphiques à qui correspondentetdes unités
le flux dites géochronologiques comme le montre le
de l’énergie
tableau ci-dessous :
dans l’écosystème
Unité chronostratigraphique Unité géochronologique Exemple

Eon Phanérozoïque
Econothème
Ere Mésozoïque
Erathème
Période Jurassique
Système
Epoque Jurassique inférieur
Série
Age toracien
Etage

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